88e régiment d'infanterie



































































88e régiment d’infanterie

Image illustrative de l’article 88e régiment d'infanterie
Insigne régimentaire du 88e Régiment d’Infanterie

Création

1796
Pays

Drapeau de la France France
Branche

Armée de terre
Type

Régiment d'infanterie
Rôle

Infanterie
Ancienne dénomination

Régiment de Berwick
Devise
In hoc signo vinces
« Avec ceci comme étendard, tu obtiendras la victoire »
Inscriptions
sur l’emblème

Sédiman 1798
Austerlitz 1805
Wagram 1809
La Moskowa 1812
Champagne 1915
Verdun 1916

Anniversaire

Saint-Maurice
Guerres

Campagne de Russie
Première Guerre mondiale
Batailles

1915 - 1re Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
Fourragères
Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.
Décorations

Croix de guerre 1914-1918
deux palmes

Le 88e régiment d'infanterie (88e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française, à double héritage, créé sous la Révolution à partir du régiment de Berwick, un régiment d'infanterie irlandais au service du Royaume de France, et du 13e régiment d'infanterie légère créé à partir d'une grande partie de la garde nationale soldée de Paris.


Il est connu pour avoir fraternisé avec les Parisiens le 18 mars 1871, déclenchant ainsi la révolution de la Commune de Paris.




Sommaire






  • 1 Création et différentes dénominations


    • 1.1 88e régiment d'infanterie




  • 2 Devise


  • 3 Historique du 13e léger


    • 3.1 Chefs de corps du 13e léger


    • 3.2 13e régiment d'infanterie légère


      • 3.2.1 Guerres de la Révolution et de l'Empire




    • 3.3 Restauration et Monarchie de Juillet


    • 3.4 Deuxième République


    • 3.5 Second Empire




  • 4 Historique des garnisons, combats et batailles du 88e RI


    • 4.1 Chefs de corps


    • 4.2 Ancien Régime


    • 4.3 88e régiment d'infanterie de ligne


      • 4.3.1 Guerres de la Révolution et de l'Empire




    • 4.4 88e demi-brigade (première formation)


    • 4.5 88e demi-brigade (deuxième formation)


      • 4.5.1 Guerres de la Révolution et de l'Empire




    • 4.6 88e régiment d'infanterie de ligne


      • 4.6.1 Guerres de la Révolution et de l'Empire




    • 4.7 Restauration et Monarchie de Juillet


    • 4.8 Deuxième République




  • 5 Historique du 88e RI après la suppression de l'infanterie légère


    • 5.1 Second Empire


    • 5.2 1870 à 1914


    • 5.3 Première Guerre mondiale


      • 5.3.1 1914


      • 5.3.2 1915


      • 5.3.3 1916


      • 5.3.4 1917


      • 5.3.5 1918




    • 5.4 Entre-deux-guerres


    • 5.5 Seconde Guerre mondiale


    • 5.6 De 1945 à nos jours




  • 6 Drapeau et décorations


  • 7 Traditions et uniformes


  • 8 Insigne


  • 9 Devise


  • 10 Personnages célèbres ayant servi au 13e léger


  • 11 Personnages célèbres ayant servi au 88e RI


  • 12 Sources et bibliographie


  • 13 Références


  • 14 Voir aussi


    • 14.1 Articles connexes


    • 14.2 Liens externes







Création et différentes dénominations |


Le 88e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le 88e régiment d'infanterie, et le 13e régiment d'infanterie légère.



88e régiment d'infanterie |




  • 1er mars 1698 : création du régiment de Berwick, régiment d'infanterie irlandais au service du Royaume de France.


  • 1er janvier 1791 : Tous les régiments prennent un nom composé du nom de leur arme avec un numéro d'ordre donné selon leur ancienneté. Le régiment de Berwick devient le 88e régiment d'infanterie de ligne ci-devant Berwick[1].


  • 1794 : Lors du premier amalgame, la 88e demi-brigade de première formation, n'est pas formée, le no 88 reste disponible.


  • 20 février 1796 : Création de la 88e demi-brigade de deuxième formation, par l'amalgame des :


    • 112e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 56e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbon), 7e bataillon de volontaires du Doubs et 2e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres également appelé 22e bataillon des réserves)


    • 3e bataillon de la 173e demi-brigade première formation (1er bataillon du 96e régiment d'infanterie (ci-devant Nassau), 5e bataillon de volontaires de la Moselle et 6e bataillon de volontaires des Vosges)




  • 1803 : la 88e demi-brigade est renommée 88e régiment d'infanterie de ligne


  • 12 mai 1814 : Le 88e régiment d'infanterie prend le n° 75 et le 107e régiment d'infanterie prend le n° 88.


  • 20 avril 1815 : Un décret du 20 avril 1815 rend aux anciens régiments d'infanterie de ligne les numéros qu'ils avaient perdus. Le 75e régiment redevient le 88e régiment et le 88e redevient le 107e régiment d'infanterie.


  • 16 juillet 1815 : Comme l'ensemble de l'armée napoléonienne, il est licencié à la Seconde Restauration


  • 11 août 1815 : création de la 63e légion des Basses Pyrénées


  • 1820 : Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français en 1820, le 88e régiment d'infanterie de ligne n'est pas créé et le no  88 disparait.


  • 1855 : Lors de la dissolution de l'infanterie légère, le 88e régiment d’infanterie de ligne est recréé par le changement de nom du 13e régiment d'infanterie légère.


  • 1882 : devient 88e régiment d'infanterie


  • 1914 : à la mobilisation, le 88e RI donne naissance au 288e régiment d’infanterie



Devise |


In hoc signo vinces (Avec ceci comme étendard, tu obtiendras la victoire).



Historique du 13e léger |




insigne de béret d'infanterie




Les compagnies de grenadiers du 17e de ligne sur le pont de Landshut couvert par le 13e léger. Peinture de Louis Hersent.



  • 1794 : 13e demi-brigade légère de première formation

  • 1796 : 13e demi-brigade légère de deuxième formation

  • 1803 : 13e régiment d'infanterie légère

  • 1855 : 88e régiment d’infanterie de ligne



Chefs de corps du 13e léger |




  • 1805 : colonel CASTEX Pierre (†)


  • 1806 : colonel GUYARDET Pierre (*)


  • 1811 : colonel ARGENCE Pierre jacques (*)


  • 1813-1815 : colonel GOUGEON Pierre[2].


(*) Ces officiers sont devenus par la suite généraux de brigade
(†) Cet officier est mort au combat lors de la bataille d’Austerlitz



13e régiment d'infanterie légère |



Guerres de la Révolution et de l'Empire |




  • 1798 : Expédition d'Irlande


  • 1805 :

    • Campagne d'Autriche


    • 2 décembre : Bataille d'Austerlitz




  • 1806 : Campagne de Prusse et de Pologne
    • 14 octobre : Bataille d'Auerstaedt



  • 1807

    • 8 février : Bataille d'Eylau



  • 1808 :
    • Campagne en Espagne



  • 1809 :

    • Campagne d'Allemagne et d'Autriche

    • 21 avril : Bataille de Landshut

    • 22 avril : Bataille d'Eckmühl

    • 6 juillet : Bataille de Wagram




  • 1812 :

    • Campagne de Russie

    • 17 août : Bataille de Smolensk

    • 7 septembre : Bataille de la Moskova

    • 28 novembre : Bataille de la Bérézina




  • 1813 :

    • Campagne d'Allemagne

    • 30 août : Bataille de Kulm Le 13e léger est complètement détruit.




  • 1815 :

    • Campagne de Belgique

    • 18 juin : Bataille de Waterloo





Restauration et Monarchie de Juillet |


La 63e légion des Basses Pyrénées est amalgamée et renommée 13e régiment d'infanterie légère.



Deuxième République |


Au 1er janvier 1849, le 13e léger, sous le commandement du colonel Bougourd de Lamarre est en garnison en Algérie et fait partie du Corps expéditionnaire de la Méditerranée et participe l'expédition et au siège de Rome en juin.



Second Empire |


  • En 1855, l'infanterie légère est transformée, et ses régiments sont convertis en unités d'infanterie de ligne, prenant les numéros de 76 à 100. Le 13e prend le nom de 88e régiment d’infanterie de ligne.


Historique des garnisons, combats et batailles du 88e RI |



Chefs de corps |




  • 1797 : chef de brigade Pierre Louis François Silly (*) ;




  • 1803 : Colonel Jean Baptiste Pierre Magnier ;


  • 1804 : Colonel Philibert Jean-Baptiste Curial ;


  • 1806-1807 : Colonel Michel Veilande ;


  • 1811 : Colonel François-Joseph Alexandre Letourneur (*) ;



  • 3 août 1867 - 25 août 1870 : Colonel Henri Jean Courty, nommé général, remplacé par :

  • Demange, lieutenant-colonel[3], mortellement blessé à Beaumont, remplacé par :


  • 22 décembre 1868-22 mai 1872 : Jean Louis Escarfail, chef de bataillon puis major[4].


  • 22 mai 1872-?? : Charles-Germain Marty, capitaine d'infanterie[5],[6].



Ancien Régime |


  • 1740-1748 :

    • Guerre de Succession d'Autriche


    • 1745 :

      • 11 mai Bataille de Fontenoy





88e régiment d'infanterie de ligne |



Guerres de la Révolution et de l'Empire |


En vertu d'une ordonnance du 1er janvier 1791, les régiments qui existaient alors durent quitter leurs noms de provinces, pour n'être plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux.

Chaque régiment n'eut plus qu'un drapeau aux couleurs rouge, blanc et bleu, ayant d'un côté cette inscription : Obéissance à la Loi et de l'autre le numéro du régiment et les noms des actions éclatantes où il s'était trouvé.

C'est ainsi que le régiment de Berwick reçut, d'après le numéro d'ancienneté qu'il occupait dans la ligne, la nouvelle dénomination de 88e régiment d'infanterie de ligne.


En 1791, et surtout après la fuite du roi et son arrestation à Varennes, le régiment est vivement sollicité d’émigrer. En juillet, le colonel de Fitz-James parvient à débaucher une partie des officiers ainsi que 300 hommes de son régiment et s’échappe avec eux de Landau[7] au milieu de la nuit pour Coblentz. Le reste du corps, dont l’effectif est encore de plus de 900 hommes, arrive à Nancy le 8 août, et fait son entrée dans cette ville avec ses drapeaux et sa caisse. Alors que de nouvelles invitations à déserter sont journellement adressées au corps, des soldats livrent à la municipalité de Nancy des exemplaires de lettres écrites par de hauts personnages.


Le régiment quitte Nancy le 20 août. Le 1er bataillon part pour Versailles et le 2e pour Orléans. En novembre, le 1er bataillon remplace le 2e, celui-ci allant s’embarquer à Lorient pour Saint-Domingue, dans le cadre de la Révolution haïtienne, d’où il n’est pas revenu.


Le 1er bataillon, envoyé à Besançon en septembre 1792, fournit sa compagnie de grenadiers à l’armée du Rhin ; les autres compagnies sont appelées à cette armée en 1793. Il a fait les campagnes de 1792 et 1793 à l’armée du Rhin et combat le 26 décembre 1793 à Wissembourg ; celle de 1794 à l’armée de Rhin-et-Moselle.

La compagnie de grenadiers est à l'Armée de Mayence, au siège de Mayence et participe à la guerre de Vendée


Conformément aux lois du 21 février, du 12 août 1793 et au décret de la Convention du 17 nivôse an II (8 janvier 1794), on s'occupait de l'embrigadement des troupes de ligne avec les bataillons de volontaires.



  • Le 1er bataillon du 88e régiment d'infanterie, fut amalgamé le 19 messidor an II (7 juillet 1794), à Niederhöchstadt (de) [8],[9], avec le 12e bataillon de volontaires du Jura et le 4e bataillon de volontaires de la Côte-d'Or pour former la 159e demi-brigade de première formation.

  • Le 2e bataillon du 88e régiment d'infanterie, qui devait former le noyau de la 160e demi-brigade de première formation n'a pas été amalgamé car il était aux colonies. Il été fondu dans les régiments coloniaux et ne sera amalgamé ni en 1794, ni en 1796 et disparaîtra à la reddition de l'île.


Ainsi disparaît pour toujours le 88e régiment d'infanterie ci-devant Berwick, partageant le sort de tous les régiments qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement la patrie contre toutes les coalitions.



88e demi-brigade (première formation) |


Conformément aux lois du 21 février, du 12 août 1793 et au décret de la Convention du 17 nivôse an II (8 janvier 1794), on s'occupait de l'embrigadement des troupes de ligne avec les bataillons de volontaires.

La 88e demi-brigade de première formation n'a pas été formée. Le 2e bataillon du 44e régiment d'infanterie (ci-devant Orléans) qui devait former le noyau de cette demi-brigade n'a pas été amalgamé. Le numéro 88 reste vacant.



88e demi-brigade (deuxième formation) |



Guerres de la Révolution et de l'Empire |


La nouvelle 88e demi-brigade est formée, le 1er ventôse an IV (20 février 1796), et se composa de l'amalgame des anciennes 112e demi-brigade de première formation (2e bataillon du 56e régiment d'infanterie (ci-devant Bourbon), 7e bataillon de volontaires du Doubs et 2e bataillon de volontaires des Deux-Sèvres également appelé 22e bataillon des réserves) et 3e bataillon de la 173e demi-brigade de première formation (1er bataillon du 96e régiment d'infanterie (ci-devant Nassau), 5e bataillon de volontaires de la Moselle et 6e bataillon de volontaires des Vosges)


  • 1798 :

    • Armée d'Orient (campagne d'Égypte)


    • 3 thermidor An VI : Bataille des Pyramides




88e régiment d'infanterie de ligne |



Guerres de la Révolution et de l'Empire |


Par décret du 1er vendémiaire an XII (24 septembre 1803), une nouvelle réorganisation de l'armée française est prescrite. La 88e demi-brigade devient le 88e régiment d'infanterie.




  • 1805 :

    • Campagne d'Autriche


    • 2 décembre : Bataille d'Austerlitz



  • 1806 : Campagne de Prusse et de Pologne


    • 14 octobre : Bataille d'Iéna


    • 10 octobre 1806 : Bataille de Saalfeld




  • 1807

    • 8 février : bataille d'Eylau




Restauration et Monarchie de Juillet |




Deuxième République |




Historique du 88e RI après la suppression de l'infanterie légère |



Second Empire |




  • 1855 : l’infanterie légère est dissoute, et ses régiments sont convertis en unités d’infanterie de ligne, prenant un numéro à la suite des 75 déjà existants. Le 13e prend le nom de 88e régiment d’infanterie de ligne


  • 1861 : le régiment est cantonné à Rochefort (Charente-Maritime).


  • 1862 : le régiment est cantonné à Bordeaux (Gironde).


  • 1865 : le régiment est cantonné à Navarrenx (Pyrénées-Atlantiques).


  • Guerre de 1870

Au 17 août 1870, le 88e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée de Châlons.

Avec le 49e régiment d'infanterie du colonel Kampf, le 88e forme la 2e brigade aux ordres du général de Maussion. Cette 2e Brigade avec la 1re Brigade du général Lapasset, une batterie de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 2e Division d'Infanterie commandée par le général de division de l'Abadie d'Aydren. Cette division d'infanterie évolue au sein du 5e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division de Failly.



  • Siège de Bitche

  • Bataille de Beaumont

  • Le 24 novembre 1870, 3 compagnies du 88e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 44e régiment de marche furent engagés dans les combats de Chilleurs, Ladon, Boiscommun, Neuville-aux-Bois et Maizières dans le Loiret

  • Le 9 janvier 1871, 3 compagnies du 88e régiment d'infanterie de ligne qui composaient le 44e régiment de marche furent engagés dans la bataille de Villersexel



1870 à 1914 |



  • 18 mars 1871 : les soldats du 88e, en garnison à Paris, fraternisent avec les insurgés de la Commune lors du soulèvement du 18 mars



Première Guerre mondiale |


Affectations : en 1914 casernement Auch, Mirande, 68e B.I., 34e D.I., 17e Corps d'Armée.

À la mobilisation, il donne naissance au 288e régiment d’infanterie


À la 10e D.I. d'août 1914 à novembre 1918.



1914 |



  • 13 à 17 septembre 1914; Bataille d'Arrêt devant les Hurlus avec le 83e, le 59e 20 et 21e avec les pièces d'artillerie du 57e

  • 22 à 23 août 1914 : engagé avec d'autre régiments à la Bataille de Bertrix.



1915 |


Le 88e RI participa à la bataille de Roclincourt, le 9 mai 1915, qui fut particulièrement sanglante. Un odonyme local (« Rue du 9-Mai-1915 ») rappelle cet événement.



1916 |




1917 |




1918 |




Entre-deux-guerres |




Seconde Guerre mondiale |




De 1945 à nos jours |




Drapeau et décorations |


(*) Bataille portée au drapeau du régiment.


Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[10]:


Fourragère aux couleurs de la Croix de guerre 1914-1918

88e régiment d'infanterie de ligne - drapeau.svg


Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux citations à l'ordre de l'armée (deux palmes).


Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.



Traditions et uniformes |




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Insigne |




Devise |


In hoc signo vinces
« Avec ceci comme étendard, tu obtiendras la victoire »



François-Joseph Lefebvre, capitaine au 13e régiment d'infanterie légère en 1792 (1755-1820), Ferdinand Wachsmuth (Mulhouse, 1802 ; Versailles, 1869), 1834.



Personnages célèbres ayant servi au 13e léger |




  • Pierre Castex (1760-1805), colonel du 13e régiment d'infanterie légère, tué à la bataille d'Austerlitz.


  • Louis Marie Joseph Thévenet (1773-1846), chef de bataillon dans le 13e régiment d'infanterie légère, le 30 août 1805.


  • Joseph Gastinieau (1789-1873), a rédigés ses mémoires en 1853 à l'intention de ses deux fils, futurs officiers, relatant son passage dans le 13e régiment d'infanterie légère. Conscrit le 16 mai 1808 au sein du 13e léger, il y restera jusqu’en 1815. Il sera nommé caporal le 1er avril 1809, fourrier en novembre 1809, sergent en février 1811 et sergent-major en août de la même année[11].


  • Pierre Jules César Guyardet (1767-1813), colonel au 13e régiment d'infanterie légère, le 21 décembre 1805 jusqu'en 1810.


  • Jean-Baptiste Drouet d'Erlon (1765-1844), capitaine à la 13e demi-brigade légère le 20 avril 1794.



Personnages célèbres ayant servi au 88e RI |




  • François Joseph Lefebvre, maréchal d'Empire


  • Pierre Cambronne, général d'Empire, en tant que chef du 3e bataillon 1805-1806, puis du 2e bataillon 1807-1809[12].


  • Henri-Alban Fournier, dit Alain-Fournier, auteur du roman "Le Grand Meaulnes". Né le 3 octobre 1886 à La Chapelle d'Angillon (Cher), mort au combat des Eparges le 22 septembre 1914 EOR et service militaire en 1908-1909 au 88e RI à Mirande (Gers). Lieutenant au 288e RI (régiment dérivé du 88e RI d'Auch (Gers)) au sein duquel il trouvera la mort au champ d'honneur[13].

  • Étienne Béniton, dit Capitaine Gervais, auteur de "À la conquête de l'Europe, souvenirs d'un soldat de la République et de l'Empire, publié chez Calman-Lévy à Paris en 1939 et réédité en 2009 aux éditions du Grenadier sous le titre À la conquête de l'Europe, souvenirs d'un soldat de l'Empire. Engagé volontaire à 14 ans à la 1re demi-brigade d'infanterie légère (ex-14e bataillon de Paris) le 14 avril 1793, passé au 13e régiment d'infanterie légère le 26 janvier 1800 où il finira sa carrière comme capitaine le 1er septembre 1814 (SHAT 2Yf 142010). Nombreuses campagnes et blessures, né le 7 août 1779 en Seine et Marne et décédé le 17 décembre 1858 en Brie.



Sources et bibliographie |


  • À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969)


Références |




  1. Adrien Pascal, Jules François Le Comte et Germain Nicolas Brahaut, Histoire de l'armée et de tous les régiments depuis les premiers temps de la monarchie française jusqu'à nos jours, vol. 3, A. Barbier, 1er janvier 1850(lire en ligne)


  2. « Dossier de Légion d'honneur de Pierre Gougeon », base Léonore, ministère français de la Culture


  3. Le Combat d'Alexandre Percin, 2016, 314 pages.


  4. « Dossier de Légion d'honneur de Jean Louis Escarfail », base Léonore, ministère français de la Culture


  5. Journal Officiel de la République Française du 13 mai 1872, page 3194.


  6. « Dossier de Légion d'honneur de Charles-Germain Marty », base Léonore, ministère français de la Culture


  7. Victor Louis Jean François (Lieutenant colonel) Belhomme, Histoire de l'infanterie en France., vol. 3 (lire en ligne), p. 464


  8. Également écrit Nieder-Oschstadt et Niederoschstadt


  9. Victor Louis Jean François (Lieutenant colonel) Belhomme, Histoire de l'infanterie en France., vol. 4 (lire en ligne)


  10. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007


  11. Joseph Gastinieau : Mémoires, 1853, Archives familiales Patay.


  12. Site Darnault Militaires


  13. (source : ONAC. Historique du 88e RI)



Voir aussi |



Articles connexes |



  • Liste des régiments français

  • Liste des grades dans l'armée française



Liens externes |

































  • Portail de l’Armée et de l’histoire militaire françaises Portail de l’Armée et de l’histoire militaire françaises
  • Portail de la Première Guerre mondiale Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale Portail de la Seconde Guerre mondiale



Popular posts from this blog

Quarter-circle Tiles

build a pushdown automaton that recognizes the reverse language of a given pushdown automaton?

Mont Emei