Jacques de Menou de Boussay





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Jacques François de Menou
Jacques François de Menou-Boussay

Jacques de Menou de Boussay
Le général Jacques François Menou. Gravure pour l'« Album du Centenaire ».

Surnom
Abdallah Menou
Naissance

3 septembre 1750
Boussay
Décès

13 août 1810 (à 59 ans)
Venise
Origine

Français
Allégeance

Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme

Cavalerie
Grade

Général de division
Commandement

12e régiment de chasseurs
Armée d'Orient
Conflits

Guerres révolutionnaires
Faits d'armes

Bataille de Saumur
Campagne d'Égypte
Distinctions

Comte d'Empire
Grand officier de la Légion d'honneur
Chevalier de l'Ordre de la Couronne de fer
Hommages

Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 24e colonne.
Autres fonctions
Gouverneur de Venise

Jacques-François de Menou, baron de Boussay, dit Abdallah Menou, né le 3 septembre 1750 à Boussay en Indre-et-Loire et mort le 13 août 1810 à Venise, est un général français de la Révolution et de l’Empire.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Du bailliage toulousain à l'armée d'Égypte


    • 1.2 Général en chef de l'armée d'Orient


    • 1.3 Les dernières années




  • 2 Famille


  • 3 États de service


  • 4 Titres


  • 5 Décorations


  • 6 Armoiries


  • 7 Notes et références


  • 8 Annexes


    • 8.1 Bibliographie




  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Articles connexes


    • 9.2 Liens externes







Biographie |



Du bailliage toulousain à l'armée d'Égypte |


Issu de la très ancienne famille de Menou, il entre de bonne heure en maçonnerie (en 1777 il est membre de la Loge Les cœurs unis de Loches[1]) et dans la carrière des armes ; il est déjà maréchal de camp en 1789 lorsqu'il est élu député de la noblesse du bailliage de Touraine aux États généraux en 1789. Il se rallie à la Révolution et est nommé secrétaire de l'Assemblée constituante en décembre et président le 31 mars 1790. Membre du comité diplomatique, il est employé après la session comme maréchal de camp à Paris le 8 mai 1792, puis à l'armée de l'Ouest.


Il combat en Vendée en 1793. Promu général de division le 15 mai de la même année, il commande des sections de Paris à partir du 20 mai 1795. Il force notamment le faubourg Saint-Antoine à capituler. Général en chef de l'armée de l'Intérieur, il est dénoncé comme traître, mis en jugement et acquitté en 1795. En 1798 il commande l'une des cinq divisions de l'armée d'Orient lors de la campagne d'Égypte. À la tête de l'armée d'Orient, il y montre beaucoup de valeur, se convertit à l'islam[2] et épouse une riche musulmane. Il prend alors le prénom d'Abdallah-Jacques.



Général en chef de l'armée d'Orient |


Après l'assassinat du général Kléber, Menou lui succède à la tête de l'armée d'Égypte comme général en chef[3].


Loin d'égaler le grand général aimé de ses hommes qu'était Kléber, Menou n'est pas du tout soutenu par les autres officiers. Piètre tacticien et ne suscitant pas l'adhésion de ses subordonnés, il commet bévue sur bévue — il n'hésite pas, par exemple, à prénommer son fils du prénom de l'assassin de Kléber, Soleyman el-Halaby, peu après la mort de ce dernier. Lorsque les Anglais d'Abercromby débarquent en force à Aboukir (16 000 hommes) le 8 mars, il tarde à intervenir, les laissant écraser la petite garnison d'Aboukir puis s'installer efficacement.


Le 21 mars 1801 il prend la tête du corps expéditionnaire français pour repousser le débarquement anglais lors d'une ultime bataille à Canope, qui se solde par une défaite. Après une diversion pourtant réussie, l'attaque sur le centre du dispositif anglais échoue : Le général Lanusse, mortellement blessé, laisse ses troupes désemparées. L'obscurité et le manque de coordination conduisent à des combats fratricides. L'assaut est manqué. Menou, mal renseigné sur les opérations en cours, lance tout de même sa cavalerie. Les dragons tuent Abercromby mais sont eux-mêmes anéantis. Après cet affrontement il se retire à Alexandrie, où il capitule le 31 août. Il est contraint d'évacuer l'Égypte et cède aux Anglais la pierre de Rosette.



Les dernières années |



































































Jacques de Menou de Boussay

Illustration.
Le général Jacques François Menou de Boussay, portraituré par Joseph Ducreux.
Fonctions

Drapeau du royaume de France Royaume de France
Député de la noblesse du bailliage de Touraine aux États généraux
29 mars 1789 – 17 juin 1789
Élection
23 mars 1789
Monarque

Louis XVI, roi de France et de Navarre, puis roi des Français

Député à l'Assemblée nationale constituante
17 juin 1789 – 30 septembre 1791
Président de l'Assemblée constituante
27 mars 1790 – 11 avril 1790
Prédécesseur

Jean-Paul Rabaut de Saint-Étienne
Successeur

Charles-François de Bonnay

Drapeau de la France République française
Membre du Tribunat
27 floréal an X (17 mai 1802) – décembre 1802
Biographie
Père
René François (1695-1765), marquis de Menou
Mère
Marie Charlotte de Menou (1717-1767)
Conjoint
Zobeïda El Bahouad
Enfants
Jacques Mourad Soliman
Religion

Catholique converti à l'Islam

Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789
Liste des présidents des États généraux et de l'Assemblée constituante
Liste des membres du Tribunat

Nommé membre du Tribunat le 27 floréal an X, Menou devient peu après administrateur de la 27e division militaire dans le Piémont, membre de la Légion d'honneur le 19 frimaire an XII et grand officier de l'ordre le 25 prairial suivant. Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer le 23 décembre 1807, il a été nommé quelque temps auparavant gouverneur de Venise. Il y meurt dans l'exercice de ses fonctions le 13 août 1810 à la villa Corniani, près de Mestre.


Menou est créé comte de l'Empire en 1808[4]. Le nom du général Menou est inscrit sur l'arc de triomphe de l'Étoile, côté Sud.



Famille |


De son mariage avec Zobeïda El Bahouad, il eut un fils, Jacques Mourad Soliman, né le 28 juillet 1800 à Rosette en Égypte.



États de service |



  • 21 octobre 1791 : colonel du 12e régiment de chasseurs à cheval

  • 8 mai 1792 : maréchal de camp

  • 15 mai 1793 : général de division

  • 12 juillet 1795 au 4 octobre 1795 : commandant en chef de l'armée de l'Intérieur

  • 14 juin 1800 : commandant en chef de l'armée d'Orient



Titres |




  • Baron de l'Empire de Boussay


  • Comte de Menou-Boussay et de l'Empire (17 mai 1808) ;
    • « Jacques Murad Soliman de Menou Boussay, successeur à la possession des biens affectés à la dotation du majorat attaché au titre de comte accordé à son père, le major Jacques, François de Menou Boussay.[5] »




Décorations |




  • Légion d'honneur :


    • Légionnaire 19 frimaire an XII (11 décembre 1803), puis,


    • Grand officier de la Légion d'honneur 25 prairial an XII (14 juin 1804) ;



  • Chevalier de l'ordre de la Couronne de fer (23 décembre 1807).



Armoiries |
















Figure

Blasonnement

French heraldic crowns - Baron.svg
Blason gueules-bande or.svg

Armes la famille de Menou

De gueules à la bande d'or.[6]




Orn ext comte de l'Empire GOLH.svg
Escutcheon to draw-fr.svg



Armes du 1er Comte de Menou-Boussay et de l'Empire

De gueules à la bande d'or ; au franc-quartier des barons militaires.[7]




Notes et références |





  1. « Jacques François de Menou » (consulté le 31 juillet 2011)


  2. « Le général Menou était très-instruit, bon administrateur, intègre. Il s'était fait musulman, ce qui était assez ridicule, mais fort agréable au pays ; on mettait en doute ses talents militaires ; on savait qu'il était extrêmement brave, il s'était bien comporté dans la Vendée et à l'assaut d'Alexandrie ». Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène.


  3. « Après la mort de Kléber, l'Égypte ne fut plus qu'un champ d'intrigues ; la force, et le courage des Français restèrent les mêmes ; mais l'emploi ou la direction qu'en fit le général ne ressemblèrent plus à rien. Menou était tout à fait incapable ; les Anglais vinrent l'attaquer avec 20 000 hommes ; il avait des forces beaucoup plus nombreuses et le moral des deux armées ne pouvait pas se comparer. Par un aveuglement inconcevable, Menou se hâta de disperser toutes les troupes, dès qu'il apprit que les Anglais paraissaient ; ceux-ci se présentèrent en masse et ne furent attaqués qu'en détail ». Las Cases, Mémorial de Sainte-Hélène.


  4. « Jacques François de Menou » (consulté le 31 juillet 2011)


  5. « BB/29/1052 pages 14B-15. », Jacques Murad Soliman de Menou Boussay, successeur à la possession des biens affectés à la dotation du majorat attaché au titre de comte accordé à son père, le major Jacques, François de Menou Boussay., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le 4 juin 2011)


  6. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887


  7. Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, 1894(lire en ligne)




Annexes |



Bibliographie |


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.



  • Document utilisé pour la rédaction de l’article« Jacques de Menou de Boussay », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852[détail de l’édition] ;


Pour approfondir 


« Menou (Jean-Français), baron de Boussay », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]



  • Jean-Baptiste Kléber et Jacques de Menou de Boussay, Kléber et Menou en Égypte depuis le départ de Bonaparte : (août 1799-septembre 1801), Paris, Éd. A. Picard et fils, coll. « Publications de la Société d’histoire contemporaine », 1900, LIX-455 p., in-8° (lire en ligne). — Réunit des lettres de Kléber et de Menou.


Voir aussi |



Articles connexes |



  • Liste des députés des États généraux de 1789, par ordre, bailliage et sénéchaussée

  • Les 47 députés de la noblesse ralliés au tiers état en 1789

  • Liste alphabétique des membres de l'Assemblée constituante de 1789

  • Liste des présidents des États généraux et de l'Assemblée constituante

  • Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire

  • Armée d'Orient (campagne d'Égypte)

  • Liste des membres du Tribunat

  • Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile

  • Famille de Menou

  • Familles subsistantes de la noblesse française

  • Familles subsistantes de la noblesse d'Empire



Liens externes |



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  • « Jacques François de Menou », sur roglo.eu (consulté le 31 juillet 2011) ;
















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