Piraterie
« Pirate » redirige ici. Pour les autres significations, voir Pirate (homonymie).
La piraterie désigne une forme de banditisme pratiquée sur mer par des marins appelés pirates. Cependant, les pirates ne se limitent pas seulement aux pillages de navire, et attaquent parfois de petites villes côtières.
Sommaire
1 Étymologie et définition
2 Histoire
2.1 La piraterie aux Canaries
2.2 Terminologies
2.3 Organisation sociale
2.4 Imagerie
3 Piraterie moderne
4 Pirates célèbres et légendaires
5 Notes et références
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
6.3 Liens externes
Étymologie et définition |
Le mot « pirate » vient du latin pirata[1] (« celui qui tente la fortune, qui est entreprenant ») − attesté depuis Cicéron −, qui s'est imposé devant le terme praedo maritimus. Pirata est un emprunt au grec πειρατής (peiratês), c'est-à-dire « brigand, bandit qui court les mers pour attaquer les navires », mot avec spécialisation de sens dérivé du verbe πειράω (peiraô) signifiant « s'efforcer de », « essayer de », « tenter sa chance à l'aventure »[2]. Cicéron déclare les pirates de l'Antiquité « ennemis communs à tous » (communis hostis omnium) car ils échappent aux catégories habituelles du droit[3]. Au Moyen Âge, la signification du terme « pirate » se restreint pour désigner plus spécifiquement des bandits qui parcourent les mers pour piller des navires marchands.
Les pirates se distinguent des corsaires qui sont des civils faisant la guerre sur mer avec l'autorisation de leur gouvernement (grâce aux lettres de marque), selon les lois de la guerre, avec un statut équivalent aux militaires mais sans être soumis à l'autorité d'un état-major et au contraire d'une façon indépendante. La confusion entre pirates et corsaires résulte de plusieurs faits : jusqu'à la fin du Moyen Âge, les termes de corsaire et pirate, synonymes, étaient employés indifféremment (pour les distinguer, il faut qu'un État souverain délivre une lettre de marque - or l’État souverain n'apparaît en Europe qu'au cours des XVIe et XVIIe siècles[4]) ; les Corsaires faisaient la guerre aux nations ennemies en s'attaquant à leur commerce mais, sans ressources en temps de paix, ils devenaient pirates (comme Francis Drake ou Jean Ango)[5]. Cette apparence ne doit pas faire oublier qu'ils respectaient en général les vies et les biens personnels ; seul le navire et le fret faisaient l'objet de la prise, une enquête établissait si la prise avait été légitime et le bien était rendu si tel n'avait pas été le cas. Notons toutefois qu'un corsaire autorisé par un État particulier était qualifié de pirate par les États ennemis. Tout corsaire, donc, est un pirate du point de vue d'un État tiers. L'épisode de la prise du navire portugais Santa Catarina en 1603 par un corsaire hollandais, accusé de piraterie par les Portugais, illustre bien l'ambiguïté de la distinction entre corsaire et pirate - cet incident diplomatique est d'ailleurs à l'origine de la rédaction par le célèbre juriste Hugo Grotius du traité sur « La Liberté des Mers »[6]. Anne Pérotin-Dumon résume bien la situation en écrivant que « savoir si quelqu'un ou non doit être qualifié de pirate est une question dont la réponse appartient à celui qui a le pouvoir »[7].
La piraterie a connu plusieurs périodes fastes, à la fin du Ier siècle av. J.-C. en Méditerranée, et au XVIIIe siècle dans les Antilles et l’Océan Indien puis peu à peu disparu de ces régions, du fait du quadrillage des marines d'État. Le mot pirate est utilisé aussi dans différents contextes autres que maritime : le « pirate de la route », que l'on appelait autrefois « voleur de grand chemin », le « pirate informatique », qui désigne un individu s'introduisant illégalement dans un système informatique. On parle parfois de « pirates » dans le cas de détournement d'avions : c'est le cas des pirates de l'air. Toutefois, il s'agit ici d'une déformation du sens de pirate car il s'agit d'actions terroristes, politiques et non de crimes de droit commun. Plus récemment, on évoque le cas des « biopirates », qui manipulent le vivant en dehors de tout cadre légal, souvent dans des laboratoires clandestins, afin de modifier certaines caractéristiques des espèces vivantes ou d'en créer de nouvelles[8]. Alors que le Moyen Âge et l'époque moderne ont repris une formule de Cicéron selon laquelle le pirate est « l'ennemi commun à tous », la Convention des Nations unies sur le droit de la mer a donné en 1982 une définition plus restrictive du pirate qui est selon le droit international un criminel de droit commun intervenant en haute mer à partir d'un bâtiment[9].
Histoire |
La piraterie existait déjà dans l'Antiquité. Toutes les civilisations anciennes ayant possédé une marine l'ont connue, les Phéniciens comme les Mycéniens, la mer étant considérée comme un espace libre où règne la « loi du plus fort ». Lorsque les États deviennent plus puissants, à la piraterie s'ajoute la guerre de course[10].
Jules César dut lui-même affronter la piraterie. Lors d'un voyage vers l'Orient entre les années 75 av. J.-C. et 74 av. J.-C., il fut capturé par ceux-ci, à hauteur de l'île de Pharmacuse, à proximité de la ville de Milet en Asie Mineure. Dès sa libération contre rançon, il entreprit de se venger. Après avoir réuni en toute hâte une flottille, il surprit et captura les pirates qu'il fit exécuter et, en partie, crucifier. Pompée se rendit célèbre en nettoyant la Méditerranée des pirates ciliciens.
Les Vikings furent des pirates mais aussi des explorateurs, qui dévastèrent l'Europe du Nord du IXe au XIe siècle.
La piraterie connaît son âge d'or dans les années 1660, lorsque les Français, Anglais et Hollandais attaquent les navires plein d'or de la couronne espagnole. À partir de 1690, de nouveaux groupes opèrent dans l'océan indien. Les pirates sont alors encouragés par les Anglais car ils rapportent de l'argent aux Antilles anglaises et en Angleterre. Mais ce n'est plus le cas à partir de 1700, où le commerce se mondialise. Entre 1716 et 1726 apparaît un mouvement pirate spontané, de 1 800 à 2 400 individus. Il n'a pas de soutien de la part de classes dirigeantes. Britanniques et Français vont coopérer pour le réduire, et ils pendront les pirates par centaines[11].
La piraterie aux Canaries |
En raison de la situation stratégique de cet archipel espagnol en tant que carrefour des routes maritimes et pont commercial entre l'Europe, l'Afrique et l'Amérique[12], c'était l'un des endroits sur la planète avec la plus grande présence de pirates.
Dans les îles Canaries, on distingue: les attaques et le pillage continu des corsaires berbères, anglais, français et hollandais[12]; et d'autre part la présence de pirates et de corsaires de cet archipel, qui ont fait leurs incursions dans les Caraïbes. Des pirates et des corsaires tels que François Le Clerc, Jacques de Sores, Francis Drake, Pieter van der Does, Murat Rais et Horatio Nelson ont attaqué les îles. Parmi ceux qui sont nés dans l'archipel se distingue surtout Amaro Pargo, que le monarque Felipe V d'Espagne a souvent bénéficié dans ses incursions commerciales et ses corsaires[13],[14] et l'a autorisé à construire un navire à destination de Campeche, qui était armé en corse[13].
Terminologies |
Boucaniers : les pirates qui sévissaient dans la mer des Caraïbes étaient parfois appelés abusivement boucaniers. À l'origine soit aventuriers, soit déserteurs des différentes nations européennes, les boucaniers vivaient sans chef, et s'occupaient surtout du ravitaillement en viande fumée (« boucanées », d'où leur nom) des équipages de passage quels qu'ils soient.
Ils élevaient des bœufs et chassaient les petits cochons sauvages. Ils se trouvaient dans le nord-ouest de Saint-Domingue et dans la baie de Campêche, mais ils avaient souvent leurs comptoirs à la Tortue. À l'occasion, il leur arrivait de se mêler à une expédition, mais ce n'était pas leur activité principale.
Flibustiers : le mot « flibustier » est dérivé du néerlandais vrijbuiter (« qui fait du butin librement »)[15]. Certaines sources citent comme origine le mot flibot (« sorte de petit bateau »), d’autres préfèrent free booter (« libre pillard »). Le mot apparaît lorsque les Hollandais révoltés contre la domination espagnole avaient armé des navires corsaires pour lutter contre l'Espagne. Mais les Pays-Bas n'existant pas en tant qu'État indépendant reconnu avant 1648, leur statut de corsaire n'était pas reconnu. Les Espagnols les considéraient comme pirates pendant que les alliés des Hollandais les voyaient comme des corsaires. Toute une population va naître à mi-chemin entre piraterie, aventure, guerre de course. Le flibustier est un aventurier qui peut se louer en tant que corsaire au plus offrant en temps de guerre, qui peut naviguer comme marin de commerce comme s'adonner à la piraterie.
Corsaire; une personne qui est (le plus souvent l'armateur, le capitaine ou le membre de l'équipage d'un navire civil armé) autorisée par une lettre de marque (également appelée « lettre de commission » ou « lettre de course ») à attaquer en temps de guerre, tout navire battant pavillon d'États ennemis (notamment l' Angleterre à l"époque) , et particulièrement son trafic marchand, laissant à la flotte de guerre le soin de s'attaquer aux objectifs militaires. Les corsaires ne doivent donc pas être confondus avec les pirates puisqu'ils exercent leur activité selon les lois de la guerre, uniquement en temps de guerre et avec l'autorisation de leur gouvernement. Capturés, ils ont droit au statut de prisonnier de guerre.
Organisation sociale |
Contrairement à l'image répandue par les fictions cinématographiques, du fait même de leur mode de vie, peu de pirates mangeaient à leur faim ou devenaient riches, la plupart mouraient jeunes en combat, luttes intestines ou pendus. Les pirates élisaient leurs dirigeants : le capitaine (pour son savoir-faire, son audace, son autorité lors des batailles) et le quartier-maître (pour exercer un contre-pouvoir et faire régner l'ordre)[16]. En assemblée, chaque homme avait le droit à la parole et chaque membre de l'équipage, hormis les mousses et les marins pas encore totalement intégrés, avait une voix dans le vote tout comme le capitaine. Dans certains équipages pirates, il y avait un conseil : une assemblée où uniquement les officiers et artisans pouvaient siéger avec quelques marins expérimentés.
Le quartier-maître élu pouvait aussi faire entamer un procès contre le capitaine. Si le capitaine refusait le procès, il était reconnu coupable et était marronné sur une île le plus souvent. De nombreux groupes de pirates partageaient les butins obtenus en suivant un schéma préalable. Les pirates blessés au cours d'une bataille recevaient parfois une prime spéciale[17]. Le butin pouvait être partagé de manière que le capitaine reçoive tout au plus 1,5 fois ou 2 fois plus que les autres, mais jamais plus[18]. Cependant, ces pratiques égalitaires ne se limitaient qu'à très peu des aspects de la vie des pirates, et n'atténuaient pas réellement la rudesse de leur mœurs.
La pratique de la piraterie a été essentiellement masculine mais il a existé des femmes pirates.
Imagerie |
C'est la littérature du XIXe siècle (notamment L'Île au trésor de Robert Louis Stevenson) qui met en place les clichés actuels : pirate buvant du rhum et maniant le sabre marin, à l'œil borgne caché par un bandeau noir et le perroquet sur l'épaule, au crochet à la main et la jambe de bois, à l'anneau dans l'oreille[19] et pratiquant la torture (cette brutalité provient de l'unique source narrative du XVIIIe siècle Histoire générale des plus fameux pirates du capitaine Charles Johnson). Par contre, il est avéré que la vie à bord du bateau pirate est plus aisée que sur un bateau marchand : l'équipage est nombreux, sans contraintes horaires, avec une hiérarchie moins pesante car il obéit à un « code d’honneur » et à des règles démocratiques. De même est attesté le Jolly Roger (qui pourrait venir du français joli rouge), le pavillon de pirates noir ou rouge orné d’une tête de mort surmontant deux tibias entrecroisés[10], selon la représentation classique ; mais il y avait parfois des squelettes, des armes, des sabliers et parfois le capitaine lui-même (tel celui de Barbe Noire).
Piraterie moderne |
Au niveau mondial, l'IMB (International Maritime Bureau) répertorie en 2009 406 incidents, 153 navires ont été pris d'assaut, 49 ont été détournés et 120 ont été la cible de tirs. 1 052 membres d'équipage ont été pris en otage, on dénombre 68 blessés et 8 tués. La zone Nord-Est de l'Afrique totalise à elle seule 217 incidents. On note également que les attaques qui avaient jusqu'alors lieu dans le golfe d'Aden, ont eu lieu en océan Indien et jusqu'à 1000 milles marins des côtes de la Somalie.
Nombres d'attaques par an[20] : 254 (en 2001), 341 (en 2002), 445 (en 2003), 329 (en 2004), 276 (en 2005), 239 (en 2006), 263 (en 2007), 293 (en 2008), 406 (en 2009), 445 (en 2010), et 439 (en 2011). Lorsqu'il a été détourné par des pirates somaliens le 15 novembre 2008, le Sirius Star est devenu le plus grand navire de l'histoire capturé par des pirates[21].
Dans le domaine du droit international la piraterie est généralement considérée comme le plus ancien exemple d'utilisation du principe de juridiction universelle. Piller les navires en haute mer, bloquer les routes commerciales ou mettre en danger les communications maritimes était considéré par les États souverains comme étant hostis humani generis (ennemi de l'humanité). Puisque la piraterie, par définition, est pratiquée en dehors des juridictions nationales, les poursuites engagées par des États souverains contre des pirates constituent une situation juridique exceptionnelle. Cicéron expliquait déjà dans son traité De officiis que, en tant qu'« ennemi de tous » (communis hostis omnium), le pirate ne devait pas être considéré comme un ennemi légitime, envers lequel on est tenu de respecter certains devoirs : ainsi, d'après le philosophe romain, l'obligation de tenir parole et d'honorer ses serments ne s'appliquait pas au cas où l'on a affaire aux pirates[22].
Les articles 100 à 107 traitent de la piraterie[23], en voici des extraits :
Article 100 : Obligation de coopérer à la répression de la piraterie. Tous les États coopèrent dans toute la mesure du possible à la répression de la piraterie en haute mer ou en tout autre lieu ne relevant de la juridiction d'aucun État.
Article 101 : Propriété de la piraterie : on entend par piraterie l'un quelconque des actes suivants :
- tout acte illicite de violence ou de détention ou toute déprédation commis par l'équipage ou des passagers d'un navire ou d'un aéronef privé, agissant à des fins privées, et dirigé :
- contre un autre navire ou aéronef, ou contre des personnes ou des biens à leur bord, en haute mer,
- contre un navire ou aéronef, des personnes ou des biens, dans un lieu ne relevant de la juridiction d'aucun État ;
- tout acte de participation volontaire à l'utilisation d'un navire ou d'un aéronef, lorsque son auteur a connaissance de faits dont il découle que ce navire ou aéronef est un navire ou aéronef pirate ;
- tout acte ayant pour but d'inciter à commettre les actes définis aux lettres a) ou b), ou commis dans l'intention de les faciliter.
- tout acte illicite de violence ou de détention ou toute déprédation commis par l'équipage ou des passagers d'un navire ou d'un aéronef privé, agissant à des fins privées, et dirigé :
La résolution du Conseil de sécurité des Nations unies 1918, adoptée à l'unanimité en avril 2010, sur proposition de la Russie, demandait à tous les États d'« ériger la piraterie en infraction pénale dans leur droit interne, [d']envisager favorablement de poursuivre les personnes soupçonnées de piraterie qui ont été appréhendées au large des côtes somaliennes et de [les] incarcérer ». Une mesure déjà demandée par d'autres résolutions dont la 1846 de 2008. Une faible minorité d'États membres de l'Union Européenne sont en conformité avec cette demande.
Dans le droit français, la piraterie, définie comme « le fait de s'emparer ou de prendre le contrôle par violence ou menace de violence d'un aéronef, d'un navire ou de tout autre moyen de transport à bord desquels des personnes ont pris place, ainsi que d'une plate-forme fixe située sur le plateau continental », est punie de 20 ans de réclusion criminelle par l'article 224-6 du code pénal français. La loi pénale française est applicable aux infractions commises à bord des navires battant un pavillon français, ou à l'encontre de tels navires, en quelque lieu qu'ils se trouvent (article 113-3 du code pénal français). Par la loi n°2011-13 du 5 janvier 2011, la France a aggravé les sanctions applicables aux actes de piraterie, et fixé un cadre juridique spécifique autorisant la rétention à bord des navires des personnes soupçonnées de piraterie; la loi prévoit notamment que le contrôle de cette retenue est confié au juge des libertés et de la détention[24].
Pirates célèbres et légendaires |
Alvilda : ancienne princesse scandinave devenue pirate.
Amaro Pargo : un pirate de l'âge d'or de la piraterie.
Anne Bonny, de son vrai nom Anne Cormac.
Barbe Noire : de son vrai nom Edward Teach, est un pirate anglais qui a opéré dans les Antilles et sur la côte est des colonies britanniques en Amérique.
Bartholomew Roberts : de son vrai nom John Roberts, est un pirate britannique qui a opéré sur les côtes africaines et dans les Caraïbes. Il a capturé plusieurs centaines de navires.
Pirates barbaresques
Khair ad-Din Barberousse , "Barberousse", "Barbarossa", Roodbaard
Suleyman Reis "De Veenboer"
Murad Reis, né Jan Janszoon de Haarlem.
Simon de Danser (nl)
Claes Compaen (nl)
Charles Vane : pirate célèbre pour sa cruauté et pour avoir refusé le pardon royal au gouverneur Woods Rogers. Abandonné par Jack Rackham puis emprisonné avant d'être pendu le 29 mars 1721.
Ching Shih : une célèbre pirate asiatique.- François l'Olonnais
Henry Every : également connu sous le nom de John Avery, ce pirate est devenu célèbre pour s'être emparé des incroyables richesses du Gang-i-Sawai, un bateau du Moghol, de retour de La Mecque.
Henry Morgan : boucanier richissime pour avoir pillé Puerto del Principe, Maracaibo, Gibraltar et Panama. Il devint Chevalier et Gouverneur de Port Royal par Charles II.- Mary Read
Maria Lindsey : elle pratiquait la piraterie au large de Terre-Neuve au cours du XVIIIe siècle.
William Kidd : marin honnête, puis corsaire du Comte de Bellomont, et enfin pirate. Il fut pendu après avoir attaqué un navire anglais par accident. Son corps goudronné fut exposé à Tilbury Point, à l'estuaire de la Tamise. Son trésor est actuellement perdu.
Notes et références |
Définitions lexicographiques et étymologiques de « pirata » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
Alain Rey, « Pirate », in Dictionnaire historique de la langue française, Paris, Le Robert, 2010, p. 1651b.
Daniel Heller-Roazen, L'ennemi de tous: le pirates contre les Nations, 2010, És. Seuil[Où ?]
Rodolphe Durand & Jean-Philippe Vergne, L'Organisation Pirate: Essai sur l'évolution du capitalisme, p. 25-35, 2010, éd. Le Bord de l'eau
Alain Berbouche, op. cité, p. 5
Durand & Vergne, op. cité., p. 36-44
Pérotin-Dumon, Le Pirate et l'Empereur, p. 204, in J.D. Tracy, The political economy of merchant empires, Cambridge Univ. Press, 1991 (traduit de l'anglais)
Dardel & Leblond, Main basse sur le génome, 2008, Éd. Anne Carrière
Institut de recherche stratégique de l'École militaire, colloque international « La piraterie au fil de l'histoire : un défi pour l'État », La Rochelle, 9 mai 2012 : thème 1 « Terminologie et pratiques »
Jean-Pierre Moreau, Pirates au jour le jour, Éd. Tallandier, 2009
“La piraterie souffre de ses légendes et de ses représentations”, Marcus Rediker, historien
La piratería. Enciclopedia Virtual de Canarias
Amaro Pargo: documentos de una vida, I. Héroe y forajido
La evolución de una fortuna indiana: D. Amaro Rodríguez Felipe (Amaro Pargo)
Patrick Boman, Boulevard de la flibuste, Ginkgo éditeur, 2007, p. 16
[PDF](en) Peter T. Leeson (George Mason University), « An-arrgh-chy: The Law and Economics of Pirate Organization », Journal of Political Economy, vol. 115, no 6, 2007, p. 1065 (lire en ligne).
Durand & Vergne, op. cité., p. 85-95
commentaire tiré du livre TAZ d'Hakim Bey
Le port de boucles d'oreilles en or, outre son aspect symbolique et de supposées vertus protectrices, permettait au pirate d'avoir sa fortune sur soi, les vols étant nombreux à bord. À sa mort, cette monnaie d'échange pouvait servir au curé pour payer ses obsèques. Source : Anne Pouget, Le Grand Livre des pourquoi, Le Cherche Midi, 2013(lire en ligne), p. 7.
(en) Dernières données
(fr) Le superpétrolier saoudien détourné ancré au large de la Somalie, L'Express, 18 novembre 2008(lire en ligne)
Cicéron, Des devoirs|De oficiis, livre III, cité et commenté par Daniel Heller-Roazen, L'Ennemi de tous. Le pirate contre les nations, Seuil, La librairie du XXIe siècle, 2010, p. 13-22.
Texte complet de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer
Luc Briand, « Lutte contre la piraterie maritime: la France renforce son arsenal législatif », La Gazette du Palais, éd. gén., 19 janvier 2011, p. 8-12
Voir aussi |
Bibliographie |
Les ouvrages sur le sujet sont très nombreux. Seuls quelques exemples sont donnés ici.
Ouvrages historiques généraux de langue française
Les Pirates, Gilles Lapouge, 1987 ;
Histoire de la flibuste, Georges Blond, 1969 ;
Pirates & Corsaires, Olivier & Patrick Poivre d'Arvor, Édition Place des Victoires, 2004 ;
Une histoire des pirates, Jean-Pierre Moreau, Points Histoire, 2007;
L'Organisation Pirate: Essai sur l'évolution du capitalisme, Rodolphe Durand et Jean-Philippe Vergne, Le Bord de l'eau, 2010;
L'ennemi de tous: le pirate contre les Nations, Daniel Heller-Roazen, Éditions du Seuil, 2010.
Les forçats de la mer. Marins, marchands et pirates dans le monde anglo-américain 1700-1750, Marcus Rediker, Libertalia, 2010.
Pirates de tous les pays : L'âge d'or de la piraterie atlantique (1716-1726), préface de Julius Van Daal, Marcus Rediker, Libertalia, 2011.
Pirates et flibustiers des Caraïbes, Michel Le Bris, Virginie Serna, Paris : Hoëbeke, 2002
Marcus Rediker, Les Hors-la-loi de l’Atlantique. Pirates, mutins et flibustiers, Le Seuil, 2017, 289 pp.
Jean-Yves Grenier, « Politique des pirates : cap vers l’anticapitalisme », Libération, 12 juillet 2017(lire en ligne).
Mémoires & récits
Histoire générale des plus fameux pyrates - A General History of the Pyrates, Daniel Defoe ;
Daniel Defoe, Libertalia : une utopie pirate, préface de Marcus Rediker, Éditions Libertalia, 2012 ;
Les Flibustiers du Nouveau Monde, Alexandre-Olivier Exquemelin, ;
Voyage aux Isles, Jean-Baptiste Labat ;
Histoire du sieur de Montauban, capitaine flibustier, par lui-même ;
Un Flibustier français dans la mer des Antilles, Jean-Pierre Moreau ;
Les Frères Kip, Jules Verne, 1902 ;
De pareils Tigres, Jean-Marie Dallet, 2009.- Xavier Montanyà, Pirates de la liberté - Histoire détonnante d'un détournement de paquebot et de la lutte armée contre Franco et Salazar (1960-1964), L'Échappée, (ISBN 978-2-37309-003-1).
Ouvrages plus spécialisés
L'Aventure de la flibuste, colloque de Brest 2001 ;
Marins et Flibustiers du Roi-Soleil, Carthagène 1697, Jean-Yves Nerzic & Christian Buchet ;
Sous le Pavillon noir, Pirates & Flibustiers, Philippe Jacquin ;
Utopies pirates, Peter Lamborn Wilson ;
La Course et la Piraterie en Méditerranée, René Coulet du Gard ;
Corsaires & Marchands, les relations entre Alger et les Pays-Bas 1604-1830, Gérard van Krieken ;
La Piraterie sur l'Atlantique au XVIIIe, Léon Vignols.
Bold in Her Breeches: Woman Pirates Across the Ages, dir. Jo Stanley, Rivers Oram Press/Pandora List, 1995, 300 p. (ISBN 978-0044408925)
Pirates, flibustiers & corsaires, de René Duguay-Trouin à Robert Surcouf : Le droit et les réalités de la guerre de Course, Alain Berbouche, éd. Pascal Galodé, 2010, 318 p. (ISBN 978-2-355-93090-4)
Yvon Garlan, « Signification historique de la piraterie grecque », Dialogues d’histoire ancienne, Vol. 4, 1978, p. 1-16.
Femmes pirates : les écumeuses des mers, Marie-Ève Sténuit, Editions du Trésor, 2015. (ISBN 979-10-91534-15-4)
Ouvrages de fiction
L'Île au trésor, Robert Louis Stevenson.
Tortuga, bande dessinée en 2 tomes (éditions Ankama).- La série Ian Flibus - L'écumeur des mers (Ian Flix en version anglaise) de Alain Ruiz
Ian Flibus, L'île aux Treize os (2008)
Ian Flibus, Les joyaux de Pékin (2008)
Ian Flibus, La Ligue des pirates (2008)
Ian Flibus, La terre des Géants (2008)
Ian Flibus, L'escarboucle des sages (2009)
Ian Flibus, Les oubliés de la Cité d'Or (2009)
Ian Flibus, Les Larmes du maharadjah (2010)
Piraterie moderne
Pirates des mers d'aujourd'hui, Jean-Michel Barrault, éd. Gallimard, 174 pages ;
Pirate de Légines (Océan indien austral), Jacques Nougier, éd. l'Harmattan, 2003, 201 pages ; (ISBN 2-7475-4459-1).
Articles connexes |
.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}
- Boucanier
- Flibustier
Pavillon de pirates (Jolly Roger)- Femme pirate
- Île de la Tortue
- Liste de pirates
Man'o'war (La discipline)- Naufrageur
- République du Bouregreg
- Trésor
- Banditisme révolutionnaire
- Banditisme social
- Illégalisme
- Reprise individuelle
- Vol
- Autoréduction
- Piraterie routière
- Âge d'or de la piraterie
- Piraterie dans l'océan Indien
- Piraterie dans les Caraïbes
- Piraterie des années 1800 dans la Caraïbe
- Piraterie au Moyen Âge
- One Piece
- Alestorm
- Conférence de Nyon
- Sur Wikiversité : Le piratage informatique.
Liens externes |
Conseils aux voyageurs (site du ministère français des Affaires étrangères)
(en) Dernier rapport hebdomadaire sur la piraterie maritime dans le monde
(en) Carte mondiale de la piraterie maritime (annuelle à jour)
La Piraterie dans l'Antiquité, J.M. Sestier, 1880 (projet Gutenberg)
Écumeurs des Sept Mers, Un site spécialisé sur les pirates et corsaires de l'antiquité à nos jours
- Portail du monde maritime
- Portail de la piraterie
- Portail de la criminologie
- Portail de l’histoire
- Portail de la voile
- Portail du droit