Arunachal Pradesh



































































Arunachal Pradesh (en)
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Blason de Arunachal Pradesh (en)
Emblème


Arunachal Pradesh
Localisation de l'État en Inde
Administration

Pays

Drapeau de l'Inde Inde
Capitale

Itanagar
Création
20 février 1987
Langue officielle

Anglais

Gouverneur
B. D. Mishra

Ministre en chef
Pema Khandu (BJP)
Démographie

Population
1 383 727 hab. (2011[1])
Densité 17 hab./km2
Rang

19e
Géographie

Superficie
83 743 km2
Rang

14e


L'Arunachal Pradesh (hindi: अरुणाचल प्रदेश (aruṇācal pradeś)) est un État du nord-est de l'Inde, créé d'abord comme territoire de l'Union le 20 janvier 1972 avant d'accéder au rang d'État proprement dit le 20 février 1987. Sa partie septentrionale est revendiquée par la Chine comme faisant partie de la Région autonome du Tibet. Il a une frontière internationale de 160 km avec le Bhoutan à l'ouest, de 1 080 km au nord avec la Chine et de 440 km à l'est avec la Birmanie. Il s'étend des pics enneigés de l'Himalaya au nord jusqu'à la vallée du Brahmapoutre au sud. C'est le plus vaste État du nord-est, plus étendu que l'Assam qui est cependant plus peuplé.






Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Géographie


    • 2.1 Topographie


    • 2.2 Administration


    • 2.3 Climat


    • 2.4 Démographie




  • 3 Politique


  • 4 Culture


    • 4.1 Langues




  • 5 Annexes


    • 5.1 Articles connexes


    • 5.2 Lien externe


    • 5.3 Notes et références







Histoire |


Les habitants actuels de l'Arunachal Pradesh ont pour ancêtres des populations venues du Tibet au cours de la période préhistorique, ainsi que des populations thai et birmanes arrivées ultérieurement. La connaissance de l'histoire de l'Arunachal Pradesh reste, à l'exception des zones situées au nord-ouest de l'État, très limitée.


Les régions du nord-ouest, après avoir appartenu au royaume monba de Monyul pendant la période allant de -600 à 500 environ, sont passées sous le pouvoir du Tibet et du Bhoutan. Le 6e dalaï-lama, Tsangyang Gyatso, est originaire de la région de Tawang où il est né en 1682.


Les autres régions, en particulier celles bordant l'actuelle Birmanie, sont quant à elles passées sous la dépendance des Âhom et des Assamais, jusqu'à leur annexion à l'Inde britannique par les Britanniques en 1858.


En 1913-1914, l'administrateur britannique Sir Henry McMahon dessina, dans le cadre de la Convention de Simla, une nouvelle ligne frontière de 890 km entre l'Inde britannique et le Tibet, connue sous le nom de ligne McMahon, qui faisait passer sous contrôle britannique divers territoires contrôlés par le Tibet, notamment la région de Tawang. Les représentants britannique, tibétain et chinois paraphèrent la convention, mais le gouvernement de Pékin s'opposa aussitôt à l'accord et renia le paraphe de son délégué[2],[3]. Depuis lors, les gouvernements chinois successifs, d'abord de la République de Chine, puis de la République Populaire de Chine, ont toujours revendiqué la souveraineté chinoise sur cette région qu'ils considèrent comme une partie du Tibet - pays lui-même revendiqué.


Concrètement, la région demeura sous administration tibetaine jusqu'en 1950, au moment de la mainmise sur le Tibet par la nouvelle République Populaire de Chine. À cette occasion, l'Inde déclara unilatéralement la ligne McMahon comme sa frontière avec la Chine, et força l'administration locale tibétaine à quitter la région de Tawang où elle était restée présente[4]. La ligne McMahon est reconnue par le 14e dalaï-lama, comme elle le fut par le 13e dalaï-lama, et présentée sur les cartes publiées par l'actuelle Administration centrale tibétaine en exil à Dharamsala, comme frontière sud du Tibet[5].


La NEFA (North East Frontier Agency) fut créée en 1954. Après une période de relations cordiales entre la Chine et l'Inde, la question de la frontière se raviva brutalement lors de la guerre sino-indienne de 1962, au cours de laquelle la Chine s'empara de la plus grande partie de la NEFA. Cependant, la Chine, bien qu'elle ait déclaré sa victoire, se retira volontairement[6] derrière la ligne McMahon et libéra ses prisonniers indiens en 1963. La guerre entraîna la fin des échanges commerciaux avec le Tibet, bien qu'en 2007 des signes de reprise des échanges se soient manifestés[7].


L'État de l'Arunachal Pradesh a officiellement remplacé la NEFA le 20 février 1987.



Géographie |




Une carte des "Sept États sœurs".



Topographie |




L'Arunachal Pradesh est célèbre pour ses paysages montagneux.


L'Arunachal Pradesh s'étend à l'est du Bhoutan, sur les régions montagneuses comprises entre d'une part la frontière orientale de l'Inde avec la République populaire de Chine et la Birmanie et d'autre part la limite des plaines de la vallée du Brahmapoutre dans sa traversée de l'État indien de l'Assam. Dans sa partie nord, cette région montagneuse correspond à l'extrémité orientale de la chaîne de l'Himalaya.



Administration |




Les districts de l'Arunachal Pradesh.


L'Arunachal Pradesh est divisé en 16 districts :




  • Anjaw

  • Changlang

  • Kameng oriental

  • Siang oriental

  • Kurung Kumey

  • Lohit

  • Vallée du bas Dibang

  • Bas Subansiri

  • Papum Pare

  • Tawang

  • Tirap

  • vallée du haut Dibang

  • Haut Subansiri

  • Haut Siang

  • Kameng occidental

  • Siang occidental



Les districts sont divisés en 150 circles.


Articles connexes : Liste des districts de l'Arunachal Pradesh et Liste des divisions de l'Inde.


Climat |


Article détaillé : Climat en Inde.

Le climat varie avec l'altitude, depuis un climat subtropical humide en bordure de la vallée du Brahmapoutre, jusqu'au climat montagnard ou de toundra dans les régions élevées de l'Himalaya, en passant par un climat tempéré dans les régions d'altitude intermédiaire.



Démographie |




Le bouddhisme est pratiqué par 13 % de la population. Statue de Bouddha à Tawang, Arunachal Pradesh.


Groupes ethniques principaux :



  • Apatani

  • Monba

  • Adi

  • Nishi



Politique |




Culture |



Langues |




Arunachal Pradesh : % de chrétiens par sous district selon le recensement indien de 2011.


L'Arunachal Pradesh (État des montagnes du dieu Aruna) est un des centres les plus importants de diversité des langues tibéto-birmanes, dont la plupart ne sont connues que par des listes de mots limitées malgré leur importance capitale. Après l'échec d'avoir voulu imposer le Hindi comme langue officielle, l'anglais fut déclaré langue officielle en 1994, revenant au statu quo post-colonial de 1947 à 1962, mais il n'est vraiment parlé que par 3 à 5 % de la population environ. Après une dizaine de dialectes tibéto-birmans, le bengali est parlé et compris par au moins 15 % de la population, mais surtout par les Bengalis, au sud, vers la frontière avec le Bangladesh, et le hindi est parlé par environ 4 % de la population.[réf. nécessaire]



Annexes |



Articles connexes |



  • Tibet

  • Guerre sino-indienne



Lien externe |


  • (en) Site officiel


Notes et références |





  1. (en) « Andhra Pradesh Population Census data 2011 », Gouvernement de l'Inde (consulté le 16 août 2013)


  2. « Convention Between Great Britain, China, and Tibet, Simla (1914) »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 14 mai 2013)


  3. A History of Modern Tibet, 1913-1951 - The Demise of the Lamaist State, Melvyn C. Goldstein, University of California Press, 1989, p. 75 (voir en ligne)


  4. The battle for the border


  5. « Tawang not China's »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 6 mai 2013)


  6. http://www.famous-india.com/hill-stations-of-india/tawang.html


  7. PM to visit Arunachal in mid-Feb





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