Îles Caïmans
























































































Îles Caïmans
Cayman Islands (en).mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")}

Blason de Îles Caïmans
Armoiries


Drapeau de Îles Caïmans
Drapeau


Image illustrative de l’article Îles Caïmans
Administration

Pays

Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Statut politique

Territoire d'outre-mer

Capitale

George Town
(19° 20′ N, 81° 24′ O)

Gouvernement
- Chef d'État
 - Gouverneur
 - Chef du gouvernement



Élisabeth II
Martyn Roper
Alden Mac Laughlin[1]
Démographie

Gentilé
Caïmanien

Population
61 733 hab. (2016)
Densité 237 hab./km2
Langue(s)

Anglais

PIB (2004)
 · PIB/hab.
1,391 milliard de $
32 300 $
Géographie

Coordonnées

19° 30′ nord, 80° 30′ ouest

Superficie
260 km2
Divers

Monnaie

Dollar des Îles Caïmans[2] (KYD)

Fuseau horaire

UTC -5

Domaine internet

.uk et .ky

Indicatif téléphonique
1-345

Code ISO 3166-1
CYM, KY


Les îles Caïmans[3] ou îles Caïman ou îles Caïmanes (Cayman Islands en anglais) sont un territoire britannique d'outre-mer dans les Caraïbes.




Sommaire






  • 1 Géographie


  • 2 Histoire


  • 3 Politique


  • 4 Économie


    • 4.1 Fiscalité




  • 5 Démographie


    • 5.1 Langues




  • 6 Culture


  • 7 Patrimoine


    • 7.1 Musées




  • 8 Codes


  • 9 Notes et références


  • 10 Annexes


    • 10.1 Liens externes







Géographie |


Articles détaillés : Géographie des îles Caïmans et Démographie des îles Caïmans.



Carte des Îles Caïmans


Les îles Caïmans sont situées dans la partie ouest de la mer des Caraïbes. Elles comportent trois îles : Grand Cayman, Little Cayman et Cayman Brac, dont les superficies respectives sont de 197 km2, 26 km2 et 36 km2. La capitale administrative, George Town est située sur la côte ouest de Grand Cayman. L'île de Cayman Brac se trouve à 193 km au sud-ouest de la punta Gasparito, sur la côte méridionale de Cuba, et à 212 km au nord-ouest de la Jamaïque.




Plage des Sept milles, Grand Cayman




Histoire |


Article détaillé : Histoire des îles Caïmans.





2017-fr.wp-orange-source.svg


Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2012)
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.






Musée national, George Town


Les îles sont atteintes pour la première fois par Christophe Colomb le 10 mai 1503 au cours de son quatrième et dernier voyage vers le Nouveau Monde. Le premier visiteur britannique attesté est Francis Drake, qui y débarque en 1586 et leur donne leur nom actuel. Les îles, ainsi que la Jamaïque voisine, sont cédées à l'Angleterre en 1670 par le traité de Madrid.


Les îles restent très peu habitées jusqu'au XVIIe siècle. S'il n'existe aucune preuve archéologique d'une présence indigène, elles ont servi de refuge à des gens d'horizons différents tels des pirates, des réfugiés fuyant l'Inquisition espagnole, des marins perdus en mer et des déserteurs de l'armée d'Oliver Cromwell[4]. D'après le folklore, le nom Cayman viendrait du nom d'un ancien captif, Cayman Cushing, qui aurait initié une évasion. En l'honneur de sa bravoure, les évadés se seraient établis sur ce qu'ils auraient appelé les îles Cayman[5].


Le premier habitant officiel permanent est Isaac Bodden, né sur l'île de Grand Cayman aux alentours de 1661. Il était le petit-fils du premier colon qui s'appelait Bodden et qui avait sans doute appartenu à l'armée d'Oliver Cromwell lors de la prise de la Jamaïque en 1655[6].


L'Angleterre prend officiellement le contrôle de l'archipel, en même temps que celui de la Jamaïque, à l'issue du traité de Madrid en 1670. Après plusieurs essais infructueux d'y établir une colonie, la première population anglophone réussit à s'installer de manière permanente dans les années 1730. Avec l'implantation se fait ressentir le besoin d'esclaves[7]. Beaucoup sont amenés d'Afrique : une majorité des Caïmanais actuels sont de descendance africaine et anglaise. Le premier recensement, datant de 1802, indiquait pour Grand Caïman une population de 933 personnes dont 545 esclaves. Au moment de l'abolition de l'esclavage en 1834, on comptait 950 esclaves qui appartenaient à 116 familles blanches d'origine anglaise[8].


Les îles sont administrées comme une partie de la Jamaïque jusqu'en 1962, date à laquelle elles deviennent une colonie de la Couronne séparée, tandis que la Jamaïque devient un Royaume du Commonwealth[9].


Historiquement, les îles Caïmans sont un paradis fiscal. Le 8 février 1794, les Caïmanais portent secours aux équipages de dix navires de commerce qui avaient heurté le récif et s'étaient échoués par une mer agitée[10]. Parmi les navires (dont le HMS Convert), l'un transportait le prince Guillaume, futur Guillaume IV. Selon la légende, le roi George III récompensa les habitants de l'archipel pour avoir sauvé son fils, en leur promettant de ne jamais créer d'impôts. Bien que populaire, cette histoire est fausse[11].



Politique |


Article détaillé : Politique aux îles Caïmans.

Les îles font partie de la Couronne britannique et la reine du Royaume-Uni Élisabeth II en est nominalement chef de l'État. Elle est représentée par un gouverneur, actuellement Martyn Roper.


Le Parlement est composé d'une chambre unique, l'Assemblée législative, qui comporte 19 sièges pourvus au suffrage universel, plus deux sièges dont les titulaires sont nommés par le gouvernement. La durée du mandat des parlementaires est de quatre ans.


Les îles Caïmans comprennent six circonscriptions électorales :




  • West Bay qui élit quatre députés,


  • George Town qui élit quatre députés,


  • Bodden Town qui élit trois députés,


  • Cayman Brac and Little Cayman qui élit deux députés (un pour l'île de Petit Caïman et un pour l'île de Caïman Brac) et


  • North Side et East End qui élisent chacune un député.



Économie |


Article détaillé : Économie des îles Caïmans.


Fiscalité |


De nombreux économistes considèrent les îles Caïmans comme un paradis fiscal. À ce titre, de nombreuses sociétés offshore y sont implantées en tant que sociétés-écran, et beaucoup de banques et d'entreprises y sont présentes[12]. Les îles Caïman figurent sur la liste grise de l'OCDE publiée en 2009[13].


En novembre 2017, les îles Caïmans font partie de la liste de 12 pays menacés d'être placés sur la liste noire européenne des paradis fiscaux et susceptibles de faire l'objet de sanctions de l'Union européenne[14].


Il n’existe pas d’impôt sur les sociétés aux îles Caïmans, mais seulement des droits sur les biens importés à différents taux, un droit de timbre sur les transferts immobiliers au taux normal de 7,5 % et un droit de timbre de 1 % frappant les transactions d’actifs mobiliers. Toutefois, en sont normalement exonérées les émissions de sûretés et de titres de mutuelle. N’ayant pas d’impôt sur les sociétés mais seulement des taxes diverses, les îles Caïmans n’ont signé aucun traité tendant à éviter la double imposition. Les Îles ont signé un accord d’échange d’information en matière fiscale avec les États-Unis en novembre 2001[15].


Les îles Caïmans ont été classées comme pavillon de complaisance par l'International Transport Workers' Federation[16].


William McKeeva Bush entame des discussions avec l'OCDE pour que les îles Caïmans sortent de la liste grise des paradis fiscaux de cette organisation en signant des accords d'échange de renseignements fiscaux avec plusieurs pays. Il déclare que « si les pays signataires nous demandent une information dans le cadre d'une enquête pour fraude ou évasion, nous la donnerons, sans faire de distinctions entre un délit pénal ou civil »[17]. Depuis le début de 2009, les îles Caïmans ont signé de tels accords avec 9 pays dont les pays scandinaves, l'Irlande et les Pays-Bas[18]. Des projets et des négociations avec d'autres pays sont en cours.



Démographie |


Article détaillé : Démographie des Îles Caïmans.


Langues |


Article détaillé : Langues aux îles Caïmans.

L'anglais est la langue officielle des îles Caïmans ainsi que la première langue principale parlée à la maison en 2010 par 90,9 % de la population des îles soit 48 924 personnes, suivi de l'espagnol par 4,0 % soit 2 146 personnes (mais il est parlé par 10-12 % de la population), puis du filipino par 3,3 % soit 1 786 personnes (mais parlé par environ 5 % de la population, dont la plupart sont des résidents avec un permis de travail), les autres langues présentes représentant moins de 1 % chacune[19].


L'anglais des locaux est l'anglais des îles Caïmans (en).



Culture |


Article détaillé : Culture des Îles Caïmans.



  • Cayman 27, chaîne de télévision


  • Music of the Cayman Islands (en)


  • Culture of the Caribbean (en)


  • Caribbean art (en)



Patrimoine |



Musées |



  • Bodden Town Mission House, Grand Cayman

  • Cayman Islands National Museum

  • Old Savannah School House



Codes |


Les îles Caïmans ont pour codes :



  • CAY, selon la liste des codes pays du CIO ;

  • CYM, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha 3 ;

  • VPC, selon la liste des préfixes d'enregistrement des aéronefs ;


  • .ky, selon les codes internet ;

  • KY, selon le code ISO 3166-1, code alpha 2.



Notes et références |





  1. Nommée le 29 mai 2013, sur le site Rulers.org


  2. À parité avec le dollar américain.


  3. Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique, Pays indépendants et capitales du monde : Entités géopolitiques dépendantes au 01.06.2006, 24 avril 2006, 10 p. (lire en ligne), p. 4


  4. (en) Robert Bauman, The Complete Guide to Offshore Residency (2007, (ISBN 0-9789210-9-7))


  5. Bauman, Robert (2007) The Complete Guide to Offshore Residency. p. 117. (ISBN 0-9789210-9-7).


  6. Keith Thompson, Life in The Caribbean (2010, (ISBN 9987-16-015-8)), p. 152


  7. « Cayman Islands History » [archive du 12 octobre 2008], Gocayman.ky


  8. The Cayman Islands Annual Report 1988 (Cayman Islands, 1988), p. 127


  9. Newman, Graeme R. (2010) Crime and Punishment Around the World: Africa and the Middle East. p. 82. (ISBN 0-313-35133-3).


  10. Wood, Lawson (2007) The Cayman Islands. p. 12. (ISBN 1-84537-897-0).


  11. Alfredo Zayas y Alfonso,, Lexografía Antillana, El Siglo XX Press, Havana, 1914


  12. (en) Banking list: Cayman Islands, Bank for International Settlements (BIS).


  13. (en) « A PROGRESS REPORT ON THE JURISDICTIONS SURVEYED BY THE OECD GLOBAL FORUM IN IMPLEMENTING THE INTERNATIONALLY AGREED TAX STANDARD1 », sur OCDE, 2 avril 2009(consulté le 15 novembre 2017)


  14. Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) et Anne Michel, « « Paradise Papers » : 12 pays menacés d’être sur la liste noire européenne des paradis fiscaux », Le Monde.fr,‎ 7 novembre 2017(ISSN 1950-6244, lire en ligne)


  15. Tax Information Exchange Agreements (TIEAs): Cayman Islands, oecd.org


  16. Non trouvé le 4 février 2015, sur le site web de l'ITF


  17. « Les fraudeurs fiscaux ne sont plus à l'abri aux îles Caïmans », Le Figaro, 17 juin 2009.


  18. Accords d’échange de renseignements fiscaux (TIEAS), OCDE.


  19. http://www.eso.ky/UserFiles/page_docums/files/uploads/docum436.pdf p. 86




Annexes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :






Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Îles Caïmans.




Liens externes |




  • Guide à l'intention des exportateurs canadiens - Îles Caïmans du Ministère des affaires étrangères du Canada


  • (mul) Site officiel de l'office du tourisme


  • (en) Site officiel du gouvernement des îles Caïmans




  • Portail du monde insulaire Portail du monde insulaire
  • Portail des îles Caïmans Portail des îles Caïmans
  • Portail de la Caraïbe Portail de la Caraïbe



Popular posts from this blog

Quarter-circle Tiles

build a pushdown automaton that recognizes the reverse language of a given pushdown automaton?

Mont Emei