Capitale de la mode




Une capitale de la mode est une ville qui exerce sur le monde une influence majeure en matière de mode. Depuis plusieurs décennies, quatre villes, appelées les « Big Four », se partagent ce titre : Paris, Londres, Milan et New York. La capitale française disposant de l'exclusivité de la haute couture depuis son invention au milieu du XIXe siècle, cette dernière conserve une primauté évidente.




Sommaire






  • 1 Présentation


  • 2 Historique


    • 2.1 Historique et influences géographiques au XXe siècle


      • 2.1.1 Préambule


      • 2.1.2 Début du XXe siècle


      • 2.1.3 Seconde Guerre mondiale


      • 2.1.4 Après la Seconde Guerre mondiale






  • 3 Notes et références


    • 3.1 Notes


    • 3.2 Références


      • 3.2.1 Bibliographie des références









Présentation |


Cette ville exerce sur le monde une influence majeure en matière de mode notamment parce qu'y sont organisées plusieurs semaines de la mode prestigieuses, mais également par la présence de créateurs[1], de commerces notables, d'une culture, ou d'un patrimoine dédié au sujet que l'on trouve principalement dans ses musées. Outre Paris, berceau de la haute couture, qui est souvent désignée comme la seule capitale de la mode depuis plus d'un siècle[2], le terme désigne généralement Londres pour son rôle mélangeant de créativité liée à la mode et son conservatisme[3], sa mode de rue, ainsi que sa mode masculine traditionnelle symbolisée par Savile Row ; mais aussi New York pour sa mode accessible[4], et Milan pour ses couleurs ainsi que la longue tradition de la maroquinerie[5].


On y ajoute parfois Tokyo, surtout depuis le mouvement Antifashion (en) autour des années 1980 qui a vu émerger des stylistes tel Yohji Yamamoto ou Rei Kawakubo mais également pour sa mode de rue représentée par les mouvements Kawaii ou Gothic Lolita par exemple. Dans une moindre mesure, Anvers qui compte une école de mode prestigieuse ayant vu sortir de ses rangs de nombreux stylistes influents tel que les Six d'Anvers ou Martin Margiela, mais qui ont effectué la majeure partie de leurs carrières loin d'Anvers, souvent à Paris. D'autres villes s'emploient à devenir elles aussi des capitales de la mode mais n'atteignent jamais la renommée des quatre principales, à l'image de Dubaï[6] par exemple.



Historique |



Historique et influences géographiques au XXe siècle |



Préambule |


Dès la fin du XVIIe siècle le savoir-faire des artisans de la couture française est reconnu[7]. Marie-Jeanne Bertin la marchande de modes ou Louis Hippolyte Leroy marquent la mode française, répondant à des commandes prestigieuses en France ou à l'étranger[7].
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, les couturiers ne sont pas des créateurs, ils ne font que pratiquer la couture et appliquer les directives de leurs clients qui achètent le tissu à des merciers, même si certains n'hésitent pas à voyager pour présenter leurs réalisations[8]. Il n'y a pas de lieu de distribution tel qu’une boutique. La mode est représentée par les aristocrates et la cour, que ce soit en France ou dans les autres pays[9],[10].


Un anglais installé à Paris[n. 1], Charles Frederick Worth invente de toutes pièces la haute couture[9]. Dès 1864, il rencontre un succès international[8]. Protectionniste, il fonde également la Chambre syndicale de la couture et de la confection pour dames et fillettes[15] : à partir de cet instant, la haute couture devient intimement liée à Paris, de façon exclusive. L'historien Olivier Saillard souligne qu'encore de nos jours, « la haute couture est une industrie exclusivement française, pour ne pas dire parisienne […] si le prêt-à-porter se joue en plusieurs capitales du monde, dont Milan, New York et Londres, la haute couture demeure, depuis son origine, parisienne »[16]. Les trois expositions universelles qui ont lieu à Paris jusqu'à 1900 font rayonner internationalement les maisons de couture locales[8],[17]. Les bases posées par Worth, les Sœurs Callot, Doucet, Poiret, Paquin, ou Vionnet vont lui succéder[9],[18], faisant de Paris le centre du monde en matière de mode, pendant des décennies. L'époque voit aussi à Paris les joailliers, parfumeurs, malletiers, Cartier, Guerlain, Goyard, Hermès[19] ou Vuitton.


Alors qu'en Angleterre la tradition des tailleurs, incarnée par Savile Row, est ancienne, le Nouveau Monde n'a pas encore de lieux représentatifs de la mode : les riches américaines viennent en Europe et à Paris pour trouver leurs toilettes[20].



Début du XXe siècle |


Si Paris est la capitale de la mode[21], son centre se situe alors rue de la Paix[22] où s'était installé Worth[23]. Les arts sont aussi à Paris, avec leurs déclinaisons que sont l'illustration ou les costumes de théâtre qui servent à diffuser la mode à l'international. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le magazine Vogue se voit décliné dans sa version française.
La mode est dominée par les couturiers parisiens mais également leurs homologues féminins : Jeanne Lanvin qui détient alors à Paris une entreprise très florissante, Coco Chanel qui s'implantera également dans les stations balnéaires en vogue, Madeleine Vionnet symbole du modernisme de la couture dans les années 1930, ou Elsa Schiaparelli proches des surréalistes[24], exportent de Paris dans le monde entier. Le jersey et la petite robe noire sont popularisés par Gabrielle Chanel et envahissent le monde. C'est le premier « âge d'or » de la haute couture depuis l'invention de Worth[9].


La crise de 1929 marque une régression de la haute couture[25], les premières expériences de ce qui deviendra plus tard du « prêt-à-porter » sont réalisées[9] mais l'influence de Paris sur le reste du monde continue de grandir : « Paris était un bureau de style pour la mode mondiale. C'était clairement la capitale de la création[26]. » L'exception viendra de l'Italie qui a l'habitude d'acheter la mode à Paris et où est imposé qu'une partie de la production soit nationale, mesure favorisant l'isolement de Rome[27].


La suprématie du cinéma américain, moyen important de diffusion de la mode auprès du public[28], donne de l'influence aux créateurs et costumiers des États-Unis, sans qu'on puisse situer géographiquement une capitale si ce n'est symboliquement Hollywood. Pourtant les femmes connaissent mieux la garde robe des stars de l'époque, comme Marlene Dietrich, que les réalisations des couturiers[29].


Les magazines de mode, à l'image de l'affrontement artistique entre Harper's Bazaar et Vogue, sont tout-puissants : ils utilisent systématiquement l'usage d'un correspondant permanent à Paris. La photographie envahit ces magazines : ceux-ci verront dans les années à venir les plus grands photographes de mode réaliser des séries d'images prenant Paris comme décors[30], renforçant ainsi visuellement l'association de Paris et la mode[31] visible, entre autres, dans le travail d'Henry Clarke après la Guerre[32].



Seconde Guerre mondiale |


Si jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, la capitale de la mode est Paris, durant la période d'Occupation les choses changent[33].


Avec l'arrivée de la Guerre, les maisons de couture vivent au ralenti ou ferment ; Vogue France n'est plus publié. Les restrictions et les obligations de la vie quotidienne obligent à imaginer une mode éloignée du luxe[34],[35]. De son côté, Lucien Lelong, président de la chambre syndicale, se bat pour maintenir Paris à son rang de capitale de la mode alors que les Allemands souhaitent délocaliser ce secteur dans leur pays[28],[36].


Article détaillé : Mode sous l'Occupation.

En Grande-Bretagne, qui a vu également l'arrêt de la publication du Vogue local, des règles très strictes sont édictées pour la confection, jusqu'à la longueur de la jupe ou le nombre de poches, afin de s'adapter à la pénurie de textiles et fournitures[28].


De leur côté, les États-Unis, non occupés, développent une mode innovante ; certains créateurs, tel que Hattie Carnegie ou Claire McCardell, inventent les prémices du prêt-à-porter. Les magazines devenus uniquement locaux sont toujours dynamiques, mais n'ayant plus de correspondances régulières avec l'Europe, ceux-ci se recentrent sur leur territoire. Les acheteurs américains des entreprises de confection ou des grands magasins, nombreux avant guerre, ne se rendent plus en France[33]. Beaucoup de journalistes, d'illustrateurs, ou de photographes de mode fuient les pays européens pour se réfugier de l'autre côté de l'Atlantique. C'est également le cas de nombreux couturiers tel qu'Elsa Schiaparelli[28] qui quittent Paris pour l'Amérique. C'est dans ce pays que la mode mondiale se concentre alors.


À la Libération de la France, le rationnement est toujours présent, mais les choses vont peu à peu reprendre leur place en France et plus particulièrement à Paris.



Après la Seconde Guerre mondiale |


Balmain ou Carven ouvrent leurs maisons à Paris dès la fin de la Guerre. Le premier bikini est lancé à Paris. Les acheteurs, médias et clients de toutes nationalités réinvestissent la capitale française[37] où Lucien Lelong continue à promouvoir énergiquement la haute couture grâce au Théâtre de la Mode. Mais il faudra attendre deux ans avant de voir réellement Paris retrouver son influence incontournable.



Après ce conflit, c'est de nouveau « l'âge d'or » de la haute couture[37], représenté symboliquement par le New Look de Christian Dior, qui débute en février 1947 avenue Montaigne et va « secouer le monde de la mode[28]. » Le couturier impose de nouveau au monde le luxe de la haute couture française[38]. À la suite de Dior, les collections parisiennes de Jacques Fath, Cristóbal Balenciaga, couturier déjà reconnu depuis des années, ou Hubert de Givenchy et Pierre Balmain vont rencontrer un succès mondial. Paris compte alors plus d'une centaine de maisons[16].


Article détaillé : Mode des années 1950 en France.

Les choses vont changer avec l’avènement du prêt-à-porter qui va se développer de plus en plus[39].


Au début des années 1950, l'Italie a réagi rapidement aux dégâts de la Guerre. Le glamour des films de Cinecittà rejaillit sur les maisons de couture italiennes[37],[40] installées à Milan, Rome, Florence, ou Turin[41], comme les sœurs Fontana[42]. Florence où sont organisés les défilés[43], puis Rome, deviennent influentes[41] ; À la fin de la décennie, Valentino Garavani quittera même Paris où il effectue son apprentissage pour installer sa maison de couture dans la ville italienne.


Londres, avec ses tailleurs et sa famille royale habillée par les couturiers locaux[37] comme Edwin Hardy Amies (en)[44], lutte notablement pour se faire remarquer. Mais les États-Unis surfent sur le dynamisme des années de guerre avec leurs créateurs de prêt-à-porter qui inventent un style plus simple pour les femmes actives ; c'est la naissance de l'American look, parfois représenté par le style preppy qui en est un de ses représentants, ou plus tard de la Beat Generation. New York devient une capitale majeure[37], et toute une jeune génération d'Européens est influencée[45].


Paris malmenée conserve malgré tout sa place[n. 2]. Au milieu des années 1950, Coco Chanel crée rue Cambon ce qui va devenir une icône de la Parisienne, un « chef-d’œuvre du génie de la haute couture » : le « tailleur Chanel »[47]. En 1962, le tout jeune Yves Saint Laurent quitte Dior et présente sa première collection à son nom ; le retentissement est mondial.


Mais rapidement, la capitale de la mode va traverser la Manche. La minijupe est lancée par Mary Quant, Vidal Sassoon la coiffe[48], elle habille les Mods et toute la jeunesse (en)[49], c'est le début du Swinging London[50]. Londres compte alors près de deux mille magasins de vêtements[51]. Carnaby Street surtout, avec les créations de Foale & Tuffin (en)[52], Kensigton (en) avec la boutique Biba (en), ou King's Road avec Bazaar ou Granny Takes a Trip (en)[53] sont les lieux où la mode anglaise devient incontournable[54]. Jean Shrimpton, visage du London Look[55], en est l’icône[56], David Bailey le photographe[57]. De son côté la famille royale d'Angleterre, très présente dans les médias, se montre le plus souvent habillée par les stylistes britanniques[58]. La mode britannique — mais également la musique — va envahir l'Europe et les États-Unis[50],[n. 3] et Londres définir l'esprit des années 1960 mieux que n'importe ville au monde[60].


Pourtant ces années là, la créativité est partout : Rudi Gernreich introduit le monokini en Amérique, André Courrèges monte sa « collection cosmique » The Moon Girl avenue Kléber et rencontre un succès planétaire, bientôt suivi de Paco Rabanne ou Pierre Cardin, les grands couturiers établis en France développent en parallèle de la haute couture des lignes d'un prêt-à-porter[50] luxueux dont certaines, comme rive gauche, connaitront un succès important. Aux États-Unis, le Pop Art hérité du Royaume-Uni, puis le Flower Power du mouvement hippie sont sources d'inspiration pour la mode, jusqu'en Europe.


Paris ne compte plus que dix-neuf maisons en 1967[16], la haute couture est moribonde depuis plusieurs années[54]. La mode traditionnelle n'en finit pas d'adopter des inspirations des années 1940 ou du romantisme du XIXe siècle[61]. L'Italie, ou plus particulièrement Milan, est alors en plein dynamisme dans les années 1970, entre autres par son savoir-faire en ce qui concerne la maille, les tissus tricotés ou le prêt-à-porter[62]. Soufflés par l'Amérique, le jeans, et le sportswear tel que celui de la jeune Donna Karan qui va se faire connaitre quelques années plus tard, deviennent des basiques[61]. Au-delà du sportswear, le sport caractérisé par le justaucorps ou le survêtement va se répandre de plus en plus à l'arrivée des années 1980[61] et sa reine du fitness, Jane Fonda[63]. Les États-Unis sont une fois de plus être centre de créativité. Calvin Klein, Halston, Geoffrey Beene, Diane von Fürstenberg, Ralph Lauren, tout se fait à New York[64].


Mais avant la fin des années 1970, un bouleversement musical va engendrer un bouleversement vestimentaire : la mode punk, dont Vivienne Westwood est l’emblème, fait que tous les regards se tournent un temps vers Londres[65]. La tendance est reprise aussi bien par les stylistes que par la mode de la rue[66]. Malgré tout, la capitale britannique, gloire des années 1960, a perdu nettement de son importance[65]. De l'autre côté de la planète, Tokyo vient, depuis quelques années, rejoindre les grandes capitales de la mode[67].


Au début des années 1980, Milan, qui a Armani et verra bientôt l'arrivée de Versace, Romeo Gigli, Prada, ou Dolce & Gabbana et qui compte nombre de magazines de mode et boutiques[68], a détrôné Rome comme centre de la mode italienne et du prêt-à-porter luxueux[69] ; ce même luxe est présent également à New York où le sportwear est pourtant toujours la tendance majeure, y compris mondialement. Paris avec ses atouts historiques conserve une place dominante : c'est là que se situe le savoir-faire ancestral d'une main d’œuvre expérimentée, un système de parrainage des couturiers[26], l'héritage de la haute couture et des arts, les défilés les plus importants[65] et les plus anciens[26], ainsi que des écoles de mode reconnues[14]. C'est là également qu'apparaissent à cette époque la génération de jeunes créateurs comme Thierry Mugler, Claude Montana, Jean Paul Gaultier, Kenzo Takada, qui vont bousculer la mode parisienne puis mondiale. Au cours de ces décennies, plusieurs courants de mode, parfois très différents, sont représentés par des stylistes du monde entier qui sont pour la plupart déjà reconnus dans leur pays respectif : Rei Kawakubo, Martin Margiela, ou Jil Sander par exemple, tous ressentent la nécessité d'être présent à Paris pour les défilés[26] ou avec leurs boutiques.


Dans les années 1990, Tom Ford réveille et transforme la marque florentine Gucci donnant ainsi à l'Italie un regain d'intérêt.
Mais ces années là, « le système s’essouffle[70] » : la mode à Paris est terne, vivant plus sur ses acquis que sur sa créativité[71] et sur une nouvelle génération de créateurs étrangers[72]. La presse internationale fait les gros titres contre la haute couture[70]. Pourtant, certains signes vont faire présager un renouveau et laisser à Paris sa place d'incontournable : Hussein Chalayan, créateur reconnu en Angleterre, vient défiler à Paris, Karl Lagerfeld triomphe chez Chanel, John Galliano arrive chez Dior[73]avenue Montaigne, Jean Paul Gaultier et Thierry Mugler sont invités à intégrer la haute couture[70], Alexander McQueen se fait remarquer chez Givenchy[73]etc.


Au passage de l'an 2000, Paris connaît un regain de dynamisme, et pas seulement dans la mode : gastronomie, arts, tourisme, participent à faire de Paris l'une des principales villes du monde[74] même si elle n'est plus la seule[75],. New York, comme Londres, restent reconnues pour laisser apparaitre régulièrement de jeunes stylistes qui font parfois carrière à Paris[14] : « Défiler à Paris, c'est un atout dans l'image d'une marque[26]. » Mais outre le luxe et la haute couture, spécificité qui permet à Paris de conserver sa place mondiale depuis des décennies[76], la mode est de plus en plus globale, avec des enseignes comme Zara, Gap ou H&M[77] diffusant une mode identique dans tous les pays du monde.


L’édition 2011 du classement annuel de Global Language Monitor donne Londres comme première capitale de la mode, suivie de New York puis Paris[78]. L'année suivante, le classement de tête reste le même, sauf Barcelone qui prend la place de Paris[79],[80]. En 2014, New York arrive en tête du classement puis Paris l'année suivante.



Notes et références |



Notes |




  1. De tous temps la mode créée à Paris est internationale, les couturiers de différentes origines, les clients mondiaux[11], mais les maisons de couture les plus célèbres sont installées à dans cette ville : « Paris reste en Europe le lieu de toute consécration[12]. » Il est possible de citer pour exemple de cette internationalisation l'américain Main Rousseau Bocher créant à Paris ce qui « deviendra l'une des robes les plus copiées du XXe siècle » pour le mariage du duc et de la duchesse de Windsor[13]. Autre exemple beaucoup plus tard avec la vague des créateurs d'origine japonaise, à l'image de Rei Kawakubo, qui viennent s'installer et défiler à Paris ; où encore l'entreprise Yves Saint Laurent archétype de la mode française et de la Parisienne, qui est achetée par la filiale, enregistrée aux Pays-Bas portant le nom italien de Gucci, d'un groupe français, à l'époque PPR, et nomme à la tête de la création le texan Tom Ford.
    Didier Grumbach fait remarquer que pour une période plus récente :
    « Paris a toujours accueilli les créateurs étrangers. Pour ce qui concerne le prêt-à-porter, le premier à avoir choisi Paris est Issey Miyake en 1973. Après lui, nombre de marques japonaises, italiennes, anglaises, coréennes, américaines, chinoises sont venues défiler à Paris[14]. »
    Si par exemple la Semaine de la mode milanaise est à 95 % italienne, la Semaine du prêt-à-porter à Paris a réuni vingt-deux nationalités en 2013[14].



  2. En 1954, L'Officiel de la mode résume ainsi cette période :
    « Après la libération, alors que la couture parisienne avec un courage frondeur digne d'éloges, avait maintenu son activité et son prestige. Qui se souvient encore des privations de tous ordres ! Restrictions textiles ! Ateliers sans chauffage ! Robes du soir qu'on ne vendait pas mais continuait à faire pour le plaisir et la joie d’œuvrer ! Les acheteurs du monde entier se ruaient à nouveau sur Paris, retrouvant bien vivant, avec joie et profit, ce centre indiscutable de la mode. Puis, lentement, prudemment, se sont fait jour des tentatives pour secouer ce joug cependant ni bien lourd ni bien exigeant, de la mode parisienne. Ces tentatives se sont transformées, parfois, en attaques plus ou moins violentes de certains pays étrangers dans le but de détrôner Paris à leur profit […] non seulement la couture parisienne a maintenu sa suprématie, mais encore pour les initiés, ceux dont l'opinion compte parce qu'ils font l'opinion des autres en matière de mode, les possibilités de nos meilleurs concurrents n'ont jamais dépassé les frontières de quelques heureux mais épisodiques essais folkloriques. Maintenant il semble que la tornade ait terminé son voyage périphérique, et que l'épicentre, à partir duquel se propagera maintenant l'action, soit Paris lui-même[46] ! »



  3. Symboliquement, la date du dimanche 9 février 1964 à 20 heures est retenue comme point de départ de la « British Invasion » ; ce jour là, les Beatles sont les invités du Ed Sullivan Show, déclenchant ce que la presse nomme « un tremblement de terre culturel ». Cinquante ans plus tard, la chaine CBS diffuse une émission spéciale avec Ringo Starr et Paul Mc Cartney intitulée The Night That Changed America (La nuit qui a changé l'Amérique)[59].



Références |




  1. Palomo 2011, p. 8
    « En 1868, Gaston (Worth) contribue à la création de la Chambre syndicale de la haute couture, qui continue aujourd'hui encore à réglementer la profession. Pour être considéré comme un grand couturier, un styliste doit avoir un atelier ou une salle d'exposition à Paris. »



  2. Harriet Worsley, 100 idées qui ont transformé la mode [« 100 ideas that changed fashion »], Paris, Seuil, octobre 2011, 215 p. (ISBN 9782021044133), « Paris défié », p. 105

    « Dans la première moitié du XXe siècle, Paris resta la capitale indiscutée de la mode ; ses collections de haute couture lançaient les tendances. Cinquante ans plus tard, au début d'un nouveau millénaire, New York, Londres et Milan sont devenus de sérieux prétendants à la couronne. Dans les années qui ont suivi, Sydney, Bombay et Tokyo ont accueilli à leur tour des défilés de mode d'une importance majeure, […] »





  3. Palomo 2011, p. 9
    « Londres manifeste deux facettes contradictoires : un conservatisme discret d'un côté et de l'autre, un goût marqué pour l'innovation, voire le scandale. »



  4. Palomo 2011, p. 9
    « New York est réputé pour le caractère fonctionnel et l'élégance pratique de ses créations. »



  5. Palomo 2011, p. 9
    « La notion de « capitale de la mode » se développe et donne le ton dans chaque pays. Milan est reconnu pour ses soieries imprimées, ses étoffes de laine, ses couleurs vives, ses coupes ajustées et ses accessoires fait-main. »



  6. Peggy Frey, « Dubaï, le capital mode », Madame Figaro, no 21567,‎ 6 décembre 2013, p. 136 à 140 (ISSN 0246-5205)

    « […] Mecque du shopping ultra-luxe, Dubaï cherche à s'acheter une place de grande de la mode. […] Et si, après New York, Londres, Milan et Paris, les éminences mode décidaient de conclure leur marathon fashion par… Dubaï ? Tel est le nouveau défi de cette Mecque de la démesure : devenir une référence »





  7. a et bParis haute couture 2012, [Françoise Tétart-Vittu] - Aux origines de la haute couture, p. 18


  8. a b et cParis haute couture 2012, [Françoise Tétart-Vittu] - Aux origines de la haute couture, p. 19


  9. a b c d et eDavid Zajtmann (IFM), « 1858-1929 : l’âge d’or de la Haute Couture en France », sur ifmparis.blog.lemonde.fr, Le Monde, 7 février 2013(consulté le 20 novembre 2013)
    « Il y a toujours eu un attrait pour Paris aussi bien pour les marques anglaises qu'italiennes. Dans les maisons qui défilent à Paris, dans le calendrier officiel, il y a celles qui veulent être reconnues d'une certaine façon sur leur marché national. Défiler à Paris, c'est un atout dans l'image d'une marque. »



  10. Didier Grumbach 2008, p. 12


  11. « Isabelle Lefort : "Paris, capitale mondiale de la mode. Toujours et encore." », sur ladepeche.fr, Groupe La Dépêche, 4 octobre 2012(consulté le 20 novembre 2013) : « Parmi les étrangers, les Italiens (Miu Miu, Valentino, Giambattista Valli), les Belges (Ann Demeulemester, Martin Margiela), les Japonais (Yohji Yamamoto, Comme des Garçons, Issey Miyake) ont depuis longtemps adopté la capitale française. Pour tout acheteur étranger digne de ce nom, le passage par Paris est obligatoire. »


  12. Yann Kerlau 2013, p. 424


  13. Cally Blackman 2013, p. 85


  14. a b c et dGabrielle de Montmorin, « Paris capitale de la mode ? », Madame Figaro, Le Figaro, no 21507,‎ 27 septembre 2013, p. 112 à 113 (ISSN 0246-5205)


  15. Yann Kerlau 2013, p. 24
    « […] la chambre syndicale […] fut, pour un siècle et demi, le plus formidable rempart érigé contre la concurrence étrangère. par ce biais, la France proclamait haut et fort sa suprématie dans un monde où aucune règle ou institution de ce genre n'existait encore. »



  16. a b et cParis haute couture 2012, [Olivier Saillard] - Paris haute couture, p. 13


  17. Paris haute couture 2012, [Anne Zazzo] - Paris mondain et industrieux, p. 50


  18. Yann Kerlau 2013, p. 49


  19. Yann Kerlau 2013, p. 48


  20. Yann Kerlau 2013, p. 45


  21. Paris haute couture 2012, [Anne Zazzo] - Paris mondain et industrieux, p. 52


  22. Cally Blackman 2013, p. 17


  23. Yann Kerlau 2013, p. 24


  24. Cally Blackman 2013, p. 13


  25. Didier Grumbach 2008, p. 49


  26. a b c d et e« Didier Grumbach : "Paris est clairement la capitale de la création" », Style, sur lemonde.fr, Le Monde, 26 septembre 2012(consulté le 21 novembre 2013)


  27. Didier Grumbach 2008, p. 80


  28. a b c d et eCally Blackman 2013, p. 14


  29. Cally Blackman 2013, p. 142


  30. François Besse et Mathilde Kressmann, Paris Mode : 100 photos de légende, Paris, Parigramme, septembre 2013, 128 p. (ISBN 978-2-84096-880-1, présentation en ligne), p. 5
    « On sait que l'histoire de la capitale et celle de la mode sont tissées du même fil. La mode c'est paris et Paris c'est la mode. […] Tous — Avedon, Boubat, Bourdin, Charbonnier, Clarke, Dambier, Horvat, Klein, Maywald, Moral, Rouchon, Sieff, Testino… — ont montré que la ville et la mode étaient sœurs jumelles. »



  31. Paris haute couture 2012, [Sylvie Lécallier] - Paris, décor de la haute couture, p. 218
    « Les années 1950 diffusent ainsi une image de la haute coutre parisienne à l'extrême, et, lorsque les photographes sortent des studios, c'est pour installer leur appareil dans les rues de la capitale française afin d'énoncer une équation simple : haute couture égale Paris. Dans les magazines de mode, cette iconographie accompagne un discours préexistant sur Paris qui associait déjà la mode à la capitale. En l'intégrant en arrière-plan, les images disent, sans avoir besoin de lire les légendes, que la mode présentée est parisienne. »



  32. Paris haute couture 2012, [Sylvie Lécallier] - Paris, décor de la haute couture, p. 219


  33. a et bPalomo 2011, p. 8
    « Jusqu'à la seconde Guerre mondiale, Paris est la capitale de la mode. Il n'est pas rare que des stylistes d'autres pays achètent aux grands couturiers parisiens […] de sorte que Paris […] impose sa loi au reste du monde occidental. Pendant la guerre […] Paris se trouve coupé des autres capitales et, pour la première fois, les créateurs de mode étrangers donnent libre cours à leur imagination. »



  34. Jacques Brunel, « Toutes résistantes ! », L'Express Styles, Groupe l'Express-l'Expansion, no 3244,‎ 4 septembre 2013, p. 149 (ISSN 0014-5270)
    « En France, la mode des années 1940 est entièrement dictée par la pénurie, et par son corollaire, la débrouille. »



  35. Cally Blackman 2013, p. 160


  36. Didier Grumbach 2008, p. 34
    « […] les responsables allemands du Textile dévoilent un projet pour le moins stupéfiant : la haute couture sera transférée à Vienne et à Berlin. »



  37. a b c d et eCally Blackman 2013, p. 15


  38. Paris haute couture 2012, [Alexandra Bosc] - La haute couture des années 1950, une certaine image du luxe, p. 210


  39. Palomo 2011, p. 8
    « Après la guerre, Paris reprend la main en matière de haute couture, mais le prêt-à-porter se maintient en parallèle. »



  40. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1950s, Londres, Conran Octopus, 2012, 112 p. (ISBN 978 1 84091 603 4), « Salvatore Ferragamo - 1953 », p. 36
    « The 1950's […] Italy was becoming a mecca for style and fashion […] There was a boorning film industry in Rome's Cinecittà Studios, and this brought the world's greatest and most glamorous stars to his doorstep. »



  41. a et bDidier Grumbach 2008, p. 81


  42. Cally Blackman 2013, p. 192


  43. Cally Blackman 2013, p. 193


  44. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1950s, Londres, Conran Octopus, 2012, 112 p. (ISBN 978 1 84091 603 4, présentation en ligne), « Hardy Amies - 1950 », p. 12
    « Amies opened his own house on Saville Row after the war […] he will always be remembered for dressing the Queen. »



  45. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1950s, Londres, Conran Octopus, 2012, 112 p. (ISBN 978 1 84091 603 4), « Teenagers - 1953 », p. 46


  46. « Où veut-on en venir ? », L'Officiel de la mode, Éditions Jalou, nos 391-392,‎ octobre 1954, p. 216 (ISSN 0030-0403)


  47. Federico Rocca (textes) et Valeria Manferto de Fabianis (dir.) (trad. Cécile Breffort, préf. Alberta Ferreti), La mode : Accessoires mythiques [« Essential Fashion »], Paris, Gründ, octobre 2013, 223 p. (ISBN 978-2-324-00621-0, présentation en ligne), « Le Tailleur Chanel », p. 150


  48. Cally Blackman 2013, p. 225


  49. Claire Baldewyns, « Une avant-garde qui s'inspire de la jeunesse de la rue », Gala, no 1080,‎ 19 février 2014, p. 45 (ISSN 1243-6070)

    « [Mary Quant] va incarner, en quelques années, une avant-garde qui, pour la première fois, s'inspire de la jeunesse et de la rue, à une époque où la mode, c'est-à-dire la couture, reste encore l'image de la bourgeoisie « d'âge mur » […] Ce changement brutal de tranche d'âge au profit des teenagers et des classes populaires va propulser Londres au-devant de la scène mondiale […] Ce n'est plus Paris qui dicte les tendances. »





  50. a b et cCally Blackman 2013, p. 216


  51. Cally Blackman 2013, p. 244


  52. Cally Blackman 2013, p. 231


  53. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1960s, Londres, Conran Octopus, 2012, 114 p. (ISBN 978 1 84091 604 1), « Granny Takes a Trip - 1967 », p. 66


  54. a et bCally Blackman 2013, p. 217


  55. Cally Blackman 2013, p. 230


  56. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1960s, Londres, Conran Octopus, 2012, 114 p. (ISBN 978 1 84091 604 1, présentation en ligne), « Jean Shrimpton - 1960 », p. 12
    « Shrimpton was a totem for British fashion […] In New York it's the "London Look". In Paris it's "le style anglais". »



  57. (en) Raquel Laneri, « In Pictures: The Model As Muse », sur forbes.com, Forbes, 15 juillet 2009(consulté le 2 décembre 2013)
    « Rarefied couture gave way to the miniskirt and the British Invasion in 1960s, and suddenly the fashion world shifted its focus from Paris to London, with its new breed of bad boy photographers and their coltish muses. English beauty Jean Shrimpton represented the transition from the aristocratic-looking, ladylike models of the 1950s to the youthful, […] »



  58. Cally Blackman 2013, p. 198 et 199


  59. Julien Bordier, « The Beatles : back in the USA », L'Express, Groupe Express, no 3266,‎ 5 février 2014, p. 98 à 102 (ISSN 0014-5270)


  60. (en) Design Museum et Paula Reed, Fifty fashon looks that changed the 1960s, Londres, Conran Octopus, 2012, 114 p. (ISBN 978 1 84091 604 1), « The 1960s », p. 6


  61. a b et cCally Blackman 2013, p. 218


  62. Marnie Fogg (dir.) et al. (trad. Denis-Armand Canal et al., préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l'art », octobre 2013 (1re éd. 2013 Thames & Hudson), 576 p. (ISBN 978-2081309074), « L'élégance de la maille », p. 394


  63. Cally Blackman 2013, p. 271


  64. Yann Kerlau 2013, p. 9
    « Dans les années 1970, depuis l'Amérique, Diane von Furstenberg, Calvin Klein et Ralph Lauren partent à leur tour à la conquête du monde. »



  65. a b et cCally Blackman 2013, p. 219


  66. Cally Blackman 2013, p. 286


  67. Didier Grumbach 2008, p. 336


  68. « Shopping à Milan », Tendances, sur lexpress.fr, L'Express, 2 mai 2002(consulté le 20 novembre 2013) : « C'est ici, au centro centro, effervescent lors des défilés (fin février et fin septembre), que se pressent les stylistes renommés du prêt-à-porter italien (ils vivent et travaillent pour la plupart dans la capitale lombarde), mais aussi la faune des magazines de mode (Donna, Vogue, Grazia, Amica), tous installés ici, et, bien sûr, les fous de shopping. »


  69. Marnie Fogg (dir.) et al. (trad. Denis-Armand Canal et al., préf. Valerie Steele), Tout sur la mode : Panorama des chefs-d’œuvre et des techniques, Paris, Flammarion, coll. « Histoire de l'art », octobre 2013 (1re éd. 2013 Thames & Hudson), 576 p. (ISBN 978-2081309074), « Décadence et excès », p. 466
    « Versace présente sa première collection pour femme en 1978 à Milan, capitale de la mode italienne, qui a supplanté Rome et Florence. »



  70. a b et cDidier Grumbach 2008, p. 340


  71. Laurence Benaïm, Azzedine Alaïa, le Prince des lignes, Paris, Grasset, coll. « Documents Français », octobre 2013, 156 p. (ISBN 978-2-246-81055-1, présentation en ligne), « Anatomie du temps », p. 118
    « Au milieu des années quatre-vingt-dix, la haute couture va se laisser ensevelir sous sa propre surcharge d'or, de paillettes, qui la condamneront à n'être plus que le reflet costumé de sa propre gloire. »



  72. Valerie Mendes et Amy de la Haye (trad. Laurence Delage, et al.), La mode depuis 1900 [« 20th Century Fashion »], Paris, Thames & Hudson, coll. « L'univers de l'art », 2011, 2e éd. (1re éd. 2000), 312 p. (ISBN 978-2-87811-368-6), chap. 9 (« 1989 - 199 La mondialisation de la mode »), p. 271
    « [À la fin des années 1990] Paris, Milan, New York et Londres restèrent les principales capitales mondiales de la mode où les stylistes continuaient de converger pour se faire connaître. Cependant, si Paris demeurait le point de mire, l'industrie française n'était plus dominante : la capitale accueillait les défilés de couturiers du monde entier et elle recrutait pour ses vénérables maisons des stylistes d'autres pays. »



  73. a et bDidier Grumbach 2008, p. 341


  74. Jean-Sébastien Stehli, Catherine Maliszewski, « Paris capitale du monde », Archives, sur lexpress.fr, Groupe l'Express-l'Expansion, 7 décembre 2000(consulté le 16 novembre 2013)
    « Paris brille à nouveau. C'est W, journal officiel des fashion people, qui le clame dans son numéro de décembre. […] Bousculée par les assauts de ses rivales milanaise, new-yorkaise et londonienne dans les années 90, la scène parisienne s'est adaptée à la mondialisation et profite de la croissance. Surtout, on assiste à un revival de la jeune création. Les choses ont commencé à bouger […] lors des présentations haute couture. »



  75. Interview de Raf Simons in : Lydia Bacrie, « Raf Simons, le glamour et la rue », L'Express Styles,‎ 21 janvier 2015, p. 46 à 47

    « Paris reste évidement une place forte. Elle n'est plus la seule, mais elle demeure très spécifique et très créative. Ce qui est sur, c'est que les designers étrangers continuent de vouloir défiler en France. Paris est très soucieuses de conserver ce leadership […] La France aime et sait repérer les talents émergents. »





  76. Catherine Örmen, Modes XIXe et XXe siècles, Éditions Hazan, 2000, 575 p. (ISBN 2 85025 730 3), « Haute couture : un moteur tourné vers l'avenir », p. 517


  77. Interview de Franca Sozzani in :(en) Eric Wilson, « Franca Sozzani Hates Fashionistas », On the Runway, sur nytimes.com, The New York Times, 23 septembre 2011(consulté le 20 novembre 2013)


  78. « Et la nouvelle capitale de la mode est... », Tendance, sur lci.tf1.fr, Groupe TF1, 17 août 2011(consulté le 5 février 2013)


  79. (en) « London Edges New York for Top 2012 Global Fashion Capital », sur le site officiel, sur languagemonitor.com, Global Language Monitor, 6 septembre 2012(consulté le 5 février 2013)


  80. (en) Sarah Karmali, « London Retains Fashion Capital Crown », News, sur vogue.co.uk, Condé Nast, 7 septembre 2012(consulté le 5 février 2013)



Bibliographie des références |



  • Cally Blackman (trad. Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière, avril 2013, 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9, présentation en ligne)

  • Yann Kerlau, Les secrets de la mode, Paris, Éditions Perrin, février 2013, 438 p. (ISBN 978-2-262-03923-3, présentation en ligne)

  • Olivier Saillard, Anne Zazzo et al. (préf. Bertrand Delanoë), Paris Haute Couture, Paris, Skira, novembre 2012, 287 p. (ISBN 978-2-08128605-4)

  • Noël Palomo-Lovinski (trad. Lise-Éliane Pomier), Les plus grands créateurs de mode : de Coco Chanel à Jean Paul Gaultier, Paris, Eyrolles, 2011, 192 p. (ISBN 978-2-212-55178-5), « L'industrie de la mode : bref historique »

  • Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, 2008 (1re éd. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3)





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