Tiffauges
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L'église Saint-Jean. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Vendée | ||||
Arrondissement | La Roche-sur-Yon | ||||
Canton | Mortagne-sur-Sèvre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays-de-Mortagne | ||||
Maire Mandat | Michel Blanchet 2014-2020 | ||||
Code postal | 85130 | ||||
Code commune | 85293 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Teiphaliens | ||||
Population municipale | 1 605 hab. (2015 ) | ||||
Densité | 164 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 00′ 52″ nord, 1° 06′ 36″ ouest | ||||
Altitude | 89 m Min. 42 m Max. 113 m | ||||
Superficie | 9,80 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Vendée
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Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Tiffauges est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
Sommaire
1 Géographie
1.1 Communes limitrophes
2 Toponymie
3 Histoire
3.1 Les seigneurs de Tiffauges
4 Héraldique
5 Politique et administration
5.1 Liste des maires
6 Démographie
6.1 Évolution démographique
6.1.1 Avant 1800
6.2 Pyramide des âges
7 Économie
8 Lieux et monuments
9 Personnalités liées à la commune
10 Dans la culture
11 Notes et références
11.1 Notes
11.2 Références
12 Bibliographie
12.1 Articles connexes
12.2 Liens externes
Géographie |
Le territoire municipal de Tiffauges s’étend sur 980 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 89 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 42 et 113 mètres[1],[2].
Tiffauges est géographiquement située au nord-est de la Vendée, limitrophe au département de Maine-et-Loire, elle est coupée par la route départementale D 753 qui va de Cholet à Saint-Jean-de-Monts. Tiffauges se situe à 18 km des Herbiers, 16 km de Montaigu, et 20 km de Cholet.
Tiffauges est implantée au confluent de deux rivières : la Sèvre nantaise et la Crûme.
Communes limitrophes |
Toponymie |
La région est mentionnée sous la forme teofalgicus pagus en 848, la ville castella theophalgica vers 1050.
Tiffauges doit son nom aux Taïfales (ou Teiphales), un peuple -"barbare" pour les Romains- incorporé à la défense de l’Empire romain qui s'y serait établi au Ve siècle[3]. Les Taïfales étaient arrivés en Gaule en 412 avec les Wisigoths.
Histoire |
Les seigneurs de Tiffauges |
- De 1104 à 1123 : Geoffroy III de Tiffauges, sans doute apparenté au précédent
- De 1123 à 1139 : Geoffroy de Tiffauges, fils du précédent
- De 1139 à 1153 : Geoffroy de Thouars ou Gauffredus de Tefalgia, neveux du précédent
- De 1153 à 1173 : Geoffroy IV de Thouars, apparenté au précédent
- De 1173 à 1226 : Aimery VII de Thouars, fils du précédent
- De 1226 à 1229 : Hugues Ier de Thouars, frère du précédent
- De 1229 à 1233 : Raymond Ier de Thouars, frère du précédent
- De 1233 à 1242 : Guy Ier de Thouars, fils d'Aimery VII de Thouars et neveux du précédent
- De 1242 à 1246 : Aimery VIII de Thouars, frère du précédent
- De 1246 à 1256 : Aimery IX de Thouars, fils de Guy Ier de Thouars et neveux du précédent
- De 1256 à 1269 : Renaud Ier de Thouars ou Regnault de Thouars, fils de Guy Ier de Thouars et frère du précédent
- De 1269 à 1283 : Aliénor de Soissons, veuve du précédent
- De 1283 à 1318 : Hugues de Thouars, fils de la précédente (fils unique de Renaud Ier de Thouars et d'Aliénor de Soissons)
- De 1318 à 1330 : Gaucher de Thouars, petit petit cousin du précédent
- De 1332 à 1333 : Hugues II de Thouars, père du précédent
- De 1333 à 1378 : Miles Ier de Thouars, fils du précédent
- De 1378 à 1385 : Regnaud de Thouars, frère du précédent
- De 1385 à 1395 : Jean II de Thouars, fils du précédent
- De 1395 à 1419 : Miles II de Thouars, frère du précédent
- De 1419 à 1422 : Marie de Thouars, fille du précédent
- De 1422 à 1440 : Gilles de Rais, beau frère de la précédente
- De 1440 à 1462 : Catherine de Thouars, veuve du précédent
- De 1462 à 1485 : Jean III de Vendôme, fils de la précédente
- De 1485 à 1506 : Jacques de Vendôme, fils unique du précédent
- De 1506 à 1526 : Louis de Vendôme, fils du précédent
- De 1526 à 1560 : François de Vendôme, fils du précédent
- De 1580 à 1597 : Jean de Ferrières, cousin du précédent
- De 1597 à 1607 : Béraude de Ferrières, soeur du précédent
- De 1607 à 1611 : Marie de Rieux, aucun (achteuse de la barronie de Tiffauges)
- De 1611 à 1620 : Jeanne de Scépeaux, fille unique de la précédente
- De 1620 à 1635 : Catherine de Gondi, fille de la précédente
- De 1635 à 1670 : Marguerite de Gondi, soeur de la précédente
- De 1670 à 1698 : Henri-Albert de Cossé, fils de la précédente
- De 1702 à 1707 : Esprit Jousseaume, aucun (achteur de la vicomté de Tiffauges)
- De 1707 à 1733 : Louis Jousseaume, frère du précédent
- De 1733 à 1789 : Armand-Louis Jousseaume, fils du précédent
- De janvier 1789 à août 1789 : Louis Constantin Jousseaume, fils du précédent
Au XIe siècle, Tiffauges appartenait aux vicomtes de Thouars et c'est Geoffroy de Thouars qui construit le château au XIIe siècle. Le village situé le long de la Crûme, au pied du promontoire était protégé par un rempart muni de tours.
Tiffauges est la dot de Catherine de Thouars qui épouse Gilles de Rais en 1420. À la fin du XVe siècle la seigneurie de Tiffauges était rattachée au vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d'Amboise. Après l'épopée aux côtés de Jeanne d'Arc, Gilles de Rais se retire à Tiffauges où ses excès vont jusqu'aux meurtres d'enfants. Il est condamné et pendu. Catherine de Thouars se remarie alors avec Jean II de Vendôme, vidame de Chartres. Celui-ci fait élever en 1520 la tour qui porte en son honneur le nom de tour du Vidame.
Le château est incendié en 1569 et démantelé par ordonnance royale en 1626.
Le château joue encore un rôle dans la bataille de Torfou-Tiffauges, dernière victoire vendéenne, le 19 septembre 1793[4].
Héraldique |
Blasonnement : D'azur semé de fleurs de lys d'or, au franc-quartier brochant de gueules chargé d'une épée d'argent (al. de sable) au pommeau de sable (al. d'argent). |
Politique et administration |
Liste des maires |
Démographie |
Évolution démographique |
Avant 1800 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est
réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par
interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[7].
En 2015, la commune comptait 1 605 habitants[Note 2], en augmentation de 7,79 % par rapport à 2010 (Vendée : +5,03 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Pyramide des âges |
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 52 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,4 %, 15 à 29 ans = 16,9 %, 30 à 44 ans = 24,3 %, 45 à 59 ans = 17,8 %, plus de 60 ans = 17,6 %) ;
- 48 % de femmes (0 à 14 ans = 23,7 %, 15 à 29 ans = 14,2 %, 30 à 44 ans = 21,4 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 21,5 %).
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 0,7 | |
4,3 | 7,6 | |
13,0 | 13,2 | |
17,8 | 19,2 | |
24,3 | 21,4 | |
16,9 | 14,2 | |
23,4 | 23,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 1,2 | |
7,3 | 10,6 | |
14,9 | 15,7 | |
20,9 | 20,2 | |
20,4 | 19,3 | |
17,3 | 15,5 | |
18,9 | 17,4 |
Économie |
- L'entreprise Lussault, fabriquant d'horloges, particulièrement d'horloges d'églises à cloches et d’horloges pour châteaux, est implantée à Tiffauges.
- L'usine CTS Cousin-Tessier, transformateur de plastique, qui employait 215 personnes[3] en 2011.
Lieux et monuments |
- Château de Tiffauges
- Église Notre-Dame de l'Assomption
- Église Saint-Nicolas
Personnalités liées à la commune |
Saint Sénoch (536-576), né à Tiffauges.
Gilles de Rais (vers 1405-1440), maréchal de France.
René Augustin Guy Guerry (1735-1793), sénéchal de Tiffauges.
Rose Grison (1904-2004), résistante.
Pierre Pasquiet (1958-), en religion père Vassili, archimandrite du monastère de la Sainte-Trinité de Tcheboksary (Russie).
Dans la culture |
- Le personnage principal du Roi des Aulnes, roman de Michel Tournier ayant obtenu le Prix Goncourt en 1970, s'appelle Abel Tiffauges. Le sujet du roman est en lien indirect avec les agissements de Gilles de Rais.
- En octobre 2008 est sorti l'album du groupe de Black Metal Symphonique Cradle of Filth : Godspeed on the Devil's Thunder, celui-ci a pour thème principal la vie de Gilles de Rais, et Tiffauges est le titre de la cinquième piste de cet album.
- Dans le jeu vidéo "Shadow Hearts 2 : Covenant", le héros, Yuri, à l'opportunité de se rendre dans le château de Tiffauges pour y rencontrer la divinité Amon afin d'obtenir ses pouvoirs. Le château ne peut être traversé que par tout un jeu de miroirs à travers lesquels il faut passer, et est hanté par les fantômes des nombreux jeunes enfants qui y sont morts.
- Le groupe de Black Metal poitevin Quintessence sort son deuxième album Le Bourreau de Tiffauges, en février 2011.
- Dans la série de livres fantastique jeunesse Les Revenants, Jean Molla fait de Tiffauges et du château de Gilles de Rais le point culminant de l'intrigue.
Notes et références |
Notes |
Réélu en 1995, 2001 et 2008.
Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références |
« Commune 10491 », Géofla, version 2.2, base de données de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
« Tiffauges », Répertoire géographique des communes, fichier de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
Yves Blomme, Poitou gothique, éditions Picard, 1993, (ISBN 2-7084-0439-3)
Poitou gothique,Yves Blomme, éditions Picard, 1993, (ISBN 2-7084-0439-3)
Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
« Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le 6 mai 2011)
« Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 », sur insee.fr (consulté le 21 juin 2011)
Bibliographie |
- Joseph Aubert, Le Vieux Tiffauges, Sitol-Guibert, 1976, 158 p.
- Association Culturelle du château de Tiffauges (d'après A. Billaud), Le Château de Gilles de Rais et son histoire, 2001, 68 p.
- Paul Marchegay, « Recherches sur les seigneurs de Tiffauges (1099-1789) », in Annuaire départemental de la Société d'émulation de la Vendée, 19e année, (2e année de la 2e série), La Roche-sur-Yon, L. Gasté imprimeur, 1872, p. 183-226, [lire en ligne].
- Paul Plessy, « La papeterie à Tiffauges en Vendée », Le Marcheton, no 9, 2011, p. 65-76.
- Paul Plessy, « Tiffauges en Vendée, Histoire d'un site industriel sur la Sèvre Nantaise », Amis du Vieux Tiffauges, 2009, 51 p. 1 tableau, 72 ill.
- Louis Prével, « Histoire de Tiffauges », Bulletin de la Société archéologique de Nantes et du département de la Loire-inférieure, t. 14, 1875, p. 151-176, [lire en ligne] ; t. 15, 1876, p. 175-198, [lire en ligne] Nantes, imprimerie de Vincent Forest & Émile Grimaud.
- Noël Roul, Jean-Pierre Brégeon, Château de Tiffauges, Chartrier de Thouars, 1255-1647, B.R.A.H.M. 2008, 48 p.
- Rousseau (abbé), Tiffauges, Gilles de Retz dit Barbe bleue, (P.)
Articles connexes |
- Bataille de Tiffauges
- Liste des communes de la Vendée
- Anciennes communes de la Vendée
Liens externes |
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- Site officiel de la commune
- Site de l'Association des Amis du Vieux Tiffauges
- Site des jeunes du doyenné des Herbiers
- Présentation de la commune sur le site du canton
- Tiffauges sur le site de l'Institut géographique national
- Tiffauges sur le site de l'Insee
- Localisation de Tiffauges sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan de Tiffauges sur Mapquest
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