Abbas Bonfoh
President of Togo | |
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Membre de l'Assemblée nationale du Togo | |
Naissance | 23 novembre 1948 Kabou |
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Nationalité | Togolais |
Activité | Homme politique |
Religion | Islam |
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Parti politique | Rassemblement du peuple togolais |
El-Hadj Abbas Bonfoh[1] né le 23 novembre 1948 à Kabou, un village de la préfecture de Bassar, est un homme politique togolais, président par intérim entre le 25 février et le 4 mai 2005. Bonfoh a été président en exercice de l'Assemblée nationale togolaise de 2005 à 2013. Bonfoh est le premier président musulman du Togo.
Parcours académiques et professionnels |
El-Hadj Abbas Bonfoh a commencé sa carrière dans le sport après avoir fait trois ans dans un institut de sport en Côte d’Ivoire. À son retour au Togo, il est affecté au Collège d'enseignement général de Kodjoviakopé où il a passé 2 ans. Après quoi grâce à une bourse, Abbas est admis à l’Institut nationale de l'administration scolaire et universitaire (INAS) en France pour étudier l’administration scolaire et universitaire. De retour au Togo 2 ans après, il est affecté à la planification de l’éducation pour y travailler en tant que directeur régional de la planification à Kpalimé. Abass retourna une nouvelle fois en France pour un perfectionnement qui aura duré 9 mois. Il retrouve sa fonction de directeur régional de la planification à son retour, mais cette fois il sera basé à Kara.
Début et ascension politique |
Alors qu'il occupe toujours la fonction de directeur régional de la planification à Kara, sa présence a été remarquée en tant que militant du RPT, toujours présent dans les rassemblements politiques souvent en qualité de porte-parole. Très actif et très ouvert, les populations de la localité lui demanderont de se présenter à la députation. Ce qu'il fait avec le soutien du député RPT sortant que les populations ont désavoué. Bonfoh est élu député en 1999 et accède à la vice-présidence de l'Assemblée nationale en 2002, le président étant Fambaré Ouattara Natchaba.
À la mort d'Étienne Éyadema le 5 février 2005, Natchaba doit constitutionnellement devenir président du Togo. Faure Gnassingbé, un fils de l'ancien président, est nommé président par le chef d'État-major des forces armées togolaises. Natchaba revient précipitamment d'un voyage en Europe mais son avion est détourné vers le Bénin voisin. Les frontières avec le Togo étant fermées, Natchaba ne peut faire valoir ses droits légitimes[2]. L'Assemblée nationale élit Faure Gnassingbé au poste de président de l'Assemblée pour restaurer un semblant de légitimité constitutionnelle.
Sous la pression de la CEDEAO, de l'Union européenne, de l'Union africaine et de l'ONU, Faure Eyadema démissionne de son poste de président de l'Assemblée nationale le 25 février 2005. Bonfoh devient alors président de l'Assemblée (et par conséquent président par intérim du Togo). Il garde le poste de président par intérim jusqu'à l'élection présidentielle du 24 avril 2005. Après les résultats de la présidentielle annoncés par la CENI, Faure Gnassingbe reprend sa place de président le 4 mai. Bonfoh redevient alors président de l'Assemblée.
Bonfoh est membre du Rassemblement du peuple togolais (RPT) devenu aujourd'hui Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir.
Notes |
Son prénom est parfois orthographié Abbass ou Abass.
Certaines sources parlent d'une volonté délibérée d'empêcher Natchaba de rentrer au Togo.
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