Erich von Stroheim
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Nom de naissance | Eric Oswald Stroheim |
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Naissance | 22 septembre 1885 Vienne, Autriche-Hongrie |
Nationalité | Austro-hongroise Américaine (naturalisation) |
Décès | 12 mai 1957(à 71 ans) Maurepas, France |
Profession | Acteur Réalisateur |
Films notables | Folies de femmes Les Rapaces La Veuve joyeuse Symphonie nuptiale Queen Kelly La Grande Illusion Boulevard du crépuscule |
Eric Oswald Stroheim, dit Erich von Stroheim, est un acteur, scénariste, réalisateur et écrivain américain d'origine austro-hongroise, né le 22 septembre 1885 à Vienne (Autriche) et mort le 12 mai 1957 à Maurepas (France).
Il fut un des réalisateurs les plus ambitieux de l'époque du cinéma muet (Queen Kelly, Folies de femmes[1], Les Rapaces[2], etc.). Jugés extravagants et souvent mutilés par les producteurs, ses films ont depuis été reconsidérés par la critique. Partageant sa carrière entre les États-Unis et la France[3], c'est cependant en tant qu'acteur qu'il demeure dans les mémoires notamment pour ses interprétations d'un officier allemand dans La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) ou d'un metteur en scène déchu dans Boulevard du crépuscule de Billy Wilder (1950).
Sommaire
1 Biographie
2 Analyse de l’œuvre
2.1 Le réalisateur
2.2 L'acteur
2.3 L'écrivain
3 Filmographie
3.1 En tant que réalisateur
3.2 En tant qu'acteur
3.3 En tant que scénariste
4 Romans
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Liens externes
Biographie |
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Son enfance et sa formation restent obscures, sa biographie autorisée étant assez fantaisiste. Né Eric Oswald Stroheim de Benno Stroheim et Johanna Bondy, un couple de juifs pratiquants, il se déclare comte Eric Oswald Marc Hans Carl Maria von Stroheim und Nordenwall, fils d'un notable autrichien catholique. S'il semble avoir travaillé quelque temps dans l'atelier de chapeaux de paille de son père, sa carrière militaire, souvent évoquée, n'est pas avérée.
Il émigre aux États-Unis en 1909 sans but précis, grâce au financement d'un oncle. Après avoir exercé divers métiers, il arrive à Hollywood en 1914, où très vite il entame une carrière d'assistant-réalisateur, notamment auprès de D. W. Griffith sur le tournage d'Intolérance[1]. Avec l'avènement de la Première Guerre mondiale, Stroheim se voit confier une multitude de rôles d'officiers prussiens et l'acteur s'impose sous le slogan : « l'homme que vous aimerez haïr »[1]. La fin du conflit met un terme provisoire à sa carrière d'acteur. Il se lance alors dans la réalisation, se révélant un metteur en scène ambitieux et visionnaire, sur un mode pessimiste et cynique. Dès son premier film, La Loi des montagnes (1919), ses obsessions sont manifestes : l'argent, le sexe et l'infirmité. Avec Folies de femmes (1921), il brosse un portrait au vitriol d'une société corrompue par l'argent. Perfectionniste, il exige que les armoires et les commodes, qui ne sont pas une seule fois ouvertes, soient remplies de vêtements. Avec La Veuve joyeuse (1925), il détourne une opérette pour en faire un film sur les orgies dans une cour royale avec infirmes, obsédés sexuels et monarques dégénérés.
Le tournage Queen Kelly avec Gloria Swanson en 1928 ne déroge pas à la règle mais des différends financiers et éditoriaux (la censure jugeant certaines scènes trop osées) avec Joseph Kennedy, coproducteur et associé de Swanson, poussent le réalisateur au départ. Kennedy déclare : « On ne doit jamais plus permettre à Stroheim de diriger un film »[réf. nécessaire].
De fait, peu convaincu par le cinéma parlant et lâché peu à peu par les producteurs de Hollywood (son dernier et unique film parlant, Hello, Sister!, adapté de la pièce de théâtre Walking down Broadway de Dan Powell, est ainsi entièrement remonté sur ordre du producteur Sol Wurtzel et agrémenté de nouvelles scènes tournées par Alfred Werker avant sa sortie en 1933), Stroheim abandonne la mise en scène pour se consacrer à sa carrière d'acteur. Il publie parallèlement un roman, inspiré d'un scénario non exploité : Paprika (1935).
Il émigre en France où il est considéré comme un des plus grands cinéastes de son temps avec Charlie Chaplin[réf. nécessaire], et trouve des rôles à la hauteur de son talent dont celui du commandant à la minerve dans La Grande Illusion, réalisé par Jean Renoir en 1937, aux côtés de Pierre Fresnay, Jean Gabin et Marcel Dalio.
La même année, Pierre Chenal lui offre un face-à-face avec Louis Jouvet dans L'Alibi. En 1938, il joue avec Michel Simon dans Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque. Il devient aussi un spectateur assidu du théâtre du Grand-Guignol au temps de l'administration de José de Bérys.
Alors qu'il s'apprête à réaliser et jouer dans La Dame blanche, un film dont il a écrit le scénario avec Jean Renoir, aux côtés de Louis Jouvet et Jean-Louis Barrault, la Seconde Guerre mondiale éclate. Von Stroheim retourne alors aux États-Unis. Après avoir remplacé Boris Karloff dans la pièce de Joseph Kesselring, Arsenic et vieilles dentelles en 1942-1943 à Broadway[4], il retrouve le chemin des studios incarnant entre autres le maréchal Erwin Rommel dans Les Cinq Secrets du désert de Billy Wilder.
Ce dernier lui offre en 1950 un de ses plus grands rôles dans Boulevard du crépuscule, critique au vitriol de l'industrie hollywoodienne où réalité et fiction se confondent. Buster Keaton et Cecil B. DeMille y jouent leurs propres personnages aux côtés de Gloria Swanson dans le rôle de Norma Desmond, une ancienne star du muet, en grande partie inspirée de sa propre expérience. Quant à Von Stroheim, il y incarne Max, le majordome et ancien réalisateur des films de Norma (tout comme Von Stroheim avait dirigé Gloria Swanson dans Queen Kelly 20 ans plus tôt). Sa prestation lui vaut une nomination à l'Oscar du meilleur second rôle masculin lors de la 23e cérémonie des Oscars.
Il est de retour en France au début des années 1950, où il se consacre principalement à l'écriture. Il publie en 1951 le premier tome des Feux de la Saint-Jean, Véronica, suivi trois ans plus tard du second, Constanzia. En 1956 paraît Poto Poto, son dernier roman inspiré d'un scénario écrit pour Marlene Dietrich en 1933. Dans la préface, Blaise Cendrars écrit : « Au-delà de l'histoire, à force de démesure et de cris, d'épouvante et de sang, les personnages imposent l'inexplicable et souvent l'insoutenable présence de leur créateur ».
L'un de ses derniers rôles au cinéma est celui de Ludwig van Beethoven dans Napoléon de Sacha Guitry en 1954. Il finit sa vie à Maurepas (Yvelines), près de Paris, avec sa compagne, l'actrice Denise Vernac rencontrée en 1939. Il est fait chevalier dans l'Ordre de la Légion d'honneur en 1957 peu de temps avant sa mort, à 71 ans, d'un cancer de la moelle épinière[3].
Erich von Stroheim a été marié trois fois : avec Margaret Knox (19 février 1913 – novembre 1915), Mae Jones (1916 – juillet 1919) et Valérie Germonprez (16 octobre 1920) dont il se sépara en 1936 à son départ des États-Unis, mais ne divorça jamais. Il a eu deux fils : Erich Jr. (1916–1968) avec Mae Jones, et Josef (1922–2002) avec Valérie Germonprez.
Analyse de l’œuvre |
Le réalisateur |
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Sur les budgets gigantesques que réclamaient ses films, et qui ont causé sa perte, Erich von Stroheim a déclaré : « Mes films coûtent cher car mes sujets ont beaucoup d'ampleur, et que je veux être le plus exhaustif possible. » Sa seule erreur est d'avoir réalisé ces chefs-d'œuvre dans l'Amérique puritaine des années 1920. Le sexe et l'argent sont des sujets hautement tabous, et montrer que les êtres humains sont pervertis autant par l'un que par l'autre était une entreprise risquée. Pendant le tournage de Boulevard du crépuscule, Billy Wilder dit à von Stroheim : « Vous savez pourquoi vous avez été incompris ? Parce que vous aviez dix ans d'avance. » Von Stroheim lui répondit : « Non, vingt ans ».
Dans Folies de femmes : il joue un officier russe appartenant à l'aristrocatie, le comte Karamzin, en exil avec deux princesses, dans la ville de Monte-Carlo. Tous les trois sont des escrocs recherchés par la police. Il courtise la femme de l'ambassadeur américain, et lui soutire une énorme somme d'argent. La servante de Karamzin, amoureuse et enceinte de son patron, l'enferme avec sa maitresse dans une tour et y met le feu. Karamzin, une fois sauvé et désireux d'échapper à la police, se réfugie chez un vieil anarchiste, fabriquant de fausse monnaie et veut violer sa fille. Surpris par le père, il est tué et son cadavre est jeté dans un égout.
Lorsqu'il met en chantier Les Rapaces, il exige de tourner dans une maison où un meurtre a été commis, et réalise un film de sept heures. Une fois encor0e, von Stroheim n'épargne rien ni personne. McTeague ouvre un cabinet dentaire, alors qu'il n'a aucun diplôme médical, et tente de violer la fiancée de son ami Marcus. Il l'épouse, et celle-ci gagne une forte somme à une loterie. Fou de jalousie, Marcus dénonce McTeague à la police. Ruiné, McTeague tue sa femme pour s'emparer de son argent et s'enfuit. Marcus le poursuit et parvient à s'enchainer à lui avant qu'il ne le tue. McTeague meurt de soif, avec le cadavre à son poignet.
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L'actrice Gloria Swanson lui propose de mettre en scène Queen Kelly. Dans un royaume imaginaire, la reine passe son temps à se promener nue, ce qui agace son fiancé et cousin, le prince Wolfram, un soldat libertin. En manœuvre avec son escadron, Wolfram croise un groupe de jeunes filles. Le prince à cheval les salue, elles s'inclinent mais l'une d'elles perd sa culotte. Éclat de rire dans l'escadron. Furieuse, Kitty Kelly ramasse son sous-vêtement et l'offre au prince qui tombe amoureux d'elle.
La censure ne laissant rien passer, les scènes jugées trop scandaleuses étaient retirées du montage final, et à chaque fois le film y perdait. Pour Folies de femmes, il fut obligé de retirer des séquences excessives comme l'éclatement d'un bouton de pus en gros plan, ou encore celle où le comte, habillé en femme, batifole avec les deux princesses. La sanction fut plus lourde pour Les Rapaces : le film ne sortit jamais dans la durée souhaitée par son auteur, et fut réduit de presque deux tiers. Initialement, von Stroheim avait tourné quarante-deux bobines. Le bon sens l'emportant, il réduit le film à vingt-quatre bobines, puis refuse de le couper encore. Finalement le montage final imposé par la MGM n'en conserve que dix. Le réalisateur désavoua cette version[5]. Malgré toutes les mutilations dont furent victimes ses films, ils contiennent tous une volonté d'exorcisme, une charge féroce et visionnaire contre la société qui cause ce mal-être.
L'acteur |
L'écrivain |
Filmographie |
En tant que réalisateur |
1919 : La Loi des montagnes ou Maris aveugles (Blind Husbands) - également scénariste, décorateur et monteur
1920 : Les Passe-partout du diable (The Devil's Passkey) - également scénariste et décorateur (film perdu)
1921 : Folies de femmes (Foolish Wives) - également scénariste, décorateur et monteur
1923 : Les Chevaux de bois (Merry-Go-Round) - également scénariste et costumier
1924 : Les Rapaces (Greed) - également scénariste, décorateur et monteur
1925 : La Veuve joyeuse (The Merry Widow) - également scénariste et costumier
1926 : La Symphonie nuptiale (The Wedding March) - également scénariste, décorateur, costumier et monteur
1926 : Mariage de prince (The Honneymoon) - également scénariste, décorateur, costumier et monteur (film perdu)
1928 : Queen Kelly ou La Reine Kelly - également scénariste, décorateur et monteur
1929 : Gabbo le ventriloque de James Cruze (Erich von Stroheim non crédité)
1933 : Hello, Sister! - également scénariste et dialoguiste.
En tant qu'acteur |
1915 : Naissance d'une nation de D. W. Griffith (figuration)
1915 : Captain Macklin de Jack Conway
1915 : Ghosts de George Nichols - également assistant metteur en scène et créateur des costumes
1915 : The Country Boy de Frederick A. Thomson (simple apparition)
1915 : Le Vieil Heidelberg ou Le Prince étudiant de John Emerson - également assistant metteur en scène et conseiller technique
1915 : Secrétaire mondain de John Emerson - également assistant metteur en scène
1916 : Intolérance de D. W. Griffith - également assistant metteur en scène
1916 : Macbeth de John Emerson - également assistant metteur en scène
1916 : Son portrait dans les journaux de John Emerson - également assistant metteur en scène
1916 : La secrétaire particulière (The Social Secretary) de John Emerson - également assistant metteur en scène
1916 : Moins que poussière de John Emerson - également assistant metteur en scène
1916 : The Flying Torpedo de John O'Brien et Christy Cabanne : un complice
1917 : Panthea de Allan Dwan - également assistant metteur en scène
1917 : Douglas dans la lune de John Emerson
1917 : Sylvia des services secrets de George Fitzmaurice - également assistant metteur en scène et conseiller technique
1917 : Pour la France de Wesley Ruggles
1917 : Draft 258 de Christy Cabanne
1917 : Who Goes There? de William P.S Earle
1917 : Il court, il court le furet de John Emerson : le bandit borgne - également assistant metteur en scène et conseiller technique
1918 : Le Sceptique d'Alan Crosland
1918 : Cœurs du monde (Hearts of the World) de D. W. Griffith - également assistant metteur en scène et conseiller technique
1918 : L'Ennemi dans les murs de Christy Cabanne
1918 : Le Cœur de l'humanité d'Allen Jolubar : Eric von Eberhard - également conseiller technique et militaire
1919 : La Loi des montagnes ou Maris aveugles (Blind Husbands) : le lieutenant Eric von Steuben - également réalisateur et scénariste
1921 : Folies de femmes (Foolish Wives) : Wladislaw Sergius Karamzin - également réalisateur et scénariste
1924 : Les Rapaces (Greed) : le vendeur de ballons - également réalisateur et scénariste
1926 : La Symphonie nuptiale (The Wedding March) : Nickolas « Nikki » von Wildeliebe-Rauffenburg - également réalisateur et scénariste
1928 : La Tempête de Sam Taylor - également scénariste
1929 : Gabbo le ventriloque de James Cruze
1930 : Agent Z 1 (Three Faces East) de Roy Del Ruth
1931 : Le Sphinx a parlé de Victor Schertzinger
1932 : L'Escadrille perdue de George Archainbaud et Paul Sloane : Arthur von Furst
1932 : Comme tu me veux (As You Desire Me) de George Fitzmaurice
1934 : Crimson Romance de David Howard - également conseiller militaire
1934 : Poste frontière (Fugitive Road) de Franck Strayer - également conseiller militaire
1935 : Le Crime du docteur Crespi de John H. Auer : André Crespi
1935 : Anna Karénine de Clarence Brown - également conseiller militaire
1936 : San Francisco de W. S. Van Dyke - également dialoguiste
1936 : Les Poupées du diable de Tod Browning - également scénariste
1936 : Les Candélabres de l'Empereur de George Fitzmaurice - également scénariste (non crédité)
1936 : Marthe Richard, au service de la France de Raymond Bernard
1937 : Between Two Women de George B. Seitz - également scénariste
1937 : La Grande Illusion de Jean Renoir : le capitaine von Rauffenstein
1937 : Mademoiselle Docteur (Under Secrets Orders) d'Edmond T. Gréville
1937 : L'Alibi de Pierre Chenal
1938 : Les Pirates du rail de Christian-Jaque
1938 : La Vie des artistes, documentaire de Bernard Roland
1938 : L'Affaire Lafarge de Pierre Chenal
1938 : Les Disparus de Saint-Agil de Christian-Jaque
1938 : Ultimatum de Robert Wiene
1938 : Gibraltar de Fedor Ozep : Marson
1939 : Menaces de Edmond T. Gréville
1939 : Rappel immédiat de Léon Mathot
1939 : Pièges de Robert Siodmak
1939 : Le monde tremblera ou La Révolte des vivants de Richard Pottier
1939 : Derrière la façade de Georges Lacombe et Yves Mirande
1939 : Tempête sur Paris de Dominique Bernard-Deschamps
1939 : Macao, l'enfer du jeu de Jean Delannoy
1939 : Paris-New York de Claude Heymann et Yves Mirande
1940 : J'étais une aventurière de Gregory Ratoff
1941 : Ainsi finit notre nuit de John Cromwell
1943 : Les Cinq Secrets du désert de Billy Wilder : Feldmarschall Erwin Rommel
1943 : L'Étoile du Nord (The North Star) de Lewis Milestone : le docteur von Harden
1944 : La Femme et le Monstre (The Lady and The Monster) de George Sherman :le professeur Franz Mueller
1944 : Tempête sur Lisbonne (en) de George Sherman
1944 : La Cible vivante ou Le Grand Flamarion d'Anthony Mann : Le Grand Flamarion
1945 : Scotland Yard Investigator de George Blair
1945 : Le Masque de Dijon de Lew Landers : Dijon
1945 : La Foire aux chimères, de Pierre Chenal
1946 : On ne meurt pas comme ça de Jean Boyer
1948 : La Danse de mort de Marcel Cravenne d'après August Strindberg : le capitaine (également scénariste)
1948 : Le Signal rouge de Ernst Neubach
1949 : Portrait d'un assassin de Bernard-Roland
1950 : Boulevard du crépuscule (Sunset Boulevard) de Billy Wilder : Maximillian « Max » von Mayerling
1952 : L'Envers du paradis de Edmond T. Gréville
1953 : Alerte au Sud de Jean Devaivre
1953 : La Mandragore d'Arthur Maria Rabenalt
1953 : Minuit quai de Bercy de Christian Stengel
1955 : Napoléon de Sacha Guitry : Ludwig van Beethoven
1955 : Série noire de Pierre Foucaud
1955 : La Madone des sleepings de Henri Diamant-Berger
En tant que scénariste |
- Scénarios originaux[6]
- 1918 : Blind Husbands (La Loi des montagnes)
- 1919 : Devil's Passkey (Le Passe-partout du diable)
- 1920 : Foolissh Wives (Folies de femmes)
- 1921 : Merry-Go-Round (Chevaux de bois)
- 1926 : Wedding March (La Symphonie nuptiale)
- 1927 : Queen Kelly (La Reine Kelly)
- 1927 : Poto-poto - inédit
- 1928 : Tempest (Tempête)
- 1928 : East of the Setting Sun (À l'Est du soleil couchant) - inédit
- 1932 : Walking down Broadway (En descendant Broadway) - inédit
- 1951 : I'll Waiting for You! (Je t'attendrai) - inédit
- Adaptations et découpages techniques
- 1923 : Greed (Les Rapaces)
- 1925 : The Merry Widow (La Veuve joyeuse)
Romans |
Paprika, trad. Jacqueline Odile Verly, édition André Martel, 1950première édition : The Macaulay Company, New York, 1935
Les Feux de la Saint-Jean, trad. Renée Nitzschke, édition André Martel
Véronica (1951)
Constanzia (1954)
Poto Poto, trad. Renée Nitzschke, préface de Blaise Cendrars, édition de la Fontaine, 1956 ; rééd. Pygmalion, 2001Roman adapté d'un scénario inédit par l'auteur.
Notes et références |
Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma : Les Réalisateurs, coll. Bouquins, Robert Laffont, 2001, p. 869
Jean Tulard, Guide des films, vol. 3, coll. Bouquins, Robert Laffont, 2002, p. 2485
Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma : Les Acteurs, coll. Bouquins, Robert Laffont, 2001, p. 1042
Frank Capra l'adaptera au cinéma en 1944 avec Raymond Massey dans le même rôle.
Jean Tulard Guide des films - volume 3 de P à Z, p. 2485, éditions Robert Laffont collection Bouquins, édition 2002
Introduction Les Feux de la Saint-Jean : Constanzia (tome 2), édition André Martel, 1954.
Voir aussi |
Bibliographie |
(en) Peter Noble, Hollywood Scapegoat: The Biography of Erich von Stroheim, Fortune Press, 1951- « Erich von Stroheim », Premier Plan no 29, août 1963
- « Erich von Stroheim », Anthologie du ninéma no 27, 1967
Thomas Quinn Curtiss, Erich von Stroheim, France-Empire, 1970Biographie assez hagiographique, par son biographe officiel, s'appuyant sur les Mémoires inachevés de von Stroheim.
Freddy Buache, Erich von Stroheim, coll. « Cinéma d'aujourd'hui », Seghers, Paris, 1972
Maurice Bessy, Erich von Stroheim, Pygmalion, 1977- Fanny Lignon, « L'œuvre écrit d'Erich von Stroheim », Mille huit cent quatre-vingt-quinze 36, 2000-2002 (lire en ligne parties 1 et 2)
- Fanny Lignon, Erich von Stroheim : Du Ghetto au Gotha, L'Harmattan, Paris, 2002
- Christophe Pellet, Erich von Stroheim, Arche, 2005
- Joséphine Dedet, L'Homme que vous aimerez haïr, Belfond, Paris, 2010 Fiction inspirée de la vie de Stroheim, se déroulant pendant le tournage de Queen Kelly.
Liens externes |
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Erich von Stroheim sur le site Ciné-ressources (Cinémathèque française)
(en) Erich von Stroheim sur l’Internet Movie Database
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