Collégiale Notre-Dame de Dole



































































Basilique Notre-Dame de Dole

Image illustrative de l’article Collégiale Notre-Dame de Dole
Présentation
Nom local
Collégiale Notre-Dame de Dole
Culte

Catholique romain
Type

Église, basilique
Rattachement

Diocèse de Saint-Claude
Début de la construction

1509
Fin des travaux

1574 (église) 1596 (clocher)
Style dominant

Gothique/Renaissance
Protection

Logo monument historique Classé MH (1910)
Géographie
Pays France
Région

Bourgogne-Franche-Comté
Département

Jura
Ville

Dole
Coordonnées
47° 05′ 33″ nord, 5° 29′ 41″ est


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Basilique Notre-Dame de Dole

Basilique Notre-Dame de Dole



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Basilique Notre-Dame de Dole

Basilique Notre-Dame de Dole




Notre-Dame de Dole est l'église principale de la ville de Dole, en Franche-Comté. Rattachée au diocèse de Saint-Claude, elle dessert la paroisse Notre-Dame, du secteur paroissial de Dole-ville. Elle est édifiée au XVIe siècle, dans un style hybride gothique-Renaissance, à l'emplacement d'une ancienne collégiale Notre-Dame dont elle hérite le nom et le statut jusqu'en 1790. De nos jours, elle continue, par tradition, d'être appelée "Collégiale", malgré son érection en basilique mineure, en 1951.

Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1910.




Sommaire






  • 1 Historique


  • 2 Architecture


    • 2.1 Le clocher


    • 2.2 La nef


      • 2.2.1 Architecture générale


      • 2.2.2 Le Jubé


      • 2.2.3 Le mobilier liturgique


      • 2.2.4 Les œuvres décoratives


      • 2.2.5 L'orgue




    • 2.3 Le transept


    • 2.4 Le chœur


      • 2.4.1 Architecture générale


      • 2.4.2 Le mobilier liturgique


      • 2.4.3 Les œuvres décoratives




    • 2.5 Les bas-côtés


      • 2.5.1 Le bas-côté nord


      • 2.5.2 Le bas-côté sud




    • 2.6 La Sainte-Chapelle




  • 3 Personnalités liées à la Collégiale


  • 4 La Collégiale dans les arts


  • 5 Notes et références


  • 6 Bibliographie


  • 7 Voir aussi


    • 7.1 Liens internes


    • 7.2 Liens externes







Historique |


En 1277, Alix de Méranie, comtesse de Bourgogne, dans son testament souhaite faire transférer le chapitre de chanoines de Poligny à Dole. Cependant, les autorités religieuses s'y opposent[1].
Ce n'est qu'en 1304, que sa bru, Mahaut d'Artois, devenue comtesse de Bourgogne, parvient à faire ériger l'église Notre-Dame en collégiale[2].

En 1479, dans le contexte de la succession troublée de Charles le Téméraire, dernier duc souverain de Bourgogne jouissant de droits en Comté, et notamment dans la région doloise, le roi de France Louis XI tente de conquérir la Franche-Comté, s'empare de sa capitale d'alors, Dole, et la fait raser.

Peu après la mort du roi, survenue en 1483, sa fille Anne, alors régente du Royaume de France, autorise la reconstruction de la ville[3].

Les plans de la nouvelle collégiale, aux proportions démesurées, sont tracés dès 1483, mais il faut attendre plus de dix ans avant d'amasser le fonds nécessaires à leur concrétisation.
Le 17 décembre 1508, le Conseil de Ville et des habitants se réunissent dans la grande salle du Parlement, et décident la fondation d'une commission, de neuf personnes, pour diriger les travaux et collecter de nouveaux fonds en concédant des chapelles, à la fois dans les bas-côtés et contre les piliers de la nef[4], avec des privilèges connexes[5].
le 9 février 1509, par l'archevêque de Besançon, Mgr Antoine de Vergy[2].

L'édifice est consacrée en 1571, par Mgr Claude de La Baume, archevêque de Besançon[6].

À la Révolution, la collégiale sert brièvement d'entrepôt, avant d'être convertie en Temple de la Raison, en 1793, puis de l'Être suprême, en 1794, pour redevenir une église catholique romaine en 1802[7].

En 1910, la collégiale est classée monument historique[8].

En 1951, elle est consacrée basilique par le nonce apostolique Mgr Angelo Roncalli, devenu le pape Jean XXIII, en 1958[9].

En 1991, la Sainte-Chapelle est rénovée, puis l'extérieur de la collégiale en 1995, et l'intérieur de 2006 à 2009, sous la direction de l'architecte Paul Bernoud[10].



Architecture |


La sobriété de l'édifice, s'inscrit dans la tradition architecturale religieuse de Franche-Comté. Son caractère imposant et les dimensions de son clocher fortifié en font le symbole de la renaissance doloise et des libertés comtoises[2], après les meurtrissures du siège de 1479, mais aussi de la Contre-Réforme.



Le clocher |


Le clocher de la collégiale est un clocher-porche d'ouest, achevé en 1596.


Un premier dôme, inspiré de celui de l'église Santa Maria del Carignano, à Gênes, est réalisé, d'après un dessin de l'architecte Hugues Sambin, et porte le clocher à 82 m de haut. Le dôme est remanié plusieurs fois, au gré des guerres, pour donner celui qui s'offre maintenant à nos yeux, et qui culmine à 73 m. Cette hauteur n'a encore jamais été égalée par un bâtiment en Franche-Comté.


La grande entrée, en pierre de Sampans, qui le perce, est réalisée 1577, par le sculpteur Hugues le Rupt, dans une architecture Renaissance, remaniant une ancienne entrée gothique de 1555.




La nef |



Architecture générale |


La nef, érigée au XVIe siècle, dans un style gothique tardif très sobre, mesure 58 m de long pour 26 m de haut (sous voûte). Elle s'élève sur deux étages et est dépourvue de triforium.

Elle comporte trois vaisseaux, dont le central est éclairé par de vastes fenêtres[2].


La voûte, quadripartite, repose directement sur de solides piliers cylindriques sans chapiteaux, lui conférant ainsi un grand dynamisme.




Le Jubé |


Un jubé, sculpté entre 1560 et 1568, par le sculpteur Denys Le Rupt, à la demande d'Etienne Bernard, greffier au Parlement de Dole, sépare l'entrée principale du reste de l'édifice.
Initialement prévu entre la nef et le chœur, il est déplacé, en 1562, sur décision des échevins de Dole, afin de ne pas briser la perspective.
Il sert, depuis 1750, de tribune à l'orgue.




Le mobilier liturgique |


Parmi le mobilier liturgique remarquable de la nef figurent un bénitier et une chaire (1556), sculptés par Denys Le Rupt, ainsi qu'une autre chaire (XVIIIe s), et un baptistère (XVIIIe s).


Le bénitier, en marbre rouge de Sampans, se situe au pied du jubé, et la première chaire, fait du même marbre, est fixée sur un pilier sud de la nef. Cette dernière présente de grandes similitudes avec celles des églises d'Auxonne, de Saint-Jean-de-Losne (Côte-d'Or), et de Pesmes (Haute-Saône), sculptées par le même artiste et dans le même marbre.


La deuxième chaire en bois (XVIIIe s), peinte en trompe-l'œil, jadis placée dans la Sainte-Chapelle, est aujourd'hui fixée sur un pilier, au nord-ouest, de la nef.


Le baptistère se situe quant à lui au nord-est, contre le mur de la sacristie, à proximité du chœur.

Le font baptismal, en marbre noir, est encadré par une colonnade baroque en bois peint en trompe-l'œil, et un tableau (XVIIIe s) représentant le Baptême du Christ est fixé au-dessus de lui, entre les colonnes. L'ensemble est surmonté d'un dais en bois doré, sous lequel est placée une statue de La Vierge présentant l'Enfant.
À sa gauche, une plaque indique l'emplacement de la première pierre posée de l'édifice, en 1509, et une seconde commémore le baptême de Louis Pasteur, en 1823.

À sa droite, l'imposante pierre tombale d'Odot de La Tour, conseiller au parlement de Dole, s'offre à nos yeux.




Les œuvres décoratives |


Parmi les œuvres décoratives de la nef, les plus remarquables sont un cycle pictural (1753-1781), peint par Laurent Pécheux, ainsi que deux statues (XVIIIe s), l'une de Saint Jean et l'autre de Saint André, sculptées par Claude-François Attiret.


Le cycle de Pécheux se compose de douze tableaux, de 4.5 x 3.5 m, relatant des épisodes de la vie du Christ. Ils sont réalisés entre 1753 et 1781, et sont acquis puis légués à la Collégiale par l'abbé Claude Antoine de La Marre et des paroissiens, qui les font installées, dans le nef (8) et le chœur (4), à partir de 1765.


Les deux statues d'Attiret se situent toutes les deux, de part et d'autre de la chapelle du Rosaire. D'autres statues représentant les apôtres et les prophètes ont quitté la nef de la Collégiale en 2009, pour rejoindre la chapelle du couvent Saint-Jérôme, qui abrite, depuis, l'auditorium Karl-Joseph Riepp.




L'orgue |


L'orgue se situe au-dessus de l'entrée principale de l'édifice, et s'appuie sur le jubé de Le Rupt.
Il est construit, entre 1750 et 1754, à la suite d'une demande de l'organiste de la Collégiale, se plaignant du délabrement du vieil orgue (v. 1565), installé sur une tribune du sud du transept.<


La construction est confiée à Karl Joseph Riepp, facteur d'origine allemande, naturalisé, résidant à Dijon. D'après ses dessins, Claude-François Attiret et Michel Devosge réalisent l'ébénisterie de l'instrument, dans un style classique. De part et d'autre du grand buffet, sont sculptés un atlantes et une draperie. Chaque atlante porte une tourelle. Les quatre tourelles du grand buffet, et les trois du petit buffet sont surmontées d'angelots musiciens sculptés. Les courbes de l'ébénisterie compense la rectitude des tuyaux.

Les jeux sont réalisés par Riepp, entre 1750 et 1754.

Les facteurs Joseph Rabiny et Louis Weber, en 1778, François Callinet, en 1787, Joseph et Xavier Stiehr, en 1830 et 1854, Philippe Hartmann, en 1959, lors de réparations ou de sollicitations, apportent diverses modifications (ajouts de jeux, d'un bourdon, d'un récit, de anches etc.) qui donnent à l'orgue l'aspect et le son que nous lui connaissons aujourd'hui[11].




Le transept |


Le transept mesure 33 m de long. Chaque extrémité est percée d'un portail de style gothique, achevés en 1555, par le sculpteur Antoine le Rupt, et d'une verrière.


Le portail nord est similaire au portail sud, si ce n'est qu'il supporte une statue de Jean et deux autres d'anges, dont l'autre est dépourvu.



Le vitrail nord (1957), réalisé par Jacques Le Chevallier, représente des saints liés à l'histoire religieuse de Dole, dont Sainte Colette, réformatrices des ordres des Clarisses et des Franciscains, et Saint François de Sales, fondateur de l'Ordre de la Visitation, dont les règles ont été observées dans les couvents de la ville.


Le vitrail sud (1933), réalisé par Jacques Grüber, représente la Nativité de Marie.




Le chœur |



Architecture générale |


Le chœur est profond de deux travées encadrées de bas-côtés. L'abside et les chapelles orientées qui le cernent comportent des pans coupés dans lesquels s'ouvrent de grandes baies[2].


Au fond du chœur, encadrant la porte de la sacristie, subsiste une partie, en marbre d'Italie et en pierre marbrière de Sampans, du tombeau disparu de Jean Carondelet, chancelier de Flandre et de Bourgogne et de Marguerite de Chassey son épouse, réalisé au milieu du XVIe siècle par le sculpteur Jean Mine à la demande de leur fils Jean, archevêque de Palerme et abbé commendataire de Montbenoît.




Le mobilier liturgique |


Le chœur est couvert de boiseries contre lesquelles sont les stalles (XVIIIe s). L'ombrellino et le tintinnabule, attributs basilicaux obtenus en 1951, sont visibles de part et d'autre.


Un lutrin (1765) en marbre et fer forgé, surmonté d'un angelot doré, réalisé d'après un dessin de Nicolas Nicole, se dresse au centre du chœur.


L'autel, partie basse d'un ancien maître-autel de 1850, est installé devant et trois candélabres sont disposés de part et d'autre.


Des banquettes ferment les accès latéraux au chœur.




Les œuvres décoratives |


La décoration du chœur se limite à quelques œuvres picturales ou sculpturales et aux vitraux.


Une Vierge à l'Enfant polychrome (XVe s), attribuée à l'atelier de Jean de la Huerta, conservée jusqu'à la Révolution au couvent des Cordeliers de Dole, est visible sur le premier pilier sud du chœur.


Parmi les tableaux, quatre appartiennent au cycle (XVIIIe s) de Pécheux, et un cinquième (1668) est l'œuvre de P. von Gindertalen.

Les quatre premiers représentent la Crucifixion, la Descente de croix, la Résurrection et la Pentecôte, et le dernier la Nativité de Marie.


Les vitraux de l'abside forment une œuvre composite.

La partie supérieure (1870), représentant, entre autres, la Visitation, la Nativité, la Présentation au Temple, émane des ateliers Gsell Laurent.

La partie inférieure (1957), représentant la Pentecôte, la Crucifixion et l'Assomption, émane des ateliers de Jacques Le Chevallier.




Les bas-côtés |


Les bas-côtés sont investis par de nombreuses chapelles, réaménagées au cours du XIXe siècle et restaurées entre 2006 et 2009.



Le bas-côté nord |


Les chapelles de nord-ouest en nord-est :


  • Point actualité

Dans le premier habitable du bas-côté nord se trouvent, outre les informations concernant l'actualité religieuse, une statue du Curé d'Ars (XIXe s), ainsi qu'un tableau de Sainte Marguerite, peint par Jules de Valdahon, en 1837.


  • Chapelle Notre-Dame de Pitié

Dans cette chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame de Pitié, se trouvent deux piéta, l'une en pierre (XVe s) et l'autre peinte, en 1941, par Pierre Guyenot, ainsi qu'un Christ en croix (XIXe s).



  • Chapelle Saint-Bonaventure

Dans cette chapelle, placée sous le vocable du saint théologien Bonaventure de Bagnoregio, se trouvent, un autel avec Saint Bonaventure dans son cabinet de travail (XIXe s), retable de Xavier Bourges, ainsi que deux statues (XIXe s), l'une de Saint Thomas d'Aquin et l'autre de Saint Antoine de Padoue.

Les vitraux (XIXe s), représentant les Saints franciscains, émanent des ateliers parisiens Gsell Laurent.



  • Chapelle Saint-Joseph

Dans cette chapelle, placée sous le vocable de Saint Joseph, père nourricier de Jésus, se trouvent deux tableaux, Mort de Saint-Joseph et Sainte-Famille (XIXe s), peints par Xavier Bourges, ainsi que trois statues (XIXe s) représentant respectivement Marie, Joseph et l'apôtre Pierre.

Les vitraux (1888), représentant la Dormition de la Vierge et Saint Joseph, émanent des ateliers parisiens Gsell Laurent.



  • Chapelle de l'Immaculée-Conception

Cette chapelle, placée sous le vocable de l'Immaculée Conception, est aménagée en 1885. Sur l'autel se trouve une statue de marbre blanc à l'effigie de Notre-Dame de Lourdes.


Les vitraux (XIXe s), représentant la Proclamation du dogme de l'Immaculée-Conception par Pie IX en 1854, émanent des ateliers Gsell Laurent.



  • Chapelle des victimes de la Première Guerre mondiale

Cette chapelle rend hommage aux Poilus et à leur famille. Des plaques commémoratives rappellent le nom des soldats morts pour la France, et des peintures murales de J. Aubert, Jean-Baptiste Martin et J. Fournier, relatent leur sacrifice.


Le vitrail, intitulé, Le Chanoine Guichard offrant la Collégiale à la Vierge Libératrice, représente le chanoine plaçant la collégiale de Dole, dont il a alors la charge, sous la protection de Jeanne d'Arc.



  • Chapelle Saint-Vernier

Cette chapelle, placée sous le vocable de Vernier d'Oberwesel, martyr et Saint patron des vignerons, particulièrement vénéré en Allemagne, en Franche-Comté et en Auvergne, contient une statue du saint (XVIIe s) ainsi qu'une place commémorative, apposée à l'initiative du chanoine Guichard, en hommage aux hommes d'Églises liés à Dole guillotinés sous la première République.



  • Chapelle Saint-Anne

Cette chapelle, placée sous le vocable de Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, contient un autel sur lequel est fixé un retable en bois doré (XVIIIe-XIXe s) comportant une toile représentant L'Éducation de la Vierge.


Les vitraux représentent la Rencontre d'Anne et de Joachim à la Porte Dorée de Jérusalem, la Présentation de Marie au Temple, et l'Éducation de la Vierge. La sacristie jouxte cette chapelle.




Le bas-côté sud |


Les chapelles de sud-ouest en sud-est :


  • Chapelle d'accueil

Cette "chapelle" contient une statue (XVIe s) de Notre-Dame de Parisot, et sert parfois pour des expositions d'objets religieux (habits liturgiques etc.).


  • Chapelle Notre-Dame-des-Victoires

Cette chapelle, placée sous le vocable de Notre-Dame des Victoires, contient, sur son autel, une Vierge à l'Enfant en bois doré (XVIIe s).



  • Chapelle des Âmes-du-Purgatoire

Cette chapelle, dédiée aux âmes errant au Purgatoire, contient une statue (XIXe s) de Notre-Dame des Douleurs, sur son autel, ainsi qu'une sculpture (XXe s) représentant Sainte Clothilde.
Le Vitrail des Âmes du Purgatoire (1864) émane de l'atelier des Carmélites du Mans.



  • Chapelle des Saints-Anges

Cette chapelle, placée sous le vocable des archanges Michel, Gabriel et Raphaël, contient un tableau (XIXe s), d'Etienne Pointurier, représentant Saint Michel terrassant le Démon, ainsi qu'une statue (XIXe s) à l'effigie de l'Archange.
Les vitraux (XIXe s), représentant les Archanges Michel, Gabriel et Raphaël, émanent des ateliers Gsell Laurent



  • Chapelle Saint-François-Xavier

Cette chapelle, placée sous le vocable de Saint François de Jasso y Azpilicueta, cofondateur de la Compagnie de Jésus, contient une statue dudit saint, et une autre du Saint évêque Claude de Besançon, patron du diocèse.
Le vitrail (1885), représente Le Christ et les apôtres.



  • Chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur

Cette chapelle, placée sous le vocable du Cœur immaculé de Marie, abrite la sépulture (XVIe s) des Marenches, famille de parlementaires dolois, ainsi que deux tableaux, l'un (XVIIe s) représentant une Sainte Famille, l'autre (XIXe s), une Vierge aux Saints. Elle contient aussi une statue (1928) de Sainte Thérèse de Lisieux, sur son autel.
Le vitrail (XIXe s) représente Notre-Dame du Sacré-Cœur.



  • Chapelle du Rosaire

Cette chapelle dédiée au Rosaire, prière à la Vierge Marie, contient une Vierge à l'Enfant (XIXe s), sculptée par Vincent Huguenin, posée sur l'autel, ainsi qu'une Présentation au temple (XIXe s), de J. Aubert.
Le vitrail (XIXe s), représentant un Rosaire, émane des ateliers Gsell Laurent.



  • Chapelle du Sacré-Cœur

Cette chapelle, que jouxte la Sainte-Chapelle, et dédiée au cœur du Christ, contient un Sacré-Cœur (XIXe s), peint par Xavier Bourges, ainsi que plusieurs peintures murales (1898), de Jean-Baptiste Martin.
Le vitrail (1858), représentant Le Sacré-Cœur, émane des ateliers Maréchal de Metz.




La Sainte-Chapelle |


La Sainte-Chapelle, située au sud, jouxte le chœur. Elle est édifiée entre 1609 et 1612, par l'atelier du sculpteur Hugues le Rupt, à la demande de la confrérie Saint-Yves, réunissant les avocats du parlement de Dole, afin d'accueillir l'une des hosties miraculeuses de Faverney.


Le portail (XVIIe s) comporte trois arcades en plein cintre, encadrées de colonnes romaines, et surmontées par un fronton triangulaire, échancré par une niche.


Sur les barreaux des portes, les détails en relief d'Anathoile Chastel, datés de 1611, représentent le miracle de Faverney.

À proximité se trouve une statue (XVIe s) de Saint Yves, provenant du couvent des Cordeliers de Dole.


Au XVIIIe siècle, l'intérieur de la chapelle est remanié dans un style baroque. La voûte d'ogive fait place à une autre en berceau et à caissons.


En 1860, Charles Chauvin effectue des peintures murales représentant le miracle de Faverney.


En 1867, Louis Rossigneux réalise le vitrail sud, représentant L'Adoration de la Sainte-Hostie par Louis XIV et sa cour le 9 juin 1674, et en 1875 et 1876, les ateliers Gsell Laurent réalisent ceux de l'abside, représentant Le miracle de Faverney et L'arrivée de la Sainte-Hostie à Dole.




Personnalités liées à la Collégiale |




  • Mahaut d'Artois, comtesse de Bourgogne, fait élever l'église Notre-Dame en collégiale, en 1304;


  • Mgr Antoine de Vergy, archevêque de Besançon, pose la première pierre de la Collégiale, le 9 février 1509;


  • Jean Carondelet, chancelier de Flandre et de Bourgogne, inhumé au début du XVIe siècle, dans le chœur de la Collégiale;


  • Jean Boyvin, premier président du parlement de Dole, figure de la résistance doloise lors du siège de 1636, dont la dépouille est transférée de la chapelle des Sept-Douleurs du couvent des Cordeliers à la sainte-chapelle de la collégiale, au début du XIXe siècle;


  • Louis XIV, roi de France, venu vénérer l'une des Saintes-Hosties de Faverney avec sa cour le 9 juin 1674;


  • Karl-Joseph Riepp, facteur d'orgue, marié en la Collégiale le 18 avril 1741, et constructeur du grand-orgue, de 1750 à 1754;


  • François Callinet, facteur d'orgue ayant intervenu sur l'orgue de la Collégiale en 1787;


  • Louis Pasteur, scientifique, baptisé en la Collégiale, le 15 janvier 1823;


  • Ignace Müller, organiste de la Collégiale de 1825 à 1878;


  • Marcel Aymé, écrivain, baptisé en la Collégiale le 8 mai 1910;


  • Pie XII, pape, érige la Collégiale au rang de basilique mineure, en 1951;


  • Mgr Angelo Roncalli, nonce apostolique, préside la cérémonie de cette érection.


  • Jacques Béraza, organiste de la Collégiale depuis 1955.





La Collégiale dans les arts |


La Collégiale, en plus d'être présente sur le logo officiel de la ville de Dole, ou sur des timbres postaux (1971, 2007), suscite une certaine émulation artistique.

En effet, l'édifice est depuis longtemps prisée par les dessinateurs, les peintres, les mosaïstes, et les photographes. Cet engouement permet la tenue d'expositions, à l'instar de celle organisée par le musée des beaux-arts de Dole, en 2009, à l'occasion des 500 ans de l'édifice, sur le thème de "La Collégiale des peintres du XVIIe s au XXIe s", ou encore la réalisation de films historisants, comme "Notre-Dame de Lumière", produit et réalisé, en 2009, par l'Amicale Photo des Usines Solvay, avec un scénario d'André Besson et une mise en scène de Chantal Mairet.



Notes et références |





  1. Almanach historique de Besançon et de la Franche-Comté pour l'année 1785 - p202


  2. a b c d et eTheurot Jacky, "Le chantier de Notre-Dame de Dole (Jura) au début du XVIe siècle" dans Revue de l'Art, n°110, 1995, pp. 66-73


  3. Theurot Jacky, Dole. Genèse d'une capitale provinciale des origines à la fin du XVe siècle, Cahiers dolois, Dole, 1998


  4. Eugène Michalet, Notice historique sur l'église de Dole, Breune, Dole, 1858, p. 10.


  5. Droits de clôture, d'aliénation, d'inhumation, d'autel, et de nommer patrons et desservants.


  6. Rousset Alphonse, Dictionnaire géographique, historique, statistique, des communes de la Franche-Comté, tome 2, Besançon, Bintot, 1854, p.596.


  7. Gay Annie, Theurot Jacky, Histoire de Dole, Privat, Toulouse, 2003


  8. Notice no PA00101845, base Mérimée, ministère français de la Culture


  9. Gaulard Bénédicte, Jaquemart Jean-Pierre, Theurot Jacky, De la collégiale à la basilique - Notre-Dame de Dole, DMODMO, Dole, 2009


  10. Barnoud Paul, Vesvrottes Sylvie (de), La restauration intérieure de la collégiale Notre-Dame de Dole, Éditions du patrimoine, Centre des monuments nationaux, Paris, 2011


  11. Guéritey Marie-Pierre, Karl Joseph Riepp et l'orgue de Dole, tomes 1 et 2, Imprimerie Ferreol, Lyon, 1985.




Bibliographie |



  • Gay Annie, Theurot Jacky, Histoire de Dole, Privat, Toulouse, 2003

  • Theurot Jacky, Dole. Genèse d'une capitale provinciale des origines à la fin du XVe siècle, Cahiers dolois, Dole, 1998

  • Gaulard Bénédicte, Jaquemart Jean-Pierre, Theurot Jacky, De la collégiale à la basilique. Notre-Dame de Dole, DMODMO, Dole, 2009

  • Theurot Jacky, "Le chantier de Notre-Dame de Dole (Jura) au début du XVIe siècle" dans Revue de l'Art, n°110, 1995, pp. 66–73

  • Guéritey Marie-Pierre, Karl Joseph Riepp et l'orgue de Dole, tomes 1 et 2, Imprimerie Ferreol, Lyon, 1985.



Voir aussi |


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Liens internes |



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  • Liste des basiliques catholiques en France



Liens externes |




  • (fr) Site de l'association "Les Amis de l'Orgue de Dole", présentant l'orgue, sa composition précise, les organistes etc.


  • (fr) Article sur la restauration de la Collégiale


  • (fr) De nombreuses photos de la collégiale



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