Odoacre
Odoacre | |
Les rois Odoacre et Théodoric, extrait des Chroniques de Nuremberg (XVe siècle). | |
Titre | |
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Patrice d'Italie | |
476 – 493 | |
Prédécesseur | Romulus Augustule ou Julius Nepos (selon les auteurs) |
Successeur | Théodoric le Grand |
Biographie | |
Date de naissance | v. 433 |
Lieu de naissance | Pannonie, Empire Romain d'Occident |
Date de décès | 16 mars 493 |
Lieu de décès | Ravenne |
Père | Édecon |
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Flavius Odoacre ou Odoacer ou encore Odovacer, né vers 433, et mort le 16 mars 493, était un soldat de l'Empire romain d'Occident.
Probablement d’origine skire, peuple allié aux Huns, il quitta la Pannonie pour s’enrôler dans l’armée romaine. S’estimant moins bien traités que les peuples barbares vaincus, des contingents barbares se rebellèrent contre le patrice Oreste et son fils, Romulus Augustule, nommé empereur par son père. À la tête de ces troupes, Odoacre vainquit le général Paulus, frère d’Oreste, et prononça la déchéance de Romulus Augustule en 476.
Après avoir été acclamé comme « roi » par ses troupes, il gouverna l’Italie avec l’agrément du sénat de Rome au nom de l’empereur d’Orient à qui il demanda d’être reconnu comme patrice. Tout en lui donnant effectivement ce titre, l’empereur le pressa plutôt de reconnaître Julius Népos, empereur légitime d’Occident. Le meurtre de Népos mit fin à l’ambiguïté. Odoacre punit les coupables et s’empara de la Dalmatie.
À partir de 488, il eut à lutter contre les Ostrogoths encouragés par Constantinople. Vaincu à trois reprises par le roi Théodoric, il se réfugia à Ravenne. Après trois ans de siège, il capitula, mais fut assassiné par Théodoric à l’occasion d’un banquet devant sceller leur entente le 16 mars 493[N 1].
Sommaire
1 Origine ethnique
2 Soldat dans l’armée romaine d’Occident
3 Patrice d’Italie
4 Les dernières années
5 Odoacre dans la littérature
6 Notes
7 Références
8 Bibliographie
Origine ethnique |
Les sources donnent des informations contradictoires sur l’origine ethnique précise d’Odoacre et de son père, Édica ou Édikon. Selon l'Anonymus Valesianus et Jean d’Antioche, Édicon était un conseiller d’Attila qui servit d’ambassadeur à Constantinople[1]. Mais Jordanes en fait avec Hunulf, son frère, l’un des chefs scyres qui défirent les Ostrogoths lors de la bataille de la rivière Bolia (en) dans les années 460[2]. Toutefois, dans son Romana, le même Jordanes mentionne qu’il était d’origine ruge (« Odoacer genere Rogus »)[3]. Le Consularia Italica en fait le roi des Hérules alors que Théophane et Marcellinus Comes le font appartenir aux Goths[4],[5]. Les auteurs contemporains ne sont guère plus unanimes et font d’Odoacre un Ruge, un Scyre, un Turcilingue et même, quoique plus improbable, un Hérule ou un Hun. Selon les plus récentes études du spécialiste Herwig Wolfram[6], Édicon appartenait aux Turcilingues et aurait été le restaurateur de l’éphémère royaume des Scyres ou Skyres après la chute de l’empire des Huns[N 2]. On ne connaît pas le nom de sa mère, mais on sait qu’elle était d’origine scyre. Odoacre avait un frère aîné du nom de Hunulf, lequel, comme Odoacre, s’enrôla dans l’armée romaine mais demeura dans l’empire d’Orient, où il devint magister militum per Illyrium. Il vint rejoindre son frère en 479 et fut son bras droit par la suite[6]. Sa famille était arienne et, comme la plupart des barbares de l’époque, il était probablement illettré.
Soldat dans l’armée romaine d’Occident |
Odoacre passa probablement sa jeunesse à la cour d’Attila, qu’il quitta dans la trentaine pour s’enrôler dans l’armée romaine alors que le règne d’Anthémius commençait à chanceler[7].
La première mention d’Odoacre pourrait être celle qui apparaît dans un fragment de la chronique de Grégoire de Tours Decem Libri Historiarum, lequel raconte les batailles du roi des Francs Childéric Ier, d’Ægidius, du comte Paul et d’un certain « Adovacrius » ou « Odovacrius » dans les années 460. Il n’est pas certain toutefois qu’il s’agisse bien du même Odoacre[8].
Le premier fait certain relaté dans les sources eut lieu lors du départ d’Odoacre de Pannonie. Un moine, du nom de Séverin, avait établi en Norique (Autriche d’aujourd’hui) un petit royaume théocratique. D’une grande austérité, ce moine réputé « saint » de son vivant était considéré comme un prophète dont tous les actes étaient des miracles et les paroles des prédictions[9]. Odoacre, alors « jeune homme de grande taille et vêtu de pauvres habits » s’arrêta dans la cellule de l’ermite, lequel lui dit avant son départ : « Poursuis ta route ; va en Italie sous les peaux grossières qui te couvrent. Le temps n’est pas loin où le moindre des cadeaux que tu distribueras à tes amis vaudra mieux que tout le bagage qui fait maintenant ta richesse. »[10].
Il trouva bientôt à s’enrôler en qualité de doryphore ou porte-lance dans la garde de l’empereur Anthémius[11]. En 472, il se rangea aux côtés de Ricimer dans la guerre qui opposa celui-ci à l’empereur. Ricimer réussit à déposer Anthémius, mais mourut six semaines plus tard. Olybrius et Glycérius lui succédèrent mais ne furent pas reconnus par l’empereur Zénon qui envoya le général Julius Nepos chasser Glycérius. Nepos réussit et fut proclamé empereur d'Occident le 24 juin 474. Mal vu par les Romains, il fut renversé par le général Flavius Oreste, Pannonien comme Odoacre, jusque-là commandant des troupes romaines en Gaule, lequel installa son propre fils, Romulus Augustulus, sur le trône. Au début de sa carrière Flavius Oreste avait été secrétaire d’Attila et s’était brouillé avec le père d’Odoacre, querelle qui avait failli se terminer de façon violente. Ennemis, Oreste et Odoacre se retrouvaient tous deux en Italie, Oreste comme commandant en chef des armées et Odoacre comme le plus élevé en dignité des chefs barbares servant dans cette même armée[12].
Le départ de Népos permit à Oreste de régler les affaires de Gaule à l’avantage des Wisigoths, qui avaient pris possession de l’Auvergne et des Burgondes. Les divers groupes germains qui composaient maintenant l’armée romaine estimèrent bientôt qu’ils étaient moins bien traités que les ennemis de Rome. La révolte gronda alors dans le corps formé de Ruges, de Scyres et de Turcilinges stationnés en Ligurie, qui exigea de recevoir des terres équivalant au tiers du territoire de l’Italie. Oreste refusa. La mutinerie dégénéra alors en révolte et Odoacre prit le commandement des mutins. Appelant à l’aide tous les barbares qui voulaient rejoindre son camp, il fut bientôt à la tête d’une armée imposante[13],[14].
Oreste se réfugia alors à Ravenne, y concentrant tout ce qui restait d’armée loyale en Italie. Battu une première fois dans la plaine de Lodi, Oreste s’enfuit à Pavie qu’Odoacre emporta après un court siège. C’est après cette victoire que ses troupes le proclamèrent « roi » le 23 août 476[15],[N 3]. Capturé, Oreste fut mis à mort le 28 août, une année exactement après son arrivée à Ravenne. Odoacre se dirigea alors vers Ravenne que défendait le frère d’Oreste et oncle du jeune Romulus Augustulus, le comte Paulus, qui subit le même sort que son frère au début septembre. Apprenant que la ville était prise, le jeune empereur se défit de ses ornements impériaux et tenta d’aller se cacher. Il fut amené devant Odoacre qui, ému de son âge et de sa beauté, non seulement épargna sa vie, mais l’envoya vivre dans le domaine de Campanie où se trouvait déjà sa famille en lui accordant une rente viagère de 6 000 solidi[16].
Patrice d’Italie |
Après la déposition de Romulus Augustulus, Odoacre conquit le reste de l’Italie où ses troupes se conduisirent en pays conquis avant d’entrer dans une Rome épouvantée qui se hâta de le reconnaître comme souverain. S’il garda le titre de roi que lui avaient attribué ses soldats, il n’y ajouta ni nom de territoire ni de peuple. La situation juridique était complexe. Aux yeux de Constantinople, Odoacre n’avait fait que déposer un usurpateur, Romulus Augustulus, puisque Julius Népos était l’empereur légitime. Odoacre continua à reconnaître celui-ci comme empereur, puisque les pièces de monnaie qu’il fit émettre le seront au nom de Népos jusqu’à la mort de celui-ci en 480. « Roi » aux yeux de ses troupes, il demeurait, aux yeux du Sénat et du peuple de Rome, un dictateur militaire à l’instar de Sylla, de Jules César et du triumvirat de César Auguste avant lui[17],[15].
La même année, une révolution ramena sur le trône de l’empire d’Orient l’empereur Zénon qui en avait été chassé par son compagnon d’armes, Basiliscus. Deux délégations se rendirent à Constantinople pour le féliciter. La première était celle de Julius Népos, neveu du vieil empereur Léon qui était du même parti que Zénon. Il lui demanda donc de l’argent, une armée et une flotte pour reprendre l’Occident. La deuxième fut celle du Sénat de Rome qui avait renvoyé les ornements impériaux à Constantinople ; cette délégation apportait une lettre de l’ex-empereur Romulus dans laquelle celui-ci était d’avis que l’« Occident n’avait plus besoin d’un empereur particulier pour se gouverner » et le priait d’accorder le titre de « patrice » à Odoacre, ce qui en aurait fait le régent de fait d’Italie[18],[19].
La réponse de Zénon fut très dure à l’égard des sénateurs, à qui il reprocha d’avoir tué Anthémius et chassé Népos, empereurs légitimes envoyés par Constantinople, et ambiguë à l’endroit d’Odoacre à qui, tout en lui donnant le titre de patrice, il demanda de reconnaître Népos comme souverain légitime d’Occident[20].
Le meurtre en mai 480 de Julius Népos par Victor et Ovida, deux officiers de l’ex-empereur Glycérius devait mettre fin au dilemme. Odoacre se fit un devoir de poursuivre et de faire exécuter les assassins, ce qui lui donna l’occasion d’annexer la Dalmatie à son propre territoire[21]. Par la suite, il conclut un traité d’alliance avec les Visigoths, à qui il livra la Gaule narbonnaise pendant qu’il s’entendait avec le vieux roi des Vandales Genséric pour se faire remettre la Sicile[22]. En 487, il défit les Ruges de Norique, la province romaine devenue royaume théocratique sous la gouverne du moine Séverin, et s’empara de leur roi, Feletheus qu’il amena en captivité. Frédéric, le fils de ce dernier, s’étant emparé du pouvoir, Odoacre envoya son frère Hunulf contre lui. Celui-ci évacua les derniers sujets de Séverin et les relocalisa en Italie alors que les Ruges qui restaient s’enfuirent chez les Ostrogoths[23].
À l’intérieur, conformément à ses promesses, Odoacre fit procéder à la confiscation des terres du tiers de l’Italie au profit de ses soldats. Toutefois, militaires depuis leur tout jeune âge, ceux-ci ne connaissaient pratiquement rien à l’agriculture et en quelques années ce « tiers barbare » était revenu dans des mains romaines[24]. Mais s’il concéda des terres ou fit des remises de taxes aux Germains qui s’étaient installés en Italie, il laissa intactes les institutions romaines et maintint de bonnes relations avec le Sénat dont les membres furent régulièrement nommés à des postes d’importance[25]. Le Sénat acquit même un prestige accru tant parce qu’Odoacre tenait à s’assurer de l’appui des sénateurs dans ses négociations avec Constantinople que pour prévenir toute tentative de rétablir l’empire d’Occident. On vit même réapparaître pour la première fois depuis le milieu du IIIe siècle des pièces de monnaie sur lesquelles se lisait la légende S(enatus) C(onsulto)[26]. Bien que lui-même arien, il maintint d’excellentes relations avec l’Église trinitaire, manifestant beaucoup d’admiration pour l’évêque Épiphane. À la demande de celui-ci, il accorda une immunité de taxes aux habitants de la Ligurie, et par la suite intervint pour libérer ceux-ci des abus du préfet du prétoire[27]. De même la biographie du pape Félix III dans le Liber Pontificalis mentionne que le règne du pontife se déroula sous celui d’Odoacre sans aucune récrimination à son sujet[28],[29].
Les dernières années |
Si l’empereur Zénon ne portait guère d’intérêt à ce qui se passait en Occident, la conquête de la Dalmatie par Odoacre laissait pressentir en lui un rival dangereux. De plus, on soupçonnait Odoacre d’entretenir une correspondance avec Illus, qui avait d’abord appuyé la révolte de Basiliscus contre Zénon, s’était ensuite ravisé avant d’entrer en conflit avec l’impératrice douairière Vérina et donner son appui à la révolte de Léontius (en)[30]. Zénon entreprit donc d’abattre Odoacre et, pour y parvenir, promit aux Ostrogoths et à leur roi, Théodoric, la péninsule italienne s’ils parvenaient à renverser Odoacre. Pour sa part, Odoacre éleva son fils Thela à la dignité de César l’année suivante, première étape semble-t-il avant de le faire proclamer Augustus.
Après avoir été vaincu par les troupes d’Odoacre, Frédéric, le fils du roi défait Feletheus, s’était réfugié auprès de Théodoric. En 489, Théodoric traversa les Alpes avec ses Ostrogoths et pénétra en Italie. Le 28 août, il affronta Odoacre à Isonzo et le défit. Odoacre s’enfuit alors à Vérone où il arriva le 27 septembre. Théodoric l’y poursuivit et le défit une seconde fois trois jours plus tard[31]. Pendant qu’Odoacre lui-même se réfugiait à Ravenne, le gros de son armée commandé par le général en chef, Tufa, était resté à Mediolanum. Théodoric traversa l’Italie pour affronter Tufa, mais celui-ci se rendit aux Visigoths[32]. Théodoric, qui n’avait aucune raison de douter de la loyauté de son nouveau général, envoya celui-ci à Ravenne à la tête d’un détachement de soldats d’élite. Toutefois, Tufa changea à nouveau de camp, le détachement qui lui avait été confié fut anéanti et Théodoric subit ainsi une première défaite importante en sol italien[33]. Théodoric recula et alla chercher refuge à Ticinum. Odoacre sortit alors de Ravenne pour aller assiéger son rival. Pendant que les deux chefs goths étaient ainsi occupés, les Burgondes, profitant de l’occasion, pillèrent et dévastèrent la Ligurie. De nombreux Romains furent amenés en captivité et ne purent retrouver la liberté que lorsque Théodoric versa leur rançon quelque trois ans plus tard[33].
L’été suivant, le roi visigoth Alaric II envoya des renforts à son compatriote, forçant Odoacre à lever le siège. Théodoric put ainsi sortir de Ticinum et, le 11 août 490, les armées des deux rois s’affrontèrent sur la rivière Adda. Odoacre fut à nouveau vaincu et dut retourner à Ravenne, où Théodoric vint l’assiéger. Entourée de marécages et d’estuaires, pouvant être ravitaillée par de petits bateaux venant de l’intérieur du pays, Ravenne était pratiquement imprenable[34]. De plus, Tufa restait hors de portée dans la vallée stratégique de l’Adige, près de Trente, où il reçut des renforts pendant que des désertions de plus en plus nombreuses clairsemaient les rangs de l’armée de Théodoric[35]. La même année, les Vandales envahissaient la Sicile. Pendant que Théodoric tentait de les défaire, son allié, Frédéric, roi des Ruges, commença à opprimer les habitants de Pavie, que ses forces avaient pour mission de protéger. Théodoric intervint à la fin d’août 491 et obligea Frédéric à fuir et à se réfugier avec ses forces auprès de Tufa. Les deux chefs devaient toutefois se quereller et en venir aux mains au cours d’une bataille où tous deux furent tués[36].
Il était toutefois trop tard pour Odoacre. Une sortie en masse de Ravenne dans la nuit du 9 au 10 juillet 491 se termina par un désastre et la mort du magister militum, Livilia, ainsi que des meilleurs soldats hérules. L’année suivante, les Goths avaient assemblé suffisamment de navires dans le port de Rimini pour monter un blocus efficace de Ravenne. Malgré tout, la guerre se prolongea jusqu’au 25 février 493, lorsque l’évêque de Ravenne, Jean, réussit à négocier une entente entre les deux hommes, en vertu de laquelle ils occuperaient conjointement la ville et se partageraient le pouvoir. Après un siège de trois ans, Théodoric fit son entrée dans la ville et convia son ancien ennemi à un banquet dans un palais du nom de « Ad Laurentum (Au bosquet de lauriers) ». Il s’agissait d’un piège et Théodoric tua Odoacre de sa propre main le 16 mars[37],[38].
Théodoric ordonna également de tuer tous les soldats d’Odoacre que l’on pouvait trouver ainsi que les membres de sa famille[39]. La femme d’Odoacre, Sunigilda, fut lapidée et son frère Hunulf fut tué par des archers alors qu’il tentait de trouver refuge dans une église. Théodoric exila le fils d’Odoacre Thela en Gaule, mais le fit exécuter lorsque celui-ci tenta de revenir en Italie[40],[N 4].
Théodoric qui, aux yeux de Constantinople, n’était toujours que magister utriusque militiæ et patricius, ne manifesta pas la même retenue qu’Odoacre qui, roi aux yeux de ses compatriotes germains, demeurait patrice d’Italie aux yeux de Constantinople. En 490, trois ans avant la mort d’Odoacre, il envoya le sénateur Festus demander en son nom à l’empereur Zénon de pouvoir porter la pourpre. Anastase, qui avait entretemps succédé à Zénon, refusa. Après la mort d’Odoacre, Théodoric se hâta de se faire proclamer roi des Ostrogoths, position qui n’exigeait pas la confirmation de Constantinople. En 497, Festus fut à nouveau envoyé à Constantinople ; cette fois, Anastase lui remit les insignes impériaux qu’Odoacre lui avait renvoyés. Sans adopter le titre d’empereur, Théodoric fut reconnu à toute fin pratique comme roi d’Italie[41].
Odoacre dans la littérature |
Jean d'Ormesson écrit une Histoire du Juif Errant, en 1990, dans laquelle le héros qui rencontre Odoacre, devient son prisonnier et son interprète jusqu'au massacre de Ravenne.
Notes |
Cet article se base sur les articles équivalents en langues anglaise (Odoacer) et allemande (Odoaker), ainsi que sur l’article d’Amédée Thierry cité en bibliographie.
Pour une analyse de cette question, se référer à Stefan Krautschick, « Zwei Aspekte des Jahres 476 » dans Historia : Zeitschrift für Alte Geschichte, vol. 35 (1986), p. 344-371.
Il est à noter que même si certains auteurs emploient le titre de « roi d’Italie », le titre de roi ne fut utilisé que par les militaires, Odoacre lui-même devant se contenter par la suite de celui de « patrice d’Italie » qu’il avait lui-même sollicité par l’entremise de Romulus Augustulus et que lui avait implicitement reconnu l’empereur Zénon.
Wolfram soutient pour sa part que Sunigilda fut affamée à mort (Wolfram (1988), p. 283.)
Références |
Gordon (1966), Priscus, fragments 7 & 8, p. 70-93.
Jordanes, Getica, ch. 242.
Jordanes, Romana, 344.
« Odoacer rex Gothorum » [Théophane].
Marcellinus Comes, Chronicon, s.a. 476.
Wolfram (1997), p. 142 et 183.
Thierry (1859), p. 3.
Grégoire de Tours, Historiæ, II 18 ; comparer avec Halsall (2007), p. 270.
Thierry (1859), p. 2.
Robinson (1914), p. 64 et sq.
Dewing (1968), vol. 3, p. 5.
Wolfram (1997), p. 184.
Bury (1923), p. 406.
Wolfram (1997), p. 184-185.
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Anonymus Valesianus, 8.38.
Thierry (1859), p. 15.
Thierry (1859), p. 19.
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Thierry (1859), p. 20.
Bury (1923), p. 410; Thierry (1859), p. 21.
Thierry (1859), p. 21.
Bieler (1965), Eugippius Commemoratorium Severinus, chap. 44 ; Foulke (1904), p. 31-33 ; Thierry (1859), p. 24 ; Jones (1986), p. 246 ; Wolfram (1997), p. 187.
Thierry (1859), p. 18-19.
Bury (1923), p. 409.
Jones (1986) p. 253-254.
Cook (1942), p. 12 et sq.
Liber Pontificalis (1989), p. 41 et sq.
Thierry (1859), p. 23.
Gordon (1966) : Jean d’Antioche, fragment 214, p. 152.
Anonymus Valesianus, 11.50.
Anonymus Valesianus, 11.52.
Wolfram (1988), p. 281.
Procopius, History of the Wars, 5.1. 18-23.
Heather (1991), p. 219.
Wolfram (1988), p. 282.
Wolfram (1988), p. 283.
Jones (1986), p. 247.
Anonymus Valesianus, 11.56.
Gordon (1966) : Jean d’Antioche : fragment 214 a.
Journal of Roman Studies, LII (1962), p. 126-130, cité dans Jones (1986), p. 247.
Bibliographie |
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- Bibliothèque nationale d’Israël
- Bibliothèque apostolique vaticane
- WorldCat
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