Niort





























































































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Niort
Le centre-ville de Niort vu depuis les quais de la Sèvre Niortaise.

Blason de Niort
Blason


Niort
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Nouvelle-Aquitaine

Département

Deux-Sèvres (préfecture)

Arrondissement

Niort (chef-lieu)

Canton

Chef-lieu de trois cantons : Niort-1, Niort-2, Niort-3

Intercommunalité

Communauté d'agglomération du Niortais

Maire
Mandat

Jérôme Baloge (MR)
2014-2020

Code postal
79000

Code commune
79191
Démographie

Gentilé
Niortais

Population
municipale
58 952 hab. (2015 en augmentation de 2,84 % par rapport à 2010)
Densité 864 hab./km2
Population
aire urbaine
151 254 hab. (2010)
Géographie

Coordonnées

46° 19′ 33″ nord, 0° 27′ 38″ ouest

Altitude
Min. 2 m
Max. 77 m

Superficie
68,20 km2
Localisation


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Niort





Liens

Site web

vivre-a-niort.com


Niort est une commune du centre-ouest de la France, chef-lieu du département des Deux-Sèvres (région Nouvelle-Aquitaine).


Niort compte une population de 58 952 habitants en 2015. La ville est également le siège de la communauté d'agglomération du Niortais, regroupant 149 220 habitants (2010). Son aire urbaine regroupe 77 communes et 151 254 habitants ce qui en fait la 59e de France (2010).


Son économie repose essentiellement sur le secteur tertiaire (assurances, banques, assistance, consulting informatique et financier, vente par correspondance…). La ville est célèbre pour accueillir notamment le siège des principales mutuelles d'assurance françaises, et est considérée comme la capitale régionale de l'économie sociale[1].


Selon la Banque de France, ces différentes activités font de Niort la quatrième place financière française, en termes d'échanges de flux financiers[2], derrière Paris, Lyon et Lille. Niort se situe au septième rang sur 50 (aires urbaines équivalentes) en ce qui concerne les emplois supérieurs. Niort est également un centre commercial et logistique important à la croisée des autoroutes A10 et A83.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Communes limitrophes


    • 1.3 Climat


    • 1.4 Voies de communication et transports


      • 1.4.1 Transports routiers


      • 1.4.2 Transports ferroviaires


      • 1.4.3 Transports urbains


      • 1.4.4 Transport aérien






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Quartiers de Niort




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Origines


    • 4.2 Antiquité


    • 4.3 Moyen Âge


      • 4.3.1 Haut Moyen Âge


      • 4.3.2 Moyen Âge classique


      • 4.3.3 Bas Moyen Âge




    • 4.4 Époque moderne


      • 4.4.1 Guerres de religion


      • 4.4.2 XVIIe et XVIIIe siècles




    • 4.5 Époque contemporaine




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Rattachements administratifs et électoraux


    • 5.2 Tendances politiques et résultats


    • 5.3 Liste des maires


    • 5.4 Conseil municipal




  • 6 Jumelages et échanges


  • 7 Population et société


    • 7.1 Démographie


      • 7.1.1 Avant les fusions de communes de 1964 à 1972


      • 7.1.2 Après les fusions de communes




    • 7.2 Enseignement


    • 7.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 7.4 Sports


      • 7.4.1 Équipements sportifs de la ville


      • 7.4.2 Clubs sportifs




    • 7.5 Vie associative


    • 7.6 Médias


      • 7.6.1 Presse locale


      • 7.6.2 Télévision


      • 7.6.3 Radios locales






  • 8 Économie


    • 8.1 Les mutuelles d'assurances


    • 8.2 Banque


    • 8.3 Services


    • 8.4 Pôle commercial


    • 8.5 Pôle vente par correspondance (VPC)


    • 8.6 Logistique


    • 8.7 Industries


    • 8.8 Grandes entreprises


    • 8.9 Revenu médian


    • 8.10 Autres informations




  • 9 Culture locale et patrimoine


    • 9.1 Monuments et lieux touristiques


      • 9.1.1 Le donjon


      • 9.1.2 Le Pilori


      • 9.1.3 Édifices religieux


      • 9.1.4 Les halles


      • 9.1.5 Édifices militaires


      • 9.1.6 Édifices civils




    • 9.2 Espaces verts


    • 9.3 Établissements culturels


    • 9.4 Cinémas


    • 9.5 Spécialités locales


    • 9.6 Locutions


    • 9.7 Personnalités liées à la commune


    • 9.8 Héraldique




  • 10 Notes et références


  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Bibliographie


    • 11.2 Articles connexes


    • 11.3 Liens externes


    • 11.4 À lire







Géographie |



Situation |




Topographie de Niort.




Le marais poitevin.


La ville est située au sud-ouest du département des Deux-Sèvres, sur les rives de la Sèvre Niortaise, aujourd'hui aménagées en coulée verte. En bordure des marais mouillés (la « Venise verte »), Niort est la principale porte d'entrée du marais poitevin.
La ville est l'une des cités majeures du Poitou Historique.


La ville est située dans une plaine riche et fertile, au sud de la Gâtine du Bas-Poitou.
Localisée sur un point de passage important entre le Sud-Ouest, la Bretagne et le Nord de la France, elle est au contact de plusieurs pays du Poitou, de l'Aunis et de la Saintonge.


Distances entre Niort et quelques villes :


  • Dans le département :




  • Saint-Maixent-l'École : 25 km


  • Melle : 27 km


  • Parthenay : 41 km


  • Bressuire : 64 km


  • Thouars : 81 km



  • Dans la région Nouvelle-Aquitaine :




  • Rochefort : 60 km


  • Saintes : 70 km


  • Poitiers : 77 km


  • Cognac : 80 km


  • Royan : 100 km


  • Châtellerault : 110 km


  • Angoulême : 110 km


  • Limoges : 162 km


  • Bordeaux : 186 km



  • Au-delà de la région :




  • Nantes : 150 km


  • La Roche-sur-Yon : 91 km


  • Angers : 164 km


  • Tours : 183 km


  • Orléans : 295 km


  • Paris : 410 km



Située à 63 km de la côte de l'océan Atlantique, la ville jouit d'un ensoleillement annuel d'environ 2 000 heures par an[3].



Communes limitrophes |






















Communes limitrophes de Niort

Saint-Rémy

Sciecq
Échiré

Saint-Gelais
Chauray

Coulon
Magné
Niort
Vouillé

Bessines

Saint-Symphorien

Aiffres



Climat |


La station météorologique de Météo-France, implantée sur l'aérodrome Niort - Marais Poitevin, à une altitude de 57 m, mesure quotidiennement plusieurs paramètres.


Le climat de Niort est de type climat océanique aquitain, les étés et les hivers y sont tempérés et doux. Le maximum de température a été enregistré en août 2003 avec 40,1 °C, et le minimum en janvier 1987 avec −16,0 °C. Bien que située plus au Nord, Niort présente un ensoleillement proche de celui de Bordeaux, Agen ou Tarbes. Le mois le plus ensoleillé de l'année est août avec 255 h en moyenne.



























































































Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Lille 1 600 h/an 687 mm/an 19 j/an 19 j/an 69 j/an[4]
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an[5]
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an[6]
Pau 1 849 h/an 1 121 mm/an 6 j/an 27 j/an 42 j/an[7]
Brest 1 749 h/an 1 109 mm/an 9 j/an 11 j/an 74 j/an[8]
Nantes 1 690 h/an 789 mm/an 5 j/an 14 j/an 58 j/an[9]
Bordeaux 1 992 h/an 923 mm/an 4 j/an 31 j/an 69 j/an[10]
Paris 1 630 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an[11]
Niort 1 934 h/an 890 mm/an 8 j/an 17 j/an 49 j/an[12]
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an


Voies de communication et transports |



Niort est aujourd'hui un important nœud de communication routière et ferroviaire.



Transports routiers |


Niort est située à proximité de l'échangeur entre l'A10 et l'A83. La ville est desservie par les sorties d'autoroutes suivantes :




  • A10 vers Paris (via Tours et Orléans) ou vers Bordeaux (section de l'autoroute des Estuaires, reliant Calais à Bayonne),


  • Sortie 32 : Niort-Centre, Limoges


  • Sortie 33 : Niort-Sud, La Rochelle, Rochefort, Prin-Deyrançon par RN 248 et RN 11 E601


  • A83 vers Nantes (section de l'autoroute des Estuaires via Rouen et Rennes),


  • Sortie 11 : Niort-Est, Saint-Maixent-l'École


  • Sortie 10 : Niort-Nord, Parthenay, Bressuire


Niort est également traversée par la N11 vers Poitiers et vers La Rochelle, section sur laquelle elle se transformera en future A810.


Enfin, une liaison autoroutière vers l'est, jonction entre l'A10 et l'A20, est également projetée et a été actée le 6 décembre 2005 par l'État.



Transports ferroviaires |




  • TGV : gare de Niort à 2h de Paris (via Poitiers) et Tours/Saint-Pierre-des-Corps ou 35 min de La Rochelle,


  • TER Nouvelle-Aquitaine : gare de Niort vers Poitiers, Royan et La Rochelle,


  • Gare de triage de Niort-Saint-Florent.



Transports urbains |


Les TAN, Transports de l’agglomération niortaise, exploités par Transdev, gèrent 15 lignes depuis la mise en place du nouveau réseau le 1er juillet 2017. Depuis le 1er septembre 2017, le réseau TAN est disponible gratuitement pour tous, ce qui en fait le plus grand réseau de bus gratuit en France[13]. Ce réseau vise à relier efficacement toutes les communes de la CAN à Niort, avec comme nœuds principaux les arrêts de La Brèche, La Gare SNCF, le Pôle Atlantique et la Place St-Jean, tous situé dans des lieux importants et stratégiques.


Ces lignes sont hiérarchisées selon leur importance[14] :


Lignes urbaines majeures (un bus toutes les 15/20 minutes)




  • 1. Château Driguet (CHAURAY) - Pôle Universitaire (NIORT) .


  • 2. Brizeaux CAD (NIORT) - Ebaupin (BESSINES).


  • 3. Pôle Universitaire (NIORT) - Terre de sport (NIORT).


Lignes urbaines mineures (Un bus toutes les 30/40 minutes)




  • 4. Mairie (AIFFRES) - Sainte-Pezenne (NIORT)


  • 5. Mairie (CHAURAY) - Chaintre-Brulée (NIORT)


  • 6. Saint-Liguer ITEP (NIORT) - Surimeau (NIORT)


  • 7. Brizeaux CAF (NIORT) - Pied de Fond (NIORT)


Navette du centre ville (La Navette)


  • Brèche - Les Halles - Place du Port

Lignes Périurbaines (constantes)




  • 20. Place Tombouctou (MAUZE SUR-LE-MIGNON) - Gare SNCF (NIORT)


  • 21. Mairie (St-HILAIRE-LA-PALLUD) - Gare SNCF (NIORT)


  • 22. Préplot (COULON) - Gare SNCF (NIORT)


  • 24. Ecoles (St-GELAIS) - Gare SNCF (NIORT)


Lignes Périurbaines à la demande




  • 23. Tout Vent (St-MAXIRE) - Brèche (NIORT)


  • 25. Léo Desaivre (ECHIRE) - Mairie (AIFFRES)


  • 26. Gare SNCF (BEAUVOIR-SUR-NIORT) - Gare SNCF (NIORT)


En complément au réseau TAN de la communauté de commune, quelques lignes du réseau payant RDS (Réseau des Deux-Sèvres) viennent s'ajouter à la couverture de la commune, avec les lignes suivantes :




  • 12. Parthenay - Niort


  • 13. Bressuire - Niort


  • 15. Coulonges sur l'Autize - Cerizay - Niort


  • 16. Saint-Maixent l'Ecole - Niort


  • 17. Melle - Sauzé Vaussais - Niort


  • 18. Brioux sur Boutonne - Chef Boutonne - Niort


  • 60. Surin - Niort



Transport aérien |


L’aérodrome Niort - Marais Poitevin est un aérodrome civil, ouvert à la circulation aérienne publique, situé à 4 km de Niort.
Il est utilisé pour l’aviation d'affaires, le fret et le transport sanitaire et pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère, parachutisme et aéromodélisme).



Urbanisme |



Quartiers de Niort |


La ville se divise en 13 quartiers :



  1. à l'ouest : Sainte-Pezenne, Saint-Liguaire, Noron (Parc des Expositions et IUT-Technopôle), Tour-Chabot, Gavacherie et le quartier de l'ancien port, les quais Métayer longeant la Vieille Sèvre,

  2. à l'est : Souché, Champommiers, Champclairot, Goise,

  3. au nord : Les Brizeaux, Cholette, Pontreau, Espaces Mendès-France I et II,

  4. au sud : Clou-Bouchet et Saint-Florent.


Mais administrativement pour constitution des conseils de quartier on les regroupe en 9 quartiers :



  • Sainte Pezenne.

  • Saint Liguaire.

  • Tour-Chabot / Gavacherie.

  • Souché.

  • Goise / Champommier / Champclairot.

  • Quartier Nord (Brizeaux / Cholette / Surimeau).

  • Clou-Bouchet.

  • Saint Florent.

  • Centre Ville.



Toponymie |


Le toponyme Niort est attesté sous la forme Noiordo sur une monnaie mérovingienne[15], en 940[16], Nyorto en 1204.


Il s'agit d'un type toponymique gaulois, composé des éléments nouiios « neuf, nouveau » (fréquemment attesté dans la toponymie française cf. Noyon, Nogent) et ritu- « gué » (cf. vieux gallois rit > gallois rhyd « gué », vieux breton rit, ret « gué »)[17], latinisé en ritum dans les textes anciens. Dans la toponymie française, cet appellatif a souvent abouti par coalescence à une terminaison (-o)rt (autrement graphiée -(o)rd ou -(o)rs) quand l'élément précédent du composé se terminait par -o : *Camboritum> Chambord; *Divoritum> Jort, etc.


Le sens global de Niort est donc celui de « nouveau gué »[18],[19],[20],[17] (sur la Sèvre Niortaise).



Histoire |



Origines |





Hache néolithique Niort - Muséum de Toulouse.


Niort a été peuplé dès le Néolithique comme l'attestent divers silex travaillés dont une hache polie découverte place de la Brèche (collection des musées de Niort)



Antiquité |


Avant le Ier siècle, Niort n'est sans doute qu'un village implanté dans la boucle de la Sèvre là ou se trouve le quartier de Bessac. Des fouilles archéologiques réalisées au cours des années 1970-1980 démontrent une activité commerçante importante pour l'époque. Ces mêmes travaux datent un abandon progressif de l'habitat vers la fin du Ier siècle. Les raisons de cette baisse d'activité ne sont pas connues : incendies, épidémies (marais proche), les hypothèses peuvent être nombreuses et les causes parfois complémentaires.


La présence d'une communauté gallo-romaine est confirmée par la découverte, en janvier 2018, sur le site de Port-Boinot, de trois statues d'inspiration celtique : deux déesses-mères et la déesse Epona[21].


Le plan orthonormé des rues de la boucle de la Sèvre Niortaise suggère une pérennisation de la cadastration antique. De part et d'autre la voie gallo-romaine quittant Niort vers l'ouest, des zones sépulcrales se sont développées. L'une d'elles, le cimetière Saint-Martin, a été utilisée largement à l'époque mérovingienne. Il fut fouillé en 1972[22].



Moyen Âge |



Haut Moyen Âge |


À l'époque carolingienne, il semble que pour des raisons de sécurité, l'occupation humaine se resserre autour d'un lieu de culte et s'implante sur les collines de Notre-Dame et Saint-André. Ces collines offrent en effet la possibilité d'une surveillance accrue sur la Sèvre Niortaise, et son port. Le fleuve constitue une voie naturelle de transport et de commerce non négligeable à cette époque. C'est aussi un lieu de rupture de charge pour continuer par voie terrestre avec l'arrière-pays. Mais c'est aussi une porte ouverte aux invasions, comme l'atteste l’arrivée conquérante des Normands en 940.



Moyen Âge classique |


La ville dépend du comte de Poitiers.


Elle passe avec la dot d’Aliénor d'Aquitaine d’abord sous autorité du roi de France, puis avec son remariage, dans les domaines du duc d'Anjou, qui est aussi roi d’Angleterre.(Empire Plantagenêt) Cette situation ne fut pas sans quelques avantages. En 1203, Aliénor accorde aux Niortais une charte de franchise. Son royal époux, Henri II puis son fils Richard Cœur de Lion, fortifient la citadelle avec un château et une enceinte qui avait une longueur de 2 800 mètres, soit presque le double de celle de Carcassonne. Seul subsiste aujourd'hui l'imposant donjon double et quelques traces de fondations place Saint-Jean.


En 1224 le connétable Mathieu II de Montmorency ramène la ville dans le giron français pour le compte de Louis VIII. En 1244, Niort résiste à un assaut du comte de Derby en septembre 1346[23] (guerre de Cent Ans). Elle repasse néanmoins sous bannière anglaise à la signature du traité de Brétigny, en 1360. La ville est devenue « port franc » en 1285, permettant la poursuite de son développement économique et commercial.



Bas Moyen Âge |


Bertrand du Guesclin reprit Niort aux mains des Anglais le 23 mars 1372. Pour cela il usa d'un stratagème, celui de revêtir d'uniformes anglais deux-cents de ses plus braves soldats. À leur vue, les sentinelles ennemies abaissèrent le pont-levis. Les Français entrèrent dans la ville et désarmèrent les Anglais. Ainsi Niort réintégra le royaume de France.

Pendant la Praguerie (1440), soulèvement contre les réformes de Charles VII, le dauphin futur Louis XI, fit de Niort son quartier général et lui accorda de nombreux privilèges.


Au XIVe siècle les drapiers, les tanneurs faisaient la réputation de Niort.
La fin du Moyen Âge voit le creusement du port qui assurera l'essor commercial de la ville en la reliant à l'océan Atlantique. Creusé par ordre de Jean de Berry, comte du Poitou, le port expédiait en Flandre et en Espagne du sel, du poisson, du blé, de la laine et bien sûr des draps et des peaux… Dans le même temps, les Niortais tiraient orgueil et profit de leurs foires et marchés, pourvus de halles qui compteront parmi les plus belles du royaume.


En novembre 1461, le roi Louis XI (1423-1461-1483) confirma les privilèges de la ville de Niort, afin qu'elle accroisse[24],[25].



Époque moderne |



Guerres de religion |


Gagnée par la réforme en 1557, la ville devient protestante, mais est reprise par les catholiques en 1569. Du 20 juin au 3 juillet, les troupes royales du comte de Lude font le siège de la ville, sans succès. En octobre, après la défaite protestante à Moncontour, La Brosse abandonne la ville aux catholiques[26].


Un des épisodes sanglants de Niort pendant les guerres de Religion, se déroule dans la nuit du 27 au 28 décembre 1588, durant laquelle se produisirent des affrontements entre catholiques et protestants avec des meurtres, des pillages et des incendies. Saint-Gelais et Agrippa d’Aubigné s’emparent de la ville[27]. En 1627, Niort redevient catholique mais demeure un foyer actif du protestantisme.



XVIIe et XVIIIe siècles |


Les dragonnades touchent la ville dès 1668. Elles durent jusqu'en 1685 et contraignent de nombreux protestants à fuir notamment vers le Canada.
Le port de Niort continue cependant à accueillir le commerce des peaux et des fourrures en provenance du Canada où de nombreux Poitevins se sont installés. Toutefois, la révocation de l'édit de Nantes (1685) puis la perte du Canada entraînent la chute de cette industrie globalement aux mains des protestants.


Avant la Révolution, il y avait cependant encore une trentaine de moulins à fouler et plus de 30 régiments de cavalerie se fournissaient ici en culottes de peau.



Époque contemporaine |


En 1807, Napoléon Ier prend un décret d'aménagement de la Sèvre Niortaise afin de conforter son rôle de voie navigable. Ce décret est le premier acte ayant abouti à l'assèchement total du marais poitevin.


Napoléon Ier passe par Niort sur le chemin de l'exil vers l'île de Sainte-Hélène et y passe l'une de ses dernières nuits en terre française (nuit du 2 au 3 juillet 1815) à l'auberge de la Boule d'Or.
Il aura assuré la prospérité de la ville pendant son règne en faisant travailler ses industries de chamoiserie, notamment en y faisant fabriquer les culottes de peau utilisées par la cavalerie.


Cette industrie de la chamoiserie et de la ganterie perdure en déclinant régulièrement jusqu'à s'éteindre à la fin du XXe siècle.


La ville développe alors l'économie sociale et solidaire à partir de la seconde moitié du XXe siècle au travers de mutuelles d'assurances.


Le 7 juin 1944, l'aviation US bombarde le quartier de la gare faisant une quarantaine de victimes. Les cibles étant la gare de triage et une usine de fabrication de détonateurs pour l'armée allemande.


De 1964 à 1972, quatre communes fusionnent avec Niort[28] :




  • Souché le 21 juin 1964,


  • Sainte-Pezenne le 16 avril 1965,


  • Saint-Florent le 1er janvier 1969,

  • Saint-Liguaire le 1er janvier 1972.



Politique et administration |



Rattachements administratifs et électoraux |


Dès 1790, la commune de Niort est le chef-lieu du canton de Niort qui dépend du district de Niort jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX (28 janvier 1801) portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est partagée entre les cantons de Niort-1 et Niort-2 dépendant de l'arrondissement de Niort jusqu'en 1973 où un nouveau découpage répartit la commune en trois fractions : Niort-Est, Niort-Nord et Niort-Ouest[29].


Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 18 février 2014, ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[30]. La commune est alors partagée en trois nouveaux cantons : Niort-1, Niort-2 et Niort-3[Note 1].



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Deux-Sèvres.

Niort est une ville historiquement classée à gauche. Le rapport de forces gauche-droite y était jusqu'ici traditionnellement autour de 60-40 %, Niort avait ainsi voté à 64,56 % pour François Hollande en 2012. Cependant, les Élections municipales de 2014 sont une onde de choc dans le paysage politique Niortais. Avec le soutien de l'UMP, Jérôme Baloge a été élu avec plus de 54 % des voix au premier tour face à la maire sortante de la ville, la socialiste Geneviève Gaillard (20,35 % qui briguait un second mandat. Une victoire écrasante dans cette ville gouvernée par la gauche depuis 1957.



Liste des maires |


Article détaillé : Liste des maires de Niort.


Conseil municipal |


Puisque la population niortaise se situe entre 50 000 et 60 000 habitants, le conseil municipal compte 45 membres.




















































Groupe Président Effectif Statut

PR - UDI
Jérôme Baloge 36 Majorité
PS Pascal Duforestel 5 Opposition
FDG Nathalie Seguin 2 Opposition
EELV Amaury Breuil 1 Opposition
FN Jean-Romée Charbonneau 1 Opposition



Jumelages et échanges |



  • Jumelages


    • Drapeau du Togo Atakpamé (Togo) depuis 1958


    • Drapeau de l'Allemagne Cobourg (Allemagne) depuis le 14 juin 1974


    • Drapeau du Royaume-Uni Wellingborough (Royaume-Uni) depuis le 27 novembre 1977


    • Drapeau de l'Allemagne Springe (Allemagne) depuis le 28 avril 1979


    • Drapeau de l'Espagne Tomelloso (Espagne) depuis le 14 novembre 1981


    • Drapeau de l'Espagne Gijón (Espagne) depuis 1982


    • Drapeau de la Pologne Biała Podlaska (Pologne) depuis 1995[31]


    • Drapeau du Bénin Covè (Bénin) depuis 2005



  • Le quartier de Saint-Florent adhère à l'association des "Saint Florent de France" regroupant 7 communes intégrant Saint Florent dans leur nom.


    • Saint-Florent-sur-Cher (Cher)


    • Saint-Florent-le-Jeune (Loiret)


    • Saint-Florent (Haute-Corse)


    • Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire)


    • Saint-Florent-des-Bois (Vendée)


    • Saint-Florent-sur-Auzonnet (Gard)





Population et société |



Démographie |


Niort a fusionné avec plusieurs communes environnantes : Souché en 1964, Sainte-Pezenne en 1965, Saint-Florent en 1969 et Saint-Liguaire en 1972.



Avant les fusions de communes de 1964 à 1972 |



























Évolution démographique de Souché
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
695 726 797 813 824 849 893 1 019

























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
1 038 1 098 1 115 1 171 1 188 1 224 1 209 1 219

























1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 238 1 153 1 116 1 102 1 129 1 089 1 213 1 200

























1936 1946 1954 1962 - - - -
1 217 1 423 1 589 2 386 - - - -

À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[32].)



























Évolution démographique de Sainte-Pezenne
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
1 281 1 233 1 120 1 520 1 018 1 241 1 241 1 354

























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
1 414 1 507 1 554 1 632 1 586 1 606 1 688 1 732

























1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 801 1 752 1 650 1 614 1 593 1 528 1 719 1 823

























1936 1946 1954 1962 - - - -
1 819 2 118 2 365 3 029 - - - -

À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[33].)



























Évolution démographique de Saint-Florent
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
509 595 540 665 813 883 900 951

























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
987 1 006 1 063 1 157 1 217 1 262 1 418 1 625

























1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 668 1 700 1 754 1 806 1 825 1 906 2 023 2 192

























1936 1946 1954 1962 1968 - - -
2 448 2 790 2 876 3 644 4 925 - - -

À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[34].)



























Évolution démographique de Saint-Liguaire
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
628 691 690 774 882 907 1 032 1 020

























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
1 040 1 109 1 094 1 138 1 132 1 141 1 116 1 157

























1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 126 1 124 1 074 1 047 1 077 1 030 1 088 1 206

























1936 1946 1954 1962 1968 - - -
1 237 1 323 1 390 1 945 2 590 - - -

À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[35].)



























Évolution démographique de Niort
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
11 515 15 028 15 066 15 499 17 000 18 197 18 739 18 604

























1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
18 727 20 037 20 831 20 775 21 344 20 923 22 254 23 015

























1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
23 225 23 674 23 897 23 329 23 775 23 559 25 721 25 935

























1936 1946 1954 1962 - - - -
27 830 32 752 33 167 37 512 - - - -

À partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Source : Ldh/EHESS/Cassini[36].)



Après les fusions de communes |


À partir de 1968, le recensement de Niort enregistre les nouvelles communes intégrées, Souché et Sainte-Pezenne. À compter de 1975, il tient compte également de l'intégration de Saint-Florent et Saint-Liguaire.


Au XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants s'effectuent par quartiers sur une période de cinq ans. Pour Niort, les dates de « recensements » ci-dessous (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 2].



En 2015, la commune comptait 58 952 habitants[Note 3], en augmentation de 2,84 % par rapport à 2010 (Deux-Sèvres : +1,4 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
11 515 15 028 15 066 15 499 17 000 18 197 18 739 18 604 18 727



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
20 037 20 831 20 775 21 344 20 923 22 254 23 015 23 225 23 674



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
23 897 23 329 23 775 23 559 25 721 25 935 27 830 32 752 33 167



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
37 512 48 469 62 267 58 203 57 012 56 663 58 066 57 813 58 952

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[38].)



Histogramme de l'évolution démographique




En 2006, Niort est la 86e commune la plus peuplée de France[39].


Après avoir connu une forte expansion démographique entre 1952 et 1975, avec un doublement de la population — en partie dû à l'absorption des communes environnantes, Niort a connu une période de lente érosion de sa population jusqu'en 1999. Cette décrue s'est opérée au profit des communes environnantes qui ont vu leur population fortement s'accroître sur la même période.
Ce sont d'abord les communes périphériques, puis celles plus lointaines, qui ont connu une importante croissance démographique.


Les villages ruraux de la région connaissent alors un important phénomène de rurbanisation, principalement sur un axe allant du sud-ouest (depuis Mauzé-sur-le-Mignon, Frontenay-Rohan-Rohan, Saint-Symphorien, Magné, Bessines, Aiffres) au nord-est de Niort (Échiré, Chauray, Saint-Gelais, Vouillé, La Crèche, jusqu'à Saint-Maixent-l'École et les communes environnantes). Cet axe de peuplement rurbain, constitué de nombreuses communes de 2 000 à 6 500 habitants, suit principalement l'autoroute A10 et ses échangeurs. Ce même phénomène de rurbanisation se prolonge dans une moindre mesure en direction des agglomérations de La Rochelle et de Poitiers.


Depuis 1999, la ville de Niort a connu une nouvelle période de croissance démographique légère et demeurant fragile (hausse sensible en 2007, puis baisse du même ordre en 2008 et 2009). Les communes environnantes quant à elles poursuivent leur expansion, parfois soutenue, comme pour Aiffres, Chauray ou encore La Crèche.


L'absorption des communes périphériques a eu pour conséquence un relatif éloignement des autres communes environnantes. Éloignement qui explique que l'agglomération de Niort - ou unité urbaine de Niort - compte aujourd'hui 71 058 habitants mais approche les 80 000 habitants en intégrant Magné, Échiré et Saint-Gelais.


Toutefois, en prenant en compte la notion d'aire urbaine (aire urbaine de Niort), plus cohérente de par la physionomie de peuplement de la zone, Niort est la 54e aire urbaine de France totalisant 151 254 habitants (2010).


La ville fait également partie du 13e espace urbain de France (sur 96 dénombrés) dit de La Rochelle-Niort-Val de Charente qui compte (en 2007) 538 473 habitants.


La communauté d'agglomération du Niortais quant à elle compte près de 117 388 habitants en 2012.



Enseignement |


La ville accueille 6 établissements d'enseignement primaire privés et 20 publics, ainsi que 9 collèges et 7 lycées (dont 1 horticole).


Niort est également l'un des principaux centres de formation aux métiers de l'assurance et des risques en France, notamment au travers d'établissements spécialisés :



  • Calyxis - Centre européen de prévention des risques[40],

  • l'IRIAF - Institut des risques industriels assurantiels et financiers[41].


Ces thématiques sont également reprises dans les formations dispensées par l'antenne locale de l'université de Poitiers par l'IUP et l'IUT de Niort[42].


Le Master 2 Droit des assurances, dont les enseignements sont assurés à Niort en cohabilitation entre les universités de Poitiers et de la Rochelle, a obtenu en 2012 la 8e place du classement SMBG dans la catégorie Management et Droit de l'Assurance.
Depuis janvier 2009, l'ensemble des filières niortaises rattachées à l'université de Poitiers sont regroupées sur le campus de Noron, sous le nom de Pôle universitaire de Niort, situé le long de l’avenue Salvador-Allende[43].


La ville accueille plus d'un millier d'étudiants chaque année.



Manifestations culturelles et festivités |





  • Les Jeudis de Niort, concerts tous les jeudis de juillet et d'août au bord de la Sèvre Niortaise.







  • Balades Urbaines, visites historiques animées en juillet et août.





Sports |



Équipements sportifs de la ville |



  • Patinoire (rénovée en 2008)[44];

  • Stade René-Gaillard à l'ouest (Porte du marais poitevin) ; stade d'entraînement de football pour les Chamois Niortais

  • Stade Espinassou (stade de rugby) stade d'entrainement de rugby pour le stade niortais

  • Terrain de bicross[45].


En 2007, la ville a lancé la réalisation d'un pôle des Sports. Depuis 2012, sur un site de 122 hectares le long de l'avenue de Limoges, ce pôle a intégré de nouveaux équipements sportifs (halle des sports, centre de développement du sport, mur d'escalade ainsi que des équipements de loisirs). La réalisation d'un stade de 12 000 places extensible à 20 000 fait débat, notamment sur son financement. Après l'idée de halles des sports, Geneviève Gaillard a lancé le projet réaménagement de la salle pour devenir une salle de spectacle digne de ce nom.




  • Golf Club de Niort. Situé au sud de la ville, très proche du centre (zone artisanale de Saint-Florent). Le golf a été inauguré en 1984. Doté d'un parcours 18 trous (architecte Robert Berthet) et d'un pitch and putt 6 trous. L'équipe 1 Messieurs évolue en deuxième division nationale. Le Grand Prix de Niort, se déroule chaque année au mois d'octobre. as-golfniort.fr

  • Hippodrome de Romagné.



Clubs sportifs |




  • athlétisme : le Stade niortais athlétisme, club deux fois organisateur des Championnats de France d'athlétisme élite (1999 et 2007) et deux fois du championnat de France junior[46] (2004 et 2010) ;


  • aviation : Aéroclub de Niort, formation vol moteur, vol à voile, préparation aux brevets de pilotes. Aéroclub des Deux-Sèvres[47], formation vol moteur et vol à voile ;


  • aviron : le Niort aviron club[48] ;


  • baseball : le Baseball club niortais « Dragons[49] » ;


  • basket-ball : l'AS Niort basket-ball ;


  • football américain : AFUNG Association Foot US Gladiators stade Grand croix ;


  • équitation : le Club hippique niortais[50] ;


  • escalade : Vertiges club labellisé par la fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME) ;


  • escrime, à l'Acclameur ;


  • football : les Chamois niortais, évoluant en Ligue 2 ;


  • football gaélique : Gaelic Football Club Niort (Niort Gaels) ;


  • golf : Golf Club de Romagné ouvert toute l'année ;


  • handball : Niort HB souchéen ;


  • hockey sur glace : le Niort hockey club[51] organise le Trophée Jacky Braud (24 h non stop de hockey) ;


  • judo : le Judo club niortais[52], judo, ju-jitsu; , l'équipe sénior filles dans l'élite 1re division en 2014 et 2016.7e au championnat de France par équipe juniors 2015, 7e aux France par équipe cadet 2011, un champion de France junior 2012 qualifié au championnat du monde junior 2011 et un 3e en cadet qui a participé au Festival olympique de la jeunesse européenne 2011.


  • karting : Karting.79 - Pôle de pilotage sports mécaniques[53] ; karting à Bessines (speed fun) ;


  • kendō : le Kendō-Iaidō Club Niortais[54] ;


  • natation : le Cercle des nageurs niortais (CNN) ;


  • plongée : APNEE, club de plongée sous marine[55] ;


  • roller : le Roller club niortais[56] et le Roller hockey niortais[57] ;


  • rugby à XV : le Stade niortais rugby qui joue en Fédérale 1 (saison 2009/2010), le CRAN qui joue en deuxième série régionale (saison 2015/2016) ;


  • sport électronique (esport) : Les Dragons Niortais - eSport, association de joueurs amateurs et compétitifs affiliée à la FFJV (Fédération Française de Jeu Vidéo) ;


  • taekwondo : Implanté par Claude DEJEAN sur NIORT et la région ex international prof d'arts martiaux ;


  • triathlon : SNT (Stade Niortais Triathlon) ;


  • ultimate frisbee : le Niort Ultimate Club (le NUC)[58],[59] est un club affilié à la FFDF (Fédération flying disc France)[60].



Vie associative |



  • CNPA : Comité niortais pour la promotion de la vie associative

  • La Jeune Chambre économique de Niort et sa région[61], à l'initiative de l'action "Made in 79"[62]



Médias |



Presse locale |




Télévision |


La chaîne locale publique France 3 Poitou-Charentes est recevable dans Niort via les sites TDF de la Brousse à Maisonnay et de l'Usine des Eaux, rue du Vivier à Niort (émetteur de confort pour la TNT dans Niort intra-muros et de la plupart des radios nationales présentes à Niort).



Radios locales |


Les radios associatives (catégorie A) :




  • RCF Poitou sur 89.3 FM, il s'agit de la radio locale chrétienne basée à Poitiers. Elle adhère au réseau RCF.

  • Radio D4B sur 101.4 FM. Cette radio associative provient de Melle mais possède un studio niortais avec l'aide de la CAMJI.


Les radios commerciales (catégorie B) :




  • Alouette sur 91.6 FM. Il s'agit d'une radio inter-régionale dont les studios se trouvent en Vendée, aux Herbiers. Elle bénéficie d'une large couverture allant d'une partie de la Bretagne au Limousin.


  • Forum sur 92.1 FM. Cette radio régionale, situé à Orléans et appartenant au groupe 1981, émet des Pays de la Loire au Centre.

  • Collines la radio, sur 104.2 FM. C'est la radio commerciale des Deux-Sèvres qui est arrivée à Niort en 2011 pour remplacer Radio Classique. Elle est basée à Cerizay et retransmet notamment les matchs des Chamois Niortais.


Les radios nationales avec décrochages locaux (catégorie C) :




  • RTL2 Niort sur 87.6 FM. Elle commence à émettre en 1998.


  • NRJ Niort sur 100.4 FM. La station est arrivée à Niort en 1991. Aujourd'hui, elle propose des informations le matin toutes les demi-heures entre 6h et 9h et un programme local de 15h à 19h.


Les radios nationales sans décrochages locaux (catégorie D) :




  • Fun Radio sur 93.4 FM.


  • Nostalgie sur 95.0 FM.


  • Virgin Radio sur 95.6 FM. Elle proposait un décrochage local sur Niort et Saint-Maixent-l'École avant de fermer ses studios, faute de rentabilité.


  • Skyrock sur 98.2 FM.


  • MFM Radio sur 102.5 FM.


  • Rire et Chansons sur 103.2 FM.


  • RFM sur 103.7 FM.


Les radios généralistes (catégorie E) :




  • RTL sur 106.0 FM.


  • Europe 1 sur 106.8 FM.


  • RMC sur 105.1 FM.


Les radios publiques entendues à Niort :




  • France Inter sur 99.4 FM.


  • France Musique sur 91.1 FM.


  • France Culture sur 96.4 FM.


- Ces 3 stations émettent depuis le site TDF de la Brousse à Maisonnay.




  • France Info sur 105.5 FM.


  • France Bleu Poitou, radio locale publique émettant depuis Poitiers, sur 101.0 FM.


- Ces deux stations émettent depuis le site TDF de l'Usine des Eaux, rue du Vivier à Niort.



Économie |


Longtemps important centre de chamoiserie (en témoigne le nom du club de football « Le Chamois Niortais FC »), de tissage et d'échanges commerciaux (marchés et foires d'importance régionales), Niort est de nos jours un important centre commercial et de services, principalement financiers.


Le secteur des services y emploie 28 000 salariés.



Les mutuelles d'assurances |


Niort est l'une des places fortes de l'économie sociale française, et en particulier considérée depuis les années 1970 comme « la capitale des mutuelles d'assurances ». La ville abrite en effet le siège social de nombreuses mutuelles, ou de sociétés liées à ce secteur économique :



  • la MAIF fondée en 1934 à Fontenay-le-Comte, et dont le siège social est déplacé à Niort dès l'année suivante : Mutuelle d’assurance des instituteurs de France et ses filiales, Filia MAIF, Parnasse MAIF (assurance-vie), Serena MAIF ;

  • la MAAF, première mutuelle fondée à Niort, en 1950 : Mutuelle d'assurance des artisans de France et ses filiales MAAF Vie, MAAF Santé, NEXX Assurances (assurance directe), Novea Assurances dont les sièges nationaux sont à Chauray aux portes de Niort. Le Groupe MAAF est par ailleurs membre fondateur de Covéa (SGAM : Société de groupe d’assurance mutuelle), structure permettant de renforcer les synergies entre les mutuelles la composant (MAAF-MMA en 2003, rejoints par GMF-Azur en 2005, Azur ayant depuis fusionné avec MMA). Covéa est devenu le premier assureur dommages de France avec 16 % de parts de marché ;

  • la MACIF fondée à Niort en 1960 : Mutuelle d'assurance des commerçants et industriels de France et ses filiales Mutavie, Macif Mutualité, MACIF Gestion, MACIFilia dont les sièges sociaux sont situés à Niort ou en périphérie. Le groupe est en 2009 le premier assureur auto de France ;

  • la SMACL fondée à Niort en 1974 : Société mutuelle d’assurance des collectivités locales, premier assureur des collectivités locales et des élus en France, elle est également l'assureur des associations ;


  • Inter Mutuelles Assistance (IMA) fondée à Niort en 1981, premier acteur européen de l'assistance (aux personnes, aux véhicules…) avec quelque 50 millions de bénéficiaires ;

  • la caisse régionale de Groupama, Groupama Centre Atlantique (GCA), qui rayonne sur 11 départements (Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Haute-Vienne, Indre, Landes, Lot-et-Garonne, Vendée et Vienne) ; Groupama a par ailleurs implanté à Niort l'un de ses principaux centres informatiques (IG3M) ;

  • la SMIP, Services mutualistes des individuels et des professionnels, importante mutuelle régionale de santé ;


  • Darva, société spécialisée dans les échanges entre les systèmes informatiques des assureurs et ceux de leurs partenaires.


Premiers employeurs privés de la ville (environ 6 000 salariés), les mutuelles d'assurances étaient à l'origine destinées à assurer les biens de certaines catégories professionnelles précises telles que les artisans, enseignants, commerçants, industriels…
Dans les années 1980-90, le modèle mutualiste s'essouffle. Mais depuis la fin des années 1990, le modèle a évolué notamment par la mise en place de synergies et de partenariats commerciaux (MAAF-MMA-GMF, Caisse d'épargne-MACIF-MAIF, MAAF-Banque populaire…).
Elles se sont également ouvertes au-delà des corporations d'origine et sont devenues accessibles dans un premier temps à la famille des assurés, puis au grand public. Elles ont enfin fait évoluer leur activité en se diversifiant dans l'assurance des particuliers, l'assurance santé, l'assurance vie, la prévoyance, la banque, et la gestion d'actifs.
Aujourd'hui encore, les mutuelles niortaises continuent de se développer sur le territoire de la commune et en périphérie, à l'image de la MACIF qui étend son siège social le long de l'avenue de la Rochelle et à Bessines.



Banque |


Niort est également le siège de :



  • la Banque populaire Aquitaine Centre Atlantique, banque régionale membre du groupe Banque populaire, issue de la fusion en 2003 de la Banque populaire du Centre (dont le siège était à Limoges) et de la Banque populaire Centre Atlantique implantée à Niort, puis de la banque Populaire du Sud-Ouest, dont l'autre siège est situé à Bordeaux. Cette banque rayonne depuis le 8 novembre 2011 sur 11 départements répartis sur 3 régions (Limousin, Poitou-Charentes et Aquitaine)

  • Socram Banque, société de crédit à la consommation diffusant ses produits au travers des réseaux des mutuelles partenaires (295 000 crédits en cours pour un encours de 1,7 milliard d'euros),

  • C2C Financements, société de crédit à la consommation.



Services |


Autour de ces activités d'assurance et de banque, la ville abrite également de nombreuses sociétés de services, locales ou antennes de groupes internationaux, liées à ces activités :



  • courtage d'assurances ;

  • audit et expertise comptable ;

  • services informatiques ;

  • activités de gestion des risques (le CEPR (Centre européen de prévention des risques - rebaptisé Calyxis) basé à Niort est un observatoire et un centre d'études pour les mutuelles).


Niort favorise les activités de services au travers d'une pépinière d'entreprises localisée dans la Technopole de Noron-La Venise Verte. Cette technopole se situe à côté du Parc des Expositions et des Congrès de Noron. La ville est également dotée d'un IUT spécialisé dans les formations aux métiers des assurances et de la gestion des risques.



Pôle commercial |


La ville est depuis longtemps un important pôle commercial. Ainsi la foire-exposition annuelle (Foirexpo de Niort), survivance des foires médiévales, se tient le premier week-end de mai et attire toujours plus de 100 000 visiteurs, ce qui en fait l'une des principales foires de l'Ouest et la 20e de France.


L'offre commerciale s'articule autour du centre-ville - devenu piétonnier en juin 2009, et faisant l'objet d'une vaste réhabilitation d'ici 2012, allant de transformation de la place de la Brèche jusqu'aux bords de Sèvre en passant par l'esplanade du Donjon, et la place du Temple - mais surtout de vastes zones commerciales en périphérie de la ville (Mendès France 1, Mendès France 2, Niort-Est, et récemment La Mude). Ces zones organisées autour d'hypermarchés (3 sur l'agglomération) ou de gros supermarchés sont occupées par de nombreuses moyennes surfaces spécialisées (Kiabi, H&M, Décathlon, Castorama, Darty, C&A, Saint-Maclou, Conforama…) ainsi que par des restaurants de chaîne (Quick, Hippopotamus, Pizza del Arte, McDonald's…). Une nouvelle zone commerciale, spécialisée dans les loisirs et le sports, devrait voir le jour au sud-est de la ville le long de l'avenue de Limoges autour de la nouvelle salle des sports et des spectacles (l'Acclameur).



Pôle vente par correspondance (VPC) |


L'agglomération niortaise a, depuis la création de la CAMIF en 1947 par la MAIF, toujours abrité des entreprises liées à la vente à distance.
La CAMIF était pendant un moment la troisième société de vente par correspondance en France après La Redoute et 3 Suisses et employait 1400 personnes. Mise en liquidation judiciaire fin 2008[63] le tribunal de commerce de Niort a valifdé en 2009 la reprise de CAMIF Collectivités par Manutan, un groupe spécialisé dans la vente à distance de petits équipements industriels et de bureau. Le même jour, a été annoncée la reprise de CAMIF Particuliers par un groupement rassemblant Matelsom , Geodis (logisticien) et Téléperformance (leader mondial des centres d'appels).


Téléperformance et Geodis ont chacun ouvert une agence à Niort spécialisée dans la vente à distance.



Logistique |


L'agglomération de Niort est devenue un centre logistique de premier ordre du fait de sa localisation, des infrastructures autoroutières (l'agglomération est desservie par 5 échangeurs autoroutiers sur l'A10, l'A83) et ferroviaires l'environnant (gare et gare de triage), mais aussi grâce à la présence historique d'activités de vente par correspondance.


La ville profite aussi de la proximité du port de La Rochelle.
L'agglomération s'est spécialisée dans la logistique agroalimentaire et pharmaceutique.
À quelques kilomètres à l'est de la ville, à l'embranchement des autoroutes A10 et A83, sur la commune de La Crèche, se trouve un important centre routier et logistique sur le site Atlansèvre, espace économique de 450 hectares, qui compte à ce jour plus de 100 entreprises réparties sur les différentes zones, des terrains d'activités viabilisés et des services[64].


Les nouveaux sites sont en cours de réalisation afin de compléter l'offre actuelle en la matière :



  • plateforme multimodale autour de la gare de fret de Saint-Florent susceptible d'accueillir des trains de 750 mètres de long,

  • zones de 300 hectares reliées sous l'appellation "Niort Terminal[65]", véritables bases arrière conteneurs du port de La Rochelle (projet soutenu par la CCI des Deux-Sèvres). "Niort Terminal" est conçu comme un point de re-concentration destiné à assembler et redistribuer les conteneurs qui y arriveraient et en repartiraient soit par le rail soit par la route.



Industries |


Enfin, le tissu économique niortais est diversifié, avec quelques entreprises industrielles très spécialisées qui sont souvent sous-traitantes de grands groupes. Ces entreprises sont liées à l'aéronautique (ECE-groupe Zodiac Aerospace, Leach International), la chimie (Arizona Chemical, Christol Grease - groupe Shell, Quaron), l'exploitation et la transformation du bois (Groupe Rougier, propriétaire d'exploitations forestières et de sites de production en Afrique), la mécanique, l'agro-alimentaire (TECNAL), les équipements électriques, et l'électronique.


Il faut noter que Niort fut une des capitales française de l'automobile au début du XXe siècle avec les Automobiles Barré dont les usines de production étaient situées à proximité de la Place de la Brèche.



Grandes entreprises |


Niort compte 35 grandes entreprises[66] réalisant plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires.  



Revenu médian |


Les Niortais ont un revenu médian annuel d'environ 19 791 € et légèrement supérieur à celui du pays (19 785 €)[67].



Autres informations |


Le principal employeur de la ville et du département des Deux-Sèvres est le centre hospitalier (2 884 salariés en 2009). La plus importante clinique privée de la région Poitou-Charentes est également située à Niort (polyclinique Inkermann).


Niort abrite le CLUSIR (Club Sécurité de l'Information Régional) Poitou-Charentes - Association de promotion de la sécurité de l'information en région poitou-Charentes.


Enfin, Niort est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Deux-Sèvres. La ville est desservie par un aérodrome : l'aérodrome Niort Marais Poitevin.


En 2012, la ville de Niort soutient publiquement le chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte[68].



Culture locale et patrimoine |



Monuments et lieux touristiques |



Le donjon |


Au bord de la Sèvre Niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France. Il formait le réduit central d'un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long.


C'est Henri II Plantagenêt qui, voulant mettre en valeur et en défense les domaines que sa femme, Aliénor d'Aquitaine, lui apportait par son mariage, décida de faire construire à la fin du XIIe siècle le château de Niort et d'en faire une forteresse inexpugnable. C'était une véritable cité englobant des habitations, des jardins et une place d'arme sur laquelle il y avait la collégiale Saint-Gaudens, qui a été détruite au cours des guerres de religion. Plus tard le château servira de prison.


Les deux donjons sont approximativement carrés. Le donjon sud mesure 28 mètres de hauteur, le donjon nord 23 mètres. Leur plan est semblable : une tour cylindrique pleine englobe chaque angle et un contrefort médian consolide les murs. Le donjon sud est un exemple typique de l'architecture militaire de cette époque : murs épais, contreforts, ouvertures peu nombreuses et de dimensions réduites. Il est armé sous son crénelage de mâchicoulis sur arcs (faces nord-est et sud-ouest). Le donjon nord qui s'écroulera partiellement en 1749 fut reconstruit en 1750. Il est moins haut que le donjon sud et son allure générale est un peu moins austère.
À l'origine, les deux donjons, surmontés d'une terrasse crénelée et distants de 16 mètres étaient reliés entre eux par des courtines entre lesquelles s'étendait une cour intérieure pavée. Ce n'est qu'au XVe siècle, que fut élevé le corps de bâtiment central.


Le Donjon est aujourd'hui classé monument historique.
Ancien musée, il abrite parfois des expositions temporaires. De la plate-forme, on a une très belle vue sur la ville et sur la Sèvre.



Le Pilori |


Le Pilori c'est l'ancien hôtel de ville, précieux exemple de l'architecture Renaissance, construit à l'endroit où se trouvait le pilori médiéval, il fut remanié au XVIe siècle par l'architecte Mathurin Berthomé. La partie supérieure du beffroi date du XVIIe siècle. Après avoir abrité un temps une librairie, il est aujourd'hui dédié aux expositions temporaires.
De plan trapézoïdal, l'édifice à trois niveaux présente en particulier une jolie décoration supérieure avec ses fenêtres à frontons sculptés, candélabres, créneaux et merlons soutenus par des consoles, gargouilles.


À la base du beffroi, côté rue Saint-Gelais, derrière le crénelage se trouvent les anciennes armoiries de Niort (fin XIVe siècle) avec deux sauvages cantonnant une tour.


Lors de la restauration de 1885, le décor peint de la grande salle du premier étage fut confié à Charles Lameire. On y remarque une cheminée de décor végétal peint, ainsi que les blasons des maires et échevins de Niort, sous l'Ancien Régime. Le Pilori est classé monument historique. Il retrouve aujourd'hui sa fonction d'espace d'expositions artistiques.
Voir le site de la ville



Édifices religieux |


  • L’église Notre-Dame, de style gothique flamboyant, remonte au XIVe siècle mais doit en bonne partie son aspect actuel aux XVe et XVIe s. Ancienne église romane, son plan présente une nef centrale, assez large, cantonnée de deux nefs secondaires où sont ouvertes des chapelles. L'ensemble est couvert de voûtes à huit nervures selon le procédé du gothique angevin ou "Plantagenêt". Elle possède un clocher à flèche conique de 75 mètres. L'entrée principale du côté nord, s'orne d'un remarquable portail du XVIe siècle, dédié à la Vierge, où se mêlent les éléments décoratifs d'un gothique finissant et ceux de la Renaissance. L'architecte Maturin Berthomé en est l'auteur, il éleva aussi le clocher ainsi qu'une tribune intérieure, détruite, du côté sud. C'est en 1771 que le maître autel fut transféré à l'ouest et que l'on désorienta ainsi l'église. Deux portails furent alors ouverts de part et d'autre de l'important vitrail (XVIe s. - XVIIe s.) éclairant la nef et dont le thème est l'Arbre de Jessé (restauré). Côté sud, on remarquera dans la première chapelle, les tombeaux de marbre (XVIIe s.) de la famille des Baudéan-Parabère[69], ainsi que l'épitaphe en cuivre de Françoise Tiraqueau[69] (XVIIe siècle). Plus loin deux importants tableaux peints par Lattainville (XVIIIe siècle). À l'entrée du clocher, une descente de croix de bonne facture due au pinceau de Bernard d'Agesci (1810). La chaire de style néo-gothique (1877) comme le chemin de croix, en chêne sculpté, sont d'une remarquable exécution. Présence de tapisseries d'Aubusson (XVIIIe siècle). Sa flèche est la plus haute du département, s'élevant à 76 m.


  • L’église Saint-André ; de l'important édifice roman, il ne subsiste que quelques fragments sculptés conservés au musée. Modifié et agrandi à l'époque gothique, puis sous la Renaissance, l'édifice fut ruiné par les protestants en 1588. Après une première restauration, l'église fut reconstruite et agrandie en 1685. Elle servit de magasin de fourrages pendant les guerres de Vendée, date à laquelle fut prolongée vers la place Chanzy, la rue Saint-André, qui, traversant le cimetière paroissial qui entourait l'église, permettait l'accès direct à la caserne de cavalerie. L'édifice actuel, élevé de 1855 à 1863 par l'architecte niortais Pierre-Théophile Segretain, est considéré à juste titre comme un pastiche assez heureux d'un édifice gothique du XIIIe siècle. À l'intérieur vers le chevet, du côté sud, on peut encore voir les restes de chapelles d'époque Renaissance. À remarquer un Christ en croix, peinture du XVIIIe siècle par Lattainville, un Christ en bois du XVIIIe siècle, ainsi qu'une remarquable chaire sculptée du XVIIe siècle.

  • L'église Saint-Florent, dont les parties les plus anciennes remontent au XIe siècle. Des bas-reliefs remontant à l'époque préromane et dont la facture naïve n'est pas sans ressemblance avec les figurations de l'époque gauloise, ont été encastrés dans les murs. L'édifice est orné d'un clocher-porche dont les deux baies abritent chacune une cloche.



  • L'église Saint-Étienne-du-Port du XIXe siècle, édifice néogothique composée d'une seule nef, ainsi que d'un déambulatoire.

  • La chapelle du collège Saint-Hilaire (architecte : Segretain, vitraux : Gouffault)[70] ; cet édifice est actuellement fermé.

  • L’église Sainte-Pezenne. Cette église du début du XIIe siècle est la plus ancienne de Niort, et conserve de l'époque romane un chœur de structure archaïque. Son clocher-porche roman est un type rare dans la région.

  • L’ancienne abbaye de la Roussille ou de Saint-Liguaire, propriété privée située impasse de l'Abbaye : salle capitulaire et crypte.




L'église Saint-Hilaire.



  • L'église Saint-Hilaire du XIXe siècle, de l'architecte niortais Segretain (auteur de la gare, de l'église Saint-André, de la chapelle du collège Saint-Hilaire notamment).

  • Le temple protestant ; vendue en 1800 à la ville de Niort, l'église de l'ancien couvent des Cordeliers (XIIIe s.) fut donnée aux protestants en 1805 pour y célébrer leur culte. L'édifice gothique, fortement endommagé pendant les guerres de religion, fut restauré sous Henri IV et au XIXe siècle. La nef unique, à chevet plat, abrite une importante chaire agrémentée d'une sobre décoration de panneaux.

  • Le prieuré Saint-Martin.



Les halles |


Les halles, construites en 1869 par Durand, en fonte et d'acier dans le style de Baltard sont le troisième marché couvert de Niort (les halles médiévales de Niort furent considérées comme les plus vastes du royaume). Le bâtiment actuel formé d'une vaste nef centrale et de deux bas côtés a été cantonné postérieurement de deux galeries ouvertes sur la place du Donjon et la rue Brisson. Chaque façade est ornée en son centre de trois arcatures abritant une porte d'entrée. Celle-ci est surmontée d'un fronton en fonte moulée ornée des figures de Mercure, dieu du commerce et des voleurs, et des Cérès entourée des attributs de l'agriculture, fruits, légumes, etc. Bel exemple de la survivance antique dans une architecture moderne, l'ensemble du site des halles est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Au Moyen Âge, on les appelait « la plus belle cohue du royaume de France », elles abritent le marché du mardi au dimanche, le matin et jusqu'à 14 h. Le jeudi et le samedi, le marché s'étale aussi sur le parvis.



Édifices militaires |




Quartier Du Guesclin.


  • La caserne Du Guesclin, place Chanzy. Du nom de Bertrand du Guesclin, caserne de type Vauban dont la construction fut commencée en 1734. Elle fut ordonnée par le maire Thibault de Bouteville, sur la place du vieux marché, aussi appelée place Saint-Gelais. La caserne se composait d'un seul corps de bâtiment à trois étages pouvant abriter 720 hommes ; les chambres du rez-de-chaussée servant d'écuries. Ce plan fut agrandi successivement en 1779, 1830, et 1894. Le quartier abrite 43 régiments de cavalerie qui se succèdent pendant 160 ans (les régiments d’Ancien Régime changeaient de garnison plusieurs fois par an). Le 7e régiment de hussards marqua la vie quotidienne des Niortais de 1892 à 1919. Les casernes abritèrent également la milice bourgeoise de Niort qui s'organisa dès 1572 et qui, en 1621, fut érigée par Louis XIII en régiment sous le titre de Régiment Royal-Niort. Le commandement de ce régiment appartenait au maire niortais qui se voyait attribuer le grade de colonel.

La caserne accueille maintenant le conseil général des Deux-Sèvres.



Édifices civils |



  • Place de la Brêche, ancien lieu de foire, superbe et vaste place qui était surplombée d'un joli jardin public orné de statues auquel on accédait par un escalier monumental ainsi qu'un immense parking de plus de 1000 places. La place a été transformée (2006-2013) pour créer un parking souterrain (530 places), un café, des kiosques, un complexe cinématographique de 12 salles géré par le groupe CGR et un immense jardin public, remplaçant ainsi le parking de surface.

Le bas de la place autrefois ouvert à la circulation automobiles a été transformé en esplanade avec terrasses de bars et de restaurants.


Le nom de la place provient de la « brêche » ouverte dans les remparts de la ville afin d'agrandir l'espace dédié aux importantes foires royales.


  • Le fort Foucault, situé sur un îlot au milieu de la Sèvre Niortaise, en contrebas du donjon.

Tour crénelée, vestige d'une forteresse construite au XIIe siècle en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours.
Avec sa position stratégique, cet ouvrage avancé, relié au château par une passerelle dans le prolongement du pont-levis dudit château, défendait le passage de la Sèvre. C'était de ce côté que la garnison pouvait communiquer avec la campagne et entreprendre, si nécessaire, quelques sorties.
C'est à l'emplacement de cette forteresse que fut construite, en 1811, la villa de Fort Foucault, de style néo-classique.
Auguste Tolbecque (1830-1878), compositeur, violoncelliste et chef d'orchestre en devint le propriétaire en 1875. Il y installa un atelier de lutherie où il put restaurer les instruments de musique anciens qu'il collectionnait avec passion.
Propriété de la ville de Niort, le fort Foucault est actuellement une résidence d'artistes.



  • La tour du télégraphe Chappe, 22 rue du Vivier. Située sur le terrain du service hospitalier "Les Terrasses" cette tour crénelée qui supportait le sémaphore est en assez bon état de conservation malgré une absence de restauration.




  • Les anciens bains juin.

    Les anciens bains juin, 28 rue Baugier. Ce très bel immeuble des premiers bains-douches niortais, construit en 1804 entre deux bras de la Sèvre Niortaise, est particulièrement remarquable par sa partie antérieure en forme de tour qui abritait les machines. L'esthétique hispanisante de sa façade serait l'œuvre d'un architecte mexicain. L'établissement de bains cessa son activité dans les années cinquante pour devenir une maison d'habitation. Un projet de transformation en hôtel a été à l'étude. (propriété privée inscrite à l'Inventaire des Monuments historiques.) Ce projet qui aurait permis de remettre en état un très bel immeuble à l'emplacement unique ne verra pas le jour. Fin 2014 le projet de réhabilitation est lancé : 8 logements (T2 et T3) seront aménagés par la Compagnie Immobilière de Restauration et le cabinet d'architecture Ixhos de Bordeaux.

  • La ferme de Chey, au lieu-dit Chey était une métairie dépendant de l'abbaye de Saint-Liguaire. Un appui de fenêtre mouluré daterait de la fin du Moyen Âge et une porte à encadrement chanfreiné du XVIIIe siècle.

  • La prison panoptique du XIXe siècle.

  • La rue Ricard et ses dragons de bronze. Dans la principale rue commerçante de la ville se dressent deux dragons en bronze (quatre à l'origine, les deux derniers étant installés depuis 2012 rue du Temple) tout droit sortis de la Sèvre Niortaise. L’origine de ces dragons est tirée d’une légende qui raconte la victoire d’un chevalier ayant vaincu une de ces bêtes qui hantait le marais poitevin à la fin du XIIe siècle.


Ces quatre figures élevées au rang d’œuvre d’art continuent, comme dans la légende, à hanter la ville, mais avec une fonction plus pratique : celle de séparer l’espace piéton.



  • Maisons anciennes :

    • Le Logis d'Hercule. Cette taverne du XVIe siècle est célèbre pour avoir été le lieu où se serait déclaré le premier cas de la peste au XVIIe siècle. (Propriété privée).

    • Au 30 rue Saint-Jean, il y a la maison dite du Gouverneur, qui date du XVe siècle.(Propriété privée).

    • Au no 3 de la rue Petit Saint-Jean se trouve l'hôtel d'Estissac élégante demeure Renaissance. (Propriété privée).

    • Au no 5 de la rue du Pont se trouve l'hôtel de Chaumont, de la fin du XVe siècle, maison natale de Françoise d'Aubigné. Prison royale depuis le milieu du XVIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. (propriété privée).

    • Au no 55 de la rue Saint-Gelais, la maison de la Vierge : cette demeure à pans de bois du XVe siècle, actuellement presque en ruine, appartenait à une famille très connue. Elle tire son nom d'une statue de la Vierge située dans une niche de la façade. Une poutre en bois, dans la partie basse, lui donne un aspect encore plus remarquable. À l'intérieur, seul l'escalier est d'origine.

    • Au no 63 de la rue Saint-Gelais, l'hôtel de la Roulière, construit en 1830 par l'architecte Pierre-Théophile Segretain pour le maire de Niort, Jean-Victor Chebrou de la Roulière.


    • Ancien hôtel de La Marcardière, 13 rue Jean-Jacques-Rousseau. Avec des colonnes jumelles ioniques, son portail, unique vestige de l'ancien hôtel de La Marcadière, est caractéristique du XVIIIe siècle. Il donne accès à une cour où se trouve un pavillon daté de 1878 et une maison d'habitation de la seconde moitié du XIXe siècle. (Propriété privée).

    • 27 rue de la Juiverie, une maison ancienne et tour d'escalier de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance.

    • La villa d'Agesci dite la Maison Rose, 50bis avenue Alsace-Lorraine, d'influence toscane aux murs recouverts d'un crépi rose, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.




Espaces verts |


En 2017, la commune a été labellisée « trois fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[71]. La commune compte 183 ha d'espaces verts publics et près de 150 ha d'espaces naturels[72].




  • La Coulée Verte, de 15 ha, traverse la ville. C'est un périple composé de quais et de berges aménagés, de passerelles aux noms évocateurs (le pont des arts, les eaux vives…) permettant de passer d’une rive à l’autre, ou d'îlots en îlots. Aujourd'hui il est possible de relier le centre de Niort à Magné, première cité du marais poitevin[72].

  • Le chemin communal du IIIe Millénaire ceinture la ville sur 53 km[72]. Ce chemin, ouvert au public en 2000, est un lieu de promenade à pied ou à vélo. Le Chemin propose 9 parcours permettant de découvrir la variété des paysages, de la faune et de la flore des alentours de Niort.

  • La commune a été élue « Capitale française de la biodiversité 2012 » dans la catégorie des villes moyennes (3e édition dont le thème était « Biodiversité et citoyenneté»), pour son travail en faveur d'une Trame verte et bleue, (Lille étant Capitale des villes de plus de 100 000 habitants). Ce prix est décerné par Natureparif, agence régionale pour la nature et la biodiversité[72].



Établissements culturels |


Niort fait partie du réseau Ville et Métiers d'Art. Le Pôle régional des métiers d’arts (PRMA) est chargé par la communauté d'agglomération de Niort et la région Poitou-Charentes de promouvoir les métiers d’arts de la région (arts mécaniques, les arts graphiques, la poterie ou la facture instrumentale). Chaque été, se déroule une manifestation mettant à l’honneur les artisans d’arts de la région.


Les autres établissements culturels localisés dans la ville sont :



  • La scène nationale Le Moulin du Roc, avec son cinéma Art et Essai ;

  • Le Camji, scène de musiques actuelles ;

  • La médiathèque générale (livres et audiovisuel) ;

  • La médiathèque régionale ;

  • Cinq bibliothèques de quartier, bibliobus et ludothèque[73] ;

  • Le musée Bernard-d'Agesci, avec notamment une salle consacrée au sculpteur Pierre-Marie Poisson, ainsi qu’une histoire de l'enseignement et une exceptionnelle collection d'histoire naturelle sur la faune régionale[74] ;

  • Le musée du Donjon[75] ;

  • Le Pilori, expositions temporaires[76] ;

  • L'Acclameur (salle de spectacle ouverte en 2012, pouvant contenir 3500 spectateurs)[77] ;


  • Aux Usines Boinot, le Centre national des arts de la rue (CNAR) installé dans les anciennes usines Boinot (supprimé en 2015 par monsieur Baloge) (Les Usines Boinot doivent être démolies prochainement).

  • Le Centre d'Art Contemporain Photographique installé dans la Villa Pérochon de l'avenue de Limoges ;

  • Le conservatoire danse et musique Auguste-Tolbecque (Centre Du Guesclin) ;

  • L'école d'arts plastiques (Centre Du Guesclin) ;

  • Le patronage laïque ou se déroulent des matchs d'improvisation par Aline et Compagnie ;

  • Le théâtre Jean Richard, salle de 300 places assises. Ecole de théâtre" les ateliers du Baluchon" gestionnaire du lieu


Les musées de la ville de Niort ont été récompensés en 1990 pour leur action en faveur des non-voyants. Ils ont été regroupés dans l'ancien lycée de jeunes filles Jean-Macé (avenue de Limoges) sous le nom de musée Bernard-d'Agesci ouvert au public depuis 2006.



Cinémas |




  • Le Moulin du Roc : cinéma Art et Essai composé de deux salles et inauguré en septembre 1986, au sein du Centre d'Action Culturelle[78].

  • Méga CGR : composé de douze salles et inauguré le 18 décembre 2007, il remplace les deux anciens cinémas CGR Rex et CGR Donjon. Il est situé en centre ville.



Spécialités locales |


L’angélique est une plante, de la famille des apiacées (anciennement ombellifères), cultivée comme plante condimentaire et médicinale pour ses pétioles, tiges et graines très aromatiques et stimulantes et pour sa racine utilisée en phytothérapie. Des religieuses de la ville de Niort, au XVIIIe siècle, auraient eu l'idée de confire l'angélique et de donner à cette plante aux vertus réputées médicinales la renommée d'une friandise.


Herbe à liqueur, l'angélique, seule ou associée à d'autres espèces aromatiques, donne son parfum à nombre de ratafias, d'élixirs, de crèmes ainsi qu'à des liqueurs. Elle est la composante principale de la liqueur d'angélique de Niort.


Des générations de maraîchers niortais avaient sélectionné la plante en vue de la confiserie. Il lui faut une terre fertile, toujours fraîche mais ensoleillée et des façons culturales attentives.


Aujourd'hui, Niort maintient la tradition et la recette de l'angélique confite (comme confiserie) demeure un secret de fabrication. Toutefois, l'urbanisation a éloigné cette culture délicate, en périphérie de la commune à Magné et Chanteloup où elle reste cultivée, même si elle est vendue à Niort[79].



Locutions |


  • « Aller à Niort. Prendre le chemin de Niort. Battre à Niort » sont des locutions qui signifient « nier, démentir, mentir »[80].


Personnalités liées à la commune |




Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon.





Antonin Proust, portrait par Édouard Manet (v. 1877), Musée Pouchkine, Moscou.




Médaille de Charles Piet Lataudrie par Oscar Roty.




  • Louis XI de France (1461-1483), Roi de France, fit de Niort son quartier général durant la Praguerie en 1440. Il accorda à la ville de nombreux privilèges.

  • Jean Moussat, mort en 1626, imprimeur de Théodore Agrippa d'Aubigné, établi à Niort dès 1614 [4].


  • Madame de Maintenon, née Françoise d'Aubigné, (1635-1719) : favorite, puis épouse morganatique en 1683 du roi Louis XIV est née à Niort et morte à Saint-Cyr-l'École.


  • André Gigaux (1753-1817), général des armées de la République est né à Saint-Liguaire, commune fusionné à Niort.


  • Jacques de Liniers (1753-1810), militaire né à Niort, qui sert dans la cavalerie française puis dans la marine espagnole, vice-roi de la vice-royauté du Río de la Plata (1807-1809), connu également sous le nom de Santiago de Liniers y Bremond. Il est mort à Cabeza de Tigre en Argentine, fusillé par les révolutionnaires. Vainqueur des Britanniques lors des invasions en 1806 et 1807, il reste un des personnages les plus célèbres de l'histoire de l'Argentine et de l'Uruguay.


  • Bernard d'Agesci (1757-1828), peintre néoclassique de compositions religieuses, de scènes mythologiques et de portraits est né à Niort. Le nouveau Musée de Niort porte son nom.


  • Louis François Jean Chabot, (1757-1837), général des armées de la République et de l'Empire est né à Niort.


  • Jean-Pierre Louis de Fontanes, (1757-1821), écrivain, président du Sénat conservateur sous l’Empire, grand maître de l'université de 1808 à 1817. Il réorganisa entièrement le système scolaire français, depuis les classes primaires jusqu'à l'université. Comte d’Empire, il est fait marquis par Louis XVIII. Il est né à Niort et est mort à Paris.


  • Pierre-Fridolin Piet-Berton de Chambelle, militaire, administrateur et homme de lettres français est né à Niort.


  • Joseph Fouché, (1759-1820), ministre de la police sous le directoire, le consulat et l'empire, a été professeur de physique à Niort[81].


  • Achille-Félix Montaubry, (1826-1898), musicien et chanteur ténor, puis directeur de théâtre est né à Niort et mort à Angers.


  • Antonin Proust, (1832-1905), homme politique et journaliste français. Député républicain des Deux-Sèvres, secrétaire de Léon Gambetta, qui le fait ministre des Beaux-Arts. Il fonde l'École du Louvre en 1882. Il est né à Niort et mort à Paris.


  • Charles Piet-Lataudrie, (1837-1909), grand collectionneur d'art et mécène. Il légua au musée de Niort une grande partie de sa collection[82]. Il est né à Niort et mort à Paris.


  • Jean-Baptiste Maillochaud, (1840-1928), organiste et compositeur, y fut organiste autour des années 1920.


  • Victor Largeau, (1842-1897), explorateur et administrateur colonial français né à Magné et mort à Niort. Il est le père de Victor Emmanuel Largeau militaire français.


  • Édouard Bourciez (1854-1946), romaniste et linguiste de langue gasconne est né à Niort.


  • Gaston Barré, (1864-1944), industriel, fabricant et réparateur de vélos, pionner de l'automobile dont le lycée professionnel spécialiste en carrosserie porte son nom[83].


  • Gaston Chérau, (1872-1937), journaliste et écrivain français est né à Niort.


  • Louis Tardy, (1875-1961), ingénieur agronome et banquier français fut élève au lycée Fontanes de Niort [84].


  • Pierre-Marie Poisson, (1876-1953), sculpteur français est né à Niort et mort à Paris. Auteur entre autres du monument aux morts du Havre, des porte-lumières du Collège de France, de la fontaine de Dreux, de la Foi et l'Espérance de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, du grand ensemble placé au bas du château d'eau du palais de Chaillot, des bas-reliefs de la salle à manger du paquebot Normandie[85]


  • Maurice Le Blond, (1877-1944), journaliste écrivain français, gendre d'Émile Zola, fondateur du naturisme (mouvement littéraire) avec Saint-Georges de Bouhélier est né à Niort et mort à Paris en 1944.


  • Léonce Perret, (1880-1935), comédien, metteur en scène de théâtre, acteur, scénariste, réalisateur et producteur de cinéma français est né à Niort et mort à Paris.


  • Ernest Pérochon, (1885-1942), instituteur et écrivain français, lauréat du prix Goncourt en 1920 pour Nêne est né à Courlay, a vécu et est mort à Niort.


  • Yvon Coudé du Foresto, (1897-1980), homme politique français. Sénateur (CNI) des Deux-Sèvres, sous-secrétaire d'État à l'agriculture, secrétaire d'État au ravitaillement et aux affaires économiques est mort à Niort.


  • Raymond Besse, (1899-1969), artiste-peintre français est né à Niort.


  • Raymond Cartier, (1904-1975), journaliste et écrivain français. Chroniqueur à Paris-Match (1949), puis codirecteur général (1968) est né à Niort et mort à Paris en 1975.


  • Henri-Georges Clouzot, (1907-1977), réalisateur, scénariste, dialoguiste et producteur de cinéma français, qui réalise quelques chefs-d’œuvre du cinéma français tels que Quai des Orfèvres, Le Salaire de la peur, Le Corbeau, Les Diaboliques est né à Niort et mort à Paris.


  • Delphin Debenest (1907-1997), gendre d'Ernest Pérochon, avocat, résistant, haut-magistrat, a passé une partie de sa carrière à Niort. Il fut avocat général au Procès de Nuremberg.


  • Jean Panzani, né Giovanni Ubaldo Panzani, (1911-2003), industriel français, fondateur de l'entreprise de pâtes alimentaires Panzani a vécu à Niort.


  • Roger Chatelain (1913-1997), homme politique français, député des Deux-Sèvres (Parti radical) est né à Niort.


  • Noël Castelain (1917-1943), pilote du Normandie-Niémen, Compagnon de la Libération[86], Mort pour la France le 16 juillet 1943 à Orel[87]


  • Claude Geffré (1926-2017), théologien dominicain, professeur des universités, écrivain et conférencier français est né à Niort et mort à Paris.


  • Roland Mihaïl, (1952-2013), journaliste français, présentateur d'une émission dominicale sur France Inter et collaborateur au magazine Capital est né à Niort et mort à Paris.


  • Patrick Roy, (1952-1993), animateur de jeux sur TF1 (le Juste Prix, Une Famille en or, Succès fous) et à la radio sur RMC est né à Niort et mort à Villejuif.


  • Ségolène Royal, (1953-), femme politique française, candidate à la mairie de Niort en 1995 (PS), et à l'élection présidentielle de 2007, elle est élue député de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres (Saint-Maixent-l'École) et à Melle, puis présidente de la région Poitou-Charentes en 2004.


  • Michel Royer, réalisateur et scénariste originaire de Niort. Il a obtenu le César du meilleur film documentaire 2007, pour son film Dans la peau de Jacques Chirac, réalisé avec Karl Zero. Il a également réalisé Ségo et Sarko sont dans un bateau en 2007.


  • Richard Texier, (1955-), peintre, sculpteur, graveur français travaillant et/ou exposant successivement à New York, Moscou, Tokyo, Taipei, Hyères à la villa Noailles, Amsterdam, Paris, Madrid et Shanghai est né à Niort.


  • Odile Michel, (1959-), actrice française exerçant principalement dans le milieu du spectacle vivant est née à Niort.


  • Nicolas Bourriaud (1965-), critique d'art


  • Fabrice Burgaud, (1971-), magistrat français, qui a instruit l'affaire judiciaire dite d'Outreau (2001) est né à Niort.


  • Julien Richard-Thomson (1972-), cinéaste français, réalisateur et producteur, est né à Niort.


  • Mathias Énard, (1972-), écrivain français, prix Goncourt 2015 pour son roman Boussole est né à Niort.


  • Christelle Familiari (1972-), plasticienne contemporaine, est née à Niort.


  • Géraldine Laurent, (1975-), saxophoniste alto de jazz française est née à Niort.


  • Damien Bridonneau, (1975-), footballeur français, formé aux Chamois Niortais, qui a effectué toute sa carrière professionnelle en Ligue 2, est né à Niort.


  • Mathieu Touzot, (1978-), compositeur, guitariste classique, chansonnier (français et poitevin saintongeais), écrivain et présentateur radio (Radio D4B et Radio Gâtine) est né à Niort.


  • Isabelle Druet (1979-), comédienne et mezzo-soprano française est née à Niort.


  • Nicolas Crosbie, coureur cycliste né à Niort le 2 avril 1980.


  • Olivier Pain, pilote de rallye-raid et de motocross français né à Niort le 16 avril 1981.


  • Mathieu Claude, coureur cycliste né à Niort le 17 mars 1983.


  • Pierre-Henry Brandet, ancien journaliste sportif à France Télévisions et porte-parole du ministère de l’Intérieur, originaire de Niort.


  • Madeleine Biardeau (1922-2010), universitaire, indianiste, née à Niort.


  • René Gaillard, homme politique français né le 22 janvier 1918 à Mougon (Deux-Sèvres) et décédé le 28 décembre 1985.

  • Jean François Henri Richard, plus connu sous le nom de Jean Richard, célèbre interprète du Commissaire Maigret de Georges Simenon et directeur de cirques français né le 18 avril 1921 à Bessines près de Niort (Deux-Sèvres) et mort à Senlis, le 12 décembre 2001.


  • Alain Métayer (1926-2010), sculpteur né à Amuré, fut élève au lycée Fontanes. Il obtint le premier grand prix de Rome de sculpture en 1953 alors que ses parents habitaient Niort. Pour la ville en 1977, il réalisa une sculpture bas-relief en inox et mosaïque représentant des armoiries.

  • Vincent Poussard, né le 15 mars 1968 à Niort, ancien cuisinier de François Mitterrand, jusqu'à ses 14 ans a vécu à Melle, a été le propriétaire et cuisinier du restaurant L'Oiseau Bleu à Bordeaux, professeur au lycée hôtelière de Talence et formateur à l'école de cuisine Quai des Saveurs[88].


  • Catherine Meurisse (1980), illustratrice, dessinatrice de presse, scénariste et dessinatrice de bandes dessinées. Collaboratrice à Charlie Hebdo, Libération, Marianne,...


  • Colours in the Street (depuis 2009), groupe de musique pop-rock français dont les deux membres fondateurs Alexandre Poussard et Alexis Rimbault sont originaires de Niort.


  • Étienne Capoue (1988), footballeur international français, jouant actuellement pour le club de Watford FC en Premier League, après avoir évolué au Toulouse FC et au Tottenham Hotspurs.


  • Benzaie (1987), vidéaste et acteur français.



Héraldique |


Article connexe : Armorial des communes des Deux-Sèvres.

Blason de niort.jpg

Blason ville fr Niort (Deux-Sèvres).svg

Blason ville fr Niort-Empire.svg

Le premier sceau connu de la ville date de 1453[89] : à cette date, l’ancien sceau, qui datait de 1199, est envoyé à Paris où il est fondu et regravé, avec un donjon, et le maire à cheval sur le contre-sceau. Édouard Bouyé situe la première apparition des armes de la ville de Niort à la fin du XIVe siècle, sculptées sur la façade de l’hôtel de ville[90].


Il est d’azur semé de fleurs de lys d'or, à une tour d’argent sommée d'une autre tour du même brochant sur le tout, maçonnée et ajourée de sable, posée sur une rivière aussi d’argent mouvant de la pointe.


Ornements extérieurs.
L'écu est timbré d'un heaume d'argent rehaussé d'or, taré de face, grilleté de sept pièces, retenant par un bourrelet des lambrequins aux couleurs de France, cimé de 3 plumes d'autruche d'argent. Il est tenu par deux sauvages regardant d’argent, leurs cheveux et leur ceinture de feuillage d’or, tenant chacun une massue du même, celui de dextre en pal le long de son flanc dextre, le bras senestre reposant plié sur l'écu, celui de senestre la massue sur l'épaule senestre brochant sur les lambrequins, le bras dextre reposant plié sur l'écu. Le tout posé sur des rinceaux d'or et d'argent aux retroussis d'azur.


Sur l'origine du semé de fleurs de lis, les historiens donnent des avis différents. Ce semé de lis serait celui que portait en parti de ses armes, Jean duc de Berry, comte de Poitiers, frère du roi Charles V Plus tardivement en 1372, les bourgeois de Niort qui aidèrent du Guesclin à chasser l'étranger de ses murs, auraient reçu cette concession royale[91], et firent sculpter ce blason sur le beffroi de l'hôtel de ville en 1393. Le 20 octobre 1813, Napoléon donnait à la ville de Niort de nouvelles armoiries qui devenaient : « D'azur à la tour d'argent flanquée de deux gants d'or ; au franc quartier des villes de seconde classe qui est à dextre d'azur à un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même »[92].


La tour donjonnée rappelle les deux tours carrées du château que fit reconstruire en 1158 Henri II de Plantagenêt roi d’Angleterre ; selon Édouard Bouyé, il ne cherche pas à représenter fidèlement un monument existant réellement, mais est un symbole de la puissance de la ville, militaire au premier chef (fortifications et milice communale), mais aussi puissance économique qui finance cette puissance militaire[93]. La verticalité et la hauteur de la tour distinguent la ville de la campagne environnante et sont l’objet de la fierté des habitants[94]. Aliénor d'Aquitaine, première épouse de Louis VII apporta Niort au roi d’Angleterre avec le reste du Poitou. Dans ces tours ce prince fit enfermer sa femme Aliénor d'Aquitaine après la révolte de son fils Jean sans Terre et Richard Cœur de Lion.


En pointe les ondes évoquent la Sèvre Niortaise coulant au pied du château. L'écu est timbré d'un heaume de chevalerie pour rappeler que le maire de Niort et les échevins recevaient la noblesse héréditaire. Les deux sauvages seraient en souvenir de l'intérêt que le duc de Berry leur portait, et qui utilisait fréquemment[95] ce déguisement dans les bals parés, qui furent en renom au début du Moyen Âge et dont l'un fut en 1393 le bal des ardents. À l'époque de la découverte du Canada, ces sauvages furent remplacés par des Indiens Iroquois, mais les municipalités abandonnèrent cette évocation qu’elles jugeaient peu courtoise pour les Canadiens et reprirent comme tenants les deux sauvages.



Notes et références |





  1. Le périmètre des cantons 1 et 2, limité uniquement à la ville de Niort, est totalement différent du périmètre (entre 1801 et 1973) des deux anciens cantons homonymes qui concernaient chacun une partie de Niort, ainsi que plusieurs autres communes.


  2. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.





  1. Présentation de la ville, sur le site vivre-a-niort.com - Page consultée le 24 décembre 2007.


  2. « Le pôle tertiaire »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site agglo-niort.fr


  3. Heures d'ensoleillement annuel des villes de plus de 20000 habitants, sur le site linternaute.com


  4. Données sur le climat de Lille, sur le site linternaute.com


  5. Données sur le climat de Strasbourg, sur le site linternaute.com


  6. Données sur le climat de Nice, sur le site linternaute.com


  7. Données sur le climat de Pau, sur le site linternaute.com


  8. Données sur le climat de Brest, sur le site linternaute.com


  9. Données sur le climat de Nantes, sur le site linternaute.com


  10. Données sur le climat de Bordeaux, sur le site linternaute.com


  11. Données sur le climat de Paris, sur le site linternaute.com


  12. Données sur le climat de Niort, sur le site linternaute.com


  13. « Niort devient la plus grosse agglomération à proposer la gratuité des transports en commun », sur lemonde.fr, 1re septembre 2017


  14. « Mobilité 79, se déplacer en Deux-Sèvres », sur mobilite79.fr (consulté le 7 août 2017)


  15. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris 1979 (réédition), p. 497b.


  16. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, éditions Errance, 2003, p. 258


  17. a et bXavier Delamarre, op. cit.


  18. Auguste Vincent, Toponymie de la France, Bruxelles, 1937 ; reprint Gérard Montfort, 1984, p. 97.


  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.


  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, 2e partie : couche celtique, volume I, Librairie Droz, 1991.


  21. « https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/la-decouverte-la-plus-ancienne-jamais-faite-sur-la-ville?queryId%5Bquery1%5D=57cd2206459a452f008b4594&queryId%5Bquery2%5D=57c95b34479a452f008b459d&page=3&pageId=57da5ce0459a4552008b456f », La Nouvelle République,‎ 13 juin 2018(lire en ligne)


  22. Bulletin Archéologique Région Poitou Charente Juin 1972, N°2


  23. Robert Favreau, in Jean Combes (dir.), Histoire du Poitou et des Pays charentais : Deux-Sèvres, Vienne, Charente, Charente-Maritime, Clermont-Ferrand, éditions Gérard Tisserand, 2001, 334 p. (ISBN 2-84494-084-6, lire en ligne), p. 196


  24. Confirmation des privilèges de la ville de Niort, Ordonnances des rois de France


  25. Lettres de Louis XI par lesquelles…, Ordonnances des rois de France…


  26. Louis Brochet. La Vendée à travers les âges. 1902 Disponible en ligne - Consulté le 26 février


  27. Une biographie d'Agrippa d'Aubigné.En ligne, sur le site agrippadaubigne.org


  28. Code officiel géographique - Fiche de la commune de Niort sur le site de l'Insee, consulté le 29 novembre 2010.


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  30. Légifrance, « Décret no 2014-176 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Deux-Sèvres », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le 27 décembre 2017).


  31. (pl) Biala Podlaska


  32. « Notice communale de Souché », sur Ldh/EHESS/Cassini (consulté le 29 novembre 2010)


  33. « Notice communale de Sainte-Pezenne », sur Ldh/EHESS/Cassini (consulté le 29 novembre 2010)


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  40. Construire pour tous un quotidien plus sûr, sur le site calyxis.fr


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  47. Aéroclub des deux-sèvres


  48. Site du Niort aviron club


  49. Baseball club niortais


  50. Club Hippique Niortais


  51. Niort Hockey Club


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  53. Karting.79 est situé à Chauray aux portes de Niort (79) et du marais Poitevin., sur le site karting79.com


  54. Site du Kendō-Iaidō Club Niortais


  55. A.P.N.E.E


  56. Roller club niortais - Deux-Sevres - Accueil


  57. rhn.fr.tc


  58. Niort Ultimate Club


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  74. « Musée Bernard d'Agesci », sur Tourisme en Deux-Sèvres.


  75. Vidéo de présentation de l'exposition du Donjon de Niort


  76. Présentation du Pilori sur le site de la Ville de Niort


  77. Présentation de L'Acclameur


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  79. L'ANGÉLIQUE DE NIORT, sur le site france-pittoresque.com


  80. Dictionnaire des locutions françaises, 1957 (Larousse)


  81. Joseph Fouché (biographie de Stefan Zweig)


  82. Piet-Lataudrie Charles sur Alienor.org


  83. Le lycée Gaston Barré


  84. http://www.credit-agricole.fr/groupe-credit-agricole/qui-sommes-nous-13/notre-histoire-25/index.html


  85. Pierre-Marie POISSON d'après l'Ouvrage SCULPTEURS DE CE TEMPS. de Jacques BASCHET, sur le site sculpture1940.com


  86. Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération[3]


  87. C'est l'un des six pilotes du Normandie-Niémen, Compagnons de la Libération, disparus en 5 jours (14-18 juillet 1943) lors de l'offensive d'Orel.


  88. Joël Raffier, Vincent Poussard Cuisiner de la République, Lefestin, 2012(ISBN 978-2-36062-043-2)


  89. François Eygun, Sigillographie du Poitou jusqu’en 1515, Poitiers, 1938, notice 739


  90. Édouard Bouyé, « Sceaux et armoiries des villes de communes en Poitou-Charentes », in Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. (ISBN 2-9519441-0-1), p. 354-355


  91. hypothèse retenue par Édouard Bouyé, Sceaux et armoiries…, p. 355


  92. Collectif, Armoiries des villes : couleurs et symbolique : sous le Premier Empire et la Restauration, vol. 1, Paris, Somogy ; Archives nationales, 2010, 319 p. (ISBN 978-2-7572-0408-5), p. 228


  93. Édouard Bouyé, Sceaux et armoiries…, p. 337


  94. Georges Duby, article Ville dans Jacques Le Goff et Jean-Claude Schmidt, Dictionnaire raisonné de l’Occident médiéval, Paris, Fayard, 1999, (ISBN 2-213-60264-6), p. 1189


  95. Édouard Bouyé, Sceaux et armoiries…, p. 342-343



Voir aussi |



Bibliographie |



  • Léopold Favre, Histoire de la ville de Niort depuis son origine jusqu'en 1789, typographie de L. Favre, Niort, 1880 (lire en ligne)

  • Léo Desaivre, « Un précurseur d'Hausmann à Niort en 1792 », dans Bulletin de la Société historique et scientifique des Deux-Sèvres, 1912-1913, tome 1, p. 36-64 (lire en ligne)

  • J. Miquet, L'évolution urbaine de Niort, dans Norois, 1967, no 55, p. 421-438 (lire en ligne)

  • Robert Favreau, Régis Rech et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers (ISBN 2951944101).



Articles connexes |



  • Communes des Deux-Sèvres

  • Communauté d'agglomération de Niort

  • Communauté d'agglomération du Niortais

  • Anciennes communes des Deux-Sèvres



Liens externes |


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  • Site officiel de la Ville de Niort


  • Niort sur le site de l'Institut géographique national (archive, fiche non actualisée)

  • Fiche de la commune de Niort, sur le site de l’INSEE

  • Office de tourisme Niort Marais poitevin - Vallée de la Sèvre Niortaise



À lire |



  • [PDF] Ministère de l'Écologie, Prises en compte des risques naturels dans l'aménagement, 13 monographies, sans date (avec une partie concernant Niort]





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