Suresnes

























































































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Suresnes
Vue de Suresnes depuis la terrasse du Fécheray, avec le bois de Boulogne et la tour Eiffel au fond.

Blason de Suresnes
Héraldique

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Île-de-France

Département

Hauts-de-Seine

Arrondissement

Nanterre

Canton

Nanterre-2

Intercommunalité

Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense

Maire
Mandat

Christian Dupuy
2014-2020

Code postal
92150

Code commune
92073
Démographie

Gentilé
Suresnois

Population
municipale
48 526 hab. (2014)
Densité 12 804 hab./km2
Géographie

Coordonnées

48° 52′ nord, 2° 13′ est

Altitude
Min. 29 m
Max. 163 m

Superficie
3,79 km2
Localisation


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Suresnes





Liens

Site web

ville-suresnes.fr


Suresnes (prononcé [sy.ˈʁɛ]) est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, sur la rive gauche de la Seine.


Situé dans la banlieue ouest de Paris, Suresnes n'est qu'un simple village jusqu'au XIXe siècle. Ses coteaux couverts de vignobles produisent cependant un vin réputé, prisé par les rois, alors que de riches Parisiens se font construire de vastes propriétés autour du centre-ville historique. Le village bénéficie également de la venue de pèlerins, attirés par le calvaire religieux construit au XVIIe siècle sur le mont Valérien, qui surplombe Suresnes. Des guinguettes se développent sur les bords de Seine, jusqu'à constituer une part importante de ses activités économiques, en particulier du XIXe au début du XXe siècle. La Révolution industrielle transforme radicalement sa physionomie, les anciennes demeures aristocratiques et bourgeoises laissant place à des usines aéronautiques et automobiles, et les vignes à des villas ou des logements ouvriers. L'emblématique maire de Suresnes, Henri Sellier, accompagne particulièrement cette urbanisation et ces changements sociaux dans l'entre-deux-guerres, en décidant notamment la construction de la cité-jardin de Suresnes. Durant la Seconde Guerre mondiale, un millier de résistants sont fusillés dans la forteresse du Mont-Valérien, construite le siècle précédent à la place de l'ancien calvaire, ancrant Suresnes dans la mémoire nationale. Par la suite, les usines disparaissent, remplacées jusqu'à la fin du siècle par des lotissements immobiliers et des sièges de grandes entreprises.


Bien relié aux réseaux de transports franciliens (Transilien, tramway, bus), proche du centre d'affaires de La Défense et du bois de Boulogne, Suresnes fait partie de la métropole du Grand Paris et de l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Climat


    • 1.4 Voies de communication et transports


      • 1.4.1 Voies routières


      • 1.4.2 Voies fluviales


      • 1.4.3 Pistes cyclables et vélos en libre-service


      • 1.4.4 Transports en commun






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 XIXe siècle


    • 4.2 XXe siècle




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Intercommunalité


    • 5.3 Tendances politiques et résultats


    • 5.4 Administration municipale


    • 5.5 Liste des maires


    • 5.6 Politique environnementale


    • 5.7 Ville internet


    • 5.8 Jumelages




  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


    • 6.2 Enseignement


    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Cultes


      • 6.6.1 Culte catholique


      • 6.6.2 Culte protestant


      • 6.6.3 Culte israélite


      • 6.6.4 Culte musulman






  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Entreprises et commerces




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


    • 8.2 Patrimoine culturel


      • 8.2.1 Théâtres


      • 8.2.2 Bibliothèques


      • 8.2.3 École d’arts plastiques


      • 8.2.4 Cinéma et musique


      • 8.2.5 Musée d'histoire urbaine et sociale




    • 8.3 Spécialités gastronomiques


    • 8.4 Personnalités liées à la commune


    • 8.5 Héraldique, logotype et devise




  • 9 Pour approfondir


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références


      • 10.2.1 Insee


      • 10.2.2 Autres références









Géographie |



Localisation |


Suresnes est entourée par Puteaux et Nanterre au nord, Saint-Cloud au sud, Rueil-Malmaison à l'ouest et Paris à l'est (bois de Boulogne).























Communes limitrophes de Suresnes

Nanterre

Puteaux


Rueil-Malmaison
Suresnes
Paris


Saint-Cloud




Géologie et relief |


La superficie de la commune est de 379 hectares ; l'altitude varie de 29 à 162 mètres[1].



Climat |


La climatologie de Suresnes suit l’historique du climat de Paris, à la nuance près que la ville est située sur le flanc d’une butte (le mont Valérien) orientée vers l’est en direction de la capitale.



Voies de communication et transports |



Voies routières |



Photographie en couleur d'une rue.

Le quai Gallieni.


Les grands axes routiers de Suresnes sont le boulevard Henri-Sellier (D 985), qui permet de rejoindre Paris et Rueil-Malmaison, l'avenue du Général-Charles-de-Gaulle, le boulevard Franklin-Roosevelt et le boulevard Washington (D 3), qui permettent de rejoindre Nanterre, et le boulevard Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny (D 5), qui fait la jonction entre les deux. Le quai Marcel-Dassault permet de rejoindre Saint-Cloud et le quai Gallieni Puteaux et La Défense, en longeant Suresnes ; à l'intérieur de la ville, la rue de la République est une autre voie routière permettant d'accéder à Saint-Cloud et la rue de Verdun à Puteaux.


En décembre 2005, un troisième radar a été installé sur la D 985 sur le boulevard Henri-Sellier (face au commissariat) dont la vitesse est limitée à 50 km/h[2].



Voies fluviales |





Pont de Suresnes.




Écluse de Suresnes.


Article connexe : Pont de Suresnes.

Jusque'au XIXe siècle, le seul moyen de traverser la Seine à Suresnes est un bac. Il est remplacé par un pont large de 7 mètres, dont la construction commence en 1840 et qui inauguré en 1842. Incendié lors de la guerre de 1870, il est remplacé par un nouveau pont construit entre 1873 et 1874, mesurant 11 mètres de large ; lui-même élargi à 17,55 mètres entre 1897 et 1901. Ce dernier pont est remplacé en 1950 par le pont actuel, large de 30 mètres.


Le premier barrage-écluse est édifié entre 1864 et 1869 ; un second est construit entre 1880 et 1885 pour améliorer la circulation fluviale entre Paris et Rouen. En effet, avant la création de ce barrage-écluse, le niveau trop bas de la Seine ne permettait la navigation à Paris que 160 jours par an[3].


En plus des marchandises, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la navigation sur la Seine amenait des passagers aux guinguettes de Suresnes[4].



Photographie en couleur d'un quai, d'arbres et d'un fleuve.

Quai de Suresnes, avec le barrage en arrière-plan.


Après les inondations de 1910, un barrage à vannes levantes est construit en 1933. À la fin des années 1960 est enfin construite la grande écluse.


En amont de l'écluse, le bassin de Saint-Cloud - Suresnes, délimité par les deux ponts du même nom, a été classé bassin de vitesse à l'instigation de la Société des lignes Latécoère (fondée par Pierre-Georges Latécoère en 1917), afin de faire tester des hydravions sur les deux longues sections du fleuve situées de part et d'autre de la passerelle de l'Avre[5]. Aujourd'hui on y pratique des sports nautiques, tels que le motonautisme, le ski nautique et le wakeboard.


Depuis 1987, la ville organise tous les étés La mer à Suresnes, qui permet à 2 000 enfants des centres de loisirs ou au public d'être initié aux sports nautiques (catamaran, canoë et kayak).


Le Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF) a décidé en 2011 de lancer le réseau de transport fluvial Voguéo. Les navettes devaient étendre leur desserte au moyen de trois lignes sur la Seine de Suresnes à Maisons-Alfort en passant par Paris[6]. La ligne 3 ouest aurait permis de se rendre du pont de Suresnes au musée d'Orsay. Le projet qui devait être lancé en 2013 a été abandonné en février 2013 par décision du STIF[7], en raison du coût trois fois supérieur aux estimations et au faible trafic attendu.


Au début du XXIe siècle, le barrage voit passer 7 millions de tonnes par an[4].



Pistes cyclables et vélos en libre-service |


Le quai Gallieni, qui longe Suresnes, est doté de pistes cyclables.


Depuis 2009, trois stations de rangement pour le système de vélos en libre-service Vélib' sont installées en bordure de la Seine[8], partie plane de la ville. Leur capacité totale maximale d'accueil est de 100 vélos. Deux sont situées en centre-ville (station no 21503 au 13/15 rue Ledru-Rollin et no 21502 au 18 bis rue de Verdun / Cour Madeleine). La plus importante est installée à proximité du centre-ville (station no 21501, de part et d'autre du boulevard Henri-Sellier au croisement de la rue de Saint-Cloud et de la rue des Bourets).


Des stations de rangement non sécurisées existent à proximité des gares, dont la gare de Suresnes-Mont-Valérien.



Transports en commun |





Gare de Suresnes-Mont-Valérien.


Suresnes est reliée de plusieurs façons au réseau de transport de l'Île-de-France :



  • par la gare de Suresnes - Mont Valérien située sur les lignes L et U du réseau Transilien Paris-Saint-Lazare ;

  • par la ligne 2 du tramway d'Île-de-France aux stations Suresnes - Longchamp et Belvédère ;

  • par de nombreuses lignes de bus reliant Suresnes à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

    • par les lignes de bus 93, 141, 144, 157, 160, 175, 241, 244, 360, 544 et 563 du réseau de bus RATP,

    • par la ligne N53 du réseau Noctilien.




D'autre part, douze stations Autolib' comptant de quatre à six bornes de recharge sont implantées depuis 2014 sur l'ensemble du territoire[9]. Le maillage du dispositif a été complété en 2015 par une treizième station à la sortie, hôpital Foch, de la gare Suresnes Mont-Valérien.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |








L’Insee découpe la commune en quinze îlots regroupés pour l'information statistique[10].
La commune de Suresnes est organisée en six quartiers[11] :



  • Cité-Jardins

  • Liberté

  • Plateau Ouest

  • Centre ville

  • République

  • Carnot - Gambetta




























Occupation des sols en 2003
Type d'occupation
Pourcentage
Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit
82,08 %
310,77
Espace urbain non construit
14,45 %
54,69
Espace rural
3,47 %
13,14

Source : Iaurif[12]



Logement |


En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 21 708, alors qu'il était de 19 828 en 1999[a 1]. Parmi ces logements, 93,4 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 13,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 85,4 % des appartements[a 2]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 37,4 %, en hausse sensible par rapport à 1999 (29,9 %). La part de logements HLM loués vides était de 33,8 % (soit 69 % de plus que le taux de 20 % requis par la loi SRU) contre 38,9 %, leur nombre étant constant 6 861 contre 6 856[a 3].



Un quartier est appelé « village anglais » en raison des maisons alignées comme dans une ville anglaise, avec un style architectural homogène. Il comprend les rues Diderot, du Bac, l'avenue de la Belle-Gabrielle et celle des Conférences de Suresnes (ancienne rue Frédéric-Passy). Datant de 1923, il a été construit sur le site de l'ancienne teinturerie Meunier, qui a disparu à la fin du XIXe siècle. Si chaque habitation est unique, elles sont toutes construites en brique, en pierre meulière et en moellon, certaines ayant des poutres apparentes. Les toits sont à deux pentes, avec des tuiles. Une partie des maisons comporte un jardin, situé côté rue. Près du village existait une guinguette, « La Belle Gabrielle », remplacée au cours du XXe siècle par des usines et des logements[13].


De nouveaux aménagements ont lieu au début du XXIe siècle, comme celui de l'îlot Sisley, près de la Seine, qui accueille entre 1500 et 1900 habitants[14].



Toponymie |




Plaque de la rue du Mont-Valérien à Suresnes.


Surisnas, qui peut être l'accusatif du pluriel Surisnae, est un nom d’origine celtique, et sa terminaison en na indique qu’il s’agit d'un hydronyme, selon les historiens[15]. L'origine du nom de Suresnes proviendrait de « Surisna » au singulier, la déesse tutélaire d'une des sources d'une colline sacrée pour les Gaulois, aujourd'hui appelée mont Valérien.


À l'occasion de son exposition « Suresnes à travers le Mont-Valérien », le musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes propose l’atelier Plaques de rues[16].



Histoire |


Articles détaillés : Histoire de Suresnes, Histoire des Hauts-de-Seine et Histoire de l'Île-de-France.




La Seine près de Suresnes du peintre Alfred Sisley (1879).


La première mention historique du village de Suresnes date de 884, quand Carloman II fait don à l'abbaye de la Croix-Saint-Leufroy (Normandie) d'un domaine qui comprend « Surisna ». Après les invasions vikings qui conduisent les moines de l'abbaye à se réfugier en région parisienne, Charles le Simple cède en 918 le domaine royal où se trouve actuellement Suresnes à Robert, comte de Paris et abbé de Saint-Germain-des-Prés ; cette dernière institution religieuse exerce ainsi un contrôle sur ce territoire jusqu'à la Révolution. Du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle, il s'agit d'un village non relié aux axes de communication vers la capitale, qui vit essentiellement de sa production viticole – des vignobles couvrant ses coteaux – ainsi que de la pêche sur la Seine.


En 1593 y ont lieu des conférences de négociation entre catholiques et protestants, qui mettent fin aux guerres de religion. Cependant, contrairement à une légende locale, Henri IV ne serait jamais venu à Suresnes.


Au XVIIe siècle, un calvaire religieux est installé sur le mont Valérien, donnant lieu à un important pèlerinage jusqu'à sa fermeture en 1830. Des guinguettes se développent, pour accueillir une partie des dévots, avant et après leur passage. Des aristocrates et bourgeois parisiens se font également construire de vastes demeures garnis de jardins.



XIXe siècle |



Photographie d'une gravure en noir et blanc représentant des bâtiments au premier plan à droite, d'autres à l'arrière plan à gauche et enfin un mont.

Gravure d'Edmond Morin présentant les ruines de l'abbaye de Longchamp dans la première moitié du XIXe siècle, avec Suresnes et le calvaire du mont Valérien en arrière-plan, avant sa conversion en fort.


En 1839 est autorisé la construction du pont de Suresnes, concédé pour 77 ans à un investisseur. Mis en service en 1842, il est détruit pendant la guerre franco-allemande de 1870[17]. Le second pont de Suresnes est construit en 1874 et restera en service jusqu'en 1950[17].


Au début des années 1840, sur les ruines de l'ancien calvaire, démarrent les travaux de construction du fort du Mont-Valérien, faisant ainsi d'un lieu jusque là à vocation religieuse une forteresse militaire.


À la fin du siècle, Suresnes connaît une industrialisation progressive, qui se couple avec l'installation de maisons et de villas sur ses coteaux et d'industries le long de la Seine. Peu à peu, la vigne disparaît.



XXe siècle |





Les mosaïques de l’ancienne usine de Blériot Aéronautique à Suresnes sont exposées à leur emplacement d’origine[18]. Le bâtiment actuel est occupé en partie par le groupe Airbus.


Au début du XXe siècle, Suresnes est une ville industrielle, dont la population ouvrière s'accroît. Elle compte plusieurs usines, dont les constructeurs d'automobiles Unic et Saurer (qui emploie plus d'un millier de Suresnois), d'avions Levavasseur (à partir de 1903), Nieuport, Farman et Blériot Aéronautique, de parfums (Coty), ainsi que la biscuiterie Olibet (fondée en 1880 avec 400 ouvriers et ouvrières fabriquant 30 tonnes de gâteaux par jour jusqu'en 1940, année où elle est démolie).


L'imprimerie des Cahiers de la Quinzaine (1900-1914), fondée par l'écrivain Charles Péguy, se trouvait à Suresnes. Il arrivait à ce-dernier, avec l'homme politique Jean Jaurès, de marcher jusqu'à ce bâtiment en évoquant les paysages de l'Île-de-France, la « beauté industrielle » de Puteaux ou encore la littérature[19].


En 1914, lorsque la Première Guerre mondiale éclate, Suresnes devient l'un des principaux centres de fabrication d'obus. Citroën en fait l'une de ses usines après la guerre, lors de sa fulgurante expansion.


Maire de Suresnes pendant 22 ans, Henri Sellier fait construire la cité-jardin de Suresnes, des logements à bas prix, d'abord nommé HBM, les premières habitations à loyer bon marché (donc première HLM), le lycée Paul-Langevin ouvert en 1927 agrandi en 1937 et l’École de plein air de Suresnes construite de 1934 à 1935[20].


Lors de la Seconde Guerre mondiale, le fort du Mont-Valérien est occupé par les Allemands et est le théâtre de l'exécution de plus de 1 000 résistants et otages, dont Honoré d'Estienne d'Orves et Michel Manouchian le 29 août 1941. De 1941 à 1944, le prêtre catholique Franz Stock accompagne les condamnés à mort sur le plan religieux et civil. C'est aussi ici que, le 30 mai 1942, l'écrivain et résistant français Jacques Decour (Daniel Decourdemanche) est mort pour la France, fusillé par les nazis. Le Mémorial de la France combattante du mont Valérien est aujourd'hui un lieu de pèlerinage national. Chaque année, le 18 juin, le président de la République française en fonction y vient pour une commémoration.


L'actuel pont de Suresnes, construit entre 1938 et 1950, est en service depuis 1950[21]. Dans la seconde moitié du XXe siècle, Suresnes voit peu à peu fermer ses anciennes usines. Elles sont remplacées par des lotissements immobiliers et par des sièges de grandes entreprises, en lien avec le quartier d'affaire de La Défense, situé sur la commune voisine de Puteaux.



Politique et administration |




La mairie de Suresnes.



Rattachements administratifs et électoraux |


Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[22], la commune fait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais aux Hauts-de-Seine suite à son transfert administratif qui devint effectif le 1er janvier 1968.


Elle fait partie depuis 1967 de l'arrondissement de Nanterre[23]. Pour l'élection des députés, elle est rattachée à la quatrième circonscription des Hauts-de-Seine, représentée depuis 2017 par Isabelle Florennes (MoDem).


La commune appartenait de 1793 à 1893 au canton de Nanterre, dont le chef-lieu est transféré en 1829 à Courbevoie. Ce canton est scindé et la commune intègre en 1893 le canton de Puteaux avant de devenir, lors de la mise en place des Hauts-de-Seine le chef-lieu du canton de Suresnes[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie pour sa représentation au conseil départemental des Hauts-de-Seine du canton de Nanterre-2.


Les tribunaux compétents sur Suresnes sont situés à Puteaux pour le tribunal d’instance, à Nanterre pour le tribunal de grande instance et à Versailles pour la cour d’appel[24].



Intercommunalité |


Le 22 octobre 2008, le conseil municipal vote la création de la communauté d'agglomération du Mont Valérien, intercommunalité associant les communes de Rueil-Malmaison et de Suresnes[25].


Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le 1er janvier 2016, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[26].


La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).


La commune a donc également été intégrée le 1er janvier 2016 à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération du Mont-Valérien[27].


Articles détaillés : métropole du Grand Paris, établissement public territorial et établissement public territorial Paris Ouest La Défense.


Tendances politiques et résultats |


Socialiste pendant l'entre deux guerres avec Henri Sellier, important théoricien et réalisateur du logement social en France, ainsi que sous la IVe République, communiste à la Libération, la ville est depuis 1983 ancrée au centre-droit.


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Hauts-de-Seine.


Administration municipale |





Henri Sellier, maire (SFIO) de 1919 à 1941.





Christian Dupuy, maire (LR) depuis 1983.


Suresnes fut parmi les premières villes à utiliser des machines à voter électroniques dès les élections européennes de 2004[28]. Pour les échéances électorales de 2007, Suresnes fait partie des 82 communes[29],[30] de plus de 3 500 habitants ayant utilisé les machines à voter.



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Suresnes.

Sept maires se sont succédé depuis la Libération de la France :






























































Liste des maires successifs[31]
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1945
Jules Courtin
 
 
1945
1947
Paul Pagès

PCF
 
1947
1953
Louis Bert

SFIO
 
1953
1956
Raymond Cosson

SFIO
 
1956
1965
Marcel Legras (1904-1989)

SFIO
Directeur de la Caisse nationale de Sécurité Sociale
Conseiller général de la Seine (mars 1945 → septembre 1945)
Maire de sa commune natale, Autry-le-Chatel (1971 → 1983)
Conseiller général de Châtillon-sur-Loire (1967 → 1979)
1965
1983

Robert Pontillon

SFIO puis
PS
Journaliste
Sénateur des Hauts-de-Seine (1977 → 1992)
Conseiller général de Suresnes (1967 → 1988)
1983
en cours

Christian Dupuy

RPR
puis UMP
puis LR
Avocat
Député des Hauts-de-Seine (4e circ.) (1993 → 1997),
Conseiller régional (1986 → 1988)
Conseiller général de Suresnes (1988 → 1993 et 1998 → 2015)
Conseiller départemental de Nanterre-2 (2015 → )
Vice-président du conseil général puis départemental (1988 → )
Président de la CA du Mont-Valérien (2009 → 2013)
Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 → )
Président de l'OPH Hauts-de-Seine Habitat[32],[33](2011 →)
Réélu pour le mandat 2014-2020[34],[35]



Politique environnementale |


Suresnes met en œuvre une politique environnementale diversifiée, invitant ses habitants et touristes à utiliser les moyens de transport alternatifs à la voiture personnelle[36].


Depuis de nombreuses années, Suresnes est récompensée par le comité concours des villes et villages fleuris de 3 fleurs sur 4[37].


La ville compte de nombreux parcs et squares, dont le parc départemental du Mont-Valérien.




Ville internet |


En 2007 et 2011, Suresnes a sollicité et reçu le label Ville Internet @@@ « libre »[38].



Jumelages |




Massifs floraux dans le parc des Landes, en hommage aux villes avec lesquelles est jumelé Suresnes.


Au 1er janvier 2010, Suresnes est jumelée avec :




  • Drapeau de l'Allemagne Hann. Münden (Allemagne) depuis 1960[39]


  • Drapeau d’Israël Holon (Israël) depuis 1961[39],[40]


  • Drapeau du Royaume-Uni Hackney (Royaume-Uni) depuis 1962[39]


  • Drapeau de la Serbie Kragujevac (Serbie) depuis 1967[39]


  • Drapeau de l'Autriche Villach (Autriche) depuis 1992[39].


Par ailleurs, la commune de Suresnes a signé des contrats de coopération :



  • en 1998, avec Cap-Haïtien en Haïti

  • en 1999, avec Colmenar Viejo en Espagne.



Population et société |




Foyer Merlin-de-Thionville ou « château de la Grève », dans le square Germain-Bazin.



Démographie |


Évolution démographique

Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[41],[Note 1].


En 2014, la commune comptait 48 526 habitants, en augmentation de 5,37 % par rapport à 2009 (Hauts-de-Seine : 2,25 %, France hors Mayotte : 2,49 %).






























           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 470 1 385 1 427 1 322 1 441 1 765 1 953 2 159 2 032



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 216 4 546 4 515 6 477 6 149 7 011 7 683 8 404 9 057



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 225 13 660 16 248 19 117 22 209 27 065 32 018 32 182 37 149



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
39 100 40 616 37 537 35 187 35 998 39 706 44 197 46 876 48 526

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[42].)



Histogramme de l'évolution démographique




Pyramide des âges en 2007

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).


À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :



  • 47,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 23 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 26,5 %, 45 à 59 ans = 17,7 %, plus de 60 ans = 13,6 %) ;

  • 52,3 % de femmes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 26,1 %, 45 à 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 18,5 %).














































Pyramide des âges à Suresnes en 2007 en pourcentage[43]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90  ans ou +

1,1 



4,3 

75 à 89 ans

7,3 



9,0 

60 à 74 ans

10,1 



17,7 

45 à 59 ans

16,8 



26,5 

30 à 44 ans

26,1 



19,3 

15 à 29 ans

19,3 



23,0 

0 à 14 ans

19,3 














































Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[44]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,3 

90  ans ou +

1,0 



4,8 

75 à 89 ans

7,8 



10,2 

60 à 74 ans

11,0 



18,5 

45 à 59 ans

18,9 



24,7 

30 à 44 ans

23,3 



21,0 

15 à 29 ans

19,9 



20,6 

0 à 14 ans

18,1 



Depuis 2006, il est dénombré annuellement plus de 800 naissances pour moins de 300 décès[45].



Enseignement |


Suresnes est située dans l'académie de Versailles.


Parmi les écoles de Suresnes, on peut citer l'école Jules-Ferry, dans le centre-ville, la plus ancienne encore en activité. En 1921, dans la cité-jardin, est construit le groupe scolaire Vaillant-Jaurès (écoles maternelle et primaire), suivi du collège Henri-Sellier en 1933.


Établissements scolaires

En 2015, la ville administre 12 écoles maternelles[46], 10 écoles élémentaires[47] communales et l'École de plein air de Suresnes.


Le département des Hauts-de-Seine gère également trois collèges[48] : le collège Jean-Macé[49], le collège Émile-Zola et le collège Henri-Sellier[50]).


La région Île-de-France gère, également en 2015, deux lycées :



  • le lycée Paul-Langevin[51]. Dans le classement de L'Express 2009, ce lycée est classé 1446 / 1909 au niveau national[52],

  • et le lycée professionnel Louis-Blériot[53].


Par ailleurs, Suresnes dispose depuis 2009 d'un établissement scolaire privé : l'école Saint-Leufroy (maternelle et primaire), créée en septembre 1988 par des familles de la ville[54].


Enseignement supérieur

Outre des filières en section de technicien supérieur au lycée Paul-Langevin, Suresnes héberge l’INS HEA (Institut national supérieur de formation et de recherche pour l'éducation des jeunes handicapés et les enseignements adaptés)[55].




Manifestations culturelles et festivités |


Fidèle à son histoire viticole, Suresnes est est animée chaque année par le Festival des vendanges (le 1er week-end du mois d'octobre). La 34e édition a eu lieu les 30 septembre et 1er octobre 2017, sur le thème « Demain commence hier ». Ce festival honore la fin des récoltes des vignes de la ville avec sa confrérie, qui se réunit pour déguster le vin produit ; elle est célébrée par des défilés, des spectacles de rue, des concerts et une fête foraine[56].


Organisé à l'hippodrome ParisLongchamp, le festival de musique Solidays se déroule chaque été à la frontière de Suresnes, dans le bois de Boulogne. La ville constitue donc un point d'accès important à l'évènement.



Santé |


L’hôpital Foch est un établissement de santé privé d’intérêt collectif dont l'activité repose, en 2010, sur un effectif de 2 000 collaborateurs dont 300 médecins[57].




Sports |


Article connexe : Société sportive de Suresnes.

La ville dispose des équipements et clubs sportifs suivants :



  • Jeunesse sportive de Suresnes, club de football jouant en championnat Paris Île-De-France en division « PH, Promotion d'honneur ». Dans les années 1930 existaient trois clubs à Suresnes, les White harriers (Lévriers blancs) créés par le Britannique Paul Finch, et le FCS (Football club suresnois) de M. Porteron qui jouait en première division, disputa les 32e de finale de la Coupe de France et gagna la coupe de Paris ; cette dernière équipe s'entraînait à l'emplacement actuel du stade Maurice-Hubert, sur un terrain loué à des agriculteurs. Le FCS disparaît en 1939, à cause de la Seconde Guerre mondiale. En 1936, Henri Sigogneau créé la Jeunesse sportive de Suresnes, championne de Paris FSGT en 1937-1938 mais dissoute en 1942, après avoir rallié la FFF et gagné la Coupe du Matin la même année. L'équipe jouait à Bagatelle. Devenu jardin ouvrier, l'ancien terrain du FCS est racheté par le maire de Suresnes Paul Pagès qui créé le stade Maurice-Hubert (ancien dirigeant de la JSS et résistant). La Jeunesse sportive de Suresnes joue en première division de 1945 à 1953 puis en promotion de première division. Avec l'arrivée d'Antoine Jurilli, elle revient en première division. Le club créé par ailleurs une école de football, d'où sort notamment Robin Leclercq. En 1965, le club accède à la division d'honneur, où il reste jusqu'en 1993, puis en division d'honneur régionale pendant deux ans. Durant cette période, la Jeunesse sportive de Suresnes gagne deux coupes des Hauts-de-Seine et participe à une finale de la Coupe de Paris[59].


  • Rugby club suresnois, créé en 1973, club de rugby jouant en Fédérale 1 en 2017-2018[60].

  • Suresnes Basket Club, créé en 1978, club de basket[61].

  • Poney club Suresnois, créé en 1989, centre équestre participant au championnat de France se situant en haut du Mont-Valérien[62].

  • Suresnes sport nautique[63].

  • Tennis Club de Suresnes, 83 rue des Houtraits à Rueil-Malmaison[64].

  • Piscine du centre sportif des Raguidelles (27 rue Tourneroches) équipée d'un toit ouvrable qui reste paradoxalement fermée pour entretien pendant l'été durant un mois[65] : grand bassin (25 x 12,5 m), petit bassin (12,5 x 10 m), pataugeoire et solarium.

  • Benattia Brothers, club de boxe thai.

  • Archers suresnois, créé en 1983, compagnie de tir à l'arc[66].

  • Cercle d'escrime suresnois (CES), créé en 1997, club sportif participant à un grand nombre de compétitions au niveau départemental, régional et national[67].

  • Club suresnois de patinage artistique.



Cultes |


Les Suresnois disposent de lieux de culte catholique, israélite, musulman et protestant.




Culte catholique |


Article connexe : Paroisses des Hauts-de-Seine.

Du IXe siècle jusqu'à sa destruction en 1906, l'église Saint-Leufroy est le principal lieu de culte de Suresnes. En 1908-1909 lui succède l'église du Cœur-Immaculé-de-Marie, érigée au nord du centre-ville historique. D'autres lieux de cultes catholiques voient le jour au cour du siècle, au fur et à mesure de l'urbanisation de Suresnes.


Depuis janvier 2010, la commune de Suresnes fait partie du doyenné du Mont-Valérien, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[68].


Au sein de ce doyenné, les lieux de culte catholique relèvent de la paroisse du cœur[69],[70] : l'église Notre-Dame-de-la-Paix, l'église du Cœur-Immaculé-de-Marie, la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, la chapelle Saint-Leufroy, la chapelle Saint-Louis et la chapelle du fort du Mont-Valérien.


Par ailleurs, la Maison Saint-Charbel propose un lieu de culte de l'Église catholique maronite, alors que la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X est pour sa part installée rue Cluseret.



Culte protestant |


L’Église protestante unie de France est présente à Suresnes, dans la cité-jardin, 3 avenue d'Estournelles-de-Constant[71].



Culte israélite |


Créée en 1987, l'association Beth Yossef de Suresnes administre une synagogue[72].



Culte musulman |


L’association Al Badr assure la célébration du culte musulman dans un local municipal. Le 28 mai 2015, les conseillers municipaux votent ainsi à une très large majorité la signature d'un bail emphytéotique de mise à disposition à cette association d'un local acquis par la municipalité pour la somme de 977 000 €[73]. Il s'agit de la mosquée Salam, qui se trouve 5 rue des Velettes.



Économie |


Endettée de 96 050 milliers d'euros en 2012[74] soit 2 067 euros par habitant[75], la commune de Suresnes a une capacité d'autofinancement nette après remboursement d'emprunts de 5,9 millions d'euros[76].
Le budget de Suresnes s'élève à 106,8 millions d'euros pour 2012[77] : 27,3 millions d'euros de dépenses d’investissement et 79,4 millions d'euros de dépenses de fonctionnement.



Revenus de la population et fiscalité |


En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 603 €, ce qui plaçait Suresnes au 4 059e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[78].



Emploi |


En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 30 936 personnes, parmi lesquelles on comptait 80,3 % d'actifs dont 73,3 % ayant un emploi et 7,0 % de chômeurs[a 4].


On comptait 28 314 emplois dans la zone d'emploi, contre 22 737 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 22 850, l'indicateur de concentration d'emploi est de 123,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu plus d'un emploi par habitant actif[a 5].



Entreprises et commerces |



Photographie en couleur d'un bâtiment.

Entreprise Philips, 41-43 rue de Verdun, l'une des nombreuses entreprises ayant son siège à Suresnes.


Tournée historiquement vers les industries automobiles et aéronautiques, Suresnes a également hébergé la « Cité des parfums » à partir de 1909 dans l'usine de François Coty employant jusqu'à 4 000 personnes sur 50 000 m²[79]. Le parfumeur y conçoit Origan, Ambre antique, Au Cœur des calices, Chypre ou encore Émeraude. Devant le succès rencontré, l'usine est agrandie. Vers 1936, l'architecte Jean Barot construit de nouveaux bâtiments, qui accueillent la savonnerie, la fabrication des poudres et fards, l'administration, les services sociaux, les magasins et les locaux techniques, la production de parfums se poursuivant dans les anciens locaux. L'entreprise y continue sa production jusque dans les années 1970. Par la suite, le site accueille l'usine Agfa-Gevaert. En 2003, la société Heines entame la rénovation du site en rajoutant une extension en verre de cinq étages sur le bâtiment original en brique, afin d'accueillir le siège du groupe Havas-Euro RSCG[80].


En 1998, la ville a initié une charte de qualité Suresnes Qualité Plus (SQ+) qui est désormais gérée par l’association pour la promotion de la qualité du commerce et de l’artisanat suresnois.


Le 31 décembre 2003, 2 019 établissements étaient immatriculés à Suresnes ; 83 % d’entre eux exerçaient une activité tertiaire[81].


Les principaux pôles d'activités et de recherche présents à Suresnes sont l'hôpital Foch, Philips et Placo. Mais certaines entreprises y ont également localisé certaines de leurs divisions[82]. Louis Dreyfus Armateurs y a aussi son siège.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |


La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[83] :



  • Le lycée Paul-Langevin, à la demande de Henri Sellier est créé par Maurice Payret-Dortail en 1927[84]. Le lycée, anciennement école maternelle et primaire, a une piscine et un gymnase classé monument historique ;

  • Le cimetière Carnot (vieux cimetière, où sont notamment enterrés le diplomate Jean-Baptiste Nicolas Dorothée Villar (mort en 1808), le vice-amiral Jean-Baptiste Philibert Willaumez, la femme de lettres Laure Surville, le peintre Pierre Carrier-Belleuse, le couturier Charles Frédéric Worth, le médecin Ernest Bazin, le ténor Pierre-François Villaret, le baryton Théophile Manoury, la cantatrice Marie-Joséphine Picquet-Wild (1826-1898), le général Gustave Paul Cluseret, le peintre François Brunery, l'exploratrice Isabelle Massieu et le maire Henri Sellier[85]) et le cimetière Voltaire (nouveau cimetière, où sont notamment enterrés l'ingénieur Fernand Forest, la peintre Juana Romani ou les acteurs Marcel Herrand et Félix Oudart[86]). Le cimetière des Bulvis, à Rueil-Malmaison, est également l'un des trois cimetières municipaux de Suresnes. Il existe aussi un cimetière de la première partie du XIXe siècle, abandonné, dans l'enceinte de la forteresse, le cimetière du Mont-Valérien[87] ;




  • Au Mont Valérien :


    • Forteresse du Mont-Valérien,


    • Mémorial de la France combattante,


    • Cimetière américain de Suresnes ;

    • La terrasse du Fécheray, offrant une vue sur Suresnes, Paris et La Défense[88] ;




  • Théâtre Jean-Vilar ;


  • Cité-jardin de Suresnes ;


  • L'École de plein air de Suresnes, construite de 1932 à 1936 par les architectes Eugène Beaudouin et Marcel Lods, fait l'objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 avril 2002[89] ;

  • Barrage-écluse de Suresnes[90].




Patrimoine culturel |



Théâtres |


Construit en 1938, le théâtre Jean-Vilar accueille depuis 1993 le festival international de rencontres entre la danse contemporaine et le hip-hop Suresnes Cités Danse. Cette manifestation a permis à son directeur Olivier Meyer de créer un « pôle de production, diffusion et transmission de la danse hip-hop » appelé Cités danse connexions, et inauguré le 14 décembre 2007[91]. Ce centre accueille trois chorégraphes en résidence par an, des programmes pédagogiques destinés aux danseurs, et une salle de 230 places.



Bibliothèques |



  • Médiathèque (5 rue Ledru-Rollin, quartier centre-ville).

  • Bibliothèque du quartier Sorbiers (5 allée des Platanes, quartier cité-jardin).

  • Chacune des écoles dispose d'une bibliothèque-centre documentaire.



École d’arts plastiques |


L’école d’arts plastiques enseigne 9 disciplines : peinture, aquarelle, arts graphiques, vidéo, photographie, sculpture, céramique, dessin et histoire de l'art (« La passerelle des arts », avenue du Général-de-Gaulle, quartier centre-ville).



Cinéma et musique |





Studio Guillaume Tell, premier cinéma de Suresnes et actuel studio d'enregistrement.


En 1920, la construction d'un cinéma est autorisée, 20 avenue de la Belle-Gabrielle. Nommé « Le Capitole », il comporte 900 places. Il ferme en 1985 et est remplacé l'année suivante par le studio Guillaume Tell, un studio d'enregistrement musical. En 2000, un nouveau cinéma Le Capitole ouvre 3 rue Ledru-Rollin. Classé Art et essai et labellisé jeune public, il dispose de quatre salles[92].


Si Le Capitole était le premier construit dans la ville, d'autres ont également existé : le cinéma municipal dans la salle des fêtes (place de la mairie), le cinéma du Moulin-Rose (boulevard de Versailles, actuel boulevard Henri-Sellier), le Kursaal du Val d'Or (1 rue Carnot), le Magic Ciné (22 avenue de Verdun) et le Novelty, anciennement Kursall (38 avenue Jean-Jaurès).


Inauguré en 2007, l’équipe pédagogique des 35 professeurs du conservatoire de musique de Suresnes est reconnu « à rayonnement communal » par le ministère de la Culture. Il accueille plus de 800 élèves (1 place du Puits-d’Amour, quartier centre-ville).


La ville de Suresnes a abrité en son sein la maîtrise des Hauts-de-Seine (chœur d'enfant de l'opéra national de Paris), créée en 1985 par le conseil général, dans les bâtiments du collège Henri-Sellier avec ses 470 enfants âgés de sept à seize ans. En 2017, la maîtrise déménage sur l'île Seguin et y intègre les locaux de la Seine musicale.


Depuis 2006, l'école de musique La Nouvelle Gamme reçoit chaque année plus de 650 élèves de 3 à 93 ans et enseigne le piano, guitare, batterie, chant, violon, saxophone, musique électronique.


Voir la catégorie : Film tourné à Suresnes.

Plusieurs films ont été tournés à Suresnes, par exemple Le Tatoué (1968) de Denys de la Patellière, avec Jean Gabin et Louis de Funès[93].



Musée d'histoire urbaine et sociale |




Le musée.


Le musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes[94] a été ouvert le 8 juin 2013 dans la gare de Suresnes-Longchamp.


Présentant l'évolution de la ville, il est tout particulièrement axé sur l'urbanisme social des années 1920-1930. À travers sept séquences, les visiteurs découvrent ainsi le passé religieux et militaire du Mont-Valérien, l'histoire agricole et viticole de la ville puis le passé industriel avec ses entreprises de blanchisserie, biscuiterie, parfumerie, aéronautique, automobile et d'électroménager (avec les entreprises Olibet, Coty, Worth, Darracq, Blériot, ou bien La Radiotechnique devenue Philips).


Au premier étage, la personnalité d'Henri Sellier (maire de Suresnes de 1919 à 1941) est évoquée grâce à des dons de sa famille ainsi que ses projets urbains (la cité-jardins en particulier) et ses projets sociaux (École de plein air, groupes scolaires, etc.) des années 1920 - 1930.


La muséographie est moderne et interactive, avec de nombreux multimédia pour tous les publics. Le projet architectural a été confié aux architectes « Encore Heureux ». Il s'appuie sur l'ancienne gare Suresnes-Longchamp, réhabilitée et dotée d'une extension moderne, permettant d'accueillir les espaces d'exposition temporaire, l'atelier, le centre de documentation.


Il est le point de départ d'un parcours dans la ville ponctué par 21 mâts qui présentent les édifices majeures.


Le MUS a été Initialement budgété à un coût de 8,3 millions d'euros[95] pour une surface totale d'environ 1 300 mètres carrés[96], y compris la création de l'extension de 220 mètres carrés destinée aux expositions temporaires[97]. Xavier Iacovelli regrette que ce « projet pharaonique » se soit finalement élevé à 10 millions d’euros en investissement auquel s'ajoute un budget prévisionnel de fonctionnement de 700 000 euros par an[98].



Spécialités gastronomiques |



Photographie en couleur d'un vignoble.

Vignes municipales de Suresnes, au Pas-Saint-Maurice.



  • Le vin de Suresnes (Fêtes des vendanges de Suresnes chaque mois d'octobre ; Suresnes possède sa confrérie du vin). Prisé par les rois de France, il a donné lieu à de multiples célébrations, par exemple Guillaume Colletet en 1629, qui écrit un poème intitulé Le trébuchement de l'ivrogne, dont voici un extrait : « Par le pied du vieux Silène / Bref, par tous les appâts de ce vin de Surène »[99]. On peut citer également l’épître du marquis de Chaulieu au marquis de La Fare : « Et l'on m'écrit de Surène / au cabaret l'on a vu / La Fare et le bon Silène / qui, pour en avoir trop bu, / retrouvoient la porte à peine / du lieu qu'ils ont tant connu »[100]. Florent Carton dit Dancourt compose aussi Les Vendanges de Suresnes (1713).

  • Les sarments (chocolats).

  • Les flâneries suresnoises.



Personnalités liées à la commune |


Article détaillé : Liste de personnalités liées à Suresnes.

Voir les catégories : Naissance à Suresnes et Décès à Suresnes.

  • Liste de personnalités liées à Suresnes


Héraldique, logotype et devise |







Armes d’Antony


Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :
D'azur à la croix de gueules chargée en cœur d'un écusson octagonal d'argent au liseré d'or surchargé des lettres S et L entrelacées de sable, et cantonnée de quatre fleurs de lis d'or.








« Nul ne sort de Surenne, qui souvent n'y revienne », devise de Suresnes inscrite sur le lycée Paul-Langevin.


La devise de Suresnes est : « Nul ne sort de Surenne, qui souvent n'y revienne ».



Pour approfondir |


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Bibliographie |


Une grande partie de la bibliographie historique disponible concernant la commune de Suresnes a été rédigée et éditée par la Société historique de Suresnes, fondée en 1926[101].



  • Edgar Fournier, Suresnes, Les éditions du Bastion (rééd.), 1890

  • Octave Seron, Suresnes d'autrefois et d'aujourd'hui, Le Livre d'histoire (rééd. 2000), 1926

  • René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, Société historique de Suresnes, 1965

  • Suresnes, ses lieux dits et ses rues vous parlent, Société historique de Suresnes, 1968

  • Francis Prévost, Histoires de Suresnes, Suresnes Information, 1989(ISBN 2-9503475-0-9)

  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 1, Éditions Alan Sutton, 1995

  • Michel Hebert et Guy Noël, Suresnes. Mémoire en images, t. 2, Éditions Alan Sutton, 1996

  • Bulletins de la Société historique de Suresnes.



Articles connexes |



  • Liste des communes des Hauts-de-Seine

  • Liste des monuments historiques de Suresnes



Liens externes |



  • Site de la mairie

  • Site de l'office de tourisme

  • Site de Suresnes Information Jeunesse



Notes et références |



Notes |





  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.




Références |



Insee |


  • Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]




  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.


  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.


  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.


  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.


  5. EMP T5 - Emploi et activité.




Autres références |





  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne]


  2. Sécurité routière : où sont les radars dans le "92" ?


  3. Danielle Chadych et Dominique Leborgne, Paris pour les Nuls, France, First Editions, coll. « Pour les Nuls », mars 2006, 459 p. (ISBN 2-75400-168-9), p. 260


  4. a et bPanneau historique explicatif situé devant le barrage-écluse.


  5. Le premier hydro sorti des ateliers Nieuport de la rue de Seine (aujourd'hui rue Edouard Nieuport) à Suresnes en 1912 dut faire le voyage à Meulan pour être testé sur la Seine [1]


  6. Vogueo : le Stif lance le premier réseau de transport public fluvial


  7. [2]


  8. Quatre points vont accueillir les Vélib' à une courte distance du pont de Suresnes


  9. 14 stations



  10. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Suresnes », sur le site de l'Insee (consulté le 28 février 2011).



  11. « Plan des quartiers », sur site de la ville de Suresnes (consulté le 29 septembre 2009)


  12. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 29 septembre 2009


  13. Panneau historique explicatif situé au croisement de l'avenue de la Belle-Gabrielle et celle des Conférences de Suresnes.


  14. « Jusqu'à 1 900 habitants attendus dans le nouveau quartier », leparisien.fr, 18 février 2013.


  15. René Sordes, Histoire de Suresnes : Des origines à 1945, édité par la Société historique de Suresnes Alençon, impr. Corbière et Jugain, p. 32, 1965.


  16. Atelier sur l’évolution des noms de rues, la toponymie


  17. a et b« Le pont de Suresnes », notice no IA92000236, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  18. « Bleriot Aéronautique », sur www.aerosteles.net


  19. Arnaud Teyssier, « Jaurès/Péguy, le politique et le mystique », Le Figaro Magazine, semaine du 14 juillet 2017, pages 24-27.


  20. Les 3 principaux monuments historiques et immeubles protégés référencés par la mairie de Suresnes


  21. Le pont de Suresnes sur Structurae.


  22. Journal Officiel, Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne


  23. a b et cDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  24. Procédures pour se faire payer



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  94. Site officiel du Musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes (MUS)


  95. Un musée d’histoire urbaine aménagé dans une ancienne gare


  96. Bienvenue sur Joconde au musée d'histoire urbaine et sociale de Suresnes


  97. Suresnes tient son musée


  98. Les élus municipaux de Suresnes Terre d’Avenir et la Conseillère Régionale ne participeront pas à l’inauguration du Musée de Suresnes vendredi 7 juin 2013


  99. Jean Prasteau, Voyage insolite dans la banlieue de Paris, Librairie académique Perrin, 1985, p. 106.


  100. René Sordes, Histoire de Suresnes, René Sordes, 1965, Société historique de Suresnes.


  101. « Publications de la Société Historique de Suresnes », sur http://histoire-suresnes.fr/ (consulté le 28 décembre 2015)







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