Myodes glareolus




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Clethrionomys glareolus • Campagnol roussâtre, Campagnol des bois, Campagnol glaréole



Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Campagnol.




Myodes glareolus



Description de cette image, également commentée ci-après

Campagnol roussâtre









































Classification selon MSW
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Classe
Mammalia
Ordre
Rodentia
Sous-ordre
Myomorpha
Famille
Cricetidae
Sous-famille
Arvicolinae
Genre
Myodes

Nom binominal



Myodes glareolus
(Schreber, 1780)

Synonymes



  • Clethrionomys glareolus (Schreber, 1780)

Statut de conservation UICN


( LC )
LC  : Préoccupation mineure



Le Campagnol roussâtre (Myodes glareolus, syn. Clethrionomys glareolus) est une espèce de rongeurs de la famille des Cricétidés. Ce campagnol est aussi nommé en français Campagnol des bois, Campagnol glaréole, Campagnol des grèves, Campagnol du Nord ou Campagnol des sables [1].

Il ne faut pas le confondre avec le Campagnol sylvestre nord-américain ou le Campagnol commun appelé aussi comme lui parfois Campagnol fauve.




Sommaire






  • 1 Habitat


  • 2 Description


  • 3 Biologie et alimentation


  • 4 Reproduction


  • 5 Répartition


  • 6 Classification


    • 6.1 Synonymes




  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Articles connexes


    • 7.2 Liens externes


    • 7.3 Notes et références







Habitat |




Campagnol roussâtre


C'est une espèce réputée typiquement forestière des bois de feuillus ou mixtes à sous-bois développés. Sa couleur le confond bien avec les feuilles mortes et certaines écorces.
Il apprécie les buissons, les clairières et les lisières et plus rarement les parcs, talus embocagés, haies et prairies.

Cette espèce semble préférer les milieux chauds et secs, jusqu'à plus de 800m d'altitude.
C'est un animal territorial dont l'espace vital varie de 0,05 à 0,73 ha (selon disponibilité en nourriture et pression démographique). Les territoires forestiers seraient d'environ de 0,2 ha pour les mâles et de 0,14 ha pour les femelles.
Les études basées sur les techniques de capture/recapture avec marquage montrent que les mâles se déplacent plus que les femelles, et ceci plus encore en été qu’en hiver.
La densité en campagnols roussâtres varie de 10 à 60 par hectare dans les forêts de feuillus.



Description |


Le corps est trapu, avec un pelage brun-roux sur le dos tirant sur le gris sur les flancs et gris sur le ventre. Il possède une queue assez longue pour un campagnol.

Longueur (tête + corps) : +/- 12-13 cm, la queue mesurant environ 50 mm.

Poids de 35 à 45 g (2 g pour un nouveau-né).



Biologie et alimentation |


C'est une espèce active toute l'année. Elle creuse des galeries superficielles ou s'installe dans des souches creuses.


Le campagnol roussâtre se nourrit de graines, racines et de fruits ou baies sauvages, ainsi que de feuilles de végétaux ligneux, d'écorces en hiver, voire de feuilles mortes, champignons, mousses, racines, d'herbes et bourgeons au printemps. Il peut éventuellement faire quelques provisions dans son terrier.


De petits animaux comme des lombrics et des insectes semblent aussi faire partie de son alimentation.


Le campagnol a de très nombreux prédateurs (mustélidés, petits félins, rapaces..) mais un taux de reproduction élevé qui compense (en forêt dense au moins) les pertes.


Il ne semble pas vivre longtemps (18 mois au plus[2])



Reproduction |




Pelage hivernal (Février) permettant à ce campagnol roussâtre de se camoufler dans les feuilles


Les jeunes sont élevés dans un nid végétal globuleux constitué de mousses, feuilles, plumes et d'herbes et de mousses (en prairies) construit dans le sol sec, à 2 à 10 cm de profondeur, qu'on rejoint par un réseau de galeries. Le nid est souvent positionné sous un tronc, une branche tombée, des racines d’arbre voire dans un tronc creux.


Après une gestation de 16 à 18 jours, les femelles ont 4 à 5 portées par an de 3 à 5 jeunes entre avril et août voire en septembre-octobre dans les régions clémentes et peut-être toute l'année quand les conditions sont idéales (faible population et l'offre en nourriture est élevée).

La maturité sexuelle est atteinte au bout de deux mois et demi et la longévité n'atteint pas deux ans.

Mâles et femelles se dispersent aux alentours du nid à la maturité sexuelle (4,5 semaines pour les femelles) pour fonder de nouvelles familles, les jeunes nés en automne ne mettant bas qu'au printemps suivant.
La démographie des groupes est régulée par une inhibition hormonale, la femelle adulte empêche la maturation sexuelle des subadultes de son environnement proche.


Chaque femelle peut avoir 4 à 5 portées par an de 3 à 5 petits chacune (4,1 en moyenne) qu'elle allaite par 8 tétines.
C'est la femelle qui s'occupe seule de l'élevage des petits qui seront sevrés en 14 jours seulement.



Répartition |


Cette espèce est présente dans toute l'Europe, la Sibérie et l'Asie mineure. Elle est absente du nord de la Scandinavie, d'une partie de la péninsule Ibérique et du littoral méditerranéen en France.



Classification |


L'histoire de la taxinomie de cette espèce est complexe et elle admet de multiples synonymes. Précédemment classée plutôt dans le genre Clethrionomys, ce dernier est intégré désormais par de nombreux auteurs dans le genre Myodes.



Synonymes |


Selon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (31 déc. 2013)[3] :





  • alstoni (Barrett-Hamilton and Hinton, 1913)


  • arvalis (Geoffroy, 1803)


  • bernisi (Rey, 1972)


  • bicolor (Fatio, 1862)


  • bosniensis (Martino, 1945)


  • britannicus (Miller, 1900)


  • caesarius (Miller, 1908)


  • cantueli (Saint Girons, 1969)


  • curcio (Lehman, 1961)


  • devius (Stroganov, 1948)


  • erica (Barret-Hamilton, 1913)


  • fulvus (Millet, 1828)


  • garganicus (Hagen, 1958)


  • gorka (Montagu, 1923)


  • hallucalis (Thomas, 1906)


  • harrisoni (Hinton, 1926)


  • helveticus (Miller, 1900)


  • hercynicus (Mehlis, 1831)


  • insulaebellae (Heim de Balsac, 1940)


  • intermedius (Burg, 1923)


  • istericus (Miller, 1909)


  • italicus (Dal Piaz, 1924)


  • jurassicus (Burg, 1923)


  • kennardi (Hinton, 1926)


  • makedonicus (Felten and Storch, 1965)


  • minor (Kerr, 1792)


  • nageri (Schinz, 1845)


  • norvegicus (Miller, 1900)


  • ognevi (Serebrennikov, 1927)


  • petrovi (Martino, 1945)


  • pirenaica (Cabrera, 1924)


  • pirinus (Wolf, 1940)


  • ponticus (Thomas, 1906)


  • pratensis (Baillon, 1834)


  • pratensis (Bell, 1837)


  • reinwaldti (Hinton, 1921)


  • riparia (Yarrell, 1832)


  • rubidus (Baillon, 1834)


  • rufescens (de Sélys Longchamps, 1836)


  • ruttneri (Wettstein, 1926)


  • saianicus (Thomas, 1911)


  • sibiricus (Egorin, 1936)


  • skomerensis (Barrett-Hamilton, 1903)


  • sobrus (Montagu, 1923)


  • suecicus (Miller, 1900)


  • tomensis (Heptner, 1948)


  • variscicus (Wettstein, 1954)


  • vasconiae (Miller, 1900)


  • vesanus (Hinton, 1926)


  • wasjuganensis (Egorin, 1939)




Voir aussi |



Articles connexes |


  • Campagnol


Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :




Myodes glareolus :



  • (en) Référence Animal Diversity Web : Myodes glareolus (consulté le 31 décembre 2013)

  • (en) Référence Mammal Species of the World (version 3, 2005) : Myodes glareolus Schreber, 1780 (consulté le 31 décembre 2013)

  • (en) Référence NCBI : Myodes glareolus (consulté le 31 décembre 2013)

  • (en) Référence uBio : Myodes glareolus (consulté le 31 décembre 2013)

  • (en) Référence UICN : espèce Myodes glareolus (Schreber, 1780) (consulté le 31 décembre 2013)


Clethrionomys glareolus :



  • (en) Référence Fauna Europaea : Clethrionomys glareolus

  • (fr+en) Référence ITIS : Clethrionomys glareolus (Schreber, 1780) (+ version anglaise )

  • (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Clethrionomys glareolus



Notes et références |




  1. (en) Murray Wrobel, 2007. Elsevier's dictionary of mammals: in Latin, English, German, French and Italian. Elsevier, 2007. (ISBN 0444518770), 9780444518774. 857 pages. Rechercher dans le document numérisé


  2. Page consacré au Campagnol


  3. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 31 déc. 2013



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