Said Ibrahim bin Said Ali









































































Saïd Ibrahim

Fonctions

Député des Comores
31 mai 1959 – 15 avril 1970
Législature

Ire, IIe, IIIe et IVe législature de la Ve République
Groupe politique

UDR
Président du conseil de gouvernement
du territoire des Comores
2 avril 1970 – 16 juillet 1972
Prédécesseur

Saïd Mohamed Cheikh
Successeur

Saïd Mohamed Jaffar
Biographie
Date de naissance
17 avril 1911
Lieu de naissance

Tananarive (Madagascar)
Date de décès

20 décembre 1975(à 64 ans)
Lieu de décès

Djeddah (Arabie saoudite)
Nationalité

Française
Enfants

Fahmi Saïd Ibrahim El Maceli
Profession
Avocat et homme politique
Religion

Islam
Dirigeant du Territoire des Comores

Le prince Adeham[1] Said Ibrahim bin Said Ali (né le 17 avril 1911 à Tananarive, Madagascar - et 20 décembre 1975 à Djeddah, Arabie saoudite[1]) est un haut fonctionnaire français et homme politique comorien. Fils de Said Ali bin Said Omar, premier et dernier sultan de Grande Comore, il ne peut prétendre au trône puisque son père a abdiqué en 1911, mais il s'engage dans la politique.




Sommaire






  • 1 Carrière


  • 2 En son honneur


  • 3 Voir aussi


    • 3.1 Articles connexes


    • 3.2 Références







Carrière |


Après des études à Madagascar, il devient interprète. Après plusieurs demandes, il obtient en 1938 un poste aux services du Haut Commissaire de Madagascar dont dépendait l'archipel des Comores depuis 1908.

Durant la Seconde Guerre mondiale, entre juillet 1942 et octobre 1943, l'archipel comorien est occupé par les Britanniques[2].

À la suite de la mise en place de l'Union française, les Comores obtiennent un conseil général, une assemblée locale prévue pour représenter la population locale, il est nommé gouverneur des Comores. Les véritables tenants du pouvoir sont les Administrateurs supérieurs.


Outre sa fonction, il effectue un pèlerinage à La Mecque, en profite pour rencontrer Farouk Ier et visiter al-Azhar. Entre 1947 et 1948, il prend contact avec la Ligue arabe et milite pour une intervention contre Israël. Il démissionne en 1951 et se consacre entièrement à la politique aux Comores.


Il est le leader naturel du parti Blanc, parti d'opposition au conseil dirigé par Mohamed Ahmed, du Parti Vert. Son parti s'allie avec le parti de l'Entente Comorienne de son demi-frère Said Houssein. Il adhère au UDR de Charles de Gaulle et se présente deux fois à l'Assemblée nationale, mais sa demande est invalidée en 1951 et il est battu en 1957. Il est nommé ministre des Finances du Conseil des Comores de 1957 à 1958. À partir de 1959, le Territoire des Comores dispose de deux sièges à l'Assemblée et en 1959, 1962 et 1967, il est élu à l'Assemblée de la Ve République[1] mais pour cela il doit s'allier au parti Vert de Saïd Mohamed Cheikh.


À partir de 1961, les îles comoriennes obtiennent une autonomie interne très importante. Said Ibrahim obtient plusieurs fois un siège à la Chambre des députés des Comores. Comme Saïd Mohamed Cheikh, il prône l'idée qu'il n'y a « pas d'indépendance politique sans indépendance économique » et entend lutter contre les sociétés coloniales. Il devient l'homme politique le plus important des Comores après la mort de Saïd Mohamed Cheikh. Mais alors qu'il est alors élu président du Conseil le 2 avril 1970 et réélu le 28 juin 1971, l'Assemblée lui devient hostile. La dissolution de l'Assemblée législative des Comores est prononcée en juin 1972 par une décision du conseil des ministres de la métropole, mais l'Umma-Mranda, sa nouvelle organisation anti-indépendantiste, ne rassemble que 25 % des voies[3]aux élections. Ces événements aboutissent aux accords du 15 juin 1973 signés par Ahmed Abdallah.


Il décède en 1975 après un nouveau pèlerinage, en ayant témoigné du coup d'état du 3 août 1975 de Ali Soilih.



En son honneur |



  • Une mosquée porte son nom à Moroni

  • L'Aéroport international Prince Saïd Ibrahim a été nommé en son honneur.



Voir aussi |



Articles connexes |



  • Liste des dirigeants des Comores 1946-1975

  • liste des députés des Comores



Références |





  1. a b et c« Fiche de Adeham Saïd-Ibrahim », sur Assemblée nationale


  2. Abdelaziz Riziki Mohamed, Comores : les institutions d'un État mort-né, Editions L'Harmattan, 2001, 376 p. (ISBN 2-7475-0859-5), p. 21


  3. Jean-Louis Guébourg, La Grande Comore, des sultans aux mercenaires, Editions L'Harmattan, 1993(ISBN 2-7384-2299-3), p. 271




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