Tristan Bernard
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Nom de naissance | Paul Bernard |
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Naissance | 7 septembre 1866 Besançon, Doubs, France |
Décès | 7 décembre 1947(à 81 ans) Paris |
Activité principale | Dramaturge, romancier |
Langue d’écriture | Français |
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Genres | Théâtre, roman, roman policier, texte humoristique, nouvelle |
Tristan Bernard, nom de plume de Paul Bernard né à Besançon le 7 septembre 1866 et mort à Paris le 7 décembre 1947, est un romancier et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses mots d'esprit.
Sommaire
1 Biographie
1.1 Famille
2 Mots d'esprit
3 Œuvres
3.1 Romans et nouvelles
3.2 Théâtre
3.3 Adaptation au cinéma
3.4 Autres publications
4 Hommages
5 Notes et références
6 Source
7 Voir aussi
7.1 Bibliographie
7.2 Article connexe
7.3 Liens externes
Biographie |
Fils d'architecte, Tristan Bernard quitte Besançon pour Paris à l'âge de quatorze ans et fait ses études au lycée Condorcet, puis à la faculté de Droit. Il fait son service dans les dragons, auxquels le Général Boulanger, alors ministre de la guerre, avait imposé le port de la barbe. Après son service, Tristan Bernard décida de la conserver.Il se destine à une carrière d'avocat, « mais n'exerça jamais »[1], préférant se tourner vers les affaires et prendre la direction d'une usine d'aluminium à Creil. « Il se libère rapidement de cette fonction pour se consacrer à ses deux passions : l'écriture et le vélo (il fut un temps directeur du vélodrome Buffalo »[1] à Neuilly-sur-Seine. Plus tard, il dirige Le Journal des vélocipédistes.
En 1891, alors qu'il commence à collaborer à La Revue Blanche, il prend pour pseudonyme Tristan, le nom d'un cheval sur lequel il avait misé avec succès aux courses.
En 1894, il publie en collaboration avec Pierre Veber « un recueil de fantaisies, Vous m'en direz tant ! »[1] et, l'année suivante, sa première pièce, Les Pieds nickelés, un triomphe qui détermine une longue carrière de dramaturge à succès. Plusieurs de ses pièces seront d'ailleurs adaptées au cinéma.
En 1904, il fait partie de la première rédaction de L'Humanité, le journal de Jaurès. Par quelques articles, il contribue en 1917 aux débuts du Canard enchaîné. Il préside les banquets pour les numéros-anniversaires du journal en 1931 et 1934. Il aurait, par ailleurs, inventé le jeu des petits chevaux[2].
Proche de Léon Blum, Jules Renard, Lucien Guitry, Paul Gordeaux, Marcel Pagnol, et de bien d'autres artistes, Tristan Bernard se fait connaître pour ses jeux de mots, ses romans et ses pièces, ainsi que pour ses mots croisés. Il contribue aussi largement au genre policier par son recueils Amants et Voleurs (1905), mais aussi avec plusieurs romans : L'Affaire Larcier (1907), Secrets d'État (1908), récit d'un complot contre le souverain de l'État imaginaire de Bergensland. Mathilde et ses mitaines (1912) met en scène la farfelue Mathilde Gourgeot qui préfigure le type de femme détective amateur qu'on retrouvera beaucoup plus tard chez Erle Stanley Gardner, Maurice-Bernard Endrèbe et quelques autres. Le Taxi fantôme (1919) oppose un historien et un politicien véreux, qui briguent tous deux un poste d'académicien. Son avant-dernière contribution, Aux abois (1933), écrite sous forme d'un journal intime, est sous-titrée Journal d'un meurtrier[1]. Il publie un dernier roman policier avec Visites nocturnes (1934).
Humoriste facétieux, il ajoute une strophe aux Stances à Marquise[3] de Pierre Corneille, reprises en chanson par Georges Brassens :
« Peut-être que je serai vieille,
Répond Marquise, cependant
J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
Et je t'emmerde en attendant. »
Pendant l'Occupation, menacé comme Juif, il se réfugie à Cannes où il vit à l'hôtel Windsor. A son ami, le scénariste Carlo Rim qui le pressait de venir se cacher chez lui la nuit, il répond : "A mon âge, on ne découche plus !" et d'ajouter : "Savez-vous que je figure dans le Petit Larousse ? On n'arrête pas quelqu'un qui figure dans le Petit Larousse"[4]. Son ami Roland Dorgelès le pressait aussi de venir se cacher chez lui a la campagne, et il est arrêté par les Allemands en 1943 alors qu'il venait d'acheter les billets de train pour le rejoindre[5]. Arrêté en tant que juif, il est interné au camp de Drancy ; à son départ pour ce camp, il a cette phrase : « Jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir. »
Il est libéré trois semaines plus tard grâce à l'intervention de Sacha Guitry[6] et de l'actrice Arletty. Il refuse une première fois sa libération, ne voulant pas laisser sa femme, Mamita ; ils sortent finalement tous les deux quelques jours après. Son petit-fils, François, arrêté comme résistant, est déporté à Mauthausen et y meurt ; Tristan Bernard ne se remettra jamais de cette disparition.
Mort à Paris le 7 décembre 1947 au 43 rue Charles Floquet, Tristan Bernard est inhumé au cimetière de Passy (16e arrondissement). Sa seconde épouse est décédée en 1952.
Famille |
Tristan Bernard a eu trois fils. Le premier, Jean-Jacques, est un auteur dramatique, promoteur du « théâtre du silence » (Martine), qui témoigna également sur l'univers concentrationnaire (Le Camp de la mort lente, Le Pain rouge). Le deuxième, Raymond, est un grand réalisateur de cinéma, avec notamment Les Misérables, première version cinématographique en noir et blanc. Le troisième, Étienne, est professeur de médecine, phtisiologue, et contribue à la diffusion du BCG.
Tristan Bernard est par ailleurs le beau-frère du dramaturge Pierre Veber[7] et de Paul Strauss, sénateur de Paris.
Il est l'oncle du journaliste et scénariste Pierre-Gilles Veber et du scénariste Serge Veber, le grand-oncle du cinéaste Francis Veber et l'arrière-grand-oncle de l'écrivain Sophie Audouin-Mamikonian.
Mots d'esprit |
- À propos de sa naissance dans la même ville que Victor Hugo :
- « Nous sommes nés tous les deux à Besançon, tous les deux dans la Grand-Rue, lui au 138, moi, plus modestement, au 23. »
- À propos de l'invasion allemande pendant la Seconde Guerre mondiale :
- « En 1914, on disait « on les aura », eh bien maintenant, on les a. »
- « Comme c'est triste d'avoir si peu d'occupation dans un pays si occupé. »
- « Tous les comptes sont bloqués, tous les Bloch (prononcer Bloc) sont comptés. »
- À sa femme après son arrestation par les Allemands : « Jusqu'à présent nous vivions dans l'angoisse, désormais, nous vivrons dans l'espoir. »
- À son départ pour le camp de déportation,
- « De quoi avez-vous besoin M. Tristan Bernard ?
—D'un cache-nez[8]. »
- « De quoi avez-vous besoin M. Tristan Bernard ?
- « La mort, c'est la fin d'un monologue. »
- « Il vaut mieux ne pas réfléchir du tout que de ne pas réfléchir assez. »
Tristan Bernard est également connu pour ses grilles de mots croisés, pleines d'esprit et de malice. Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas à lui que l'on doit cette définition en 8 lettres, « Vide les baignoires et remplit les lavabos » (réponse : l'entracte), mais à Renée David[9]. En revanche, on lui doit bien celles-ci : « Ne reste pas longtemps ingrat » (réponse : l'âge), « Lève son drapeau en signe de liberté » (réponse : un taxi), « Suit le cours des rivières » (réponse : un diamantaire) et « Moins cher quand il est droit » (réponse : un piano).
Tristan Bernard, un grand absent du Quai Conti, qui aimait dire : « Je préfère faire partie de ceux dont on se demande pourquoi ils ne sont pas à l’Académie plutôt que de ceux dont on se demande pourquoi ils y sont. »
Œuvres |
Romans et nouvelles |
X..., roman impromptu, écrit en collaboration avec George Auriol, Georges Courteline, Jules Renard, Pierre Veber (1895)
Mémoires d'un jeune homme rangé (1899)
Un mari pacifique (1901)
L'Affaire Larcier (1907)
Secrets d'État (1908)
Deux amateurs de femmes (1908)
Le Roman d'un mois d'été (1909)
Nicolas Bergère, joies et déconvenues d'un jeune boxeur (1911)
Mathilde et ses mitaines (1912)
Le Taxi fantôme (1919)
L'Enfant prodigue du Vésinet (1921)
Le Jeu de massacre (1922), recueil de nouvelles
Corinne et Corentin. Roman de mœurs et d'aventures à portée sociale intermittente (1923)
Féerie bourgeoise (1924)
Les Moyens du bord (1927)
Le Voyage imprévu (1928)
Hirondelles de plages (1929)
Paris secret (1933)
Aux abois : journal d'un meurtrier (1933)
Visites nocturnes (1934)
Robins des Bois (1935)
Théâtre |
Les Pieds nickelés, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Œuvre, 15 mars 1895
Allez, messieurs ! pièce en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Odéon, 13 janvier 1897
Le Fardeau de la liberté, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Œuvre, 15 mai 1897
Franches Lippées, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre du Champ-de-Foire, 6 mars 1898
Silvérie, ou les Fonds hollandais, pièce en un acte, en collaboration avec Alphonse Allais, Paris, Théâtre des Capucines, 19 mai 1898
Le Seul Bandit du village, vaudeville en 1 acte, Paris, Théâtre des Capucines, 10 novembre 1898
Une aimable lingère, ou Chaque âge a ses plaisirs, proverbe de château, Paris, Théâtre des Mathurins, 26 janvier 1899
L'Anglais tel qu'on le parle, vaudeville en 1 acte, Paris, Comédie-Parisienne, 28 février 1899
Octave ou les Projets d'un mari, comédie en 1 acte, Paris, Grand-Guignol, 6 novembre 1899
La Mariée du Touring-Club, vaudeville en 4 actes, Paris, Théâtre de l'Athénée, 8 décembre 1899
Un négociant de Besançon, comédie en un acte, Paris, Théâtre des Mathurins, 25 février 1900
La Petite Femme de Loth, opérette, Théâtre des Mathurins, 1er octobre 1900
L'Affaire Mathieu, pièce en 3 actes, Paris, Théâtre du Palais-Royal, 24 octobre 1901
Daisy, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre de la Renaissance, 13 mai 1902
Les Coteaux du Médoc, comédie en un acte, Paris, Théâtre du Vaudeville, 2 décembre 1903
Le Captif, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre des Mathurins, 9 février 1904
Triplepatte, comédie en 5 actes, avec André Godfernaux, Paris, Théâtre de l'Athénée, 30 novembre 1905- La Peau de l'ours, 1 acte, Paris, Théâtre de l'Athénée, 2 février 1907
Sa sœur, pièce en 3 actes, Paris, Théâtre de l'Athénée, 7 février 1907
La Cabotine, pièce en 3 actes, avec Alfred Athys, Paris, Théâtre des Nouveautés, 2 octobre 1907
Monsieur Codomat, comédie en trois actes, Paris, Théâtre Antoine, 17 octobre 1907
Les Jumeaux de Brighton, pièce en 3 actes et 1 prologue, Paris, Théâtre Femina, 16 mars 1908
Le Poulailler, comédie en trois actes, Paris, Théâtre Michel, 3 décembre 1908
Le Danseur inconnu, comédie en 3 actes, Paris, Théâtre de l'Athénée, 29 décembre 1909
Le Peintre exigeant, Paris, Comédie-Française, 21 février 1910
Le Costaud des épinettes, comédie en 3 actes, avec Alfred Athis [Natanson], Paris, Théâtre du Vaudeville, 14 avril 1910
L'Incident du 7 avril, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre de l'Athénée, 20 mai 1911
Le Petit Café, comédie en 3 actes, Paris, Théâtre du Palais-Royal, 12 octobre 1911
L'Accord parfait, comédie en 3 actes, avec Michel Corday, Paris, Théâtre Femina, 25 novembre 1911
On naît esclave, pièce en 3 actes, avec Jean Schlumberger, Paris, Théâtre du Vaudeville, 4 avril 1912
Les Phares Soubigou, comédie en 3 actes, Paris, Comédie Royale, 4 décembre 1912
La Gloire ambulancière, comédie en 1 acte, Paris, Comédie des Champs-Élysées, 10 mai 1913
Les Deux Canards, pièce en 3 actes, avec Alfred Athis, Paris, Théâtre du Palais-Royal, 3 décembre 1913
Jeanne Doré, pièce en 5 actes et 7 tableaux, Paris, Théâtre Sarah-Bernhardt, 16 décembre 1913
La Crise ministérielle, comédie en un acte, Paris, Comédie des Champs-Élysées, 5 mars 1914
Du vin dans son eau, ou l'Impôt sur le revenu, comédie en 1 acte, Paris, Comédie des Champs-Élysées, 5 mars 1914
Le Prince charmant, comédie en 3 actes, Paris, Comédie-Française, 12 juillet 1914
L'École du piston, comédie en 1 acte, Paris, Théâtre Antoine, juin 1916
Le Sexe fort, pièce en trois actes, Paris, Théâtre du Gymnase, 12 avril 1917
Les Petites Curieuses, pièce en 3 actes, Paris, Théâtre des Boulevards, 1920
Cœur de lilas avec Charles-Henry Hirsch, mise en scène André Brulé, Théâtre de Paris, 5 mars 1921
My Love... Mon amour, comédie en 4 actes, Paris, Théâtre Marigny, 3 février 1922
Ce que l'on dit aux femmes, Théâtre des Capucines Mai 1922
Le Cordon bleu, pièce inédite (1923)
Les Plaisirs du dimanche, comédie en 1 acte, Paris, Sporting Club, 31 mars 1925
L'École des quinquagénaires, comédie en un acte, en vers, Paris, Comédie-Française, 18 avril 1925
Un perdreau de l'année, comédie en 3 actes, Paris, Théâtre Michel, 24 avril 1926
Jules, Juliette et Julien, ou l'École du sentiment, comédie en 3 actes et un prologue, Paris, Théâtre de l'Œuvre, 10 mai 1929
L'École des charlatans, pièce en 4 actes, avec Albert Centurier, Paris, Théâtre de l'Odéon, 1er avril 1930
Langevin père et fils, comédie en cinq actes, Paris, Théâtre des Nouveautés, 15 mai 1930
Un ami d'Argentine, pièce en 4 actes, avec Max Maurey, Paris, Théâtre de l'Athénée, 5 novembre 1930
Le Sauvage, comédie en quatre actes, Paris, Théâtre Tristan-Bernard, 19 février 1931
La Partie de bridge, pièce en un acte, Paris, Théâtre de la Michodière, 24 avril 1937
Théâtre (pièces réunies) :
Théâtre (8 volumes, 1908-1939)
Théâtre sans directeur (1930)
Sketches radiophonique :
Le Narcotique ; La Morale et le Hasard ; Révélation ; Expédition nocturne ; La Maison du crime ; Une opération magistrale ; Le Triomphe de la science ; Le Coup de Cyrano ; Un mystère sans importance, Radio-Paris, 1930.
Adaptation au cinéma |
1915 : Jeanne Doré, d'après sa pièce, réalisé par René Hervil et Louis Mercanton
1929 : Embrassez-moi, d'après sa pièce (coauteurs : Yves Mirande et Gustave Quinson), réalisé par Robert Péguy
1931 : L'Anglais tel qu'on le parle, d'après sa pièce, réalisé par Robert Boudrioz
1932 : Embrassez-moi, d'après sa pièce, réalisé par Léon Mathot
1932 : Le Cordon bleu, d'après sa pièce, réalisé par Karl Anton
1934 : Le Voyage imprévu, d'après son roman, réalisé par Jean de Limur
1937 : La Course à la vertu, d'après sa pièce, réalisé par Maurice Gleize
2005 : Aux abois, d'après son roman, réalisé par Philippe Collin
Autres publications |
Vous m'en direz tant !, avec Pierre Veber (1894)
Contes de Pantruche et d'ailleurs (1897)
Sous toutes réserves (1898)
Amants et Voleurs (1905), édition bibliophilique en 1927 illustrée par André Dignimont
Citoyens, Animaux, Phénomènes (1905)
Auteurs, Acteurs, Spectateurs (1909)
Les Veillées du chauffeur (1909)
Sur les grands chemins (1911)
Le Poil, organe en principe hebdomadaire des réserves de l'armée inactive, hebdomadaire (1915)
Souvenirs épars d'un ancien cavalier (1917)
Le Lion, cours texte dans l'hebdomadaire « Le Canard Enchainé » (1918)
Tableau de la boxe (1922)
Autour du ring : tableau de la boxe (1925)
Mots-croisés, cinquante problèmes (1925)
Nouveau recueil de cinquante problèmes de mots croisés (1930)
Les Parents paresseux (1932)
Voyageons (1933)
Compagnon du Tour de France (1935)
60 années de lyrisme intermittent (1945), dont il offrit un exemplaire à Sacha Guitry avec cet envoi : "A mon vieil ami Sacha...qui m'a tiré - je ne l'oublierai jamais - des griffes allemandes. Tendrement". (no 118 du catalogue de la vente de la bibliothèque Sacha Guitry, 25/03/1976 - arch.pers.)
Nouveaux mots croisés, avec la collaboration posthume de Jean de La Fontaine (1946)
Vanille pistache, histoires choisies, illustration de Paul Georges Klein, avec un portrait de l'auteur par Henri de Toulouse-Lautrec, préface de Léon Blum (1947)
Hommages |
Buste de Paul Bernard dit Tristan Bernard, œuvre de Josette Hébert-Coëffin (1906 - 1973) est situé sur la Place Tristan-Bernard (17e arrondissement de Paris).
Notes et références |
Dictionnaire des littératures policières, volume 1, p. 216.
Tristan Bernard, Le Point, 31 décembre 1998
Stances à Marquise
"Mémoires d'une vieille vague" de Carlo Rim, éditions Gallimard, 1961, page 152.
Témoignage de Dominique Nohain dans Télé 7 Jours n°808, semaine du 8 au 14 novembre 1975, page 74, article de Paulette Durieux : "Dominique Nohain a rendu son nom au Théâtre Tristan-Bernard".
« Tristan Bernard fut libéré huit jours après son arrestation. De chez son fils, il écrivit à Sacha sa reconnaissance profonde. », cité par Dominique Desanti, dans Sacha Guitry, 50 ans de spectacle, Grasset, 1982, p. 300.
Olivier Barrot, Pascal Ory, La Revue blanche : histoire, anthologie, portraits, Christian Bourgois, 1989, p. 320.
Selon une autre version, c'est la réponse qu'il fit à Sacha Guitry, venu le voir en prison, lorsqu'il lui demanda s'il avait besoin de quelque chose.
Jacques Drillon, « Les Cases du siècle », Le Nouvel Observateur no 2541, 18 juillet 2013, p. 80-84.
Source |
Claude Mesplède, Dictionnaire des littératures policières, vol. 1 : A - I, Nantes, Joseph K, coll. « Temps noir », 2007, 1054 p. (ISBN 978-2-910-68644-4, OCLC 315873251), p. 216.
Voir aussi |
Bibliographie |
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Jean-Jacques Bernard, Mon père Tristan Bernard, Albin Michel, 1955 (OCLC 32105878)
- Paul Blanchart, Tristan Bernard, son œuvre, portrait et autographe, document pour l'histoire de la littérature française, Éditions de la Nouvelle Revue critique, 1932 (OCLC 4563862)
Roland Dorgelès, Portraits sans retouche, Albin Michel, 1952 (OCLC 604137)
Olivier Merlin, Tristan Bernard, ou le Temps de vivre, Calmann-Lévy, 1989 (ISBN 2702116043 et 978-2702116043)
Article connexe |
- Marquise (chanson)
Liens externes |
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