Baie-Comeau
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Baie-Comeau, un aspect du centre-ville | |||||
Administration | |||||
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Pays | Canada | ||||
Province | Québec | ||||
Région | Côte-Nord | ||||
Subdivision régionale | Manicouagan (Chef-lieu) | ||||
Statut municipal | Ville | ||||
Maire Mandat | Yves Montigny 2017 - 2021 | ||||
Constitution | 23 juin 1982 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Baie-Comois, oise | ||||
Population | 21 536 hab.[1](2016) | ||||
Densité | 64 hab./km2 | ||||
Population de l'aire urbaine | 27 596 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 13′ nord, 68° 09′ ouest | ||||
Superficie | 33 456 ha = 334,56 km2 | ||||
Divers | |||||
Fuseau horaire | UTC−05:00 | ||||
Indicatif | +1 367, +1 418, +1 581 | ||||
Code géographique | 96020 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Canada
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Côte-Nord
Géolocalisation sur la carte : Côte-Nord
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Baie-Comeau est le chef-lieu de la municipalité régionale de comté de la Manicouagan dans la région administrative de la Côte-Nord au Québec au Canada. La ville se situe sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, aux embouchures de la rivière Manicouagan et de la rivière aux Anglais, à environ 360 km au nord-est de la ville de Québec[2]. Avec 21 536 habitants (27 596 habitants dans l'aire urbaine[3]), Baie-Comeau est la deuxième ville la plus peuplée de la Côte-Nord.
La ville a une vocation principalement industrielle en comptant des activités dans les domaines forestier, des pâtes et papiers, de l'aluminium et de l'hydroélectricité. Elle a d'ailleurs été fondée suite à la construction de la papetière de la compagnie Chicago Tribune, et dirigée par le colonel Robert R. McCormick, qui a fait ériger la Centrale McCormick pour le fonctionnement de son usine et la vente de surplus d'électricité. La Quebec North Shore Paper Company (en) (QNSP) et l'augmentation des activités forestières ont contribué à l'expansion industrielle et démographique de la ville.
Sommaire
1 Toponymie
2 Géographie
2.1 Localisation
2.1.1 Municipalités limitrophes
2.2 Climat
2.3 Hydrographie
2.4 Environnement
2.4.1 Faune et flore
2.4.2 Qualité de l'air
2.4.3 Pollution des sols et de l'eau
3 Histoire
3.1 Premières occupations
3.2 Premiers développements
3.3 Le projet Manicouagan
3.4 Les débuts de la municipalité
3.5 Naissance d'une ville jumelle
3.6 Le « boom » des années 1950 et 1960
3.7 Récession et fusion
3.8 Maturité
3.9 Le déclin
4 Administration
5 Démographie
5.1 Population
5.2 Langues
6 Économie
6.1 Hydroélectricité
6.2 Exploitation forestière
6.3 Aluminium
6.4 Installations portuaires
6.5 Tourisme
7 Éducation
7.1 Niveau primaire
7.2 Niveau secondaire
7.3 Niveau collégial
8 Sports
8.1 Hockey sur glace
8.2 Sports motorisés
8.3 Cyclisme
9 Culture
9.1 Arts de la scène et musicaux
9.2 Arts visuels et littéraires
9.3 Cinéma
9.4 Culte
9.4.1 Catholicisme
10 Personnalités reliées à Baie-Comeau
11 Notes et références
11.1 Notes
11.2 Notes et références
12 Annexes
12.1 Articles connexes
12.2 Bibliographie
12.3 Liens externes
Toponymie |
Le nom de la ville de Baie-Comeau provient du nom de sa baie côtière. Ce nom lui a été attribué en l'honneur de Napoléon-Alexandre Comeau, géologue et naturaliste sur la Côte-Nord, qui a réalisé le sauvetage de gens coincés dans les glaces du fleuve Saint-Laurent en 1886. Le nom Comeau Bay a initialement été porté par le bureau de poste de la ville. Il a été francisé en 1936 et attribué à la ville lors de sa fondation en 1937[4].
Géographie |
Localisation |
Baie-Comeau est situé sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent dans la région de la Côte-Nord à 400 km au nord-est de Québec et à 230 km au sud-ouest de Sept-Îles. La ville est limitrophe à Rivière-aux-Outardes au nord-ouest, à Chute-aux-Outardes à l'ouest, à Franquelin à l'est, à Ragueneau et Pointe-aux-Outardes au sud-ouest ainsi qu'à Pointe-Lebel au sud. Baie-Comeau s'étend sur une superficie de 334 km2. Baie-Comeau est situé le long de la route 138 entre Chute-aux-Outardes à l'ouest et Godbout à l'est et à l'extrémité sud de la route 389 reliant Fermont au nord.
D'un point de vue politique, Baie-Comeau fait partie de la circonscription fédérale de Manicouagan à la Chambre des communes du Canada et de la circonscription provinciale de René-Lévesque à l'Assemblée nationale du Québec.
Municipalités limitrophes |
Climat |
À Baie-Comeau, entre 2001 et 2017, les températures maximale et minimale furent respectivement 30,9 °C et −34,2 °C. Le record de chaleur est survenu le 3 juillet 2011 tandis que le record de froid date du 17 janvier 2009[5].
Hydrographie |
Le territoire de Baie-Comeau compte deux bassins versants qui sont situés dans la région hydrographique du Saint-Laurent nord-est et qui font partie de la zone de l'organisme de bassins versants Manicouagan (OVBM)[6]. Les deux bassins sont ceux de la rivière Manicouagan et de la rivière aux Anglais. Baie-Comeau est traversé par cinq rivières soient la rivière Manicouagan, la rivière Amédée, la rivière Petit-Bras, la rivière à la Chasse ainsi que la rivière aux Anglais. Ces rivières sont alimentées par un trentaine de lacs. Plusieurs de ces lacs sont utilisés pour la pêche et comme lieu de villégiature. La rivière aux Anglais sert de lieu de reproduction pour le saumon de l'atlantique[7]. Le bassin est également utilisé pour alimenter l'aluminerie et la papetière. La rivière Manicouagan est principalement utilisée pour la production d'électricité. La pêche sportive est également pratiquée sur tout le bassin[8].
Environnement |
Baie-Comeau est la ville centre de la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka. Le drapeau des Nations unies flotte sur la Place de la Biosphère à la place La Salle.
Faune et flore |
Les baies entourant la ville sont depuis récemment[Quand ?] un lieu migratoire pour le Requin du Groenland[réf. nécessaire].
Qualité de l'air |
Pollution des sols et de l'eau |
Histoire |
Premières occupations |
La présence autochtone innue sur le territoire avoisinant l'actuel Baie-Comeau remonte à près de 6 000 ans. Territoire forestier immense, la Manicouagan est une région riche par sa faune diversifiée, ce qui permet aux amérindiens de prospérer grâce à la chasse des loups-marins, ours, castors, orignaux et plus au nord, de caribous. De plus, la rivière Manicouagan offre un bassin de pêche important et la rivière aux Anglais en est une à saumon.
Il est possible qu'aux alentours de l'an 1000, les explorateurs vikings s'intéressent à la Côte-Nord et à la région de la rivière Manicouagan. Des traces (peut-être) d'installations temporaires sont découvertes près de Baie-Comeau. En 1535, Jacques Cartier note l'existence de la rivière Manicouagan, mais qualifie le pays de dangereux, les bancs de sable créés par cette rivière et la rivière aux Outardes étant peu favorables à la navigation. Les seuls colons intéressés par cette région sont les contrebandiers de fourrures et les missionnaires, en quête d'évangélisation des amérindiens. Il faut attendre le XIXe siècle pour que les premiers établissement permanents de la Manicouagan (Godbout, à 50 km à l'Est de Baie-Comeau et Pointe-aux-Outardes, à 20 km à l'ouest de Baie-Comeau) s'installent.
Premiers développements |
En 1873, Jos Rouleau et un groupe d'hommes se rendent à la rivière Manicouagan, intéressés par le potentiel forestier de la région dans le cadre de la construction du chemin de fer en Nouvelle-Écosse. En 1898, Henri et Damase Jalbert, originaires du Saguenay-Lac-Saint-Jean, débutent l'exploitation forestière sur les rives de la rivière Manicouagan avec 75 hommes[9]. Au printemps 1899, une scierie est construite à l'embouchure de la rivière Amédée[10],[11]. La création de cette usine mène à l'installation d'une vingtaine de familles et ainsi à la fondation du village Saint-Eugène de Manicouagan aussi appelé Manicouagan et Poste de Manicouagan[12]. Un petit barrage est construit sur la rivière afin de contrôler le débit de l'eau pour faire fonctionner le moulin qui utilise la vapeur d'eau générée par une chaudière au bois[10]. À l'hiver 1899-1900, le chantier compte une centaine d'hommes et 75 000 billots sont coupés. Les crues printanières entraîne le bris des estacades et la perte de la moitié de la coupe[10],[13]. Suite à ces difficultés, les Jalbert vendent leur propriété à la compagnie Scougall, Dobell & Beckett pour 36 000 $ en 1900. À l'été 1901, un feu de forêt ravage les alentours du village et à l'automne, l'incendie du magasin du moulin occasionne des pertes de 6 000 $ en matériel. À l'automne 1902, le moulin est victime d'un incendie[13],[14]. Les installations sont acquises en 1903 par la Manicouagan & English Bay Export dont William Dobell est le propriétaire et le moulin est reconstruit[11].
En 1907, après plusieurs années de difficultés, l'usine ferme ses portes et les travailleurs quittent en direction de Godbout. En 1920, les édifices restants sont détruits et en 1936, ce qu'on appelle aujourd'hui le Vieux Poste n'est plus que ruines.
Le projet Manicouagan |
Dès 1911, le président du conseil d'administration du Chicago Tribune, le colonel Robert Rutherford McCormick, propose la construction d'une usine de papier qui serait la propriété du journal, une première. S'installant d'abord en Ontario et fort de ce succès, McCormick favorise la fondation de plusieurs villages nord côtiers dont ceux de Shelter Bay en 1920 et de Franquelin, dans la Baie-des-Cèdres, en 1920 également. En 1922, à la suite des difficultés de la Première Guerre mondiale, un rapport forestier de la région située aux environs des rivières Manicouagan et aux Outardes est positif.
Le gouvernement du Québec alloue un bail d'exploitation forestière sur la rive est de la rivière Manicouagan en février 1923 au colonel McCormick en échange de la construction d'une usine par la filiale de Chicago Tribune, Ontario Paper [15].
Le projet emballe de nombreuses personnes influentes dont le premier ministre québécois Louis-Alexandre Taschereau.
La phase initiale du projet prévoit la construction d'un barrage hydroélectrique sur la rivière aux Outardes. Le site de construction du premier donnera naissance à un village, Chute-aux-Outardes. Ce projet prend fin en 1930. La seconde partie touche la construction du quai à l'anse à Comeau, site sélectionné pour la construction de la future usine de pâte et papier. Ce quai est complété également en 1930. Toutefois, le grand Krach économique de 1929 retarde les travaux et l'établissement d'autres installations. Il faudra attendre à 1934 pour que le projet reprenne vie…
Les débuts de la municipalité |
Le 12 avril 1936, le Jean-Brillant mouille l'ancre dans l'anse à Comeau. Commence alors la construction de l'usine de pâte et papier de la QNSP. Le quai est reconstruit à neuf et la structure primitive actuelle est complétée dès cette année. Ville de compagnie, ce qui sera Baie-Comeau est strictement réservé aux travailleurs. Des bâtiments primitifs et temporaires sont construits près du site de construction de l'usine, ce qui donnera naissance à la future artère commerciale La Salle, connue actuellement sous l'appellation de Place LaSalle. Rapidement, hôpital, salon de barbier, cordonnerie, cafétéria et baraquements émergent. L'usine et l'entrepôt prennent également forme. Le 25 décembre 1936, le premier rouleau de papier est produit à l'usine de la QNSP.
La construction fut à l'honneur en 1936. La situation diffère en 1937 qui voit la véritable naissance et fondation de Baie-Comeau dont les lettres patentes sont délivrées le 20 mai 1937. Les premières véritables maisons sont construites ainsi que l'édifice Arcade, premier édifice commercial de la ville. À la fin de cette année-là, plusieurs édifices sont déjà construits sur l'avenue La Salle et plusieurs maisons forment les avenues Champlain, Laval, Hébert, Frontenac, Wolfe, Cartier, Dollard et Montcalm. En 1938, l'église Saint Andrew & Saint George et le presbytère anglican ainsi que l'hôpital Boisvert et le Manoir Comeau sont construits. La vie religieuse est assurée par l'arrivée des Sœurs de Sainte-Croix au début des années 1940.
Tout au long des années 1940, Baie-Comeau prendra de l'expansion. La Seconde Guerre mondiale aura peu d'impact sur la vie ouvrière de Baie-Comeau. Toutefois, en 1943, on crée la Compagnie E du 2e bataillon des Fusiliers du Saint-Laurent à Baie-Comeau. Des explosions sont parfois audibles au large de Baie-Comeau et certains navires d'escorte disparaîtront lors de ce qui sera appelée la «Bataille du Saint-Laurent». En avril 1943, Baie-Comeau versera 305 000 $ à la campagne des bons de la Victoire. Outre la guerre, un gigantesque incendie de forêt menace Baie-Comeau en 1941. Les craintes sont grandes, mais le 25 juin, l'incendie change de direction. En septembre 1943, la ville est reliée par voie routière au reste de la province. Les cloches de la nouvelle église Sainte-Amélie (catholique) sonnent la nouvelle de la fin de la guerre et l'arrivée du nouvel évêque du nouveau diocèse du Golfe du Saint-Laurent, Monseigneur Napoléon-Alexandre Labrie.
Naissance d'une ville jumelle |
En 1946, Mgr Labrie, père eudiste, cherche alors l'endroit idéal pour construire un hôpital et un séminaire et un endroit où installer son évêché. Les autorités municipales et de la QNSP lui proposent le site du mont Sec, mais Mgr Labrie choisit plutôt de s'installer près des ruines du Vieux Poste, à la rivière Amédée. Les autorités lui laissent la liberté de s'y installer, mais en lui spécifiant qu'il devra, avec ceux qui le suivront, assurer d'eux-mêmes le développement de cette région.
C'est ainsi qu'en 1949, Mgr Labrie fonde la ville de Hauterive à quelques kilomètres à l'ouest de Baie-Comeau. Cette ville prendra un visage plus commercial que Baie-Comeau. L'Hôtel-Dieu de Hauterive devient le Centre hospitalier régional de Baie-Comeau, le Séminaire de Hauterive (aujourd'hui le Cégep de Baie-Comeau) voit donc le jour, suivi quelques années plus tard de la cathédrale Saint-Jean-Eudes, le tout à proximité du boulevard Jolliet.
En 1951, on amorce la construction du barrage McCormick sur la rivière Manicouagan, près de l'embouchure du fleuve Saint-Laurent. Ce barrage aux capacités beaucoup plus grandes que nécessaires démontrera les capacités énergétiques de la région.
Le « boom » des années 1950 et 1960 |
Cette immense capacité énergétique pousse des investisseurs britanniques à former la Canadian British Aluminium (CBA), une compagnie axée vers l'aluminium et qui débute des travaux d'aménagement d'une nouvelle usine un peu à l'est de l'usine de la QNSP. Les travaux, initiés en 1955, permettent aux premières cuves d'entrer en action en juin 1958. Baie-Comeau connaît une expansion fulgurante.
De plus, la Cargill entre en jeu en 1959. La grande céréalière entreprend la construction de silos à grains, profitant ainsi du site portuaire naturel de l'anse à Comeau.
L'émergence de ces deux nouvelles entreprises fait augmenter rapidement la population baie-comoise. Les quartiers Sainte-Amélie et Saint-Nom-de-Marie prennent de l'expansion alors qu'un nouveau quartier, le Saint-Georges, voit le jour près de la nouvelle aluminerie.
Finalement, Hydro-Québec annonce de nouveaux travaux sur la rivière Manicouagan. Les travaux de construction des barrages hydroélectriques de Manic 2 et Manic 5 prennent leur envol en 1958.
Récession et fusion |
Si les années 1950 et 1960 ont été très profitables à Baie-Comeau, la situation se complique dans les années 1970 et 1980. La récession économique bat son plein à la suite des différentes crises pétrolières et les différents chantiers d'Hydro-Québec en souffrent.
Sept barrages et centrales hydroélectriques seront érigés jusqu'à la fin des années 1970 dans ce qu'on appelle le complexe Manic-Outardes. Les grandes industries complètent leurs travaux de nouvelles constructions et de rénovations des anciennes. Certaines infrastructures municipales sont remplacées, tel que le centre récréatif, détruit en 1969 et remplacé dès 1971. Baie-Comeau est encore prospère, le commerce est resplendissant. Sans oublier la jumelle Hauterive : la situation, quoique moins prospère, est également excellente.
Dès 1967, on songe à la fusion des deux villes jumelles séparées d'à peine cinq kilomètres. Baie-Comeau est une ville plutôt industrielle, plus prospère, alors qu'Hauterive est une ville axée sur le commerce et profitant moins des zones industrielles[réf. nécessaire]. La population de Baie-Comeau est contre une éventuelle fusion (90 % de la population en 1976) alors que ceux de Hauterive sont favorables à une telle mesure. Ces divergences d'opinions vont même modifier la donne politique provinciale dans la région puisque le Parti québécois de René Lévesque au pouvoir est en faveur de la fusion.
Le lundi 30 novembre 1981, Jacques Léonard, ministre des Affaires municipales, dépose le projet de loi 37 qui force la fusion des deux villes. Le maire de Baie-Comeau, Henry Léonard, farouche opposant à cette fusion, annonce que « la guerre est déclarée ! » Le député Lucien Lessard refuse de reculer et le 23 juin 1982, la fusion est adoptée sans référendum.
Cette fusion provoquera une lutte politique entre l'ancien maire de l'ancien Baie-Comeau, Henry Léonard et le dauphin de l'ancien maire de Hauterive, Roger Thériault.
C'est finalement à cette époque que le Baie-Comois Brian Mulroney sera élu premier ministre du Canada en 1984.
Maturité |
La fin des années 1980 et les années 1990 amènent une consolidation des acquis sans réel avancement pour Baie-Comeau. La rivalité entre les deux anciennes jumelles se poursuit mais montre des signes d'essoufflement.
La papetière QNSP changera de nom et de propriétaires à plusieurs reprises, passant à la Québec et Ontario (QUNO), puis à Donohue reprise en main par Abitibi-Consolidated et Abitibi-Bowater, puis Abibo et finalement Produits forestiers Résolu. De nombreuses rénovations sont effectuées.
L'aluminerie CBA quant à elle passera entre les mains de la Société Canadienne de Métaux Reynolds et de l'américaine Alcoa. L'aluminerie de Baie-Comeau, à la suite des agrandissements de la fin des années 1980, devient l'une des plus importantes au monde.
Les PME se multiplient sur le territoire de Baie-Comeau. D'autres projets voient le jour : la Salle de spectacle est construite au début des années 1990 et la forestière Kruger s'installe à Ragueneau près de Baie-Comeau. Le CÉGEP de Baie-Comeau est rénové ainsi que l'hôpital.
Il ne faut pas oublier de mentionner la crise des BPC de 1989, entreposés au nord de Baie-Comeau à la suite du grand incendie de Saint-Basile-le-Grand, après une initiative du gouvernement de Robert Bourassa. L'entreposage et la destruction de ces déchets dangereux durera huit ans et la saga prendra fin en 1997.
Finalement, les années 1980 et 1990 verront l'apparition de plusieurs projets et événements culturels et sportifs : le Symposium de peinture de Baie-Comeau, les rénovations de l'église Sainte-Amélie de Baie-Comeau, les Jeux du Québec, l'arrivée d'une équipe de la LHJMQ, le Drakkar de Baie-Comeau, etc.
Le déclin |
Comme la plupart des municipalités québécoises avec une économie primaire axée sur la forêt et autres industries lourdes, Baie-Comeau fait face à des défis de taille depuis la fin des années 1990. La crise du marché du bois d'œuvre a déjà causé la mise à pied temporaire d'une centaine de travailleurs à l'été 2006 à la scierie Manic et l'état moribond du marché du papier journal menace à moyen terme les activités de la papetière AbitibiBowater. Pour ce qui est de l'aluminerie Alcoa, elle a tenté en 2002 de signer une entente avec Hydro-Québec pour obtenir un bloc d'hydro-électricité à rabais, condition requise selon la compagnie pour moderniser la partie originale de l'usine qui a terminé sa vie utile. Cette entente annoncée par le premier ministre Bernard Landry fut annulée par l'élection du parti Libéral en avril 2003. C'est toutefois en 2008 que le premier ministre Jean Charest en arrivait à la conclusion d'une nouvelle entente avec l'aluminerie concernant la modernisation de ses installations à Baie-Comeau mettant ainsi fin aux spéculations pessimistes quant à l'avenir de la ville. La dénatalité et surtout l'exode des jeunes vers la métropole (Montréal) ou les centres plus urbanisés tels que Québec sont des facteurs qui demeurent préoccupants mais qui tendent à se stabiliser selon les dernières données démographiques concernant cette région.
Administration |
Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de huit districts[16].
Baie-Comeau Maires depuis 2002 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
---|---|---|---|
2002 | Ivo Di Piazza | Voir | |
2005 | Voir | ||
2009 | Christine Brisson | Voir | |
2013 | Claude Martel | Voir | |
2017 | Yves Montigny | Voir | |
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Nom | Années en fonction | Nom | Années en fonction |
---|---|---|---|
H.A. Sewell | Sept. 1937 - déc. 1948 | Claude Martel | 1994-2002 |
J.A. Duchesneau | Déc. 1948 - fév. 1958 | Ivo Di Piazza | 2002-2009 |
Raymond Christian Tremblay | Fév. 1958 - nov. 1966 | Christine Brisson2 | 2009-2013 |
P.A. Corriveau | Nov. 1966 - août 1967 | Claude Martel | 2013-2017 |
Henry Léonard | Août 1967 - 1982 | Yves Montigny3 | 2017-2021 |
Roger Theriault1 | 1982-1994 |
1 Premier maire de la ville fusionnée de Baie-Comeau
2 Première femme à être élue à la tête de la ville de Baie-Comeau
3 Maire en fonction
Démographie |
Population |
Langues |
En 2011, sur une population de 21 860 habitants, Baie-Comeau comptait 98,8 % de francophones 0,4 % d'anglophones et 0,8 % d'allophones (innu-aimun)[17].
Économie |
L'économie de Baie-Comeau repose principalement sur l'exploitation des ressources naturelles en comptant des industries dans les secteurs forestiers, des pâtes et papiers, de la métallurgie (aluminium) et de l'hydroélectricité. Étant la plus grande ville de la Manicouagan, elle est aussi un axe commercial majeur de l'Est du Québec.
Hydroélectricité |
La production d'hydroélectricité est une activité importante dans la région de Baie-Comeau grâce au bassin hydrographique. Hydro-Québec possède de nombreuses installations dont un bureau.
La rivière Manicouagan compte quatre barrages hydroélectriques. La centrale McCormick et la centrale Manic-1 qui partagent le même réservoir à l'entrée de Baie-Comeau ont une puissance installée respective de 235 MW et 184 MW[18]. La centrale McCormick est codétenue par Hydro-Québec et Alcoa. La centrale Jean-Lesage (Manic 2) située au nord de Baie-Comeau avec un barrage à poids et joints évidés a une capacité de 1 229 MW[18]. Il y a également la centrale René Lévesque (Manic-3) d'une puissance de 1 326 MW et le complexe Manic-5 avec le barrage Daniel-Johnson, le plus grand barrage à voûtes multiples et à contreforts au monde, d'une puissance totale de 2 660 MW[18]. Ces deux derniers sont situés sur le territoire non-organisé de la Rivière-Aux-Outardes au nord de Baie-Comeau.
Il y a également le complexe Outardes qui comprend trois barrages et plus récemment la rivière Toulnoustouc qui sont situés en périphérie de la ville.
Exploitation forestière |
L'exploitation forestière, la transformation du bois et l'usine de papier emploient directement environ 560 employés et indirectement 1 800 dans la région de Baie-Comeau en 2017[19]. L'usine de papier de produits forestiers Résolu de Baie-Comeau produits 320 000 tonnes métriques de papier journal annuellement. Le bois coupé de l'exploitation forestière est transformé à la scierie des Outardes près de Baie-Comeau. La production annuelle, en 2017, est évaluée à 175 millions de pieds-planche de bois d'oeuvre[19].
Aluminium |
L'aluminerie Alcoa de Baie-Comeau (anciennement Société canadienne de métaux Reynolds) est implantée depuis 1957. Elle emploie près de 850 personnes directement et indirectement (entrepreneurs, employés contractuels, etc.). La production annuelle d'aluminium est estimée à 300 000 tonnes métriques. Depuis 2014, les investissements pour la modernisation des installations atteignent 300 M$[20],[21]. Les produits d'aluminium fabriqués à l'usine sont destinés à la refonte. Alcoa réinvestit dans la communauté par le biais des Fonds Alcoa pour les collectivités durables, un montant de 400 000 $ est attribué annuellement à Baie-Comeau[22].
Installations portuaires |
Baie-Comeau possède un port en eaux profondes qui lui sert de lien maritime pour l'exportation et l'importation de marchandises ainsi que pour le transport de personnes. La Société du port ferroviaire de Baie-Comeau - Hauterive est propriétaire et gestionnaire des installations ferro-portuaires[23]. Les marchandises exportées sont principalement le bois d'oeuvre, le papier journal ainsi que les plaques et lingots d'aluminium. L'aluminerie d'Alcoa possède son propre quai où elle effectue le déchargement d'alumine et le chargement de mégots d'anodes. L'usine de Cargill détient également ses quais qui servent au chargement et déchargement de navires céréaliers. Il s'agit du plus important terminal céréalier en Amérique du Nord[24].
Le port de Baie-Comeau sert également d'escale pour de nombreux bateaux de croisières[25]. Ces croisières sont gérées par l'organisme à but non lucratif Croisières Baie-Comeau dont le but est de faire la promotion des attraits touristiques de la ville auprès des croisiéristes internationaux[26]. Un lien entre la rive-sud et la côte-nord est assuré par le traversier N.M. Felix-Adrien Gauthier[27]. Ce traversier, transportant véhicules et passagers, effectue d'un à deux aller-retour par jour durant toute l'année rejoignant Matane à Baie-Comeau ou Godbout. Il est géré par la Société des traversiers du Québec.
Tourisme |
La région de Baie-Comeau offre de nombreux attraits touristiques comme l'écotourisme, le kayak, la chasse, des centaines de pistes de motoneige, de la randonnée pédestre et de nombreux lacs et paysages. Il est possible d'observer les cétacés et autres mammifères marin directement depuis les installations portuaires.
Éducation |
La ville de Baie-Comeau compte de nombreux établissements d'éducation de différents niveaux. Les établissements scolaires primaires et secondaires de langue française de Baie-Comeau sont gérés par la commission scolaire de l'Estuaire, dont le centre administratif est situé à Baie-Comeau. La commission scolaire de l'Estuaire s'étend de Tadoussac à Baie-Trinité et possède des points de service à Forestville et Tadoussac[28].
Les services éducatifs en anglais sont prodigués par la commission scolaire Eastern Shores.
Niveau primaire |
- École Bois-du-nord : 221 élèves
- École Boisvert : 251 élèves
- École Dominique-Savio : 45 élèves
- École Leventoux : 385 élèves
- École Mgr-Bélanger : 196 élèves
- École Saint-Coeur-de-Marie : 207 élèves
- École Trudel : 161 élèves[29]
- École secondaire de Baie-Comeau (Baie-Comeau High School), niveau préscolaire à secondaire 5 : 60 élèves[30]
Niveau secondaire |
- École secondaire Serge Bouchard : 597 élèves
- Polyvalente des Baies : 653 élèves[31]
- École secondaire de Baie-Comeau (Baie-Comeau High School), niveau préscolaire à secondaire 5 : 60 élèves[30]
- Centre de formation professionnelle et générale Manicouagan qui offre également l'éducation aux adultes et le service aux entreprises[32].
Niveau collégial |
Le cégep de Baie-Comeau offre les programmes pré-universitaires ainsi que plusieurs programmes techniques[33]. Il est le seul cégep à offrir la technique d'aménagement cynégétique (chasse) et halieutique (pêche), surnommé TACH.
Sports |
Hockey sur glace |
Le Drakkar de Baie-Comeau est une équipe de hockey sur glace de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) évoluant au Centre Henry-Leonard depuis 1997.
La ville peut compter sur un bassin de joueurs en développements grâce à ses équipes de niveau Bantam et Midget BB[34].
Sports motorisés |
La culture motorisée est très ancrée dans les environs de Baie-Comeau. Des épreuves de motoneige et de course motorisée sur glace du circuit provincial s'y tiennent annuellement[35]. La ville a également été l'hôte pendant plusieurs années d'un festival des camionneurs[36].
Cyclisme |
Baie-Comeau accueille annuellement une épreuve de la coupe du monde de paracyclisme sur route. En 2011, la finale de la Coupe du monde de paracyclisme sur route UCI 2011 s'y est tenue[37].
Baie-Comeau a accueilli à deux reprises les championnats du monde de paracyclisme sur route de l'Union cycliste internationale (UCI) : en 2010, devenant la première ville à accueillir une épreuve du genre en Amérique du nord, et en 2013.
Culture |
Arts de la scène et musicaux |
Le Centre des arts de Baie-Comeau comprend une salle à l'italienne où l'on diffuse des spectacles musicaux et des arts de la scène[38]. L'Ouvre-Boite culturel diffuse également des spectacles musicaux et des arts de la scène dans une salle polyvalente.[39].
La ville de Baie-Comeau héberge l'Orchestre symphonique de la Côte-Nord, qui se produit tantôt à l'Église Sainte-Amélie de Baie-Comeau, tantôt au Centre des arts de Baie-Comeau[40].
Baie-Comeau est la ville-hôte de la ligue d'improvisation de Baie-Comeau et des régions environnantes (LIBRE)[41].
Arts visuels et littéraires |
La ville est l'hôte du Symposium de peinture de Baie-Comeau depuis 1987[42].
Sur le plan littéraire, le Camp littéraire de Baie-Comeau a pour mission de favoriser la création littéraire sur la Côte-Nord[43]. Un salon annuel de littérature jeunesse, Les antichambres du livre, est tenu annuellement depuis 2000[44].
Cinéma |
La ville de Baie-Comeau compte une salle de cinéma, le Ciné-Centre Baie-Comeau, lequel accueille depuis 30 ans le Festival Cinoche qui présente des films québécois et étrangers[45].
Les films Pour vivre ici et La turbulence des fluides ont été tournés à Baie-Comeau[46],[47]. La réalisatrice Manon Briand est d'ailleurs originaire de l'endroit.
Culte |
Catholicisme |
Baie-Comeau comprend la cathédrale Saint-Jean-Eudes qui est le siège du diocèse de Baie-Comeau au sein de l'archidiocèse de Rimouski.
Une communauté religieuse catholique, la Famille Myriam a sa maison principale dans cette ville. Elle est située dans un ancien hôtel[réf. nécessaire].
Personnalités reliées à Baie-Comeau |
Yves Bélanger, ancien gardien de but de la Ligue nationale de hockey;
Jean-Claude Bergeron, ancien gardien de but de la Ligue nationale de hockey;
Sylvie Drapeau, comédienne, récipiendaire d'un prix Jutra;
Dany Dubé, analyste sportif;
Bernard Fortin, comédien;
Andrea Jourdan, auteure culinaire;
Pierre-Cédric Labrie, joueur des Lightning de Tampa Bay;
Fern LeBlanc (en), ancien joueur des Red Wings de Détroit;
Brian Mulroney, Premier ministre du Canada de 1984 à 1993;
Dave Morissette, ancien joueur des Canadiens de Montréal et animateur à TVA Sports;
Mara Tremblay, chanteuse et instrumentiste.
Notes et références |
Notes |
Les chiffres ont été ajustés pour tenir compte de la fusion municipale intervenue entre Baie-Comeau et Hauterive.
Notes et références |
« Profil du recensement, Recensement de 2016 Baie-Comeau [Agglomération de recensement], Québec et Baie-Comeau, Ville [Subdivision de recensement], Québec », sur Statistique Canada (consulté le 7 septembre 2018)
http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/Fiche.aspx?no_seq=3026
« Profil du recensement, Recensement de 2016 Baie-Comeau [Agglomération de recensement], Québec et Baie-Comeau, Ville [Subdivision de recensement], Québec », sur Statistique Canada (consulté le 7 septembre 2018)
« Fiche descriptive », sur www.toponymie.gouv.qc.ca (consulté le 5 juin 2018)
« Baie-Comeau, QC » (consulté le 6 juin 2018).
« Le territoire », sur www.obvm.org
« Bassin versant de la rivière aux Anglais », sur www.mddelcc.gouv.qc.ca
« Le bassin versant de la rivière Manicouagan », sur www.mddelcc.gouv.qc.ca
Du Mont Sec à rivière Amédée 1998, p. 26
Baie-Comeau au fil du temps 2012, p. 17
Normand Perron, chap. 7 « Le peuplement agro-forestier », dans Histoire de la Côte-Nord, p. 289-290
Duhaime 1986, p. 12
Du Mont Sec à la rivière Amédée 1998, p. 27
Baie-Comeau au fil du temps 2012, p. 18
Pierre Frénette, « Baie-Comeau, ville ouverte », Histoire Québec, vol. 15, no 1, 2009, p. 8-12
https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux
Population selon la langue parlée le plus souvent à la maison. Recensement de 2011 dans les municipalités et la MRC de la Côte-Nord.
« Centrales hydroélectriques | Hydro-Québec Production », sur www.hydroquebec.com, 1er janvier 2018
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Charlotte Paquet, « Alcoa se positionne pour l’avenir », Le Manic, 13 septembre 2016(lire en ligne)
Charlotte Paquet, « «On a vraiment un bel avenir » - Éric Lavoie », Le Manic, 20 décembre 2017(lire en ligne)
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« Calendrier | Croisières Baie-Comeau », sur croisieresbaie-comeau.ca (consulté le 27 août 2018)
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« Formation professionnelle | CS de l'estuaire », sur www.csestuaire.qc.ca (consulté le 24 août 2018)
« Cégep de Baie-Comeau », sur www.cegepbc.ca
« Association de hockey mineur de Baie-Comeau » (consulté le 7 septembre 2018)
« SnoCross Baie-Comeau », sur Tourisme Québec (consulté le 7 septembre 2018)
« Festival des camionneurs », sur Grand Québec (consulté le 7 septembre 2018)
Guy Napert-Frenette, « Baie-Comeau se voit octroyer les championnats du monde de paracyclisme route UCI 2013 », Comité paralympique canadien, 31 janvier 2011(lire en ligne)
« Centre des arts de Baie-Comeau » (consulté le 7 septembre 2018)
« "À propos" », sur "L'Ouvre-boîte culturel (consulté le 7 septembre 2018)
« Oscn » (consulté le 7 septembre 2018)
« La Libre », sur Facebook (consulté le 7 septembre 2018)
« Symposium de peinture de Baie-Comeau » (consulté le 7 septembre 2018)
« Camp littéraire de Baie-Comeau » (consulté le 7 septembre 2018)
« Lecture et livre », sur Ministère de la Culture et des Communications du Québec (consulté le 7 septembre 2018)
« Festival Cinoche » (consulté le 7 septembre 2018)
« Pour vivre ici (2018) », sur IMDB
« Chaos and Desire (2002) », sur IMDB
Annexes |
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Articles connexes |
Manicouagan, une MRC
Côte-Nord, une région administrative du Québec
- Liste des villes du Québec
Bibliographie |
- Marie-ève Chênevert, Catherine Pellerin et Pierre-Philippe Landry, Baie-Comeau au fil du temps, 1937-2012, Baie-Comeau, Société Historique de la Côte-Nord, 2012, 208 p. (ISBN 978-2-921931-08-3)
- Lloyd Duhaime, De puissance comblée : Baie-Comeau : 50 ans d'histoire, Les Éditions Nordiques, 1986, 192 p. (ISBN 2-9800519-1-8)
- Pierre Frénette (dir.), Daniel Chevrier, Jean-Marie M. Dubois, Pierre Dufour, Jean-Charles Fortin, André Lepage, José Mailhot, Françoise Niellon et Normand Perron, Histoire de la Côte-Nord, Institut québécois de recherche sur la culture, 1996, 667 p.
- Paul-Émile Jean, Baie-Comeau: du Mont Sec à la rivière Amédée 1936-1982, Hauterive, Éditions Jean, 1998, 574 p. (ISBN 2-9800739-1-1)
Liens externes |
- Site officiel
- Site de la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka
- Tourisme Cote-Nord
- Ressources relatives à la géographie : Banque de noms de lieux du Québec • GeoNames • OpenStreetMap • Répertoire des municipalités • Thesaurus of Geographic Names
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