Jacques Kaminski
Vice-président Ministère de la Sécurité intérieure polonais | |
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Naissance | 6 octobre 1907 Kłobuck |
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Décès | 10 juin 1978 (à 70 ans) Varsovie |
Nom dans la langue maternelle | Jankiel Moszek Unglick |
Activité | Homme politique |
Membre de | Main-d'œuvre immigrée |
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Jacques Kaminski, de son vrai nom Jankiel Moszek Unglick, né le 6 octobre 1907 à Kłobuck (Pologne) et mort le 10 juin 1978 à Varsovie fut un dirigeant de la Main-d'œuvre immigrée (MOI), regroupement des immigrés communistes en France.
Jacques Kaminski quitte l'école à 13 ans pour devenir garçon-coiffeur. Il adhère très jeune au Parti communiste polonais et se réfugie en France pour échapper à une probable arrestation en 1930. Il s'intègre aussitôt au Parti français tout en prenant des responsabilités au sein de la MOI. En 1935, il devient le numéro deux de la section juive aux côtés de Louis Grojnowski[1].
Lorsqu’éclate la Seconde Guerre mondiale, en 1939, il est toujours membre de la direction de la section juive avec Édouard Kowalski et Adam Rayski[2].
En 1940, il rejoint le triangle de direction de la MOI aux côtés de Grojnowski et Artur London[3]. Il a alors comme adjoint et délégué auprès des militaires, Marino Mazetti[4].
Sa femme Hana est arrêtée en avril 1943[5]. Toujours responsable de la MOI au moment du coup de filet d'avril 1943[6], il rappelle Boris Holban pour remplacer Missak Manouchian, arrêté puis fusillé.
De retour en Pologne après la Guerre, il est employé au 7e département de la Ministerstwo Bezpieczeństwa Publicznego (MBP, Sécurité d’État polonaise) [7] et devient vice-directeur de la MBP [8].
Sommaire
1 Annexes
1.1 Articles connexes
1.2 Références
1.3 Bibliographie
Annexes |
Articles connexes |
- FTP-MOI de la région parisienne
- Main-d'œuvre immigrée
Références |
(Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 41)
(Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 78)
(Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 87)
Adam Rayski, L’Affiche rouge, Comité d'Histoire de la Ville de Paris, 2003, 80 p. (lire en ligne [PDF]), p. 21
(Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 250)
(Courtois, Peschanski et Rayski 1989, p. 373)
(Berlière et Liaigre 2015, p. 197)
(Berlière et Liaigre 2015, p. 338)
Bibliographie |
- Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, Le sang de l'étranger : les immigrés de la MOI dans la Résistance, Paris, Fayard, 1989, 470 p. (ISBN 2-213-01889-8, notice BnF no FRBNF35011435)
- Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Camarade la lutte continue !, Paris, Robert Laffont, 2015, 407 p. (ISBN 978-2-221-13506-8, notice BnF no FRBNF44271669)
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