7e SS-Freiwilligen-Gebirgs-Division Prinz Eugen





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir 7e division.


Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Prinz Eugen.
































































7e SS-Freiwilligen-Gebirgs-Division Prinz Eugen

Image illustrative de l’article 7e SS-Freiwilligen-Gebirgs-Division Prinz Eugen

Création

1942
Dissolution

Mai 1945
Pays

Flag of the German Reich (1935–1945).svg Allemagne
Branche

Flag of the Schutzstaffel.svg Waffen-SS
Type

Division SS
Rôle

Chasse aux partisans
Effectif
entre 10 000 et 22 000
Équipement
entièrement équipée de matériel étranger de prise

( Hotchkiss H35,....)


Guerres

Seconde Guerre mondiale
Batailles
Balkans (janvier 1942-avril 1945)
Autriche (avril 1945-mai 1945)
Décorations

Croix de fer (6 fois)
Commandant


  • SS-Obergruppenführer Artur Phleps (30 Jan 1942 - 15 mai 1943)

  • SS-Brigadeführer Karl Reichsritter von Oberkamp (en) (15 mai 1943 - 30 Jan 1944)

  • SS-Brigadeführer Otto Kumm (30 Jan 1944 - 20 Jan 1945)

  • SS-Brigadeführer August Schmidhuber (en) (20 Jan 1945 - 8 mai 1945)


Commandant historique

Artur Phleps

La 7e SS-Freiwilligen-Gebirgs-Division Prinz Eugen[1] était l'une des divisions de montagne des Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale.
Il s'agissait de la première unité Waffen-SS entièrement composée d'étrangers[2].




Sommaire






  • 1 Historique


  • 2 Théâtres d'opérations


  • 3 Crimes de guerre


  • 4 Ordre de bataille


    • 4.1 Croatie en octobre 1943


    • 4.2 Balkans en novembre 1944




  • 5 Division-sœur


  • 6 Notes et références de l’article


  • 7 Articles connexes





Historique |


Article détaillé : Waffen-SS.

Article connexe : Front yougoslave de la Seconde Guerre mondiale.

Le 30 décembre 1941, Himmler a reçu l'accord d'Hitler pour la constitution d'une nouvelle division. Celle-ci est recrutée parmi les minorités allemandes des Balkans, des Volksdeutsche
[3], comme le montre le détail de sa composition en février 1944. La 7e division SS se composait à 8,5 % d'Allemands du Reich et à 91,5 % de Volksdeutsche. Ceux-ci étaient originaires de Serbie et du Banat (53,6 %), de Roumanie (21,3 %), de Croatie (11,2 %), de Slovaquie (2,9 %) et de Hongrie (2,6 %)[4].


La Prinz Eugen est créée le 1er mars 1942 par ordre d'Himmler. Le commandant de la division et responsable de sa mise en place est le Gruppenführer Artur Phleps. Le nom de l'unité vient de celui du Prince Eugène de Savoie-Carignan, général qui mena les troupes impériales autrichiennes à la victoire contre les Turcs à la bataille de Zenta (1697). La mission de cette unité était d'éliminer les partisans dans la région des Balkans. La division fut décorée de six croix de fer.



Théâtres d'opérations |




  • Lutte contre les résistants dans les Balkans, principalement en Serbie.

  • 12 mai 1945 : Déposition des armes, 4 jours après la fin de la guerre, le gros de la division étant fait prisonnier par les forces armées des partisans yougoslaves. Le reste de la division réussit à fuir en Autriche.



Crimes de guerre |


La division est principalement connue en raison des atrocités commises contre la population civile[5],[6]. Le docteur Dusan Nedeljkovic indique dans le rapport de la Commission nationale yougoslave pour crimes de guerre :
« Ils ont brûlé, tué et volé tous ceux qu'ils rencontraient. Les officiers et soldats de la division SS Prinz Eugen sont des criminels, ils ont commis des actes d'une cruauté inouïe. Les victimes ont été tuées, abattues, torturées, brûlées vives, ou dans des maisons en feu. Si la victime ne tombait pas dans sa propre maison, mais sur la route ou sur un terrain, loin de sa maison, alors elle était tuée puis était brûlée. Ils tuent même les mères avec les enfants, les femmes enceintes et les personnes âgées. En d'autres termes, ils tuent tous les civils qui lui semblent être ou pas des guerriers. Souvent, des familles entières, qui ne prévoyait pas un tel traitement ou n'ont pas eu le temps de s'échapper, sont restés dans leurs maisons, et ils ont été massacrés. Des familles entières ont été brûlées dans les maisons. 121 personnes, principalement des femmes, et 30 personnes âgées de 60 à 92 ans et 29 enfants âgés de 6 mois à 14 ans, ont été tuées avec ces méthodes cruelles, décrites ci-dessus ... »


En 1943, des soldats de la division Prinz Eugen massacrent tous les habitants du village serbe de Kosutica[7].

Cette division est également responsable :



  • du massacre de la Division Acqui en septembre 1943, sur l'île Céphalonie, exécution en masse de 5 000 des 9 000 soldats italiens de la division Acqui (it)[8]

  • du massacre de Treglia (it), également en septembre 1943, où ils exécutent avec des mitrailleuses 450 officiers italiens de la division Bergame (it).

  • de l'assassinat de 2 000 Croates en Dalmatie, le 28 mars 1944[9]



Ordre de bataille |



Croatie en octobre 1943 |



  • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Jäger-Regiment

  • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Jäger-Regiment 14 Skanderbeg

  • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Artillerie-Regiment 7

  • SS-Freiwilligen Gebirgs Reconnaissance Abteilung (mot) 7

  • SS-Panzer Abteilung 7

  • SS-Gebirgs-Panzerjäger-Abteilung 77

  • SS-Gebirgs-Pionier-Abteilung 7

  • SS-Gebirgs-Flak Abteilung7

  • SS-Radfahr-Abteilung 7

  • SS-Kavallerie-Abteilung 7

  • SS-Gebirgs-Signals Abteilung 7

  • SS-Gebirgs-Reserve Abteilung 7

  • SS-Medical Abteilung 7

  • SS-Feldgendarmerie-Trupp 7

  • SS-Freiwilligen Gebirgs Veterinary Kompanie 7

  • SS-Freiwilligen Gebirgs War Reporter Zug 7

  • SS-Divisions Versorgungs Truppen 7



Balkans en novembre 1944 |



  • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Jäger-Regiment 13 Artur Phleps (Volksdeutsche)

  • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Jäger-Regiment 14 Skanderbeg (Albanais)

  • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Artillerie-Regiment 7

    • SS-Panzer-Abteilung 7

    • SS-Gebirgs-Panzerjäger-Abteilung 7

    • SS-Kavallerie-Abteilung 7

    • SS-Sturmgeschütz-Abteilung 7

    • SS-Flak-Abteilung 7

    • SS-Gebirgs-Nachrichten-Abteilung 7

    • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Aufklärungs-Abteilung 7
      • SS-Panzer-Aufklärungs-Zug


    • SS-Radfahr-Bataillon 7

    • SS-Radfahr-Aufklärungs-Abteilung 7

    • SS-Gebirgs-Pionier-Bataillon 7

    • SS-Kradschützen-Bataillon 7
      • SS-Nachschub-Kompanie 7


    • SS-Wirtschafts-Bataillon 7

    • SS-Sanitäts-Abteilung 7

      • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Veterinär-Kompanie 1/7 und 2/7

      • SS-Freiwilligen-Gebirgs-Kriegsberichter-Zug 7

        • SS-Propaganda-Zug

        • SS-Feldgendarmerie-Trupp 7





    • SS-Instandsetzungs-Abteilung 7

    • SS-Wehrgeologisches Bataillon



  • Divisionstruppen 7
    • SS-Feldersatz-Bataillon 7




Division-sœur |



  • 13e division SS de montagne Handschar


Notes et références de l’article |




  1. Freiwilligen veut dire que c'était une division composée de volontaires.


  2. Amandine Rochas, La Handschar : histoire d'une division de Waffen-SS bosniaque, Paris, France, L'Harmattan, coll. « La librairie des humanités / Les sentiers de la liberté », 2007, 211 p. (ISBN 978-2-296-03117-3, OCLC 237207590, lire en ligne), p. 35


  3. Jean-Luc Leleu 2007, p. 62


  4. Archives militaires allemandes : BAL, NS 19/3798 (89)


  5. (en) Stefan Wolff, German Minorities in Europe: Ethnic Identity and Cultural Belonging, Berghahn Books, 2000(ISBN 9781571815040, lire en ligne)


  6. « Trials of German Major War Criminals: Volume 20 », sur www.nizkor.org (consulté le 9 janvier 2018)


  7. Heinz Höhne, L'Ordre noir, Histoire de la SS, Casterman, Tournai, 1972, p. 226


  8. « L'eccidio della Divisione Acqui », sur www.divisioneacqui.com (consulté le 9 janvier 2018)


  9. Guido Knopp, Jens Afflerbach, Stefan Brauburger, Christian Deick et al. (trad. Danièle Darneau), Les SS un avertissement de l'Histoire [« Die SS »], Paris, Presses de la Cite, coll. « D. Document », 2006, 439 p. (ISBN 978-2-258-06417-1), p. 301



Articles connexes |



  • Unités de la Waffen SS

  • Opérations anti-partisans en Croatie


















































  • Portail de l’histoire militaire Portail de l’histoire militaire
  • Portail du nazisme Portail du nazisme
  • Portail de la Seconde Guerre mondiale Portail de la Seconde Guerre mondiale



Popular posts from this blog

Quarter-circle Tiles

build a pushdown automaton that recognizes the reverse language of a given pushdown automaton?

Mont Emei