Gland (fruit)





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Deux glands d'un chêne pédonculé.




Diagramme de l'anatomie d'un gland : A.) Cupule B.) Péricarpe C.) Tégument D.) Cotylédons (2) E.) Plantule F.) Radicule G.) Restes du style. D, E et F forment l'embryon.


Le gland est le fruit du chêne.

Les jeunes chênes ne produisent pas de glands, et les productions annuelles dites « glandaies » sont chez le chêne particulièrement irrégulières, ce qui peut avoir des répercussions sur la santé des populations de sangliers ou d'autres animaux se nourrissant de glands.

Fruits de loin les plus abondants des forêts de basse altitude en Europe occidentale, ils produisent à intervalles irréguliers des glandées d'une abondance parfois prodigieuse, ce qui explique qu'autrefois, on menait les cochons manger les glands en forêt, mais cette activité était réglementée ou taxée, plus ou moins selon les régions.


La récolte des glands a lieu entre fin septembre et fin octobre[1]. La meilleure période étant entre le 10 octobre et le 1er novembre[2].


Un animal qui se nourrit essentiellement de glands est appelé balanophage[3].




Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Le fruit


  • 3 Semis pour reboisement


  • 4 Consommation humaine des glands doux et non doux


    • 4.1 France


    • 4.2 Portugal


    • 4.3 Espagne


    • 4.4 Maroc, Algérie


    • 4.5 Turquie


    • 4.6 Europe


    • 4.7 Amérique


    • 4.8 Sardaigne et Corse


    • 4.9 Albanie


    • 4.10 Grèce et Morée


    • 4.11 Rome (Italie actuelle)


    • 4.12 Asie mineure


    • 4.13 Écosse et Norvège


    • 4.14 Allemagne


    • 4.15 Liban


    • 4.16 Barbarie (Maures et arabes)




  • 5 Corée


  • 6 Gland et maladie de Lyme


  • 7 Décomposition


  • 8 Culture populaire


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Article connexe




  • 10 Liens externes


  • 11 Notes et références





Étymologie |


« Gland » vient du latin glans, glandis à ne pas confondre avec glandula qui signifie glande, organe sécrétoire.



Le fruit |




Glands de chêne vert avec leur cupule.





Glands du chêne vélani
Muséum de Toulouse.


Sur le plan botanique, le gland est un akène, c'est-à-dire un fruit sec indéhiscent ne contenant qu'une seule graine. Il est enveloppé partiellement à sa base par une cupule, qui est en fait un involucre modifié, formé de bractées soudées.


Le gland est riche en amidon et fait partie de la nourriture habituelle des sangliers et des écureuils. Il peut en temps de famine se révéler une alimentation acceptable pour les hommes, mais la présence de tanins, substance astringente, en quantité appréciable, en limite naturellement l'absorption, de même que l'afflux d'anthocyane au printemps qui colore le gland en rouge ou orange. Cette coloration permet aussi de le camoufler aux yeux des herbivores qui confondent rouge et noir.


Les cupules de glands peuvent fournir d'excellentes teintures naturelles : beige, gris, noir pour le chêne velani, dont en particulier Quercus macrolepis, présent en Turquie et en Grèce, Albanie, Algérie, Chypre et Crète. Leurs cupules, de la taille d'une pomme, sont récoltées après deux ans de maturation.


Dans les pays du Maghreb, le gland est connu sous le nom de belot ou baloute[4] (en arabe) et ablud (en kabyle, prononcé « avelodh »), peut-être en relation avec l'espagnol bellota ; le jambon ibérique issu de porcs nourris exclusivement aux glands porte ainsi l'appellation de jamón ibérico de bellota.



Semis pour reboisement |


Compte tenu de sa bonne résistance aux incendies, le chêne pubescent est avec le chêne vert une des principales espèces de chêne utilisées pour les reboisements artificiels.


Pour le semis de reboisement, mieux vaut cueillir les glands plutôt que les récolter au sol. Commencer la cueillette des glands de teinte brune quinze jours après que les premiers glands (généralement tarés) sont tombés au sol. Ne pas conserver les glands en sacs ou autre contenant en plastique. Préférer des sacs de jute ou des contenants en bois ajouré (cagettes). Les glands se conservent au frais et à l'humidité dans du sable pendant deux mois. Pour une conservation plus longue, on peut placer un sac perforé (pas de sac fermé hermétiquement) empli de glands mélangés à du sable au réfrigérateur entre 1 et 4 °C.


L'idéal est de planter dès la récolte dans un trou de 30 cm ameubli en tous sens. Pour la plantation en masse, on peut utiliser une canne à semer. Le gland est à semer entre 3 et 5 cm de profondeur. Pour protéger le semis des prédateurs (rats, sangliers), on peut placer par-dessus le gland un carré de grillage fin de 20 cm de côté à mailles de 1 cm. Celui-ci pourra être laissé en place et se dégradera avec le temps.



Consommation humaine des glands doux et non doux |








































































































































































































Gland cru 100g
Valeur nutritionnelle moyenne
pour 100 g
Apport énergétique
Joules 1,619 kJ
(Calories) (387 kcal)
Principaux composants
Glucides 40.75 g
- Amidon
? g
- Sucres
? g
Fibres alimentaires ? g
Protéines 6.15 g
Lipides 23.85 g
- Saturés
3.102 g
Eau 27.9 g
Minéraux & Oligo-éléments

Calcium
41 mg

Fer
0.79 mg

Magnésium
62 mg

Manganèse
1.337 mg

Phosphore
79 mg

Potassium
539 mg

Sodium
0 mg

Zinc
0.51 mg
Vitamines

Vitamine A
0,002 mg

Vitamine B1
0.112 mg

Vitamine B2
0.118 mg

Vitamine B3 (ou PP)
1.827 mg

Vitamine B5
0.715 mg

Vitamine B6
0.528 mg

Vitamine B9
0,087 mg

Vitamine B12
0 mg

Vitamine C
0 mg
Acides aminés

Acide aspartique
635 mg

Acide glutamique
986 mg

Alanine
350 mg

Arginine
473 mg

Cystine
109 mg

Glycine
285 mg

Histidine
170 mg

Isoleucine
285 mg

Leucine
489 mg

Lysine
384 mg

Méthionine
103 mg

Phénylalanine
269 mg

Proline
246 mg

Sérine
261 mg

Thréonine
236 mg

Tryptophane
074 mg

Tyrosine
187 mg

Valine
345 mg
Acides gras

Source : lien entrée USDA

Les glands typiques contiennent jusqu'à 8 % de tannins, ce qui leur donne leur astringence caractéristique. S'ils « tannent » la bouche et sont immangeables sans une cuisson soigneuse, ils auraient aussi, pour peu qu'on arrive à les consommer crus, des effets rapidement toxiques (constipation, lésions rénales, troubles neurologiques)[5].


Certains glands ont une teneur en tanins (qui les protège habituellement des prédateurs) plus faible que les autres, ce qui leur donne une saveur plus douce et les rend donc consommables. Mais le gland est toxique pour l'homme[6] et les ruminants (notamment celui du chêne rouvre et celui du chêne pédonculé) lorsqu'il est consommé en grandes quantités sans préparation spécifique pour ôter les tanins. Ainsi, en grandes quantités, les tanins sont toxiques chez l'homme perturbant l'ingestion des nutriments dans le tube digestif et pouvant endommager l'épithélium intestinal et les tissus du foie et du rein[6].


Pour débarrasser les glands de leurs tanins, il existe plusieurs méthodes : on peut effectuer une lixiviation (extraction par un solvant, souvent improprement appelée lessivage) des tanins à froid ou à chaud[7], et/ou utiliser l'argile[8],[9]. Concernant la lixiviation à froid, on peut faire tremper la farine de glands (glands sans "peau") dans de l'eau plusieurs jours en changeant l'eau chaque jour jusqu'à suppression de l'amertume. À chaud, les glands écorcés peuvent être bouillis 15 minutes dans une eau changée (en recueillant les glands dans un linge s'ils ont été écrasés) jusqu'à ce qu'elle soit claire[10].


La méthode utilisée par les Indiens Yosemite consiste dans un premier temps à enlever la coquille et la peau des glands. Ensuite les glands sont broyés en farine. Puis la méthode de lixiviation à froid est utilisée: elle consiste à étendre un linge (par exemple un drap) sur du sable puis à disposer la farine en une mince couche sur le linge. De l'eau est ensuite versée sur la farine jusqu'à ce que l'amertume de la farine ait disparu[11]. L'eau et les tanins s'écoulent à travers le linge.


Traditionnellement, la farine de glands était réalisée avec un pilon et un mortier en pierre; les méthodes modernes se font avec un moulin à café [12],[13],[14],[15],[16] avec meule plate ou conique, électrique ou manuel; ou un vitamix[12]. Pour passer dans le moulin à café, les glands doivent être bien secs. Un moulin à café électrique avec un couteau, et non une meule, donnera une mouture non homogène[17] avec des gros morceaux et des petits morceaux ce qui est problématique pour la lixiviation. Les meules permettent une mouture homogène[18] et une farine très fine.


L'urine a également été utilisée pour lessiver les tanins[19],[20], les glands après 4 à 5 mois étaient appelés des « Chinook olives » (en).


Les glands à faible teneur en tanins sont appelés des « glands doux ».


Isidore de Séville, au VIIe siècle de notre ère, dit de l'yeuse ou chêne vert que son nom latin, ilex, signifie « élu », « choisi » « parce que son fruit est le premier cueilli par l'homme pour sa nourriture »[21]


Les hommes il y a 12000 à 15000 ans mangeaient des glands[22],[23] et avaient des caries dentaires.


On recense aujourd'hui une vingtaine d'espèces de chênes à glands doux[24] dont notamment :



  • une variété de chêne vert ː Quercus ilex ‘ballotta‘ et certaines variétés de chêne tauzin (Quercus pyrenaica), chêne liège (Quercus suber) et chêne pubescent (Quercus pubescens),


  • Quercus virginiana dont les Indiens extraient une huile de cuisine.

  • et aussi le chêne de Mongolie (quercus mongolica au goût très doux), Quercus macrolepis (syn. Quercus aegilops), Quercus michauxii (en), Quercus trojana (en).


Les glands étaient parfois considérés meilleurs que le pain noir[25].


« Les glands, même ceux des chênes communs, peuvent offrir des ressources alimentaires quand la famine fait peser son fléau»[26].


Les glands des espèces suivantes ont été consommés :


quercus cerris[27] (chêne chevelu), quercus coccifera[27] (chêne kermes), quercus frainetto[27], quercus fruticosa (en) [27], quercus ilex[27] (chêne vert, yeuse), quercus infectoria (en)[27], quercus macrolepsis[27] (aegilops), quercus petraea[27] (sessiliflora), quercus pubescent[27] (chêne pubescent), quercus pyrenaica[27] (toza, chêne angoumois), quercus robur[27] (pedunculata, chêne rouvre), quercus rotundifolia[27], quercus suber[27] (chêne liège), quercus trojana (en), quercus rubra[27](chêne rouge d'Amérique), quercus alba[28], quercus ellipsoidalis[28].


Les glands de certains chênes verts ont le goût de noisette[29].


Quelques entreprises vendent des produits à destination de l'alimentation humaine à base de glands (gâteaux, pâte à tartiner, pain, farine, restaurant, etc.)[30],[31],[32],[33],[34].


Le chêne rouge d'Amérique[35] et chêne pédonculé sont très riches en tanins. Le chêne blanc et le Quercus phellos contiennent moins de tanins[35].


Selon Hildegarde de Bingen, les fruits du chêne ne sont pas bon à manger pour l'homme[36], le chêne étant froid, dur et amer.




gland doux de variété balotta (la forme des glands est allongée)



France |


La farine de gland est l'ingrédient de base du racahout, poudre pour enfants commercialisée en France au début du XXe siècle ("Racahout des Arabes")[37],[38]. Un brevet avait été déposé à Paris concernant le racahout[39],[40].


En période de disette, on mangeait des glands non doux notamment en 1709[26],[29],[41].


Avant la domestication des céréales productives comme le blé, on consommait des glands, châtaignes et fruits des bois. La sédentarisation opposa forêt et civilisation. Autrefois, les personnes qui se nourrissaient des fruits de la forêt (châtaigne, glands) et non fruits du labeur par culture, étaient mal vues, jugées paresseuses. Ceux qui se nourrissaient de châtaignes en France, étaient aussi mal considérés que ceux qui se nourrissaient de glands au Maghreb[42]. Récolter c'était inciter le repli sur soi, l'indépendance et la rébellion[43],[44],[42], permettant à la population ainsi nourrie de se consacrer à autre chose[45]. Ainsi, les habitants des pays à châtaigne ne sont pas amis du travail, n'offrant que paresse[44],[46],[43],[47],[42], ignorance et misère[44]. La richesse naturelle entraine pauvreté et misère[48]. En Corse, dans plusieurs parties des montagnes, les habitants ne se nourrissaient que de farine de châtaigne et de laitages[48], une douzaine de châtaigniers et autant de chèvres suffisant à une famille corse pour ne pas mourir de faim[48]. Il était même conseillé aux humains de laisser les châtaignes aux cochons[49].



Portugal |


Les habitants vivaient uniquement de glands plusieurs mois[26].



Espagne |


On y mangeait les glands également, notamment des glands de chêne vert[26]. Ces glands étaient vendus au marché[29]. Les espagnols mangaient des bellotas[50].



Maroc, Algérie |


Les glands du chêne-liège (Q. suber L.) sont traditionnellement commercialisés et consommés au Maroc et en Algérie[51].



Turquie |


La variété ballota du Q. ilex = Quercus rotundifolia, serait la seule de l'espèce à avoir de gros glands doux toujours très consommés comme des châtaignes notamment en Turquie.


Une recette turque se nomme Racahout et consiste en un mélange de glands, sucre et aromates[26]. Le racahout aurait été utilisé pour donner de l'embonpoint aux sultanes[26].



Europe |


« Séchés, décortiqués, puis finement moulus, ils fournissaient un pain très pâteux qui fut consommé en Europe jusqu'au XVIIIe lors des périodes de disette[52]


En Europe, les glands ont été utilisés comme substitut du café jusqu’au milieu du XXe siècle[6].



Amérique |


Les Indiens d'Amérique (notamment en Californie) vivaient essentiellement d'un régime à base de glands de chêne (Quercus alba L, Quercus agrifolia Née, Quercus chrysolepis Liebm. et Quercus undulata Torr.) et de poissons[53].


Les Indiens d'Amérique préféraient les glands de chêne non doux aux glands de chêne doux car ils se conservent mieux. Néanmoins les glands non doux necessitent une lessivation/lixiviation des tanins avant consommation[11]. Les glands peuvent ainsi se conserver jusqu'à 12 ans grâce aux tanins[11].


Le Wiiwish (en) est une bouillie de gland qui constituait un aliment de base des Indiens de Californie[54].


Le shawii est la bouillie de gland qui était mangée quotidiennement par les Indiens Kumeyaay[55],[56]


Les Indiens de tribues kumeyaay[57] , Pomo, Kahuia[58], Ohlone[59], et Yosemite[11] (Ahwahnechee) se nourrissaient de glands de chêne.


Les indiens Yosemite préfèrent les glands de chêne noir de Californie ou chêne de Kellogg pour leurs propriétés (couleur, goût, capacité de conservation, etc.)[11]. Les indiens Pomo et les indiens Hupa utilisaient les glands de chêne rouge d'Amérique[35](quercus rubra), ces glands étant très riches en tanin.



Sardaigne et Corse |


À Baunei, en Sardaigne, le pain de gland (confectionné avec de l'argile et des cendres) constituait une nourriture essentielle en 1834[60]


Les Corses consommaient des glands doux autrefois[61]



Albanie |


Les liapes (habitants de Liapourie-Albanie) consommaient des glands doux autrefois [61]



Grèce et Morée |


Les hommes vivaient des fruits du chêne[26]


On vendait des glands sur les marchés[26]



Rome (Italie actuelle) |


Les glands étaient comestibles et Pline l'Ancien enseignait comment faire du pain, il indique que c'est une source de richesse même en temps de paix[26].



Asie mineure |


Galien écrit que les glands ont sauvé la population de son pays natal (Asie mineure) pendant les périodes de famine[26].


On vendait des glands sur les marchés[26]



Écosse et Norvège |


On mange les glands des chênes communs sous forme de pain [26].



Allemagne |


En période de disette à Mecklembourg les gens mangaient des glands[26].



Liban |


On y mange des glands quand les récoltes sont mauvaises[26].



Barbarie (Maures et arabes) |


Ils se nourrissaient de glands de variété balotte pendant une partie de l'année[26].



Corée |


Le Dotori-muk (en) est une gelée faite avec de la fécule de gland.






Gland et maladie de Lyme |


Un lien inattendu a été mis en évidence par une étude nord-américaine[62] récente (1996) entre la densité de chênes et le risque de maladie de Lyme ;



  • Cette étude - fondée sur 13 ans de données prélevées au cœur de la zone d'endémie nord-américaine et de la zone de croissance de la maladie de Lyme - a montré qu'il existait (dans cette zone et au-delà des variations annuelles ou saisonnières) un faible lien avec la présence de cervidés (Odocoileus virginianus), un lien assez bref avec le climat (chaleur, pluviométrie) et un lien bien plus fort avec la densité de souris, de tamias et - ce qui était plus inattendu - de chêne (Quercus spp.) ;

  • En Amérique du Nord, la souris à pattes blanches jouerait, devant le Tamia, le rôle le plus important pour la croissance et diffusion ou le maintien de cette zoonose.

  • Or les bonnes glandaies favorisent les Tamias et souris, dont les populations augmentent alors, au profit des larves de tiques qu'elles nourrissent plus facilement, en étant plus nombreuses, ceci d'autant que la chasse et le piégeage, ou des empoisonnements par pesticides, collisions avec les véhicules, etc. ont fait diminuer le nombre et la densité de leurs prédateurs (loups, renards, lynx, cougars, rapaces, etc.).



Décomposition |


Une partie des glands subit une décomposition et participe à la formation de l'humus.



Culture populaire |


Dans L'Âge de glace et ses suites, l'écureuil Scrat est obsédé par les glands, qu'il tente, par tous les moyens, de cacher dans un endroit sûr, au prix de nombreuses péripéties, ce qui donne lieu à de longues suites de gags récurrents.


Dans Mon voisin Totoro, les Totoros récoltent des glands. La journée, pendant que le grand Totoro dort, les deux plus petits ramassent des glands et les stockent dans des pots qui se trouvent sous les racines d'un grand camphrier.


Dans Draculi & Gandolfi de Guillaume Sanjorge, l'intrigue se déroule autour d'un gland sacré, une relique, un objet magique, un artefact que possède la magicienne Madeloun (interprété par Magali Semetys). Ce gland est transmis à l'ouvrier Gamoche (interprété par Remi Barrero) puis récupéré par le chevalier Artufeli (interprété par Laurent Artufel) qui va s'en servir pour s'attirer les faveurs de la reine (interprété par Karine Lima) du roi Gandolfi . Plus tard, le gland va être utilisé par son possesseur pour envoyer ses adversaires en enfer (à la fin de la saison 2).


Dans L'Homme qui plantait des arbres de Jean Giono, Elzéard Bouffier plante 100 glands par jours.



Voir aussi |


  • (en) vidéos de préparation des glands pour l'alimentation

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Article connexe |



  • Purée de glands

  • Glandée

  • Classification des chênes



Liens externes |


  • vidéos de préparation traditionnelle des glands :


    • [vidéo] vidéo 1 "Edible Acorns" sur YouTube;


    • [vidéo] vidéo 2 "Chishkale p1" sur YouTube


    • [vidéo] documentaire avec une partie sur les glands par la tribue kalua sur YouTube



  • (en) site qui aborde la consommation alimentaire des glands (méthodes, géographie...)




Notes et références |




  1. « la récolte de semences de chêne - proQuercus - fiche technique n°2 », juin 2010


  2. « glands ramassés lors de vos balades », sur lahulotte.fr (consulté le 5 septembre 2016)


  3. Encyclopædia Universalis, « Définition de balanophage - Encyclopædia Universalis », sur www.universalis.fr (consulté le 13 avril 2017)


  4. http://www.setif.info/article5122.html


  5. Pierre Lieutaghi, La plante compagne : pratique et imaginaire de la flore sauvage en Europe occidentale, Conservatoire et jardin botaniques de la ville de Genève, 1991, p. 27.


  6. a b et c(en) « Tannin content in acorns (Quercus spp.) from Poland (PDF Download Available) », sur ResearchGate (consulté le 23 avril 2017)


  7. (en) Pascal Baudar, The New Wildcrafted Cuisine: Exploring the Exotic Gastronomy of Local Terroir, Chelsea Green Publishing, 2016(ISBN 9781603586061, lire en ligne)


  8. Timothy Johns et Martin Duquette, « Traditional detoxification of acorn bread with clay », Ecology of Food and Nutrition, vol. 25, no 3,‎ 1er mai 1991, p. 221–228 (ISSN 0367-0244, DOI 10.1080/03670244.1991.9991170, lire en ligne)


  9. T. Johns et M. Duquette, « Detoxification and mineral supplementation as functions of geophagy », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. 53, no 2,‎ 1er février 1991, p. 448–456 (ISSN 0002-9165, PMID 1989412, lire en ligne)


  10. François Couplan, Le guide de la survie douce en pleine nature, Larousse, 2015, p. 125.


  11. a b c d et e(en) Bev Ortiz, It Will Live Forever: Traditional Yosemite Indian Acorn Preparation, Heyday, 1er janvier 1991(ISBN 9780930588458, lire en ligne), p. 39


  12. a et b(en) Leda Meredith, The Forager's Feast: How to Identify, Gather, and Prepare Wild Edibles (Countryman Know How), The Countryman Press, 18 avril 2016(ISBN 9781581575927, lire en ligne)


  13. (en) Dorothy June Anderson, A Museum Folklife Program in a Multi-cultural Urban Community: A Study at the California Academy of Sciences, San Francisco, University of California, Berkeley, 1985(lire en ligne)


  14. (en) Lauren Roy, The Modern Pioneer: An Almanac of Natural Living, Balboa Press, 18 novembre 2016(ISBN 9781504369268, lire en ligne)


  15. (en) Kent Lightfoot et Otis Parrish, California Indians and Their Environment: An Introduction, University of California Press, 24 avril 2009(ISBN 9780520942288, lire en ligne)


  16. (en) Hank Shaw, Hunt, Gather, Cook: Finding the Forgotten Feast, Rodale, 24 mai 2011(ISBN 9781605293202, lire en ligne)


  17. « Les différents types de moulin à café... », Blog MaxiCoffee,‎ 9 août 2013(lire en ligne)


  18. « Utiliser un moulin à expresso électrique »


  19. (en) Heather Arndt Anderson, Portland: A Food Biography, Rowman & Littlefield, 13 novembre 2014(ISBN 9781442227392, lire en ligne), p. 50


  20. (en) Stephenie Ambrose Tubbs et Clay Jenkinson, The Lewis and Clark Companion: An Encyclopedic Guide to the Voyage of Discovery, Henry Holt and Company, 9 juin 2015(ISBN 9781627796699, lire en ligne)


  21. Isidorus Hispaniensis, Étymologiæ, lib. XVII,  éd. J. André, Paris, 1981.


  22. « Looks Like The Paleo Diet Wasn't Always So Hot For Ancient Teeth »


  23. (en) Louise T. Humphrey, Isabelle De Groote, Jacob Morales et Nick Barton, « Earliest evidence for caries and exploitation of starchy plant foods in Pleistocene hunter-gatherers from Morocco », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 111, no 3,‎ 21 janvier 2014, p. 954–959 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 24395774, DOI 10.1073/pnas.1318176111, lire en ligne)


  24. Douces chênaies à glands comestibles…


  25. Adolphe Fosset, Encyclopédie domestique, recueil de procédés et de recettes, concernant les arts et métiers, l'économie rurale et domestique ... ou, Traité complet d'agriculture, de l'art vétérinaire, de l'art du bouvier, de la chasse et de la pêche ... la vraie médecine sans médecin ... l'art de la cuisine ... les secrets des arts et métiers ... extraits des ouvrages spéciaux ..., Salmon, 1er janvier 1830(lire en ligne), p. 408


  26. a b c d e f g h i j k l m n et oFélix-Archimède Pouchet, Traité élémentaire de botanique appliquée, Baillière, 1er janvier 1835(lire en ligne) :

    « page 377, 380, 381,384,385 »




  27. a b c d e f g h i j k l m et nFrançois Couplan, Le régal végétal: plantes sauvages comestibles, Editions Ellebore, 1er janvier 2009(ISBN 9782869851849, lire en ligne)


  28. a et bHuron H. Smith, « Ethnobotany of the Menomini
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    Vol. 4, No. 1, pp. 1-174, plates 1-36
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  29. a b et cGeorges-Louis Leclerc Comte de Buffon, Manuel du naturaliste: ouvrage utile aux voyageurs ..., de l'Imprimerie Royale, 1771(lire en ligne), p. 180 et 181


  30. NewTritionInk, « NewTella; Eichel Brotaufstrich - NewTritionInk », sur www.newtritionink.de (consulté le 26 juin 2017)


  31. « Sue's Acorn Flour - About Us », sur www.buyacornflour.com (consulté le 26 juin 2017)


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  33. « ACORNS BEGINNING TO REENTER HUMAN DIETS | Business Sustainability Collaborative », sur bsc.poole.ncsu.edu (consulté le 26 juin 2017)


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  36. Saint Hildegard, Le Livre des subtilités des créatures divines: physique, Editions Jérôme Millon, 2002(ISBN 9782905614315, lire en ligne), p. 47


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  38. « Racahout - Gastronomiac », sur Gastronomiac (consulté le 16 octobre 2017)


  39. De Langrenier, Racahout des Arabes, seul aliment étranger approuvé par deux rapports de l'Académie royale de Médecine et par les professeurs de la faculté de Paris, autorisé par deux brevets du Gouvernement, accordés à M. De Langrenier, seul propriétaire au dépôt général du sirop et de la pâte de nafé d'Arabie bonbons pectoraux,..., Ducessois, 1835(lire en ligne)


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