Télévision





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La télévision est un ensemble de techniques destinées à émettre et recevoir des séquences audiovisuelles, appelées programme télévisé (émissions, films et séquences publicitaires). Le contenu de ces programmes peut être décrit selon des procédés analogiques ou numériques tandis que leur transmission peut se faire par ondes radioélectriques ou par réseau câblé.


L'appareil permettant d'afficher des images d'un programme est dénommé téléviseur, ou, par métonymie, télévision, ou par apocope télé, ou par siglaison TV.


La télévision est tributaire d'un réseau économique, politique et culturel (langues nationales ou régionales, genres et formats, réglementation et autorisation de diffusion).




Un téléviseur, 1958.




Un téléviseur UHD à écran incurvé, 2014.




Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Histoire


    • 2.1 Chronologie


    • 2.2 Télévision


    • 2.3 Télévision en France




  • 3 Aspects techniques


    • 3.1 Principes, Équipements et Notions de base


    • 3.2 Standards de diffusion


      • 3.2.1 En analogique


      • 3.2.2 En numérique




    • 3.3 Moyens de diffusion


    • 3.4 Moyens de réception




  • 4 Aspects réglementaires et économiques


    • 4.1 Autorisation de diffuser


    • 4.2 Modèles et profils de Chaînes


    • 4.3 Mesure de l'audience


    • 4.4 Financement




  • 5 Aspects sociétaux


    • 5.1 Média de masse dominant


    • 5.2 Les études en sciences sociales


    • 5.3 La qualité des programmes


    • 5.4 Effet sur le sommeil et la concentration


      • 5.4.1 Dans la culture populaire




    • 5.5 Effets sur le développement de l'enfant


    • 5.6 Effets sur la santé


      • 5.6.1 Effet sur la participation électorale


      • 5.6.2 Effet sur les résultats de l'élection




    • 5.7 Effet sur le comportement social


    • 5.8 Une addiction ?




  • 6 Les métiers de la télévision


  • 7 Notes et références


  • 8 Voir aussi


    • 8.1 Bibliographie


      • 8.1.1 Histoire technique de la télévision


      • 8.1.2 Essais


      • 8.1.3 Santé


      • 8.1.4 Roman


      • 8.1.5 Jeunesse




    • 8.2 Filmographie


    • 8.3 Articles connexes


    • 8.4 Liens externes







Étymologie |


Le substantif féminin[1],[2]télévision est réputé emprunté[1] à l'anglais television, un substantif[3] composé de tele- (« télé- ») et vision (« vision »), et attesté en 1907[1].



Histoire |



Chronologie |





Affiche promotionnelle RCA-NBC vantant les débuts de la diffusion télévisée à New York (avril 1939).



  • 1877-1878 ; suite à la découverte des propriétés photosensibles du sélénium et de la conception par Carl Wilhelm Siemens et William Siemens d'un « œil électrique artificiel », divers « inventeurs » (Adriano de Paiva au Portugal, Constantin Senlecq en France, George R.Carey aux États-Unis, Julian Ochorowicz en Pologne) formulent des propositions d'appareils de transmission des images à distance basé sur l'usage du sélénium[4].

  • 1882 : l'électricien britannique L.B. Atkinson imagine le premier système de balayage par tambour de miroirs, qui sera théorisé en 1889 par l'Alsacien Lazare Weiller et utilisé par différents systèmes de télévision mécanique dans les années 1920[5].

  • 1884 : l'inventeur allemand Paul Nipkow fait breveter un dispositif d'analyse d'images par lignes, le disque de Nipkow, qui est un des deux systèmes de balayage de la télévision mécanique.

  • 1897 : invention du tube cathodique par Karl Ferdinand Braun[6].

  • 1900 : lors du Congrès international d'électricité qui a lieu à Paris dans le cadre de l'Exposition universelle, l'ingénieur russe Constantin Perskyi présente une communication « Télévision au moyen de l'électricité » qui est la première apparition du terme en français[7].

  • 1921 : Édouard Belin transmet une image fixe par radio et non plus par téléphone avec son bélinographe inventé en 1907 et effectue des essais de télévision en 1926.

  • 1926, le 26 janvier : L'Écossais John Logie Baird effectue, à Londres, la première retransmission publique de télévision en direct : télévision à système mécanique (sans tube cathodique).

  • 1927, le 28 décembre : le gouvernement Poincaré crée le service de radiodiffusion, rattaché aux PTT.

  • 1928 : Hovannes Adamian montre une télévision en couleur à Londres.

  • 1931, le 14 avril : première transmission française, par René Barthélemy, devant 800 invités, d'une image de trente lignes (court-métrage et prises de vues en direct) entre le laboratoire de la Compagnie des Compteurs de Montrouge et l'école supérieure d'électricité de Malakoff située à 2 kilomètres, présentée par Suzanne Bridoux. C'est la première transmission par émetteur, d’autres ayant été réalisées précédemment mais par fil[8].

  • 1931, le 6 décembre : Henri de France fonde la Compagnie générale de télévision (CGT).

  • 1932, en décembre : invention d'une caméra de télévision et réalisation par René Barthélemy d'un programme expérimental en noir et blanc d'une heure par semaine : « Paris Télévision ». Une centaine de postes reçoivent ce programme, la plupart dans les services publics.

  • 1935, le 26 avril : inauguration par le ministre des PTT Georges Mandel de la première émission officielle publique de télévision française, en 60 lignes, sur la chaine Radio PTT Vision présentée par la comédienne Béatrice Bretty au 97 rue de Grenelle.

  • 1935, le 17 novembre : Barthelemy améliore la définition de la télévision qui passe en 180 lignes et un émetteur d'ondes courtes est installé au sommet de la tour Eiffel.

  • 1937, le 4 janvier : premières émissions quotidiennes françaises de 20 h à 20 h 30. Il y a une centaine de postes chez des particuliers.

  • 1937, le 12 mai : premier reportage en direct par la BBC, lors du couronnement du roi George VI, puis français, lors de l'inauguration de l'Exposition universelle de 1937.

  • 1939, le 3 septembre : arrêt des émissions en France pour cause de guerre avec l'Allemagne.

  • 1941, dans des studios de la rue Cognacq-Jay émissions allemandes à usage interne de la Wehrmacht à Paris.

  • 1944 : René Barthélémy met au point la définition de la télévision à 819 lignes.

  • 1945, le 29 mars : réémission de la télévision française depuis les studios de Cognacq-Jay abandonnés par les Allemands.

  • 1947, le 5 juin : premier direct en dehors des studios, depuis le théâtre des Champs-Élysées à Paris.

  • 1948, le 20 novembre : le standard d'émission en France est désormais en 819 lignes. Une décision prise par François Mitterrand lorsqu'il est Secrétaire d’État à l'Information. La France est le seul pays à l'adopter avec la Belgique pour ses émissions francophones, les autres pays choisissant les 625 lignes.

  • 1951 : Premières émissions publiques en couleurs aux États-Unis.

  • 1952 : Premières transmissions télévisées en Belgique (819 lignes).

  • 1953 : Le couronnement d'Élisabeth II est suivi en direct par 20 millions de personnes rien que dans le Royaume-Uni.

  • 1962, le 11 juillet : premières images de télévision transmises en direct par satellite entre Andover (Maine) (États-Unis)[9] et Pleumeur-Bodou (Bretagne, France)[10].

  • 1964 : création du premier écran à plasma, inventé dans une université de l’Illinois aux États-Unis par Donald L. Bitzer et H. Gene Slottow.

  • 1964 : Début du réseau Eurovision centralisé autour d'une régie installée à Bruxelles.

  • 1967 : le Secam, norme de codage de la vidéo en couleurs sur 625 lignes inventée par Henri de France, est adopté pour la télédiffusion française. L'URSS et les pays satellites d'Europe de l'Est s'y rallieront tout comme la plupart des pays francophones d'Afrique et du Moyen-Orient.



Télévision |


Article détaillé : Histoire des techniques de télévision.

La télévision est un moyen de diffuser par un courant électrique (ligne) ou par une onde (voie hertzienne), de façon séquentielle, les éléments d'une image analysée point par point, ligne après ligne. À l'origine, un mécanisme permet l'exploration d'un ensemble de cellules photoélectriques (mosaïque). Plus tard, le balayage de la mosaïque s'effectue par un mince faisceau d'électrons (analyse cathodique) et la première mosaïque composée d'éléments de sélénium est décrite, en 1877, par George R. Carey (Boston, États-Unis).


Inspiré par le Pantélégraphe de Caselli (1856)[11], le principe du balayage apparaît en 1879, dans un projet de « télectroscope » de Constantin Senlecq, notaire dans le Pas-de-Calais : un mécanisme de pantographe explore la face arrière d'un verre dépoli sur lequel est projetée l'image d'un objet.




Un téléviseur portatif.


En 1884, l'ingénieur allemand Paul Nipkow dépose un brevet de « télescope électrique » (elektrisches Teleskop). Un disque, percé à sa périphérie de trous disposés selon une spirale centripète, analyse en tournant les brillances d'une ligne de l'image transmise par un objectif. Le décalage des trous permet de passer d'une ligne à l'autre. Dans ces divers cas, le caractère réversible de chacun des procédés doit assurer la reproduction de l'image.


En 1891, Raphael Eduard Liesegang publie l'ouvrage Beiträge zum Problem des electrischen Fernsehens (Contribution sur la question de la télévision électrique). L'ouvrage de R.W. Burns, Television, an International History of the Formative Years. The Institution of Electric Engineers[12], ne mentionne pas Liesegang, mais il dit que Rosing (cité ci-dessous) reconnaît sa dette envers lui.


En 1907, le russe Boris Rosing dépose un brevet qui propose d'utiliser un tube cathodique, perfectionné en 1898 par Ferdinand Braun, pour reproduire une image analysée par des moyens électromagnétiques. L'année suivante, un Anglais, Campbell-Swinton, propose l'utilisation du tube cathodique aussi bien à l'analyse qu'à la reproduction de l'image. Aucun de ces projets ne mentionne la reproduction du mouvement.


Ces projets conduisent Vladimir Zworykin, un Russe émigré aux États-Unis, à déposer en 1923 un brevet de télévision « tout électronique » (all electronic), alors qu'en Grande-Bretagne Logie Baird obtient une licence expérimentale en 1926 pour son « Televisor »[13]. Les années 1930 allaient alors être marquées par des tentatives diverses d'émissions en Europe, principalement par la BBC de Grande-Bretagne, ainsi qu'aux États-Unis, mais la bataille entre les différentes licences et techniques utilisées d'une part, et la Seconde Guerre mondiale d'autre part, allaient retarder l'avènement de la télévision comme média populaire.


Au sortir de la guerre, Les États-Unis sont les premiers à imposer une normalisation technique qui facilite la progression rapide des stations d'émission et un accroissement fulgurant du parc des récepteurs (30 000 en 1947, 157 000 en 1948, 876 000 en 1949, 3,9 millions en 1952[14]). « L'année 1949 est [alors] celle de l'explosion. La grille des programmes de l'automne abonde en émissions en tout genre, annonciatrices de ce que nous pouvons voir à l'écran aujourd'hui : fictions comiques et dramatiques, théâtre, films, sport et, bien sûr, variétés et jeux de connaissances générales richement dotés. »[15].


Le 14 février 1957, le pape Pie XII fait de Claire d'Assise la sainte patronne de la télévision[16].



Télévision en France |


Article détaillé : Histoire de la télévision française.


Aspects techniques |



Principes, Équipements et Notions de base |



  • Vidéo

  • Tube cathodique

  • Téléviseur

  • Antenne

  • Parabole

  • Boitiers numériques

  • Streaming

  • Podcast



Standards de diffusion |



En analogique |







  •      NTSC


  •      PAL ou PAL/SECAM

  •      SÉCAM


  •      Pas d’information






  • SECAM,


  • NICAM,


  • PAL,


  • NTSC,

  • D2MAC



En numérique |




  • MPEG,

  • MPEG2


  • MPEG4 pour la diffusion par satellite et la TNT



Moyens de diffusion |




  • Télévision


    • Télévision analogique terrestre ou TAT


    • Télévision numérique terrestre ou TNT



  • Télévision par câble

  • Télévision par satellite


  • Télévision par ADSL ou fibre optique (FTTH), sur réseau d'opérateur télécom

  • Web TV et flux vidéo, streaming

  • Télévision par MMDS

  • Télévision sur téléphone mobile


  • Télévision amateur, émissions de télévision réalisées par des Radio-amateurs.



Moyens de réception |



  • Les antennes

  • Qualité de réception en télévision terrestre

  • La qualité de réception en numérique MPEG-2

  • Réception et enregistrement de la télévision



Aspects réglementaires et économiques |



Autorisation de diffuser |



  • Attribution des fréquences et Licences d'émission

  • Régimes juridiques

  • Autorités de contrôle



Modèles et profils de Chaînes |



  • Chaines publiques / chaines privées


  • Chaîne de télévision généraliste / Chaîne de télévision thématique



Mesure de l'audience |


  • Audience (média)


Financement |



  • La redevance audiovisuelle

  • La publicité télévisée

  • L'abonnement

  • Le paiement à la carte (pay per view)



Aspects sociétaux |



Média de masse dominant |


Article connexe : Médias de masse.

« Aux États-Unis, le nouveau média a évincé la radio et le cinéma pour s’imposer comme la forme de divertissement populaire standard dans les années 1950 ; pays prospère, la Grande-Bretagne a suivi dans les années 1960 » rapporte l’historien Eric Hobsbawm[17].


En France, en 2007 chaque famille possédait en moyenne 1,8 téléviseur, selon le cabinet d’audit GfK[18].


Selon une enquête menée au cours de l’année 2006 auprès des Français, la télévision resterait allumée en moyenne six heures par jour[19].



Les études en sciences sociales |


Durant les années 1990 en France, le sociologue Pierre Bourdieu a travaillé à comprendre la sociologie des médias, y compris la télévision avec son livre Sur la télévision.


La télévision est un sujet vaste analysé par de nombreux courants et disciplines des sciences sociales : les Cultural studies (études de la réception, publics actifs); les études de la communication (construction du champ médiatique, rapport au champ politique national ou global, études d’impact); la Social theory (opposition structure/pouvoir d’agir, théories de la gouvernance); la sociologie (sphère publique, mouvements sociaux); l’économie politique (la télévision est une industrie culturelle); les Postcolonial studies (étude critique de la modernité comme rapport à l’Occident post/colonisateur); les théories du développement; celles de la globalisation (homogénéisation versus hétérogénéisation culturelle, impérialisme culturel, hybridité, modernités alternatives); et enfin les théories du transnationalisme (loyautés multiples, identités flexibles). Les études sociales des médias sont donc intrinsèquement pluridisciplinaires[20].


Plus spécifiquement, les recherches anthropologiques sur la télévision, quant à elles, ont débuté par la publication, dès le début des années 1980, d’articles sur des études de cas de l’impact de la télévision sur certaines communautés (Granzberg et Steinberg chez les Algonquins[21] ; Graburn chez les Inuits[22] ; Kent chez les Navajos[23], etc.). Quelques monographies marquantes ont par la suite marqué la discipline (Naficy sur les immigrés iraniens de Los Angeles [24]; Gillespie sur les immigrés indiens du nord de l’Angleterre[25]). Ce champ d’études anthropologiques est en pleine expansion depuis le début des années 2000, s’inscrivant dans l’anthropologie des médias (media anthropology, plus développée dans les travaux anglophones que francophones), où sont traités des aspects concernant notamment la modernité, la globalisation des communautés et les spécificités culturelles locales[26].



La qualité des programmes |



  • Les chaînes de télévision sont accusées de céder à la facilité dans la diffusion des programmes au détriment de la qualité[27].

  • La neutralité des programmes de télévision est considérée par certains comme discutable, ils la voient comme participant autant à la désinformation qu'à l'information des spectateurs[28].

  • Les séries télévisuelles sont accusées d'être des fictions qui ne reflètent qu'une réalité socialement bornée et qui peuvent déformer le sens des réalités chez les téléspectateurs[29].

  • La télévision est accusée par certaines associations d'être une machine fonctionnant au service des grandes entreprises diffusant des séquences de publicité (les « annonceurs »). La déclaration de Patrick Le Lay, président de la première chaîne française TF1 sur son rôle de vente de « temps de cerveaux disponible » aux annonceurs a été interprétée par ces associations comme un aveu de la réalité de la télévision. Le Lay avait déclaré en juillet 2004 : « dans une perspective « business », soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. […] Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible[30]. »

  • La logique mercantile de la télévision expliquerait, selon ses critiques[Qui ?], la réduction au cours des dernières années de la durée de chaque plan. Christophe Girard, adjoint au maire de Paris et chargé de la culture, écrit, dans la page Débat du journal Le Monde du 24 août 2008, que chaque plan « excède désormais rarement dix secondes », ce qui contribue à « placer l'esprit du téléspectateur sous tutelle, dans un état de fascination télévisuelle ». Cela nuit par ailleurs, selon lui, au fond des émissions : « À la télévision, couper l'image est un moyen très efficace de couper la parole, voire de détruire la pensée ou de noyer le poisson... Ce saucissonnage des plans rend difficile la production d'une pensée qui ait un peu de continuité. Chaque intervention ne dure pas plus d'une ou deux minutes et se voit elle-même découpée en tranches de cinq secondes »[31].



Effet sur le sommeil et la concentration |



  • Plusieurs études scientifiques ont montré que la télévision altère le sommeil chez les enfants, provoquant des heures irrégulières ou tardives de coucher ou en suscitant de l’agitation avant le coucher[32]. Une étude scientifique publiée en 2008 concernant l’impact de la télévision sur les jeunes enfants (4 à 35 mois) montre que « les enfants de moins de trois ans regardant beaucoup la télévision auraient un sommeil agité et se réveillent plusieurs fois durant la nuit. Pour l’auteur de l’étude, le problème posé est de grande importance, car beaucoup de parents comptent sur la télévision pour endormir leurs enfants »[33]. En France, la Caisse d’allocations familiales dispense le conseil suivant : « La télévision est une dévoreuse de temps de sommeil : les films ou feuilletons du soir retardent le coucher et les dessins animés du mercredi, du samedi et du dimanche matin incitent l’enfant à se lever »[34].

  • La télévision est accusée de développer la passivité, ainsi qu’une dégradation de la condition physique des spectateurs par des comportements associés : grignotage et manque d’activité[réf. nécessaire].



Dans la culture populaire |


Dans La Grande Lessive (!) (1968), Jean-Pierre Mocky raconte l'histoire d'un professeur de littérature qui, déplorant les effets de la télévision sur la concentration et le sommeil de ses élèves, décide de saboter la télévision en appliquant un produit chimique sur les antennes de télévision.



Effets sur le développement de l'enfant |


La télévision serait dangereuse pour le développement des bébés. En France, la direction générale de la santé (DGS) a publié un avis négatif concernant les chaînes de télévision pour enfant, à la suite des travaux du groupe d’experts réunis le 16 avril 2008[35]. Les associations familiales et les syndicats d’enseignants réunis dans le Collectif inter-associatif enfance et média[36], rappelant que les chaînes de télévision destinées aux bébés représentent un danger pour leur santé et leur développement intellectuel et émotionnel, ont demandé aux pouvoirs publics l’interdiction des chaînes Baby TV et Baby first[37],[38].


Une enquête américaine publiée en octobre 2007, soutenue par la Fondation Tamaki et le National Institute of Mental Health, a été menée auprès de plus de 1 000 parents d'enfants âgés de 2 à 24 mois. Selon Frederick Zimmerman, chercheur à l'université de Washington et auteur principal de l'étude : « Si la télévision en quantité appropriée peut être utile à un certain âge pour les enfants et leurs parents, il a été démontré qu'un excès de télévision avant 3 ans est associé à des problèmes du contrôle de l'attention, un comportement agressif et un développement cognitif pauvre. »[39].


En comparant les performances des enfants à des tests cognitifs standardisés en fonction de la date d'introduction de la télévision dans les différentes villes américaines (entre 1940 et le milieu des années 1950), les économistes Matthew Gentzkow et Jesse Shapiro montrent que l'exposition à la télévision avant l'âge d'entrée à l'école n'a pas d'effet négatif sur les performances cognitives des enfants. Au contraire, il semble que l'exposition à la télévision avant l'entrée à l'école augmente légèrement les performances des enfants. L'effet sur les performances d'expression orale, de lecture et de connaissances générales est plus fort pour les enfants issus de famille dans lesquelles l'Anglais n'est pas la langue maternelle[40].


L'Académie américaine de pédiatrie, à la suite d'une méta-analyse de 50 études sur les conséquences de la télévision sur les enfants, émet la recommandation de bannir l'écran de télévision ou de l'ordinateur à tout enfant de moins de deux ans (90 % de ces enfants américains regardent une forme de média numérique 1 à 2 heures par jour), ces médias nuisant à leur attention et diminuant la communication des parents avec leur enfant[41].



Effets sur la santé |




"Qu'est-il arrivé à l'homme que j'ai épousé ?", Image de Turners (photographies), 1962.


La télévision est un facteur contribuant à l'augmentation de l'obésité à la fois par l'inactivité physique qu'elle entraîne pour le spectateur et par l'effet de la publicité pour des produits alimentaires souvent gras et sucrés. Il existe un lien entre une forte exposition aux publicités télévisées et l'obésité des jeunes de 2 à 18 ans. L'exposition à la publicité télévisée portant sur des aliments de haute densité énergétique (notamment sucrés et gras) est associée à une prévalence plus élevée de l'obésité[42].


De manière plus générale, le temps passé devant l'écran est corrélé avec une augmentation du risque de diabète de type II, de survenue de maladies cardio-vasculaires ainsi qu'une augmentation de la mortalité, toute cause confondue[43].


En 2011 un Français (Michel Desmurget, docteur en neurosciences) sort un livre (TV lobotomie (ISBN 978-2-31500-145-3)) qui réunit les conclusions d'études parues sur plusieurs années. Abordant de multiples aspect de santé (ex : psychologie, développement intellectuel, répercussions sociales)[44].


  • 2011, un article dans L'Humanité Dimanche indique que la diffusion de violences à la télévision aurait pour objectif de favoriser la consommation de produits gras et sucrés (affichés lors des publicités)[45]. Inconvénient sur la télévision

Pour Christophe Piar, les médias en général, et la télévision en particulier, peuvent parfois avoir un impact sur les résultats des élections, avec ce que les chercheurs appellent des effets d'amorçage, d'association et de cadrage. Ces deux derniers effets ont en particulier contribué à la victoire de Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2007. Les candidats ont ainsi tout intérêt à faire jouer à leur profit ces mécanismes, en essayant d'influencer au maximum les journalistes dans leur travail de fabrication de l'information[46].



Effet sur la participation électorale |


En comparant la participation électorale par ville en fonction de la date d'introduction de la télévision aux États-Unis, l'économiste Matthew Gentzkow montre que l'introduction de la télévision a un fort effet sur la baisse de la participation électorale. Cet effet s'explique principalement par une baisse de la lecture des journaux et de l'écoute de la radio qui conduisent à une baisse des connaissances politiques[47].


La télévision se veut pourtant plus « démocratique » que certains médias traditionnels, à la portée de tous. Bien que concurrencée en Occident par Internet, la télévision reste dans les sociétés non occidentales, où le taux d’alphabétisation est variable, le médium de masse de référence. Elle s’analyse anthropologiquement comme  « un écran sur lequel se projette la culture et un espace d’où l’on peut voir le politique » (Screening Culture, Viewing Politics[48])[49].



Effet sur les résultats de l'élection |


Les économistes Stefano Dellavigna et Ethan Kaplan ont comparé l'évolution du vote en faveur des Républicains entre 1996 et 2000 dans les villes pour lesquelles la chaîne de télévision conservatrice Fox News a été ajoutée au réseau câblé et dans les villes qui n'ont pas accès à Fox News. Ils mettent en avant un effet de l'introduction de Fox News sur le vote en faveur des Républicains. Dans les villes où Fox News a été introduite, les Républicains ont gagné entre 0,4 et 0,7 points de pourcentage entre 1996 et 2000[50]. Cette étude montre le pouvoir de persuasion potentiel de la télévision.


En comparant les résultats aux élections parlementaires russes de 1999 dans les régions où il existait une chaîne de télévision indépendante du gouvernement et dans les régions où il n'en existait pas, les économistes Ruben Enikolopov, Maria Petrova et Ekaterina Zhuravskaya montrent qu'il existe un effet massif sur le résultat électoral. En présence d'une chaîne de télévision indépendante, le score du parti gouvernemental baisse de près de 9 points de pourcentage[51].



Effet sur le comportement social |


En s'appuyant sur des données indonésiennes, l'économiste Benjamin Olken montre que l'introduction de la télévision diminue la participation à des organisations sociales et la confiance en soi[52].


Dans l’intimité des foyers, la télévision est également un vecteur de questions sociales macrosociales et à large portée puisque des enjeux comme la construction nationale et les reconfigurations identitaires sont projetés sur écran. Le comportement social est porté à changer par la télévision d’autant plus que les producteurs et les spectateurs sont amenés à mettre en lumière, débattre, contester ou négocier des représentations relatives notamment à la modernité (Abu-Lughod[53]), aux imaginaires politiques (Mankekar[48]), à l’autoreprésentation pour les groupes minorisés (Henrion-Dourcy[54]), ou encore à la circulation transnationale de contenus symboliques (dans le cas de diasporas ou de téléséries produites sur un continent et consommées sur un ou plusieurs autres : Werner[55])[56].



Une addiction ? |


La télévision offre une gratification immédiate aux téléspectateurs. Ce serait un plaisir qu’on regrette ensuite. Les enquêtes montrent que le petit écran est l’un des loisirs les plus frustrants pour les téléspectateurs eux-mêmes. La corrélation entre le nombre d’heures passées devant le téléviseur et les indices de satisfaction est négative. Selon Robert Putnam, comme toute consommation compulsive ou addictive, la téléphagie est une activité étonnamment peu valorisante[57].


Article détaillé : Addiction à la télévision.


Les métiers de la télévision |


Catégorie:Métier de la télévision



Notes et références |




  1. a b et cDéfinitions lexicographiques et étymologiques de « télévision » du Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 26 octobre 2017].


  2. Entrée « télévision » du Dictionnaires de français [en ligne], sur le site des éditions Larousse [consulté le 26 octobre 2017].


  3. (en) Entrée « television » du Dictionnaire bilingue anglais – français [en ligne], sur le site des éditions Larousse [consulté le 26 octobre 2017].


  4. « "L'âge du selenium" », sur Histoire de la télévision (consulté le 14 décembre 2017)


  5. « L.B. Atkinson invente le balayage par tambour de miroirs (1882) », sur Histoire de la télévision (consulté le 14 décembre 2017)


  6. (en) Ferdinand Braun, « Ueber ein Verfahren zur Demonstration und zum Studium des zeitlichen Verlaufes variabler Ströme », Annalen der Physik, vol. 296, no 3,‎ 1er janvier 1897, p. 552–559 (ISSN 1521-3889, DOI 10.1002/andp.18972960313, lire en ligne)


  7. « Constantin PERSKYI, "Télévision au moyen de l'électricité", in EXPOSITION UNIVERSELLE INTERNATIONALE DE 1900, Congrès international d'électricité (Paris, 18-25 août 1900). Rapports et procès-verbaux publiés par les soins de M. E. HOSPITALIER, Rapporteur général, Annexes, pp.54-56 Gauthier-Villars, Imprimeur-Libraire, Paris, 1901. », sur Histoire de la télévision (consulté le 31 janvier 2018)


  8. Christian Brochand, Histoire générale de la radio et de la télévision en France, tome I « 1921-1944», Documentation Française, 1994, 692 p.


  9. Il y a 50 ans, Telstar retransmettait les premières images TV par satellite, sur le site presseocean.fr du 12 juillet 2012


  10. Les débuts de la télévision par satellite, sur le site telesatellite.com - consulté le 22 octobre 2012.


  11. Albert, Pierre et Tudesq, André-Jean, Histoire de la radio-télévision, Paris, Presses universitaires de France, 1981, p. 61


  12. London, 1998.


  13. Albert, Pierre et Tudesq, André-Jean, Histoire de la radio-télévision, Paris, Presses universitaires de France, 1981, p. 63


  14. Albert, Pierre et Tudesq, André-Jean, Histoire de la radio-télévision, Paris, Presses universitaires de France, 1981, p. 67


  15. Martin Winckler, Séries télé. De Zorro à Friends. 60 ans de téléfictions américaines, Paris, Flammarion, coll. « Librio Références », 2005, p. 12-13.


  16. Lettre apostolique du pape


  17. Eric Hobsbawm, L’Âge des extrêmes. Histoire du court XXe siècle, 1914-1991, Complexe, 2003, p. 647.


  18. Le Noël des écrans plats, sur le site ladepeche.fr du 3 décembre 2007


  19. Enquête - L’évolution des comportements face à l’arrivée de la télévision par ADSL, Échos du Net, publié le 6 avril 2007. Consulté le 12 février 2011.


  20. « Télévision »


  21. Gary Granzberg et Jack Steinbring, Television and the Canadian Indian : Impact and Meaning among Algonkians of Central Canada, Winnipeg, Winnipeg, University of Winnipeg Press, 1980


  22. Nelson Graburn, « Television and the Canadian Inuit », Études Inuit, vol. 6, no 1,‎ 1982, p. 7-17


  23. Susan Kent, « The Effects of Television Viewing : A Cross-Cultural Perspective », Current Anthropology, vol. 26, no 1,‎ 1985, p. 121-126


  24. Naficy, Hamid., The making of exile cultures : Iranian television in Los Angeles, University of Minnesota Press, 1993(ISBN 0816620849, 0816620873 et 9780816620876, OCLC 226376775, lire en ligne)


  25. Marie Gillespie, Television, Ethnicity and Cultural Change, Londres, New York, Routledge, 1995


  26. « Télévision »


  27. Pierre Jourde, « La machine à abrutir », Le Monde diplomatique, août 2008.


  28. Les stratégies et techniques employées pour la manipulation de l'opinion publique, 2007


  29. Voir notamment les travaux de Jean-Léon Beauvois (par exemple ce chapitre du livre La télévision et ses influences (De Boeck, 2003).


  30. Par exemple cité dans une conférence de l'université d'Orléans


  31. Christophe Girard, Pour une télé-vision de la télévision, in Le Monde, 24 août 2008, page 12


  32. Parmi d’autres études, celle publiée en 2005 dans la revue américaine Pediatrics [1] et la position de l’America academy of pediatrics en 2001 [2] « Copie archivée » (version du 6 juillet 2010 sur l'Internet Archive)


  33. Étude du Dr Dimitri Christakis, de l’Université de Washington, publiée en 2008 [3].


  34. Les Infos Familiales (journal de la CAF) no 177, 17 septembre 2007 [PDF].


  35. Avis de la DGS reproduit sur le site de l’UNAF.


  36. Notamment les Associations familiales catholiques, la Confédération syndicale des familles, le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant, le Conseil national des associations familiales laïques, Familles de France, les Scouts de France, la PEEP et la FCPE, le SGEN-CFDT, la Ligue de l’enseignement, le Syndicat des enseignants (SE-UNSA), le SNES, le SNUIPP/FSU, l’Union nationale des associations familiales et l’UNAPEL.


  37. Famille et Éducation magazine no 470, janvier/février 2008, page 14.


  38. Communiqué du CIEM faisant référence à l’avis de la DGS.


  39. Sur le site de Figaro.fr


  40. (en) Matthew Gentzkow et Jesse Shapiro, « Preschool Television Viewing and Adolescent Test Scores: Historical Evidence from the Coleman Study », Quarterly Journal of Economics, vol. 123,‎ février 2008(lire en ligne)


  41. (en) Committee on Public Education, « Media Use by Children Younger Than 2 Years », Pediatrics, vol. 107, no 2,‎ février 2001(DOI 10.1542/peds.2011-1753)


  42. Serge Hercberg (professeur de nutrition et président du comité de pilotage du PNNS), Yannick Le Marchand-Brustel (directrice de recherche INSERM, président de l'Association française d'étude et de recherche sur l'obésité), Joël Ménard (professeur de santé publique), Dominique Turck (professeur de pédiatrie, président du comité d'experts en nutrition humaine de l'Afssa), in Libération, 25 avril 2008, page 32.


  43. (en) Grøntved A, Hu FB, Television Viewing and Risk of Type 2 Diabetes, Cardiovascular Disease, and All-Cause Mortality: A Meta-analysis, JAMA, 2011;305:2448-2455.


  44. TV Lobotomie: le livre qui dénonce les méfaits de la télé, sur le site teleobs.nouvelobs.com du 3 mars 2011


  45. Nourrissons-les aux images violentes, c'est bon pour les affaires !, Humanité dimanche 24 février 2011 - p. 90


  46. Christophe PIAR, Ce que les médias font aux campagnes électorales, Notes du Cevipof, 2012. http://www.cevipof.com/fichier/p_publication/974/publication_pdf_notepiar.1.pdf


  47. (en)
    (en) Matthew Gentzkow, « Television and Voter Turnout », Quarterly Journal of Economics, vol. 121,‎ août 2006(lire en ligne)



  48. a et bPurnima Mankekar, Screening Culture, Viewing Politics: An Ethnography of Television, Womanhood, and Nation in Postcolonial India, Durham, Duke University Press, 1999


  49. « Télévision »



  50. (en) Stefano Dellavigna et Ethan Kaplan, « The Fox News Effect: Media Bias and Voting », Quarterly Journal of Economics, vol. 122,‎ août 2007, p. 1187-1234 (lire en ligne)



  51. (en) Ruben Enikolopov, Maria Petrova et Ekaterina V. Zhuravskaya, « Media and Political Persuasion: Evidence from Russia », American Economic Review,‎ à paraître (lire en ligne)


  52. (en) Benjamin A. Olken, Do Television and Radio Destroy Social Capital? Evidence from Indonesian Villages, American Economic Journal: Applied Economics, 2009, 1(4): 1–33. DOI:10.1257/app.1.4.1


  53. Lila Abu-Lughod, Dramas of Nationhood : The Politics of Television in Egypt, Chicago, The University of Chicago Press, 2004


  54. Isabelle Henrion-Dourcy, « MédiaMorphoses: la télévision, quel vecteur de changements ? », Anthropologie et Sociétés, vol. 36,‎ 2012, p. 1-2


  55. Jean-François Werner, « How Women Are Using Television to Domesticate Globalization: A Case Study on the Reception and Consumption of Telenovelas in Senegal », Visual Anthropology, vol. 19, no 5,‎ 2006, p. 443-472


  56. Henrion-Dourcy, Isabelle (2016) "Télévision", in Anthropen.org, Paris, Éditions des archives contemporaines.



  57. Daniel Cohen, ’’Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux’’, Albin Michel, 2012, p. 20



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Bibliographie |



Histoire technique de la télévision |



  • Albert Abramson, History of Television, 2 vol., Mc Farland, 1997 et 2002.

  • R. W. Burns, Television - an international history of the formative years, Peregrinus, London, 1998.

  • Jean-Jacques Ledos, Dictionnaire historique de la télévision, L'Harmattan, 2013.

  • Jean-Jacques Ledos, Petite contribution à l'histoire de la télévision, L'Harmattan, 2012.



Essais |




  • Boorstin Daniel, L'image, 1963.


  • Max Leclerc, La République du Mépris, 1975.


  • Mander Jerry, Four Arguments for the Elimination of Television, Perennial, 1978.


  • Pierre Miquel, Histoire de la radio et de la télévision, Perrin, 1984. Résumé du livre


  • Barnouw Eriube of Plenty: The Evolution of American Television, Oxford: Oxford University Press, 1992.


  • Luc Boltanski, La Souffrance à distance, Métailié, 1993.


  • Karl Popper, La télévision, un danger pour la démocratie, Anatolia, 1995.


  • Bourdieu Pierre, Sur la télévision, Raisons d'agir, Paris, 1996 (ISBN 978-2-912107-00-8)


  • Michel Meyer, Le livre noir de la télévision, Grasset, 2006.


  • Bertrand Bergier, Pas très cathodique. Enquête au pays des sans télé, Eres, 2010.


  • Isabelle Dumas-Pelletier, Télévision, Dans le secret des dieux et des divas, Jacob-Duvernet, 2011.



Santé |



  • Michel Desmurget, TV lobotomie, Max Milo Éditions, 2011 (ISBN 978-2-31500-145-3)


Roman |



  • Jean-Philippe Toussaint, La Télévision, Éditions de Minuit, 1997.


Jeunesse |



  • Susie Morgenstern, illustré par Pef, Oukélé la télé, Gallimard Jeunesse, 1984.


Filmographie |




  • Pas vu pas pris, documentaire (1998) réalisé par Pierre Carles sur les relations entre le milieu de la télévision française et la classe politique française.


  • La Grande Lessive (!), film humoristique sur les méfaits de la TV (1969) réalisé par Jean-Pierre Mocky avec Bourvil et Francis Blanche.


  • Le tube, film documentaire sur les effets de la TV sur le cerveau (2001) de Peter Entell.

  • Black mirror , série qui dénonce la dépendance aux médias.


Voir aussi la Catégorie:Film documentaire sur les médias



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