Équipe d'Allemagne de l'Est de football
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Équipe d'Allemagne de l'Est
Confédération | UEFA |
---|---|
Couleurs | bleu et blanc |
Surnom | aucun |
Plus sélectionné | Joachim Streich (98) |
---|---|
Meilleur buteur | Joachim Streich (55) |
Premier match | Pologne 3 - 0 RDA (21 septembre 1952) |
---|---|
Dernier match | Belgique 0 - 2 RDA (12 septembre 1990) |
Plus large victoire | Ceylan 1 - 12 RDA (12 janvier 1964) |
Plus large défaite | 0 - 3 (12 fois) et 1 - 4 (3 fois) |
Coupe du monde | Phases finales : 1 Second tour en 1974 |
---|---|
Championnat d'Europe | Phases finales : 0 jamais qualifié |
Jeux olympiques | Médaille d'or en 1976 |
Maillots
Domicile | Extérieur |
L'équipe d'Allemagne de l'Est de football représentait la République démocratique allemande (RDA ou Allemagne de l'Est), ancien État européen qui a existé de 1949 à 1990, dans les compétitions internationales de football. Elle a disparu avec l'intégration de la RDA à la République fédérale d’Allemagne (RFA ou l’Allemagne de l'Ouest) dans le cadre de la réunification allemande. Cette équipe était placée sous l'égide de la Fédération d'Allemagne de l'Est de football (Deutscher Fußball-Verband)
Elle a disputé son premier match international contre la Pologne en 1952 et son dernier match contre la Belgique en 1990, peu avant la réunification. En 293 rencontres, elle a remporté 138 victoires, obtenu 69 matches nuls et concédé 86 défaites. Sa meilleure performance est la qualification pour la phase finale de la Coupe du monde 1974, où elle a atteint le deuxième tour. (La RDA a également remporté la médaille d'or aux Jeux Olympiques de 1976 mais la FIFA ne reconnaît pas ces rencontres comme matches internationaux A).
Sommaire
1 Histoire
1.1 1949-1957: les débuts
1.2 1957-1970 : la montée en puissance
1.3 1970-1976: les grandes années
1.4 1976-1988: souvent placé, jamais gagnant
1.5 1989-1990: la fin
1.6 Bilan
2 Le dopage et l'équipe de RDA
3 Palmarès
3.1 Parcours en Coupe du monde
3.2 Parcours en Championnat d'Europe
3.3 Parcours aux Jeux olympiques
3.4 Trophées divers
4 Joueurs est-allemands
4.1 Joueurs les plus capés
4.2 Meilleurs buteurs
5 Sélectionneurs
6 Voir aussi
7 Références
7.1 Liens externes
Histoire |
1949-1957: les débuts |
Le premier match officiel A ne date que de 1952, mais l'origine de la sélection est-allemande remonte en fait à 1949. Cette année-là, l’ancien international Helmut Schön est chargé de mettre sur pied une sélection de la zone d'occupation soviétique en Allemagne. La RDA naissante n'étant pas encore membre de la FIFA, il n'est cependant pas possible d'organiser des matches internationaux.
Le 24 juillet 1952, la RDA est admise de plein droit à la FIFA. Le premier match officiel a lieu à Varsovie face à la Pologne le 21 septembre suivant. Entretemps, Helmut Schön a émigré à l'Ouest (une formalité avant l'érection du Mur en 1961) où il connaîtra la gloire avec la RFA. C'est un certain Willi Oelgardt qui est sur le banc pour ce premier match perdu 0-3.
Le 14 juin 1953, la RDA dispute son premier match international à domicile, à Dresde, face à la Bulgarie (0-0). Trois jours plus tard éclate dans tout le pays une insurrection que le pouvoir communiste réprime durement. Tous les rassemblements de masse, y compris les événements sportifs, sont interdits pendant plusieurs mois. La sélection nationale ne retrouve le terrain que le 8 mai 1954 contre la Roumanie (0-1).
L’année suivante, le Hongrois János Gyarmati remplace Willi Oelgardt comme sélectionneur national. C’est un choix heureux : Gyarmati apporte un soin nouveau à la condition physique de ses joueurs et leur inculque des principes de jeu issus de la grande école hongroise. Sous sa férule, les résultats sont en progrès constants. La possibilité de se mesurer aux grands d’Europe de l’Ouest ou d’Amérique du Sud reste cependant limitée par l’isolation diplomatique de la RDA, que beaucoup de pays ne reconnaissent pas encore. Ce n’est qu’en mars 1957 que le premier match contre une équipe de l’Ouest a lieu, face au modeste Luxembourg (3-0).
1957-1970 : la montée en puissance |
Face à l’euphorie populaire qu’a provoqué la victoire-surprise du « frère ennemi » de l’Ouest à la Coupe du monde 1954, la DFV, jusque-là absente, s’inscrit pour 1958. La RDA se retrouve opposée à la Tchécoslovaquie et au pays de Galles en éliminatoires. Elle bat Galles 2-1 mais ne peut éviter la dernière place. János Gyarmati démissionne sur cet échec.
Après deux courts interludes, la RDA continue sa progression au début des années 60 sous l’impulsion d’un nouveau sélectionneur hongrois, Károly Sós. Elle échoue certes toujours en éliminatoires des grands tournois mais se bâtit une réputation d’adversaire coriace, difficile à manier à l’extérieur et capable d’inquiéter les grands à domicile. L’équipe est fidèle aux canons du football allemand : puissance physique, rigueur tactique dans toutes les lignes, bonne technique individuelle, animation offensive axée sur le collectif au détriment d’un véritable meneur de jeu, tirs lourds et bon jeu de tête. Hormis quelques aménagement tactiques au fil des années, ce style n’évoluera quasiment plus durant l’existence de la sélection.
Sós passe le relais en 1968 à Harald Seeger, qui échoue lui aussi de peu à se qualifier pour la Coupe du monde 1970 et cède la place à un entraîneur qui monte, récent champion de RDA avec le Carl Zeiss Iéna : Georg Buschner.
1970-1976: les grandes années |
Nommé contre son gré sous l’insistance des pouvoirs politique et sportif, Buschner cumule son nouveau rôle avec ses fonctions en club pendant la saison 1970-71 puis se consacre entièrement à la sélection. Il en renforce l'assise défensive et bénéficie d’une nouvelle génération de joueurs de qualité issus des « centres d’excellence » (Leistungszentren) mis en place par le pouvoir central en 1966. Les résultats sont d’abord hésitants (échec en éliminatoires de l’Euro 72 face à la Yougoslavie et aux Pays-Bas) mais le succès est finalement au rendez-vous en 1973-74.
C’est la grande saison du football est-allemand, marquée par les excellentes performances des clubs. En Coupe des Champions, le Dynamo Dresde élimine la Juventus au premier tour (2-0, 2-3) et pousse le Bayern Munich, futur vainqueur, dans ses derniers retranchements en huitième de finale (3-4, 3-3) lors d'un double duel de toute beauté. En Coupe UEFA, l’inattendu Lokomotive Leipzig atteint les demi-finales face à Tottenham (1-2, 0-2). Surtout, le FC Magdebourg remporte la Coupe des Coupes face à l’AC Milan (2-0), premier grand trophée d’une équipe est-allemande. Forte de ce vivier d’excellents joueurs rompus au plus haut niveau, l’équipe nationale se qualifie avec brio pour la Coupe du monde 1974 face à la Roumanie, la Finlande et l’Albanie.
En pleine guerre froide, l'enjeu politique est fort. Outre le fait que le tournoi ait lieu chez le grand rival ouest-allemand, la RDA hérite au premier tour de deux adversaires hautement symboliques : le Chili, où la junte de Pinochet vient de renverser dans le sang le président socialiste Salvador Allende, et surtout la RFA elle-même pour un duel sans précédent entre les deux équipes. La modeste Australie complète le tableau. Là où les Soviétiques avaient préféré l'élimination par forfait à un déplacement à Santiago en barrage retour fin 1973, la RDA maintient pourtant sa participation.
La RDA vient facilement à bout de l'Australie le premier jour (2-0) puis concède un nul âprement disputé (1-1) aux rugueux Chiliens. Les deux Allemagne se retrouvent qualifiées pour le second tour avant même leur choc historique le dernier jour, dans le Volksparkstadion de Hambourg plein à craquer. Ce 22 juin 1974, la surprise est totale. La RFA, championne d'Europe en titre, est nettement favorite mais une RDA solide et étonnamment joueuse, organisée de main de maître par Buschner, met sous l'éteignoir Franz Beckenbauer et ses coéquipiers. Après 77 minutes d'un match tendu, indécis, on s'achemine vers un 0-0 quand l'attaquant est-allemand Jürgen Sparwasser hérite d'une longue balle en profondeur, résiste à la charge de son garde du corps Berti Vogts et fusille Sepp Maier de près. Vainqueurs 1-0, les Allemands de l'Est s'offrent un tour d'honneur pour célébrer un exploit qui restera unique. Jamais plus, dans l'Histoire, les deux équipes nationales allemandes ne se rencontreront.
La RDA a en fait remporté une victoire à la Pyrrhus : vainqueur de son groupe, elle se retrouve au second tour (lui aussi par poules de quatre cette année-là) dans le groupe le plus difficile en compagnie de l'Argentine, du Brésil, tenant du titre, et surtout des Pays-Bas de Cruyff, épouvantails du tournoi. Les Allemands de l'Est font figure honorable face au Brésil (0-1) et aux Pays-Bas (0-2) avant d'accrocher l'Argentine, déjà éliminée elle aussi, lors d'un dernier match sans enjeu (1-1).
Coupe du monde 1974 - Premier tour, 3e journée - Hambourg (Volksparkstadion) - 22 juin 1974
RFA 0:1 RDA
RDA :
Jürgen Croy (BSG Zwickau)
Gerd Kische (Hansa Rostock), Konrad Weise (Carl Zeiss Iéna), Bernd Bransch (Chemie Halle), Siegmar Wätzlich (Dynamo Dresde)
Lothar Kurbjuweit (Carl Zeiss Iéna), Reinhard Lauck (Dynamo Berlin), Hans-Jürgen Kreische (Dynamo Dresde), Harald Irmscher (Carl Zeiss Iéna) (65e Erich Hamann (Vorwärts Francfort-sur-l'Oder))
Jürgen Sparwasser (FC Magdebourg), Martin Hoffmann (FC Magdebourg)
But: Sparwasser (77e)
Arbitre: Barreto Ruiz (Uruguay). 62 000 spectateurs
Après ces bons résultats, la RDA est favorite de son groupe de qualification pour l'Euro 76, dans lequel elle croise pour la première fois le chemin de l'équipe de France. Elle concède à la dernière minute le match nul à Paris (2-2) puis s'impose sans discussion (2-1) au retour à Leipzig. Mais deux grosses contre-performances des Allemands de l'Est face à la petite Islande (1-1 à Magdebourg, 1-2 à Reykjavik) scellent une surprenante élimination au profit de la Belgique.
Dans le même temps, l'équipe A de RDA dispute le tournoi olympique de football de 1976 au bénéfice du statut d'amateurs d'État dont bénéficient les sportifs du bloc de l'Est. Sous le nom de "sélection olympique", elle atteint et remporte (3-1) la finale des Jeux face à la Pologne. Ce trophée, que la FIFA ne reconnaît pas comme international A, reste toutefois le plus grand titre de gloire du football est-allemand.
1976-1988: souvent placé, jamais gagnant |
Jusqu'au début des années 80, la RDA continue sur sa lancée, toujours proche d'une qualification mais jamais élue. En éliminatoires de la Coupe du monde 1978, elle échoue face à l'Autriche pour un point perdu à domicile (1-1) contre une Turquie alors bien modeste. Deux ans plus tard, la RDA laisse échapper la qualification pour l'Euro 80 à la dernière journée sur une défaite à domicile (2-3) face aux Pays-Bas. Pour le Mundial 82, elle échoue plus nettement face à la Pologne, future troisième du tournoi, qui la bat deux fois. Georg Buschner est limogé sur cet échec et est remplacé par Rudolf Krause.
Krause ne reste qu'un an à la tête de la sélection en raison du médiocre parcours de la RDA en éliminatoires de l'Euro 84 où elle n'est jamais en mesure de disputer la qualification à la Belgique. C'est Bernd Stange qui prend le relais fin 1983. Sous sa férule, la RDA modernise son jeu et revient se mêler à la lutte pour les places en phase finale. En éliminatoires de la Coupe du monde 1986, elle croise de nouveau la France qui vient de remporter à l'Euro son premier grand titre. Défaits 2-0 au Parc des Princes, les Allemands de l'Est terrassent les champions d'Europe sur le même score à Leipzig mais se font souffler la qualification par les Bleus à la dernière journée.
Sur la route de l'Euro 88, la RDA est opposée à l'URSS et, pour la troisième fois, à la France. Elle réalise un bon parcours, gagnant notamment 1-0 à Paris, mais laisse la qualification à l'URSS pour deux points perdus à domicile face aux Bleus (0-0) et à ces mêmes Soviétiques (1-1).
Durant cette période, et malgré l'émergence d'une bonne relève, l'équipe nationale souffre de la fuite à l'Ouest de nombreux grands espoirs, poussés à l'exil par le durcissement du pouvoir communiste et la détérioration de la situation économique. Ainsi, en 1976, le gardien Jürgen Pahl et l'excellent milieu Norbert Nachtweih passent à l'Ouest à l'occasion d'un match de l'équipe nationale Espoirs. En 1979, c'est l'entraîneur de ces mêmes Espoirs, Jörg Berger, qui fait de même. En 1980, c'est le tour du défenseur Lutz Eigendorf, qui trouvera la mort trois ans plus tard dans un mystérieux accident de voiture où certains verront la main de la Stasi. En 1981, les internationaux Gerd Weber, Peter Kotte et Matthias Müller sont arrêtés, emprisonnés et suspendus à vie après une tentative infructueuse. En 1983, enfin, les internationaux Espoirs Falko Götz et Dirk Schlegel passent à leur tour en RFA. Ces défections répétées conduisent à une surveillance extrême de la sélection est-allemande par la Stasi par l'intermédiaire de nombreux informateurs dont Bernd Stange lui-même[1]. Ces agissements pénalisent l'équipe encore davantage. Ainsi, par exemple, l'excellent attaquant Hans Richter voit une prometteuse carrière brisée net par de simples soupçons de pensées pro-occidentales[2].
1989-1990: la fin |
Les éliminatoires de la Coupe du monde 1990 commencent mal pour la RDA et Bernd Stange est remplacé par Manfred Zapf après une défaite (3-1) en Turquie. Par la suite, le football passe au second plan face aux bouleversements politiques qui s'amorcent dans le pays. Malgré l'imminence de la réunification, l'équipe nationale ira quand même au bout des éliminatoires. En manque de bons résultats et peu aimé de ses joueurs, Zapf est remplacé à la mi-1989 par Eduard Geyer qui remet la RDA sur les rails de la qualification. Avant d'affonter un rival direct, l'Autriche, le dernier jour à Vienne, les Allemands de l'Est ont leur destin en main. Mais ce 15 novembre 1989, six jours seulement après l'ouverture du Mur, les esprits sont ailleurs. La RDA est éliminée sur une nette défaite (3-0) et joue par là son dernier match en compétition officielle.
La réunification est entérinée peu après le tirage au sort des éliminatoires de l'Euro 92 qui place les deux Allemagne dans le même groupe. La RDA en sursis annonce son retrait logique au profit d'une équipe d'Allemagne unifiée, quelques semaines avant le début des rencontres. Le premier match de ces éliminatoires contre la Belgique à Bruxelles est toutefois maintenu au calendrier mais se trouve reclassé en amical. En revanche, la rencontre suivante entre les deux Allemagne à Leipzig, d'abord maintenue au calendrier comme "match de l'union" amical, est finalement annulée en raison du risque élevé de violence dans la foule. C'est donc avec la certitude d'être le dernier onze est-allemand de l'Histoire que les joueurs entrent sur la pelouse bruxelloise le 12 septembre 1990.
Eduard Geyer a eu beaucoup de mal à constituer un groupe pour ce match d'adieu. À l'exception de Matthias Sammer, toutes les vedettes de l'époque (Rainer Ernst, Ulf Kirsten, ou autres Andreas Thom) et nombre d'autres joueurs ont décliné la sélection ou se sont vu refuser un bon de sortie par les clubs ouest-allemands où ils évoluent déjà. Geyer ne dispose en fait que de quatorze joueurs (au lieu des dix-huit d'usage à l'époque) qui constituent une véritable équipe B : hormis Sammer, aucun d'entre eux ne compte plus de dix sélections[3]. Pourtant, face à une Belgique plus forte sur le papier mais peut-être moins motivée par l'événement, ces seconds couteaux décrochent une victoire inattendue (2-0) qui permet à leur équipe nationale d'achever son existence la tête haute. Le deuxième gardien Jens Adler, entré en jeu trois minutes avant le coup de sifflet final, sera le dernier international de l'histoire de la RDA... sans avoir touché une seule fois le ballon[4].
Bilan |
Sur ses 283 matchs internationaux joués entre 1952 et 1990, la RDA a joué contre 52 équipes différentes. Elle a gagné 133 fois, fait 66 matchs nuls et concédé 84 défaites. Ses adversaires privilégiés ont été les pays du bloc communiste : 19 matchs contre la Pologne, 18 contre la Bulgarie et contre la Roumanie, 17 contre la Tchécoslovaquie et l'URSS, et 16 contre la Hongrie.
Sur les 130 matchs joués à domicile, vingt stades de dix-sept villes ont accueilli au moins un match de la sélection :
Ville | Stade | Matchs | premier-dernier match |
---|---|---|---|
Leipzig | Zentralstadion | 45 | 1957–1989 |
Berlin-Est | Walter-Ulbricht-Stadion/Stadion der Weltjugend | 13 | 1954–1988 |
Friedrich-Ludwig-Jahn-Sportpark | 10 | 1971–1990 | |
Dresde | Heinz-Steyer-Stadion, Rudolf-Harbig-/Dynamo-Stadion | 10 | 1953–1989 |
Karl-Marx-Stadt | Ernst-Thälmann-Stadion | 1956–1990 | |
Rostock | Ostseestadion | 1954–1980 | |
Magdebourg | Ernst-Grube-Stadion | 1963–1989 | |
Erfurt | Georgi-Dimitroff-Stadion | 1961–1989 | |
Gera | Stadion der Freundschaft | 1966–1987 | |
Halle (Saale) | Kurt-Wabbel-Stadion | 1975–1988 | |
Iéna | Ernst-Abbe-Sportfeld | 1970, 1981 | |
Frankfurt (Oder) | Stadion der Freundschaft | 1974, 1985 | |
Cottbus | Stadion der Freundschaft | 1976, 1988 | |
Potsdam | Karl-Liebknecht-Stadion | 1977, 1985 | |
Senftenberg | Stadion der Bergarbeiter | 1981 | |
Zwickau | Georgi-Dimitroff-Stadion | 1984 | |
Aue | Otto-Grotewohl-Stadion | 1984 | |
Brandenburg | Stahl-Stadion | 1987 |
Le dopage et l'équipe de RDA |
Comme la plupart de ses homologues du bloc de l'Est, le régime de la RDA utilisait le sport comme arme de propagande et d'identité nationale. L'État avait développé des structures tentaculaires de détection et formation des jeunes talents dans toutes les disciplines, tout particulièrement dans les sports "olympiques" (athlétisme, natation), et n'hésitait pas à pratiquer systématiquement le dopage pour décrocher médailles et titres. Le football, n'étant qu'une discipline olympique de second plan, était moins sujet à cette pratique. Des exemples ponctuels de dopage par les clubs est-allemands en Coupe d'Europe ont été relevés[5], mais l'équipe nationale n'a jamais échoué aux (rares) contrôles pratiqués en compétition.
Palmarès |
Parcours en Coupe du monde |
1954 : Non inscrit
1958 : Tour préliminaire
1962 : Tour préliminaire
1966 : Tour préliminaire
1970 : Tour préliminaire
1974 : Groupe 2d tour (quart de finale)
1978 : Tour préliminaire
1982 : Tour préliminaire
1986 : Tour préliminaire
1990 : Tour préliminaire
Parcours en Championnat d'Europe |
1960 : Huitième de finale
1964 : Huitième de finale
1968 : Tour préliminaire
1972 : Tour préliminaire
1976 : Tour préliminaire
1980 : Tour préliminaire
1984 : Tour préliminaire
1988 : Tour préliminaire
Parcours aux Jeux olympiques |
1948 : Non inscrit
1952 : Non inscrit
1956 : Premier tour (sous la bannière Équipe unifiée d'Allemagne)
1960 : Tour préliminaire
1964 : Médaille de bronze (sous la bannière Équipe unifiée d'Allemagne)
1968 : Tour préliminaire
1972 : Médaille de bronze (partagée avec l'URSS)
1976 : Médaille d'or
1980 : Médaille d'argent
1984 : Tour préliminaire
1988 : Tour préliminaire
Trophées divers |
1er Tournoi international de Malte (1988)[6].
Joueurs est-allemands |
Joueurs les plus capés |
# | Joueur | Carrière | Sélections |
---|---|---|---|
1 | Joachim Streich | 1969-1984 | 98 |
2 | Hans-Jürgen Dörner | 1969-1985 | 96 |
3 | Jürgen Croy | 1967-1981 | 86 |
4 | Konrad Weise | 1970-1981 | 78 |
5 | Eberhard Vogel | 1962-1976 | 69 |
6 | Bernd Bransch | 1967-1976 | 64 |
7 | Ronald Kreer | 1982-1989 | 65 |
8 | Peter Ducke | 1960-1975 | 64 |
9 | Martin Hoffmann | 1973-1981 | 63 |
10 | Gerd Kische | 1971-1980 | 59 |
= | Lothar Kurbjuweit | 1970-1981 | 59 |
= | Matthias Liebers | 1980-1988 | 59 |
13 | Rainer Ernst | 1981-1990 | 56 |
= | Henning Frenzel | 1961-1974 | 56 |
15 | Reinhard Häfner | 1971-1984 | 54 |
16 | Jürgen Pommerenke | 1972-1983 | 53 |
17 | Andreas Thom | 1984-1990 | 51 |
18 | Hans-Jürgen Kreische | 1968-1975 | 50 |
19 | Ulf Kirsten | 1985-1990 | 49 |
= | Jürgen Sparwasser | 1969-1977 | 49 |
Meilleurs buteurs |
# | Joueur | Buts |
---|---|---|
1 | Joachim Streich | 53 |
2 | Hans-Jürgen Kreische | 25 |
= | Eberhard Vogel | 25 |
4 | Rainer Ernst | 20 |
5 | Henning Frenzel | 19 |
6 | Jürgen Nöldner | 16 |
= | Andreas Thom | 16 |
8 | Peter Ducke | 15 |
= | Martin Hoffmann | 15 |
10 | Ulf Kirsten | 14 |
= | Jürgen Sparwasser | 14 |
Sélectionneurs |
Nom | De | À | Nombre de matchs joués |
---|---|---|---|
Willi Oelgardt | 21 septembre 1952 | 14 juin 1953 | |
Hans Siegert | 8 mai 1954 | 24 octobre 1954 | |
János Gyarmati | 18 septembre 1955 | 27 octobre 1957 | 10 |
Fritz Gödicke | 1er mai 1958 | 28 juin 1959 | 15 |
Heinz Krügel | 12 août 1959 | 16 avril 1961 | |
Károly Sós | 14 mai 1961 | 18 novembre 1967 | 43 |
Harald Seeger | 6 décembre 1967 | 19 décembre 1969 | 12 |
Georg Buschner | 16 mai 1970 | 10 octobre 1981 | 113 |
Rudolf Krause | 26 janvier 1982 | 18 mai 1983 | 20 |
Bernd Stange | 26 juillet 1983 | 13 avril 1988 | 51 |
Manfred Zapf | 31 août 1988 | 20 mai 1989 | |
Eduard Geyer | 6 septembre 1989 | 12 septembre 1990 | 12 |
Voir aussi |
- Histoire du football allemand
- Football en RDA
Deutscher Fussball Verband (DFV)- Gestion des clubs sportifs en RDA
- Histoire de l'Allemagne depuis 1945
- République démocratique allemande
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Références |
Jörg Berger kämpft sich zurück (en allemand)
Stange-Biographie: Elfmeter verschossen (en allemand)
Sammer und die Helden vom 12. September 1990 (en allemand)
Eine Nationalmannschaft wird abgewickelt (en allemand)
Werder Bremen gegen Lok Leipzig (en allemand)
Équipe olympique.
Liens externes |
(en) Tous les résultats internationaux de la RDA sur RSSSF
(en) Histoire de l'équipe de RDA sur RSSSF
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