National Association for Stock Car Auto Racing






Logo officiel de l'organisme NASCAR.




Quelques voitures de NASCAR sur le circuit Las Vegas Motor Speedway, en 2012.


La National Association for Stock Car Auto Racing, ou NASCAR (Association nationale des courses de voitures de série), est le principal organisme qui régit les courses automobiles de stock-car aux États-Unis où cette discipline est la plus populaire.




Sommaire






  • 1 Historique


  • 2 Généralités


    • 2.1 Championnats organisés par la NASCAR


    • 2.2 Calendriers


    • 2.3 Courses


    • 2.4 Circuits


    • 2.5 Le système de points


    • 2.6 The chase


    • 2.7 Les pilotes


    • 2.8 Les voitures


    • 2.9 L'esprit NASCAR




  • 3 Palmarès


    • 3.1 Première division


    • 3.2 Deuxième division


    • 3.3 Troisième division




  • 4 Au cinéma


  • 5 Dans les jeux vidéo


  • 6 Notes et références


  • 7 Liens externes





Historique |


Les origines de la NASCAR sont liées à la contrebande d'alcool aux États-Unis du temps de la prohibition, dans les années 1930. Afin d'échapper plus facilement aux forces de police, les trafiquants modifient les moteurs de leurs automobiles pour les rendre plus véloces. Rapidement, des courses à haut risque entre contrebandiers sont ainsi organisées : les courses de stock-car (littéralement « voiture de série » ou « voiture de production ») sont nées.


Les épreuves de stock-car se popularisant, notamment dans les états ruraux du sud, de nombreuses associations prennent en charge l'organisation de courses, désormais parfaitement licites. En 1948, Bill France parvient à fédérer ces multiples associations sous une bannière unique : la NASCAR[1]. D'autres fédérations continuent à organiser des courses de stock-car, comme la United States Auto Club (USAC), ou de nos jours la Automobile Racing Club of America (ARCA), mais sans parvenir à sortir de l'ombre de la surpuissante NASCAR.


Le premier championnat sous l'égide de la NASCAR est organisé en 1949 : la Strictly Stock Division. Comme son nom l'indique, l'idée de ce championnat est de faire s'affronter des modèles directement issus de la production de série. Mais, progressivement, les règlements sont amendés, permettant aux voitures de s'éloigner de la série. Aujourd'hui, si l'on parle encore de « stock-car », les voitures n'ont plus grand-chose à voir avec les modèles de série. Il serait plus juste de parler de « silhouette », puisque les voitures sont conçues à partir d'un châssis tubulaire exclusivement réalisé pour la course, recouverts d'une carrosserie au profil se rapprochant d'un modèle de série.


Dès 1950, la Strictly Stock Division est renommée « Grand National ».


En 1972, la NASCAR opère un changement majeur dans son organisation en créant la Winston Cup (du nom de la firme de tabac Winston) pour en faire son championnat principal (le championnat Grand National). Organisée de manière plus rationnelle que le Grand National, offrant de juteuses primes, la Winston Cup (devenue « Nextel Cup » en 2004, à la suite d'un changement de sponsor) permet à la NASCAR de gagner en popularité.


Parallèlement, en 1982, c'est l'année de la création de la Busch Series (nommée « Xfinity Series » depuis 2015[2]), devenant en quelque sorte la seconde division de la NASCAR.


En 1993, un groupe de pilotes crée des prototypes de pick-up de style NASCAR, la première démonstration a lieu aux Daytona 500, en 1994. Ces pick-ups retouchés s'avérèrent très populaires, amenant la NASCAR à leur offrir une série officielle. Le premier championnat, en 1995, prend le nom de « SuperTruck Series », puis « Craftsman Truck Series » et, en 2009, à la suite d'un changement de sponsor, « Camping World Truck Series ».


En 2008, la Sprint Cup (ex-Nextel Cup, toujours après un changement de sponsor) succède aux toutes premières épreuves de Bill France.


Déjà plus populaire que les courses de monoplaces dans le sud des États-Unis (ses terres historiques), la NASCAR devient le sport mécanique roi sur l'ensemble des États-Unis, au milieu des années 1990, profitant notamment de la scission dévastatrice entre Indy Racing League (IRL) et CART (Champ Car).



Généralités |



Championnats organisés par la NASCAR |





NASCAR Busch Series sur le circuit de Bristol (Tennessee).


Les appellations officielles des championnats organisés par la NASCAR prennent tous le nom de leur principal sponsor.























































Championnat
Pays

NASCAR Cup Series

Drapeau des États-Unis États-Unis

Xfinity Series

Drapeau des États-Unis États-Unis

Camping World Truck Series

Drapeau des États-Unis États-Unis

Walmart Series

Drapeau des États-Unis États-Unis

K&N Pro Series East (en)

Drapeau des États-Unis États-Unis

K&N Pro Series West (en)

Drapeau des États-Unis États-Unis

Whelen Modified Tour (en)

Drapeau des États-Unis États-Unis

Whelen Southern Modified Tour (en)

Drapeau des États-Unis États-Unis

Whelen All-American Series (en)

Drapeau des États-Unis États-Unis

Toyota Mexico Series (en)

Drapeau du Mexique Mexique

Nascar Pinty's series (en)

Drapeau du Canada Canada

Whelen Euro Series

Europe Europe


Calendriers |


La NASCAR Cup Series comporte trente-six manches comptant pour le championnat, dont trente-quatre se disputent sur une piste ovale. La longueur des ovales varie de 0,526 milles (0,85 km) pour Martinsville, en Virginie, à 2,660 milles (4,28 km) pour Talladega en Alabama. Les deux manches restantes se déroulent sur circuits routiers : Sonoma, en Californie, et Watkins Glen, dans l'État de New York (lequel fut jadis utilisé en Formule 1).


La Xfinity Series comporte trente-trois manches dont, à partir de 2007, trois sur circuits routiers : Road America, Watkins Glen et Montréal (Québec). En 2013, la série Nationwide ne vient pas a Montréal pour cause de problèmes de financement entre les gouvernements Canadien et Québécois.


La Camping World Truck Series se dispute avec des pick-ups et comporte vingt-deux manches, dont une sur circuit routier, au Canadian Tire Motorsport Park et une sur piste en terre sur l'Eldora.



Courses |





Dale Earnhardt Jr. lors d'un pit-stop (ravitaillement) d'une douzaine de secondes.


Le championnat des Cup Series comporte quasiment une course chaque dimanche, entre la course inaugurale des Daytona 500 de février et la dernière course de la saison fin novembre. À ce calendrier s'ajoutent également deux courses, une qualificative pour les Daytona 500 et la course de prestige l'All-Stars Challenge. Un pilote effectue donc au maximum 38 des 39 courses.


Le départ est toujours effectué lancé derrière une pace car. Cette procédure permet d'éviter les carambolages assez fréquents des courses à départ arrêté.


Chaque course sur circuit ovale est un véritable marathon (la plupart faisant 500 milles (804,67 km), durant jusqu'à plus de quatre heures, à des vitesses moyennes d'environ 150 mph (241 km/h) et des vitesses de pointe de plus de 320 km/h (200 mph). La plus longue épreuve, le Coca Cola 600, est disputée sur 600 mikm 2 et se déroule à Charlotte, en Caroline du Nord. La majorité des courses se déroule sur 400 ou 500 miles, pour descendre jusqu'à 263 mikm 2, à Martinsville (du fait de la limite imposée de 500 tours de circuit).


Les ovales, généralement très inclinés, (jusqu'à 33 degrés pour le circuit de Talladega) permettent d'atteindre des vitesses élevées et les dépassements sont beaucoup plus fréquents que sur circuit routier. Sur Superspeedway, les voitures sont généralement pare-chocs contre pare-chocs (bumper to bumper) et portière contre portière (side by side), les pilotes pouvant se battre à trois (3 wide), voire quatre de front (4 wide) et, ce, sur plusieurs tours, à des vitesses atteignant 320 km/h sans toucher à la pédale de frein grâce à l'inclinaison et, donc, à la force centripète.


Sur ovale, l'absence d'échappatoire fait que tout incident se termine généralement dans le mur extérieur, entraînant immédiatement un drapeau jaune. Lors d'un drapeau jaune, une pace car, sortant des stands, se positionne devant le leader et ralentit le peloton. Ceci permet aux commissaires d'intervenir et de nettoyer la piste en toute sécurité.




Le circuit de Las Vegas, États-Unis.


On voit parfois des carambolages monstres impliquant une vingtaine de voitures, nommés « big ones ». En cas d'obstruction complète de la piste, la course peut être interrompue par un drapeau rouge. Tous les pilotes s'immobilisent sur la piste, restent dans leur habitacle et aucune intervention ne peut être réalisée sur les voitures ; les épaves évacuées, la course est relancée, tout d'abord par un drapeau jaune qui autorise les réparations, puis, lorsque la piste est totalement nettoyée, la pace car rentre au stand et, le drapeau vert brandi, la course est relancée. Ceci est réitéré autant de fois que nécessaire pour accomplir la distance prévue au départ, et le premier pilote bouclant le dernier tour en tête sort logiquement vainqueur de l'épreuve. Il salue alors généralement le public d'un généreux « burn out » ou d'un « donut » (du nom du fameux beignet rond - virage sur place freins avant bloqués, provoquant un nuage de fumée) et d'un tour supplémentaire à faible vitesse, avant de rejoindre le « winner circle » (parfois appelé « victory lane »). En effet, contrairement aux courses de nombreux pays où les trois premiers sont récompensés, les courses américaines récompensent uniquement le vainqueur de l'épreuve, généralement d'un trophée aux couleurs du sponsor de la course ; à Martinsville par exemple, le vainqueur gagne une horloge ; pour le Subway Fresh Fit 600, le vainqueur repart avec un sandwich de près d'un mètre de long.


Lorsqu'il pleut, les courses sur piste ovale sont reportées ou annulées. Si la pluie survient pendant une course, celle-ci est arrêtée momentanément. Si les conditions ne s'améliorent pas, le résultat est officialisé si plus de la moitié de la distance a été parcourue ; sinon, la course est reportée. En NASCAR, cela s'applique également aux circuits routiers même si, depuis 2007, des pneus pluie sont disponibles en cas de mauvais temps. Le Napa Auto Parts 200, à Montréal, en 2008, est la première course de NASCAR à être disputée sous la pluie.



Circuits |


Toutes les courses se déroulent sur un ovale, sauf deux courses routières. Il faut noter qu'on vient parfois deux fois par an sur un même ovale, par exemple à Daytona. Les ovales sont classés en trois catégories :




  • short track : petit circuit, moins de 1,6 kilomètres (0,99 mi) de long;


  • speedway : circuit intermédiaire, d'1,6 kilomètres (0,99 mi) à 3,2 kilomètres (1,99 mi) de long;


  • superspeedway : grands circuit, au moins 3,2 kilomètres (1,99 mi) de long.


On distingue également les circuits selon leur forme :



  • ovales classiques, en forme de zéro, où les virages vont par paires ; ainsi les virages 1 et 2 sont presque identiques, ainsi que les virages 3 et 4 ;

  • ovales en forme de « D » (les plus courants), avec les mêmes caractéristiques que sur les ovales en forme de zéro, plus une ligne droite plus longue que l'autre ;

  • triovales, avec trois virages, différents les uns des autres.


Le dernier élément de distinction est le degré d'inclinaison dans les virages (''banking) et lignes droites, qui peut varier de zéro jusqu'à plus de 30° d'inclinaison.


La NASCAR se déplace également sur les circuits routiers de Watkins Glen et Sonoma.



Le système de points |


La NASCAR a changé plusieurs fois de système de points. Les anciens systèmes étaient souvent mis en place pour avantager les vainqueurs lors des épreuves importantes.



  • 1949 à 1951 : système de points donnant 10 points au vainqueur, 9 au second, 8 au troisième, le tout multiplié par 0,005 fois la bourse totale de la course ; ainsi, une course dotée de 4 000 $ rapporte 200 points au premier (10 x 0,005 x 4 000), 180 points au deuxième, etc. ;

  • 1952 à 1967 : système de points linéaire donnant des points au vingt-cinq premiers : 25 au gagnant, 24 au second, 23 au troisième, etc. ;

  • 1968 à 1971 : système prenant en compte la distance totale de l'épreuve, rapportant 50 points au gagnant, 49 au second, 48 au troisième, etc. ; résultat multiplié par deux pour les courses de 250 à 399 miles et par trois pour les courses de 400 miles et plus ; si la piste est de 249 miles et moins, le résultat reste inchangé ;

  • 1972 et 1973 : le calendrier est raccourci pour conserver les courses plus longues et plus importantes aux dépens des épreuves de moindre importance ; le système de points est à nouveau remanié, avec plus de complexité : chaque concurrent commence avec 100 points augmenté d'un certain nombre de points variant en fonction de la longueur de la piste : pour chaque tour de piste accompli de moins d'1 mile : 0,25 point ; d'1 mile : 0,50 point ; à Darlington (seule piste d'1,3 mile), 0,70 point ; d'1,5 mile : 0,75 point ; de 2 miles (Michigan) : 1 point ; de 2,5 miles ou plus : 1,25 point.

  • 1974 : système visant à simplifier le comptage des points : le total des primes accumulées au cours de la saison est multiplié par le nombre de courses auxquelles le pilote a participé, le tout divisé par 1 000 ; par exemple, Richard Petty gagne le championnat avec 5 038 points, contre 4 470 pour Cale Yarborough, son plus proche concurrent ;

  • 1975 : système qui dure jusqu'en 2010, recommandé par Bob Latford, homme des relations publiques du Lowe's Motor Speedway : la victoire rapporte 175 points puis, 180 en 2004 et 185 en 2007 ; 5 points sont donnés pour tout pilote ayant bouclé au moins un tour, et 10 points pour celui qui en a fait le plus ;

  • 2011 : avec 43 concurrents, le vainqueur reçoit 43 points plus trois points bonus pour la victoire, 42 points pour le deuxième, 41 points pour le troisième et ainsi de suite jusqu'au 43e qui ne reçoit qu'un seul point ; chaque pilote ayant bouclé au moins un tour bénéficie d'un point supplémentaire et, celui qui en a fait le plus, un autre point supplémentaire[3] ;

  • 2016 : réadaptation au nombre de concurrents : 40 concurrents ; le vainqueur reçoit 40 points plus 3 points de bonus pour la victoire, 39 pour le deuxième jusqu'au 40e recevant un point ; 1 point est donné pour tout pilote ayant bouclé au moins un tour, et 1 point supplémentaire pour celui qui en a fait le plus.

  • 2017 : Le 23 janvier 2017, à l'occasion d'une conférence de presse, la NASCAR annonce que le format des courses et le système d'attribution des points ont été modifiés[4].


Toutes les courses de la NASCAR Cup Series seront divisées en trois segments :


    • premier et deuxième segments : environ 1/4 de la distance totale (même nombre de tours).

    • troisième segment: environ la moitié de la distance totale.



Les dix premiers pilotes à la fin des deux premiers segments reçoivent des points comptant pour le championnat (10 pour le premier, 9 pour le second... et 1 pour le dixième). Les gagnants de chaque segment remportent 1 point de bonus comptant pour les playoffs.

Le vainqueur final de la course (donc arrivant premier en fin de troisième partie) recevra 40 points. Les pilotes suivants recevront des points selon une échelle dégressive allant de 35 points pour le 2e jusqu'à 2 points pour le 35e et 1 point pour les pilotes classés 36e à 40e.

Le gagnant final de la course remporte également 5 points de playoffs. Les points remportés lors des divers segments sont cumulatifs.



The chase |


The chase (« la chasse », « la poursuite ») est nom officiel donné par la NASCAR pour départager les seize meilleurs pilotes du classement (précédemment : les dix, puis les douze meilleurs) à l'issue des trois quarts de la saison. La NASCAR instaure ce nouveau système pour le championnat de 2004 afin d'augmenter l'audience de ses courses. Certains pensent que c'est plutôt à la suite du titre de Matt Kenseth, remporté avec une seule victoire.


« La chasse » consiste à modifier le classement à quelques courses de la fin de la saison pour les pilotes en tête de classement pour niveler les écarts ; l'attribution du titre se fait alors sur les dernières courses de la saison entre les pilotes sélectionnés.


De 2004 à 2006, les dix premiers du championnat prennent part à la course au titre lors des dix dernières courses. À dix courses de la fin, le leader se voit ainsi octroyer un total de 5 050 points, les autres ayant cinq points de moins par position (le deuxième a 5 045, le troisième 5 040, etc.). Ces dix dernières courses servent à départager ces dix pilotes (tous les pilotes y participent, les points sont alors donnés sur le même principe que pendant la saison régulière).


En 2007, le système de points est révisé : « la chasse » est ouverte aux douze premiers de la saison régulière ; ils ont alors 5 000 plus 10 points par victoire. L'idée est de donner une plus grande importance à la victoire qu'auparavant.


L'efficacité de la formule ne fait pas l'unanimité : certains disent que cela peut empêcher des retours à la fin de la saison, comme celui d'Alan Kulwicki, en 1992 ; d'autres disent que cela permet à certains pilotes de gagner des titres qu'ils n'auraient pas gagnés avec l'ancien système, comme Kurt Busch en 2004.


En 2011, the chase connait une évolution : les dix premiers au championnat participent à la course au titre et deux pilotes sont repêchés au plus grand nombre de victoires, à condition de finir dans les vingt premiers du classement général. Le système de points du chase est également révisé : chaque pilote qualifié part avec 2 000 points et trois points supplémentaires par victoire acquise durant la saison régulière.


En 2014, la NASCAR change le format du chase : seize pilotes y participent. Pour se qualifier, il faut avoir essayé de se qualifier pour toutes les courses, avoir une victoire et être dans le Top-30 avec les points. Si moins de seize pilotes remportent des courses, les places disponibles sont occupées par les pilotes qui ont le plus de points sans victoire ; si plus de seize pilotes gagnent une course, seuls les seize premiers sont sélectionnés ; si le meneur de la saison régulière n'a pas de victoire, il est quand même admissible. Cependant, la différence majeure réside dans l'instauration d'un système d’élimination : toutes les trois courses, les quatre derniers sont éliminés selon le Challenger Round, le Contenter Round puis l’Eliminator Round, à l'avant-dernière course. Enfin lors de la dernière course, les quatre derniers pilotes courent pour le titre de champion de la Sprint Cup. Une victoire durant l'une des manches donne au vainqueur l'accès à l'étape suivante.


En 2016, ce système de chase est instauré pour la première fois en Xfinity Series et en Camping World Truck Series.


En 2017, la NASCAR supprime le chase pour le remplacer par des playoffs censés rendre les courses plus agressives.



Les pilotes |


Parmi les pilotes les plus connus :




  • Richard Petty : surnommé « the King », sept fois champion en 1964, 1967, 1971, 1972, 1974, 1975 et 1979 : 200 victoires à son palmarès ;


  • Lee Petty : père du susnommé Richard Petty, triple champion en 1955, 1958 et 1959 ;


  • David Pearson : le plus grand rival de Richard Petty, champion en 1966, 1968 et 1969 et vainqueur de 105 courses ;


  • Dale Earnhardt : sept fois champion en 1980, 1986, 1987, 1990, 1991, 1993 et 1994 ; il se tue dans le dernier virage du Daytona 500 en 2001 ; Dale Earnhardt Jr., son fils, est aujourd'hui l'un des pilotes les plus populaires, en grande partie grâce à l'aura de son père ;


  • Rusty Wallace : champion en 1989 et pilote mythique de la voiture numéro 2 de la Penske Racing, aujourd'hui pilotée par Brad Keselowski, le champion 2012 ;


  • Darrell Waltrip : triple champion en 1981, 1982 et 1985 ;


  • Jimmie Johnson : premier pilote de l'histoire à obtenir cinq titres consécutifs en 2006, 2007, 2008, 2009 et 2010. Avec 2 autres titres remportés en 2013 et 2016, il rejoint Richard Petty et Dale Earnhardt.


  • Jeff Gordon : troisième pilote à avoir le plus de victoires dans sa carrière (93), quatre fois champion, en 1995, 1997, 1998 et 2001, premier pilote de l'histoire à avoir gagné cinq fois au Brickyard 400 d'Indianapolis.



Les voitures |


Une voiture de type Cup Series, au châssis tubulaire pèse, au minimum, 1 542 kg pour 850 chevaux ; son moteur est un V8 à soupapes en tête de 358 ci (cubic inches ou pouce cube), soient 5 866 cm3, équipé d'une boîte de vitesses Borg-Warner à quatre rapports ou, pour les circuits routiers, d'une boîte semi-automatique Jericho à embrayage piloté. Les voitures de type Nationwide Series développent 600 chevaux.


En 2007, la CoT (« Car of Tomorrow », « voiture de demain ») fait son apparition. Elle est beaucoup plus sûre et moins chère pour permettre aux écuries une accession plus aisée au championnat. Utilisée lors de quelques courses d'abord, cette voiture est introduite en 2008, à cause de la mort de Dale Earnhardt, lors du dernier virage du dernier tour des Daytona 500 de 2001.


On trouve quatre constructeurs en lice : Chevrolet, Ford, Dodge et Toyota. Toyota, déjà engagé en Truck Series, arrive en 2007 en NASCAR Cup Series et remporte sa première course en 2008, en SprintCup avec, au volant, Kyle Busch, de chez Joe Gibbs Racing. Pour la saison 2013 de NASCAR Cup Series, le constructeur Dodge se retire, réduisant le nombre de constructeurs à trois qui présentent de nouveaux modèles.



L'esprit NASCAR |


La NASCAR est, à ses débuts, une discipline très virile et conservatrice, mentalité typique du sud-est des États-Unis d'après-guerre. Néanmoins, quelques femmes, des Afro-Américains et même des étrangers y ont participé depuis sa création. Cet esprit est aujourd'hui écarté par la NASCAR qui a estompé son passé et tente d'élargir son public au maximum. Ainsi, une course se déroulant au Mexique et une au Canada ont été ajoutées au calendrier des Nationwide Series. Les épreuves se courent principalement aux États-Unis pour une question de logistique car peu de circuits répondent aux critères NASCAR et le transport des équipes vers un autre pays coûterait bien trop cher, mais surtout, le public est concentré sur le territoire nord-américain.


Deux courses sont organisées au Japon, à Suzuka (en 1997 et 1998), et deux en Angleterre, à Silverstone et Brands Hatch (en 1978).


Tous les weekends, des courses de type NASCAR ont lieu partout aux États-Unis; il s'agit, la plupart du temps, d'épreuves régionales qui remplissent les tribunes, preuve de leur grande popularité. C'est une étape presque obligatoire et la quasi-totalité des pilotes de la NASCAR est passée par le niveau régional.


Ce type de compétition automobile est assez peu familier aux Européens, plus habitués aux circuits dits « routiers ». On peut faire jusqu'à 500 tours sur un circuit ovale d'à peine 800 mètres, avec des voitures dépassant largement la tonne. Au-delà de cet aspect, l'utilisation fréquente des drapeaux jaunes et de la voiture de sécurité est tout aussi peu habituelle. Comme autre exemple du décalage entre la culture NASCAR et celle des courses européennes, on peut citer le fait que le champion en titre ne porte pas le no 1 ; les numéros appartiennent aux écuries, ainsi le numéro devient une sorte d'identifiant d'un pilote en particulier.



Palmarès |


En 2008, le championnat principal organisé par la NASCAR est la NASCAR Cup Series. Avant 1972, ce championnat avait pour nom Grand National, avant de changer de nom en fonction du sponsoring, Winston Cup de 1972 à 2003, Nextel Cup de 2004 à 2007, Sprint Cup Series de 2008 à 2016 et depuis 2017 Monster Energy Cup Series.








Première division |

























































































































































































































































































































































































































































































































Saison
Champion pilote
Champion
constructeur
Nombre de
courses
Gain

Grand National

1949

Red Byron

Oldsmobile
8
5 800 $

1950

Bill Rexford
Oldsmobile
19
6 175 $

1951

Herb Thomas
Oldsmobile
41
18 200 $

1952

Tim Flock

Hudson
34
20 210 $

1953
Herb Thomas (2)
Hudson
37
27 300 $

1954

Lee Petty
Hudson (3)
37
26 706 $

1955
Tim Flock (2)

Chrysler
45
33 750 $

1956

Buck Baker
Chrysler (2)
56
29 790 $

1957
Buck Baker (2)

Ford
53
24 712 $

1958
Lee Petty (2)

Chevrolet
51
20 600 $

1959
Lee Petty (3)
Chevrolet
44
45 570 $

1960

Rex White
Ford
44
45 262 $

1961

Ned Jarrett

Pontiac
52
27 285 $

1962

Joe Weatherly
Pontiac
53
56 110 $

1963
Joe Weatherly (2)
Ford
55
58 110 $

1964

Richard Petty
Ford
62
98 810 $

1965
Ned Jarrett (2)
Ford
55
77 966 $

1966

David Pearson (2)

Dodge
49
59 205 $

1967
Richard Petty

Plymouth
49
130 275 $

1968
David Pearson
Ford
49
118 842 $

1969
David Pearson (3)
Ford
54
183 700 $

1970

Bobby Isaac
Plymouth (2)
48
121 470 $

1971
Richard Petty
Chevrolet
48
309 225 $

Winston Cup

1972
Richard Petty
Chevrolet
31
227 015 $

1973

Benny Parsons

Mercury
28
114 345 $

1974
Richard Petty
Chevrolet
30
299 175 $

1975
Richard Petty
Dodge (2)
30
378 865 $

1976

Cale Yarborough
Chevrolet
30
387 173 $

1977
Cale Yarborough (2)
Chevrolet
30
387 173 $

1978
Cale Yarborough (3)
Oldsmobile (4)
30
530 751 $

1979
Richard Petty (7)
Chevrolet
31
588 926 $

1980

Dale Earnhardt
Chevrolet
31
588 926 $

1981

Darrell Waltrip

Buick
31
588 926 $

1982
Darrell Waltrip (2)
Buick
30
873 118 $

1983

Bobby Allison
Chevrolet
30
828 355 $

1984

Terry Labonte
Chevrolet
30
713 010 $

1985
Darrell Waltrip (3)
Ford
Chevrolet
28
1 318 735 $

1986
Dale Earnhardt (2)
Chevrolet
29
1 783 880 $

1987
Dale Earnhardt (3)
Chevrolet
29
2 099 243 $

1988

Bill Elliott
Ford
29
1 574 639 $

1989

Rusty Wallace
Pontiac (3)
29
2 247 950 $

1990
Dale Earnhardt (4)
Chevrolet
29
3 083 056 $

1991
Dale Earnhardt (5)
Chevrolet
29
2 396 685 $

1992

Alan Kulwicki
Ford
29
2 322 561 $

1993
Dale Earnhardt (6)
Chevrolet
30
3 353 789 $

1994
Dale Earnhardt (7)
Ford
31
3 400 733 $

1995

Jeff Gordon
Chevrolet
31
2 430 480 $

1996
Terry Labonte(2)
Chevrolet
31
4 030 648 $

1997
Jeff Gordon (2)
Ford
32
4 201 227 $

1998
Jeff Gordon (3)
Chevrolet
33
6 175 867 $

1999

Dale Jarrett
Ford
34
3 608 829 $

2000

Bobby Labonte
Ford
34
4 041 750 $

2001
Jeff Gordon (4)
Chevrolet
36
6 649 080 $

2002

Tony Stewart
Ford (15)
36
4 695 150 $

2003

Matt Kenseth
Chevrolet
36
4 038 120 $

Nextel Cup

2004

Kurt Busch
Chevrolet
36
4 200 330 $

2005
Tony Stewart (2)
Chevrolet
36
6 987 535 $

2006

Jimmie Johnson
Chevrolet
36
8 909 143 $

2007
Jimmie Johnson (2)
Chevrolet
36
7 646 420 $

Sprint Cup Series

2008
Jimmie Johnson (3)
Chevrolet
36
7 225 850 $

2009
Jimmie Johnson (4)
Chevrolet
36
7 339 630 $

2010
Jimmie Johnson (5)
Chevrolet
36
7 264 780 $

2011
Tony Stewart (3)
Chevrolet
36
6 000 580 $

2012

Brad Keselowski
Dodge
36
6 227 850 $

2013
Jimmie Johnson (6)
Chevrolet
36
8 986 750 $

2014

Kevin Harvick
Chevrolet
36
7 078 477 $

2015

Kyle Busch

Toyota
36
4 887 217 $

2016
Jimmie Johnson (7)

Chevrolet
36
?$

Monster Energy Cup Series

2017

Martin Truex Jr.

Toyota
36
?$

2018

Joey Logano

Ford
41
?$



Deuxième division |










































































































































































































































Saison
Champion pilotes
Champion
constructeur
Nombre de
courses

Busch Series

1982

Jack Ingram (en)
Pontiac
29

1983

Sam Ard (en)
Oldsmobile
35

1984
Sam Ard (2)
Pontiac
29

1985
Jack Ingram (2)
Pontiac
27

1986

Larry Pearson (en)
Pontiac (4)
31

1987
Larry Pearson (2)
Chevrolet
27

1988

Tommy Ellis (en)
Buick
30

1989

Rob Moroso (en)
Buick
29

1990

Chuck Bown (en)
Buick
31

1991
Bobby Labonte (2)
Oldsmobile
31

1992

Joe Nemechek
Chevrolet
31

1993

Steve Grissom (en)
Chevrolet
28

1994

David Green (en)
Chevrolet
28

1995

Johnny Benson Jr. (en)
Ford
26

1996

Randy LaJoie
Chevrolet
26

1997
Randy LaJoie (2)
Chevrolet
30

1998

Dale Earnhardt Jr.
Chevrolet
31

1999
Dale Earnhardt Jr.
Chevrolet
32

2000

Jeff Green
Chevrolet
32

2001
Kevin Harvick (2)
Chevrolet
33

2002

Greg Biffle
Ford
34

2003

Brian Vickers
Chevrolet
34

2004

Martin Truex Jr.
Chevrolet
34

2005
Martin Truex Jr. (2)
Chevrolet
35

2006
Kevin Harvick (3)
Chevrolet
35

2007

Carl Edwards
Chevrolet
35

2008

Clint Bowyer

Toyota
35

Nationwide Series

2009
Kyle Busch (2)
Toyota
35

2010
Brad Keselowski (2)
Toyota (3)
35

2011

Ricky Stenhouse Jr.
Ford
34

2012
Ricky Stenhouse Jr. (2)
Ford
34

2013

Austin Dillon
Chevrolet
34

2014

Chase Elliott
Chevrolet (15)
33

Xfinity Series

2015

Chris Buescher
Ford (5)
33

2016

Daniel Suárez
Toyota (4)
33

2017

William Byron

Chevrolet (16)
33

2018

Tyler Reddick (en)

Chevrolet (17)
33



Troisième division |




























































































































































Saison
Champion pilote
Champion
constructeur
Nombre de
courses

SuperTruck Series presented by Craftsman

1995

Mike Skinner
Chevrolet
20

Craftsman Truck Series

1996

Ron Hornaday Jr. (en)
Chevrolet
24

1997

Jack Sprague (en)
Chevrolet
26

1998
Ron Hornaday Jr. (2)
Chevrolet
27

1999
Jack Sprague (2)
Ford
25

2000
Greg Biffle (2)
Ford (2)
24

2001
Jack Sprague (3)
Dodge
24

2002

Mike Bliss
Chevrolet
22

2003

Travis Kvapil
Dodge
25

2004

Bobby Hamilton (en)
Dodge (3)
25

2005

Ted Musgrave (en)
Chevrolet
25

2006

Todd Bodine (en)
Toyota
25

2007
Ron Hornaday Jr. (3)
Toyota
25

2008
Johnny Benson Jr. (2)
Toyota
25

Camping World Truck Series

2009
Ron Hornaday Jr. (4)
Toyota
25

2010
Todd Bodine (2)
Toyota
25

2011
Austin Dillon (2)
Chevrolet
25

2012

James Buescher (en)
Chevrolet (8)
22

2013

Matt Crafton (en)
Toyota
22

2014
Matt Crafton (2)
Toyota
22

2015

Erik Jones
Toyota (8)
23

2016

Johnny Sauter
Toyota
23

2017

Christopher Bell (en)
Toyota
23

2018

Brett Moffitt (en)
Chevrolet
23




Au cinéma |




  • 1965 - Ligne rouge 7000, de Howard Hawks ;


  • 1990 - Jours de tonnerre (Days of Thunder), de Tony Scott ;


  • 2003 - Les Looney Tunes passent à l'action, Chevrolet no 24 ;


  • 2005 - La Coccinelle revient, l'héroïne participe à une course de NASCAR ;


  • 2006 - Ricky Bobby : Roi du circuit, d'Adam McKay ;

  • 2006 - Cars, de Disney-Pixar ;


  • 2009 - Destination finale 4, de David Richard Ellis ;


  • 2010 - Poor and Stupid, saison 14, épisode 203 de South Park, caricature la NASCAR prétendant qu'il n'y a que les gens « pauvres et stupides » pour en apprécier les courses ;


  • 2011 - Transformers 3 : La Face cachée de la Lune, de Michael Bay, les Autobots Chevrolet Impala NASCAR no 42, no 48 et no 88 ;


  • 2017 - Logan Lucky, de Steven Soderbergh



Dans les jeux vidéo |


Article détaillé : Liste des jeux vidéo de NASCAR.



  • NASCAR Racing Season, série de jeux entièrement dédiés à la NASCAR, pouvant être joués en simulation, en arcade, en solo ou multijoueur ; tous les circuits, pilotes, constructeurs et sponsors officiels de la saison sont présents dans l'opus correspondant ;


  • iRacing[5] jeu en ligne sur abonnement permet également, dans un cadre très réglementé, de pilote dans des courses de NASCAR ;

  • 2003 - Ford Racing 2[6], voitures spéciales stock-car ;

  • 2006 - TOCA Race Driver 3, possède un mode NASCAR ;

  • 2010 - Gran Turismo 5 (PS3), il est possible de jouer à la licence NASCAR ;

  • 2013 - rFactor 2, possède un mode « NASCAR ».



Notes et références |




  1. (en) « History of NASCAR », sur hometracks.nascar.com, 17 août 2010.


  2. (en) « NASCAR rebrands Nationwide Series as Xfinity Series for 2015 », sur foxsports.com, 3 septembre 2014


  3. (en) « Changes for 2011 include emphasis on winning », sur nascar.com, 26 janvier 2011


  4. (en) The Daytona Beach News-Journal, « NASCAR changes points and playoffs systems », GateHouse Media, 23 janvier 2017(consulté le 27 janvier 2017)


  5. (en) « iRacing », sur iRacing.com


  6. « Test : Ford Racing 2 (PC) », sur jeuxvideo.com, 20 octobre 2003


  • Source : magazine Automag vol. 2 no 5 et vol. 4 no 3


Liens externes |


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