Boisseron
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Vue aérienne. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Montpellier | ||||
Canton | Lunel | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lunel | ||||
Maire Mandat | Francis Pratx 2014-2020 | ||||
Code postal | 34160 | ||||
Code commune | 34033 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Boisseronnais | ||||
Population municipale | 1 909 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 256 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 45′ 38″ nord, 4° 04′ 55″ est | ||||
Altitude | 32 m Min. 19 m Max. 77 m | ||||
Superficie | 7,46 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hérault
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Géolocalisation sur la carte : France
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Boisseron pour les romains un lieu couvert de buis, dénommé BUXEDONIS LUCUS, (en occitan "boicharon" selon le Petit Thalamus de Montpellier) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.
Sommaire
1 Géographie
2 Histoire
3 Politique et administration
3.1 Liste des maires
3.2 Liste des curés
3.3 Liste des pasteurs
4 Démographie
5 Culture locale et patrimoine
5.1 Lieux et monuments
5.2 Personnalités liées à la commune
5.2.1 Familles notables
5.2.2 Les médaillés de la Légion d'Honneur
5.2.3 Les Boisseronnais morts pour la France
5.2.3.1 Guerre 1914-18
5.2.3.2 Guerre 1939-45
5.3 Héraldique
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
6.3 Liens externes
7 Notes et références
7.1 Notes
7.2 Références
Géographie |
Commune de l'Hérault dans la région du Languedoc-Roussillon, Boisseron fait partie du canton de Lunel. Elle est voisine des communes de Junas, Sommières, Saussines, Restinclières, Saint-Christol et Saint-Sériès. La plus grande ville à proximité est Sommières (située dans le département voisin du Gard), à trois kilomètres au nord. Lunel, chef-lieu du canton, est situé au sud de Boisseron, à onze kilomètres.
Le village est construit au confluent de la Bénovie et du Vidourle, à l'intersection de la route départementale 34 et de la route nationale 110.
Histoire |
Au départ Castrum miliaire installé pour la surveillance du pont édifié à SOMMIERES par les légionnaires de l'Empereur TIBERE, un second pont fut édifié à BOISSERON pour enjamber la rivière BENOVIE, ce pont romain construit donc à la même époque que celui de SOMMIERES a été classé monument historique depuis le 9 Juin 2005.
BOISSERON ainsi d'ailleurs que SAUSSINES, RESTINCLIERES se trouvaient reliées à la cité de SOMMIERES avant garde de l'oppulente NIMES l'une des plus belles villes de la Gaule d'où était originaire la famille de l'Empereur ANTONIN, ce qui entraîna la création de nombreuses garnisons préservant le village des sournoises attaques barbares fréquentes alors.
A noter égalementd ivers habitats néolithiques, chalcolithiques et âge du fer..
Habitat médiéval à l'extérieur du village et déplacement de population après le sac de ce village en 1222 au moment de la croisade des Albigeois par Amaury de Montfort.
Les premiers écrits sur Boisseron : 1110 cartulaire de Nîmes (castro buxedone) 1158 manuscrit d'Aubais (castrum Boisedono), 1219 cartulaire de Maguelone (Castrum de Buxedone)
Hommages des seigneurs de Boisseron, la famille Bermond de Sauve, à l'évêque de Maguelone en 1243, 1265, 1333. La seigneurie reste dans les mains de cette famille jusqu'au XVIe siècle.
En 1591, elle passe dans la famille de Gondin. En 1789, c'est un Thomas Le Sage d'Hauteroche d'Hulst qui vote sous le nom de seigneur de Boisseron aux assemblées de la noblesse.
En 1620, un avocat de Nîmes, Anne Rulman établit une esquisse complète du village et du château avec une enceinte fortifiée complète comprenant remparts, douves et château. Les remparts et les douves ont fait l'objet d'une protection à la suite de leur inscription le 3 mai 2006 par la préfecture de l'Hérault.
Par mariage, le château passe de la famille Le Sage d'Hauteroche d'Hulst à la famille de Galard comte de Béarn Brassac et par vente en 1847 à la famille Moynier Chamberand. En 1856, le château est vendu à la famille Silhol. En 1965, le château est vendu à "l'association nationale des membres du mérite sportif et des médaillés de la jeunesse et des sports".
De par sa structure et son environnement il devint un établissement pour personnes agées, puis une hôtellerie de loisir, ce renouveau, malgré un attrait non négligeable ne dura hélas pas, du fait d'une gestion financière déficiente malgré la caution de la municipalité d'alors.
En 2004, une société de promotion immobilière d'Amiens CPI achète le château et met en place un projet immobilier de 119 logements avec démolition de 9 bâtiments autour du château (communs, annexes…), ce projet ne sera jamais effectif, une procédure mise en place par une association de sauvegarde du patrimoine déclenchera des fouilles et la mise à jour effective de vestiges recensés mais aujourd'hui sans suite.
Un incendie détruira partiellement une aile du château, le temps et les dégradations volontaires continuent, au grand dam des boisseronnais et boisseronnaises, de voir laisser ce "castel" et son parc dans une tristesse honteuse, véritable affront pour la mémoire du village.
A noter que le château de base médiévale a fait l'objet de modification, de forme en U il est passé en forme en L à la suite d'un incendie vers 1870.
Par arrêté préfectoral en date du 4 janvier 1995, la porte fortifiée, construite entre le XIIIe et le XVe siècle, est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Par arrêté préfectoral du 3 mai 2006, l'enceinte urbaine dans sa totalité est inscrite au titre des monuments historiques.
Par un autre arrêté du 3 mai 2006, le pont romain en totalité est inscrit au titre des monuments historiques.
Politique et administration |
Liste des maires |
Maires | Mandat | Observations |
- | - | - |
Jean Étienne Sue | 1843 - 1848 | - |
François Jeanjean | 1849 - 1851 | - |
Jean Étienne Sue | 1852 - 1862 | - |
François Hyacinthe | 1863 - 1892 | - |
Casimir Jeanjean | 1893 - 1900 | - |
Mathieu Remouguet | 1901 - 1904 | - |
Numa Rousset | 1905 - 1913 | - |
Gaston Favas | 1914 - 1919 | Par interim. |
Emile Vezian | 1920 - 1930 | - |
César Grimard | 1931 - 1938 | - |
Charles Sadoul | 1939 - 1942 | - |
Louis Rouvière | 1943 - 1944 | - |
Arthur Salançon | 1945 - 1964 | - |
Jacques Lafont | 1965 - 1989 | - |
Jacques Grimard | 1990 - 1995 | - |
Francis Pratx | depuis 1996 | PCF |
- | - | - |
- | - | - |
Liste des curés |
Curés | Période | Observations |
- | - | - |
Pierre Carquet | Après 1713 - | - |
Alexis Gouty | 1850-1856 | - |
François Julien | 1857-1875 | - |
Abbé Reboul | 1875 | 7 mois-par interim |
Eugène Bousquet | 1875-1879 | - |
Léon Azema | 1879-1888 | - |
Isidore Favier | 1888-1893 | - |
Louis Granat | 1893-1901 | - |
R.P Coulomb | 1901-1902 | - |
Paul Lelasseur | 1902-1934 | - |
Jean Oziol | 1934-1944 | A fait construire le clocher actuel |
R.P de Vathaire | 1944 | interim de 8 mois |
Roger Roumajon | 1944-1950 | - |
Jean Lalanne | 1950-1968 | - |
Liste des pasteurs |
Deveze Junior, Marchand, Saint Paul, Salles, Pellet, Sauzede, Tirel, Bourguet, Guynnot, Chapiel, Gervais, Lagarde, Kesler, Rieux.
Démographie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[2].
En 2015, la commune comptait 1 909 habitants[Note 1], en augmentation de 11,05 % par rapport à 2010 (Hérault : +7,24 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Culture locale et patrimoine |
Lieux et monuments |
- Le château (il y a quelques années en partie, ravagé par les flammes) et son parc avec ses arbres magnifiques autour de la Bénovie. propriété actuellement privée il est dans un état de quasi-abandon, posant ainsi de nombreuses questions aux Boisseronnais sur sa destination future.(voir ci-dessus "Histoire locale")
- Porte fortifiée, reste de l'enceinte du village.
- Pont romain : construit Ier siècle, sur la Bénovie, pour le passage d'une bretelle de Nîmes à Vendargues, entre la vieille route de Nîmes à Vieille-Toulouse et la Voie Domitienne, il avait à l'origine 5 arches de plein cintre, une longueur de 50,60 mètres, une largeur de 3,57 mètres, et une voie unique.
Vers 1830, il a été dénaturé, par un élargissement côté amont, l'ajout d'une 6e arche en rive droite, et l'obstruction des ouïes d'évacuation. Les arches ont été édifiées en 2 anneaux indépendants, technique que l'on rencontre aussi dans la région (pont de Sommières, d'Arnia à Nages, et à l'aqueduc du Gard).
- L'église (XIXe) ; clocher XXe.
- Le temple protestant (XIXe).
- L'hôtel de ville et son original clocheton-campanile à coupole en zinc (XIXe).
- L'ancienne gare à « 2 travées PLM » (propriété de la commune) qui possède notamment le timbre (cloche) d'annonce des trains !!!
- De nombreux domaines satellites du village apportent une note gai autour de celui-ci, on peut noter les domaines de GAJAN, LE THERON, LANDAU, PLANCHENAULT
Personnalités liées à la commune |
Familles notables |
Bermond d'Anduze, Famille de Saint Michel, de Gondin, de Gévaudan, Le Sage d'Hauteroche d'Hulst, de Galard de Bearn, de Moynier Chamborand, Silhol, Planchenault, Hyacinthe, Pagés, Louche, Chausse, Domergue, Peyre.
Les médaillés de la Légion d'Honneur |
- Scipion Hauteroche comte d'Hulst : lieutenant aide de camp, se distingue aux batailles d'Austerlitz, d'Eylau et de Friedland. Fait chevalier de LH le 24 avril 1810.
- Jean Auguste Pagés : Sergent au 2e bataillon d'infanterie légère d'Afrique, se distingue dans les combats contre les Kabiles devant Bougie en avril 1836. Fait chevalier de la LH le 13 janvier 1837.
Les Boisseronnais morts pour la France |
Guerre 1914-18 |
Aveilla Jean. Ausset Marceau. Barthelemy André. Bernard Léon. Bruguière Auguste. Bruguière René. Brunel Arthur. Brunel Paul. Court Gustave. Delert Gaston. Delmas Emile. Favas Jean. Ferraud Ludovic. Fournier Léon. Joujon Félix. Julien Jean. Lavazeur Jean. Mejean Scipion. Peyre Louis. Pons Clovis. Preel Paul. Robert Jean. Roche Firmin. Toureille Ernest. Théron Guillaume. Valentin Emile. Valentin Iréné.
Guerre 1939-45 |
Kléber Silhol Didier mort au maquis du Vercors en juillet 1944.
Héraldique |
Les armes de Boisseron se blasonnent ainsi : d'or à un buis de sinople, au chef d'azur chargé de trois trèfles du champ.[5].
|
Voir aussi |
Bibliographie |
- Jean LALANE "BOISSERON VILLAGE AU MOYEN AGE", 1951, publication, hélas trop discrète émanant du prêtre du village, à partir d'une recherche fouillée, à noter également de nombreux dessins de l'auteur.
- Francis Obert, Boisseron, une seigneurie du Bas Languedoc, 2005, Boisseron Patrimoine.
Articles connexes |
- Liste des communes de l'Hérault
Liens externes |
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- Site de la mairie
Boisseron sur le site de l'Insee
Notes et références |
Notes |
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 33.
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