Malakal





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Malakal
place du Marché de Malakal
Administration

Pays

Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud

Province

Nil Supérieur
Géographie

Coordonnées

9° 32′ 00″ nord, 31° 39′ 00″ est
Localisation


Géolocalisation sur la carte : Soudan du Sud



Voir sur la carte administrative du Soudan du Sud

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Malakal







Malakal ou Malakāl est une ville du Soudan du Sud, capitale de l'État du Nil Supérieur, située sur les rivages du Nil blanc.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Comté de Malakal


  • 3 Transports


  • 4 Articles connexes


  • 5 Liens externes


  • 6 Références





Histoire |


En 1993, les Nuers attaquent Malakal et parviennent à prendre 75% de la ville avant de manquer de munitions et de se faire chasser par les forces militaires gouvernmentales[1].


En février 2006, un homme de Malakal est devenu mondialement connu pour avoir eu des relations sexuelles avec une chèvre qui lui a conséquemment été vendue et vit avec lui[2],[3].


Fin novembre 2006, des affrontements armés entre les forces militaires et les rebelles dans les rues de Malakal font au moins 300 morts[4]. En juillet 2009, le Bureau de la lutte antimines des Nations Unies déclare avoir désamorcé à Malakal 526 mines antipersonnel sur un espace de 1,3 millions de mètres carrés[5]. En août 2009, la tension militaire dans les rues de la ville est à son comble et de nouveaux conflits avec Khartoum sont fortement pressentis[6].


Avant la sécession avec le Soudan, la ville était une garnison du gouvernement basé à Khartoum pendant la guerre civile. Elle est habitée par des Dinka Ngoks, des Nuers et des Shilluks. La ville est le théâtre de combats en juin et juillet 2015 entre forces rebelles et forces gouvernementales dans le contexte de la guerre civile sud-soudanaise commencée en 2013. La population civile fuit la ville. Elle est qualifiée de « ville fantôme »[7],[8],[9].


En 2012, Malakal souffre de la destruction de ses axes de transport, ce qui provoque une flambée du prix des aliments qui parviennent à être acheminés jusqu'en ville[10]. Fin décembre 2013, les forces gouvernementales sud-soudanaises et les rebelles revendiquent le contrôle de la ville[11].


En juin 2016, deux rapports de l'ONU déclarent que les Casques bleus et ses refuges de protection civile ne parviennent pas à contenir la contamination des conflits ethniques[12]. En octobre 2016, une nouvelle tentative de capture de la ville par les rebelles fait 56 morts[13]. En mars 2018, un article du Nouvel Obs souligne que le nombre de suicides s'accélèrent dans le camps de réfugiés de la ville[14].



Comté de Malakal |


Le Comté de Malakal est un territoire de 737 km2 subdivisé en six payams ;
Central Malakal, Eastern Malakal, Lelo, Northern Malakal, Ogot et Southern Malakal. Lors du recensement de 2008, la population a été estimée à 126 483 habitants (densité: 171,61
hab/km²).
















































Population
Foyers
Central Malakal
11 633 1 345
Eastern Malakal
24 037 3 271
Lelo
5 743 1 160
Northern Malakal
34 900 5 302
Ogot
6 212 1 115
Southern Malakal
43 958 5 814
Total
24 037
Sources des données :
Recensement de 2008[15]



Transports |


La ville possède un aéroport, à moitié détruit par la guerre civile.



Articles connexes |


  • Diocèse de Malakal


Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :






  • Malakal Vocational Training Centre.


  • The Gateway to the Shilluk People of Malakal.



Références |




  1. (en) Gatkuoth Lam, « What is this so-called “Dinka Bor Massacre” », Sudan Tribune,‎ 31 août 2007(lire en ligne)


  2. (en) « Sudan man forced to 'marry' goat », BBC,‎ 24 février 2006(lire en ligne)


  3. (es) « Muere la cabra sudanesa recién 'casada' con un hombre », 20minutos.es,‎ 4 mai 2007(lire en ligne)


  4. (en) « 'Hundreds killed' in Sudan battle », BBC,‎ 30 novembre 2006(lire en ligne)


  5. « Les efforts de déminage se poursuivent à Malakal », IRIN,‎ 27 juillet 2009(lire en ligne)


  6. David Blair, « South Sudan faces new war over oil », The Telegraph,‎ 15 août 2009(lire en ligne)


  7. Le Figaro, article de Tanguy Berthemet, page 6, 27 avril 2015


  8. (en) Tim Frank, « Malakal: The city that vanished in South Sudan », BBC,‎ 24 octobre 2015(lire en ligne)


  9. Patricia Huon, « Malakal, ville suppliciée du Soudan du Sud », Libération,‎ 26 juin 2014(lire en ligne)


  10. Alexandre Sulzer, « Soudan du Sud: Le coût élevé de la liberté », 20 Minutes,‎ 10 juillet 2012(lire en ligne)


  11. « Soudan du Sud: rebelles et gouvernement revendiquent le contrôle de Malakal », Mali Actu,‎ 27 décembre 2013(lire en ligne)


  12. « Malakal: la défaillance des casques bleus au Soudan du Sud avérée », RFI,‎ 23 juin 2016(lire en ligne)


  13. « Soudan du Sud: 56 rebelles tués à Malakal », Le Figaro,‎ 16 octobre 2016(lire en ligne)


  14. « Au Soudan du Sud, le suicide pour échapper aux affres de la guerre », Nouvel Obs,‎ 29 mars 2018(lire en ligne)


  15. Cinquième recensement du Soudan du Sud, année 2008 2008 tables.pdf Tableaux des pages 15 à 17




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