Produits forestiers Résolu




















































Résolu

logo de Produits forestiers Résolu
Logotype de Résolu



Création

2007Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés
Yves Laflamme (PDG annoncé le 01/02/2018) en remplacement de Richard Garneau, Président et chef de la direction

Forme juridique

Société par actions
(TSX : ANYSE : ABY)

Action

Bourse de Toronto et New York Stock ExchangeVoir et modifier les données sur Wikidata

Siège social

Montréal, Québec

Activité

Pâtes et papiers et Produits forestiers

Produits
Papier commercial, papier à journal, produits forestiers, bois de charpente, électricité, service de recyclage

Filiales

Abitibi-Consolidated
Effectif
environ 8 000

Site web

pfresolu.com

Produits forestiers Résolu (jusqu'au 7 novembre 2011 : AbitibiBowater) est une papetière canadienne dont le siège est à Montréal, au Québec.




Sommaire






  • 1 Histoire


  • 2 Controverses


  • 3 Identité visuelle (logo)


  • 4 Notes et références


  • 5 Annexes


    • 5.1 Lien externe







Histoire |


Produits forestiers Résolu, initialement AbitibiBowater, résulte de la fusion, annoncée le 29 janvier 2007, des papetières canadienne Abitibi-Consolidated et américaine Bowater[1].


Elle est le troisième plus gros groupe papetier en Amérique du Nord et le huitième groupe à l'échelle mondiale.


Selon des analystes, cette fusion annonçait, dans les mois qui allaient suivre, des fermetures de postes et des mises à pied. Ces prévisions se sont avérées par la suite, entraînant des centaines de pertes ou de suspension d'emploi dans les scieries et les usines de pâtes et papiers de la compagnie[2],[3].


Le 13 mars 2009, AbitibiBowater annonce la vente à Hydro-Québec d'une centrale hydro-électrique située à Manicouagan pour la somme de 615 millions CAD[4]. Cette vente fait partie d'un plan de restructuration destiné à réduire sa dette dans les plus brefs délais[5].


Le 16 avril 2009, tant aux États-Unis qu'au Canada, la société s'est placée sous la protection de la cour selon les termes de la loi sur les arrangements avec les créanciers[6]. Le même jour, le gouvernement du Québec a décidé, via Investissement Québec, d'offrir une marge de crédit de 100 millions USD à AbitibiBowater pour l'aider à maintenir ses activités courantes[7].


En 2009, AbitibiBowater détient plusieurs usines au Québec, dont une située à Clermont, Québec, le long de la rivière Malbaie (qui circule dans La Malbaie). Établie en 1935, une partie de son bois était transporté par flottage et elle rejetait ses eaux usées dans la rivière Malbaie, deux activités rendant celle-ci impropre à la vie aquatique. En 1980, le flottage est arrêté, pour être remplacé par des camions. Dans les années 1980, les citoyens ont entamé une procédure judiciaire contre la propriétaire de l'usine, Donohue, pour faire cesser les rejets chimiques, tant aquatiques qu'aériens, qui polluaient les lieux. En 1991, la société Donohue a décidé d'adopter la norme ISO 9001 et a demandé aux employés de participer financièrement à son programme d'amélioration continue et d'amélioration de l'environnement. Les employés ont accepté en échange d'une participation aux décisions touchant l'usine. En 2000, AbitibiBowater a acquis Donohue et a décidé de maintenir en place le même environnement de travail. En juillet 2009, le personnel de cette usine se targue d'avoir remis en santé la rivière Malbaie, au point où les saumons peuvent y frayer. De plus, les responsables affirment dépasser les normes fédérales canadiennes en matières de pollution et de recyclage[8].


Bowater continue à fermer des usines en septembre 2009. Après celle de Donnacona, elle ferme celles de Gatineau et de Beaupré, bien que cette dernière ait fait des profits de 7 millions CAD depuis le début de 2009. La raison est vraisemblablement reliée au fait que lors de la fusion avec Abitibi Consolidated en janvier 2007, Abitibi-Consolidated avait une dette de 4,6 milliards de dollars et Bowater de 2 milliards de dollars[9].


Le 7 novembre 2011, AbitibiBowater change son nom pour Résolu[10],[11],[12].


Le 14 mai 2013, Résolu a procédé à l'inauguration officielle d'un important îlot de puissance produisant de l'énergie verte à son usine de pâte et de papier située à Thunder Bay, en Ontario. L'îlot de puissance comprend une chaudière alimentée en déchets ligneux qui a été remise à neuf et améliorée, de même qu'une nouvelle turbine à condensation de 65 mégawatts[13].



Controverses |


L'entreprise est actuellement engagé depuis 2013 dans un conflit juridique avec son certificateur, le Forest Stewarship Council qui lui a reproché d'exploiter des zones sensibles, car peuplées de populations autochtones et de caribous des bois, une espèce protégée. Il est reproché au FSC d'avoir été influencé par Greenpeace en conflit ouvert avec Résolu sur de nombreux aspects. Résolu a par ailleurs lancé des poursuites judiciaires contre Greenpeace, lui réclamant 200 millions d'euros pour « racket » et « complot »[14]. Greenpeace est notamment accusée d'avoir diffamé Résolu afin de « tenter de nuire à ses activités commerciales ». L'ONG a dénoncé plusieurs fois Résolu pour son implication supposée dans la destruction des forêts boréales canadiennes. Greenpeace pointe du doigt le refus de Résolu de « contribuer à une gestion durable de la forêt boréale »[15], alors que celle-ci renferme des forêts primaires, essentielles à la lutte contre le changement climatique, une biodiversité riche et des communautés autochtones. L'ONG a produit plusieurs rapports à ce sujet, dans lesquels elle expose des pratiques de Résolu non respectueuses de l'environnement[16]. Selon Greenpeace, la nature de la procédure engagée et les réparations réclamées ont pour but d'épuiser psychologiquement et économiquement l'ONG afin qu'elle abandonne sa critique envers l'entreprise[17]. Elle dénonce ainsi fortement ce qu'elle considère être une procédure bâillon.


Le 16 octobre 2017, la cour fédérale du district nord de la Californie, aux États-Unis, a rejeté l’ensemble de la poursuite intentée par l’exploitant forestier canadien contre plusieurs bureaux de Greenpeace ainsi que l’association Stand.earth (en).



Identité visuelle (logo) |




Notes et références |





  1. Personnel de rédaction, « Un géant du papier prend forme », Radio-Canada.ca,‎ 29 janvier 2007(lire en ligne)



  2. AbitibiBowater ferme temporairement trois scieries au Québec, Presse canadienne, 31 janvier 2008


  3. Fermeture de l'usine Belgo, Radio-Canada, 30 novembre 2007


  4. Claude Turcotte, « AbitibiBowater annonce un plan de recapitalisation - La forestière vend à Hydro-Québec la centrale Manicouagan », Le Devoir,‎ 14 mars 2009(lire en ligne)


  5. Claude Turcotte, « Abitibi-Bowater va de l'avant », Le Devoir,‎ 17 mars 2009(lire en ligne)


  6. Claude Turcotte, « Recours ultime pour AbitibiBowater », Le Devoir,‎ 17 avril 2009(lire en ligne)


  7. Claude Turcotte, « Québec vient à la rescousse d'AbitibiBowater », Le Devoir,‎ 18 avril 2009(lire en ligne)


  8. Louis-Gilles Francoeur, « De rivière polluée à rivière à saumon », Le Devoir,‎ 18 juillet 2009(lire en ligne)


  9. Syndic de faillite Ernst and Young.


  10. « AbitibiBowater change son nom pour Produits forestiers Résolu », 11 octobre 2011


  11. AbitibiBowater change son nom pour Produits forestiers Résolu


  12. AbitibiBowater change de nom et devient Résolu par La presse canadienne.


  13. « Résolu inaugure officiellement un îlot de puissance produisant de l'énergie verte à son usine de pâte et de papier de Thunder Bay », sur LeLezard, 2013(consulté le 15 mai 2013)


  14. « Un forestier canadien veut « bâillonner » Greenpeace », Le Monde.fr,‎ 20 mai 2017(lire en ligne, consulté le 12 juin 2017)


  15. « Greenpeace en procès contre Résolu : l’ONG écolo en danger ? », sur telerama.fr, 16 mai 2017(consulté le 12 juin 2017)


  16. « Couper le droit à la parole : comment Résolu s'apprête à bâillonner la critique concernant ses pratiques d'exploitation forestière », sur greenpeace.fr, mai 2017(consulté le 12 juin 2017)


  17. « Quatre questions sur le procès qui pourrait faire disparaître Greenpeace », sur francetvinfo.fr, 17 mai 2017(consulté le 12 juin 2017)



Annexes |



Lien externe |


  • Site officiel



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