Exposition universelle de 1937
Exposition internationale des arts et des techniques appliqués à la vie moderne | |||
Icône de l'exposition | |||
Général | |||
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Type-BIE | Universelle | ||
Catégorie | Expo de seconde catégorie | ||
Bâtiment | Palais de Chaillot | ||
Surface | 101 hectares | ||
Fréquentation | 31.040.955 visiteurs | ||
Tarifs | 6 francs Jours populaires : 3 francs Jours de gala : 12 francs | ||
Participant(s) | |||
Nombre de pays | 44 | ||
Localisation | |||
Pays | France | ||
Ville | Paris | ||
Site | Palais de Chaillot, Champ-de-Mars, Seine | ||
Coordonnées | 48° 51′ 44″ nord, 2° 17′ 17,7″ est | ||
Chronologie | |||
Date d'ouverture | 25 mai 1937 | ||
Date de clôture | 25 novembre 1937 | ||
Éditions Universelles | |||
Précédente | Exposition universelle de 1935 , Bruxelles | ||
Suivante | Foire internationale de New York 1939-1940 , New York | ||
Éditions spécialisées | |||
Précédente | Exposition spécialisée de 1936 , Stockholm | ||
Suivante | Exposition Aéronautique Internationale de la ligue de défense aérienne de Finlande 1938 , Helsinki | ||
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L'Exposition universelle de 1937, officiellement Exposition internationale des « Arts et des Techniques appliqués à la Vie moderne », qui se tient à Paris du 25 mai au 25 novembre 1937, est la première Exposition organisée en France selon les règles de la Convention de Paris de 1928 sur les expositions internationales. C'est également le dernier événement de ce genre à avoir eu lieu à Paris.
Sommaire
1 Organisation
1.1 Préparation de l'Exposition
1.2 Plan général de l'Exposition
1.3 États et territoires représentés
2 Principales réalisations françaises
2.1 Palais et pavillons
2.1.1 Les décors muraux des pavillons
2.1.2 Le pavillon des temps nouveaux
2.2 Centre régional
2.3 Centre des métiers
2.4 Entreprises
3 Principales réalisations espagnoles
4 Principales réalisations allemandes
4.1 Le pavillon de l'Allemagne
4.2 Groupes sculptés
5 Principales réalisations soviétiques
5.1 Le pavillon de l'URSS
5.2 Statues
6 Le pavillon de l'Italie
7 Le pavillon de la Finlande
8 Le pavillon du Japon
9 Le pavillon d'Israël en Palestine
10 Galerie
11 Les représentations de l'Exposition
12 Ce qu'il reste de l'exposition
12.1 Éléments architecturaux et urbains
12.2 Œuvres artistiques
13 Bibliographie
14 Notes et références
14.1 Notes
14.2 Références
15 Annexes
15.1 Articles connexes
15.2 Liens externes
Organisation |
Préparation de l'Exposition |
La loi du 6 juillet 1934 décide l'organisation d'une Exposition internationale à Paris. Le 19 juillet, Edmond Labbé est nommé commissaire général par le gouvernement français. Il a, parmi ses collaborateurs, Henri Giraud et Paul Léon. Edmond Labbé doit rassembler différentes propositions du Parlement français dans un projet d'Exposition cohérent. Il choisit de démontrer que l'Art et la Technique ne s'opposent pas mais que leur union est au contraire indispensable : « le Beau et l'Utile doivent être, dit-il, indissolublement liés ». Dans un contexte de crise économique et de tensions politiques internationales, l'Exposition de 1937 doit également promouvoir la paix : la couleur bleue doit dominer.
Le projet est, à l'origine, regardé comme modeste : l'Exposition s'installe principalement sur le Champ-de-Mars et dans les jardins du Trocadéro. Les terrains font l'objet de deux agrandissements successifs et s'étendent de l’esplanade des Invalides et du pont de l'Alma jusqu'à l'île aux Cygnes[1], avec des annexes prévues aux portes de l'ouest de Paris.
De l’avis des architectes modernes, la préparation de l’Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne de 1937 avait été mal engagée, ce qu’avait exprimé Robert Mallet-Stevens en démissionnant du comité préparatoire. C’est l’arrivée au pouvoir du Front populaire qui relance la participation de l’avant-garde à cette manifestation, alors que le contexte politique international est préoccupant et que le retour à l’ordre stylistique triomphe. Mallet-Stevens, qui intervient pour soutenir à nouveau les tenants de l'architecture moderne au sein du comité d'organisation, se voit alors confier cinq pavillons. Outre deux pavillons significatifs de la politique du gouvernement : celui de la Solidarité nationale et celui de l’Hygiène, dont il organise l’accès par deux rampes majestueuses, le long de la Seine, trois autres bâtiments lui sont commandés par des établissements industriels et commerciaux : le Palais de l'Électricité et de la Lumière[2], particulièrement spectaculaire la nuit, le Pavillon du monopole des tabacs et allumettes (suivant affiche) et celui des Cafés du Brésil. Il conçoit également, avec les frères Martel, le Signal des Ciments français, qui prolonge leur expérience des arbres en ciment armé de l’Exposition de 1925.
La plupart des bâtiments sont temporaires, à quelques exceptions[3] :
- Le palais de Chaillot remplace l'ancien palais du Trocadéro, qui est détruit.
- La tour Eiffel est modernisée : suppression des arcades du premier étage, nouvel éclairage.
- Le palais de Tokyo est construit sur les terrains de la manutention militaire et de l'ambassade de Pologne, celle-ci est démolie et l'hôtel de Sagan acheté par l'État français est offert à la Pologne en compensation. Il reçoit le musée d'art moderne de la ville de Paris d'une part et le Musée national d'art moderne d'autre part dont les collections sont jusqu'alors exposées au Palais du Luxembourg.
- Le pavillon des Travaux publics est conservé, il abrite aujourd'hui le Conseil économique et social.
- La largeur du pont d'Iéna est doublée, cette fois par une construction en dur.
En 1936, les mouvements sociaux nés du Front populaire entraînent de grands retards dans les travaux (sauf pour le pavillon de l'URSS) et de nombreux incidents sur les chantiers : grèves, blocages. L'ouverture est prévue symboliquement le 1er mai, date importante pour un gouvernement de Front Populaire. Tout retard ferait l'objet de moqueries de la part de la droite. Le gouvernement cherche un homme énergique pour la faire respecter : il nomme Max Hymans comme nouveau commissaire général. Il faut payer des sur-salaires pour faire travailler les ouvriers le soir et le dimanche. Max Hymans remplit sa mission, ce qui contribue à former sa réputation d'homme énergique. Certains des bâtiments ne sont pas terminés. D'autres, appelés à durer, ne le seront qu'après l'Exposition, sans que le public ne le remarque, comme le Palais d'Iéna, œuvre d’Auguste Perret, qui ne sera terminé qu'en 1946[4]. Le jour de l'ouverture, les deux pavillons principaux, qui se font face, sont terminés et reçoivent la médaille d'or de l'Exposition : celui de l'Allemagne du IIIe Reich et celui de l'URSS. Mais finalement l'Exposition ouvre le 25 mai, avec moins d'un mois de retard sur le calendrier prévu. Le Triomphe de la volonté de Leni Riefenstahl y est présenté en grande pompe et reçoit le prix du meilleur documentaire.
Plan général de l'Exposition |
États et territoires représentés |
Les États souverains, la France et ses colonies, ainsi que des territoires placés sous mandat, disposent chacun d'un pavillon, pour un total de 55 bâtiments. Les sections étrangères se répartissaient dans les jardins du Trocadéro, autour des fontaines, et de l'autre côté du pont de l'Alma, aux pieds de la tour Eiffel et jusqu'à l'avenue bordant l’École militaire. Les colonies françaises sont regroupées sur l'île aux Cygnes. Un pavillon du « Comité de la Terre d'Israël » intitulé « Pavillon d'Israël en Palestine » et un restaurant roumain sont également présents.
« Cette rencontre est le dernier espoir pour la paix en Europe. Cinquante nations y sont représentées, mais l'image mythique de cette manifestation reste pour le monde entier celle de deux tours qui se font face : le pavillon de l'Allemagne hitlérienne et de la Russie stalinienne, chacune couronnée de motifs sculpturaux symboliques et agressifs : l'aigle nazi, et le couple de kolhoziens brandissant la faucille et le marteau[5]. »
- Afrique-Équatoriale française
- Afrique-Occidentale française
- Algérie
- Allemagne
- Argentine
- Australie
- Autriche
- Belgique
- Brésil
- Bulgarie
- Canada
- Comité de la Terre d'Israël
- Congo belge
- Danemark
Estonie, Lettonie et Lituanie
- États pontificaux
- États du Levant
- Égypte
- États-Unis
- Espagne
- Finlande
- Grande-Bretagne
- Grèce
- Guadeloupe
- Haïti
- Hongrie
- Indes françaises
- Indochine
- Irak
Israël en Palestine
- Italie
- Japon
- Luxembourg
- Madagascar
- Maroc
- Martinique
- Mexique
- Monaco
- Norvège
- Pays-Bas
- Pologne
- Portugal
- Pérou
- Réunion
- Roumanie
- Siam
- Suède
- Suisse
- Tchécoslovaquie
- Tunisie
- Union d'Afrique du Sud
- URSS
- Uruguay
- Venezuela
- Yougoslavie
Principales réalisations françaises |
Palais et pavillons |
L'année de cette Exposition universelle est aussi celle des « grands travaux » de Robert et Sonia Delaunay, en même temps que celle des tensions sociales et internationales.
« L'Allemagne, l'URSS, l'Espagne, l'Italie, et même la France, se défient dans un concours de néo-classicisme grandiloquent, avec des bâtiments lourds et agressifs à l'opposé de l'objectif initial de l'Exposition qui était de regrouper tout ce qui unit les hommes et rien de ce qui les sépare[6]. »
La France n'est pas plus novatrice que les autres pays, à l'exception de quelques réalisations comme le Palais de l'air et le Palais des chemins de fer décorés par Robert et Sonia Delaunay, ainsi que le Pavillon de la lumière de Robert Mallet-Stevens[6] pour lequel Raoul Dufy réalise La Fée Électricité longtemps considéré comme le plus grand tableau du monde jusque dans les années 1970, en hommage aux pionniers de l'électricité. Un disjoncteur de 500 000 volts (record mondial de la puissance) a été installé devant la fresque[7].
Situé dans l'axe du champ-de-Mars, le pavillon de la lumière en ferme la perspective par un mur incurvé de six cents mètres carrés, dont la surface est recouverte de perles, ce qui permet, le soir, de projeter des films en Cinémascope dont le procédé est dû au professeur Henri Chrétien[7].
Léon Blum a voulu que l'avant-garde soit présente durant cette manifestation. Il confie la décoration du palais des chemin de fer et du palais de l'air à Robert et Sonia Delaunay à la condition qu'ils fassent travailler cinquante peintres chômeurs. L'entreprise, gigantesque, est constituée d'une peinture de 780 m2 pour le palais de l'air, et d'une composition de 1 772 m2 pour le palais des chemins de fer auxquelles s'ajoutent des bas-reliefs de couleur et un panneau de 150 m2. Réunis dans un garage de la porte Champerret, les artistes ont vécu et travaillé en commun. Il y a notamment Jean Bertholle, Léopold Survage, Pierre Hodé, Roger Bissière et Alfred Manessier[6].
Le pavillon de l'Éducation nationale était décoré d'une peinture de Gabriel Moiselet (1885-1961) : L'Activité dans les écoles supérieures de jeunes filles, et réalisa également le décor du Comité olympique.
Les décors muraux des pavillons |
Pour le palais des chemins de fer, Robert et Sonia Delaunay exécutent plusieurs grandes peintures murales de 225 mètres carrés chacune[8], parmi lesquelles : Voyages lointains[9]. Sonia Delaunay a créé d'autres peintures monumentales de très grand format pour le palais de l'air, aujourd'hui conservées en Suède au Skissernas Museum, notamment Moteur d'avion, Hélice et tableau de bord et elle obtiendra la médaille d'or[10]. Il reste également de ses peintures monumentales Portugal conservée au musée national d'art moderne, dont un dessin, Étude pour Portugal, peinture murale, gouache sur papier, 38,5 × 93 cm, est également conservé au National Museum of Women in the Arts de Washington[11].
Robert Delaunay aborde ainsi l'art mural à grande échelle. Dès 1935, il avait été pressenti pour participer à cette gigantesque exposition, mais, contrairement à de nombreux artistes, il n'a fait aucun acte de candidature ; l'attention a été attiré sur lui grâce à une exposition réalisée cette même année par la revue Art et décoration, intitulée Revêtements muraux en relief et en couleurs de Robert Delaunay. Il s'en explique dans la revue Commune : « Moi artiste, moi manuel, je fais la révolution dans les murs. En ce moment, j'ai trouvé des matériaux nouveaux qui transforment le mur, non seulement extérieurement mais dans sa substance même. Séparer l'homme de l'art ? Jamais. Je ne peux pas séparer l'homme de l'art puisque je lui fais des maisons[12] . » Pour la décoration du palais du chemin de fer il reproduit à grande échelle son tableau Rythme sans fin. Avec la volonté de mettre l'avant-garde à portée de tous[13].
Les travaux de Sonia et Robert Delaunay et des autres artistes ayant œuvré dans les deux pavillons ont été présentés au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, qui conserve dix panneaux monumentaux et plusieurs dessins et maquettes des deux artistes[14], à l'occasion de la rétrospective Robert Delaunay tenue du 15 octobre 2014 au 12 janvier 2015 [15] et de l'exposition Sonia Delaunay au musée d'art moderne de la ville de Paris du 17 octobre 2014 au 22 février 2015.
Pour le théâtre de Chaillot de nombreux panneaux muraux, toujours en place, furent également commandés aux artistes, notamment ceux de l'escalier du foyer confiés aux nabis Pierre Bonnard, Édouard Vuillard et Ker-Xavier Roussel.
D'autres furent commandés à Fernand Léger, qui en confiera la réalisation à grande échelle à son élève Asger Jorn.
Le pavillon des temps nouveaux |
Conçu par Le Corbusier et Pierre Jeanneret, cet édifice n'avait aucun rapport avec l'architecture quelque peu « antiquisante » des pavillons de l'URSS, de l'Allemagne et même de certaines réalisations françaises parmi les plus spectaculaires. Le Corbusier avait proposé de construire en grandeur réelle une unité d'habitation pour trois mille habitants, permettant de montrer aux visiteurs toutes les techniques nouvelles en ce domaine (isothermie, insonorisation, chauffage...)[16]. Une telle réalisation ne pouvait être financée que si le bâtiment restait en l'état après l'Exposition et, de fait, se trouvait définitivement utilisé. Le Parlement et la direction générale des Beaux-Arts donna son aval au projet, mais se réserva le droit, en tant que propriétaire du terrain, de tout démolir après l'Exposition[17].
L'ambitieux projet fut réduit à un pavillon de toile, sorte de tente dite pavillon des Temps nouveaux[18], soutenue par des pylônes d'acier, et située sur un terrain annexe de la porte Maillot[17].
Centre régional |
Le Centre régional, situé à l'ouest du Champ-de-Mars, sur le quai de Seine, entre l'île aux Cygnes et la tour Eiffel, regroupe les pavillons de vingt-cinq régions françaises.
Les panneaux de la fontaine du « pavillon landais » se trouvent square des Anciens-Combattants à Mont-de-Marsan.
Le peintre Yvan Gallé a décoré le pavillon de la région Poitou. Il orna le pavillon d'une monumentale huile sur toile de huit mètres sur deux, qui représente la côte Atlantique de Nantes à Bordeaux encadrée de deux galions[19] et intitulé logiquement La côte Atlantique[20]. Le tableau a été vendu en 2008 chez Drouot.
Pierre-Gaston Rigaud réalise la fresque "Lot et Garonne - Gers" avec son fils Jean pour le pavillon de Guyenne et de Gascogne et ils reçoivent une médaille d'or[21].
Le pavillon de la Normandie est dû, entre autres, au Dieppois Georges Feray et au Coutançais André Robinne.
Le pavillon de la Bretagne se trouve le long des berges de la Seine. Le bâtiment est dessiné par l’architecte rennais Charles Coüasnon et la scénographie des salles est de Joseph Gauthier, Jacques Motteau et René-Yves Creston. Le portail en ferronnerie par Théodore Brand a été conservé et se trouve maintenant à Rennes, à l'entrée de la Chambre de métiers et de l'artisanat d'Ille-et-Vilaine[22].
Centre des métiers |
Le Centre des métiers, situé à l'est du Champ-de-Mars, sur le quai de Seine à l'emplacement actuel du musée du quai Branly, regroupe :
- l'agriculture
- l'ameublement
- l’architecture privée
- les arts graphiques
- les arts plastiques
- la bijouterie
- le bronze
- la céramique et la verrerie
- la décoration
- la ferronnerie
- le luminaire
- la parure et la mode
- la maroquinerie
- un restaurant de prestige
- le thermalisme
- le tourisme
- la tapisserie
- les vitraux
Entreprises |
Un grand nombre d'entreprises et de corporations françaises, publiques et privées, mais aussi étrangères, possèdent un pavillon :
- Banque transatlantique
- Bata
- Brun
- Byrrh
- Café Martin
- Cafés du Brésil
- Cinzano
- Club des architectes
- Comité bananier
- Comité des vins
- Hachette
- Larousse
- Lefèvre-Utile
- Lever
- Liebig
- Manufacture des Gobelins
- Grands Magasins du Louvre
- Nestlé
- Pernod
- Philips
- Saint-Gobain
Société des artistes décorateurs (SAD)- Sarlino
- Service d'exploitation industrielle des tabacs et des allumettes
- Tiranty
- Union corporative des artisans français (UCAF)
Union des artistes modernes (UAM)
Principales réalisations espagnoles |
La présentation de Guernica a lieu dans le pavillon de la Seconde République espagnole, mais elle n'est pas célébrée comme une réussite. La réception de cette œuvre est fort mauvaise, car la plupart des œuvres récentes du peintre étaient inconnues du grand public. D'autre part, les dirigeants républicains espagnols jugeaient l'œuvre « anti-sociale, ridicule, et tout à fait inadéquate à la saine mentalité du prolétariat. Il fut même question de la retirer du pavillon espagnol. Elle fut jugée formaliste par les communistes[23]. » Aragon fit état de sa réserve, et la pire critique vint de Clement Greenberg, alors marxiste : « cette immense peinture fait penser à un fronton portant une scène de bataille, qui serait passé sous un rouleau compresseur en mauvais état[24] ». Calder expose devant Guernica une fontaine perpétuelle dans laquelle coule du mercure, actuellement conservée à la Fondation Miró, en hommage aux mineurs des mines de mercure de la ville espagnole d’Almadén qui résistaient alors au franquisme[25],[26]. Juan Navarro Ramón expose une toile intitulée Te vengaremos, aujourd'hui conservée au Musée d'art moderne de Barcelone.
Principales réalisations allemandes |
Le pavillon de l'Allemagne |
Haut de 54 mètres, couronné d'un aigle tenant une croix gammée dans ses serres, le pavillon de l'Allemagne a été conçu par Albert Speer, architecte en chef du Parti nazi et futur ministre des Armements du Reich, et aménagé intérieurement par Woldemar Brinkmann. Il a fallu des tonnes de matériaux et un nombre impressionnant d'ouvriers allemands venus par trains entiers d'outre-Rhin pour construire ce mastodonte d'acier recouvert de pierre. Les maquettes du pavillon sont visibles sur le site de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine de Paris[27]. « Comment imaginer, devant la pauvreté architecturale de ce néo-classicisme factice et grandiloquent que l'Allemagne était encore il y a peu de temps, la patrie du Bauhaus »[6]. « Le Pavillon du IIIe Reich est un des deux pavillons vedettes, énormes, qui se font face comme un défi : le pavillon de l'Allemagne surmonté d'un aigle énorme, livré aux mains de l'architecte Albert Speer en contradiction avec l'inventivité du Bauhaus[28], et le pavillon de L'URSS de Boris Iofane, prototype de l'architecte stalinien que domine un gigantesque couple musclé brandissant une faucille et un marteau[16]. »
Groupes sculptés |
Devant le pavillon, deux ensembles de sculptures, l'un La Camaraderie à gauche et l'autre, La Famille à droite, sont les œuvres de Josef Thorak, autrichien, sculpteur officiel du Reich[29].
Principales réalisations soviétiques |
Le pavillon de l'URSS |
Il fait face au pavillon de l'Allemagne. On ne trouve, dans cette architecture, aucune trace de la période constructiviste russe. Le pavillon de l'URSS, long de 160 m, conçu par Boris Iofan[30] a une façade recouverte de marbre sur laquelle est inscrit : 1917-1937 pour bien marquer que l'histoire de ce pays a commencé il y a vingt ans[6].
Le film soviétique Les Marins de Kronstadt de Efim Dzigan a reçu le Grand Prix de l'Exposition[31].
500 ouvrages sont exposés dans le pavillon, destinés à relayer l'idéologie soviétique dans les domaines économiques, technologiques, artistiques ou encore pédagogiques[32].
Statues |
Le pavillon de l'URSS est surmonté de la statue L'Ouvrier et la Kolkhozienne (taille 25 m) qui, après l'exposition, a été exposée sur un piédestal au Centre panrusse des Expositions à Moscou. En 2007, le gouvernement russe a décidé de créer une reproduction du pavillon soviétique, en y replaçant la sculpture, reproduction inaugurée en 2009[33],[34].
Les statues en béton destinées à l'ornement du pavillon soviétique furent déplacées au château de Baillet, puis détruites pendant l'Occupation et les morceaux déposés après guerre dans la glacière du parc. Redécouvertes en 2004, elles sont restaurées et présentées au public en 2010 au parc de la Villette[35].
Le pavillon de l'Italie |
« Il est construit dans le style d' un décor de cinéma pompeusement artificiel qui entend rappeler les fastes de la Rome antique[6]. »
On peut en voir plusieurs facettes sur le site de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine[36]. Conçu par Marcello Piacentini cette réalisation était, selon Hugo Delarbre, un succès en termes de propagande et un bel exemple de l'esthétique fasciste dans le style licteur[37]. Il est surmonté d'une statue équestre symbolisant le génie de l'Italie[38]
Le pavillon de la Finlande |
Son concepteur est le designer Alvar Aalto (la maquette est visible sur le site de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine[39]. Les architectes français collaborateurs d'Aalto sont : Drouet, Jouven, Bier et Bagge. Alvar Aalto fait partie avec Le Corbusier d'un mouvement international le CIAM fondé en 1928 en Suisse et qui se tiendra en 1937 à Paris[17].
Le pavillon du Japon |
Le pavillon japonais, avec sa structure métallique légère ajourée de portiques et claustras élevée sur de fins pilotis et sa passerelle d'accès, a été réalisé par Junzô Sakakura, un disciple de Le Corbusier, qui deviendra le fer de lance du mouvement moderne au Japon, après avoir obtenu le Grand Prix de l'exposition pour ce pavillon national[40].
Le pavillon d'Israël en Palestine |
Le pavillon du Comité de la Terre d'Israël, dont le fronton portait « Pavillon d'Israël en Palestine » présentait des documents sur la structure politique et sociale de la patrie juive de Palestine, sur le développement économique, l'agriculture, l'industrie, la vie intellectuelle, les recherches techniques et le tourisme. Il y était évoqué les figures de Lord Arthur Balfour, de Dizengoff, le fondateur de Tel Aviv, du baron Edmond de Rothschild et du poète Haïm Nahman Bialik[41].
Galerie |
Max Hymans et Albert Lebrun dans la cour de la Sorbonne à l'occasion de l'Exposition de 1937.
Diplôme de Grand Prix reçu par l'architecte soviétique Kriatchkov, notamment pour son immeuble des cent-appartements à Novossibirsk.
Plan du pavillon suédois
Pavillon de l'Afrique-Équatoriale française
Les représentations de l'Exposition |
L'Exposition est un moment attendu avec ferveur, si l'on en croit la presse de l'époque. Plusieurs numéros du magazine Regards en font leur sujet principal au printemps 1937 : la préparation de l'Exposition, de jour comme de nuit, fait ainsi la une et le sujet de plusieurs pages dans le numéro du 8 avril 1937. Il en est encore question dans celui du 15 avril. Le 20 mai 1937, Regards consacre à nouveau plusieurs pages à l'Exposition, présente les principaux bâtiments et offre un plan à ses lecteurs. L'Exposition fait encore la une du numéro suivant (27 mai 1937)[42].
Le cinéma n'est pas en reste : l'Exposition est le sujet d'un film sonore de 21 minutes produit par Les Films Populaires[43], à la teneur très politique sous couvert d'une présentation« touristique » des pavillons (l'aigle surmontant le pavillon allemand est montré comme le symbole de la menace hitlérienne, tandis que la statue équestre de Mussolini est tournée en ridicule). L'Exposition est encore au centre de deux films emblématiques du Front Populaire ("Le Temps des cerises"[44], de Jean-Paul Le Chanois, et "Les Bâtisseurs"[45], de Jean Epstein, sortis respectivement en 1937 et 1938), ainsi que de la comédie policière belge "Les Gangsters de l'expo", d'Émile-Georges De Meyst (1937).
Ce qu'il reste de l'exposition |
De nombreux vestiges de l'exposition subsistent en France et à l'étranger[46] :
Éléments architecturaux et urbains |
- La porte du « Pavillon du métal » réalisée par Raymond Subes, achetée par Marcel Dassault pour équiper son usine de Saint-Cloud. Lors de la destruction de l'usine, pour laisser la place au siège de Dassault Aviation en 2000, la porte est démontée, remaniée puis, en partie remontée sur la façade principale de ce nouveau bâtiment, côté Seine.
- L'avenue des Nations-Unies, qui traverse les jardins du Trocadéro est traversée par deux passages souterrains pour piétons, qui permettaient, lors de l'Exposition, de circuler dans l'Exposition sans avoir à sortir de l'enceinte.
- Le palais abritant le Musée d'Art moderne est devenu d'une part, le palais de Tokyo avec sur la façade ouest quatre métopes de Marcel Gaumont qui obtint avec elles, le Grand Prix du Jury, et d'autre part, le Musée d'art moderne de la ville de Paris.
- Le palais de Chaillot a subsisté, contrairement à l'ancien palais du Trocadéro construit pour l'Exposition de 1878, avec sur ses frontons les vers de Paul Valéry.
- Le Palais de la découverte, qui occupe l'aile occidentale du Grand Palais : l'Exposition de 1937 avait une finalité pédagogique et scientifique, dont le Palais de la découverte est l'illustration. Le planétarium date de cette époque.
L’Architecture, modèle original de la statue commandée pour le « Pavillon de l'enseignement » de l'Exposition au sculpteur François Méheut, est conservée au musée de Mont-de-Marsan[47].- L'armature métallique du pavillon de la Pologne a été réemployée pour la construction de la salle des fêtes de Romainville.
- L'Aquarium du Trocadéro, restauré en 2011, a retrouvé sa conformation de 1937[48].
Œuvres artistiques |
La Fée Électricité, peinture à l'huile monumentale de Raoul Dufy 1 000 × 6 240 cm, réalisée pour le pavillon de l'Électricité de l'Exposition 1937, se trouve actuellement au musée d'art moderne de la ville de Paris
- Les 12 panneaux en laque réalisés par Gaston Suisse et Jean Dunand pour décorer les rampes d'accès aux salons de réceptions du commissariat général de l'Exposition situés dans le Musée d'art moderne de Paris, sont en partie conservés au Musée des années 30 à Boulogne-Billancourt.
- Les croquis de l'aménagement intérieur du hall tronconique, conçu par Félix Aublet et Robert Delaunay réalisé par l'association Art et lumière[49] sont conservés au Centre Pompidou [50], ainsi que l' œuvre de Robert Delaunay Rythmes sans fin[51]
- La Fontaine de Mercure, d'Alexander Calder, créée pour le pavillon espagnol, est actuellement conservée à la Fundació Joan Miró de Barcelone[52].
Guernica, de Pablo Picasso est conservée au museo Reina Sofia à Madrid[52]
- Feu d'artifice de clôture de l'exposition universelle, Gouache 62 X 48 cm M. Meunier 1937
Notre-Dame de France, reine de la Paix, statue monumentale de Roger de Villiers et Raymond Subes qui dominait le pavillon pontifical, réinstallée en 1988 à Baillet-en-France, après avoir été placée dans la cour de la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de Suresnes jusqu'en 1959[53] puis stockée dans les sous-sols de la mairie communiste d'Amiens[54].
Bibliographie |
- Exposition internationale (1937 ; Paris), Exposition internationale. Paris, 1937 : Arts et techniques dans la vie moderne. Le Guide officiel, mai-novembre, Paris, Éditions de la Société pour le développement du tourisme, 1937, 212 p., In-8 (OCLC 313880193, notice BnF no FRBNF33899352)
Sur les traces des Expositions universelles à Saint-Cloud, catalogue de l'Exposition du musée des Avelines (25 mars au 31 mai 2009), Saint-Cloud, 2009.
Sur les traces des Expositions universelles de Paris-1855-1937, Éditions Parigramme, 2006, par Sylvain Ageorges.- Pierre Daix, Dictionnaire Picasso, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1995, 956 p. (ISBN 2-221-07443-2)
- Jacques Damase, Sonia Delaunay, mode et tissus imprimés, Paris, Jacques Damase, 1991, 176 p. (ISBN 2-904632-34-4)
Jean-Louis Ferrier (dir.) et Yann Le Pichon (dir.), L'Aventure de l'art au XXe siècle, Paris, éditions du Chêne-Hachette, 1988, 898 p. (ISBN 2-85108-509-3) préface de Pontus HulténIl s'agit d'un ouvrage collectif sous la direction de Jean Louis Ferrier et Yann le Pichon, conçu avec le comité scientifique composé de Madeleine Deschamps, Serge Fauchereau, Lionel Richard, avec 35 rédacteurs cités dans l'Ours, dont la direction éditoriale est de Anne Souleau-Joffre. Aucune citation de cet ouvrage ne peut donc être attribuée à un nom en particulier
Michel Laclotte, Jean-Pierre Cuzin, Dictionnaire de la peinture, Paris, Larousse, 1987, 991 p. (ISBN 978-2-03-511307-8)Ceci est un ouvrage collectif comprenant les collaborations de plus de cent cinquante rédacteurs. Jean-Pierre Cuzin était conservateur du Département des Peintures du musée du Louvre, et Michel Laclotte conservateur en chef du même département
- Gilles Néret, L'Art des années 30 : peinture, sculpture, architecture, design, décor, graphisme, photographie, cinéma, 1987, 248 p. (ISBN 978-2-02-009695-9)
Michel Ragon, Le Temps de Le corbusier, Paris, Hermé, 1987, 219 p. (ISBN 2-86665-064-6) préface de Pontus Hultén
- Pierre Francastel, Du cubisme à l'art abstrait, cahiers inédits de Robert Delaunay, Paris, École pratique des hautes études, 1958, 408 p.
- Georges Le Rider, Florence Callu, Jean Toulet, Sabine Coron, Sonia & Robert Delaunay, Paris, éditions de la Bibliothèque nationale de France, 1977, 177 p. (ISBN 2-7177-1388-3)
- Michel Hoog, Delaunay, Flammarion, coll. « Les maîtres de la peinture moderne », 1976, 98 p.
- (en) Guillaume Evrard, « Producing and Consuming Agricultural Capital: The Aesthetics and Cultural Politics of Grain Elevators at the 1937 Paris International Exposition », dans Robert J. Balfour (ed.), Culture, Capital and Representation, Basingstoke, Palgrave-Macmillan, 2010(ISBN 978-0-230-29119-5, lire en ligne), p. 148-168
- Hugo Delarbre, Construire l'Exposition de 1937, perception et réception de l'évènement au miroir de l'architecture, Grenoble, Université Pierre Mendès France, 2012, 180 p. (lire en ligne)
Christian-Philippe Chanut, Histoire française des foires et des Expositions universelles, Paris, Baudouin, 1980.
Notes et références |
Notes |
Références |
L'Exposition internationale de 1937 à l'Île des Cygnes". Résumé d'un article de Philippe Virat in Bull. Soc. hist. & arch. du XVe arrondt de Paris – no 31.
La lanterne présentée au sein du palais de l'électricité équipera le nouveau feu de Créac'h en 1939, qui devient alors le plus puissant du monde. C'est un feu à 2 éclats réguliers blancs 10 secondes, équipé en temps normal de 4 lampes incandescence de 3 000 W et pour les périodes de brume de 4 lampes à arc qui faisaient passer la puissance de 5 à 500 millions de candelas.
Paris, Exposition internationale des arts et techniques de 1937, base Mémoire de la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine, site www.mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr
Le Palais d'Iéna deviendra le musée national des Travaux publics ; il est aujourd'hui le siège du Conseil économique, social et environnemental, après avoir été le siège de l’Assemblée de l’Union française, puis après 1958 celui de la Communauté française.
Gilles Néret 1987, p. 61
Ferrier et Le Pichon 1988, p. 358
Ferrier et Le Pichon 1988, p. 359
Le Rider et al 1977, p. 141
voir une peinture murale Voyage lointain
Damase 1991, p. 171
Étude pour Portugal cliquer sur la vignette
Commune, n°22, juin 1935, p. 1125
Michel Hoog, dans Delaunay, page 91, Flammarion
Œuvres conservées au MNAM réalisées par Robert et Sonia Delaunay pour l'exposition de 1937.
rétrospective Robert Delaunay et Exposition 1937
Michel Ragon 1987, p. 27
Michel Ragon 1987, p. 28
Le pavillon des temps nouveaux
Vestiges exposition internationale arts et techniques Paris 1937
Tableau la côte Atlantique de Yvan Gallé à Drouot
l'entrée des officiels et de PG Rigaud dans le pavillon
« Rennes portail de la Maison des métiers », sur www.collections.musee-bretagne.fr (consulté le 10 décembre 2018)
Pierre Daix 1995, p. 425
Clement Greenberg, (1993). The collected essays and criticism, volume 4 : Modernism with a vengeance, 1957-1969, University of Chicago Press, 1993, réédition 1995 John O'Brian, 358 pages, (ISBN 9780226306247), p. 236
Vestiges de l'Exposition universelle de 1937, en ligne
(es) Alexander Calder
vues du pavillon de l'Allemagne
fermée par les Nazis en 1933, cette école avant-gardiste avait innové dans tous les domaines : peinture, architecture, design, son influence continua de se répandre dans les milieux d'avant-garde après 1933 Laclotte et Cuzin 1987, p. 58
La Camaraderie et La Famille par Josef Thorak
pavillon de l'URSS
« Les Marins de Kronstadt - 1936. », sur cinefiches.com (consulté le 20 mars 2015)
Benjamin Guichard, « [Exposition Une archéologie du pavillon soviétique à l’Exposition universelle de 1937 »], bulac.hypotheses.org, 6 octobre 2017.
restauration de l'ouvrier et la kolkhozienne
annonce de la restauration
Des héros soviétiques dans la glacière, en ligne.
Le pavillon de l'Italie
Hugo Delarbre 2012, p. 131-132
Hugo Delarbre 2012, p. 133
pavillon de la Finlande
Junzô Sakakura, une architecture pour l'homme, exposition du 26 avril au 28 juillet 2017 à la Maison de la culture du Japon à Paris, site mcjp.fr.
Terre d'Israël (Palestine) sur le site des Expositions unverselles
Tous ces numéros sont consultables gratuitement sur Gallica cette adresse
Ce film nommé Paris 1937, l'Exposition internationale des Arts et techniques, est visible en ligne sur le site de Ciné-Archives.
Le Temps des cerises sur le site de Ciné-Archives.
Les Bâtisseurs visible en ligne sur le site de Ciné-Archives
Vestiges de l'exposition de 1937, site vestiges-expositions.fr.
Notice no 000SC020437, base Joconde, ministère français de la Culture
Exposition internationale (1937 ; Paris) 1937.
[Insérer ici le texte de la note de bas de page]
aménagement du hall tronconique
art et lumières, rythmes sans fin au Centre Pompidou
Gilles Néret 1987, p. 240
ND-de-la-Salette, eglise-suresnes.org, consulté le 29 octobre 2018.
« La statue monumentale de Notre-Dame de France », notre-dame-de-france.com, consulté le 29 octobre 2018.
Annexes |
Articles connexes |
- Expositions universelles de Paris
- Tournoi international de l'Exposition Universelle de Paris 1937
Liens externes |
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- Site officiel du BIE
- Photos de l'Exposition de 1937
Site consacré aux vestiges des Expositions universelles, coloniales, et internationales de Paris Pages très documentées sur l'Exposition de 1937.
Vestiges des Expositions universelles Ces vestiges sont photographiés dans leurs emplacements d'origine et actuels.
Timbre-poste émis à l'occasion de l'Exposition universelle de 1937 voir le timbre.
Les archives relatives à l'Exposition internationale de 1937 sont conservées aux Archives nationales sur le site de Pierrefitte-sur-Seine.
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