Charles Le Brun
Pour les articles homonymes, voir Lebrun.
Nicolas de Largillierre, Portrait de Charles Le Brun,
(entre 1683 et 1686),
Paris, musée du Louvre.
Naissance | 24 février 1619 Paris |
---|---|
Décès | 12 février 1690(à 70 ans) Paris |
Nom de naissance | Charles Le Brun |
Activité | artiste peintre et décorateur, premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins |
Maître | Nicolas Lebrun, François Perrier, Simon Vouet, Nicolas Poussin |
Lieu de travail | Versailles |
Mouvement | Classicisme (d) |
Mécène | Nicolas Fouquet |
Le Chancelier Séguier |
Charles Le Brun, né le 24 février 1619 à Paris, où il est mort le 12 février 1690, est un artiste peintre et décorateur français, premier peintre du roi Louis XIV, directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins. Il s'est surtout illustré dans la décoration du château de Versailles et notamment de la galerie des Glaces.
Sommaire
1 Biographie
2 Son style
3 Élèves
4 Œuvres dans les collections publiques
4.1 Décors
4.2 Tableaux
4.3 Cartons de tapisserie
4.4 Dessins
4.5 Publications
4.6 Redécouverte d'une œuvre de jeunesse
5 Notes et références
6 Bibliographie
6.1 Sources anciennes
6.2 Ouvrages modernes
6.3 Liens externes
Biographie |
- Sa famille
Charles Le Brun est le troisième des cinq enfants de Nicolas Le Brun (1585-1648), maître sculpteur, et Julienne Le Bé (morte le 30 mai 1668) issue d'une famille de maîtres écrivains[1]. Son frère aîné Nicolas II Le Brun, né en 1615, est un peintre de paysage, marié en 1642 avec Jeanne Humbelet. Sa sœur Marie est née en 1617. Ses cadets sont Étienne Le Brun, né en 1621, Madeleine Le Brun, née en 1623, et Gabriel Le Brun (1625-1660), lui aussi peintre et graveur, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, marié en 1653 avec Marie Boudan.
(Voir article détaillé : La Famille de Charles Le Brun)
- Formation
Il commence par apprendre la sculpture auprès de son père. Il entre vers 1632 dans l'atelier du peintre François Perrier[2]. Deux ans plus tard, il est remarqué par le chancelier Pierre Séguier, qui le recommande à Simon Vouet. Il apprend son métier dans l'atelier de ce grand maître, où il a comme condisciples Pierre Mignard, André Le Nôtre et Eustache Le Sueur. Il quittera Simon Vouet pour Nicolas Poussin[3].
- Voyage en Italie
En 1642, déjà reconnu à Paris et grâce à l’aide financière du chancelier, Le Brun part pour l'Italie, faisant le voyage de Lyon à Rome en compagnie de Poussin. Durant son séjour italien, Le Brun copie les antiques romains pour le chancelier Séguier, des tableaux du Guide, de Raphaël ainsi que la galerie Farnèse des Carrache. Il peint également plusieurs tableaux dont Mucius Scaevola devant Porsenna[4], Horatius Coclès au pont Sublicius et une Allégorie du Tibre[5].
- Retour à Paris en 1646
Après quatre années passées en Italie, le peintre quitte Rome à la fin de l'année 1645 et rejoint Paris en mars 1646, après un court séjour à Lyon. De retour dans la capitale, Le Brun obtient plusieurs commandes importantes grâce à l'appui de Séguier.
Dès l'année suivante, il est nommé « Peintre et Valet de chambre du Roy ». Il est également choisi par la corporation des Orfèvres de Paris afin de peindre le May[6] qu'ils offrent annuellement à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le Brun représente alors Le martyre de Saint André[7] (conservé à Notre-Dame de Paris).
Cette même année, Le Brun épouse Suzanne Butay (1626-1699), fille du peintre Robert Butay (1586-1662), peintre, et de Marguerite Le Grin (vers 1595-1658), Il n'auront pas d'enfants[8].
- Fondation de l'Académie en 1648
Avec Philippe de Champaigne, il obtient de Mazarin la fondation de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1648. Mazarin l'en nomme secrétaire. Le succès de cette académie est mitigé : la corporation des peintres ne le suit pas. La politique centralisatrice du roi et de Colbert, soucieuse de lutter contre tous les pouvoirs susceptibles de lui échapper, parmi lesquels, la Guilde de Saint-Luc, ne pouvait que s'en satisfaire[9].
L'Académie n'en fournit pas moins théories et pratiques. Durant cette période, Le Brun réalise de grandes peintures, notamment sa célèbre Apothéose d'Hercule. Nicolas Fouquet, riche surintendant des finances du roi, lui demande de travailler à la décoration de son château de Vaux-le-Vicomte[3], qu'il réalisera entre 1656 et 1661. Le décor somptueux qu'il exécute, unique en son genre en France à l'époque, marque sa consécration.
- Travail à la cour et chantiers royaux, fin des années 1650
C'est à la fin des années 1650 que Mazarin (qui meurt en 1661) le présente à Louis XIV. Le Brun jouit dès lors d'une solide réputation. La cour lui commande les œuvres les plus variées : scènes équestres, vastes fresques, décorations de jardins, cartons de tapisserie, meubles et objets décoratifs. Son grand talent, son énergie, son sens du grand décor et son style emphatique et pompeux, parfaitement en phase avec les goûts du roi, font de Le Brun un peintre très apprécié du souverain, qui est particulièrement séduit par les œuvres qu'il créa pour son entrée triomphale à Paris et les décorations réalisées à Vaux-le-Vicomte. Alors même qu'il prépare la disgrâce de Fouquet, parachevée de 1661 à 1664, Louis XIV fait appel à Le Brun pour la création d'une série de grands tableaux illustrant l'histoire d'Alexandre. En 1660, il lui commande La Famille de Darius aux pieds d'Alexandre (Versailles, musée du Château) ainsi que Le portrait équestre du Chancelier Séguier en l'honneur de son protecteur. À partir de ce moment, tous les chantiers royaux sont placés sous la direction de Le Brun.
Il réalise le décor de l’entrée royale de Louis XIV à Paris. La même année, il concourt à la création de la Manufacture des Gobelins dont il est nommé directeur le 8 mars 1663. En 1667 les attributions de la manufacture sont étendues, intégrant la fabrication des meubles et autres objets d'art. Le Brun est confirmé dans sa charge, étant alors nommé directeur du Mobilier royal.
- Versailles
Dès 1661 il est chargé de la décoration du château de Versailles, à laquelle il travaillera pendant trente ans[10]. Il a sous ses ordres plusieurs centaines d'artistes et d'artisans[3]. Cependant, sa participation propre se limite à l’escalier des Ambassadeurs (1674-1678, détruit sous Louis XV), à la galerie des Glaces (1678-1684), avec ses salons de la Paix et de la Guerre (1684-1687), et à un projet de chapelle en 1672, abandonné en 1679-1680 lorsque la décision est prise de construire d'aile du Midi du château. Il travaille aussi pour d’autres personnalités importantes du royaume.
- Les Honneurs
Le roi est si satisfait qu'il anoblit Le Brun en décembre 1662. En 1663, il est nommé directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture par Colbert, alors intendant des finances, qui souhaitait réorganiser cette académie et en 1664, il est nommé « Premier peintre du Roi », une charge qui comprenait le versement d'une pension annuelle de 12 000 livres, c'est-à-dire du même montant que celle qu'il recevait quand il était au service de Fouquet et qui était réservée aux membres de l'Académie[11]. Cette même année, il obtient aussi la charge de garde général du Cabinet des tableaux du roi, une collection de tableaux commencée par François Ier mais peu développée jusqu'à Louis XIV[12].
En 1666, Colbert et Le Brun fondent ensemble l’Académie de France à Rome. En 1670 Colbert, devenu surintendant à la suite et sur la recommandation de Fouquet en 1664, également responsable des Bâtiments, Arts et Manufactures, achète le domaine de Sceaux. Il y fait faire de grands travaux, et au début des années 1670 Le Brun y travaille à la décoration du Pavillon de l'Aurore dont il orne la coupole d'une de ses plus grandes compositions, sur le thème de L’Aurore, précédant le lever du soleil.
- Fin de vie
À la mort de Colbert en 1683, François-Michel Le Tellier, marquis de Louvois, son ennemi, lui succède au poste de surintendant des Bâtiments, Arts et Manufactures de France et impose son favori, Pierre Mignard, à la place de Le Brun, pourtant toujours apprécié par le roi. Se retirant peu à peu de la vie publique, bientôt malade, Le Brun s'éteint dans sa demeure parisienne le 12 février 1690 et est inhumé dans l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet de Paris.
Ses œuvres ont été interprétées par les graveurs Edme Jeaurat, Louis Surugue ou Jean Thouvenin.
Son style |
Peintre officiel, son style est au service de la monarchie absolue de Louis XIV. Sa peinture est typiquement aulique, avec des effets théâtraux et néanmoins une constante recherche d'équilibre et de clarté. Son art se fonde sur une parfaite maitrise du dessin et une utilisation des coloris qui vise l'harmonie. Le Brun est également l'archétype du peintre cultivé, à la fois praticien et théoricien des arts, qui considère la peinture au rang des arts libéraux. Dans sa volonté de célébrer le pouvoir absolu, Le Brun utilise des concepts et des symboles de pouvoir qu'il mélange : dans la galerie des Glaces, l'ordre français fait la synthèse des objets antiques et français (coq, lys). Le soleil devient l'allégorie du bon gouvernement. Il représente Louis XIV en prince parfait, comme l'aboutissement des princes précédents.
En tant que premier peintre du Roi, il réalise surtout des peintures de grand format ou des décors allégoriques pour des plafonds (huile sur toile marouflée). Il a souvent développé des cycles historiques en plusieurs tableaux (par exemple l'Histoire d'Alexandre, conservée au Louvre).
Pour ce qui est des thèmes abordés, Le Brun se consacre principalement à la peinture d'histoire, placée au sommet de la hiérarchie des genres au XVIIe siècle par l'académicien André Félibien : ce sont des scènes tirées de l'histoire mythologique, de l'histoire réelle (comme à la galerie des Glaces qui est un exposé des dix-neuf premières années du règne de Louis XIV) ou de l'histoire sainte (peinture religieuse). Le Brun s'est aussi adonné au genre du portrait.
Le Brun représente aussi la centralisation de la commande artistique sous le règne de Louis XIV : des années 1660 à sa mort, il concentre en ses mains le programme iconographique de la monarchie. À la tête de l'Académie, Le Brun fournit des modèles non seulement pour les peintres de la cour mais aussi pour les sculpteurs, les ornemanistes ou les lissiers si bien que les arts issus des commandes royales se caractérisent par une grande homogénéité thématique et stylistique (ce que l'on appelé le classicisme louis-quatorzien) et portent indéniablement la marque de l'artiste.
Élèves |
- Claude I Audran
- Jean Bérain père
- Jean-Baptiste de Champaigne
- Charles de La Fosse
- René-Antoine Houasse
- Jean Jouvenet
- Hyacinthe Rigaud
François Verdier.
Joseph Vivien (1657-1734)
Œuvres dans les collections publiques |
Décors |
- Décor de la galerie d'Hercule de l'hôtel Lambert (1649) à Paris
- Cabinet doré de l'Hôtel La Rivière, Les Dieux assemblées sur l'Olympe, attendant Psyché enlevée par Mercure (1658 plafond transporté), Musée Carnavalet, Paris[13]
- Décor du château de Vaux-le-Vicomte (1658) : chambre du roi, Le Temps enlevant au Ciel la Vérité
L'Apothéose de Romulus, ensemble de huit peintures au plafond d'un salon de l'hôtel d'Aumont (vers 1658) à Paris- Décoration du plafond de la galerie d'Apollon (1663-1677) au palais du Louvre
- Décor de la coupole du Pavillon de l'Aurore (vers 1673) au parc de Sceaux
Dieu dans sa gloire (esquisse pour la troisième chapelle de Versailles 1675-1677), huile sur toile, 130 × 161 cm, Le Mans, musée de Tessé
- Peintures du plafond de la galerie des Glaces (1679) au château de Versailles
- Salon de la guerre, Château de Versailles[14]
L'Allemagne défaite, huile sur toile, 45 × 96 cm
La Hollande défaite, huile sur toile, 45 × 96 cm
Bellone en fureur, huile sur toile, 45 × 96 cm
- Salon de la Paix (1687 plafond), Château de Versailles[15]
Tableaux |
Le Christ au linceul (1639-1640), huile sur toile, 76 x 155,8 cm, Dijon, musée des beaux-arts de Dijon[16].
Martyre de saint Jean l'Évangéliste à la porte latine (1641-1642), huile sur toile, 282 × 224 cm, église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, Paris
La Déification d'Énée (1642-1645), huile sur toile, 81,3 × 97,7 cm, musée des beaux-arts de Montréal
Mucius Scaevola devant Porsenna (1643-1645), huile sur toile, 95 × 133 cm, Mâcon, musée des Ursulines
Le Christ mort sur les genoux de la Vierge (1643-1645 peint à Rome pour le chancelier Séguier), huile sur toile, 146 × 222 cm, musée du Louvre, Paris[17]
Dédale et Icare (1645-1646), huile sur toile, 190 × 124 cm, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage[18]
La Charité[19] (vers 1648), huile sur toile, 167 × 134 cm, musée des beaux-arts de Caen[11]
Marie Madeleine repentante renonçant à toutes les vanités de ce monde (1650), huile sur toile, 252 × 171 cm, Paris, musée du Louvre[20]
Le Sommeil de l'Enfant Jésus (1655), huile sur toile, 87 × 118 cm, Paris, musée du Louvre[21]
Jephté sur le point de sacrifier sa fille (1656), huile sur toile, 132 × 132 cm, Florence, musée des Offices[22]
Le Sacrifice de Jephté (autre version), huile sur toile, Serpoukhov (Russie), musée d'art et d'histoire
Pandore menée par les Dieux (1658), huile sur toile, 65,5 × 83 cm, Vic-sur-Seille, musée départemental Georges-de-La-Tour
Martyre de saint Jean l'Évangéliste (1641-1642),
église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
La Déification d'Énée (1642-1645),
musée des beaux-arts de Montréal.
Mucius Scaevola devant Porsenna
(1643-1645),
musée des Ursulines de Mâcon.
Dédale et Icare (1645-1646),
musée de l'Ermitage.
Le Sommeil de l'Enfant Jésus (1655),
musée du Louvre.
- Travail à la cour
Portrait équestre de Pierre Séguier (1588-1672), chancelier de France (vers 1660), huile sur toile, 295 × 357 cm, Paris, musée du Louvre[23]
Portrait de Louis XIV (1661-1662), huile sur toile, 67 × 57 cm, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon
Le Roy gouverne par lui-même, 1661, huile sur toile, 103 × 99 cm, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et Trianon
Portrait de Turenne (1665), huile sur toile, 67 × 82 cm, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et Trianon- Les toiles de l'Histoire d'Alexandre, Paris, musée du Louvre
Entrée d'Alexandre dans Babylone ou Le Triomphe d'Alexandre (1665), huile sur toile, 450 × 707 cm[24]
La Résolution prise de faire la guerre aux Hollandais, 1671, huile sur toile, 72 × 98 cm, Auxerre, musée des beaux-arts
Le Royaume sur terre et sur mer (1672), huile sur toile, 72 × 98 cm, Auxerre, musée des beaux-arts
La Résurrection ou Louis XIV présentant son sceptre et son casque à Jésus-Christ (1674-1676), huile sur toile, 480 × 265 cm, musée des beaux-arts de Lyon[25]
La Seconde Conquête de la Franche-Comté (1674), huile sur toile, 94 × 140 cm, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et Trianon
Prise de la ville et de la citadelle de Gand en six jours (1678), huile sur toile, 64 × 106 cm, Troyes, musée des beaux-arts
La Hollande accepte la paix et se détache de l'Allemagne et de l'Espagne (1678), huile sur toile, 60 × 113 cm, Compiègne, musée Antoine-Vivenel
Autoportrait (envoyé en 1684 au grand-duc de Côme III), huile sur toile, 80 × 65 cm, musée des Offices, Florence[26]
Le Portement de Croix (1688), huile sur toile, 153 × 214 cm, musée du Louvre, Paris[27]
L'Adoration des bergers (1689), huile sur toile, 151 × 215 cm, musée du Louvre, Paris[28]
Chancelier Séguier (vers 1660),
musée du Louvre.
Alexandre dans Babylone (1665),
musée du Louvre.
Adoration des bergers (1689),
musée du Louvre.
- Dates non documentées
- Série de quatre tableaux: L'Air, La Terre, Le Feu et L'Eau, musée des beaux-arts et d'archéologie de Châlons-en-Champagne
Sainte Geneviève devant Paris, huile sur bois, 34,7 × 27,3 cm, musée des beaux-arts de Rouen
Entrée du Christ à Jérusalem, huile sur toile, 153 × 214 cm, Saint-Étienne, musée d'art moderne[9]
La Chute des anges rebelles, huile sur toile, 162 × 129 cm, Paris, musée du Louvre
Dieu dans sa gloire, huile sur toile, 60 × 102 cm, Versailles, musée national des châteaux de Versailles et Trianon
Portrait funéraire d'Henriette Sélincart, huile sur marbre, 54 × 42 cm, musée des beaux-arts de Reims[29]
Cartons de tapisserie |
La Mort de Méléagre, avec François Bellin, 1659, Paris, musée du Louvre
La Bataille d'Arbèles (1669), huile sur toile, 470 × 1 265 cm, Paris, musée du Louvre[30]
Alexandre et Porus (1665-1673), huile sur toile, 470 × 1 265 cm, Paris, musée du Louvre[31]
Dessins |
L'Ordre rétabli dans les finances (1662), pierre noire, 247 × 218 cm, Paris, musée du Louvre
La fureur des duels arrêtée (1662), pierre noire avec rehauts de craie blanche, 198 × 278 cm, Paris, musée du Louvre
Rétablissement de la navigation (1663), pierre noire, 247 × 217 cm, Paris, musée du Louvre
Protection accordée aux Beaux-Arts (1663), pierre noire, 247 × 218 cm, Paris, musée du Louvre
Défaite des Turcs en Hongrie par les troupes du roi, 1664, 222 × 170 cm, Paris, musée du Louvre
La réparation de l'attentat des Corses (1664), pierre noire avec rehauts de craie blanche, 178 × 156 cm, Paris, musée du Louvre
La Hollande secourue contre l'évêque de Munster (1665), pierre noire avec rehauts de craie blanche, 184 × 156 cm, Paris, musée du Louvre
Portrait de Louis XIV (1667), Pastel sur papier-beige, 52 × 40 cm, Paris, musée du Louvre[32]
- * Étude pour le Roy armé sur terre et sur mer (1672), Versailles, musée national des châteaux de Versailles et Trianon
La colère, pierre noire (vers 1678), Paris, musée du Louvre
- Dates non documentées
Trois femmes drapées, Paris, musée du Louvre
Victoire ailée, couchée sur des nuages, pierre noire avec rehauts de craie blanche, 170 × 280 cm, Paris, musée du Louvre
Hercule assis tenant sa massue, pierre noire, 125 × 157 cm, Paris, musée du Louvre
Cinq études de masques, pierre noire et trace de craie, 209 × 45,4 cm, Paris, musée du Louvre
La jalousie, pierre noire, plume et encre noire, 19,9 × 25,5 cm, Paris, musée du Louvre
Le pleureur, pierre noire, 26 × 21,3 cm, Paris, musée du Louvre
Étude d'anatomie pour la figure du roi dans le passage du Rhin, pierre noire avec rehaut de craie, 43,9 × 29,1 cm, Paris, musée du Louvre
L'Apothéose d'Hercule, pierre noire et lavis gris, 44,5 × 29,1, Paris, musée du Louvre
Le roy gouverne par lui-même, pierre noire et lavis gris, 80,7 × 53,3, Paris, musée du Louvre
Thèse de Charles d'Orléans-Longueville, sanguine et lavis brun, 104 × 70 cm, Lille, palais des beaux-arts
Apothéose d'Hercule, pierre noire, plume, encre brune, lavis brun, lavis de sanguine et rehauts de blanc, 32,6 × 46 cm, Paris, musée du Louvre
- Dessins préparatoires à des sculptures
- Étude d'ensemble pour un monument à la gloire de Louis XIV, pierre noire et sanguine, Paris, musée du Louvre
Louis XIV à cheval, projet pour le médaillon du salon de la Guerre, pierre noire et lavis gris, Paris, musée du Louvre
L'enlèvement de Cybèle par Saturne ou la Terre, pierre noire et lavis, 33,7 × 21,4 cm, Paris, musée du Louvre
Les Quatre Saisons, pierre noire et lavis gris, 32,3 × 49,8 cm, Paris, musée du Louvre
L'Aristocratie, pierre noire et lavis gris, 27,1 × 11,6 cm, Paris, musée du Louvre
Publications |
Méthode pour apprendre à dessiner les passions (1698), livre posthume qui eut une grande influence sur l’art du XVIIIe siècle
Redécouverte d'une œuvre de jeunesse |
Le 23 janvier 2013, la découverte du Sacrifice de Polyxène, œuvre de jeunesse de Le Brun, est annoncée par les conseillers artistiques du Ritz, Wanda Tymowska[33] et Joseph Friedman[34]. Le tableau, daté de 1647, ornait la suite Coco Chanel du célèbre palace parisien depuis semble-t-il plus d'un siècle[35],[36].
Notes et références |
Claude Nivelon, Lorenzo Pericolo, Vie de Charles Le Brun et description détaillée de ses ouvrages, Librairie Droz, 2004, p. 106
Lucien Bély, Dictionnaire Louis XIV, Robert Laffont, 2015, p. 523
Le Brun.
http://galatea.univ-tlse2.fr/pictura/UtpicturaServeur/GenerateurNotice.php?numnotice=A1586
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=1&FP=22674432&E=2K1KTS6HXY4F7&SID=2K1KTS6HXY4F7&New=T&Pic=1&SubE=2C6NU0HWZWZW
notredamedeparis.fr
« galatea.univ-tlse2.fr »
Dans un article du Mercure de France de 1763 lui attribue un fils, André, vivant à Lyon, sans aucune preuve.
Martine Lucas, « Rubens et la querelle du coloris », Connaissance des Arts, no 615, avril 2004, p. 9O
Le Brun dans le Larousse.
Marianne Delafond, De Le Brun à Vuillard : Cataolgue d’exposition, Institut de France, 1995, 205 p., p. 28
Inventaire des tableaux du Roy rédigé en 1709 et 1710, publié pour la première fois avec des additions et des notes par Fernand Engerand.
Dieux sur l'Olympe, Carnavalet (musée)
France et ses ennemis, Versailles
Salon de la Paix Versailles (restauration)
« collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice », sur mba-collections.dijon.fr (consulté le 5 novembre 2016)
Christ mort, Louvre (atlas)
Dédale et Icare, Ermitage (utpictura 18)
Charité, Caen (image)
Madeleine, Louvre (atlas)
Sommeil de Jésus, Louvre (atlas)
Jephté, Offices (Utpictura 18)
Séguier, Louvre (notice)
Histoire d'Alexandre, Louvre (notice)
Résurrection, Lyon, (musée)
Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Editions Place des Victoires, 2000(ISBN 2-84459-006-3), p. 614
Croix, Louvre (atlas)
Bergers, Louvre (Atlas)
David Liot, Le Musée des Beaux Arts de Reims, Réunions des Musées Nationaux, 2002(ISBN 2-7118-4574-5), p.39
Arbelès, Louvre (atlas)
Alexandre et Porus, Louvre (atlas)
Louis XIV, Louvre (art graph.)
« Wanda Tymowska »
« Charles Le Brun, ‘The Sacrifice of Polyxena’ - Joseph Friedman Ltd », sur Joseph Friedman Ltd, 4 mars 2018
« "Le sacrifice de Polyxène" un tableau de Le Brun découvert au Ritz. - Toutelaculture », 23 janvier 2013
« Un tableau de Le Brun dormait au Ritz », sur FIGARO, 23 janvier 2013
Bibliographie |
Sources anciennes |
(nl) Cornelis de Bie, Het Gulden Cabinet, 1662, p. 319
Charles Le Brun premier peintre du roy, dans Charles Perrault, Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, chez Antoine Dezallier, 1697, tome 1, p. 91-92 (lire en ligne)
Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire. Errata et supplément pour tous les dictionnaires historiques, d'après des documents authentiques inédits, 1872, Slatkine reprints, Genève, 1970, tome 2, L-Z, p. 751-754 (lire en ligne)
Inventaires et scellés - Charles Le Brun, dans Nouvelles archives de l'art français, 1883, p. 83-154 (lire en ligne)
Ouvrages modernes |
- Wolf Burchard, The Sovereign Artist: Charles Le Brun and the Image of Louis XIV, London 2016
- Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 8, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 2700030184), p. 388-389
La galerie des Glaces, Charles Lebrun, maître d'œuvre. Édition de la Réunion des Musées Nationaux.2007 (ISBN 978-2-7118-5453-0)
- Frédéric Jiméno, « Charles Le Brun et l’Espagne : réception artistique et politique d'un modèle français (1746-1808) », Julien Lugand (dir.) Les échanges artistique entre la France et l’Espagne (XVe-fin XIXe siècles), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 2012, p. 275-292 (lire en ligne)
- Lucien Bély (dir.), Dictionnaire Louis XIV, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2015, 1405 p. (ISBN 978-2-221-12482-6)
Liens externes |
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- Reconstitution en 3D de l'escalier des ambassadeurs
- Notice biographique et reproductions
(en) Charles Le Brun dans Artcyclopedia
- Conférence de Le Brun sur Gallica
- Commémoration nationale : Charles Le Brun nommé premier peintre du roi
- Dictionary of pastellists before 1800 : genealogy Le Brun
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