Coupe du monde de football de 1974
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Sport | Football |
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Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 10e |
Lieu(x) | Allemagne de l'Ouest |
Date | 13 juin - 7 juillet 1974 |
Participants | 16 (99 partants) |
Épreuves | 38 rencontres |
Affluence | 1 774 022 (46 685 de moyenne)[1] |
Site web officiel | Site officiel de la FIFA |
Tenant du titre | Brésil (3) |
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Vainqueur | Allemagne de l’Ouest (2) |
Finaliste | Pays-Bas |
Troisième | Pologne |
Buts | 97 (moyenne 2,55) |
Meilleur joueur | Johan Cruijff |
Meilleur(s) buteur(s) | Grzegorz Lato (7 buts) |
Meilleur(s) passeur(s) | Robert Gadocha (5 passes) |
Navigation
La Coupe du monde de football de 1974 est la dixième édition de la Coupe du monde de football. Elle se tient en Allemagne de l'Ouest et voit le sacre de la nation hôte, qui bat les Pays-Bas en finale.
Cette édition marque le lancement du trophée actuel appelé FIFA World Cup : l'ancienne coupe Jules Rimet est définitivement conservée par le Brésil après ses trois victoires en Coupe du monde (1958, 1962, 1970).
Bien que battue en finale, l'équipe des Pays-Bas emmenée par Johan Cruyff a marqué la compétition de son empreinte en pratiquant son fameux « football total ».
Sommaire
1 Équipes qualifiées
2 Règlement
3 Stades
4 Compétition
4.1 Résumé
4.1.1 Des Allemands contre des Allemands
4.1.2 La finale
4.2 Premier tour
4.2.1 Groupe I
4.2.2 Groupe II
4.2.3 Groupe III
4.2.4 Groupe IV
4.3 Deuxième tour
4.3.1 Groupe A
4.3.2 Groupe B
4.4 Match pour la troisième place
4.5 Finale
5 Classement et distinctions
5.1 Meilleur joueur
5.2 Meilleurs buteurs
6 Aspects socio-économiques de la Coupe du monde
6.1 Résultat financier
6.2 Effets économiques pour l'Allemagne de l'Ouest
7 Notes et références
8 Voir aussi
8.1 Bibliographie
8.2 Liens externes
Équipes qualifiées |
Europe
Allemagne de l’Ouest (pays organisateur)- Suède
- Italie
- Pays-Bas
- Allemagne de l'Est
- Pologne
- Bulgarie
- Yougoslavie
- Écosse
Amérique du Nord, centrale et caraïbes
Haïti
Amérique du Sud
Brésil (champion du monde 1970)- Chili
- Argentine
- Uruguay
Asie-Océanie
- Australie
Afrique
- Zaïre
Règlement |
Le format de la compétition a changé depuis l'édition de 1970 : 16 nations qualifiées, divisées en quatre groupes de quatre. Les deux premiers de chaque groupe accèdent au deuxième tour, où elles se retrouvent à nouveau dans deux poules de quatre. Les gagnants de chaque poule jouent la finale, et les deuxièmes le match pour la troisième place.
Stades |
Berlin, Stade olympique de Berlin (87 574 places)
Dortmund, Westfalenstadion (53 790 places)
Düsseldorf, Rheinstadion (67 861 places)
Francfort-sur-le-Main, Waldstadion (62 500 places)
Gelsenkirchen, Parkstadion (69 976 places)
Hambourg, Volksparkstadion (60 341 places)
Hanovre, Niedersachsenstadion (60 050 places)
Munich, Stade olympique de Munich (82 230 places)
Stuttgart, Neckarstadion (73 058 places)
Stade olympique, Berlin
76 000 places
Westfalenstadion, Dortmund
53 600 places
Rheinstadion, Düsseldorf
70 100 places
Waldstadion, Francfort-sur-le-Main
62 200 places
Parkstadion, Gelsenkirchen
70 000 places
Volksparkstadion, Hambourg
65 000 places
Stade olympique, Munich
76 000 places
Neckarstadion, Stuttgart
72 200 places
Compétition |
Résumé |
Avant le début de la compétition, l'équipe d'Allemagne de l'Ouest est donnée « grande favorite »[2] : tous les joueurs ayant remporté le Championnat d'Europe 1972 deux ans plus tôt, à l'exception de l'attaquant Erwin Kremers[3],[4], sont présents dans l'effectif de la RFA à la Coupe du monde 1974.
Les Pays-Bas ne sont par contre pas favoris de l'épreuve : ils ne se sont qualifiés pour la Coupe du monde que grâce à une meilleure différence de buts par rapport à la Belgique, et semblent « peu à l'aise » avec les options tactiques de leur nouvel entraîneur Rinus Michels[5].
Après le premier tour du tournoi, les rôles sont inversés. Le jeu étincelant des Néerlandais en fait rapidement les grands favoris de l'épreuve[5] à la place des Allemands qui montrent un jeu décevant[2].
Franz Beckenbauer fait évoluer le rôle classique du libéro, joueur exempt de tout marquage se trouvant seul derrière la défense. Alors que le libéro se contente jusqu'alors de couvrir la défense, Beckenbauer profite de sa liberté sur le terrain pour participer et organiser les actions offensives[6].
Des Allemands contre des Allemands |
Le premier tour voit se dérouler un match à caractère hautement politique. En effet, l'équipe d'Allemagne de l'Ouest et l'équipe d'Allemagne de l'Est s'affrontent à Hambourg : c'est la première et la dernière fois que ces deux équipes se rencontrent sur un terrain de football (une sélection ouest-allemande non professionnelle avait perdu contre les Allemands de l'Est lors des Jeux olympiques d'été de 1972). Au moment où se déroule ce match, les deux équipes sont déjà qualifiées pour le deuxième tour, mais elles se disputent la première place du groupe. La RDA remporte le match et la première place. Au tour suivant, ceux-ci rencontrent le Brésil et les Pays-Bas, matches pour lesquels les supporters ouest-allemands avaient acheté les billets en prévision de la victoire de leur équipe. La défaite de la RFA provoqua plusieurs changements dans le groupe, changements salutaires puisqu'ils menèrent l'équipe jusqu'au titre.
La finale |
L'Allemagne de l'Ouest et les Pays-Bas ont poursuivi leur chemin jusqu'à la finale. L'Allemagne a été emmenée par le charismatique défenseur Franz Beckenbauer, alors que les Néerlandais et leur système « football total » avaient illuminé la compétition, à l'image de leur star Johan Cruijff. La supériorité hollandaise ne tarde pas à s'exprimer lors de la finale. Après à peine une minute de jeu et une série de passes démontrant la grande maîtrise collective des Hollandais, Cruijff est taclé par Uli Hoeneß dans la surface de réparation. Les Allemands n'ont pas encore touché le ballon qu'ils sont déjà menés 1-0 (penalty transformé par Neeskens). Ce but reste à ce jour le plus rapide jamais inscrit lors d'une finale de coupe du monde. L'Allemagne lutte pour rattraper son retard et, à la 26e minute, elle se voit attribuer un penalty controversé par l'arbitre britannique, après une chute de Bernd Hölzenbein dans la surface hollandaise. Paul Breitner se charge de le tirer et égalise pour les Allemands. Ces deux penaltys sont les premiers dans une finale de coupe du monde. L'Allemagne pousse, mais ne parvient pas à marquer, jusqu'à la 43e minute, où Gerd Müller inscrit, dans son style caractéristique, le second but allemand, son 68e et dernier au sein de l'équipe nationale, car il prend sa retraite internationale à la fin de la compétition.
Joao Havelange (président de la FIFA entre 1974 et 1998) a affirmé que les Coupes du monde 1966 et 1974 étaient truquées[7].
La deuxième mi-temps voit des occasions des deux côtés, Müller se voyant même refuser un but pour un hors-jeu imaginaire[8]. Un autre penalty aurait pu être sifflé pour les Allemands pour une faute sur Hölzenbein à la 85e minute. L'Allemagne, déjà championne d'Europe en 1972, remporte également la coupe du monde 1974, marquant ainsi sa suprématie dans le football de l'époque.
Premier tour |
Groupe I |
Fait curieux, la RFA et la RDA sont dans le même groupe et vont s'affronter pour la première et unique fois de l'histoire. Les deux équipes allemandes gagnent leurs premiers matchs. Lors de la deuxième journée, le Chili tient tête à la RDA et le pays hôte bat l'Australie. Le dernier match opposant les deux Allemagnes déjà qualifiées a au delà du prestige pour principal enjeu le classement et l'affectation dans l'un ou l'autre groupe du second tour. La rencontre se déroule le 22 juin à Hambourg et voit la victoire de la RDA (but de Sparwasser à la 77e minute), en terre ouest-allemande, qui termine première. Cette défaite historique du pays organisateur fera finalement et paradoxalement les affaires de la Mannschaft qui évitera ainsi de rencontrer les tant redoutés Oranje avant la finale.
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Groupe II |
Le champion du monde sortant brésilien est tenu en échec par la Yougoslavie, tandis que l'Écosse bat le néophyte africain qu'est le Zaïre. Ensuite, les Slaves battent sèchement les Africains 9-0 et le Brésil concède un nouveau nul 0-0 contre les Britanniques. La Yougoslavie fait match nul contre l'Écosse, et le Brésil bat le Zaïre. Résultat : Yougoslaves, Brésiliens et Écossais sont tous trois à 4 points, mais la Yougoslavie termine première devant le Brésil à la différence de buts. Les Auriverdes sont qualifiés.
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Groupe III |
Les phénomènes Oranje, dont c'est la première participation depuis 1938, terminent premiers et invaincus avec 2 victoires contre les Uruguayens, quatrièmes au Mexique quatre ans plus tôt et les Bulgares, mais ils sont tenus en échec par les Suédois. La Suède, elle, termine deuxième avec 2 nuls et une victoire contre l'Uruguay.
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Groupe IV |
Autre néophyte de cette Coupe du monde, Haïti perd lui aussi tous ses matchs. La Pologne, elle, enchaîne trois victoires, dont une contre l'Argentine, absente en 1970. L'Italie et l'Argentine réalisent toutes deux une victoire (contre Haïti), un nul (concédé ensemble) et une défaite (contre la Pologne). Mais l'Argentine devance le vice-champion sortant à la différence de buts.
L'Argentin Hector Yazalde marque le 23 juin 1974 contre Haïti le 900e but de l'histoire de la Coupe du monde[9]. Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Deuxième tour |
Les deux groupes comprennent chacun une équipe de chaque poule du premier tour selon la formule :
A : 1er I, 2nd II, 1er III, 2nd IV
B : 1er II, 2nd I, 1er IV, 2nd III
Groupe A |
Les Pays-Bas terminent premiers et se qualifient pour la finale en battant le Brésil en dernière journée lors du match décisif, véritable demi-finale entre les deux équipes qui avaient fait le plein de points. L'Argentine et la RDA qui n'ont pas gagné un seul match lors de ce second tour se contentent de classements équivalents à des quart-de-finalistes.
Équipe qualifiée ou victorieuse; Pts = points; J = joués; G = gagnés; N = nuls; P = perdus; | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Groupe B |
La RFA sort vainqueur du groupe B en battant également tous ses adversaires, y compris la Pologne qui avait remporté tous ses matchs dans la compétition jusque-là. Lors du match de la dernière journée qui faisait office de demi-finale, l'équipe championne d'Europe bat l'équipe championne olympique sur le score de 1-0. Les Polonais se qualifient néanmoins pour la petite finale où ils affronteront le Brésil.
Équipe qualifiée ou victorieuse ; Pts = points; J = joués ; G = gagnés ; N = nuls ; P = perdus; | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Match pour la troisième place |
Les Polonais arrachent la troisième place face aux champions sortants brésiliens par un but du meilleur buteur du tournoi, Grzegorz Lato.
6 juillet 1974 | Brésil | 0 - 1 | Pologne | Olympiastadion, Munich | |
16:00 Historique des rencontres | Lato 76e | Spectateurs : 74 100 Arbitrage : Aurelio Angonese | |||
(Rapport) |
Finale |
La finale de la Coupe du monde oppose au stade olympique de Munich les Pays-Bas à l'Allemagne de l'Ouest, vainqueurs respectif des groupes A et B au deuxième tour. Malgré le fait que l'Allemagne joue à domicile, l'équipe néerlandaise est considérée par les spécialistes comme la favorite de la finale[10].
Au coup d'envoi du match, les Néerlandais monopolisent le ballon puis Johan Cruijff s'engage dans la défense allemande. Il se défait du défenseur Berti Vogts mais est arrêté par une faute du milieu de terrain Uli Hoeneß à la limite de la surface de réparation. L'arbitre anglais John Taylor siffle penalty au bénéfice des Pays-Bas alors qu'aucun Allemand n'a encore touché le ballon : Johan Neeskens tire le penalty et trompe Sepp Maier. C'est à ce jour le but le plus rapide jamais inscrit lors d'une finale de coupe du monde. Les Pays-Bas ralentissent alors le rythme et se contentent de gérer leur avantage, ce qui permet aux Allemands de se remettre de leur début de rencontre mal négocié.
À la 26e minute de jeu, l'ailier gauche allemand Bernd Hölzenbein dribble trois adversaires dans la surface de réparation mais le troisième, Wim Jansen, le tacle irrégulièrement. Les Allemands obtiennent un penalty, qui est transformé par le défenseur Paul Breitner. Après cette égalisation, l'équipe allemande domine la rencontre et se procure de bonnes occasions de but par Franz Beckenbauer sur coup-franc ainsi que par Berti Vogts et Jürgen Grabowski. Le Néerlandais Johnny Rep échoue seul devant le gardien Sepp Maier à la 37e minute. Peu avant la mi-temps, un centre de la droite de Rainer Bonhof arrive dans le dos de Gerd Müller, marqué par deux défenseurs. Müller se retourne vers la balle, la fait ricocher sur son pied gauche, se retourne vers le but et trompe le gardien néerlandais Jan Jongbloed[5],[11] pour donner l'avantage au score 2-1 à l'Allemagne de l'Ouest[10].
7 juillet 1974 | Allemagne de l’Ouest | 2 - 1 | Pays-Bas | Olympiastadion, Munich | ||||||||||||||||||||||||||||
Historique des rencontres | Paul Breitner 26e (pén.) (Rainer Bonhof) Gerd Müller 44e | (2 - 1) | 2e (pén.) Johan Neeskens | Spectateurs : 79 000 Arbitrage : Jack Taylor | ||||||||||||||||||||||||||||
(Rapport) | ||||||||||||||||||||||||||||||||
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Classement et distinctions |
Meilleur joueur |
L'attaquant et capitaine de la sélection des Pays-Bas Johan Cruijff est désigné meilleur joueur de la Coupe du monde 1974[5].
Meilleurs buteurs |
Le Polonais Grzegorz Lato est le meilleur buteur du tournoi en ayant marqué sept buts. Il devance son compatriote Andrzej Szarmach et le Hollandais Johan Neeskens, qui ont inscrit chacun cinq buts dans la compétition[12].
Avec son but en finale, Gerd Müller devient le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du monde avec quatorze buts : dix buts inscrits en 1970 et quatre en 1974[13]. Il devance Just Fontaine, le précédent tenant du record avec treize buts marqués en 1958, et Pelé avec douze buts. Le record de Gerd Müller perdure plus de trente ans et n'est battu que lors de la Coupe du monde 2006 par Ronaldo qui comptabilise alors quinze buts[13].
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Aspects socio-économiques de la Coupe du monde |
Résultat financier |
L'organisation de la Coupe du monde 1974 permet de dégager un bénéfice de 50,067 millions de Deutsche Mark, le taux de change du Deutsche Mark en franc suisse étant en 1974 de 1 DEM = 1,10 CHF. Le bénéfice est partagé entre la FIFA, le pays organisateur et les seize équipes participantes : 10 % du bénéfice (soit 5,0 millions de Deutsche Mark) revient à la FIFA, 25 % (soit 12,5 millions de Deutsche Mark) à l'Allemagne en tant que pays organisateur, et 65 % (soit 32,5 millions de Deutsche Mark) est distribué aux équipes participantes[14].
Les recettes se montent à 67,3 millions de Deutsche Mark. La vente des billets d'entrée aux stades rapporte plus de la moitié des recettes, soit 51 %. Les droits audiovisuels, radiophoniques et cinématographiques contribuent pour 27 % des recettes, et la publicité dans les stades pour 20 %. En comparaison, le merchandising est peu développé puisque sa contribution aux recettes est inférieure à 2 %.
Le total des dépenses liées à l'organisation de la compétition est de 17,2 millions de Deutsche Mark. Le plus gros poste est la location des neuf stades utilisés lors du tournoi pour 5,2 millions de Deutsche Mark, soit 30 % du total. La somme de 3,7 millions de Deutsche Mark, soit 22 % des dépenses, est allouée aux déplacements et à l'hébergement des équipes, des arbitres et des officiels. Les dépenses liées à la presse, aux mesures antidopage et à l'audit se montent à 17 % du total. Les coût de communication et d'organisation sont de 2,7 millions de Deutsche Mark, soit 16 % du total.
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Effets économiques pour l'Allemagne de l'Ouest |
L'organisation de la Coupe du monde par l'Allemagne de l'Ouest du 13 juin au 7 juillet 1974 a un effet sur l'économie du pays. La consommation y augmente en valeur de 2,9 % au deuxième trimestre 1974 et de 2,7 % au troisième trimestre, alors qu'elle ne dépasse pas 1 % au premier et au quatrième trimestre de cette année, soit avant et après la tenue de la compétition[15].
Notes et références |
(en) FIFA 2006, p. 126
« Olympiastadion, Un chef d’œuvre en Bavière », sur fifa.com (consulté le 28 août 2009)
(en) « Belgium - Germany 1:2 (0:1), EM-Halbfinale », sur dfb.de (consulté le 28 août 2009)
(en) « Germany - Sowjetunion 3:0 (1:0), EM-Endspiel », sur dfb.de (consulté le 28 août 2009)
« Johan Cruyff, Le plus grand maestro néerlandais », sur fifa.com (consulté le 28 août 2009)
« Franz Beckenbauer, Le cerveau de l’Allemagne », sur fifa.com (consulté le 28 août 2009)
Goal.com 1966 & 1974 World Cups Were Fixed - Former FIFA President
So foot, Gerd Müller en Klose combat…
(en) FIFA 2006, p. 134
FIFA 1974, p. 64
« Gerd Müller, La légende du Bombardier », sur fifa.com (consulté le 28 août 2009)
FIFA 1978, p. 312
(en) FIFA 2006, p. 133
(en) FIFA 1978, p. 286
Raphaël Cancé, Jérémi Montornes, Benoît Ourliac, Note de conjecture - Zoom sur l’économie allemande : l’Allemagne se qualifie pour la reprise, INSEE, juin 2006(lire en ligne), p. 31
Voir aussi |
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Bibliographie |
(fr) Fédération internationale de football association, Coupe du monde de la FIFA 1974, Compétition Finale, Étude technique, 1974. [p. 1-120 (consulté le 24 août 2009)]
(fr),(en) Fédération internationale de football association, World Cup Argentina 78, Official FIFA-Report, 1978. [p. 1-48, p. 49-87, p. 88-135, p. 136-176, p. 177-224, p. 225-272, p. 273-314 (consulté le 29 juin 2009)]
(fr),(en) Fédération internationale de football association, Report and Statistics, 2006 FIFA World Cup Germany, 2006. [p. 1-143, p. 144-286 (consulté le 24 avril 2009)]
Liens externes |
(fr) Site officiel de la FIFA
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