Sallanches





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Sallanches
Le torrent de la Sallanche traverse la ville éponyme.

Blason de Sallanches
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Auvergne-Rhône-Alpes

Département

Haute-Savoie

Arrondissement

Arrondissement de Bonneville

Canton

Canton de Sallanches

Intercommunalité

Communauté de communes Pays du Mont-Blanc

Maire
Mandat
Georges Morand
2014-2020

Code postal
74700

Code commune
74256
Démographie

Gentilé
Sallanchards

Population
municipale
15 902 hab. (2016 en augmentation de 1,4 % par rapport à 2011)
Densité 241 hab./km2
Population
aire urbaine
44 281 hab. (2015)
Géographie

Coordonnées

45° 56′ 14″ nord, 6° 37′ 58″ est

Altitude
Min. 515 m
Max. 2 749 m

Superficie
65,87 km2
Localisation


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Liens

Site web

www.sallanches.fr


Sallanches est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.


Ses habitants sont appelés les Sallanchards. Jusqu'au début du XXIe siècle, on les appelle aussi Sallanchois.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


      • 1.1.1 Communes limitrophes




    • 1.2 Climat


    • 1.3 Voies de communication et transports


      • 1.3.1 Voies routières


      • 1.3.2 Pistes cyclables


      • 1.3.3 Transport ferroviaire


      • 1.3.4 Transports en commun


      • 1.3.5 Transports aériens




    • 1.4 Urbanisme


      • 1.4.1 Morphologie urbaine


      • 1.4.2 Logement


      • 1.4.3 Projets d'aménagements






  • 2 Toponymie


  • 3 Histoire


    • 3.1 Origines et développement de la ville


    • 3.2 Le XIXe siècle, début de l'essor économique


    • 3.3 Le XXIe siècle




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Situation administrative


    • 4.2 Tendances politiques et résultats


    • 4.3 Administration municipale


    • 4.4 Les maires de Sallanches


    • 4.5 Instances judiciaires et administratives


    • 4.6 Politique environnementale


    • 4.7 Jumelages




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 5.4 Santé


    • 5.5 Sports


    • 5.6 Médias


      • 5.6.1 Radios et télévisions


      • 5.6.2 Presse et magazines






  • 6 Économie


    • 6.1 Revenus de la population et fiscalité


    • 6.2 Emploi


    • 6.3 Entreprises de l'agglomération


    • 6.4 Commerce


    • 6.5 Tourisme




  • 7 Culture et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


      • 7.1.1 Églises et structures


        • 7.1.1.1 Châteaux






    • 7.2 Espaces verts et fleurissement


      • 7.2.1 Sites naturels




    • 7.3 Gastronomie


    • 7.4 Patrimoine culturel


    • 7.5 Personnalités liées à la commune


    • 7.6 Héraldique




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |






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Situation |


La ville occupe la partie nord du bassin de Sallanches, large plaine glaciaire traversée par l'Arve et bordée par le massif des Aravis, le massif du Mont-Blanc et le massif du Faucigny. Ce vaste bassin aux versants peu raides contraste avec les hauts sommets qui l'entourent. Dédié principalement à l'agriculture et au tourisme (lacs et campings), il abrite aussi les communes de Domancy, Passy et Saint-Gervais-les-Bains.


La ville de Sallanches est dominée à l'ouest par une partie de la chaîne des Aravis, avec en particulier le sommet des Quatre Têtes et la Miaz.





Communes limitrophes |























Rose des vents
Le Reposoir

Magland

Rose des vents

Le Grand-Bornand

N

Passy
Domancy

O    Sallanches    E

S

Cordon

La Giettaz
(Savoie)

Combloux
Megève



Climat |


La situation de Sallanches, d'une altitude moyenne d'environ 550 m, la place dans un milieu continental à tendance montagnarde en raison de la proximité de la Chaîne des Aravis ainsi que du Mont Blanc. La ville se caractérise par une humidité marquée[1]. Les hivers sont plus froids et neigeux et la saison estivale douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (mars-avril et septembre-octobre) sont généralement moins humides que le reste de l'année.





L'été les températures varient en moyenne de 15°C à 26°C. Le record absolu de chaleur lors de la canicule de 2015, plus précisément le 7 juillet 2015 avec 39.4 °C

Les hivers sont froids en raison de la proximité de massifs montagneux, les températures moyennes sont de -3°C à °C et le record absolu de froid enregistré est de −20,3 °C. La neige tombe parfois en grande quantité comme en février 1977 où des précipitations continues de neige ont été enregistrées 3 jours et 3 nuits, avec une hauteur de 1,1 m. Sallanches a connu aussi des hivers doux comme en février 1958 où une température de 24,0 °C fut relevée.


Sallanches ainsi que la totalité des villes de la Vallée de l'Arve est atteintes de pics de pollutions violents dû notamment au fait que la ville se situe en aval des montagnes, lesquelles forment un dôme accumulant ainsi les particules et polluant l'air, en 2015, Sallanches a passé 192 jours en alerte pollution.



[réf. nécessaire]




























Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Sallanches 1 975 h/an 1 146 mm/an 28 j/an 28 j/an 45 j/an
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an






















































































Normales & records 1981-2010 Sallanches (Station Météo France)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3 −1,9 1,3 4,2 9 11,8 14 13,7 10,4 6,7 1,5 −1,8 5,5
Température moyenne (°C) 0,9 2,9 6,9 10,3 15,1 18 20,3 19,8 16 11,7 5,4 1,5 10,8
Température maximale moyenne (°C) 4,8 7,7 12,6 16,5 21,1 24,1 26,7 25,9 21,5 16,8 9,4 4,9 16
Précipitations (mm) 103,8 88,4 82,7 78,8 100,8 101,9 94,7 102,7 88,3 98,9 90,9 112,5 1 144,4

Source : Météo France[2]





















































Record de températures par Météo France
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Record de froid (°C)
date du record
−20,3
1985
−19,7
2012
−13,4
2006
−5,8
2017
−1,7
2012
−1,2
2006
5
1984
2,8
2006
0
1995
−4,7
2009
−13
2005
−17,3
2005

−20,3
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,5
2014
24
1958
26,5
1990
30
2005
35
1958
37
2003
39,4
2015
39
2003
34,7
1987
32,3
2009
23,9
2018
19,5
2012

39,4
2015

Source : Météo France[2]





















































































Normales & records 2003-2018 Sallanches (Station secondaire)[Note 1]
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,1 −1,6 1,9 6,4 9,8 13,9 15,6 14,7 11,4 7,3 2,1 −1,6 5,8
Température moyenne (°C) 1,7 3,1 7,6 12,6 15,8 20 22 20,8 17,2 12,5 6,2 2 11
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,8 13,2 18,8 21,8 26,1 28,3 26,9 23 17,7 10,4 5,7 16,2
Précipitations (mm) 115,8 63,2 64,5 65,3 108,5 109 93,7 104,2 65 75,1 88,8 100,8 1 026,9

Source : Infoclimat[3]





















































Record de températures (Station secondaire)[Note 1]
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Record de froid (°C)
date du record
−14,1
2017
−17,2
2012
−13,4
2006
−4
2017
−1,7
2012
−1,2
2006
7,1
2016
5
2006
1,7
2017
−5
2009
−11
2005
−17
2005

−17,2
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
18
2014
20,9
2017
26
2014
31
2005
35,4
2009
38
2003
40,7
2015
39,6
2003
33
2016
32
2009
24,5
2014
17,5
2015

40,7
2015

Source : Infoclimat[3]




Voies de communication et transports |






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Voies routières |


Sallanches est desservie par l'autoroute A40 Mâcon-Chamonix, permettant aux Sallanchards de rejoindre Annemasse en 35 minutes, Annecy ou Genève en moins de 50 minutes, et Lyon ou Grenoble en moins de deux heures. Sallanches est reliée au réseau autoroutier national (liaison A40-A41, A40-A6...). Jusqu'en 2009, Sallanches ne disposait que d'un demi-échangeur, empêchant la population de se rendre par l'autoroute en direction de Chamonix, source d'engorgements réguliers de la ville. L'échangeur est désormais complet depuis début septembre 2009, permettant une liaison autoroutière directe Sallanches-Chamonix.


La ville est traversée par deux ex-routes nationales, départementalisées depuis 2006 dans le cadre du transfert de compétences du réseau routier national aux départements : la RD 1212 (ex-RN 212) Sallanches-Albertville, et la RD 1205 (ex-RN 205) Bonneville-Chamonix.



Pistes cyclables |


Le réseau cyclable sallanchard reste peu développé, et ne permet pas de relier les villes voisines. En revanche, au sein de la ville, il dessert l'ensemble des établissements scolaires.



Transport ferroviaire |


Sallanches est desservie par la gare SNCF de Sallanches-Combloux-Megève, située sur la ligne Saint-Gervais-Genève-Annecy. Le réseau TER permet des trajets réguliers et quotidiens en direction de Saint-Gervais, de Cluses-La Roche-Genève et Annecy, et des trajets (en week-end et pendant les vacances scolaires) directs vers Paris en TGV.



Transports en commun |


La ville reste peu reliée à un réseau de transports en commun, hormis le réseau ferroviaire et le réseau départemental inter-urbain (lignes locales Lihsa Sallanches-Le Fayet, Sallanches-Praz sur Arly, Sallanches-Cordon, Sallanches-Cluses...).



Transports aériens |


Sallanches dispose d'un petit aérodrome de tourisme, à la base de loisirs des Ilettes. D'autre part, elle est située à moins de 65 km de l'aéroport international de Genève-Cointrin, à moins de 70 km de l'aéroport d'Annecy-Haute-Savoie, et enfin à moins de 200 km de l'aéroport international de Lyon Saint-Exupéry.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |


La commune est composée d'un bourg principal et de plusieurs hameaux.



Logement |


On totalise, au sein de la commune de Sallanches, environ 7 450 logements, parmi lesquels 78,9 % sont des résidences principales, 14,9 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants[4]. Ces logements sont pour 24,7 % des maisons individuelles, pour 71,6 % des appartements et 3,7 % sont d'un autres type[4]. Les habitants de la commune sont 48,9 % à être propriétaires, 44,9 % sont locataires et 6,3 % sont des personnes logées gratuitement. S'agissant du nombre de pièces, 8,4 % des logements sont des studios, 20,1 % sont des logements de deux pièces, 24,3 % sont des logements de trois pièces, 25,2 % sont de quatre pièces et enfin 21,9 % sont des logements dont le nombre de pièces est égale ou supérieur à cinq pièces[4].



Projets d'aménagements |




Toponymie |


Le toponyme Sallanches dérive, selon Ernest Nègre, Chalanche, un mot francoprovençal, d'origine probablement préceltique, désignant « pente raide qui sert de couloir aux avalanches, flanc raviné d'une montagne ou encore un ravin »[5],[6],[7],[8]. Il s'agit d'un nom assez répandu sous divers dérivés dans la région alpine[9]. La ville s'est ainsi édifiée sur le torrent homonyme de la Sallanche[7],[8].


La paroisse ou le village sont mentionnés sous différentes formes latines Salancia Sabaudiorum, Chalanchia, Salanchia en 1178 dans le cartulaire de Cluny[7],[8]. Au cours des siècles suivant, la graphie évolue avec apud Salanciam (1212), Salenchia (1339) ou encore Cura de Salanchia (1344)[7],[8]. La forme actuelle semble se stabiliser à partir du XVIIIe siècle.


En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Salanshe, selon la graphie de Conflans[10].



Histoire |



Origines et développement de la ville |


Rien ne permet jusqu'ici d'attester la réalité d'un site gallo-romain, et ce malgré l'étymologie ancienne du nom de la ville. Lors de fouilles récentes (1992), deux tombes caractéristiques des Ve-VIe siècles ont été mises au jour dans le sous-sol de l'église. La présence d'une communauté chrétienne remonte donc probablement à cette période. Jusqu'à là fin du XIIIe siècle, le petit bourg se développe comme centre religieux et économique de toute la région. Dès le XIVe siècle son église, érigée en collégiale, étend son territoire juridictionnel sur de nombreuses paroisses alentour et ce jusqu'à la Révolution. La présence ecclésiastique est renforcée à Sallanches par la fondation de deux couvents : les capucins en 1619 et les ursulines en 1630 ; ils disparaîtront dans la tourmente de la Révolution.


Un important marché hebdomadaire draine les produits agricoles des communautés rurales des environs et offre des produits manufacturés par les artisans de la cité. En 1310, des premières franchises sont accordées à ses habitants. Ce code communal est à l'origine de la prospérité de la ville et de l'installation de familles nobles qui y bâtissent châteaux et maisons-fortes. Durant toute cette période, le sort de Sallanches est lié à celui de la province du Faucigny, dépendance depuis 1355 de la Maison de Savoie à l'origine du royaume de Piémont-Sardaigne (1718).


Sallanches a connu sept incendies majeurs, le 14 avril 1520, le 29 novembre 1669, le 20 janvier 1696, le 9 février 1768, le 13 novembre 1773, le 19 avril 1783. Le septième du 19 avril 1840 ravage la ville au moins trois heures durant[11], détruisant 268 maisons sur les 273 du bourg.


Après la période de l’occupation française pendant la Révolution (Sallanches fut chef-lieu d'un arrondissement judiciaire sous le Directoire) et le Premier Empire, de 1792 à 1814, la monarchie sarde est restaurée jusqu’au rattachement définitif de la Savoie à la France, en 1860.


D'anciennes communes sont absorbées au profit de Sallanches : Saint-Roch en 1971, Saint-Martin-sur-Arve en 1977.



Le XIXe siècle, début de l'essor économique |


Au début du XIXe siècle, le rayonnement religieux de la ville régresse. Elle poursuit son essor économique avec les foires et marchés, le commerce varié et quelques fabriques (filatures, brasserie, chocolaterie). Les premiers touristes en route vers les « glacières » de Chamonix, font halte dans ses auberges[12].


Au cours des siècles, la ville connaît plusieurs épreuves dévastatrices : épidémies, crues torrentielles et incendies (1519, 1669, 1840). 1840 est la date la plus marquante de son histoire : un incendie la détruit presque entièrement. Dans cette catastrophe, son passé architectural est anéanti. Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan consacre alors des crédits exceptionnels à la reconstruction. On édifie une ville neuve, dont le plan en damier sarde est dessiné par l’ingénieur François Justin. Ce dernier dessine son plan en articulant la cité autour des deux torrents qui traversent la cité, c'est ce plan qui forme toujours le squelette urbain du centre-ville.


L'architecture des bâtiments reconstruits est de style néo-classique sarde, à savoir des bâtiments très symétriques avec des balcons donnant sur la rue et des arrière-cours dissimulées au regard direct. L'hôtel de ville est achevé en 1844, dans ce style caractérisé par de nombreuses colonnades et des peintures en trompe-l'œil. Le voyageur et archiviste paléographe Francis Wey (1812-1882) commente ainsi ces aménagements en 1860 : « On peut résumer à distance l'aspect de cette ville récemment rebâtie [...]. Si cette cité [...] avait pu conserver ses rues, ses monuments et la physionomie que tant de siècles lui avaient imprimée, Sallanches offrirait le double attrait d'une ville gothique des Flandres, étalée au milieu d'un des sites les plus splendides qui soient au monde. [...] Sallanches, chef-lieu actif et industriel d'un canton, n'est plus, pour le voyageur, qu'un premier campement des excursions alpestres [...] »[12].


Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 2], dont 127 pour la commune[15],[16]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[17].




Nouveau plan de Sallanches (1840).


L’impulsion est donnée, et, la fin du XIXe siècle est le témoin de grands travaux : construction des quais (1863), aménagement de la place Saint-Jacques (1886), ouverture de la route nationale 202 Cluses-Saint-Gervais (1886), réalisation d'un réseau d'eau potable (1889), arrivée du train (1889). La ville entre dans l'ère moderne en 1901, avec la première ampoule électrique.


Sur le plan économique, si certaines activités traditionnelles stagnent ou disparaissent, l'horlogerie fait son apparition vers 1880, annonciatrice de l'essor futur du décolletage. En 1921, Sallanches est décrétée « station de tourisme ».


Parallèlement au développement des industries de transformation, sa fonction commerciale (banques, assurances, distribution alimentaire) au service des stations voisines se confirme et s'amplifie. L'activité économique soutenue qui règne dans la ville après la Seconde Guerre mondiale engendre un appel de population et l'expansion du domaine bâti hors du plan à damier de 1840. Au cours des années 1970, la commune fusionne avec celle de Saint-Roch (1972) et celle de Saint-Martin (1977).


Après plus de quinze ans de développement industriel intensif (industrie du décolletage et les skis Dynastar) et le regain d'activité touristique et commerciale, favorisée par l'ouverture du tunnel du Mont-Blanc (1965), le rôle de Sallanches comme capitale de la région du Mont-Blanc s'affirme et perdure, et son cadre somptueux, ouvert sur la chaîne du Mont Blanc, un environnement préservé, sont les atouts « nature » de Sallanches, « la ville au Pays du Mont-Blanc ».



Le XXIe siècle |


La ville de Sallanches, en raison de son explosion démographique (due notamment à un coût de vie et des prix de l'immobilier plus bas que ceux en vigueur dans les stations environnantes), est confrontée à un manque accru de logements, et en particulier de logements sociaux (la ville se situe bien en deçà de la limite minimum de 20 % fixée par la loi SRU, puisqu'elle affiche actuellement un taux de 11 % de logements sociaux).


De nombreux projets municipaux actuels ont pour objectif une reconversion et une totale réorganisation du cœur de ville sallanchard. La ville croît en effet aujourd'hui avant tout par sa périphérie et ses coteaux, mais se développe peu au centre. De plus, un contournement routier de la ville, très régulièrement victime d'embouteillages importants en son centre, est en cours de réflexion.


Quelques évènements depuis 2000 (non exhaustif) :




  • 2003, départ d'une étape du Tour de France cycliste jusqu'à L'Alpe d'Huez ;


  • 2007, Sallanches accueille le Conseil National de la Montagne ;


  • 2007, ouverture du premier parking souterrain de la ville, au Pré de Foire ;


  • 2005-2009, restructuration totale de l'hôpital de Sallanches.



Politique et administration |



Situation administrative |


La commune est un chef-lieu de canton (canton de Sallanches).


Anciennement rattachée au syndicat mixte du Pays du Mont-Blanc (regroupant initialement 14 communes), elle est depuis 2013 membre de la communauté de communes Pays du Mont-Blanc (CCPMB) regroupant dix communes, avec Combloux, Les Contamines-Montjoie, Cordon, Demi-Quartier, Domancy, Megève, Praz-sur-Arly, Saint-Gervais-les-Bains et Passy (les quatre autres communes ont formé la communauté de communes de la vallée de Chamonix Mont-Blanc).


Sallanches relève de l'arrondissement de Bonneville et de la sixième circonscription de la Haute-Savoie (créée en 2009).



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 en Haute-Savoie.

La population sallancharde a tendance à se prononcer majoritairement, tant aux élections nationales que locales, en faveur des partis de droite. La gauche (et encore moins l'extrême-gauche) n'est que peu implantée dans la vie politique locale (cf. résultats municipaux ci-dessous).



Administration municipale |


En mars 2008, les élections municipales sallanchardes voient se confronter trois listes concurrentes : deux listes classées à droite, « Sallanches, Ensemble Agissons » (conduite par le maire sortant, Georges Morand), « Sallanches 2008, un autre avenir » (conduite par un adjoint de la majorité sortante, René Chesney) et une liste de gauche, « Démocratie et progrès » (conduite par une conseillère municipale d'opposition sortante, Marie-Pierre Gourichon). Le 9 mars 2008, la liste de Georges Morand est élue au premier tour, avec environ 66,5 % des voix, contre 18,9 % pour Marie-Pierre Gourichon et 14,5 % pour René Chesney.



Les maires de Sallanches |


Depuis 1947, six maires seulement se sont succédé :







































































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.


1947
1951
Léon Curral
...
...
1951
1959
André Bottollier Lasquin
...
...
1959
1964
Léon Curral
...
...
1964
1965
André Bottollier Lasquin
...
...
mars 1965
mars 1971
Marcel Gouttry
...
...
mars 1971
mars 1989
Gabriel Viard
...
...
mars 1989
mars 2001
Marie-Louise Pezet

UDF-CDS
 
mars 2001
En cours
(au 30 avril 2014)
Georges Morand

UMP-LR
Commerçant
Conseiller départemental du canton de Sallanches (2015 → )
Président de la CC Pays du Mont-Blanc



Instances judiciaires et administratives |


Sallanches dispose du greffe détaché du tribunal d'instance de Bonneville, située dans les locaux de l'Hôtel de la Ville, d'une brigade de gendarmerie et de police municipale. Les administrations les plus importantes disposent toutes d'antennes à Sallanches : Sécurité sociale, ANPE (en centre-ville jusqu'en 2009, dans la zone industrielle depuis), Centre des Finances Publiques,...



Politique environnementale |




Jumelages |


Article détaillé : Jumelage.

La ville de Sallanches est jumelée avec Spaichingen, avec laquelle sont effectués des échanges socio-culturels.



  • Drapeau de l'Allemagne Spaichingen (Allemagne) depuis 1970.


Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[18],[Note 3].



En 2016, la commune comptait 15 902 habitants[Note 4], en augmentation de 1,4 % par rapport à 2011 (Haute-Savoie : +7,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 236 1 525 1 524 1 667 2 085 2 150 1 981 1 929 1 948



























1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
2 005 1 979 2 064 2 081 1 977 2 143 2 032 1 943 2 084



























1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
2 003 2 141 2 581 2 967 3 179 3 552 4 768 5 354 8 251



























1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - -
10 296 12 767 14 383 15 469 15 683 15 902 - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)



Histogramme de l'évolution démographique




Évolution de la pyramide des âges de la ville de Sallanches, comparaison entre l'année 1999 et 1982[21] :








































Pyramide des âges en 1999 en nbre d'individus.
Hommes Classe d’âge Femmes


295 

75 à plus

554 



715 

60 à 74

849 



1 809 

40 à 59

1 841 



2 272 

20 à 39

2 240 



1 943 

0 à 19

1 869 





































Pyramide des âges en 1982 en nbre d'individus.
Hommes Classe d’âge Femmes


150 

75 à plus

287 



388 

60 à 74

493 



1 051 

40 à 59

1 000 



1 685 

20 à 39

1 748 



1 600 

0 à 19

1 611 




Enseignement |


Sallanches compte six écoles publiques (Saint-Martin, Boccard, J.-Ferry, Vouilloux, Les Marmottes), les 3 classes uniques de Blancheville, La Pierre et La Provence ont fermé en 2008, 2009 et 2012 un collège public (Le Verney) ainsi que deux groupes scolaires privés désormais regroupés en une entité l'ECS (école catholique de Sallanches) : Saint-Roch (maternelle-primaire) et Saint-Joseph (collège-lycée). Sup Sallanches, établissement associé à l'ECS, forme des étudiants en BTS NRC, MUC, Tourisme et AG.



Manifestations culturelles et festivités |



  • Juillet 2003 : Tour de France. Sallanches est en effet ville de départ de l'étape la plus suivie de la manifestation sportive, celle de Sallanches-L'Alpe-d'Huez.

  • Été 2006 : Conseil national de la montagne, auquel participent plusieurs membres du gouvernement (D. De Villepin, C. Estrosi...).

  • Juin 2009 : 174e Festival des Musiques du Faucigny. Rencontres de 1000 musiciens issus des harmonies du Faucigny dans une ambiance festive et conviviale entre défilés, concerts dans les quartiers de la ville et bal populaire.

  • Juillet 2009 : Arrivée du Critérium du Dauphiné Libéré avec franchissement de la fameuse « côte de Domancy ». Cet évènement sera couronné par la participation de Bernard Hinault puisque c'est à Sallanches qu'il a été sacré champion du monde en 1980.

  • Novembre 2013 : Programmation culturelle. La salle Léon-Curral est en cours de rénovation pour devenir une véritable salle de spectacle qui accueillera prochainement une programmation culturelle éclectique.

  • Juillet 2016 : Lors du Tour de France, une épreuve (contre la montre) débute à Sallanches.


Par ailleurs, le tissu associatif étant dense, de nombreuses animations ont lieu tout au long de l'année - info sur www.sallanches.fr ou www.sallanches.com -



Santé |


Sallanches dispose d'un centre hospitalier intercommunal (hôpitaux du Pays du Mont-Blanc) sur son territoire, qui compte 271 lits. Les hôpitaux du Pays du Mont-Blanc comprennent également trois autres sites, un EHPAD à Sallanches, un EHPAD à Chamonix, et l'hôpital de Chamonix.



Sports |


Sallanches compte trois gymnases municipaux (Cayenne, Rosay, Vouilloux), ainsi que deux stades de football (dont l'un est équipé d'une pelouse synthétique) et d'un stade de rugby. L'OMS (office municipal des sports), qui fédère l'ensemble des associations sportives sallanchardes, organise annuellement une « fête des sports ».



Médias |



Radios et télévisions |


La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio, Radio Mont-Blanc, La Radio Plus ou encore Radio Giffre… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.



Presse et magazines |


La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, ou l'édition locale Le Faucigny.



Économie |



Revenus de la population et fiscalité |


En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 29 230 €[22].



Emploi |


Le taux de chômage reste bas à Sallanches, comparativement aux moyennes régionale et nationale. L'emploi sallanchard est stimulé par l'activité industrielle (décolletage...) et le secteur des services (commerce, tourisme...), mais aussi grâce à l'emploi saisonnier. Le taux de chômage de la ville s'élève actuellement à environ 7,06 % de la population active[réf. nécessaire].



Entreprises de l'agglomération |


C'est à Sallanches qu'a été fondée l'entreprise de production de ski Dynastar, où son siège est d'ailleurs toujours installé. Le logo de l'entreprise, la « moustache » célèbre chez les passionnés de ski, a été créé en faisant pivoter de 180 degrés le blason de la ville[réf. nécessaire].


Le groupe de négoce industriel Descours & Cabaud y possède également un important centre de stockage.



Commerce |




Tourisme |


En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 6 477 lits touristiques répartis dans 1 037 structures[Note 5]. Les hébergements se répartissent comme suit : 180 meublés ; 6 hôtels ; deux structures d'hôtellerie de plein air ; 3 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 4 refuges ou gîtes d'étape et une chambre d'hôtes[23].


  • Station familiale de sports d'hiver Sallanches-Cordon, reliée au domaine skiable des Portes du Mont-Blanc.


Culture et patrimoine |




La collégiale vue depuis la Place Saint-Jacques.



Lieux et monuments |



Églises et structures |


Parmi les monuments remarquables de Sallanches, le vieux Pont de Saint-Martin et la collégiale Saint-Jacques sont classés Monuments historiques. L'église originelle, très ancienne a été érigée en collégiale en 1389. L'église actuelle a été reconstruite sous sa forme actuelle entre 1680 et 1688. Le tabernacle est médiéval. Elle est à ossature et façade baroques avec un cadran solaire de 1848 au sud — corrigé en 2000. Elle possède un mobilier et une décoration intérieurs réalisés par des peintres et sculpteurs piémontais du XIXe siècle ainsi qu’un trésor d’art sacré. L'orgue de Callinet date de 1850. La tour abrite treize cloches (qui ont pour notes sib2-ré3-mib3-fa3-sol3-lab3-la3-sib3-do4-ré4-mib4-fa4-sol4) servant à un carillon électrifié, dont un bourdon de 2,7 tonnes fondu par Paccard, et dont certaines servent à sonner la volée.


On peut aussi citer l'église Saint-Martin, beaucoup plus modeste cependant que sa collègue[24], et plusieurs chapelles de hameaux comme la chapelle Sainte-Anne sur le coteau de Saint Roch, chapelle de l'Immaculée-Conception (montagne de Têtes) ou encore la chapelle Notre-Dame-de la Paix-du-Monde de Doran.



Châteaux |

L'emplacement de l'ancien château des Burgondes, qui auraient ensuite été restauré par les sires de Faucigny, a aujourd'hui disparu. Le château de Bourbonge peut être celui qui de nos jours a été édifié au plus proche de cet ancien emplacement[25]. Un nouveau château est édifié par Pierre II de Savoie en 1263[25]. D'autres châteaux se sont ensuite élevés sur le territoire dont il ne reste bien souvent que des traces :




  • Château de Sallanches (dit aussi de Cordon), dont il ne reste que le toponyme « Château », situé sur la commune de Cordon. Il est le siège d'une châtellenie. Il passe à la famille de Menthon puis une branche de celle-ci dont le nom passe au château, Bourbonge(s)[25],[26].


  • Château de Montagny ou Montrosset, dite également maison Brêche ou encore Tour de Fer, maison forte, longtemps faussement considérée comme ayant été le siège de la châtellenie. Elle est démantelée par les troupes révolutionnaires françaises en 1793. Il a depuis été restauré[25],[27] ;


  • Château des Rubins[25],[26]. Ancienne demeure seigneuriale du XIVe siècle, contrôlant l'entrée de la gorge de Lévaud, il abrite le Centre de la nature montagnarde, sur 600 m2 d’exposition et cinq niveaux. Il propose un parcours didactique permettant la découverte du patrimoine naturel montagnard de la Haute-Savoie. À partir d’une approche globale de plusieurs milieux naturels, on découvre les paysages et la géologie qui le constituent ainsi que les animaux et végétaux qui y vivent ;


  • Château ou tour de Disonche (maison forte, 1357)[25],[27]. Ancienne tour défensive construite au XIIIe siècle juste derrière l'église de la ville, on aperçoit encore sur sa façade nord une meurtrière d'époque, preuve de sa vocation militaire. Doté avant le XVe d'une toiture monumentale à quatre faces, elle servit au fil des siècles de résidence au Juge Mage, puis plus récemment de local de séchage de laine à l'époque où la famille Henry exploitait les lainières de Sallanches (au XIXe). Ce bâtiment, l'un des plus anciens, sinon le plus ancien de Sallanches, fut l'un des rares à ne pas être détruit lors de l'incendie de 1840. La tour de Disonche (qui portait aussi le nom de château Pissard ou de château d'Isonche), est resté au XXe une résidence secondaire. Désormais propriété de la famille George, il est actuellement en cours de réhabilitation ;


  • Château ou tour de la Frasse (maison forte attestée 1357), reconstruit en 1602[25],[26] ;


  • Château de Pormonay (maison forte), à l'ouest de l'église[25] ;


  • Château ou tour de Bellegarde (hameau de Saint-Joseph), rasé[25],[26].

  • Château de Malsain (maison forte attestée).

  • Maison forte de Vorzier (1444 attestée).

  • Tour de Chissé (maison forte indice).

  • Tour de Servoz (autre, indice).



Espaces verts et fleurissement |


La ville est relativement bien agrémentée en espaces verts aménagés : la place Charles-Albert en est l'un des meilleurs exemples, au même titre que le pré de Foire, les abords de la Sallanche. Elle est d'ailleurs, en 2014 et depuis quelques années, récompensée de « 3 fleurs » par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[28].


La population peut profiter, sur le territoire communal, de la base de loisirs des Ilettes, formées de trois lacs, et, sur la commune limitrophe de Passy, d'un vaste lac de baignade.



Sites naturels |



  • La cascade d’Arpenaz est un site classé. La cascade est surtout active au printemps et à l'automne. La hauteur de la cascade est de 270 m de chutes.

  • La cascade de Reninges, située au-dessus de Saint-Martin, culmine à 480 m d'altitude. Elle offre une splendide vue sur la ville, mais est plus difficile d'accès que la cascade d'Arpenaz.

  • Les lac des Ilettes offre une belle balade, trois lacs sont présents dont un abrité une faune et est protégé.

  • Les Gorges de Lévaud.



Gastronomie |


La cuisine savoyarde traditionnelle fait partie des spécialités présentes sur les tables de Sallanches. La fondue, comme la polenta, y est présente.



Patrimoine culturel |




Personnalités liées à la commune |




Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Naissance à Sallanches.





  • Charles-François Montfort (1683-1769), natif, alias Carl-Franz Montfort. Marchand-colporteur en Alsace, il fut élu bourgmestre de Fribourg en Brisgau (Freiburg i. Br.) pour avoir prié le commandant de l'armée française de ne pas brûler la ville. Il fit souche dans cette cité et fut inhumé dans le chœur de la cathédrale. Sa postérité se souvient toujours de ses origines savoisiennes.


  • Alexis Bouvard, né aux Contamines-Montjoie le 27 juin 1767 et mort à Paris le 7 juin 1843, est un astronome français.

  • Général-baron Jacques de Montfort (1770-1824), général de brigade, baron de l'Empire et donataire de l'Empire en Westphalie. Il est cité sur l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris et une rue de Sallanches porte son nom.


  • François Justin (1796-1860), ingénieur et parlementaire, une rue de Sallanches porte son nom.

  • Le roi Charles-Albert de Savoie-Carignan (1798-1849), la place centrale de la ville porte son nom.


  • Nicolas Parent, (1817-1890), natif, avocat, journaliste et homme politique républicain.


  • Antonin-Gilbert Sertillanges (1863-1948), philosophe moraliste français.


  • Ange Abrate (1900-1985), peintre de montagne.


  • Fernand Piccot (1906-1985), natif, syndicaliste.


  • François Bussini (1936), natif, évêque catholique.


  • François Ponchaud (1939), natif, prêtre catholique missionnaire.


  • Pierre Ducimetière (1942), natif, épidémiologiste.


  • Bernard Tissier de Mallerais (1945), natif, évêque catholique traditionaliste.


  • Alain Penz (1947), natif, skieur alpin.


  • Jean-Pierre Lemaire (1948), natif, poète.


  • Jeannie Longo (1958). La célèbre cycliste a légué une propriété à Sallanches aux Œuvres Hospitalières Françaises des Chevaliers de l'ordre de Malte, où sont accueillis des enfants autistes.


  • Michel Bibollet (1963), natif, coureur cycliste professionnel.


  • Christopher Murray (1965), natif, auteur-compositeur-interprète.


  • Serge Djelloul (1966), natif, joueur professionnel de hockey sur glace.


  • Laurent Boudouani (1966), natif, boxeur français.


  • Christophe Barbier (1967), natif, journaliste, directeur de la rédaction de L'Express.


  • Denis Cortella (1968), parapentiste et chef de l'entreprise « Kortel Design », basée à Sallanches.


  • Maurice Manificat (1986), natif, skieur de fond.


  • Bernard Hinault, champion du monde de cyclisme sur route en 1980 lorsque l'épreuve a été organisée dans la commune.


  • Coline Mattel, médaillée olympique de saut à ski.



Héraldique |






Blason

Blasonnement :
« De gueules au chevron versé ondé d'argent. »[29],[30].


Commentaires : Blason mentionné dès le XVIIe siècle[30]. Le chevron ondulé rappelle les deux rivières ou torrents passant par la ville, la Sallanche et la Frasse, qui se rejoignent à l'emplacement de l'édification du bourg[30].



Voir aussi |



Bibliographie |




  • Yves Borrel et Pierre Dupraz : C'était hier, Sallanches, préface de Gilbert Jond, 2000.


  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, 1980, 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 481-482, « Le canton de Sallanches », 483-499 « Sallanches », 511-513 « Saint-Martin », 514-515« Saint-Roch ».

  • James Pierre, Histoire de Sallanches, St-Roch et Cordon, éd. du Messager, 1974 (réédité en 2003 aux éd. Le Livre d'Histoire), 349 pages (ISBN 978-2-84373-204-1).



Articles connexes |



  • Liste des communes de la Haute-Savoie


  • Tourisme en Pays de Savoie • Tourisme en Haute-Savoie



Liens externes |


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  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

  • Site de l'office de tourisme



Notes et références |



Notes |




  1. a et bLes calculs se basent sur une série de données de 14 années (2003-2018), ce qui peut être insuffisant pour les calculs de moyennes par rapport à celle de Météo France qui ce basent sur un plus longue période (1981-2010).


  2. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[13],[14].


  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.


  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.


  5. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[23].



Références |





  1. [PDF] Ministère de l'agriculture et de la forêt - Direction de l'espace rural et de la forêt, « Section « 1.2.2. - Climat » », Département de la Haute-Savoie - Résultats du deuxième inventaire forestier (tome 1), sur inventaire-forestier.ign.fr, 1987, p. 4.


  2. a et b« Sallanches », sur le site meteociel.fr.


  3. a et b« Sallanches (2004-2018) », sur le site infoclimat.fr.


  4. a b et cDonnées INSEE compulsée par Linternaute - Immobilier Sallanches


  5. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), 1990, 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., n°1404, p. 71


  6. D'après Henry Suter, « Chalanche », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le 19 septembre 2015).


  7. a b c et dD'après Henry Suter, « Sallanches », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le 19 septembre 2015).


  8. a b c et dAdolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 437.


  9. Hubert Bessat et Claudette Germi, Les noms du paysage alpin : Atlas toponymique, Savoie, Vallée d'Aoste, Dauphiné, Provence, vol. 1, Ellug, 2001, 324 p. (ISBN 978-2-84310-020-8), p. 111-113.


  10. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, 2012, 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 15
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou



  11. Roger Devos et Charles Joisten, Mœurs et coutumes de la Savoie du Nord au XIXe siècle : L'enquête de Mgr Rendu  , Pringy, Académie salésienne - Centre alpin et rhodanien d'ethnologie, 1978, 502 p. (ISBN 978-2-9011-0201-4, lire en ligne), p. 25.


  12. a et bFrancis Wey, La Haute-Savoie. Récits d'histoire et de voyage, imprimerie générale de Ch. Lahure, Paris, p. 210-212, « L'ancien et le nouveau Sallanches » (lire en ligne).


  13. Luc Monnier, L'annexion de la Savoie à France et la politique suisse, 1860, A. Jullien, 1932, p. 98


  14. Paul Guichonnet, Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Le Messager-Horvath, 1982, 354 p. (ISBN 2-858-82536-X), p. 163.


  15. Manifestes et déclarations de la Savoie du Nord, Genève, Imprimerie-Lithographie Vaney, 1860, 152 p. (lire en ligne).


  16. Paul Guichonnet, Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Le Messager-Horvath, 1982, 354 p. (ISBN 2-858-82536-X), p. 167.


  17. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, La Fontaine de Siloé, 2007, 399 p. (lire en ligne), p. 18.


  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  21. Recensement de l'INSEE en 1999 - Population totale par sexe et âge


  22. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le 24 mars 2017)


  23. a et b« La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com, 19 décembre 2014(consulté en janvier 2015) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2014, .xlsx) ».


  24. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », 2007, 393 p. (ISBN 978-2-8420-6350-4), p. 239.


  25. a b c d e f g h et iLucien Guy, « Les anciens châteaux du Faucigny - Château de Chuet (section) », Mémoires & documents, vol. 47,‎ 1929, p. 202-204 (lire en ligne).


  26. a b c et dGeorges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, 2005, 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 48.


  27. a et bGeorges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, 2005, 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 49.


  28. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le 20 juillet 2014).


  29. Paul-Louis Rousset, Les Alpes & leurs noms de lieux : 6000 ans d'histoire ? Les appellations d'origine pré-européenne, P.-L. Rousset, 1988, p. 54.


  30. a b et cExposition « D'or, de gueules et d'argent, les armoiries communales en Haute-Savoie », présentation sur le portail des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.hautesavoie.fr, diapo n°8, 2016.





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