Isabelle Ameganvi














































Isabelle Améganvi

Fonctions
Députée
Avocate
Vice-Présidente de l'ANC
Présidente de groupe parlementaire
Biographie
Date de naissance
3 septembre 1961
Lieu de naissance

Kpalimé (Togo)
Nationalité

togolaise
Parti politique

Alliance nationale pour le changement
Diplômé de

Université de Lomé (Togo)
Profession
Avocate
Résidence
Lomé

Isabelle Manavi Djigbodi Ameganvi (née le 3 septembre 1961 à Kpalimé) est une femme politique togolaise. Avocate de profession, elle est vice-présidente de l'Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d'opposition du Togo et députée à l'assemblée nationale.


Élue une première fois députée à l’Assemblée nationale du Togo en 2007 sous la bannière de l'Union des forces de changement (UFC), elle a été arbitrairement exclue en 2010 à la suite de la crise qui a conduit la majorité des cadres de ce parti à créer l'Alliance nationale pour le changement (ANC). Elle a été réélue députée à l’issue des élections législatives du 25 juillet 2013 et préside le groupe parlementaire ANC-ADDI à l'assemblée nationale.


Membre du Collectif «Sauvons le Togo» (CST), Isabelle Améganvi a été récemment à l’initiative de deux grands événements dans le cadre de la lutte citoyenne au Togo: d’une part le mouvement très suivi de protestation des femmes, du 27 août au 2 septembre 2012, connu sous le nom de «Grève de sexe [1] », et d’autre part, deux marches rouges des femmes togolaises le 20 septembre 2012 et le 20 décembre 2012.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Famille et origine


    • 1.2 Éducation


    • 1.3 Carrière professionnelle


    • 1.4 Engagement politique




  • 2 Références


  • 3 Articles connexes


  • 4 Liens externes





Biographie |



Famille et origine |


Isabelle Manavi Djibgodi Améganvi est née le 3 septembre 1961 à Kpalimé (Togo), sixième dans une fratrie de huit enfants.
Elle est célibataire et mère d'une jeune fille.



Éducation |


Isabelle Améganvi a effectué ses études primaires à Lomé, à l’école évangélique de Hanoukopé puis à l’école primaire publique du Camp de la Gendarmerie. Elle fit ses études secondaires au collège Notre Dame des Apôtres, au Lycée de Tokoin de Lomé puis à Paris au lycée Jean-Baptiste-Say où elle obtint son baccalauréat en 1983.


Elle débuta ses études universitaires en Droit à l’Université Paris I, puis rentra au Togo où elle obtint la licence en Droit (options carrières judiciaires) en 1989 et la Maîtrise en Sciences juridiques en 1990 à l’université de Lomé. Elle obtint ensuite le Certificat d’aptitude au stage du Barreau en mars 1994 et prêta serment en octobre 1994 comme avocate. Elle effectua des stages de perfectionnement à l’école de formation des Barreaux de Paris et de Colmar en France.



Carrière professionnelle |


Inscrite en février 1997 au grand tableau de l’Ordre des avocats du Togo, Isabelle Améganvi exerce comme avocate à la Cour. À titre bénévole, elle s'occupe aussi de la défense d’étudiants, de détenus politiques, de journalistes, de syndicalistes et autres militants des droits humains.



Engagement politique |


Parallèlement à ses études et à ses activités professionnelles, Isabelle Améganvi est engagée dans la vie associative et politique au Togo. Dans les années 1980 et 1990 avant l'ouverture démocratique au Togo, elle a milité au sein d'associations de défense des droits de l'homme comme le Collectif des associations de femmes, la Ligue togolaise de droits de l’Homme (LTDH), et la commission juridique de l’Église Evangélique Presbytérienne du Togo.


Pendant les années 1990, elle a assuré le secrétariat général du Collectif de l’opposition démocratique (COD I et COD II) et a participé au dispositif de la Conférence nationale dans le processus de démocratisation au Togo. Elle a ensuite participé à la création de l’Union de forces du changement (UFC) dont elle a été Secrétaire général adjoint puis 3e Vice-président jusqu'en 2010. Elle sera de toutes batailles dans la lutte pour la démocratie au Togo[2] et subira des violences policières lors de manifestations de l'opposition [3].




Élue une première fois députée à l’Assemblée nationale du Togo en 2007 sous la bannière de l'Union des forces de changement (UFC), Isabelle Ameganvi a été arbitrairement "démissionnée" [4] en 2010 à la suite de la crise qui a conduit la majorité des cadres de ce parti à créer l'Alliance nationale pour le changement (ANC). Depuis octobre 2010, elle occupe le poste de 2e Vice-présidente de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) depuis sa création.


Héritière de la longue et héroïque tradition de résistance citoyenne des femmes togolaises dans la lutte contre la dictature cinquantenaire au Togo, Isabelle AMEGANVI a été en 2012 à l’initiative, entre autres, de deux grands événements au Togo : d’une part le mouvement très suivi de protestation des femmes, du 27 août au 2 septembre 2012, connu sous le nom de « Grève de sexe [1] », et d’autre part, les deux marches rouges des femmes togolaises le 20 septembre 2012 et le 20 décembre 2012 [5],[6].




Les femmes du Collectif «Sauvons le Togo» - qui regroupe neuf organisations[7] de la société civile et sept partis et mouvements d'opposition - ont appelé le 26 août 2012 "toutes les femmes" du pays à observer une semaine de "grève du sexe", pour obliger les hommes à "s'investir davantage" à leurs côtés. Cette action avait pour objectif de réclamer le départ du président Faure Gnassingbé (au pouvoir depuis 2005), l'abrogation de nouvelles dispositions du code électoral et le report à juin 2013 des élections législatives prévues en octobre, en raison de retards dans l'organisation du scrutin [8],[9].


Isabelle Améganvi a été de nouveau élue députée à l’issue des élections législatives du 25 juillet 2013 et a été désignée Présidente du groupe parlementaire ANC-ADDI regroupant les députés élus des partis politiques membres du Collectif «Sauvons le Togo».



Références |





  1. a et bGrève du sexe au Togo BBC Online, 26 août 2012


  2. Isabelle Ameganvi: le combat d'une femme pour plus de démocratie au Togo


  3. Une prière de l'opposition dispersée au gaz lacrymogène


  4. Jean-Pierre Fabre et huit membres de l'ANC évincés de l'Assemblée


  5. https://www.youtube.com/watch?v=1wig2G2I_Ic Marche rouge: les femmes togolaises réclament le départ de Faure Gnassingbé


  6. La colère rouge des femmes togolaises


  7. Les membres du CST, Page officielle du CST], récupéré 28 août 2012


  8. Togo: des femmes de l'opposition appellent à une semaine de "grève du sexe" Slate Afrique Online, 26 août 2012


  9. TOGO. Un collectif appelle les femmes à la grève du sexe LeNouvelObs Online, 27 août 2012




Articles connexes |


  • Politique du Togo


Liens externes |


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