Gap





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Gap
Centre-ville de Gap.

Blason de Gap
Blason


Gap
Logo

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Provence-Alpes-Côte d’Azur

Département

Hautes-Alpes
(préfecture)

Arrondissement

Gap
(chef-lieu)

Canton

Bureau centralisateur de Gap-1
Gap-2
Gap-3
Gap-4

Intercommunalité

Communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance
(siège)

Maire
Mandat
Roger Didier
2014-2020

Code postal
05000

Code commune
05061
Démographie

Gentilé
Gapençais

Population
municipale
40 805 hab. (2016 en augmentation de 0,37 % par rapport à 2011)
Densité 370 hab./km2
Population
aire urbaine
63 487 hab. (2015[1])
Géographie

Coordonnées

44° 33′ 34″ nord, 6° 04′ 43″ est

Altitude
Min. 625 m
Max. 2 361 m

Superficie
110,43 km2
Localisation


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Liens

Site web

ville-gap.fr


Gap (prononcé [gap]) est une commune française située dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, chef-lieu du département des Hautes-Alpes. La ville est historiquement rattachée au Dauphiné. Ses habitants sont appelés les Gapençais[2].


Gap est désignée Ville alpine de l'année en 2002. Gap est devenue en 2013 la ville la plus sportive de France[3].




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Localisation


    • 1.2 Géologie et relief


    • 1.3 Hydrographie


    • 1.4 Climat


    • 1.5 Voies de communication et transports


      • 1.5.1 Réseau routier


      • 1.5.2 Transport ferroviaire


      • 1.5.3 Transports aériens


      • 1.5.4 Transports urbains


      • 1.5.5 Aménagements cyclables






  • 2 Urbanisme


    • 2.1 Morphologie urbaine


    • 2.2 Logement


    • 2.3 Projets d'aménagements




  • 3 Toponymie


  • 4 Histoire


    • 4.1 Préhistoire


    • 4.2 La période romaine


    • 4.3 Le haut- Moyen Âge


    • 4.4 La cité de Gap[42]


    • 4.5 Renaissance et ère moderne


      • 4.5.1 XVIe et XVIIe siècles


      • 4.5.2 Révolution française et suites




    • 4.6 XIXe siècle


    • 4.7 XXe siècle


      • 4.7.1 Seconde Guerre mondiale


      • 4.7.2 Cinquième République






  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Tendances politiques et résultats


    • 5.2 Administration municipale


    • 5.3 Liste des maires


    • 5.4 Politique de développement durable


    • 5.5 Intercommunalité


    • 5.6 Divisions administratives


    • 5.7 Instances judiciaires et administratives


    • 5.8 Relations internationales


      • 5.8.1 Jumelages


      • 5.8.2 Coopération décentralisée






  • 6 Population et société


    • 6.1 Démographie


      • 6.1.1 Évolution démographique


      • 6.1.2 Pyramide des âges




    • 6.2 Enseignement


      • 6.2.1 Établissements scolaires


      • 6.2.2 Enseignement supérieur




    • 6.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 6.4 Santé


    • 6.5 Sports


    • 6.6 Médias


      • 6.6.1 Presse locale


      • 6.6.2 Radios locales


      • 6.6.3 Télévision




    • 6.7 Cultes


      • 6.7.1 Église catholique


      • 6.7.2 Église réformée


      • 6.7.3 Autres églises


      • 6.7.4 Culte musulman






  • 7 Économie


    • 7.1 Revenus de la population et fiscalité


      • 7.1.1 Revenus


      • 7.1.2 Fiscalité




    • 7.2 Emploi


    • 7.3 Industrie


    • 7.4 Secteur tertiaire




  • 8 Culture locale et patrimoine


    • 8.1 Lieux et monuments


      • 8.1.1 Le domaine de Charance




    • 8.2 Patrimoine culturel


    • 8.3 Vie militaire


    • 8.4 Patrimoine environnemental


    • 8.5 Personnalités liées à la commune


    • 8.6 Héraldique, logotype et devise




  • 9 Pour approfondir


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Articles connexes


    • 9.3 Liens externes




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références







Géographie |



Localisation |



Vue panoramique de Gap

Vue panoramique de Gap.


Située sur la route Napoléon qui emprunte le col Bayard au nord de la ville, Gap se trouve au sud-est du Dauphiné, au nord de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avec ses 40 805 habitants (2016), elle est la principale commune d'une aire urbaine de 63 487 habitants (2015)[1], qui est la principale agglomération des Alpes du Sud. À 750 mètres d'altitude, Gap est au sud-ouest du parc national des Écrins, au sud-est du massif du Dévoluy, à l'ouest du lac de Serre-Ponçon et au nord de la Durance.


Dix-sept communes sont limitrophes de Gap[4] :






















Communes limitrophes de Gap

La Fare-en-Champsaur, Poligny, Le Noyer, Dévoluy, Rabou

Laye, Saint-Laurent-du-Cros

Forest-Saint-Julien, La Rochette

La Roche-des-Arnauds
La Freissinouse
Gap
Rambaud

Pelleautier

Neffes, Châteauvieux, Lettret

Jarjayes



Géologie et relief |




Vue hivernale du pic de Charance (1 825 m), sommet emblématique de la commune.


La commune de Gap est presque entièrement située dans le sillon de Gap[5], une large vallée dont le fond se trouve à environ 735 mètres d´altitude et dont le flanc ouest atteint près de 2 000 mètres (montagne de Charance et pic de Gleize).


Le point culminant de la commune se trouve cependant hors de cette grande vallée, sur un autre versant hydrographique, au Raz de Bec, à 2 385 m, en limite communale, dans l'ancienne commune de Chaudun, fusionnée avec Gap au XIXe siècle.


Cette vallée a été modelée par le glacier de la Durance[6] lors de la dernière période glaciaire appelée glaciation de Würm.


Ainsi, les sols sont très souvent constitués par des dépôts morainiques. Pas moins de cinq niveaux de moraines latérales et frontales sont observables[7]. Celles-ci sont bien visibles, notamment sur les pentes sud du col Bayard, où elles forment par endroits des terrasses utilisées par l'agriculture.


En se retirant, le glacier a également laissé des blocs erratiques de plusieurs mètres de haut. On peut citer entre autres les blocs erratiques de Peyre-Ossel[8] et de la Justice[9].


Le glacier, qui au Quaternaire a modelé le sillon de Gap, présentait plusieurs diffluences : une vers le glacier du Drac par les cols de Manse et de Bayard[10] et une vers la vallée du Buëch par le seuil de La Freissinouse[11].


La couverture de débris morainiques omniprésente dans le sillon de Gap n'est pas le seul vestige de la glaciation du Quaternaire. On retrouve également la topographie typique des vallées glaciaires. L'emplacement même de la ville de Gap correspond à un ombilic glaciaire, où se sont déposées de grandes quantités d'argile. En amont se situe le verrou glaciaire de Pont-Sarrazin et en aval celui de la Tourronde[12].


L'action mécanique du glacier de la Durance a été facilitée par la présence de couches relativement friables. La partie centrale et sud-est de la commune est principalement constituée de roches tendres (marnes noires Callovo-Oxfordien). Elles sont constituées de schistes argileux tendres de couleurs bleutées ou brunes[13]. Dans la partie nord-ouest, des roches plus dures de couleurs claires, en calcaires Tithoniques, forment par endroits des barres rocheuses voire des corniches[14].




Hydrographie |


La ville de Gap est traversée par la Luye, affluent de la Durance et dont le cours mesure 22,6 kilomètres. Dans la traversée de la commune, la Luye reçoit plusieurs torrents[15] :



  • en rive droite : le Buzon long de 5,1 kilomètres, la Bonne (9,4 km) et le torrent de Cristaye (2,4 km) ;

  • en rive gauche, le canal de la Magdeleine (5,3 km), le Riotord (4,8 km) et le torrent du Partiment, long de 6,7 km.


La majeure partie de la commune se trouve dans le bassin versant de la Luye, mais le sud-ouest de son territoire (quartier Saint-Jean) se trouve dans celui du torrent de Malecombe, affluent du Rousine, qui se jette dans la Durance au sud de Tallard.


C'est dans le nord-ouest de la commune (situé de l'autre côté du col de Gleize) que se situent les sources du Petit Buëch. Situées aux environs de 1 700 mètres d'altitude, elles sont formées de plusieurs torrents qui convergent à l'ancien village de Chaudun[4].


Enfin, un important canal alimente Gap en eau brute, destinée à être potabilisée et à l'irrigation : le canal de Gap, ou canal du Drac, long d'environ 30 kilomètres, conduit l'eau captée dans le Drac via un tunnel sous le col de Manse jusqu'au réservoir des Jaussauds (altitude 1 141 m[4]), où il se divise en deux branches, dont la principale contourne Gap par l'ouest jusqu'à Corréo en passant par Charance[16].




Climat |


Son climat méditerranéen est d'influence tempéré et également montagnarde (hivers froids).


Ainsi la caractéristique principale du climat local est l'importance de l'ensoleillement dont bénéficie la ville. En outre les chutes de neige soulignent le caractère montagnard de la cité. Si les orages sont fréquents en été, le brouillard est plutôt exceptionnel.






















































Tableau comparatif des données météorologiques de Gap et de quelques villes françaises
Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard
Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an
Nice 2 694 h/an 767 mm/an 1 j/an 31 j/an 1 j/an
Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an
Gap 2511 h/an 868 mm/an[17]
19,1 j/an[18]
32 j/an[19]
7 j/an[19]
Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an

Les tableaux ci-dessous représentent les moyennes des températures mensuelles.


Ils montrent aussi les températures moyennes maximales et minimales sur la période 1951-1970.







































































Nuvola apps kweather.pngTempératures en °C
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Moyenne année
Températures moyennes maximales(1951-1970)[20]

6,3

8

13,3

16,8

21,5

24,5

27,6

26,5

23

18,2

10,8

7,7

17,0
Températures mensuelles moyennes[17]

0,6

2,4

5,3

8,7

12,5

16,4

19,5

18,8

15,6

10,7

5

1,5

9,8
Températures moyennes minimales(1951-1970)[20]

-4,6

-3,7

-0,3

2,3

6

9,2

11,2

10,5

8,5

3,9

0,1

-3,6

3,3

Des comparaisons avec les relevés de la période 1878-1940 ont montré des moyennes maximales plus faibles sur la période 1950-1970 pour les mois d'hiver et d'été. Sur cette même période, toujours pour les mois d'hiver et d'été, on a constaté des moyennes minimales en hausse. Ainsi l'évolution du climat tend vers une atténuation très légère des différences entre les températures hivernales d'une part, et estivales d'autre part[20].


Les températures extrêmes soulignent aussi les composantes montagnardes et méditerranéennes du climat. En effet sur la décennie 1951-1960 le minimum absolu enregistré a été de −18 °C le 3 février 1956. Tandis que le maximum absolu a été de 36,9 °C observé le 6 juillet 2015.


Ci-dessous on trouve les précipitations mensuelles moyennes.







































Nuvola apps kweather.pngPrécipitations en mm
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Cumul annuel
Précipitations mensuelles moyennes[17]

70,8

70

72,5

70,8

81,7

70

45,8

58,3

64,2

95

91,7

77,5

868,3

L'évolution des températures mensuelles moyennes (en rouge) et des précipitations mensuelles moyennes (en bleu) sont résumées dans le graphe ci-dessous.



Températures et précipitations mensuelles moyennes

Températures et précipitations mensuelles moyennes.



Station météorologique de Gap Varsie

Station météorologique de Gap Varsie.



La « barre de Bayard »

La « barre de Bayard », synonyme de beau temps au-dessus de la ville.


En dehors des brises de vallées, le vent dominant est le vent de nord, nommé localement la bise. Il s'agit d'une composante du mistral. Remontant la vallée du Drac, ce vent franchit le plateau Bayard pour redescendre sur Gap.
Lorsqu'il entraîne avec lui des nuages, il se produit le phénomène de « la barre de Bayard » : un amoncellement compact de nuages recouvre le plateau de Bayard. Poussés par le vent, ils descendent dans la vallée. Sous l'effet de l'augmentation de la pression et de la température, ces nuées disparaissent aussitôt quelques centaines de mètres plus bas. Même en perpétuel mouvement, la couverture nuageuse semble immobile. Si ces conditions sont synonymes de fraicheur en automne et au printemps, et de froid vif en hiver, elles s'accompagnent toujours d'une atmosphère limpide et parfaitement ensoleillée au-dessus de la ville[20].




Voies de communication et transports |



Carte des moyens de transport à Gap

Carte des moyens de transport à Gap.



Réseau routier |


La ville de Gap se situe à un carrefour routier : la route nationale 85 d'une part vers le nord et le sud ; la route nationale 94, vers l'est et la route départementale 994 vers l'ouest d'autre part.


La RN 85 assure une liaison en direction de Grenoble distante de 103 kilomètres, de Sisteron, située à 48 kilomètres, et de la Méditerranée. La RN 94 permet d'atteindre Briançon à 87 kilomètres et l'Italie via le col de Montgenèvre. Quant à la départementale 994, elle rejoint Pont-Saint-Esprit, dans le Gard à plus de 150 kilomètres.


15 kilomètres séparent Gap du péage autoroutier de la Saulce sur l'autoroute A51. Cette autoroute assure une liaison rapide vers Aix-en-Provence et Marseille à 170 kilomètres de là, via la vallée de la Durance. Un projet de prolongement de cette autoroute vers le nord, jusqu'au col du Fau semble définitivement enterré. Bien que souhaitée par les élus pour les électeurs et l'État pour détourner les camions de l'A7, l'absence de cette autoroute n'a pas entraîné le déclin annoncé. Au contraire, la ville n'a cessé de se développer (cf. démographie) sans être absorbée par ses voisines relativement lointaines grâce justement à son relatif isolement du réseau routier principal, notamment Grenoble (pas d'effet ville-dortoir).


Compte tenu de l'augmentation de la circulation routière, la création d'un boulevard urbain est devenue une perspective d'amélioration. Celui-ci, long de 9 kilomètres et comportant plusieurs ouvrages d'art, pourrait contourner la ville par l'ouest. Concernant aussi bien le trafic de transit que la desserte de la ville elle-même, il pourrait partir de la RN 85, à proximité de la zone d'activités de Micropolis au sud-ouest, pour aboutir à la RN 94, vers le carrefour de Romette au nord-est[21].


Le territoire communal est également desservi par les routes départementales suivantes[4] :



  • entre la route de Grenoble (RN 85) et celle de Briançon (RN 94) : la route départementale (RD) 944, en direction d'Orcières, les RD 92 et 292 desservant Romette ;

  • entre la route de Briançon (RN 94) et celle de Sisteron (RN 85) : la RD 6 vers Rambaud et La Bâtie-Vieille, la RD 942a vers Jarjayes, la RD 244, la RD 900b vers Remollon et Barcelonnette, la RD 45 vers Châteauvieux ;

  • entre les routes de Sisteron (RN 85) et de Veynes (RD 994) : la RD 46 vers Neffes et la RD 47 vers Pelleautier, la RD 291 ou route des Eyssagnières et la RD 91 près du centre-ville ;

  • entre les routes de Veynes et de Grenoble : la RD 503 vers La Roche-des-Arnauds.



Transport ferroviaire |


Article détaillé : Gare de Gap.

La ville est desservie par la SNCF.


Gap est reliée directement à Paris quotidiennement par un train-couchettes du réseau Intercités de nuit, mais aussi par Corail ou TER à Briançon, Grenoble, Valence (gare de Valence-Ville et gare de Valence-TGV), ainsi qu'à Aix-en-Provence et Marseille.


Dans les années 1930, des travaux visant à la mise en place d'une ligne métrique entre Gap et Corps par le col de Manse furent entrepris. Ceux-ci ne furent jamais terminés et la ligne du Champsaur ne vit jamais le jour. Certaines portions ont été réutilisées pour la plateforme de la route nationale.


Une ligne fut également commencée vers Barcelonnette à l'est, mais jamais achevée. Un viaduc étonnant, en double courbe, demeure sous les eaux du lac de Serre-Ponçon.


































Aéroports à proximité
Nom
Destinations
Distance
Grenoble-Isère Europe 140 km (dont 45 d'autoroute)
Marseille-Provence Europe, Afrique, Amérique du Nord, Asie 180 km (dont 160 d'autoroute)
Lyon-Saint-Exupéry Europe, Afrique, Amérique du Nord 195 km (dont 100 d'autoroute)
Turin Caselle Europe, Afrique 200 km (dont 70 d'autoroute)


Transports aériens |


Situé à 13 kilomètres de Gap, l'aérodrome de Gap-Tallard peut recevoir du trafic voyageur.


La compagnie Air Alpes a exploité, par appareil de type DHC-6 Twin otter, une ligne régulière Paris-Le Bourget - Gap de 1973 à 1977, abandonnée depuis. La grande majorité des mouvements aériens est à vocation sportive.




Transports urbains |


Article détaillé : Linéa.

Les transports en commun de la ville sont assurés par le réseau Linéa. Neuf lignes principales composent ce réseau. On trouve en outre, un service de transport scolaire, une navette domaine de Gap-Charance/Centre ville/Gap-Bayard fonctionnant en juillet et en août, une navette desservant l'hyper-centre et des taxibus à la demande. Mis à part les taxibus, ces services sont totalement gratuits pour les usagers[22].



Aménagements cyclables |


Plusieurs pistes cyclables parcourent la ville. Certaines sont installées en site propre ; d'autres sont des bandes cyclables. Bien que le réseau soit encore très discontinu et morcelé, la liaison de fond de vallée qui relie Micropolis (entrée sud-ouest de la ville) à Tokoro (entrée nord-est) est presque complète. Le développement des aménagements cyclables en site propre a permis la croissance du nombre d'usagers du vélo dans la ville.



Urbanisme |



Morphologie urbaine |




Logement |


Sur 21 594 logements, à Gap, en 2012, 88,2 % sont des résidences principales (contre 89 % des 19 579 logements en 2007), et 8,4 % sont vacants (contre 7,3 % en 2007). Les ⅔ d'entre eux sont des appartements (près de 66 %). Une majorité de ces habitations sont composées de 4 pièces (30 %) ou 5 pièces (27 %). Dans l'ensemble, les constructions datent de la période 1946 - 1990 (64 %). La moitié des habitants de résidences principales sont propriétaires (51 %), la part d'habitat locatif social, quant à elle, ne représente que 16,3 %[23].



Projets d'aménagements |



  • Rocade, dorénavant appelée boulevard urbain[16].

  • Rénovation du Carré de l'Imprimerie en Centre-Ville avec un certain nombre d'aménagements (logements, surfaces commerciales, parking souterrain, maison médicale…)[24].



Toponymie |



Signalisation bilingue en provençal alpin et en français à Gap


Signalisation bilingue en provençal alpin et en français à Gap.


La première attestation du nom de la ville se trouve dans les textes antiques sous la forme Vappincum avant le IVe siècle, réduite par la suite à Vappum, on trouve la forme Gap dès le XIIIe siècle[25].


Le toponyme Vappincum s'analyse sur la base d'un radical Vapp- de sens inconnu et du suffixe -incu d'origine ligure que l'on retrouve de la Provence et du Massif central aux Alpes (cf. Arlanc, Nonenque, Moirans, Morencum au Xe siècle, Lemenc, quartier de Chambéry, anciennement Lemencum)[26]. La forme Gap remonte en réalité à la forme abrégée Vappum, bien attestée, par chute de la finale.


Le v- du radical a été traité comme un w- germanique[27], d'où *Wap, puis Gap (voir pour ce type d'évolution les mots guêpe, latin vespa, traité comme *wespa ; gui, latin viscum, traité comme *wiscum, etc.[Note 1], selon le cheminement phonétique [w]> [gw]> [g]). Cette évolution phonétique se serait faite plus spécifiquement sous l'influence de la langue gotique[28].


Le nom en provençal gavot (vivaro-alpin) est également Gap.



Histoire |



Préhistoire |


Le premier peuplement de Gap daterait du néolithique[29]. La culture de ces premiers habitants faisait partie du Chasséen méridional[30].


Les très rares témoignages de l'époque préromaine sont constitués par les vestiges d'un oppidum situés au sommet de la colline de Saint-Mens avec quelques traces visibles d'un dolmen mis au jour en 1866[31] et d'un ancien cimetière au lieu-dit Pré Camargue ; mais aucun reste n'a été conservé de ces deux dernières découvertes. Des deniers gaulois ont également été retrouvés[32]. Selon le Histoire du passage des Alpes par Annibal p. 212 par l'historien Jean-André de Luc, Gap est la capitale du peuple celto-ligures des Tricorii. Ces peuples, appartenant probablement à des tribus Caturiges, étaient de langue celtique[33]. Une autre hypothèse est qu'il s'agit de la capitale des Avantiques[34].



La période romaine |



Les voies romaines dans les Alpes au IVe siècle

Les voies romaines dans les Alpes au IVe siècle.


Le Gapençais fait alors partie du territoire des Voconces, peuple gaulois romanisé lors de la conquête de la Narbonnaise en 125-124 av. J.-C., dont les capitales étaient Luc-en-Diois et Vaison-la-Romaine.


Vers 20 av. J.-C., Cottius, un chef de tribus de la vallée de Suze, allié à Rome, et exhorté par Auguste, entreprit l'édification d'une voie de communication dans la vallée de la Durance. Il dut soumettre les différents peuples concernés, ceux-ci désireux de conserver leur indépendance. Cet itinéraire, édifié entre 14 et 6 av. J.-C., et qui reçut le nom de Via Cottia per Alpem, reliait Turin à Sisteron et comportait six stations. La ville de Gap a été fondée à partir d'une de ces stations. En 22, le site de Gap devient le départ d'une voie romaine vers Valence[35].


À cette époque, l'emplacement de la future ville se résumait à un camp romain. Ce camp était protégé par un mur terrassé entouré d'un fossé[36]. Il était le plus important entre Montgenèvre et Sisteron. La garnison qui l'occupait pouvait être estimée à 360 hommes. Ceux-ci provenaient des peuplades alentour. Ils étaient chargés de protéger les utilisateurs des voies romaines contre les pillards. Plus tard, un axe vers le Champsaur est créé. Le site de Gap prend de l'importance en devenant un nœud de communication[35].


L'économie est alors principalement pastorale et les premières cultures se développent sur les pentes de Puymaure[35]. Certaines habitations sont construites sur pilotis ainsi que le montrent des fouilles[29].


Durant les premiers siècles, la population s'accroît de façon importante, agriculteurs, marchands, colons venus d'Italie ou des régions avoisinantes virent se grouper sous la protection des légionnaires romains. Vers la fin du IIIe siècle et IVe siècle, est édifiée une nouvelle fortification. Ces remparts[37], qui entourent totalement la première enceinte, sont composés de onze côtés et de onze tours qui protègent les habitants de la ville des invasions barbares[38],[39]. Le monde romain se sentit en effet très tôt menacé par les envahisseurs germaniques. La superficie enclose, 2 ha, fait de Gap un gros bourg[40].


La région évangélisé aux IIIe et IVe siècles un grand diocèse fut créé en incorporant à la cité d'Aix toute la vallée de la Durance jusqu'à Chorges, et à partir du concile de Nîmes de 396, Remigius fut chargé de le diriger.
Au moment ou la hiérarchie chrétienne, qui symbolisait la paix romaine et l'organisation sociale, s'implantait à Gap, l'Empire romain qui avait apporté à ses habitants un début de civilisation et un espoir de progrès, tombait en décrépitude puis succombait sous le coup des envahisseurs germaniques, auparavant maintenus au-delà du Rhin.


Ils commencèrent à envahir la Gaule vers 400. La région des Alpes, longtemps épargnée, parce qu'elle était pauvre, fut envahi par les wisigoths en 412 et occupé par les Burgondes dès 450. Puis vinrent de nombreuses incursions barbares, des hordes germaniques, vinrent du nord, les Danois, les Scandinaves, de l'Est, les Hongrois, les Huns, du Sud les Sarrasins.



Le haut- Moyen Âge |


Gap et sa région firent partie du comté de Provence constitué à la fin du Xe siècle, puis du comté de Forcalquier qui s'en est détaché au XIIe siècle. Les évêques de Gap étaient aussi les seigneurs temporels de la ville. Mais leur contrôle fut longtemps contesté par les officiers des comtes de Forcalquier, notamment sous l'épiscopat d'Arnoux, qui devint par la suite le saint évêque de la cité[41].


A partir de 1044, le comte de Provence devient l'hôte de l'évêque. Le pouvoir quasi absolu de l'évêque ne trouve ses bornes que dans ces liens d'hommes à homme qui sont spontanément noués depuis deux siècles entre gouvernant et gouvernés La souveraineté de l'évêque est exercée par ses officiers (bailli, procureurs d'offices, chapitre). Le chapitre organisé au début du XIe siècle a ses officiers, doyen, sacriste, archidiacre, et compte 15 à 18 chanoines recrutés parmi les bourgeois de la ville. A cette bourgeoisie gapençaise, dont l'origine peut être considéré comme très ancienne, car il n'y a pas de cloison étanche entre la civilisation gallo-romaine et celle du haut Moyen Age, viennent s'agréger aussi des éléments étrangers: dauphinois, provençaux du sud, italiens, un très grand nombre d'individus qui, après avoir suivi la grande route, ont trouvé à Gap une place de choix.


Cette population urbaine s'organise dès le XIIe siècle en continuant les institutions gallo-romaines ce qui explique que l'on donnera tout de suite aux magistrats municipaux le nom de consuls et au régime municipal le nom de consulat. L'évêque de Gap, en principe souverain dans la cité de Gap, y logeait tout de même le comte de Provence et de comte d'Albon. La politique des évêque fut donc très délicate, prise entre trois feux: ceux du Dauphin, ceux du comte et ceux de la commune naissante.



La cité de Gap[42] |


Les bourgeois de Gap profitant du passage dans leur ville de Gautier de Pabiatis, vicaire impérial, obtinrent la reconnaissance officielle de leur consulat et de leurs libertés: droit d'élire leurs consuls, d'avoir un juge, des revenus communaux droit de légiférer en matière de police et de finance. Cet acte de 1238 constitue la Chartre de la commune de Gap.


À la mort du dernier comte de Forcalquier en 1209, les régions d'Embrun et de Gap étaient transmises au Dauphiné tandis que celles de Forcalquier et de Sisteron retournaient au comté de Provence. C'est pour cette raison que le blason actuel de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur porte le blason du Dauphiné. En 1349 le Dauphin de Viennois Humbert II transmit sa principauté au fils ainé de Philippe VI de France, le futur roi de France Charles V. De 1349 à 1457 le Dauphiné demeura une principauté séparée de la France, dont le prince était le fils ainé du roi de France. En 1457 Charles VII mit fin à ce statut et intégra la province au royaume de France.


Les Templiers possédaient une maison à Gap, établissement secondaire qui dépendait d’une commanderie[43]. La création du consulat qui gouvernait la ville remonte à avant 1209[44].


Au XIVe siècle, la ville profite des bénéfices de l'installation des Papes à Avignon qui lui apporte un passage plus fréquent de voyageurs pour développer un artisanat de laines et de peaux qui la fait prospérer. Les liens avec Avignon sont renforcés par la présence de nombreux clercs de l'entourage du pape au sein du chapitre des chanoines de Gap[45].



Renaissance et ère moderne |



XVIe et XVIIe siècles |



Gap en 1607

Gap en 1607.


Les XVIe et XVIIe siècles sont des périodes particulièrement sombres pour la ville. Les guerres de religion sont meurtrières dans la région. Gap est un fief catholique, alors que le Champsaur a basculé dans la « religion prétendument réformée ». Il est à noter que le célèbre réformateur protestant Guillaume Farel (Natif des Farreaux près de Gap) prêchera avec ferveur dans le Dauphiné et en Suisse, après sa participation à l'embryon de la Réforme française de Meaux. Après diverses escarmouches, François de Bonne, chef des protestants, décide d'attaquer Gap, pourtant protégée par 20 tours. Dans la nuit du 3 janvier 1577, François Philibert, dit « Cadet de Charance », lui ouvre la porte Saint-Arey, et lui permet de pénétrer par surprise dans la ville[46]. Aux cris de « Tue ! Tue ! » ses hommes procèdent à une véritable boucherie[47]. De Bonne incendie la cathédrale, pille les couvents[46], s'approprie les biens des habitants, et s'édifie une orgueilleuse citadelle sur la colline de Puymaure d'où il domine tout Gap[48]. Revenu au catholicisme en 1622, il abandonnera toute prétention sur la ville.


En 1692, les troupes du souverain piémontais Victor-Amédée II, engagé dans la Ligue d'Augsbourg contre la France de Louis XIV, prennent la ville, abandonnée par ses habitants, le 29 août. Gap est pillée et incendiée[49] : sur les 953 maisons de la commune, 798 sont détruites.


Article détaillé : Invasion du Dauphiné en 1692.


Révolution française et suites |



Gap à la fin du XVIIIe siècle

Gap et ses environs à la fin du XVIIIe siècle, Carte de Cassini.


En 1790, pendant la Révolution française, la province du Dauphiné est scindée en trois départements : la Drôme, l'Isère et les Hautes-Alpes dont Gap devient la préfecture. Les Hautes-Alpes deviennent alors le plus haut département de France et Gap, la plus haute préfecture du pays, ce qu'elle est toujours depuis.



XIXe siècle |


En 1802, le baron Charles-François de Ladoucette est nommé préfet des Hautes-Alpes. Sous son administration, la ville de Gap et le département des Hautes-Alpes connaîtront un certain essor. Il fera construire des routes reliant Gap à l'Italie et à la vallée de la Drôme et créera la pépinière départementale. Sa statue, œuvre du sculpteur gapençais Jean Marcellin sera érigée en 1866 sur le cours qui porte son nom.


De retour de l'île d'Elbe, Napoléon s'arrête à Gap le 5 mars 1815. Reconnaissant de l'accueil de la population de ces régions, il laisse aux Haut-Alpins le message suivant :



« 
Aux habitants des départements des Hautes et Basses Alpes, Citoyens,


J'ai été vivement touché de tous les sentiments que vous m'avez montrés, vos vœux sont exaucés. La cause de la Nation triomphera encore. Vous avez raison de m'appeler votre Père ; je ne vis que pour l'honneur et le bonheur de la France. Mon retour dissipe toutes vos inquiétudes ; il garantit la conservation de toutes les propriétés, l'égalité entre toutes les classes et les droits dont vous jouissez depuis vingt-cinq ans, et après lesquels nos pères ont tant soupiré forment aujourd'hui une partie de votre existence.


Dans toutes les circonstances où je pourrai me trouver, je me rappellerai toujours avec un vif intérêt tout ce que j'ai vu en traversant votre pays.
 »





Fresque représentant le centre-ville de Gap en 1899

Fresque représentant le centre-ville de Gap en 1899.


Dans la seconde partie du siècle, Gap connaît une nouvelle ère à partir de 1875 avec l'arrivée du chemin de fer.


La commune de Chaudun est réunie à celle de Gap par l'arrêté préfectoral du 22 octobre 1895[50].




XXe siècle |




Distillerie ambulante près de Gap, carte postale du début du XXe siècle.



Seconde Guerre mondiale |


Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville fait partie de la zone libre. Mais après novembre 1942 et l'Unternehmen Anton, elle est intégrée à la zone occupée. Après l'Opération Overlord du 6 juin 1944, les Allemands placent quelque 1000 hommes pour tenir la cuvette de Gap, point clé de l'axe Cannes-Lyon. Jean Drouot-L'Hermine[51], 37 ans, résistant gaulliste de la première heure et soldat accompli (il a à son actif plus de 4 000 résistants formés au combat et une centaine de sabotages) est envoyé par le GPRF du Général de Gaulle pour libérer la ville au nom de la Résistance. Aidé par les Résistants et maquisards locaux, il n'a cependant pas les moyens de prendre la ville par la force. Il se lance alors avec ses hommes dans une campagne de sabotages et d'attentats qui dure plus d'un mois. Après avoir isolé la ville en détruisant les infrastructures de transport l'entourant (viaducs, lignes de chemin de fer, ponts…), les FFI parviennent à se rallier la population et à donner à l'occupant l'impression d’un encerclement.


À la mi-août 1944, Drouot-L'Hermine, qui a perdu son bras droit Paul Héraud quelques jours plus tôt, envoie deux émissaires pour négocier la reddition des Allemands. Ces derniers sont persuadés de faire face à une soulèvement de grande ampleur, et acceptent de déposer les armes à condition que ce soit face à des troupes régulières (ils refusent donc de se rendre aux Résistants). Alors que les Américains ne sont plus qu'à une cinquantaine de kilomètres, le temps presse pour Drouot-L'Hermine. Il a en effet reçu de De Gaulle l'ordre de libérer la ville avant l'arrivée des Alliés, afin d'appuyer la position de la France comme nation victorieuse, libérée grâce à la participation active de la Résistance. Drouot-L'Hermine élabore alors un nouveau stratagème. Il parvient à convaincre les Alliés de faire avancer un de leurs chars en terrain ennemi, et de tirer quelques salves à proximité de Gap. Les tirs résonnent dans la vallée, et les Allemands identifient immédiatement le bruit caractéristique d'un char, arme que les maquisards ne peuvent pas détenir. Pensant alors avoir affaire aux Alliés, les troupes du Reich se rendent aux Résistants. C'est ainsi que quelques centaines de Résistants ont pu capturer 1200 soldats allemands, dont 40 officiers. La ville est libérée le soir du 19 août 1944[52].



Cinquième République |


La commune de Romette est associée à celle de Gap, par l'arrêté préfectoral du 25 novembre 1974[53].


Photographies aériennes de Gap au XXe siècle


Politique et administration |



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Hautes-Alpes.


Le maire sortant, Roger Didier, s'est représenté aux élections municipales de 2014 ; il est réélu à l'issue du second tour avec 53,37 % des voix. Le taux de participation était de 57,41 %[54].



Administration municipale |


Le conseil municipal est composé de 43 membres, dont 20 sont élus au conseil communautaire[54].









































Composition du conseil municipal (mandature 2014-2020)
Nuance[55]
Liste[55]
présidée par[55]
Sièges[54]
Statut
DVG « Gap @venir 2014 » Bernard Jaussaud 6 (3) opposition
FG « Tous capables G.A.U.C.H.E. » Jean-Claude Eyraud 2 (1) opposition
DVG « Bien Vivre A Gap » Guy Blanc 1 opposition
DVD « Gap Devant » Roger Didier 34 (16) majorité


Liste des maires |


Pour les maires avant la Libération, voir : Liste des maires de Gap.















































Liste des maires depuis la Libération
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1944
1947

Robert Bidault
 
 
1947
1971

Émile Didier

Parti radical
Député et sénateur des Hautes-Alpes
mars 1971
mars 1989

Bernard Givaudan

DVD
 
mars 1989
février 2007

Pierre Bernard-Reymond

UDF-CDS puis UMP
Ministre, Député, Sénateur, Parlementaire Européen, Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Conseiller Général des Hautes-Alpes
février 2007
En cours
Roger Didier[Note 2],[56]

PRG puis DVD puis UDI
Président de la communauté d'agglomération du Gapençais (2014-)
Conseiller départemental du canton de Gap-4 (2015-)
Conseiller général du canton de Gap-Centre (2011-2013)



Politique de développement durable |


La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[57].


Gap est classé trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.



Intercommunalité |


Gap fait partie depuis le 1er janvier 2014 de la communauté d'agglomération du Gapençais avec les communes de La Freissinouse et de Pelleautier.


À partir du 1er janvier 2017, elle fera partie de la communauté d'agglomération Gap-Tallard-Durance élargie à l'ancienne communauté de communes centrée sur Tallard[58].



Divisions administratives |


Jusqu'en mars 2015, Gap était divisée en six cantons : Gap-Campagne (+ 5 communes : La Freissinouse, Manteyer, Pelleautier, Rabou et La Roche-des-Arnauds), Gap-Centre, Gap-Nord-Est, Gap-Nord-Ouest, Gap-Sud-Est et Gap-Sud-Ouest.


À la suite du redécoupage des cantons du département des Hautes-Alpes, Gap ne compte plus que quatre cantons[59] : Gap-1, Gap-2 (Romette comprise), Gap-3 et Gap-4.



Instances judiciaires et administratives |



Présence d'un tribunal de grande instance[60].



Relations internationales |



Jumelages |




Localisation des villes jumelées avec Gap.

Localisation de la ville

Gap



Localisation de la ville

Pinerolo



Localisation de la ville

Traunstein




Gap est jumelée avec plusieurs villes européennes. C'est dans ce cadre que sont réalisés des échanges socioculturels, scolaires et sportifs.




  • Drapeau de l'Italie Pinerolo (Italie) depuis 1966[61],[62]


  • Drapeau de l'Allemagne Traunstein (Allemagne) depuis 1976[61],[63]



Coopération décentralisée |


De plus, des accords de coopération décentralisée ont été signés avec plusieurs villes en Afrique et en Asie.




  • Drapeau du Cameroun Bangou (Cameroun) depuis 2003[64]


  • Drapeau du Népal Katmandou (Népal) depuis 2004[65]



Population et société |



Démographie |



Évolution démographique |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population
effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les
populations légales
des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur
une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous
les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par
sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un
recensement réel tous les cinq ans[66],[Note 3].



En 2016, la commune comptait 40 805 habitants[Note 4], en augmentation de 0,37 % par rapport à 2011 (Hautes-Alpes : +1,81 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 014 8 050 8 891 6 714 7 215 7 854 8 599 8 724 8 797



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8 912 8 219 8 165 8 927 9 294 10 765 11 621 10 478 11 376



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
11 018 10 823 10 647 9 859 10 660 11 717 13 600 16 371 17 317



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
20 478 23 994 28 233 30 676 33 444 36 262 37 332 40 654 40 805

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee à partir de 2006[68].)



Histogramme de l'évolution démographique





Pyramide des âges |


La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,4 %)[23] est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (27,7 %).


À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,1 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).






























Répartition de la population de la commune par tranches d'âge en 2012[23]
Tranche d'âge
0 à 14 ans
15 à 29 ans
30 à 44 ans
45 à 59 ans
60 ans et plus
46,9 % d'hommes
17,7 % 19,3 % 18 % 20,5 % 24,5 %
53,1 % de femmes
16,9 % 15,4 % 16,9 % 20,9 % 29,9 %













































Pyramide des âges de Gap en 2012 en pourcentage[23]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,8 

90 ans ou +

1,8 



8,3 

75 à 89 ans

12 



15,4 

60 à 74 ans

16,1 



20,5 

45 à 59 ans

20,9 



18 

30 à 44 ans

16,9 



19,3 

15 à 29 ans

15,4 



17,7 

0 à 14 ans

16,9 














































Pyramide des âges des Hautes-Alpes en 2012 en pourcentage[69]
Hommes Classe d’âge Femmes


0,6 

90 ans ou +

1,7 




75 à 89 ans

11,2 



16,9 

60 à 74 ans

16,9 



21,8 

45 à 59 ans

21,3 



19 

30 à 44 ans

18,4 



15,7 

15 à 29 ans

13,9 



17,9 

0 à 14 ans

16,7 




Enseignement |


Gap dépend de l'académie d'Aix-Marseille.



Établissements scolaires |


La ville administre 12 écoles maternelles, 13 écoles élémentaires communales et 6 écoles rurales. Il existe également plusieurs écoles maternelles et élémentaires privées[70].


Le département y gère cinq collèges et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur cinq lycées, le lycée professionnel Paul-Héraud, le lycée professionnel Sévigné, le lycée d'enseignement général et technologique agricole « les Emeyères », le lycée Dominique-Villars et le lycée Aristide-Briand.


Il existe également un collège et un lycée privés, le collège et le lycée Saint-Joseph.



Enseignement supérieur |



Université d'Aix-Marseille, pôle universitaire de Gap.

Pôle universitaire de Gap


L'enseignement supérieur à Gap est représenté par le pôle universitaire de Gap, annexe de l'ex-université de la Méditerranée Aix-Marseille II, aujourd'hui université d'Aix-Marseille, fruit de la fusion des trois universités. Il comprend notamment un pôle STAPS, un IUT « Gestion des entreprises et des administrations » (GEA), un IUP « Métiers de la montagne » (master professionnel) unique en France ainsi qu'une licence de maintenance aéronautique (la région Provence-Alpes-Côte d'Azur est pôle de compétitivité aéronautique, et le département a créé le pôle d'excellence rurale Excell(Air).


Plusieurs filières BTS et classes préparatoires existent en lycées, et notamment un BTS Services Informatiques aux Organisations et un BTS Négociations et Relation Clients au lycée Dominique-Villars ainsi qu'un BTS Assistant Manager au lycée Aristide-Briand.



Manifestations culturelles et festivités |



Durant les mois estivaux, l'association des commerçants du centre-ville « Les Vitrines de Gap » organise les Nocturnes, à savoir des animations festives et musicales assorties de l'ouverture des magasins du centre-ville de 19 h jusqu'à 23 h.


Chaque année a lieu la Foire Expo, au Parc de la Pépinière au mois de mai[71].


Le Quattro, salle de spectacle à gradins rétractables, organise toutes sortes d'évènements, à savoir des concerts, des spectacles, des séminaires d'entreprises, etc.



Santé |


La ville possède un hôpital, le Centre Hospitalier Intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS) qui se divise en 3 entités. Le premier site, le plus important, est celui de Gap qui est le plus grand centre hospitalier des Alpes du sud. Gap est également doté d'un site spécialisé dans la gériatrie. À la suite d'une fusion, le CHICAS gère le site de Sisteron.


La polyclinique des Alpes du Sud est la seule clinique présente sur la ville ainsi que d'autres centres de rééducations.


Il existe également une Maison Médicale du Gapençais aux larges horaires.



Sports |



Le stade de glace Alp'Arena

Le stade de glace Alp'Arena de Gap.



Salle polyvalente de la Blâche

Salle polyvalente de la Blâche.



Stade nautique

Le stade nautique.


  • Les clubs :

    • Le club de hockey sur glace, les Rapaces de Gap, évoluant en Ligue Magnus et ayant plus de 30 titres de champion de France toutes catégories confondues.

    • L'équipe de football le Gap FC, qui évolue en 1re division de district des Alpes.

    • Le club d'athlétisme, le Gap Hautes-Alpes Athlétisme (GH2A).

    • Le club de ski de fond, Ski club Gap-Bayard.

    • Le club de vélo (route et VTT), l'UCPG.

    • Le club de VTT, le PJPC.

    • Le club de rugby le Gap Hautes Alpes Rugby évolue en Fédérale 3.

    • Le Gap Basket évoluant en Pré-Nationale.

    • Le Gap Handball qui joue en Nationale 3.

    • Le Gap Volley-Ball qui joue en Championnat Régional

    • Les Sasquatchs Gapençais, club permettant la découverte ou la pratique du Football Américain



La ville de Gap accueille régulièrement des étapes du Tour de France ou Critérium du Dauphiné en cyclisme ou du Rallye Monte-Carlo en sport mécanique.


Elle a organisé en août 1972 les championnats du monde de cyclisme sur route remportés respectivement par l'Italien Marino Basso et la Française Geneviève Gambillon.


La ville de Gap est connue pour son « Raid VTT des Chemins du soleil », entre Saillans et Gap.


De nombreux équipements sportifs, stades, gymnases, piscines, patinoire, salle polyvalente (boulodrome), courts de tennis sont installés sur la commune. Par ailleurs, la ville de Gap fait actuellement construire une nouvelle patinoire.


Le centre d'oxygénation de Gap-Bayard, situé sur le plateau de Bayard, est le départ d'un golf 18 trous l'été et d'un foyer de ski de fond l'hiver.


En octobre 2004, l'association Objectif JO 2018 a œuvré pour une candidature française des Alpes du Sud, aux Jeux olympiques d'hiver de 2018. La ville de Gap avait été pressentie pour se lancer dans la course. Son désistement a laissé la place en octobre 2008 à une candidature portée par la commune de Pelvoux et la communauté de communes du Pays des Écrins[72].


En 2009, la ville de Gap remporte la compétition sportive de l'émission Intervilles au cours de la finale l'opposant à Dax[73].


La ville de Gap a accueilli durant l'automne 2012 la Finale de la Coupe de France des rallyes amateurs.


En 2013, la ville de Gap est élue ville la plus sportive de France de plus de 20 000 habitants par le journal L'Équipe.




Médias |



Presse locale |




  • Le Dauphiné Libéré (quotidien)[74] est présente à Gap via une rédaction locale.

  • Alpes et Midi (hebdomadaire)[75]

  • Anima Gap[76] est le site d'information de la vie gapençaise.



Radios locales |



  • 87.7 RCF Alpes-Provence : radio locale chrétienne du Diocèse de Gap[77]. Elle émet aussi à Digne-les-Bains sur 92.0 FM où un studio local est présent.

  • 89.3 Radio Espérance : radio catholique basée à Saint-Etienne et émettant sur une très large couverture allant du Limousin aux Hautes-Alpes.

  • 90.2 D!Ci Radio : radio locale commerciale de Gap[78]. Ses studios sont à Chorges.

  • 90.9 Alpes 1 : radio locale commerciale leader dans les Hautes-Alpes[réf. nécessaire]. Elle est présente également dans les Alpes de Haute-Provence.[79]. Elle appartient au groupe lyonnais Espace

  • 93.7 RAM (Radio Alpine Meilleure) : radio associative implantée à Embrun (100.2 FM) où se trouvent ses studios. Elle émet aussi à Risoul sur 93.3 FM[80].

  • 101.8 France Bleu Provence : radio locale publique de la région provençale. Ses studios se trouvent à Aix-en-Provence.

  • 102.3 Là la Radio programme La Radio Plus : radio locale commerciale syndiquée avec La Radio Plus depuis 2013. Elle appartient au même groupe qu'Alpes 1, Espace Group. Ses studios sont à Gap (elle les partage avec Alpes 1) et diffuse son programme savoyard (les studios de La Radio Plus se trouvent à Annecy-le-Vieux) avec des décrochages gapençais[81].

  • 106.3 Radio Zinzine : radio associative se trouvant à Limans. Il s'agit d'une radio émettant sur une large couverture des Alpes du Sud. Elle est penchée vers la défense de l'environnement.

  • 107.3 Fréquence Mistral : radio associative basée à Sisteron et qui possède des stations locales un peu partout dans les Alpes du Sud[82], dont à Gap[83].



Télévision |




  • France 3 Provence-Alpes est émise sur Gap, où un bureau local est présent[84].

  • D!CI TV est la chaîne locale privée sur Gap et les Hautes-Alpes. Le groupe de D!CI TV possède également D!CI Radio. Elle est proposée pout toute la France via le bouquet satellite Fransat ainsi que dans quelques offres par ADSL.


Gap possède 3 émetteurs de télévision : Sur le Mont Colombis (qui couvre toutes les Hautes-Alpes), la Serre des Aiguilles et la colline de Saint-Mens à Brémont, au sud de Gap[85].



Cultes |



Église catholique |


Article détaillé : Diocèse de Gap et d'Embrun.


  • Cathédrale et églises


    • Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Arnoux, construite au XIXe siècle selon les plans de Charles Laisné.


    • Église Saint-André-les-Cordeliers, reconstruite au XVIIIe siècle et servant au culte selon la forme tridentine du rite romain de l'Église catholique.


    • Église Saint-Roch, construite au XXe siècle.


    • Église Notre-Dame-d'Espérance, construite au XXe siècle.

    • Église Saint-Pierre



  • Chapelles

    • Chapelle Saint-Grégoire au lieu-dit Les Fareaux

    • Chapelle Saint-Louis, quartier de Charance

    • Chapelle Saint-Pierre, hameau de Treschâtel

    • Chapelle Saint-Jacques-le-Mineur, quartier de La Tourronde





Église réformée |



  • Église Évangélique, Assemblée de Dieu de Gap

  • Église Protestante Évangélique Le Rocher (CAEF)

  • Temple protestant, dépendant de l'Église protestante unie de France

  • Église adventiste



Autres églises |



  • Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours

  • Témoins de Jéhovah



Culte musulman |


  • La mosquée Al Salam a été inaugurée le 7 juillet 2013[86].


Économie |



Revenus de la population et fiscalité |



Revenus |


Le salaire médian, à Gap, en 2011, est de 18 944 euros. La majorité des revenus sont issus d'un travail salarial (55 %), contre un tiers issus de retraites (30 %)[23].



Fiscalité |


En 2012, 18 354 ménages logent à Gap, 63,4 % d'entre eux sont imposable fiscalement[23].









































L'imposition des ménages et des entreprises à Gap en 2010[87]
Taxe
Part communale
Part intercommunale
Part départementale
Part régionale

Taxe d'habitation (TH)
12,44 % 0,00 % 6,05 % 0,00 %

Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
35,58 % 0,00 % 16,33 % 2,86 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)
123,32 % 0,00 % 85,50 % 8,85 %

Taxe professionnelle (TP)
28,25 % 0,00 % 0,00 % 0,00 %


Emploi |



En 2012, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 25 021 personnes, parmi lesquelles on comptait 73 % d'actifs dont 64,5 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs[23].


On comptait 21 705 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 16 339, l'indicateur de concentration d'emploi est de 132,8 %, ce qui signifie que la commune offre plus d'un emploi par habitant actif[23].



Industrie |



Le BTP, secteur qui s'est développé grâce aux sports d'hiver notamment.



Secteur tertiaire |


C'est le secteur qui domine l'économie locale :



  • ville de garnison (4e régiment de chasseurs et base de défense depuis janvier 2011[88]) et administrative (préfecture, hôtel de département) ;

  • le tourisme ;


Gap est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie des Hautes-Alpes. Elle gère le Centre régional et européen du tourisme (CRET) de Briançon, l’ADAPEI de Gap et le CEMBREU de Briançon.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |



  • Le Musée Muséum Départemental des Hautes-Alpes abrite le mausolée de François de Bonne (duc de Lesdiguières, connétable haut-alpin) sculpté dans du marbre noir du Champsaur par Jacob Richier.

  • Le Manoir de Kapados 6 Rue des Charmettes 05000 Gap - Privé

  • Le centre piétonnier fait de petits passages et d'agréables terrasses s'articule autour de la place Jean-Marcellin.

  • Bronze de Cyril de La Patellière, « la Liseuse », commande du maire Pierre Bernard-Reymond en 2006.

  • Le parc de La Pépinière

  • La Tour de l'Horloge

  • L'Hôtel-de-Ville

  • L'église Saint-André-les-Cordeliers

  • La cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Arnoux fut construite de 1866 à 1904 d'après les plans de Charles Laisné. Cet édifice néogothique remplace une construction du Moyen Âge.





Le domaine de Charance |



Le lac de Charance

Le lac de Charance.



Ville de Gap vue de Charance

Ville de Gap vue de Charance.


Article détaillé : Domaine de Charance.

Le château de Charance fut édifié au XVIe siècle. Il comprend un bâtiment principal, qui aujourd'hui est le siège du parc national des Écrins, et plusieurs annexes dont une accueille le musée du Parc.


Le domaine de Charance comprend aussi le Conservatoire botanique national alpin, un jardin en terrasses et un espace arboré de 220 hectares autour du château et au milieu duquel se trouve un petit lac : le lac de Charance.


L'ensemble domine la ville.




Patrimoine culturel |



  • Le théâtre de La Passerelle, scène nationale des Alpes du Sud.

  • Le Quattro, nouvel espace culturel polyvalent inauguré le 27 mai 2008, appelé dans un premier temps le « Cube »

  • Le Conservatoire à rayonnement départemental.

  • Le Centre municipal culture et loisirs (CMCL).

  • La bibliothèque municipale

  • Le festival international de danses folkloriques, qui a lieu tous les ans en juillet.

  • 3 cinémas existent à Gap (dont deux ont dû être sauvés par la mairie lorsque le bâtiment abritant leurs murs a été vendu[89])



Vie militaire |


Unités militaires ayant eu garnison à Gap :




  • 17e régiment d’infanterie, avant 1914 ;


  • 96e régiment d’infanterie, 1906 ;


  • 7e demi-brigade de chasseurs alpins, 1939 - 1940, composée des :


    • 6e bataillon de chasseurs alpins,


    • 15e bataillon de chasseurs alpins,


    • 23e bataillon de chasseurs alpins.




  • 4e régiment de chasseurs (4e Rch) depuis 1983.

  • Direction des travaux du Génie de Gap (depuis les années 1970), cette unité a construit la caserne du 4e Chasseurs.



Patrimoine environnemental |


Une association gapençaise, Société alpine de protection de la nature, créée en 1971, est chargée de la protection de l'environnement dans la région de Gap.



Personnalités liées à la commune |


Ci-dessous, la liste non exhaustive de personnalités nées à Gap ou ayant un attachement particulier à la ville :



Guillaume Farel

Guillaume Farel.



Statue de Ladoucette à Gap

Statue de Ladoucette à Gap réalisée par le sculpteur gapençais Jean Marcellin.




  • Féraud de Nice (° 970 - † 1044) - Évêque de Gap au début du XIe siècle.

  • Albertet de Sisteron, (° 1194 - † 1221) - Troubadour natif de la ville[90].


  • Guillaume Farel (° 1489 - † 1565) - Réformateur protestant, il participe à l'expansion de la réforme protestante en Suisse romande[91].


  • Honorat Rambaud (° 1516 - † 1586) - Grammairien marseillais, né à Gap[92].


  • Honoré Pellé ou Honoré Pela (° 1641 - † 1718) - Sculpteur baroque, élève de Pierre Puget, sa carrière se déroule essentiellement à Gènes[93].


  • Jean-Michel Rolland (° 1745 - † 1810) - Curé du Caire en 1789, député aux États généraux de 1789 et à l’Assemblée constituante (1789-1791)[94].


  • Dominique Villars (° 1745 - † 1814) - Botaniste, il est l'auteur de plusieurs manuscrits de botaniques dont Histoire des plantes du Dauphiné résultant de plus de vingt années d'observations[95].


  • Jean Labastie (° 1754 - † 1821) - né à Gap, ancien député des Hautes-Alpes


  • Joseph Provensal de Lompré (° 1760 - † 1833) - décédé à Gap, ancien député des Hautes-Alpes et procureur impérial à Gap


  • Pierre Arnould Meyer (1762-1802), général des armées de la République ,né à Gap et décédé à Paris.

  • baron Charles-François de Ladoucette (° 1772 - † 1848) - Préfet des Hautes-Alpes sous Napoléon Ier. Il fonde la Société d'émulation des Hautes-Alpes (devenue la Société d'études des Hautes-Alpes) et le musée de Gap[96].


  • Honoré Antoine Bucelle (° 1762- † 1844), décédé à Gap, député des Hautes-Alpes de 1820 à 1827.


  • Joseph-Eugène-Bruno Guigues (° 1805 - † 1874) - Premier évêque d'Ottawa[97].


  • Adrien Ruelle (1815-1887), né à Gap, futur directeur du service construction du PLM[98].


  • Jean Esprit Marcellin (° 1821 - † 1884) - Sculpteur, élève de François Rude. Gap lui doit notamment la statue du baron de Ladoucette érigée à l'extrémité du cours Ladoucette[99].


  • Jules-Henri-Marius Bergeret est né à Gap (Hautes-Alpes) en 1830 et est mort à New York (États-Unis) en 1905, est une personnalité de la Commune de Paris.


  • Auguste Burle (1834-1889) et Émile Burle (1835-1875) sont des botanistes, spécialistes de la flore des alentours de Gap, ils ont fait don de leur herbier à la Société botanique de Lyon.


  • Joseph Roman (° 1850 - † 1924) - Directeur des Archives des Hautes-Alpes, et aussi historien, il a publié plusieurs brochures sur les villes, les villages et les familles de son département[100].


  • Hippolyte Müller (° 1865 - † 1933) - Apprenti bijoutier à l'origine, archéologue autodidacte, il est le fondateur du Musée dauphinois à Grenoble[101].


  • Georges de Manteyer (° 1867 - † 1948) - Historien, archiviste en chef des Hautes-Alpes, son buste est érigé à la Pépinière, haut lieu de Gap[102].


  • Louise Germain (° 1874 - † 1939) - Peintre ayant souvent travaillée aux côtés de Paul Cézanne.


  • Achille Mauzan (° 1883 - † 1952) - Affichiste de cinéma Gaumont du début du XXe siècle. Il a également été peintre et sculpteur ; Il a fait partie du mouvement artistique Art déco[103].


  • André Allix (° 1889 - † 1966) - Géographe, ancien recteur de l'université de Lyon et ancien directeur de la Revue de Géographie de Lyon[104].


  • Jean Michard-Pellissier (° 1909 - † 1976) - Né à Gap, homme politique[105].


  • Henri Rousselot (° 1912 - † 1994) - Né à Gap, vice-amiral d'escadre de la Marine nationale, Compagnon de la Libération.


  • Robert Thomas (° 1927 - † 1989) - Né à Gap, auteur dramatique, acteur, metteur en scène et réalisateur[106].


  • Jacques Bolognesi (° 1947) - Né à Gap, compositeur[107].


  • Henri Bréchu (° 1947) - Né à Gap, skieur.


  • Francis Masse (° 1948) - Né à Gap, scénariste et illustrateur de bandes dessinées[108].


  • Marie-Anne Chazel (° 1951) - Née à Gap, comédienne, membre du Splendid.


  • Raymond Durand (° 1952) - Né à Gap, pilote de rallye, champion du monde FIA des énergies alternatives en 2009 et 2010.


  • Chantal Lauby (° 1953) - Née à Gap, humoriste, réalisatrice, comédienne, membre des Nuls.


  • Michel Crespin (° 1955 - † 2001) - Né à Gap, auteur français de bandes dessinées[109].


  • Jean-Christophe Lafaille (° 1965 - † 2006) - Né à Gap, alpiniste[110].


  • Christian Pouget (° 1966) - Né à Gap, hockeyeur[111].


  • Gilles Grimandi (° 1970) - Né à Gap, footballeur.


  • Rébecca Dautremer (° 1971) - Née à Gap, graphiste, illustratrice et auteur de livres pour enfants.


  • Luc Bronner (° 1974) - Né à Gap, journaliste au journal Le Monde


  • Laurence Manfredi (° 1974) - Née à Gap, athlète.


  • Julien Blanc-Gras (° 1976) - Né à Gap, journaliste et écrivain.


  • Camille Combal (°1981) - Né à Gap, humoriste, animateur de radio et de télévision.


  • Sébastien Ogier (° 1983) - Né à Gap, pilote de rallye, champion du monde WRC en 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017[112].


  • Laëtitia Roux (° 1985) - Née à Gap, spécialiste de ski-alpinisme et de trail.


  • Stéphane Tempier (°1986) - Né à Gap, Sélectionné aux JO de Londres 2012 en VTT.



Héraldique, logotype et devise |







Armes de Gap


Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :
« azur, à un château d'or crénelé maçonné de sable, sommé de quatre tours du même, couvertes en pointe. »[113]







Pour approfondir |



Bibliographie |



  • Théodore Gautier, Précis de l'histoire de la ville de Gap, Afred Allier, imprimeur-libraire, 1844


  • Richard Duchamblo, HistoireS de notre ville: Gap, ses rues, ses hommes, Gap, Librairie des Hautes-Alpes, 1994
    Histoire, anecdotes sur la ville de Gap



  • Richard Duchamblo, La libération de Gap, Gap, Louis-Jean, 1994
    Opuscule sur la libération de Gap en août 1944




Articles connexes |



  • Gapençais

  • Canal de Gap

  • Gare de Gap

  • Liste des évêques de Gap



Liens externes |


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Sur les autres projets Wikimedia :




  • Site de la mairie



Notes et références |



Notes |




  1. En revanche, ces termes n'ont pas subi d'influence germanique dans les autres langues romanes, y compris en provençal : latin vespa> provençal vèspa, latin viscum> provençal vesc.


  2. Ancien 1er adjoint et membre de la majorité de gauche au conseil général des Hautes-Alpes, Roger Didier est élu maire à la suite de la démission de Pierre Bernard-Reymond (UMP) qui est devenu sénateur le 26 janvier 2007. En raison de la loi sur le cumul des mandats, il a préféré conserver son mandat de conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
    Source : Le Bulletin des Communes



  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau
    des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999,
    que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les
    communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc.
    pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée
    par l’Insee pour l'ensemble des communes.



  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Références |




  1. a et b« Dossier complet - Aire urbaine de Gap (136) », sur le site de l'Insee (consulté le 18 juillet 2018).


  2. « Hautes-Alpes > Gap (05000) », sur habitants.fr (consulté le 23 juillet 2008).


  3. « Gap ville la plus sportive de France au "challenge l'Equipe" - France 3 Provence-Alpes », sur France 3 Provence-Alpes (consulté le 11 avril 2016).


  4. a b c et dCarte de Gap sur Géoportail.


  5. « Gap », sur geol-alp.com : Atlas géologique des Alpes françaises (consulté le 23 juillet 2015).


  6. « Les dépôts quaternaires dans le Gapençais », sur geol-alp.com : Atlas géologique des Alpes françaises (consulté le 23 juillet 2015).


  7. Carte géologique de la France au 1/80 000. Feuilles de Gap, no 200, 3e édition. Ministère de l'Industrie.


  8. Site DIREN PACA, bloc erratique de Peyre-Ossel


  9. Site DIREN PACA, bloc erratique de la Justice


  10. « Col Bayard, Puymonbeau », sur geol-alp.com : Atlas géologique des Alpes françaises (consulté le 23 juillet 2015).


  11. Claude EYZENQ, Hautes-Alpes, Ubaye, Haut-Drac, Préalpes drômoises.


  12. Pierre Chauvet et Paul Pons, Les Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain, p. 863.


  13. Notice explicative de la Carte géologique de la France au 1/80 000. Feuilles de Gap, no 200, 3e édition. Ministère de l'Industrie., p. 7.


  14. Pierre Chauvet et Paul Pons, Les Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain, p. 862.


  15. Sandre, « Fiche cours d'eau - la Luye (X0600500) » (consulté le 23 juillet 2015).


  16. a et b« Le canal de Gap (ou du Drac) », sur le site de l'office de tourisme de Gap.


  17. a b et cBulletin climatologique des Hautes-Alpes (Bulletin de la commission météorologique) Année 1995, p. 10


  18. Thèse de recherche et de développement de Pierre-André Pissard, Intégration des données écologiques et paysagères dans l'aménagement des territoires de montagne. Expérimentation sur la commune de Gap.


  19. a et bDonnées météo pour la ville d'Embrun située à 20 kilomètre de Gap à vol d'oiseau Site l'Internaute


  20. a b c et dLes Hautes-Alpes, hier, aujourd'hui, demain. Tome 1. P. Chauvet; P. Pons; pages 55-99


  21. Carte du boulevard urbain de Gap, avec les trois tronçons successifs programmés : http://u.osmfr.org/m/36443/


  22. Site de la ville de Gap


  23. a b c d e f g et hDossier local relatif à la commune, sur le site de l'Insee.


  24. http://www.dici.fr/actu/2013/11/20/gap-le-carre-de-limprimerie-fait-peau-neuve


  25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979(ISBN 2-85023-076-6), p. 310a.


  26. Charles Rostaing, Les noms de lieux, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je », 1985, 1re éd., chap. II (« Les Ligures »), p. 31.


  27. A. Dauzat et Ch. Rostaing, Op. cité.


  28. A. Farnaud, « Étymologie du nom de Gap », Bulletin de la Société d'études des Hautes-Alpes,‎ 1905, p. 431-434.


  29. a et bSociété d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, p. 4.


  30. Bernard Bligny, Histoire du Dauphiné, p. 28.


  31. Colette Jourdain-Annequin, Atlas culturel des Alpes occidentales. De la préhistoire à la fin du Moyen Âge, p. 78.


  32. Joseph Roman, L'Époque préhistorique et gauloise dans le département des Hautes-Alpes, pages 16 à 18.


  33. Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, p. 5.


  34. Fiche de Vapincum sur l'arbre celtique


  35. a b et cSociété d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, pages 7 à 9.


  36. Georges de Manteyer, Le nom et les deux premières enceintes de Gap, p. 146.


  37. Georges de Manteyer, Le nom et les deux premières enceintes de Gap, schémas et plans en fin d'ouvrage.


  38. Société d'études des Hautes-Alpes, Histoire de la ville de Gap, p. 11.


  39. L'histoire de Gap sur le site de l'Office de Tourisme


  40. Gérard Coulon, Les Gallo-Romains : vivre, travailler, croire, se distraire - 54 av. J.-C.-486 ap. J.-C., Paris, Errance, coll. « Hespérides », 2006(ISBN 2-87772-331-3), p. 21.


  41. Olivier Hanne, « La genèse médiévale d'une figure de l'épiscopat de Gap : saint Arnoux (c.1065-c.1079 », Les évêques de France au XXe siècle,‎ septembre 2011, p. 1-11 (résumé).


  42. http://www.persee.fr/doc/shmes_1261-9078_1990_act_16_1_1476


  43. Jean-Paul Clébert et Jean-Pierre Rouyer, La Durance, Toulouse, Privat, coll. « Rivières et vallées de France », 1991(ISBN 2-7089-9503-0), p. 73.


  44. André Gouron, « Diffusion des consulats méridionaux et expansion du droit romain aux XIIe et XIIIe siècles », Bibliothèque de l'école des chartes, t. 121,‎ 1963, p. 49 (lire en ligne).


  45. Olivier Hanne, « Des chanoines de Gap à la cour pontificale au XIVe siècle », Église dans les Hautes-Alpes, vol. 94,‎ 2013, p. 15 (résumé).


  46. a et bRichard Duchamblo, Histoires de notre ville, Gap, ses hommes, ses rues, Librairie des Hautes-Alpes, 1994(ISBN 2-909956-10-5), p. 126-127.


  47. Faure de Prégentil, Encyclopédie du Champsaur, Éditions des Hautes-Alpes, 2005(ISBN 2-909956-49-0), p. 26.


  48. id., p. 54


  49. André Golaz, Odette Golaz et A. Guillaume (préfacier), Notice historique et descriptive sur Mont-Dauphin (Hautes-Alpes), Gap, Société d’études des Hautes-Alpes, 1981, 3e éd. (1re éd. 1966) (ISBN 2-85627-001-8), p. 16.


  50. Jean-Pierre Bardet et Claude Motte, Paroisses et communes de France; Hautes-Alpes, p. 144.


  51. « Ordre de la Libération : Jean Drouot-L'Hermine », sur www.ordredelalibération.fr, 3 octobre 2010(consulté le 14 février 2015).


  52. Histoires Interdites : La Face cachée de la Libération - documentaire raconté par Pierre Lescure, avec la collaboration de l'historien Olivier Wieviorka.


  53. Jean-Pierre Bardet et Claude Motte, Paroisses et communes de France ; Hautes-Alpes, p. 145.


  54. a b et c« Résultats des élections municipales et communautaires 2014. HAUTES ALPES (05) - Gap », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 19 mars 2015).


  55. a b et c« Résultats des élections municipales et communautaires 2014. Candidatures par commune. HAUTES ALPES (05) - Gap », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le 19 mars 2015).


  56. « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, 3 juin 2014(consulté le 19 mars 2015).


  57. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Gap, consultée le 26 octobre 2017


  58. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté d'agglomération « Gap-Tallard-Durance » par fusion-extension » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-013, Préfecture des Hautes-Alpes, 26 octobre 2016(consulté le 30 novembre 2016).


  59. « Décret no 2014-193 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département des Hautes-Alpes », sur Légifrance (consulté le 19 mars 2015).


  60. http://lannuaire.service-public.fr/services_locaux/provence-alpes-cote-d-azur/hautes-alpes/ti-05061-01.html


  61. a et bLe jumelage avec Pinerolo et Traunstein: article sur le site de la mairie


  62. Le jumelage avec Pinerolo: article sur le site de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée


  63. Le jumelage avec Traunstein: article sur le site de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée


  64. La coopération décentralisée avec Bangou: article sur le site de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée


  65. La coopération décentralisée avec Katmandou: article sur le site de la Commission Nationale de la Coopération Décentralisée


  66. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee


  67. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  68. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  69. « Chiffres clés Évolution et structure de la population - Département des Hautes-Alpes (05) », sur le site de l'Insee (consulté le 23 juillet 2015).


  70. Écoles maternelles et primaires sur le site de la mairie.


  71. [1]


  72. site officiel de la candidature aux JO de 2018


  73. 2009, Gap, vainqueur d'Intervilles 2009


  74. - édition Hautes-Alpes et Ubaye


  75. - Hautes-Alpes et vallée de l'Ubaye


  76. Le portail des images et des animations à Gap


  77. "RCF Alpes-Provence" sur diocesedegap.fr


  78. Site web de D!Ci Radio


  79. Alpes 1, la radio des Alpes du Sud


  80. Fiche radio d'RAM sur SchooP


  81. Fiche de Là la Radio sur SchooP


  82. Fiche de Fréquence Mistral sur SchooP


  83. "La station à Gap" sur frequencemistral.com


  84. "France 3 Gap" sur pagesjaunes.fr


  85. Emetteurs TNT dans les Hautes-Alpes


  86. « « Historique » pour Gap : la première mosquée a été inaugurée ce dimanche », sur dici.fr, 7 juillet 2013.


  87. « Impôts locaux à Gap », sur taxe.com.


  88. Gap, base de défense


  89. article Gap poursuit son cinéma dans le mensuel régional le Ravi, septembre 2012


  90. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, p. 86.


  91. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, p. 200.


  92. Joseph Roman, Tableau historique du département des Hautes-Alpes, p. 100 [2]


  93. Félix Allemand, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, p. 344.


  94. Jean-Michel Rolland sur le site de l'Assemblée nationale


  95. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 392,393.


  96. Félix Allemand, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, pages 278-279.


  97. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, p. 235.


  98. « Adrien Ruelle », sur Écomusée du cheminot Veynois (consulté le 16 octobre 2016).


  99. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 277,277.


  100. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 349,350.


  101. Hippolyte Müller sur le site de l'Institut de l’information scientifique et technique [3]


  102. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 320, 321.


  103. Georges Dioque, Dictionnaire biographique des Hautes-Alpes, Société d'études des Hautes-Alpes, pages 286, 287.


  104. Valéry d'Amboise, Dictionnaire d'Amboise Dauphiné-Ardèche, pape 44.


  105. Jean Michard-Pellissier sur le site de l'Assemblée nationale


  106. Fiche de Robert Thomas sur The Internet Movie Dataase


  107. Biographie de Jacques Bolognesi


  108. Biographie de Francis Masse


  109. Biographie de Michel Crespin


  110. Biographie de Jean-Christophe Lafaille


  111. Christian Pouget sur le site Eurohockey.net


  112. http://www.sebastien-ogier.com/-Pilote-.html


  113. Jean-Charles d'Amat (Société d'étude des Hautes-Alpes) rapporté par Malte-Brun dans la France illustrée (1882), Armorial des communes des Hautes-Alpes.




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