Ankara
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Ankara Ancyre.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
Héraldique | |||
De haut en bas et de gauche à droite : Anıtkabir, place Kızılay (en), mosquée de Kocatepe, une vue générale de la ville, Atakule (en) et place Ulus. | |||
Administration | |||
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Pays | Turquie | ||
Région | Région de l'Anatolie centrale | ||
Province | Ankara | ||
Maire Mandat | Mustafa Tuna (AKP) 2017 | ||
Préfet | Ercan Topaca | ||
Indicatif téléphonique international | +(90) | ||
Plaque minéralogique | 06 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Ankariotes | ||
Population | 5 150 072 hab. (2014) | ||
Densité | 210 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 39° 55′ 38″ nord, 32° 51′ 52″ est | ||
Altitude | 938 m | ||
Superficie | 2 452 100 ha = 24 521 km2 | ||
Localisation | |||
Districts de la province d'Ankara | |||
Géolocalisation sur la carte : Turquie
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Liens | |||
Site de la mairie | www.ankara.bel.tr | ||
Site de la province | www.ankara.gov.tr | ||
Sources | |||
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Ankara (anciennement appelée Angora et Ancyre durant l'Antiquité), située en Anatolie centrale, est la capitale de la Turquie depuis le 13 octobre 1923 et la deuxième plus grande ville du pays, après Istanbul.
C’est également la préfecture de la province du même nom. Ses habitants sont les Ankariotes. Peuplée de plus de 5 millions d'habitants, la ville est située à 938 mètres d'altitude[1].
Sommaire
1 Population
2 Étymologie
3 Histoire
3.1 Origine
3.2 Capitale
4 Climat
5 Économie
6 Urbanisme
7 Transport et communications
7.1 Infrastructures routières
7.2 Transports urbains
7.2.1 Métro
7.2.2 Tramway
7.3 Desserte ferroviaire
7.4 Communications extérieures
8 Les monuments
9 Musées
10 Personnalités nées à Ankara
11 Anecdotes
12 Sport
13 Jumelages
14 Voir aussi
14.1 Bibliographie
14.2 Articles connexes
14.3 Liens externes
15 Notes et références
Population |
Année | Nombre d'habitants | Année | Nombre d'habitants |
---|---|---|---|
1910 | 15 000 | 1970 | 1 209 000 |
1927 | 75 000 | 1975 | 1 713 000 |
1935 | 123 000 | 1980 | 2 019 000 |
1940 | 157 000 | 1985 | 2 251 533 |
1945 | 228 000 | 1990 | 2 583 963 |
1950 | 287 000 | 1997 | 2 937 357 |
1955 | 453 000 | 2000 | 3 203 362 |
1960 | 646 000 | 2007 | 3 763 591 |
1965 | 906 000 | 2014 | 5 150 072[2] |
Étymologie |
Connue sous le nom de Aγκυρα (Anküra) par les Galates, les Romains et les Phrygiens, Ankara signifie « ancre » ou « mouillage ». Selon certains mythes, Ankara est en effet l'endroit où le roi des Phrygiens, Midas a trouvé une ancre[3]. Ce symbole est également estampillé sur certaines pièces de monnaies anciennes, exposées au musée des civilisations anatoliennes (turc : Anadolu Medeniyetleri Müzesi)[4].
Le nom de cette ville a été retranscrit en alphabet latin dans le monde occidental avec l'orthographe « Ankyra » et « Ancyra »[5],[6].
À la suite de l'arrivée des peuples turcs en Anatolie, le nom de la ville s'est transformé en Engürü et Engüriye en turc, et en Angora en langues occidentales. Ce n'est qu'au XVIe siècle que l'orthographe Ankara (انقره) a commencé à être utilisée, selon divers documents officiels ottomans[7]. La bataille d'Ankara a lieu à proximité en 1402.
L'officialisation de cette orthographe a seulement lieu à la suite de la demande officielle de la République turque, formulée le 28 mars 1930[8]. À partir de cette date-là, l'office de poste turc n'a plus autorisé la livraison des courriers portant la mention « Angora » comme adresse de destinataire[9] afin d'universaliser l'utilisation de l'orthographe « Ankara ».
Histoire |
Origine |
Bien qu'Ankara soit en grande partie une ville nouvelle, ses origines sont très anciennes. Certains vestiges hittites découverts dans la citadelle attestent la présence d'une cité du temps de l'Empire hittite, cité qui portait le nom d’Ankuva, mentionnée dans plusieurs inscriptions hittites.
Après les Hittites, Ankara connut la domination des Phrygiens, des Perses, d'Alexandre le Grand et enfin celle des Galates, tribus gauloises parmi lesquelles celle des Tectosages. Ceux-ci firent d'Ankara (qu'ils appelaient Ancyre) leur capitale et construisirent une forteresse.
Des traces écrites mentionnent qu'Alexandre le Grand s'est rendu à Anküra en l'an 333 av. J.-C., lors de son avancée vers l'est[3].
Les Romains qui s'étaient emparés de la ville en 189 av. J.-C., en laissèrent le gouvernement aux Galates jusqu'en 25 avant notre ère, date à laquelle le royaume galate fut annexé à l'Empire romain. La ville fut promue au rang de « métropole » par Néron qui fit reconstruire ses murailles.
Durant la période byzantine, la ville connut une certaine prospérité mais les invasions des Sassanides et des Arabes au VIIe siècle furent dévastatrices.
Tour à tour, prise par les Byzantins, les croisés et les Turcs, Ankara fut, à partir de 1354, administrée par les Ottomans. En 1402, dans la plaine d'Ankara eut lieu la grande bataille (Ankara Muharebesi) au cours de laquelle Tamerlan anéantit l'armée ottomane et fit prisonnier le sultan turc Bayezid Ier. Mais la ville redevint ottomane en 1414.
Elle devint une ville secondaire de l'Empire ottoman, connue des Occidentaux sous le nom d’Angora, d'où vient le nom donné aux chats, lapins et chèvres à long poil typiques de la région. Liée au système des chemins de fer ottomans à la fin du XIXe siècle, elle restait pourtant une bourgade de 30 000 habitants au début du XXe siècle.
Capitale |
Loin des zones occupées, elle est choisie par Mustafa Kemal Atatürk comme le centre de la lutte nationale et la Grande Assemblée nationale de Turquie y est inaugurée le 23 avril 1920. À la suite de la victoire des forces kémalistes, elle devint la capitale de la Turquie le 13 octobre 1923[10], remplaçant Istanbul, la capitale historique de trois empires : l'Empire romain, l'Empire byzantin et l'Empire ottoman.
Mustafa Kemal Atatürk a choisi cette petite ville de 20 000 habitants comme capitale de la nouvelle république : d'une part pour des raisons stratégiques car située au milieu du plateau anatolien, elle n'était pas aussi vulnérable aux attaques venant des côtes comme l'était Istanbul ; d'autre part, pour des raisons politiques, car la République voulait couper les ponts avec l'ancien régime avec tous les symboles de l'ancienne capitale impériale, dont l'influence des milieux affairistes levantins était jugée néfaste[11].
Le choix d'Ankara était audacieux en raison de sa situation géographique et ses conditions climatiques. Au centre d'un plateau sec et aride, le climat y est continental, avec des étés chauds et secs, des hivers rudes.
L'urbanisation d'Ankara pour doter cette ville de bâtiments nécessaires à la fonction d'une ville-capitale devint un projet ambitieux du nouveau régime et fut confié à l'urbaniste et architecte allemand Hermann Jansen (de), qui remporta un concours en 1929 face à deux autres concurrents dont le Français Léon Jaussely. Obéissant à un zonage strict, le projet Jansen prévoyait un « quartier des ministères » prolongé par celui des ambassades et culminant à la résidence présidentielle. Les logements des hauts-fonctionnaires se répartissaient autour de cet ensemble, tandis que ceux des employés et des ouvriers étaient regroupé autour de la gare[11].
Le plan prévu par Jansen fut appliqué jusqu'en 1939. Après la Seconde Guerre mondiale, la spéculation foncière et l'exode rural, rendit impossible tout tentative de planification urbaine. La ville devint alors une importante agglomération habitée par une population qui au deux tiers vivait dans les années 1960-1970, dans des logements illégaux autoconstruits (bidonvilles)[11].
Ankara est une ville tout à la fois moderne et ancienne puisqu'elle possède de nombreux vestiges romains et une forteresse byzantine bien conservée. Elle contient notamment un temple romain dédié à Auguste ainsi que le plus grand musée hittite au monde. Ataturk y est enterré au Anıtkabir, un mausolée grandiose achevé en 1953.
Musée des civilisations anatoliennes (1921).
Musée de la République (1923).
Musée national d'art et de la sculpture (1927).
Musée national d'art et de la sculpture (1927).
Ankara Palas Hotel (1927).
Ancien siège de Tekel (ex monopole d'état des tabacs et alcools), actuellement Institut Yunus Emre (1928).
Ziraat Bankası (1929).
Théâtre national (1929).
Opéra national (1933).
Grande Assemblée nationale de Turquie (1938).
Le cimetière d'État de Turquie (Devlet Mezarlığı), où reposent les présidents de la Turquie et les proches compagnons de Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la République de Turquie.
Tour Atakule (1989).
Climat |
Ankara est marquée par un climat continental, l'hiver est froid avec beaucoup de neige, l'été est chaud et sec. Les précipitations totales sont relativement faibles, avec un pic de précipitations au printemps, durant les mois d'avril et mai.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −6,6 | −5 | −1,6 | 3,3 | 6,6 | 9,4 | 12,7 | 12,7 | 8,3 | 3,8 | −1,1 | −3,3 | 3,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 1,6 | 4,4 | 10 | 15,5 | 20 | 24,4 | 27,7 | 28,3 | 24,4 | 18,3 | 10,5 | 4,4 | 16,1 |
Record de froid (°C) | −31,1 | −31,1 | −27,2 | −7,2 | −6,1 | 0,5 | 3,8 | 3,8 | −2,2 | −8,8 | −12,2 | −17,2 | −31,1 |
Record de chaleur (°C) | 11,1 | 17,7 | 27,2 | 27,7 | 31,1 | 38,8 | 37,2 | 42,2 | 33,3 | 30 | 21,1 | 17,2 | 42,2 |
Précipitations (mm) | 40 | 31 | 36 | 51 | 52 | 39 | 17 | 15 | 18 | 32 | 36 | 48 | 417 |
Nombre de jours avec neige | 13 | 10 | 6 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 9 | 42 |
Économie |
Environ 75 % de la population active travaille dans le secteur des services et de l'administration. (Ce chiffre s'explique par le fait du manque d'industries à Ankara pour faire face à la demande de travail des migrants (exode rural)) [pas clair].
La ville participe à hauteur de 9 % au PNB.
Plus de 60 % du territoire de la province d'Ankara est dévolu à l'agriculture, ce qui est bien au-dessus de la moyenne nationale.
En 2008 les exportations de la ville s'élevaient à 4 617 354 $ ce qui place la ville au cinquième rang des exportations après Istanbul, Bursa, Kocaeli et Izmir. Avec un total des importations de 19 062 872 $ elle se classe troisième après Istanbul et Izmir.
Parmi les entreprises internationales présentes dans la ville, on compte :
- le siège social du cimentier français Vicat via sa filiale Bastas Baskent Cimento[13] ;
- le constructeur de poids lourds allemand MAN[14] ;
Urbanisme |
Ankara comprend plus de 80 gratte-ciel. C'est la ville de Turquie qui comprend le plus de gratte-ciel après Istanbul.
Transport et communications |
Infrastructures routières |
Ankara est reliée à Istanbul et à la frontière bulgare par l'autoroute O4 via le tunnel du Mont Bolu mis en service en janvier 2007.
Ankara possède également une très importante gare routière, AŞTİ (en français Terminal Interurbain d'Autobus d'Ankara).
Transports urbains |
Métro |
Ankara possède une ligne de métro Batıkent-Kızılay M1 et une ligne de métro léger AŞTİ-Dikimevi « Ankaray ».
Trois autres lignes de metro sont également en cours de construction :
- Kızılay-Çayyolu M2 ;
- Batıkent-Sincan (Törekent) M3 ;
- Tandoğan-Keçiören M4.
Tramway |
Un projet de tramway est à l'étude.
Desserte ferroviaire |
Le projet de LGV en Turquie consiste en trois lignes au départ d'Ankara :
Ankara-Istanbul (en service) ;
Ankara-Konya (en service) ;- Ankara-Sivas (en construction).
Communications extérieures |
La ville est desservie par l'aéroport international Esenboğa (code AITA : ANK) situé au nord de la ville.
Les monuments |
- Les thermes romains : ils furent édifiés au IIIe siècle par l'empereur Caracalla ;
- La colonne de Julien : ce monument votif, haut de 40 mètres, semble avoir été érigé en 362 ;
- Le temple d'Auguste et Rome, aussi appelé monument d'Ancyre (Monumentum Ancyranum) : datant du IIe siècle avant notre ère, il fut d'abord dédié à Cybèle, déesse mère de l'Anatolie, puis à l'empereur romain Auguste. Sur les deux murs, à l'entrée du sanctuaire, est gravé l'exemplaire le plus complet du testament politique d'Auguste, les Res gestæ ;
- La mosquée Hacı Bayram (en) : construite au XIVe siècle, à la mémoire de Hacı Bayram-ı Veli (en), dont le tombeau se trouve tout à côté. L'édifice est orné de faïences d'une grande valeur artistique ;
- La citadelle d'Ankara : émergeant d'un environnement moderne, l'ancienne citadelle ottomane préserve, à l'ombre de ses ruelles pentues, de belles maisons du XVIIe siècle, pour certaines magistralement restaurées ;
- Le mausolée d'Atatürk ou Anıtkabir, construit entre 1944 et 1953 ;
- Le palais présidentiel d'Ankara, inauguré en 2014 ;
Zafer Anıtı (en) : monument dédié aux héros de la guerre d'indépendance turque ;- La mosquėe de Kocatepe : plus grande mosquée d'Ankara.
Monumentum Ancyranum (25 av. J.-C.).
Mosquée Haci Bayram.
Citadelle d'Ankara.
Anıtkabir (1953).
Palais présidentiel d'Ankara (2014).
Musées |
- Le musée des civilisations anatoliennes (Anadolu medeniyetleri müzesi), le lauréat du prix du musée européen de l'année 1997 ;
- Le musée ethnographique ;
- Le musée national d'art et de la sculpture (Devlet Resim ve Heykel müzesi) ;
- Le musée de la Guerre de l'Indépendance, premier bâtiment de la Grande Assemblée nationale de Turquie (TBMM) ;
- Le musée de la République (Cumhuriyet müzesi), deuxième bâtiment de la Grande Assemblée nationale de Turquie.
Personnalités nées à Ankara |
Anecdotes |
- Le terme angora provient du nom de cette ville ;
Gordion, qui a fait l'objet de la légende du nœud de Gordion et qui abrite le tombeau de Midas, se trouve à proximité d'Ankara.
Sport |
Les Ankariotes ont une passion pour le sport, en particulier pour le football. Les principaux clubs de football d'Ankara sont : le Gençlerbirliği SK, l'Ankaragücü, l'Ankaraspor et le Hacettepe SK.
Au sein de la ligue turque de basket-ball, Ankara est représentée par deux clubs : le Türk Telekom S.K. et le CASA Ted Kolejliler (en).
La ville compte quatre clubs sur six évoluant dans la super ligue de Hockey turque. Le palais des glaces d'Ankara (en) est la principale enceinte de la ville consacrée aux sports sur glace.
Jumelages |
La ville d'Ankara est jumelée avec[15] :
|
|
Voir aussi |
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Bibliographie |
- Yakup Kadri Karaosmanoglu, Ankara, traduit du turc par F. Fidan, éditions turquoise, 2008 (roman).
- Jean-François Pérouse, D'Angora à Ankara (1919-1950) : la naissance d'une capitale, Thèse de géographie, Université de Reims Champagne-Ardenne, 1994.
- Jean-François Pérouse, « Ankara en 1927 : Radioscopie d'une jeune capitale », Cemoti, no 13.
Articles connexes |
- Liste des aires urbaines du Moyen-Orient
- Gazoduc Tabriz-Ankara
Liens externes |
(tr) Site officiel de la municipalité d’Ankara.
Ankara sur OpenStreetMap.
Notes et références |
Ankara, Turkey: Latitude, Longitude and Altitude.
http://www.tuik.gov.tr/PreHaberBultenleri.do?id=18616.
(tr) Erdoğan, Abdülkerim, Gökçe Günel ve Ali Kılıcı, Tarih İçinde Ankara, p. 8.
(tr) Erdoğan, Abdülkerim, Gökçe Günel ve Ali Kılıcı, Tarih İçinde Ankara, p. 40.
(tr) Ankara; Başkentin Tarihi, Arkeolojisi, Mimarisi , Ankara Enstitüsü Vakfı (ISBN 975-95848-3-2), p. 101,105,233, 269.
(tr) Tarih İçinde Ankara (ISBN 9944-473-07-3).
(tr) « XVIII. Yüzyılın İkinci Yarısında Ankara Sancağındaki Mâlikâne-Mukataalara Dair Bazı Bilgiler - Dr. Deniz KARAMAN », 2004.
(en) Richard D. Robinson, The First Turkish Republic: A Case Study in National Development, Harvard University Press (lire en ligne), p. 298.
(en) Edward Gleichen, « Some Recent Decisions of the P. C. G. N. », The Geographical Journal - 77, 1931, p. 161-163 (lire en ligne).
Jean-François Pérouse, « Ankara », Encyclopædia Universalis en ligne, consulté le 9 mars 2015.
Yves Lacoste, Dictionnaire de Géopolitique, Paris, Flammarion, 1993, 1679 p. (ISBN 2-08-035101-X), p. 157.
(en) « Historical Weather for Ankara, Turkey », Weatherbase (consulté le 30 mars 2010).
(fr) Site Vicat.
(en) MAN production sites worldwide.
(tr) « Sister Cities Of Ankara ».
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