Raphaël (peintre)







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Raffaello Sanzio.jpg


Autoportrait (1506)
Galerie des Offices, Florence.























































Naissance

6 avril 1483
Urbino (Urbino)
Décès

6 avril 1520(à 37 ans)
Rome (États pontificaux)
Nom dans la langue maternelle

Raffaello Sanzio et Raffael S. Da UrbinoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance

Raffaello Sanzio
Nationalité

Habitant des États pontificaux
Activité

Peintre
Maître

Timoteo della Vite, Le Pérugin
Mouvement

Haute Renaissance
Mécène

Atalanta Baglioni (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Influencé par

Michel-Ange

Le Pérugin

Léonard de Vinci
A influencé

Giulio Romano

Nicolas Poussin
Père

Giovanni SantiVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Chevalier de l'ordre de l'Éperon d'or (d)Voir et modifier les données sur Wikidata




Œuvres principales

La Fornarina, L'École d'Athènes, Chambres de RaphaëlVoir et modifier les données sur Wikidata


signature de Raphaël

signature




Raphaël, nom francisé de Raffaello Sanzio (aussi nommé Raffaello Santi, Raffaello da Urbino, Raffaello Sanzio da Urbino), est un peintre et architecte italien de la Renaissance né le 6 avril 1483 à Urbino et mort le 6 avril 1520 à Rome[N 1].




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Formation


    • 1.2 À Florence


    • 1.3 À Rome




  • 2 Succès


  • 3 L'atelier de Raphaël


  • 4 Technique


    • 4.1 Son originalité


    • 4.2 Ses influences




  • 5 Œuvres de Raphaël : chronologie


  • 6 Expositions


  • 7 Notes et références


    • 7.1 Notes


    • 7.2 Références




  • 8 Annexes


    • 8.1 Bibliographie


    • 8.2 Iconographie


    • 8.3 Articles connexes


    • 8.4 Liens externes






Biographie


Raffaello Santi ou Sanzio, dit Raphaël, peintre de la Haute Renaissance, est le fils de Giovanni Santi, peintre et poète officiel de la cour du duc d'Urbino, Frédéric III de Montefeltro, l'un des princes les plus célèbres et protecteur des arts de la Renaissance en Italie, et de Màgia di Battista Ciarla, fille d'un négociant d'Urbino. Il naît le 6 avril 1483 à Urbino qui est alors un foyer artistique réputé à l’aube du XVIe siècle[1].


Formation






La Crucifixion Mond
1502-1503, National Gallery, Londres.


D'après Giorgio Vasari, Raphaël aurait été initié dans l'atelier de son père où il apprend les bases techniques de ce qui va devenir son art. Sa mère meurt le 7 octobre 1491 et son père le 1er août 1494. Raphaël, âgé alors de onze ans, se retrouve orphelin. Commence alors une longue période de litiges entre les héritiers, son oncle paternel, Dom Bartolomeo Santi, prêtre lettré devenu son tuteur et son oncle maternel Simone Battista di Ciarla dont Raffaello est plus proche[2]. Des incertitudes subsistent quant au lieu où Raphaël termine sa formation. Des sources attestent qu'il séjourne à Urbino jusqu'en 1499 et qu'il poursuit son apprentissage probablement auprès du peintre Timoteo Viti[1].


En 1500, à dix-sept ans, ses oncles l'envoient à Pérouse en Ombrie peut-être auprès du Pérugin[3], chez qui il n'est sans doute plus considéré comme un apprenti et dont le style l'influence profondément au point que les historiens de l'art hésitent sur l'attribution des tableaux peints par Le Pérugin à son héritier Raphaël[4]. Aux termes d'un contrat signé le 10 décembre 1500, il est cité en qualité de « magister » (maître peintre) pour la réalisation du retable « le Couronnement du bienheureux Nicolas de Tolentino », moine de l'ordre des Ermites de Saint Augustin, canonisé en 1406, pour l'église Sant'Agostino de Città di Castello. Il exécute ce tableau avec l'aide d'Evangelista da Pian di Meleto, ancien assistant de son père[N 2]. Raphaël n’est ainsi plus disciple d’un autre maître, mais maître lui-même. Cela lui confère le droit d'avoir un atelier, des aides et des élèves. C'est ainsi qu'il reprend l'atelier de son père à Urbino[1].


Dans les œuvres de 1502-1503, on retrouve le style du Pérugin notamment dans la Crucifixion réalisée pour l'église San Domenico de Città di Castello et exposée à la National Gallery de Londres[1]. Il réalise aussi La Madone à l'enfant[N 3] dont les commanditaires sont inconnus, ceux-ci devaient demander qu'il imite un artiste confirmé ; ainsi, en 1503, il réalise un Couronnement de la Vierge s'inspirant du Couronnement de la Vierge de Narni de Ghirlandaio[5].


En 1504, il réalise, avant de quitter Pérouse et alors qu'il est encore dans l'atelier du Pérugin, Le Mariage de la Vierge (le Sposalizio en italien), un tableau pour la chapelle Albizzini dans l'église San Francesco à Città di Castello. La commande a sans doute été passée en référence au Mariage de la Vierge réalisé par son maître et destiné au Duomo di San Lorenzo[N 4],[6].



À Florence






La Déposition de Croix
1507, Galerie Borghèse, Rome.


Âgé de vingt-et-un ans, il quitte Pérouse pour Florence. C’est ainsi que débute la deuxième partie de sa vie, la période florentine, qui durera quatre ans.


Le 1er octobre 1504, Giovanna Felicita Feltria della Rovere, sœur du duc d'Urbino, adresse à Pier Soderini, gonfalonnier de la République florentine, une lettre de recommandation pour que Raphaël reçoive à Florence les commandes que son talent mérite.


La République florentine vient de rappeler Michel-Ange et Léonard de Vinci. Raphaël va bénéficier de l’influence de ces deux grands maîtres qui vont achever sa formation. Léonard de Vinci le reçoit dans son atelier. Il y découvre les chefs-d'œuvre de la Renaissance florentine. Il réalise une série de Vierges et de Madones : La Madone à la prairie (1506), La Vierge au chardonneret (1507) La Belle Jardinière (1507) et aussi La Dame à la Licorne.
Bien qu’étant devenu un peintre indépendant, il continue d’étudier les méthodes d’autres grands maîtres, tels Léonard de Vinci, Michel-Ange ou encore Fra Bartolomeo.


Appelé à Rome par le pape Jules II sur la recommandation de l'architecte Bramante, il quitte Florence en 1508. C’est ainsi que débute la troisième partie de sa vie, la période romaine[7].



À Rome






La Fornarina, 1518-1519)
Galerie nationale d'art ancien, Rome.


Au Vatican, Raphaël est chargé de la décoration des salles du palais de Jules II — dites Chambres de Raphaël[7] — que celui-ci projette d’habiter pour ne pas subir la néfaste influence de la puissante famille Borgia.


C’est également à cette époque que Raphaël rencontre Margherita Luti qui sera le grand amour de sa vie, surnommée la Fornarina « la boulangère » parce qu’elle est la fille d’un boulanger, elle restera son amante durant toute sa vie. Femme d’une grande beauté, elle est très courtisée, ce qui inquiète Raphaël qui, d’un naturel jaloux, n’hésite pas à interrompre son travail pour la rejoindre.


En 1513 Jules II meurt. Sous son successeur Léon X — un Médicis — Raphaël voit croître ses responsabilités et son influence. En 1514, le nouveau pape lui confie le chantier de la basilique Saint-Pierre après la mort de Bramante et les fouilles d’antiquités à Rome. Cette dernière période de sa vie est caractérisée par une intense activité, mais la malaria et ses multiples crises de fièvre auront raison de sa santé déjà fragile. C’est ainsi qu’il meurt à Rome en 1520 à l’âge de trente-sept ans seulement, après avoir exécuté son chef-d’œuvre, La Transfiguration (1517-1520), résumé de toute son œuvre.


En son honneur, sont organisées de fastueuses funérailles. Raphaël repose au Panthéon de Rome.



« Quand Raphaël mourut, la peinture disparut avec lui. Quand il ferma les yeux, elle devint aveugle. »



— Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes



Succès






Le Portement de Croix
1516, musée du Prado, Madrid.


Raphaël a longtemps été considéré comme le plus grand peintre qui ait jamais existé, et on le tient toujours pour l'artiste en qui la peinture aura trouvé son expression achevée. Ce mythe de Raphaël apparaît du vivant de l'artiste, et sa mort prématurée, mettant fin brutalement à une activité marquée par la précocité, lui donne une singulière ampleur.


En 1550, lorsqu'il publie ses célèbres Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, trente ans à peine après la mort de Raphaël, Giorgio Vasari, dans la biographie qu'il consacre au maître d'Urbino, attribue à la volonté divine la naissance et les qualités exceptionnelles de l'artiste :



« On vit clairement dans la personne, non moins excellente que gracieuse, de Raphaël à quel point le Ciel peut parfois se montrer généreux et bienveillant, en mettant – ou pour mieux dire – en déposant et accumulant en un seul individu les richesses infinies ou les trésors de ses innombrables grâces, qui sont de rares dons qu'Il ne distribue cependant que de temps à autre, et encore à des personnes différentes. »



Son art, fait de mesure, de grâce et d'harmonie, a profondément influencé la peinture occidentale jusqu'au XIXe siècle.


Casanova disait qu'« aucun peintre n'a surpassé Raphaël dans la beauté des figures ». Delacroix affirmait que le simple nom de Raphaël « rappelle à l'esprit tout ce qu'il y a de plus élevé dans la peinture ». De même, Ingres vouait un véritable culte à Raphaël, tant dans son style dominé par un graphisme proche du maître de la Renaissance que d'hommages récurrents à son œuvre.


Après trois siècles, la gloire de Raphaël s'estompe avec l'émergence de nouvelles tendances critiques et artistiques, représentées notamment par les préraphaëlites, impressionnistes et les fauves.







Autoportrait avec un ami
1518, musée du Louvre.



L'atelier de Raphaël


Le peintre a toujours travaillé avec des assistants. Ses premières œuvres sont essentiellement de sa seule main, ce qui n'est plus le cas après 1513 où son atelier s'enrichit considérablement, comportant jusqu'à une cinquantaine d'assistants[8]. Les deux plus connus furent Giulio Romano et Giovan Francesco Penni.


Cette pratique fut critiquée par des contemporains, jugeant certaines œuvres imparfaites du fait de l'intervention des assistants. Ce fut le cas en particulier pour L'incendie du Bourg au palais du Vatican, dont la qualité est contestée par Giorgio Vasari.


Raphaël fait pourtant l'hommage de ses plus proches collaborateurs. Il s'est peint en particulier avec Giulio Romano[9].


Technique



Son originalité


Le style de Raphaël se caractérise par une utilisation presque égale du dessin et de la couleur car, contrairement à un grand nombre de peintres, il ne laisse pas l'un dominer l'autre ; il est aussi précis dans le trait que dans la répartition des teintes que dans le point de fuite. Cela se doit à sa manière de travailler : imiter les artistes de son époque et ses prédécesseurs en choisissant ce qui pourrait lui être utile. La maison de Médicis devient également son mécène.


On oppose volontiers la « grazia » (grâce) et la « dolce maniera » (manière douce, style élégant) de Raphaël à la « terribilità » (style puissant et torturé) de Michel-Ange[10].


Ses influences


Il reprend ainsi la douceur des modèles de son maître le Pérugin et innove en y ajoutant un modelé des corps plus proche de celui de Michel-Ange.
Raphaël utilise parfois le sfumato, une technique qui estompe les contours inventée par Léonard de Vinci presque exclusivement dans les toiles de sa période florentine (entre 1504 et 1508).


Influence du Pérugin


Œuvres du Pérugin et de Raphaël




Influence de Léonard de Vinci


Composition en triangle





Fond noir et sfumato




Influence de Michel-Ange


Placement, modelé et attitude du Christ



Œuvres de Raphaël : chronologie





L'École d'Athènes (1510-1511)
Fresque, Palais du Vatican.





Portrait de jeune homme (1513-1514), exposé au musée Czartoryski à Cracovie jusqu'en 1939, et disparu depuis.




  • Portrait de Laurent de Médicis, duc d'Urbino de trois-quarts en pied, tenant une boîte en or, (1492-1519), huile sur toile, 97 × 79 cm. Cette toile a appartenu à la collection du second Lord Northwick (1770-1859) et exposée à Thirlestaine House à Cheltenham. Il s'agit d'une des cinq portraits sur toile, plutôt que sur panneau, peints par Raphaël. De 1908 à 1971, ce tableau fut attribué à Sebastiano del Piombo (Venise 1485 - Rome 1547) ;


  • Retable de saint Nicolas, 1500-1501, huile sur bois, 32 × 27 cm, Pinacothèque Tosio Martinengo, Brescia[11]


  • Saint Sébastien, 1502-1503, huile sur panneau, 44 × 35 cm, Académie Carrara, Bergame


  • La Madone Connestabile, 1502-1503, détrempe sur toile transposée sur bois, tondo 18 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg


  • Portrait d'Elisabeth de Gonzague (duchesse d'Urbin), 1502-1508, huile sur bois, 53 × 37 cm, Galerie des Offices, Florence


  • Portrait de Guidubaldo de Montefeltre (duc d'Urbin), 1502-1508, huile sur bois, 53 × 37 cm, Galerie des Offices, Florence


  • Saint Jérôme punissant les Sabines hérétiques (1503), 25,7 × 41,9 cm, North Carolina Museum of Art, Raleigh


  • Saint Georges luttant contre le dragon, 1503-1505, bois, 29 × 25 cm, Musée du Louvre, Paris


  • Saint Michel terrassant le démon[12], 1503-1505, bois, 30 × 26 cm, Musée du Louvre, Paris


  • Portrait de François Marie della Rovere, 1504, huile sur bois, 47 × 35 cm, Galerie des Offices, Florence


  • Le Mariage de la Vierge, 1504, 174 × 121 cm Pinacothèque de Brera, Milan. Ce tableau s'inspire très largement du tableau du même nom de son maître d'alors, Le Pérugin ;


  • La Vierge à l'Enfant couronnée par les saints (vers 1504), 172,4 × 172,4 cm, Metropolitan Museum of Art, New York ;


  • Les Trois Grâces (1504-1505), 17 × 17 cm, Musée Condé, Chantilly ;


  • Saint Georges terrassant le Dragon (1504-1505), 28,5 × 21,5 cm, National Gallery of Art, Washington ;






  • Vierge au chardonneret, 1506, huile sur bois, 107 × 72 cm, Galerie des Offices, Florence


  • La Madone dite de la Maison d'Orléans (1506), 29 × 21 cm, musée Condé, Chantilly ;


  • La Dame à la licorne (vers 1506), 65 × 51 cm, Galleria Borghese, Rome ; (En 1935, une restauration a retiré le déguisement de sainte Catherine. Il se pourrait que la licorne ait été, à l'origine, un chien de compagnie) ;

  • La Madone du belvédère (ou La Vierge à la prairie, Madonna del prato en italien) (1506), huile sur toile de 113 × 88 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne ;


  • Portrait de dame, dite La Gravida[13], huile sur bois, 66 × 53 cm, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence


  • Portrait d'Agnolo Doni, 1506, huile sur bois, 65 × 46 cm, Galerie Palatine (Palais Pitti), Florence


  • Portrait de Maddalena Doni, 1506, huile sur bois, 65 × 46 cm, Galerie Palatine (Palais Pitti), Florence


  • La Madone aux œillets (vers 1506-1507), 29 × 23 cm. Merveille de délicatesse et convoitée par le Getty Museum, elle a été achetée en 2004 par la National Gallery de Londres, grâce à une souscription nationale[N 5].


  • Portrait d'une jeune femme dit La Muette, 1507, Galleria Nazionale delle Marche, Urbino


  • La Déposition de Croix, 1507, huile sur panneau, 184 × 176 cm, Galerie Borghèse, Rome


  • Sainte Catherine d'Alexandrie, 1507-1508, 71 × 56 cm, National Gallery, Londres






  • La Vierge, le Christ et saint Jean-Baptiste dit La Belle Jardinière (1507-1508), 122 × 80 cm, musée du Louvre, Paris


  • La Madone Esterházy (La Vierge et l’Enfant avec le petit saint Jean), v. 1508, musée des beaux-arts de Budapest


  • La Madone de Lorette (vers 1509), 120 × 90 cm, musée Condé, Chantilly ;


  • La Madone d'Alba (vers 1510), diamètre : 94,5 cm, National Gallery of Art, Washington ;


  • Portrait de Tommaso Inghirami, préfet de la Bibliothèque Vaticane, 1510, huile sur bois, 89 × 62 cm, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence


  • L'École d'Athènes (1510-1511), fresque d'environ 770 cm de largeur sur 440 cm de haut, Palais du Vatican, Rome ;






  • La Donna velata (vers 1512-1516), 85 × 64 cm, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence. Portrait d'une femme voilée dont le regard et l'attitude font penser à la Joconde[N 6].


  • La Madone Sixtine (vers 1513), 265 × 196 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Staatliche Kunstsammlungen, Dresde ; Dans la partie inférieure de ce retable, figurent les célèbres angelots rêveurs (putti) ;


  • La Vierge à la chaise (1513-1516), tondo de 71 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence ;


  • L'Incendie du Bourg (1514), fresque d'environ 10,60 m de largeur, musées du Vatican, Rome ;


  • La Vierge et l'Enfant, dite Madone dell'Impannata[14], huile sur bois, 160 × 127 cm, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence


  • Baldassare Castiglione, 1514-1515), toile, 82 × 67 cm, musée du Louvre, Paris ;

  • Les Cartons des tapisseries de la chapelle Sixtine, sur la demande de Léon X (1515), Victoria and Albert Museum, Londres ;


  • La Madone du Grand-Duc, v. 1515, huile sur bois, 84 × 56 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence ;


  • Le Jugement de Pâris, gravé par Marcantonio Raimondi ;


  • Bindo Altoviti (vers 1515), 60 × 44 cm, National Gallery of Art, Washington


  • Le Portement de Croix, v. 1516, huile sur toile, 318 × 229 cm, musée du Prado, Madrid


  • Saint Jean Baptiste, 1517, huile sur toile, 163 × 147 cm, Galerie des Offices, Florence


  • La Sainte Famille, 1518, huile sur bois transférée sur toile, 207 × 140 cm, musée du Louvre, Paris


  • La Transfiguration (1518-1520), 405 × 278 cm, musées du Vatican, Rome ; Dernière œuvre de Raphaël, elle fut achevée pratiquement quelques jours avant sa mort ;


  • Portrait de jeune femme (vers 1520), 60 × 44 cm, musée des beaux-arts, Strasbourg


  • Autoportrait avec un ami (supposé être Giulio Romano), 1518-1519, bois, 95 × 136 cm, musée du Louvre


  • La Fornarina, 1518-1519), Huile sur bois, 85 × 60 cm, Galerie nationale d'art ancien, Rome




Expositions



  • « Raphaël, les dernières années » au musée du Louvre, Paris (octobre 2012 - janvier 2013) ;

  • « Raphaël » au J. Paul Getty Museum, Los Angeles (octobre 2000 - janvier 2001) ;

  • « Raphaël, grâce et beauté », au musée du Luxembourg, Paris, (2002) ;

  • « Raphaël et son temps », Lille, (été 2003) ;

  • Une centaine d'œuvres exposées à la National Gallery de Londres, (2004).



Notes et références


Notes





  1. Les dates de naissance et de mort de Raphaël correspondant au vendredi saint sont indiquées dans le calendrier grégorien. Équivalence des dates dans le calendrier julien, en usage jusqu'en 1582 en Italie : 28 mars 1483 et 27 mars 1520.


  2. L'œuvre sera endommagée lors d'un tremblement de terre en 1789.


  3. L'œuvre se trouve actuellement au Norton Simon Museum de Pasadena.


  4. L'œuvre se trouve actuellement au musée des beaux-arts de Caen.


  5. La Madone aux œillets a été vendue à la National Gallery par le duc de Northumberland pour la somme de vingt-deux millions de Livres sterling.


  6. . Selon Vasari, le modèle serait la femme que Raphaël aima jusqu'à sa mort.




Références




  1. a b c et dBuck et Hohenstart, 2007, p. 6.


  2. Jean-Pierre Cuzin, Raphaël. Vie et œuvre, Bibliothèque des arts, 1983, p. 15.


  3. (en) Henry S. Gillette, Raphael. Painter of the Renaissance, Watts, 1967, p. 26.


  4. (en) June Osborne, Urbino. The Story of a Renaissance City, Frances lincoln ltd, 2003, p. 134.


  5. Buck et Hohenstart, 2007, p. 9.


  6. Buck et Hohenstart, 2007, p. 15.


  7. a et bBuck et Hohenstart, 2007, p. 42.


  8. Henry T, Plusieurs artistes, une seule main, Dossier de l'art no 200, octobre 2012, p. 40-51.


  9. Autoportrait avec Giulio Romano, 1519-1520, musée du Louvre.


  10. Maurice Daumas, Images et sociétés dans l'Europe moderne, Armand Colin, 2000, p. 57.


  11. Nancy Grubb, Figures d’anges : Messagers célestes à travers les arts, Editions Abbeville, 1996, 320 p. (ISBN 2-87946-082-4), p. 30.


  12. Saint Michel, musée du louvre


  13. La Gravida, Galerie Palatine


  14. Madonna dell'Impannata, Palais Pitti


Annexes


Bibliographie


Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.




  • Stephanie Buck et Peter Hohenstart, Raphaël, H.F. Ulmman, 2007, 120 p. (ISBN 978-3-8331-3799-0). 

  • Nicoletta Baldini (dir.) et al. (trad. de l'italien par Odile Menegaux), Raphaël, Éditions Flammarion, coll. « Les Classiques de l'art », 2005, 189 p. (ISBN 2080114514)

  • Hélène Bouquet, Raphaël, l'homme de génie, Édition Benevent, 2008.

  • Raphaël et Baldassare Castiglione, La Lettre à Léon X, édition établie par F.P. Di Teodoro, avant-propos de F. Choay, traduit de l’italien par Françoise Choay et Michel Paoli, Paris et Besançon, Les Éditions de l’Imprimeur, 2005.


  • Daniel Arasse, Christophe Castandet et Stéphane Guégan, Les Visions de Raphaël, Éditions Liana Levi, Paris, 2004.

  • Dominique Cordelier et Bernadette Py, Raphaël, son atelier, ses copistes, en collaboration avec le musée du Louvre et le département des arts graphiques du musée d'Orsay, Éditions Réunion des musées nationaux, Paris, 1992.

  • Henri Focillon, Raphaël, éditions Presses Pocket, préface de Pierre Rosenberg, Paris, 1990.


  • (de) Georg Gronau, Aus Raphaels Florentiner Tagen, Berlin, Cassirer, 1902 (OCLC 10339765)


  • (de) Georg Gronau, Raffael : des Meisters Gemälde, Stuttgart, Deutsche Verlags-Anstalt, 1909 (OCLC 2766291)

  • Paul Joannides, Raphaël et son temps, aux Éditions Réunion des musées nationaux, 2002.

  • Konrad Oberhubuer, Raphaël, Éditions du Regard, Paris, 1999.

  • Nello Ponente, Raphaël, Flammarion, Paris, 1990.

  • Christof Thoenes, Raphaël, Édition Taschen, Paris, 2005.


  • Giorgio Vasari, Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, volume 5, Raphaël, Léonard et Giorgione, Édition Berger-Levrault, Paris, 1983.

  • Johann David Passavant, Raphaël d'Urbin et son père Giovanni Santi, 1839(lire en ligne)


Iconographie


(liste non exhaustive)



  • 1855 - Statue en bronze signée « A.Carrier/1855 » par Albert-Ernest Carrier-Belleuse, dim; h:53,5 × l: 18,5 x p:15,5cm, Paris, musée d'Orsay

Articles connexes



  • Liste de peintures de Raphaël

  • Fresques de Raphaël au Vatican : les Chambres de Raphaël


    • La Dispute du Saint-Sacrement : apologie de la théologie catholique


    • L'École d'Athènes : Philosophie antique & Vérité



  • Les œuvres de Raphaël aux Offices de Florence

  • Giovanni Battista Branconio dell'Aquila


  • Honneurs rendus à Raphaël après sa mort, tableau peint en 1806 par Pierre-Nolasque Bergeret


Liens externes


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  • « Raphaël ou la quête de la grâce » par Lorenzo Pericolo, maître de conférence à l'Université Rennes-II.


  • (en) Raphaël dans Artcyclopedia

  • Notice de l'exposition au Sénat français en 2002




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