Chênehutte-Trèves-Cunault

























































































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Chênehutte-Trèves-Cunault
L'église Notre-Dame de Cunault.
Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Pays de la Loire

Département

Maine-et-Loire

Arrondissement

Saumur

Canton

Doué-la-Fontaine

Commune

Gennes-Val-de-Loire
Statut

Commune déléguée

Code postal
49350

Code commune
49094
Démographie

Gentilé
Cunaldiens
Trèvois
Chênehuttois

Population
1 031 hab. (2013)
Densité 37 hab./km2
Géographie

Coordonnées

47° 18′ 37″ nord, 0° 09′ 22″ ouest

Altitude
30 m
Min. 20 m
Max. 96 m

Superficie
27,61 km2
Historique

Date de fusion
1er janvier 2016
Commune(s) d’intégration

Gennes-Val-de-Loire
Localisation


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Chênehutte-Trèves-Cunault







Chênehutte-Trèves-Cunault est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le 1er janvier 2016, une commune déléguée de la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire[1], puis, le 1er janvier 2018, de Gennes-Val-de-Loire.


La commune est née en 1973 de la fusion des anciennes communes de Chênehutte-les-Tuffeaux et Trèves-Cunault.





Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Géologie et relief




  • 2 Toponymie


    • 2.1 Nom de Chênehutte


    • 2.2 Nom de Trèves


    • 2.3 Nom de Cunault




  • 3 Histoire


    • 3.1 Le château de Trèves


    • 3.2 Époque contemporaine




  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Administration municipale


      • 4.1.1 Administration actuelle


      • 4.1.2 Administration ancienne




    • 4.2 Ancienne situation administrative




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


      • 5.1.1 Évolution démographique


      • 5.1.2 Pyramide des âges


      • 5.1.3 Population des anciennes communes




    • 5.2 Vie locale




  • 6 Économie


  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


    • 7.2 Personnalités liées à la commune


    • 7.3 Héraldique




  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Articles connexes


    • 8.3 Liens externes




  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes


    • 9.2 Références







Géographie |




Les bords de la Loire à Chênehutte-Trèves-Cunault.



Localisation |


Commune du nord Saumurois, Chênehutte-Trèves-Cunault est un petit village d’Anjou situé sur la rive gauche de la Loire, qui se trouve sur les routes D 751, Gennes - Saumur, et D 214, Forges puis Doué la Fontaine[2].



Géologie et relief |


L'altitude de la commune varie de 20 à 96 mètres[3], et son territoire s'étend sur une superficie de près de 28 km2 (2 761 hectares)[3].


La commune se situe sur les unités paysagères du Val d'Anjou et du Plateau du Saumurois[4].



Toponymie |



Nom de Chênehutte |


Formes anciennes du nom de Chênehutte : Carnonensis pagus au VIe siècle, Canauthia en 1044 - 1055, Caneutia en 1055 - 1070[5], Chenchute en 1793, Chenchute et les Tuffeaux en 1801, à la suite de son regroupement entre 1793 et 1794 avec Les Tuffeaux, puis Chênehutte-les-Tuffeaux, et Chênehutte-Trèves-Cunault à la suite de son regroupement en 1973 avec Trèves-Cunault[6],[7].


Carnonensis pagus semble être une cacographie pour *Canotensis pagus comme l'indique les formes suivantes. La forme actuelle Chênehutte est récente et résulte d'une réinterprétation graphique moderne d'après les mots français chêne et hutte.



Nom de Trèves |


En 769, les archives de Saint-Aubin nomment Clementiniaeum le pays appelé aujourd’hui Trèves. Comme les autres villages de la rive gauche de la Loire, Clementiniaeum avait essaimé sur la rive droite et formait avec cet essaim une seule population[réf. nécessaire]. Le Clementiniaeum de la rive droite conserva son nom transformé en celui de Saint-Clément, sans doute parce que l’église paroissiale qui y fut fondée en même temps que celle des Rosiers, fut, pour se conformer au vocable primitif, dédiée à saint Clément. Mais depuis longtemps, le Clementiniaeum de la rive gauche avait échangé son premier nom contre celui de Trèves. Le vocable Clementiniaeum pose un certain nombre de problèmes, car il ne correspond à aucun type toponymique attesté dans le nord de la Gaule. Peut-être faut il lire *Clementiniacum, nom de lieu gallo-roman en -acum, précédé de l'anthroponyme latin Clementinus (porté par un indigène).


Trèves est attesté sous les formes de Trevie en 1036[8], Trevis castro en 1035-1053, Treves en 1793, Trèves en 1801, puis Trêves, avant de devenir Trèves-Cunault en 1839 après son rapprochement avec Cunault[9].


Célestin Port fait dériver le nom de Trèves du mot breton tref, issu du vieux breton treb, qui veut dire chapelle succursale ou fillette [10]. Depuis, les recherches toponymiques ont montré qu'aucun toponyme d'origine brittonique ne pouvait être formellement identifié en dehors de l'aire de diffusion du breton, c'est-à-dire en Bretagne historique. En réalité, certains linguistes associent le nom de Trèves à Trèves (Gard) et Trèves (Rhône) qu'ils relient soit au latin trivium « carrefour », soit à un nom de personne latin *Trebus non attesté[11]. Il est cependant possible, plutôt que de postuler un nom de personne latin *Trebus non attesté, que Trèves représente en fait le gaulois *treb- « habitation » attesté sous la forme -trebia dans Contrebia en Espagne. Cette racine, qui se perpétue dans le provençal trevar « habiter », est semblable à celle du brittonique treb.


Une légende veut que cette dénomination soit en rapport avec le mot français trêve. Jusqu’au Xe siècle, quoique dépendant du pagus (pays) angevin, Clementiniaeum reste soumis au comte de Blois et en particulier sous la domination du château de Saumur qui s’étendait jusqu’à Gennes et où commandait Gelduin, chef viking passé à la solde du comte de Blois. Surpris un jour par l’approche imprévue d’une armée angevine, Gelduin envoya au-devant du comte Foulques Nerra pour lui proposer de faire accord et trêve. « Trêve, soit, dit le comte, et je veux la faire ici » et prit pied sur le terrain ennemi en élevant là même où il campait, pour tenir en bride le Saumurois, un château fort qui garda le nom. Ainsi du moins le raconte le chroniqueur, moine de Saint-Florent, presque contemporain de l’histoire.



Nom de Cunault |


Formes anciennes du nom de Cunault : Cunault en 1793 et 1801[12].


Il s'agit vraisemblablement du nom de personne Cunaud, autrement graphié Cunault, pris absolument, et attesté dans la région[13]. La variante Cunault est attestée par deux actes dans le département de Maine-et-Loire[14].


Il remonte au germanique Cun-wald (de cun « hardi » cf. allemand kühn « courageux » et de waldan « gouverner » cf. allemand walten « régner »)[15].



Histoire |




Le cimetière de Cunault avec au première plan la stèle d'Hervé Bazin.


La commune de Chênehutte-Trèves-Cunault résulte de la fusion en 1973 des communes de Chênehutte-les-Tuffeaux et de Trèves-Cunault, toutes deux formées par la réunion de communes antérieures : Chénehutte et Les Tuffeaux, Trèves et Cunault[7].



Le château de Trèves |


Ce premier château fort a été fondé peu avant 1026 par Foulques Nerra en vue de la prise de Saumur qui, à l'époque, était une possession du comte de Blois. Cette fondation fut comprise dans un programme logistique d'ensemble, car elle fut à peu près contemporaine de celle de Montreuil-Bellay. Le fief a été confié au comte de Sablé, Herbert le Rasoir, qui servait Foulques dans sa guerre de Touraine.


La forteresse fut prise par le comte Foulques Réchin en 1068, détruite par son ordre et reconstruite par ses soins vers 1091. Entre-temps, le marché et le port qui existaient à Trèves furent transportés à Cunault. Mais en 1091, marché et port furent restitués à Trèves. Avant les évènements de 1068, l'église n'avait pas son emplacement actuel entre le château et la Loire. Selon le cartulaire de Saint-Aubin d'Angers, elle se trouvait dans le château. Le fief est donné à Geoffroy Fulcrade, chevalier, qui se fit ensuite moine à Saint-Florent, et dont le fils augmenta considérablement le bourg où il fonda les deux prieurés.


En 1147, le seigneur de Trèves est Renaud le Roux, qui part à la croisade avec Louis VII et sa suzeraine directe, Aliénor d'Aquitaine.


En 1206, le château de Trèves soutient victorieusement une attaque de l'armée de Jean sans Terre[16].


Vers 1230, la guerre entre le roi de France et le roi d'Angleterre inspire les auteurs du Lancelot en prose. Le château de Trèves devient, dans ce long roman, l'une des places fortes aux mains des alliés du roi Arthur et aussi le lieu de naissance de Lancelot du Lac[17].


Enfin, de possesseurs en possesseurs cités par Célestin Port le château devient la propriété du chancelier de France, Robert le Maçon, en 1416 par achat.





Donjon de Trèves.


En reconnaissance et récompense des services ci-dessus signalés et constatés dans ses lettres patentes du 7 novembre 1420, le Dauphin confirme à Lemaçon tous les droits antérieurs de la baronnie, ajoute ceux de « tribut et péage sur chaque pipe de vin passant la dite rivière de Loire en dévalant ou en montant par battel ou batteaux devant ledit chastel de Trèves ou traversant par charroi ladite châtellerie la somme de 10 deniers ; sur chaque muid de vin, 5 deniers, de même un minot de sel sur chaque muid de sel. »


En 1424, le Dauphin devenu roi accordait de plus à son chancelier, outre les trois anciennes foires qui se tenaient dans le bourg à la Saint-Luc, à la Saint-Matthieu, à la Sainte-Catherine, 3 nouvelles foires à tenir les mardis après l'Ascension et la Saint-Jean-Baptiste, avec marchés et assemblées tous les mardis, qui furent transférés à Cunaud ainsi que les foires en décembre 1762.


En 1435, ces privilèges royaux qui enrichissaient le pays (sans doute aux dépens des anciens marchés de Gennes) et qui rapportaient surtout au seigneur de beaux droits de prévôté, permirent au chancelier Lemaçon d'entreprendre et d'achever la reconstruction de son manoir et surtout du principal donjon. Le bourg qu'il abritait était devenu un véritable centre d’activité. Ses foires, ses péages, son port, l'importance de ses seigneurs y attiraient des populations de tout genre et avec elles aussi plus d'une misère. Il y existait, vers le XIVe siècle, une Maison-Dieu et une aumônerie, et quand Lemaçon mourut, il venait d'y « établir une maladrerie pour ladres, parce qu'il y est survenu pauvres gens mallades d'icelle maladie ». Le 8 mars 1479 et le lendemain, le roi Louis XI visita cette "Maladerie de Saint-Ladre pres Angers"[18].


Le tombeau de Lemaçon existe encore dans l'église de Trèves avec sa statue.


En 1616, Pierre de Laval capitaine de 50 hommes d'armes et baron de Lezay, agrandit et embellit de nouveau le château de Lemaçon.


Aux deux corps distincts et anciens du logis, Pierre de Laval fait ajouter un pavillon neuf d'habitation desservi par un grand jardin en terrasse. Devant le pont-levis, s'élevait encore au XVIIe siècle une motte dite la motte de Monsoreau qui avait sans doute porté le manoir primitif et qui, restée nue et vide jusqu'au XVIe siècle, fut alors chargée d'un corps de logis adossé à la chapelle reconstruite. Vers l'est était une autre motte, dite Barbacane (ouvrage de défense en avant du pont-levis). Vers la rivière et devant la tour qu'en séparait seulement un second jardin bas planté en verger, des Halles logeaient les marchands venus aux foires et les bouchers détaillants. Au haut des halles se tenait l'auditoire où le sénéchal rendait tous les quinze jours la justice pour les tenanciers de 17 paroisses. Tout auprès, dans la vallée, vers le coteau, s'étendaient autrefois deux étangs dont un seul était encore conservé au XVIIe siècle. Celui-ci alimentait à travers le jardin par un canal en pierres de taille un moulin banal qu'y avait construit Lemaçon et où le seigneur prélevait le vingtième du blé apporté. Sur un des quatre îlots de la Loire dépendants du domaine étaient plantés les piliers de justice. Le seigneur avait le droit de prélever sur les pêcheurs le premier saumon pris. Il donnait cinq sous à qui le lui apportait. Par contre, les autres pêcheurs ne devant pas de saumon payaient en monnaie au seigneur le surplus de cinq sous que leur premier saumon pris pouvait valoir. En plus chaque filet devait au château une nuit de travail. Le mardi-gras de chaque année, près de la borne qui séparait le fief de la baronnie et celui du prieuré de Cunaud, on voyait venir le cuisinier et le boulanger du prieur, l'un « garny de sa lardouère », l'autre « garny de son bluteau » avec leurs aides portant une pièce de bœuf d’un pied carré, trois pintes de vin dans un baril et une miche. Le seigneur de Trèves se trouvait là, et avec lui, sans doute, des pauvres pour en profiter.


Le maréchal de France, Maillé de Brezé, fit intervenir la haute influence du cardinal de Richelieu, son beau-frère, pour violenter les refus persistants d'Hilaire de Laval. Le cardinal ministre, en son propre nom, par acte du 8 mars 1642, se porta acquéreur, moyennant 200 000 livres dont 114 000 étaient déjà réclamées par les créanciers, et transmit le 16 la baronnie au maréchal dont la fille unique Claire-Clémence de Maillé venait d'épouser le Grand Condé.


À peine entré en possession, le maréchal de Maillé, pour empêcher Hilaire de Laval de bénéficier du privilège de retrait lignager qui permettait à une famille seigneuriale de recouvrer son domaine vendu, moyennant restitution du prix payé, se hâta de démolir une grande partie des travaux de Pierre de Laval et d'abandonner le reste à la destruction du temps, de telle sorte que quelques années après Rigaud, régisseur des châteaux de Trèves et de Milly pour le compte de Mlle de Clermont, fille du Grand Condé et de Claire-Clémence, lui écrivait dans un rapport que les habitations étaient en ruine et que d'immenses travaux seraient nécessaires pour les rendre habitables.


Devaient hommage à Trèves :



  1. Le fief de la Harielle, possédé par M. de Joreau ;

  2. Le fief de l'Étang de Gennes, possédé par M. de Rochefort ;

  3. Le fief de la Gennevraie, possédé par M. Buvau ;

  4. Le fief de Sarré, possédé par M. de Neuville ;

  5. Le fief de Lignières en Sarré, possédé par M. de Maurepas.


Le fief de Lignières en Sarré pourrait bien avoir été le manoir situé à Bouchette près de la maison Cahu.


À propos des rentes dues à Trèves, Rigault, partant du principe que la levée de la Loire est construite sur le vrai fond de la baronnie, des rentes afférentes lui sont dues sur les deux rives, depuis Pocé, en la paroisse de Distré, jusqu'à Coutures.


En 1747 par échange du 23 mars, la terre de Trèves passa de la famille des Condé au comte Louis César d'Estrées et au maréchal Adrien Maurice de Noailles qui quatre jours après en firent cession pour la somme de 510 000 livres à Jean de Stapleton, seigneur irlandais, un des compagnons du roi Jacques[Qui ?], avec les châtellenies de Milly, Pocé, Villeneuve-Maillard, Sourches, Mardron, la Tour Ménives, toutes celles de Gennes que nous venons d'énumérer plus haut. C'est en faveur de ce nouveau venu que Louis xv, par lettres du 23 août 1747, érigea la baronnie en comté, en ajoutant aux seigneuries ci-dessus nommées les terres de Laillou, Baucheron, Virollais, Saugré, la Mimerolle, les Noyers Aménard et Laleau. Dès 1750, il fait abattre le château de Trèves, n'en conservant que le donjon. Un immense escalier monumental y donne accès. L'escalier intérieur dessert diverses salles voûtées, nues et désertes. Des cuisines occupent le soubassement ; plus bas encore sont les prisons.


Le domaine de Clementiniaeum avait été primitivement donné par les rois Pépin et Charlemagne à l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers qui en fit une paroisse. Les moines de cette abbaye établirent deux prieurés : celui de Saint-Aubin et celui de Saint-Macé[19], chacun avec leur chapelle (cf. chapelle Saint-Macé). Les gens de Trèves ne devaient à leur seigneur que le service militaire, sous les ordres d'un agent de l'abbaye, pour le compte des barons. Ils étaient exempts de toutes les autres redevances féodales.



Époque contemporaine |


Entre 1790 et 1794, Chenchute absorbe Les Tuffeaux, formant Chenchute et les Tuffeaux[6], puis en 1839, Trêves absorbe Cunault, formant Trêves-Cunault[9] ; enfin le 1er janvier 1974, Chênehutte-les-Tuffeaux et Trèves-Cunault sont réunies par fusion-association pour devenir Chênehutte-Trèves-Cunault[7].


En janvier 2016, Chênehutte-Trèves-Cunault intègre la commune nouvelle de Gennes-Val de Loire, regroupant cinq des dix communes membres de la communauté de communes du Gennois, dont la création est officialisée par arrêté préfectoral du 5 octobre 2015[1], puis celle de Gennes-Val-de-Loire en 2018[20].



Politique et administration |



Administration municipale |



Administration actuelle |


Depuis les 1er janvier 2016 et 1er janvier 2018, Chênehutte-Trèves-Cunault constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire, et dispose d'un maire délégué[1].




















Liste des maires délégués successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
janvier 2018
 
 
 
 



Administration ancienne |










































Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
1974
juin 1995
Maurice d'Estribaud de Gorre

DVD
 
juin 1995
mars 2008
René Foulon
 
Champignonniste retraité
mars 2008
mars 2014
Jacques Rétif
 
Consultant d'entreprise retraité
mars 2014
décembre 2017
Benoît Lamy[21]
 
 



Ancienne situation administrative |


Jusqu'en 2016 la commune est membre de la communauté de communes du Gennois[22], elle-même membre du syndicat mixte Pays de Loire en Layon.



Population et société |



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du 1er janvier 2009, les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24],[Note 1].


En 2013, la commune comptait 1 031 habitants, en diminution de -1,9 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).






























           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
980 1 010 1 071 989 1 106 1 085 1 078 1 078 995



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
949 907 915 854 873 852 897 857 773



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
765 732 735 647 628 621 582 621 670



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013
613 608 1 008 1 135 1 153 1 102 1 092 1 038 1 031

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,1 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,7 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).


La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :



  • 50,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 17,7 %, 15 à 29 ans = 11,7 %, 30 à 44 ans = 19,9 %, 45 à 59 ans = 24,5 %, plus de 60 ans = 26,2 %) ;

  • 49,3 % de femmes (0 à 14 ans = 14,5 %, 15 à 29 ans = 12,6 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 21,7 %, plus de 60 ans = 30,1 %).














































Pyramide des âges à Chênehutte-Trèves-Cunault en 2008 en pourcentage[27]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,2 

90  ans ou +

0,9 



8,7 

75 à 89 ans

11,0 



17,3 

60 à 74 ans

18,2 



24,5 

45 à 59 ans

21,7 



19,9 

30 à 44 ans

21,0 



11,7 

15 à 29 ans

12,6 



17,7 

0 à 14 ans

14,5 














































Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[28].
Hommes Classe d’âge Femmes


0,4 

90  ans ou +

1,1 



6,3 

75 à 89 ans

9,5 



12,1 

60 à 74 ans

13,1 



20,0 

45 à 59 ans

19,4 



20,3 

30 à 44 ans

19,3 



20,2 

15 à 29 ans

18,9 



20,7 

0 à 14 ans

18,7 




Population des anciennes communes |


Chênehutte-les-Tuffeaux (1793-1972)



























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
980 1 010 1 071 989 1 106 1 085 1 078 1 078 995



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
949 907 915 854 873 852 897 857 773



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
765 732 735 647 628 621 582 621 670



























1962 1968 1972 - - - - - -
613 608 - - - - - - -

(Sources : base Cassini de l'EHESS (Chênehutte-les-Tuffeaux[6]).)


Trèves-Cunault (1793-1972)



























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
336 254 263 315 312 783 795 795 810



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
827 870 869 850 802 803 770 702 651



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
628 544 540 482 501 516 502 446 472



























1962 1968 1972 - - - - - -
440 416 - - - - - - -

(Sources : base Cassini de l'EHESS (Trèves-Cunault[9]).)


Cunault (1793-1838)



























1793 1800 1806 1821 1831 1836 1838 - -
365 307 348 404 427 - - - -

(Sources : base Cassini de l'EHESS (Cunault[12]). Trêves absorbe Cunault en 1839, formant Trêves-Cunault.)



Vie locale |


Ce village ligérien est distingué par le label départemental Villages de charme[29].



Économie |


Sur 75 établissements présents sur la commune à fin 2010, 27 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 3 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 51 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[30].



Culture locale et patrimoine |




Façade occidentale de l'église Saint-Aubin.




Pierre tombale d'Hervé Bazin au cimetière de Cunault.



Lieux et monuments |



  • La Tour de Trèves : elle date du XVe siècle — Logo monument historique Classée MH (1904)[31].

  • L'église prieurale Notre-Dame de Cunault est de style roman, date du Moyen Âge — Logo monument historique Classée MH (1846)[32].

  • L'église Saint-Aubin — Logo monument historique Classée MH (1862)[33].

  • L'église Saint-Maxenceul — Logo monument historique Classée MH (1946)[34].

  • L'église des Tuffeaux — Logo monument historique Classée MH (1914)[35].


  • Camp des Romains — Logo monument historique Classé MH (1987)[36].


  • Chapelle Saint-Macé — Logo monument historique Classée MH (1862)[37].


  • Hermitage Saint-Jean -  Inscrit MH (1995)[38].



Personnalités liées à la commune |




  • Jean de Stapleton (1696-1776), seigneur irlandais qui acheta les terres du domaine de Trèves, et le château de Trèves qu'il reconstruit.


  • Armand Rivière (1822-1891), né et mort à Chénehutte-les-Tuffeaux, maire républicain de Tours en 1879, député d'Indre-et-Loire de 1879 à 1889[39].


  • Gustave Pimienta (1888-1982), sculpteur, fit de La Colombière son lieu d'habitation et d'atelier pendant une trentaine d'années jusqu'en 1982[40].


  • Hervé Bazin (1911-1986), l'écrivain passa les dernières années de sa vie à Cunault. Une pierre tombale, portant son nom et ses dates de naissance et de décès, est visible dans le cimetière de Cunault.



Héraldique |







Blason Chênehutte-Trèves-Cunault.svg


Les armes de la commune se blasonnent ainsi :


De gueules, au chevron d'or, chargé vers le chef d'une tour d'argent crénelée de trois pièces, d'une ancre de marinier surmontée d'une crosse d'évêque posées en barre, d'un pic de perreyeur surmonté d'une crosse d'évêque posées en bande, le tout de sable ; accompagné à senestre d'une chêne arraché, à dextre d'une hutte, les deux de sables ; en pointe une gabare de sable habillé d'argent, voguant sur champs d'azur.






Voir aussi |



Bibliographie |


  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, 1965, 2e éd. (notice BnF no FRBNF33141105, lire en ligne)


Articles connexes |



  • Le Saumurois

  • Anciennes communes de Maine-et-Loire

  • Liste des communes de Maine-et-Loire



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :




  • Chênehutte-Trèves-Cunault sur le site de l'Institut géographique national


Notes et références |



Notes |




  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.



Références |




  1. a b et c« Arrêté no DRCL-NCL-2015-62 en date du 5 octobre 2015 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 74,‎ 5 octobre 2015(lire en ligne [PDF])


  2. IGN et BRGM, Géoportail Chênehutte-Trèves-Cunault (49), consulté le 2 septembre 2012.


  3. a et bIGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2011), consulté le 2 septembre 2012 - Données consultables sur WikiAnjou.


  4. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 72 et 86 - Données consultables sur WikiAnjou.


  5. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 185a.


  6. a b et cEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Chênehutte-Trèves-Cunault, consultée le 24 mars 2013 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.


  7. a b et cInsee, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 24 juin 2012.


  8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 686a.


  9. a b et cEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Trèves-Cunault, consultée le 24 mars 2013.


  10. Célestin Port, Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, Paris : J.B. Dumoulin, Angers - Lachèse et Dolbeau, t. 3, p. 627.


  11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.


  12. a et bEHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, Fiche de Cunault, consultée le 24 mars 2013.


  13. Site de géopatronyme : répartition du nom de famille Cunault


  14. Site de Géopatronyme.


  15. Albert Dauzat (préface de Marie-Thérèse Morlet), Noms et prénoms de France, éditions Larousse 1980. p. 166.


  16. Goulven Péron, La légende de Lancelot du Lac en Anjou, Les Cahiers du Baugeois, no 92, mars 2012, p. 55-63, (ISSN 0999-6001).


  17. Goulven Péron, Le matériau arthurien dans la Chronique d'Anjou de Jean de Bourdigné, Arthur après Arthur, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, mars 2017, 662 p..


  18. Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, t. XI "Itinéraire" p. 190, Librairie Renouard, Paris 1909.


  19. Notice no IA49002808, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  20. « Arrêté no DRCL-BI-2017-33 », sur Préfecture de Maine-et-Loire, 22 mai 2017(consulté le 24 juin 2018).


  21. Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014.


  22. Insee, Composition de l'EPCI du Gennois (244900767), consulté le 7 septembre 2013.


  23. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.


  24. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.


  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années
    20062007
    2008
    2009
    2010
    201120122013



    .




  27. « Évolution et structure de la population à Chênehutte-Trèves-Cunault en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 24 mars 2012)




  28. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le 24 mars 2012)



  29. Villages de charme, Chênehutte-Trèves-Cunault, consulté le 2 septembre 2012.


  30. Insee, Statistiques locales du territoire de Chênehutte-Trèves-Cunault (49), consultées le 30 décembre 2012.


  31. « Tour de Trèves », notice no PA00109385, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  32. « église Notre-Dame de Cunault », notice no PA00109380, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  33. « église (Saint-Aubin) de Trèves », notice no PA00109381, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  34. « église Saint-Maxenceul à Cunault », notice no PA00109382, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  35. « église des Tuffeaux », notice no PA00109045, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  36. « Oppidum protohistorique dit Camp des Romains », notice no PA00109047, base Mérimée, ministère français de la Culture


  37. « Chapelle Saint-Macé », notice no PA00109379, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  38. « Ancien hermitage Saint-Jean », notice no PA00135546, base Mérimée, ministère français de la Culture.


  39. « Armand, Félix Rivière », sur Assemblée nationale (France) (consulté le 28 juin 2018).


  40. « Résidence de Création à « La Colombière » », sur Institut de France, février 2018(consulté le 28 juin 2018).



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