Haïfa





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Haïfa
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Blason de Haïfa
Héraldique


Drapeau de Haïfa
Drapeau


Haïfa
Administration

Pays

Drapeau d’Israël Israël

District

District de Haïfa

Maire

Einat Kalisch-Rotem
Démographie

Population
277 100 hab. (2014)
Densité 4 618 hab./km2
Géographie

Coordonnées

32° 48′ 43″ nord, 34° 59′ 55″ est

Altitude
0 - 425 m


Superficie

6 000 ha = 60 km2
Localisation


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Haïfa





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Haïfa





Liens

Site web

http://www.haifa.muni.il


Haïfa (חֵיפָה en hébreu ; حيفا en arabe) est une ville côtière d’Israël située sur les bords de la mer Méditerranée. L'origine de son nom reste inconnue, bien que le mot hébreu hof (côte), voire plus récemment la contraction des mots hof yafe (belle côte) aient été proposés[1].


Considérée comme la capitale du Nord d’Israël, Haïfa et son agglomération ont une population totale de l’ordre du demi-million d’habitants fin 2008. Elle est connue pour son important port en eau profonde ainsi que son importante industrie chimique. Elle accueille l'université du Technion.




Sommaire






  • 1 Géographie


  • 2 Histoire


  • 3 Économie


  • 4 Tourisme


  • 5 Transports


  • 6 Société


  • 7 Politique


  • 8 Défense


  • 9 Personnes célèbres nées à Haïfa


  • 10 Jumelages


  • 11 Notes et références


  • 12 Articles connexes


  • 13 Liens externes





Géographie |


Située au nord du pays et dans le district qui porte son nom, Haïfa est la troisième ville du pays et compte une population de 270 500 habitants[2],[3]. À l’instar d’Acre et de Jérusalem, à côté de la population juive, elle abrite une importante communauté arabe palestinienne (Arabes israéliens), approximativement 25 000 personnes, de confessions diverses. Logée en contrebas ainsi que sur les hauteurs du mont Carmel, elle est une des villes portuaires les plus importantes du pays et abrite en son sein l’université de Haïfa, et le célèbre centre polytechnique d'éducation et recherches Technion (Institut israélien de technologie).



Histoire |


Le nom de cette cité est mentionné dans le Talmud au IIIe siècle de l’ère chrétienne. Il s’agit alors d’une bourgade située aux environs de Shikmona, la principale ville juive de la région. Conquise et intégrée à l’Empire byzantin, elle fut ensuite successivement placée sous la domination des Perses et de l’empire arabe. En 1100, les croisés font le siège de la ville avant de l’intégrer dans la principauté de Galilée. Ce furent les mamelouks qui reprirent les lieux en 1265 avant qu’elle ne soit progressivement désertée et abandonnée jusqu’au XVIIe siècle. À l'époque, on l'appelle Caifa[4] ou Caïffe[5] en français.


En 1761, le souverain bédouin Daher El-Omar reconstruisit la cité en la ceinturant d’une muraille. Toutefois, la nouvelle cité fut déplacée de son lieu d’origine et située dans un lieu étroit entre la mer et les hauteurs du mont Carmel. À l’exception de courtes périodes marquées par les tutelles de Bonaparte (1799) et de Méhémet Ali (1831), vice-roi d’Égypte, la tutelle ottomane perdurera jusqu’au démembrement de l’Empire en 1918 (conséquences de la Première Guerre mondiale sur la géographie du Moyen-Orient).


En 1868, l’arrivée des membres de la Tempelgesellschaft (Société du Temple) bénéficia beaucoup au développement de la ville. Ces immigrants allemands bâtirent leurs maisons dans ce qui est maintenant connu comme la « colonie allemande ». Les templiers contribuèrent grandement à l’industrie et au commerce de Haïfa, et jouèrent un rôle important dans sa modernisation.




Rue Ha’Atzmaouth (rue de l’Indépendance), la voie principale de la Ville-Basse, le centre commercial et pendulaire de la métropole.


Placée sous tutelle du mandat britannique en Palestine, elle sera intégrée ultérieurement au territoire d’Israël lors de son indépendance. Au début du XXe siècle, elle était déjà un port industriel important avec une population de 20 000 habitants, dont 84 % de musulmans, 12 % de chrétiens, et 4 % de juifs. Toutefois, eu égard notamment aux vagues successives de l’immigration juive en Palestine, la proportion de musulmans diminua (38 % pour 47 % de juifs). Cette situation connut un tournant lors de la guerre d’indépendance d’Israël, lorsque quelque 60 000 citoyens arabes fuirent la région, dont la célèbre Leïla Khaled. Cette fuite est le résultat de l’opération Misparayim (« ciseaux ») conduite par les unités juives des brigades Carmeli. Elle a consisté à pilonner au mortier les quartiers arabes situés en contrebas des quartiers juifs[6],[7],[8].


Aujourd’hui, Haïfa est une cité multiculturelle et multiconfessionnelle, où coexistent des citoyens israéliens juifs, musulmans, chrétiens et druzes. Elle abrite aussi le centre mondial baha'i (comprenant le mausolée du Báb, les jardins en terrasses et des bâtiments administratifs sur le flanc nord du mont Carmel), qui est un site administratif et de pèlerinage important pour les adeptes du bahaïsme, ainsi qu’une attraction touristique visitée[9]. D'autres lieux saints du bahaïsme se trouvent à Acre.




Les jardins en terrasses du mausolée du Báb, dont le pont enjambant l'avenue Haziyonuth.




La baie de Haïfa depuis le mont Carmel. Au premier plan, les jardins en terrasses du mausolée du Báb.




Haifa – le mont Carmel en bord de mer.


Le petit cimetière d’Haïfa abrite également la tombe de Mike Brant, chanteur de variété qui fit une courte carrière en France au début des années 1970. Au désespoir de ses nombreux fans, il mit fin à ses jours le 25 avril 1975.



Économie |


Hormis son port industriel, la ville de Haïfa est également le terminal de l’oléoduc d’Eilat (traitement annuel de 9 millions de tonnes de brut dans ses raffineries) ainsi qu’une composante essentielle de l’économie israélienne du fait du Technion dont les travaux de recherche alimentent les start-ups et les parcs technologiques répartis dans la périphérie de Tel Aviv-Jaffa jusqu’à la Galilée. Elle constitue également un centre de communication régionale et internationale sur le plan du transport aérien (Eilat), routier, ferroviaire (Tel Aviv-Jaffa) et maritime (Chypre).


La ville accueille le siège social d'un grand nombre d'entreprises industrielles, telles d’Israel Electric Corporation (CA : 17,6 milliards de dollars en 2006[réf. souhaitée]) qui fournit une grande partie de l’électricité en Israël, Intel Israël le premier exportateur privé du pays, ou encore ZIM, la compagnie israélienne de fret maritime.



Tourisme |




Danses folkloriques, plage Dado, Haifa, 2015.


Haïfa est une ville touristique importante de par son statut de capitale culturelle du Nord d’Israël et sa localisation côtière. En 2005, Haïfa abritait 13 hôtels qui disposaient de 1 462 chambres[10]. De plus elle dispose de 17 km de plages dont 5 kilomètres sont équipés de stations touristiques, la plupart de ses stations proposent des sports aquatiques[10].



Transports |


Une curiosité de Haïfa est le Carmelit, une ligne de métro souterrain conçu comme un funiculaire et comptant six arrêts. Celui-ci gravit les pentes du mont Carmel.


L'autoroute reliant Acre a Tel-Aviv traverse Haïfa. Un tunnel-autoroute à péage, construit sous forme de PPP au sud de la ville près du mont Carmel, permet aux véhicules de rejoindre les côtés sud-ouest et est de la ville sans passer par le centre-ville ou de gravir le mont Carmel (tunnels Carmel (en)). Le temps de parcours est passé de 30-50 minutes à 6 minutes.




Société |


Haïfa abrite le Centre du mont Carmel de formation communautaire pour les pays en voie de développement[11].



Politique |


La municipalité est gérée par Yona Yahav entre 2003 et 2018. Il est élu comme candidat d’une liste soutenue par les partis Shinouï, les Verts et Ishud Haschchunot.


Yahav est battu en 2018 par la liste de gauche menée par Einat Kalisch-Rotem.



Défense |


Sur le plan militaire, la ville abrite également une importante base navale de Tsahal pour ses opérations en mer Méditerranée. La flotte stratégique de nouveaux sous-marins de classe Dolphin y trouve son port d’attache.



Personnes célèbres nées à Haïfa |




  • Émile Habibi (1921-1996), écrivain, membre de la Knesset ;


  • Ivry Gitlis (1922), violoniste ;


  • Tawfik Toubi (1922-2011), membre de la Knesset ;


  • Leila Khaled (1944), militante palestinienne de l’organisation FPLP ;


  • Hani al-Hassan (en) (1937-2012), homme politique palestinien, membre fondateur du Fatah ;


  • Khaled Al-Hassan (1928-1994), homme politique palestinien, membre fondateur du Fatah ;


  • Yochanan Vollach (1945), footballeur israélien ;


  • Avi Lerner (1947), producteur israélien ;


  • Elias Sanbar (1947), historien, poète et essayiste ;


  • Gene Simmons (1949), bassiste du groupe de hard rock Kiss ;


  • Amos Gitaï (1950), réalisateur israélien ;


  • Aarale Ben Arieh (1955), artiste contemporain israélien ;


  • Samuel Brussel (1956), écrivain français ;


  • Ari Folman (1962), scénariste, réalisateur israélien ;


  • Hillel Slovak (1962), guitariste des Red Hot Chili Peppers de 1983 à 1988 ;


  • Eyal Sivan (1964), scénariste, réalisateur et producteur ;


  • Norman Issa (1967), acteur ;


  • Naftali Bennett (1972), homme politique, ministre de l'Économie et président du Foyer juif ;


  • Yousef Sweid (1976), acteur et marionnettiste ;


  • Clara Khoury (1976), actrice ;


  • George Iskandar (1979), acteur ;


  • Odeya Rush (1997), actrice[12].




Vue panoramique.



Jumelages |








  • Drapeau du Danemark Aalborg (Danemark) ;


  • Drapeau de la Belgique Anvers (Belgique) ;


  • Drapeau des États-Unis Boston (États-Unis) ;


  • Drapeau de l'Allemagne Brême (Allemagne) ;


  • Drapeau d'Afrique du Sud Le Cap (Afrique du Sud) ;


  • Drapeau de l'Allemagne Düsseldorf (Allemagne) ;


  • Drapeau de l'Allemagne Erfurt (Allemagne) ;


  • Drapeau des États-Unis Fort Lauderdale (États-Unis) ;


  • Drapeau du Royaume-Uni Hackney (Royaume-Uni) ;


  • Drapeau de Chypre Limassol (Chypre) ;





  • Drapeau des Philippines Manille (Philippines) ;


  • Drapeau de l'Allemagne Mannheim (Allemagne) ;


  • Drapeau de la France Marseille (France) depuis 1958 ;


  • Drapeau de l'Allemagne Mayence (Allemagne) depuis 1977 ;


  • Drapeau du Royaume-Uni Newcastle upon Tyne (Royaume-Uni) ;


  • Drapeau de l'Ukraine Odessa (Ukraine) ;


  • Drapeau du Royaume-Uni Portsmouth (Royaume-Uni) ;


  • Drapeau de l'Argentine Rosario (Argentine) ;


  • Drapeau des États-Unis San Francisco (États-Unis) ;


  • Drapeau de la République populaire de Chine Shanghai (Chine).




Notes et références |




  1. (en) Zev Vilensky, Legends of Galilee, Jordan and Sinai, 1978 [lire en ligne].


  2. (en)Jewish Agency.


  3. (en)Urbaneconomics.


  4. Antoine Augustin Bruzen de la Martinière, Le grand dictionnaire géographique, historique et critique ; volume 3, 1768, page 26.


  5. Jean Daniel Kieffer, Thomas Xavier Bianchi, Dictionnaire turc-français, Imprimerie royale, 1835, page 443.


  6. Ilan Pappé, The Making of the Arab Israeli Conflict 1947-1951, I. B. Tauris, 1992, p. 72.


  7. Benny Morris, « Revisiting the Palestinian exodus of 1948 », dans The War for Palestine: Rewriting the History of 1948, Cambridge, 2001, pp. 37-59.


  8. Ilan Pappe, The Ethnic Cleansing of Palestine, p. 96, citant Zadok Eshel, The Carmeli Brigade in the War of Independence, p. 147.


  9. (en) Hossein Amanat, « Haifa », Encyclopædia Iranica, Costa Mesa, Mazda, vol. 11,‎ 2002(lire en ligne).


  10. a et b(en) Statistiques municipales [PDF].


  11. Site du Centre.


  12. « Odeya Rush », sur IMDb (consulté le 17 février 2018).



Articles connexes |




  • Affaire des « Vedettes de Cherbourg » (1969).

  • Dans le roman Aurore noire de Gérard de Villiers, paru en 2005, la ville de Haïfa est la cible de terroristes islamistes qui veulent faire exploser une bombe nucléaire artisanale dans son port.


  • Rue Yefe Nof, une rue située en haut du mont Carmel.



Liens externes |



  • Le monastère de Notre-Dame du Mont-Carmel.



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