Union interparlementaire
| Union interparlementaire (en anglais : Inter-Parliamentary Union) | |
Le siège de l'Union interparlementaire au Grand-Saconnex (Genève) (2010). | |
| États membres en 2017 de l'Union interparlementaire | |
| Situation | |
|---|---|
| Création | 30 juin 1889 |
| Secrétariat | Le Grand-Saconnex, Genève, |
| Organisation | |
| Président | Gabriela Cuevas Barrón (Mexique) |
Site web | http://www.ipu.org/ |
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L’Union interparlementaire (UIP, en anglais IPU pour Inter-Parliamentary Union) est l'organisation mondiale des parlements des États souverains. Créée en 1889, elle est la plus ancienne des institutions internationales à caractère politique.
Désireuse de promouvoir la paix et le principe de l'arbitrage international, elle a jeté les bases de ce qui est aujourd'hui la coopération multilatérale institutionnelle et a plaidé pour la création d'institutions analogues au niveau gouvernemental, qui se sont concrétisées sous la forme de l'Organisation des Nations unies. L'Union a également contribué à la création de ce qui est aujourd'hui la Cour permanente d'arbitrage de La Haye. L'Union œuvre en étroite collaboration avec l'Organisation des Nations unies dont elle partage les objectifs et appuie les efforts. Elle coopère en outre avec les organisations interparlementaires régionales et les organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales qui s'inspirent des mêmes idéaux.
Sommaire
1 Historique
2 Action
3 Membres
3.1 Membres associés
4 Organisation
4.1 Siège
4.2 Conférences
4.3 Présidents du Conseil interparlementaire
4.4 Secrétaires généraux
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Lien externe
Historique |
La naissance de l'Union interparlementaire se situe dans le contexte des idées pacifistes qui se sont développées au milieu du XIXe siècle. L'opinion refusait la fatalité de la guerre et réclamait la création de mécanismes susceptibles de résoudre les conflits par la négociation, après l'échec des moyens diplomatiques ordinaires.
L'idée de réunir les parlementaires de tous les pays a conquis, entre 1870 et 1890, les pacifistes dans les nations les plus diverses. La création de l'Union interparlementaire apparaît comme la conséquence nécessaire et logique de tous ces faits. En juin 1888, à une époque où le Sénat américain avait adopté la motion de sa commission des affaires étrangères et où la Chambre française avait décidé de prendre en considération la motion de Frédéric Passy, William Randal Cremer écrivit à Passy qu'il tenait pour opportune une rencontre entre députés anglais et députés français, qui auraient à s'entendre sur la question de l'arbitrage et de la paix.
Le 31 octobre 1888 eut lieu à Paris, au Grand Hôtel, la première réunion parlementaire franco-britannique, que Herbert Gladstone, fils de William Ewart Gladstone, qualifiait, dans une lettre d'excuses et en bon prophète, d' historique. Frédéric Passy ouvrit les débats et fut élu président. On exprima plusieurs fois l'opinion que c'était entre les États-Unis d'Amérique et la France qu'un traité d'arbitrage pourrait être le plus aisément conclu, puisque entre les États-Unis et l'Angleterre il y avait certaines difficultés : l'Irlande, le Canada et les conflits relatifs aux pêcheries. La déclaration préparée fut adoptée à l'unanimité. Il fut décidé que l'année suivante une conférence plus large aurait lieu et qu'elle continuerait l'œuvre entamée par la première. À cette conférence prendraient part non seulement des représentants des parlements mentionnés mais encore des membres et autres parlementaires qui avaient professé des idées analogues. Enfin, il fut entendu qu'un comité serait chargé de préparer l'assemblée de l'année suivante et d'exécuter les décisions prises.
Dans le comité qui devait préparer la Conférence de 1889, Passy était le secrétaire pour la France et Cremer pour l'Angleterre. Après quelques péripéties, la première conférence interparlementaire se tient à l'hôtel Continental à Paris. À côté de cinquante-cinq Français et de vingt-huit Anglais, onze représentants d'autres parlements étaient présents : cinq Italiens et un représentant par pays pour la Belgique, l'Espagne, le Danemark, les États-Unis d'Amérique et le Libéria. Si faible que fût la participation étrangère, elle était cependant suffisante pour donner à la Conférence un caractère international. Au lieu de se laisser décourager, on résolut de faire des Conférences interparlementaires une institution permanente. On peut donc considérer cette décision du 30 juin 1889 comme l'acte de création des Conférences interparlementaires et, par là même, indirectement de l'Union interparlementaire. Le mouvement se développa rapidement et, en 1894, une organisation permanente dotée d'un secrétariat fut constituée sous le nom d'Union interparlementaire. Depuis cette époque et malgré les deux guerres mondiales, l'UIP a poursuivi son œuvre en faveur de la paix et du renforcement des institutions parlementaires.
Le groupe allemand l'Union interparlementaire est fondé en 1891 par Max Hirsch qui a été l'un des présidents de la Deutsche Friedensgesellschaft[1]. Le groupe tente d'influencer la politique allemande en faveur des valeurs de l'Union tout en gardant une part d'ambiguïté, notamment en ce qui concerne l'armement de l'Allemagne.
Action |
L'UIP a pour objectifs de :
- favoriser les contacts, la coordination et l'échange d'expériences entre les parlements et les parlementaires de tous pays ;
- examiner les questions d'intérêt international et se prononce à leur sujet en vue de susciter une action des parlements et des parlementaires ;
- contribuer à la défense et à la promotion des droits de l'homme - facteur essentiel de la démocratie parlementaire et du développement durable ;
- contribuer à une meilleure connaissance du fonctionnement des institutions représentatives ainsi qu'au renforcement et au développement de leurs moyens d'action.
Elle s'efforce de rechercher les moyens de régler les différends entre États autrement que par la force. Son succès le plus marquant fut la création de la Cour d'arbitrage de La Haye en 1899. L'UIP a apporté son soutien à la Société des Nations puis à l'Organisation des Nations unies à laquelle elle est liée par un statut d'observateur. Elle tient des conférences semestrielles dans diverses villes du monde pour débattre des problèmes dont dépend l'avenir de l'humanité. L'UIP se consacre aussi à la promotion des institutions représentatives. À l'instigation de Mme Christine Pintat, secrétaire générale adjointe, une action volontaire pour la promotion des femmes dans la vie politique a été menée et a fait prendre conscience de la sous-représentation féminine dans de nombreux parlements.
Le Comité des droits de l'homme des parlementaires, créé en 1977, a joué un rôle actif en vue de la libération de nombreux parlementaires détenus et a obtenu des éclaircissements sur ceux qui sont disparus.
À deux reprises, l'UIP a réuni les présidents des Parlement du monde lors de conférences qui se sont tenues en 2000 et en 2005 au sièges de l'ONU à New York. Des déclarations ont été adoptées et transmises aux Chefs d'État et de gouvernement.
Membres |
L'Union interparlementaire compte aujourd'hui (2017) 173 membres et 11 membres associés[2]. Ils étaient 9 à sa fondation, 24 avant la Première Guerre mondiale et 112 au moment de son centenaire. Si l'on compare le nombre de membres de l'ONU (193), on constate qu'il manque 2 pays dont un (Brunei) n'est pas doté d'un parlement. Le Vatican, État souverain qui n'est membre de l'ONU, et qui ne dispose pas d'un corps législatif élu, n'est pas non plus membre de l'Union interparlementaire. Le principal absent est le Congrès des États-Unis, membre fondateur, qui ne participe plus à ses travaux depuis la fin des années 1980.
Afghanistan
Afrique du Sud
Albanie
Algérie
Allemagne
Andorre
Angola
Arabie saoudite
Argentine
Arménie
Australie
Autriche
Azerbaïdjan
Bahreïn
Bangladesh
Belgique
Bénin
Biélorussie
Bhoutan
Myanmar
Bolivie
Bosnie-Herzégovine
Botswana
Brésil
Bulgarie
Burkina Faso
Burundi
Cambodge
Cameroun
Canada
Cap-Vert
République centrafricaine
Chili
Chine
Chypre
Colombie
Comores
Corée du Nord
Corée du Sud
Costa Rica
Côte d'Ivoire
Croatie
Cuba
Danemark
Djibouti
Égypte
Émirats arabes unis
Équateur
Espagne
Estonie
Éthiopie
Fidji
Finlande
France
Gabon
Gambie
Géorgie
Ghana
Grèce
Guatemala
Guinée
Guinée-Bissau
Guinée équatoriale
Guyana
Haïti
Honduras
Hongrie
Inde
Indonésie
Iran
Irak
Irlande
Islande
Israël
Italie
Japon
Jordanie
Kazakhstan
Kenya
Kirghizistan
Koweït
Laos
Lesotho
Lettonie
Liban
Libye
Liechtenstein
Lituanie
Luxembourg
République de Macédoine
Madagascar
Malaisie
Malawi
Maldives
Mali
Malte
Maroc
Maurice
Mauritanie
Mexique
États fédérés de Micronésie
Moldavie
Monaco
Mongolie
Monténégro
Mozambique
Namibie
Népal
Nicaragua
Niger
Nigeria
Norvège
Nouvelle-Zélande
Oman
Ouganda
Pakistan
Palaos
Palestine
Panama
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Paraguay
Pays-Bas
Pérou
Philippines
Pologne
Portugal
Qatar
République du Congo
République démocratique du Congo
République dominicaine
République tchèque
Roumanie
Royaume-Uni
Russie
Rwanda
Saint-Marin
Salvador
Samoa
Sao Tomé-et-Principe
Sénégal
Serbie
Seychelles
Sierra Leone
Singapour
Slovaquie
Slovénie
Somalie
Soudan
Soudan du Sud
Sri Lanka
Suède
Suisse
Suriname
Swaziland
Syrie
Tadjikistan
Tanzanie
Tchad
Thaïlande
Timor oriental
Togo
Tonga
Trinité-et-Tobago
Tunisie
Turquie
Tuvalu
Ukraine
Uruguay
Venezuela
Viêt Nam
Yémen
Zambie
Zimbabwe
Membres associés |
- Assemblée législative est-africaine
- Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
- Comité interparlementaire de l'Union économique et monétaire ouest-africaine
- Parlement andin
- Parlement arabe
- Parlement centraméricain
- Parlement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest
- Parlement de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale
- Parlement européen
- Parlement latino-américain
- Parlement de la Communauté des États indépendants
Organisation |
L'Union interparlementaire est financée en premier lieu par ses membres avec des fonds publics. Son budget pour 2007 s'élève à 17,4 millions de francs suisses, parmi lesquels des contributions volontaires[3].
Siège |
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L'Union a été fondée à Paris en 1889. Durant les premières années de l'existence de l'institution, son siège a changé à trois reprises :
- 1892 - 1911 : Berne (Suisse)
- 1911 - 1914 : Bruxelles (Belgique)
- 1914 - 1920 : Oslo (Norvège)
Depuis 1921, le siège de l'Union est à Genève (Suisse) mais il s'est situé à cinq endroits différents dans la ville. Depuis le 1er janvier 2003, il se trouve à la Maison des Parlements au Grand-Saconnex.
Conférences |
Ces conférences se sont tenues selon des périodicités différentes (annuelles puis bisanuelles (printemps/automne). À partir de 2004, la conférence d'automne se tient en Suisse avec un programme et une durée moins longue que celle de printemps, sauf exceptions.
1re
Paris 1889
2e
Londres 1890
3e
Rome 1891
4e
Berne 1892
5e
La Haye 1894
6e
Bruxelles 1895
7e
Budapest 1896
8e
Bruxelles 1897
9e
Christiania 1899
10e
Paris 1900
11e
Vienne 1903
12e
Saint-Louis 1904
13e
Bruxelles 1905
14e
Londres 1906
15e
Berlin 1908
16e
Bruxelles 1910
17e
Genève 1912
18e
La Haye 1913
19e
Stockholm 1921
20e
Vienne 1922
21e
Copenhague 1923
22e
Berne 1924
23e
Washington et
Ottawa 1925
24e
Paris 1927
25e
Berlin 1928
26e
Londres 1930
27e
Bucarest 1931
28e
Genève 1932
29e
Madrid 1933
30e
Istanbul 1934
31e
Bruxelles 1935
32e
Budapest 1936
33e
Paris 1937
34e
La Haye 1938
35e
Oslo 1939
36e
Le Caire 1947
37e
Rome 1948
38e
Stockholm 1949
39e
Dublin 1950
40e
Istanbul 1951
41e
Berne 1952
42e
Washington 1953
43e
Vienne 1954
44e
Helsinki 1955
45e
Bangkok 1956
46e
Londres 1957
47e
Rio de Janeiro 1958
48e
Varsovie 1959
49e
Tokyo 1960
50e
Bruxelles 1961
51e
Brasilia 1962
52e
Belgrade 1963
53e
Copenhague 1964
54e
Ottawa 1965
55e
Téhéran 1966
56e
Lima 1968
57e
New Delhi 1969
58e
La Haye 1970
59e
Paris 1971
60e
Rome 1972
61e
Tokyo 1974
62e
Londres 1975
63e
Madrid 1976
64e
Sofia 1977
65e
Bonn 1978
66e
Caracas 1979
67e
Berlin 1980
68e
La Havane 1981
69e
Rome 1982
70e
Séoul 1983
71e
Genève 1984
72e
Genève 1984
73e
Lomé 1985
74e
Ottawa 1985
75e
Mexico 1986
76e
Buenos Aires 1986
77e
Managua 1987
78e
Bangkok 1987
79e
Guatemala 1988
80e
Sofia 1988
81e
Budapest 1989
82e
Londres 1989
83e
Nicosie 1990
84e
Punta del Este 1990
85e
Pyongyang 1991
86e
Santiago 1991
87e
Yaoundé 1992
88e
Stockholm 1992
89e
New Delhi 1993
90e
Canberra 1993
91e
Paris 1994
92e
Copenhague 1994
93e
Madrid 1995
94e
Bucarest 1995
95e
Istanbul 1996
96e
Pékin 1996
97e
Séoul 1997
98e
Le Caire 1997
99e
Windhoek 1998
100e
Moscou 1998
101e
Bruxelles 1999
102e
Berlin 1999
103e
Amman 2000
104e
Jakarta 2000
105e
La Havane 2001
106e
Ouagadougou 2001
107e
Marrakech 2002
108e
Santiago 2003
109e
Genève 2003
110e
Mexico 2004
111e
Genève 2004
112e
Manille 2005
113e
Genève 2005
114e
Nairobi 2006
115e
Genève 2006
116e
Nusa Dua 2007
117e
Genève 2007
118e
Le Cap 2008
119e
Genève 2008
120e
Addis-Abeba 2009
121e
Genève 2009
122e
Bangkok 2010
123e
Genève 2010
124e
Panama 2011
125e
Berne 2011
126e
Kampala 2012
127e
Québec 2012
128e
Quito 2013
129e
Genève 2013
130e
Genève 2014
131e
Genève 2014
132e
Hanoï 2015
133e
Genève 2015
134e
Lusaka 2016
135e
Genève 2016
136e
Dacca 2017
137e
Saint-Pétersbourg 2017
138e
Genève 2018
Présidents du Conseil interparlementaire |
Gabriela Cuevas Barrón, présidente depuis octobre 2017.
- 1909 - 1912 : Auguste Beernaert (Belgique), ancien premier ministre
- 1912 - 1922 : Lord Weardale (Philippe Stanhope) (Royaume-Uni)
- 1922 - 1928 : Baron Theodor Adelsward (Suède)
- 1928 - 1934 : Fernand Bouisson (France), Président de la Chambre des Députés
- 1934 - 1947 : Henry Carton de Wiart (Belgique), ancien premier ministre
- 1947 - 1957 : Viscount Stansgate (William Wedgwood Benn), secrétaire d'État à l'Inde puis à l'Air (Royaume-Uni)
- 1957 - 1962 : Giuseppe Codacci-Pisanelli (Italie)
- 1962 - 1967 : Pascoal Ranieri Mazzilli (Brésil)
- 1967 - 1968 : Abderrahman Abdennebi (Tunisie) par intérim
- 1968 - 1973 : André Chandernagor (France),
- 1973 - 1976 : Gurdial Singh Dhillon (Inde)
- 1976 - 1979 : Sir Thomas Williams (Royaume-Uni)
- 1979 - 1982 : Rafael Caldera (Venezuela), président de la République
- 1982 - 1983 (mars) : Johannes Virolainen (Finlande), ancien premier ministre
- 1983 (mars-octobre) : Emile Cuvelier (Belgique) par intérim
- 1983 - 1985 (avril) : Izz El Din el Sayed (Soudan)
- 1985 (septembre) : Sir John Page (Royaume-Uni) par intérim
- 1985 - 1988 : Hans Stercken (République fédérale d'Allemagne), président de la Commission des affaires étrangères du Bundestag
- 1988 - 1991 : Daouda Sow (Sénégal), président de l'Assemblée nationale
- 1991 - 1994 : Sir Michael Marshall (Royaume-Uni)
- 1994 - 1997 : Ahmed Fathy Sorour (Égypte), président de l'Assemblée du Peuple
- 1997 - 1999 (juillet) : Miguel Angel Martinez (Espagne)
- 1999 - 2002 : Najma Heptualla (Inde), vice-présidente de la Chambre haute (Rajya Sabha)
- 2002 - 2005 : Sergio Paez (Chili), sénateur
- 2005 - 2008 : Pier Ferdinando Casini (Italie), président de la Chambre des députés
- 2008 - 2011 : Theo-Ben Gurirab (Namibie), président de l'Assemblée nationale
- 2011 - 2014 : Abdelwahed Radi (Maroc), président de la Chambre des représentants marocaine d'avril 2010 à décembre 2011
- 2014 - 2017 : Saber Chowdhury (Bangladesh), parlementaire
- Depuis 2017 : Gabriela Cuevas Barrón (Mexique), sénatrice
Secrétaires généraux |
- 1892-1909 : Albert Gobat, prix Nobel de la paix en 1902
- 1909-1933 : Christian Lange (Norvège)
- 1933-1953 : Léopold Boissier (Suisse)
- 1953-1970 : André de Blonay (Suisse)
- 1970-1986 : Pio-Carlo Terenzio (Italie)
- 1987-1998 : Pierre Cornillon (France)
- 1998-2014 : Anders Johnsson (Suède)
- Depuis 2014 : Martin Chungong (Cameroun)
Notes et références |
(de) Ralph Uhlig, Die Interparlamentarische Union. 1899-1914, Franz Steiner Verlag, 1988, p. 582.
ipu.org
Budget de l'UIP
Voir aussi |
Bibliographie |
- La Tribune de Peuples, Histoire de l'Union interparlementaire 1889-1999, par Yefime Zarjevski, Ed. Payot, Lausanne, 1989
- Le Parlement et les relations internationales, Didier JAMOT, Thèse de doctorat, Université Aix-Marseille, 2012
Lien externe |
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