Lionel Messi





Page d'aide sur les redirections « Messi » redirige ici. Pour les autres significations, voir Messi (homonymie).












































































































Lionel Messi.mw-parser-output .entete.footballblack{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/86/Picto_infobox_fotbal_2.png")}

Image illustrative de l’article Lionel Messi
Situation actuelle
Équipe

Drapeau : Espagne FC Barcelone
Numéro
10
Biographie

Nom
Lionel Andrés Messi Cuccitini[1]

Nationalité

Drapeau de l'Argentine Argentin
Drapeau de l'Espagne Espagnol

Nat. sportive

Drapeau de l'Argentine Argentin
Naissance

24 juin 1987(31 ans)
Lieu

Rosario, Argentine

Taille
1,70 m (5′ 7″)[2]

Période pro.

2004 -
Poste

Attaquant polyvalent / Ailier droit
Pied fort
Gauche
Parcours junior
Saisons Club

1994-2000

Drapeau : Argentine Newell's Old Boys
176 (234)

2000-2004

Drapeau : Espagne FC Barcelone

045 0(59)
Parcours professionnel1
Saisons Club 0M.0(B.)

2004-
Drapeau : Espagne FC Barcelone
668 (582)
Sélections en équipe nationale2
Années Équipe 0M.0(B.)

2004-2005

Drapeau : Argentine Argentine - 20 ans

018 0(14)[3]
2008 Drapeau : Argentine Argentine olympique
005 00(2)

2005-
Drapeau : Argentine Argentine 128 0(65)
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 19 février 2019

Lionel Messi, de son nom complet Lionel Andrés Messi Cuccitini[1], parfois surnommé Leo Messi, né le 24 juin 1987 à Rosario, est un footballeur international argentin évoluant au poste d'attaquant au FC Barcelone.


Considéré comme l'un des plus grands footballeurs de l'histoire, il est le premier footballeur à gagner, entre autres distinctions, cinq Ballons d'Or. Buteur prolifique, Messi dépasse les 600 buts en carrière en 2018. Quintuple Soulier d'or, il est le meilleur buteur de l'histoire du championnat d'Espagne, du FC Barcelone et de l'équipe d'Argentine. Il détient depuis 2012 le record mondial du nombre de buts inscrits sur une saison toutes compétitions confondues et le record de buts sur une saison dans un championnat européen. Il est enfin le deuxième meilleur buteur de l'histoire de la Ligue des champions.
Messi se distingue également comme l'un des meilleurs passeurs décisifs de ce sport. Il est le meilleur passeur de l'histoire du championnat d'Espagne et de la Copa América.


Formé dans sa ville natale de Rosario au sein du club des Newell's Old Boys, il rejoint l'équipe junior du FC Barcelone à treize ans et signe son contrat professionnel en 2003. Il a depuis disputé plus de 600 matches sous les couleurs blaugrana, devenant ainsi le troisième joueur le plus capé de l'histoire du club.


Avec trente cinq titres remportés en carrière, il possède l'un des plus beaux palmarès du football mondial. Il remporte notamment quatre Ligues des champions, neuf championnats d'Espagne, six Coupes d'Espagne, huit Supercoupes d'Espagne, trois Supercoupes d'Europe, trois Coupes du monde des clubs, une médaille d'or aux Jeux olympiques de 2008 et une Coupe du monde des moins de 20 ans, il est le joueur le plus titré de l'histoire du FC Barcelone et le joueur argentin le plus titré toutes époques confondues. Il est élu meilleur joueur de la Coupe du monde 2014 dont son équipe termine vice-championne. Il atteint également la finale de la Copa América à trois reprises. Capitaine de l'Albiceleste, il n'est cependant pas parvenu à remporter avec elle un trophée continental ou planétaire.


Il est vu comme le meilleur joueur de l'histoire de la Liga[4], il fait partie du onze des meilleurs footballeurs de tous les temps établi par World Soccer, tandis que L’Équipe le désigne troisième meilleur joueur sud-américain de l'histoire. The Sun l'inclut dans l'équipe idéale de la première décennie du XXIe siècle et l'IFFHS fait de lui le deuxième meilleur buteur du début du XXIe siècle. Selon Opta, il est également le meilleur dribbleur de la décennie[5].
Onze années consécutivement, de 2007 à 2017, il est présent dans le onze type de la FIFA et six fois consécutivement dans le onze type annuel de l'UEFA. Il est aussi désigné onze fois « footballeur argentin de l'année », cinq fois « meilleur joueur de l'année » en Espagne, ainsi que deuxième meilleur joueur de la Ligue des champions durant ces vingt dernières années après Zinédine Zidane.


Sa notoriété dépasse le monde du sport. Il est nommé trois fois dans le classement des personnalités les plus influentes de la planète par le magazine Time et est le premier footballeur de l'histoire à faire la une du magazine américain. Ambassadeur de l'UNICEF, il a créé une fondation d'aide à l'enfance[6] à l'âge de 20 ans.





Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Naissance, jeunesse et formation


      • 1.1.1 Premières prouesses sportives à Rosario (1987-1994)


      • 1.1.2 Problème de santé et contradiction autour de son arrivée au Barça (1994-2000)


      • 1.1.3 Affirmation avec les équipes de jeunes (2000-2004)




    • 1.2 Carrière professionnelle


      • 1.2.1 Une éclosion précoce (2004-2009)


        • 1.2.1.1 Débuts professionnels avec le Barça et avec l'Albiceleste (2004-2006)


        • 1.2.1.2 L'éclosion de « La Pulga » (2006-2008)


        • 1.2.1.3 Messi prend une dimension mondiale (2008-2009)




      • 1.2.2 Le meilleur joueur du monde (2009-2013)


        • 1.2.2.1 Sextuplé du Barça et premier Ballon d'or (2009-2010)


        • 1.2.2.2 Victoire en Ligue des champions et déception en Copa América (2010-2011)


        • 1.2.2.3 Troisième Ballon d'or et records de buts sur une saison (2011-2012)


        • 1.2.2.4 Quatrième Ballon d'or consécutif et meilleur buteur de l'histoire sur une année civile (2012-2013)




      • 1.2.3 Une saison sans titre malgré une finale de Coupe du monde (2013-2014)


      • 1.2.4 Meilleur buteur de l'histoire de la Liga et de la Ligue des champions (2014-2015)


      • 1.2.5 Quintuple Ballon d'Or (2015-2016)


      • 1.2.6 Saison collective mitigée et quatrième Soulier d'Or (2016-2017)


      • 1.2.7 Doublé Liga - Coupe du Roi, cinquième Soulier d'Or et nouvelle déception avec l'Argentine


      • 1.2.8 Capitaine du FC Barcelone et joueur le plus titré de l'histoire du club




    • 1.3 En dehors du football


      • 1.3.1 Vie privée et personnalité


      • 1.3.2 Actions caritatives, engagement humanitaire et philanthropique


      • 1.3.3 Activités lucratives et investissements


      • 1.3.4 Autres implications






  • 2 Statistiques


    • 2.1 Statistiques détaillées


    • 2.2 En sélection nationale




  • 3 Palmarès et distinctions en club et en sélection


    • 3.1 Palmarès


    • 3.2 Records personnels


    • 3.3 Distinctions honorifiques




  • 4 Style de jeu


  • 5 Revenus, valeur marchande et influence socio-économique


    • 5.1 Revenus


    • 5.2 Valeur marchande


    • 5.3 Influence socio-économique




  • 6 Reconnaissance et hommages


    • 6.1 Reconnaissance par ses pairs et par les médias


    • 6.2 Hommages




  • 7 Messi dans la culture populaire


    • 7.1 Impacts médiatique et culturel


    • 7.2 Controverses




  • 8 Notes et références


    • 8.1 Notes


    • 8.2 Références




  • 9 Annexes


    • 9.1 Bibliographie


    • 9.2 Filmographie


    • 9.3 Articles connexes


    • 9.4 Liens externes







Biographie |



Naissance, jeunesse et formation |



Premières prouesses sportives à Rosario (1987-1994) |





Rosario, ville natale de Lionel Messi.


Lionel Andrés Messi Cuccitini voit le jour le 24 juin 1987 à Rosario, une cité ouvrière au nord-est de l'Argentine. Troisième enfant de Jorge Horacio Messi, ouvrier d'une usine de fabrication, et de Célia Maria Cuccitini, femme de ménage à mi-temps[7], il a deux grands frères, Rodrigo et Matias, et une petite sœur, María Sol[8],[9]. Il possède des origines catalanes et italiennes : Ramon Pérez Llobera, un de ses ancêtres, vient d'El Poal, une commune de la province de Lleida en Catalogne, tandis qu'un de ses arrières grands-pères a vécu dans la ville d'Ancône en Italie, d'où il émigre pour l'Argentine au XIXe siècle[10],[11]. Son parrain Claudio Biancucchi est le père de trois footballeurs professionnels : Maxi, Emmanuel (en) et Bruno Biancucchi[11]. Bojan Krkić, qui sera son coéquipier au FC Barcelone de 2007 à 2011, est aussi un cousin à la quatrième génération[12].


À sa naissance, sa famille réside à Las Heras, une banlieue pauvre située dans la province de Mendoza, au sud de Rosario, dans une maisonnette en bordure d’une route étroite[13]. C'est un enfant particulièrement timide et peu bavard, au point que son institutrice d’école primaire conseille à ses parents d'aller voir un pédopsychiatre pour y remédier[14],[15].


Introverti et peu intéressé par ses études, Messi se « transforme », selon les dires de son père, quand il joue au football. « Dès qu'il jouait sur un terrain ou dans la rue, il n'était plus le même. À la maison, il ne parlait pas mais ballon au pied, on aurait dit qu'il chantait[16]. » Son père est entraîneur et ses deux frères jouent dans le club local de Grandoli. En 1991, un entraîneur du club, Salvador Aparicio, lui propose de rejoindre une partie entre deux équipes de joueurs de cinq ans, bien qu'il ait un an de moins. Sa mère décline, arguant qu'il est trop petit et risque de se faire mal avec les plus grands, mais sa grand-mère l'incite à y aller. Aparicio raconte : « Le premier ballon lui est passé à côté, sur sa droite, sans qu’il réagisse. Mais le second a atterri directement sur sa bonne jambe, la gauche. Là, après un contrôle, il est parti en dribblant un joueur, puis deux, trois… Moi, j’avais peur que les autres lui fassent mal. Alors je criais : tire, tire, tire ! Mais lui, il continuait sans s’arrêter. Je n’avais jamais vu ça. Je me suis dit : celui-là, je ne le sors plus de l’équipe. Et je ne l’ai plus jamais sorti[17],[18]. »


Célia, sa grand-mère, l'encourage et l’emmène aux entrainements. Messi décrit une relation fusionnelle : « Elle me manque tellement. J’aurais tellement voulu qu’elle voie ce que je suis devenu. C’est pour cette raison que je lui dédie mes buts, parce que j’aime me dire qu’elle me voit de là où elle est.. »[19]. Messi reste pendant trois années dans son club. Tout le quartier vient le voir jouer[18]. Par la suite, Messi dispute quelques matchs avec Central Córdoba, un autre club de Rosario[20].



Problème de santé et contradiction autour de son arrivée au Barça (1994-2000) |


Un grand club de la ville, le Newell's Old Boys, se manifeste et attire le jeune Messi en 1994[21]. Il s'y lie d'amitié avec Lucas Scaglia, qui deviendra également footballeur professionnel. La cousine de ce dernier, Antonella Roccuzzo, deviendra la compagne de Lionel Messi[22],[23].


À la mi-temps des matchs de l’équipe première lorsqu'il est ramasseur de balles, Messi se fait remarquer en réalisant des séries de jongles interminables sans que la balle ne touche terre. Le public scande « Maradoo, Maradoo », en référence à Diego Maradona, l'idole nationale. Il y est également surnommé « El Enano » (en français : « Le nain »), du fait de sa petite taille[24]. À 9 ans, Lionel ne mesure que 1,11 mètre. À 11 ans, sa taille est celle d’un enfant de 9 ans. Sur le terrain pourtant, il poursuit sa progression. Il est même considéré comme le meilleur joueur de « La Maquina 87 », la sélection de jeunes des Newell’s Old Boys qui remporte quatre championnats en six ans[15].


En décembre 1996, le docteur Diego Schwartzstein, endocrinologue à Rosario, auprès de qui les responsables de Newell’s Old Boys ont organisé une visite collective, décèle une anomalie[25]. Le 31 janvier, il convoque Lionel et ses parents pour leur apprendre qu'il souffre d’un déficit hormonal. Un an plus tard, l’endocrinologue rend son verdict définitif : l’enfant souffre d’un déficit partiel d’hormones de croissance. Il nécessite l’injection intramusculaire d’hormones synthétiques, un traitement lourd et coûteux sans lequel Leo ne dépassera pas 1,50 mètre à l’âge adulte d'après le médecin[26].


Lionel commence son traitement en 1997. Les premières années de traitement sont financées par la fondation Acindar, mais la crise économique argentine y met un terme. Le traitement, qui consiste à injecter 75 microgrammes de Lévothyroxine (ou de la Norditropine selon d'autres sources) pendant trente mois encore, coûte 1 000 dollars par mois, une somme très importante pour la famille du jeune joueur[25]. De nombreux clubs en Argentine, dont River Plate, sont intéressés par le joueur mais sont réticents à prendre en charge financièrement le traitement[27]. La famille décide cependant de poursuivre ce dernier.


Un agent de footballeurs de Rosario convainc alors les parents Messi de démarcher de grands clubs espagnols ou italiens, capables de financer le traitement[28]. Josep Maria Minguella, son contact en Espagne, est séduit par une vidéo le montrant dans son jardin, jonglant avec une orange qu’il fait rebondir plus de cent fois sur son genou, exploit qui rappelle ceux de Maradona en son temps[15]. Minguella, bien connu au FC Barcelone pour avoir fait venir en son temps Diego Maradona et d'autres joueurs de la Dream Team de Johan Cruyff, obtient un rendez-vous auprès du club catalan[26].


Cette version véhiculée est remise en cause par d'autres sources, qui affirment que traitement à base d’hormones de croissance a toujours été remboursé par la sécurité sociale, la mutuelle et d’autres aides en Argentine. Messi ne serait pas parti à Barcelone pour des raisons de santé mais uniquement par intérêt sportif. Le père du joueur, Jorge Messi, et leur agent de l'époque, Rodolfo Schinocca, auraient inventé cette histoire en s’inspirant du storytelling, comme l'avaient fait avant eux les publicitaires américains de la société Nike avec Michael Jordan. Fabian Soldini, un intermédiaire, affirme que « Le père ne veut pas reconnaître la vraie histoire. Et il veut t’obliger à raconter sa version[14]. Cette version est confirmée par l'agent Nestor Rozin et le Docteur Schwartzstein, selon lequel il a reçu la grande majorité de son traitement en Argentine[14]. »



Affirmation avec les équipes de jeunes (2000-2004) |



Vue d'un mas catalan

Messi intègre la Masia à l'âge de 13 ans.


Âgé de 13 ans, Messi se rend en juillet 2000 à Barcelone avec son père pour un test au FC Barcelone, sans en référer à Newell’s. Messi est toujours lié contractuellement à Newell’s. Du fait de la législation en vigueur en Argentine, Soldini et Jorge Messi ne pouvaient pas faire quitter Lionel Messi du club autrement qu’avec la patria potestad, un droit qu’exercent le père et la mère pour amener leur enfant où ils veulent s’ils déménagent. Depuis quelques mois, la famille Messi, leurs agents et le Barça négocient.


Si le talent du joueur convainc, la signature du premier contrat à Barcelone prend beaucoup de temps car le club est plongé dans une crise interne et des dirigeants s'opposent à faire signer un enfant de treize ans[29],[Note 1]. Le père de Lionel Messi s’impatiente, d'autant que le statut du joueur change passé ses quatorze ans. Josep Maria Minguella, Carles Rexach, le patron technique du Barça, et Horacio Gaggioli, qui représente la famille Messi, se réunissent au bar du Tennis Club Pompeya pour un ultime rendez-vous après un mois de test. Rexach accepte de faire prendre en charge le traitement par le club et fait signer au père de Messi un contrat symbolique sur une serviette en papier : « Le 14 décembre 2000 à Barcelone, en présence de monsieur Minguella, Horacio et Carles Rexach, secrétaire technique du club. Ce dernier s’engage sous sa responsabilité et malgré certaines opinions divergentes à recruter le joueur Lionel Messi si tant est qu’un accord financier soit trouvé ». Le document est signé et suivi d'effet malgré sa validité juridique incertaine[30],[Note 2].


La famille Messi se rend ensuite auprès de Juan Lacueva, le responsable exécutif de football du Barça, pour faire appliquer le document signé. Lacueva obtient finalement que les dirigeants valident la signature, payant au début de sa poche le traitement à base d’hormones de croissance de Messi. En attendant, Minguella propose un contrat à la famille Messi : une maison et 4 000 dollars par mois. Finalement, au mois de mars 2001, après plusieurs mois de négociations, Messi devient un joueur du Barça. Les frais médicaux et la formation du joueur sont pris en charge par le club Blaugrana, ainsi que l'installation de la famille en Catalogne[31]. Le père, Jorge, obtient un emploi fictif pour que le club puisse verser de l’argent à la famille[30].


La Masia, le centre de formation du club barcelonais, accueille le jeune Messi. Entre 2001 et 2004, Messi a un contrat de jeune joueur, régulièrement prolongé[31]. Désormais il évolue dans les catégories de jeunes du club. En 2001, il joue avec l'Infantil B, entrainé par Xavier Llorens qui le surnomme le "petit Maradona"[32]. Lors de son deuxième match avec cette équipe de jeunes du Barça, il se fracture le péroné et reste indisponible pendant trois mois. Puis, c'est un litige avec son ancien club les Newell's Old Boys qui l'éloigne des terrains de février à juin[33]. Pendant six mois, Messi ne peut donc pas participer à des matchs officiels sous le maillot Blaugrana et c’est finalement une commission administrative de la FIFA qui entérine le transfert le 17 février 2002, ce qui lui permet d'obtenir une licence de la fédération espagnole de football[34],[30]. Les soucis administratifs et médicaux envolés, Messi poursuit sa formation et rejoint l'équipe B des cadets, aux côtés de Cesc Fàbregas et Gerard Piqué avec qui il se lie d'amitié, et dont le technicien n'est autre que Tito Vilanova, qui plusieurs années plus tard deviendra son entraîneur en équipe première[35].


Un rapport interne indique qu’il est « le joueur le moins investi dans les séances d’entraînement. Il fait correctement ce qui lui est demandé, mais toujours à l’ombre de ses partenaires, et sans montrer la moindre initiative personnelle[36]. » Mais il brille en match, au point d'apparaître la saison suivante dans cinq catégories différentes : il débute tout d'abord par un match avec la Juvenil B puis rejoint la Juvenil A (l'équipe A des cadets) pour laquelle il inscrit 21 buts en 14 apparitions. Le 16 novembre 2003, il est invité (à 16 ans et 145 jours) à participer au match amical de l'équipe première face au FC Porto, pour l'inauguration du Stade du Dragon.


Messi fait ses débuts face à des seniors avec la troisième équipe du FC Barcelone en quatrième division du championnat d'Espagne le 29 novembre 2003 contre le CE Europa[37]. Le 4 janvier 2004, sur le terrain de Gramenet, Messi inscrit son premier coup du chapeau et reçoit une ovation appuyée de la part des supporteurs adverses[38]. Il inscrit un nouveau but décisif le 17 janvier contre Palafrugell, défait deux buts à un[39], puis un autre face à Badalona après un raid solitaire[40]. Le 6 mars 2004, Messi est surclassé dans l'équipe réserve du FC Barcelone, en Segunda Division B. Il inscrit dix buts en cinq matchs lors de la fin de saison[41],[42],[43].



Carrière professionnelle |



Une éclosion précoce (2004-2009) |



Débuts professionnels avec le Barça et avec l'Albiceleste (2004-2006) |



Messi joue son premier match avec l’Argentine au Stade Monumental de Buenos Aires en 2004.


Messi signe son premier contrat professionnel avec le club, le 4 février 2004, avec le no 30 sur le dos, numéro résultant de l'addition de ceux de ses deux amis de l'époque qui venaient le chercher tous les matins pour aller à l'entrainement : le 10 de Ronaldinho et le 20 de Deco[44]. Messi participe à son premier match de championnat d'Espagne (la Liga) le 16 octobre, lors du derby barcelonais face à l'Espanyol Barcelone[45]. Il participe dans la foulée à plusieurs autres rencontres, dont un premier match en Ligue des champions face aux Ukrainiens du Shakhtar Donetsk le 7 décembre 2004. Alternant entre l’équipe première et l’équipe réserve, Messi profite des blessures de ses coéquipiers pour briguer une place avec l’équipe fanion[46]. Il inscrit son premier but en championnat le 1er mai 2005 contre Albacete Balompié, d'un ballon piqué à la suite d'une combinaison avec Ronaldinho. Il est à 17 ans et 310 jours le plus jeune buteur de l'histoire du club[47]. Le Barça remporte en fin de saison le championnat devant le Real Madrid, son grand rival.


Devant ses performances, des délégués de la Fédération espagnole lui proposent de représenter son pays d'adoption dans la catégorie junior, mais il décline cette proposition dans l'espoir d'intégrer l'équipe nationale argentine[48]. C'est chose faite en juin 2005, quand il fait ses débuts en sélection argentine des moins de vingt ans, lors d'un match amical contre le Paraguay.


Malgré ses débuts prometteurs en club, il n'est que remplaçant au début de la Coupe du monde des moins de 20 ans qui débute quelques jours plus tard aux Pays-Bas. Sans lui, l'Albiceleste[Note 3] s'incline en match d'ouverture face aux États-Unis. Devenu titulaire, Messi participe aux victoires successives de son équipe face à la Colombie, l'Espagne, le Brésil et le Nigeria en finale. L'Argentine décroche son 5e titre mondial des moins de 20 ans[49]. Sur le plan individuel, Messi est le meilleur buteur de la compétition avec six buts en sept matchs, dont deux en finale. Il est logiquement désigné meilleur joueur du tournoi[50].


Séduit par ses prestations, le sélectionneur des A, José Pékerman, décide de le convoquer pour un match amical contre la Hongrie le 17 août 2005. Rentré à la 63e minute de jeu, Messi, à tout juste 18 ans, est coupable d'un geste d'humeur à l'encontre de Vilmos Vanczák, qui lui accroche le maillot avec insistance. Après seulement 47 secondes de jeu, il est expulsé par l'arbitre de la rencontre, Markus Merk, malgré les protestations de ses coéquipiers. Ce carton rouge est le deuxième, et en 2018 encore le dernier, récolté par Messi dans sa carrière, avec celui écopé le 27 février 2005 avec l'équipe réserve du FC Barcelone[51]. Malgré ses débuts manqués, il est appelé de nouveau pour le match de qualification à la Coupe du monde 2006 contre le Paraguay en septembre.


Messi attaque la saison 2005-2006 avec le statut de grand espoir. Il se met en évidence lors du Trophée Joan Gamper face à la Juventus Turin[52],[53] mais doit attendre sa naturalisation espagnole, fin septembre, pour participer aux matchs officiels du fait du nombre de joueurs extra-communautaires dans l'effectif du club[54]. En septembre, son contrat est prolongé jusqu'en 2014[55].




Messi à l'entraînement en 2006 avec le Barça.


Positionné ailier droit, en concurrence avec le Français Ludovic Giuly, Lionel Messi se voit offrir un temps de jeu de plus en plus conséquent par l'entraîneur Frank Rijkaard. Le 2 novembre, il est l'auteur d'un premier but et d'une première passe décisive en Ligue des champions contre le Panathinaïkos, battu 5-0 au Camp Nou. Le 19 novembre, il contribue à la victoire 3-0 de son équipe sur le terrain du Real Madrid, en offrant la passe décisive à Samuel Eto'o pour l'ouverture du score. Le 26 novembre 2005, il marque un nouveau but contre le Racing Santander à domicile, à la suite de quoi un journaliste argentin lui donne le surnom de « La Pulga » (en français : « la puce »), en référence à sa taille et la vivacité de ses dribbles, ses deux grands frères Rodrigo et Matias le surnommant déjà « La Pulguita » (en français : « la petite puce »)[56].


Ses prestations lui permettent d’être élu joueur argentin de l'année[57], puis meilleur joueur d'Europe de moins de 21 ans par le journal italien Tuttosport, devant Cristiano Ronaldo, Wayne Rooney et Lukas Podolski notamment[58].


En février 2006, lors du huitième de finale de la Ligue des champions contre Chelsea, il est titularisé aux côtés d'Eto'o et Ronaldinho. Encore peu connu du grand public, sa prestation face au défenseur espagnol Asier Del Horno laisse entrevoir le potentiel d'un grand joueur[59]. Mais victime d'une blessure lors du match retour, Messi finit la saison prématurément. Le Barça remporte le championnat d'Espagne puis la Ligue des champions contre les Anglais d'Arsenal. Encore en convalescence, Messi fait partie des 22 joueurs sélectionnés mais ne joue pas le match. C'est le deuxième titre du club dans la compétition après celui de 1992.


Messi est sélectionné pour sa première Coupe du monde, mais le sélectionneur argentin José Pékerman n'en fait pas un titulaire au départ de la compétition, lui préférant Hernán Crespo et Javier Saviola. Il rentre cependant en jeu lors des trois matchs de poule et marque contre la Serbie-Monténégro (6-0)[60], devenant à 18 ans et 357 jours le 6e buteur le plus jeune de l'histoire de la compétition[61]. L'Argentine, malgré des prestations saluées en phase de groupe, est éliminée en quart de finale par l'Allemagne, pays organisateur de la compétition, aux tirs au but. Messi assiste depuis le banc à l'élimination de son pays[62],[63].



L'éclosion de « La Pulga » (2006-2008) |

Champion d'Espagne et d'Europe en titre, le Barça, dont l'entraîneur reste le Néérlandais Frank Rijkaard, renouvelle peu son effectif pendant l'été. Messi devient régulièrement titulaire au début de la saison 2006-2007, au détriment de Ludovic Giuly, auprès de Ronaldinho et du buteur Samuel Eto'o. Le Barça, avec Messi cette fois, remporte au mois d'août la Supercoupe d'Espagne face à l'Espanyol Barcelone, le premier titre de la saison. Le 12 novembre 2006, Messi se blesse de nouveau, lors d’un match de Liga, d'une fracture du métatarse. Il éclate en sanglot sur le brancard[64]. Indisponible pendant trois mois, Messi manque notamment la Coupe du monde des clubs, que son club perd en finale face à l'Internacional de Porto Alegre[65].




Messi marque en éliminant cinq joueurs contre Getafe en Coupe du Roi.


Messi retrouve les terrains le 7 mars 2007, lors du huitième de finale de Ligue des champions face aux Anglais de Liverpool, mais il ne peut empêcher l'élimination des Catalans. Trois jours plus tard, lors du Clásico face au Real Madrid, Messi inscrit un coup du chapeau qui permet au Barça, à dix contre onze, d'obtenir un match nul inespéré (3-3). Messi est le premier joueur depuis Iván Zamorano en 1995 à inscrire trois buts lors d'un Clásico[66]. Un mois plus tard, le 18 avril, lors de la demi-finale aller de la Coupe d'Espagne face à Getafe, il marque un but qui rappelle celui, mythique, de Diego Maradona lors du quart de finale de la Coupe du monde de 1986 contre l'Angleterre[67] : il parcourt la même distance, 62 mètres, élimine le même nombre de joueurs (six, en incluant le gardien) et marque dans une position similaire à celle de Maradona 21 ans auparavant[68]. La comparaison entre Maradona et Messi reprend de plus belle dans les médias quand le 9 juin, il marque de la main face à l'Espanyol Barcelone, comme Maradona lors du même quart de finale de la Coupe du monde 1986[69].


Pendant cette période, l'entraineur des Blaugranas décide de déplacer Messi de l'aile gauche à l'aile droite, d'abord contre sa volonté, lui permettant de rentrer au centre du terrain ou de tirer plus facilement avec son pied gauche[70]. Ce choix s’avère payant, Messi inscrivant onze buts lors de ses treize derniers matchs de championnat[71]. Malgré ses buts, le Barça perd finalement le titre de champion d'Espagne à la différence de buts particulière face au Real Madrid, et est éliminé par Getafe en demi-finale de la Coupe du Roi. Sur un plan individuel, Lionel Messi a inscrit 17 buts en 36 apparitions en club.




Messi lors de la Copa América 2007 au Venezuela.


En équipe nationale, Alfio Basile a été nommé sélectionneur à la suite de José Pékerman après la Coupe du monde, malgré les rumeurs Diego Maradona et Carlos Bilardo[64]. Après sa saison en club, Messi retrouve la sélection pour disputer la Copa América 2007. En match amical face à l'Algérie remporté 4-3, il inscrit son premier doublé pour l'Argentine. Si les Argentins montrent un visage offensif séduisant, la défense poreuse et leur gardien de but défaillant inquiètent trois semaines de la compétition[72]. Messi est titulaire pendant le tournoi continental sud-américain, ainsi que l'emblématique capitaine Javier Zanetti, écarté lors de la dernière Coupe du monde, et les vedettes Juan Román Riquelme et Hernán Crespo notamment. L'Argentine bat chacun de ses adversaires en poule, les États-Unis, la Colombie et le Paraguay, puis le Pérou en quart de finale (4-0, grâce à un but et une passe décisive de Messi) et le Mexique en demi-finale (3-0). Donnée favorite de la finale face au Brésil, l'Albiceleste s'incline sèchement (0-3)[73]. Inoffensif en finale, Messi est cependant élu meilleur jeune joueur du tournoi.


Au début de la saison 2007-2008, le président du FC Barcelone Joan Laporta réalise un recrutement ambitieux, pour un total de 64 millions d'euros. Le Français Thierry Henry, venu d'Arsenal, rejoint les trois vedettes de l'attaque barcelonaise[74],[75]. Messi s'affirme à vingt ans comme le leader d'attaque de l'équipe, d'autant que ses coéquipiers d'attaque réalisent une saison irrégulière. Il réalise un bon début de saison sur le plan individuel mais s'illustre aussi de manière polémique en crachant sur l'attaquant portugais de Malaga Duda. Alors que son nom est cité parmi les prétendants au Ballon d'or, le trophée de France Football récompensant le meilleur joueur de l'année, ce geste antisportif lui est préjudiciable, le fair-play et l'exemplarité étant le deuxième critère d'attribution du trophée[76]. Il apparaît finalement au troisième rang du Ballon d'or 2007, devancé par le Brésilien Kaká, vainqueur de la Ligue des champions et de la Copa América, et Cristiano Ronaldo[77]. Il est aussi deuxième au classement du meilleur footballeur de l'année FIFA, derrière le même Kakà, ce qui confirme la dimension prise par le joueur[78],[79],[80].


Messi démarre l'année 2008 sur les mêmes bases. Il brille notamment en huitième de finale de la Ligue des champions contre le Celtic Glasgow au Celtic Park, où les Barcelonais l'emportent (3-2)[81]. Il joue une semaine plus tard son 100e match officiel avec le FC Barcelone à vingt ans et huit mois, un record[82]. Le 4 mars, lors du match retour face au Celtic, Messi se blesse de nouveau, alors qu'il est le meilleur buteur de la compétition avec six buts. C'est la quatrième fois en trois saisons que Messi subit ce type de blessure[83]. La blessure, comme en 2006, le prive d'une série de matchs importants, et en son absence, le niveau de jeu de l'équipe baisse. Les Catalans sont humiliés par le Real Madrid en championnat le 8 mai. La traditionnelle haie d'honneur réservée par les joueurs catalans à leurs adversaires, champions d'Espagne, ne fait qu’aggraver ce sentiment[Note 4].


Relégués en championnat loin de Villarreal, deuxième, et éliminés de la Coupe du Roi par le FC Valence[84], il ne reste plus aux Catalans que la Ligue des champions à disputer. Tout juste revenu de blessure, Messi est titularisé en demi-finale retour face à Manchester United. Il se montre dangereux mais cela ne suffit pas[85]. Les Mancuniens s'imposent (1-0) et se qualifient pour la finale. Pour la deuxième saison d'affilée, le Barça ne remporte aucun titre majeur. La fin de saison est tendue, les supporteurs et socios, excédés par ses désillusions, réclamant la démission de Rijkaard et du président Laporta.


En sélection, l'Argentine et Messi disputent les éliminatoires de la Coupe du monde 2010. L'Albiceleste dispose d'abord du Chili et du Venezuela en octobre, puis de la Bolivie en novembre. Puis malgré l'ouverture du score de Messi, elle s'incline contre la Colombie. En dépit de cette déconvenue, l'Albiceleste conserve la première place du groupe. En juin, l'Argentine partage les points face à l'Équateur puis contre le Brésil.



Messi prend une dimension mondiale (2008-2009) |


Messi contre le Brésil aux J.O de Pékin 2008

Messi et l'Argentine éliminent le Brésil en demi-finale des Jeux olympiques.


D'abord retenu par son club qui souhaite le préserver en vue de la saison à venir, Messi obtient l'autorisation de son nouvel entraineur Pep Guardiola de participer aux Jeux olympiques de Pékin avec la délégation argentine[86],[Note 5], favorite du tournoi avec le Brésil.


Messi se montre décisif lors des deux premières victoires de l'Albiceleste en poule, sur la Côte d'Ivoire et l'Australie[87]. Préservé face à la Serbie-Monténégro, il ouvre le score et offre une passe décisive en quart de finale face aux Pays-Bas (2-1 a.p.). En demi-finale, les Argentins éliminent sèchement le Brésil de Ronaldinho (3-0). La finale se déroule sous une chaleur accablante dans le Stade national de Pékin. L'Argentine l'emporte face aux Nigérians (1-0) et conserve le titre acquis quatre ans plus tôt à Athènes. Messi, auteur de deux buts et quatre passes décisives, est élu meilleur joueur du tournoi olympique[88].


De retour au Barça, Messi profite du départ de Ronaldinho pour troquer le numéro 19 pour le 10, symbole de la confiance des dirigeants. Il s'impose dès le début de saison comme le joueur clé de l'équipe. À la mi-saison, le FC Barcelone compte cinquante points en championnat sur cinquante-sept possibles, et reste en course en Coupe du Roi et Ligue des champions. Individuellement, Messi marque vingt-deux buts en vingt-quatre apparitions, toutes compétitions confondues. En décembre il apparaît à la seconde place au Ballon d'or 2008 derrière Cristiano Ronaldo, vainqueur du championnat d'Angleterre et de la Ligue des champions avec Manchester United[89],[90].



Messi en finale de Ligue des champions 2009

Messi face à Michael Carrick en finale de la Ligue des champions face à Manchester United.


Le 1er février 2009, alors que le Barça est mené par le Racing Santander, Messi entre en jeu à l'heure de jeu et réalise un doublé qui permet à son équipe de remporter la victoire (2-1). Il inscrit par la même occasion le 5000e but de l'histoire du club en Liga[91]. En Ligue des champions, Messi marque et contribue largement aux qualifications de son équipe face à l'Olympique lyonnais et au Bayern Munich[91]. Le 2 mai, le Barça écrase le Real Madrid à Bernabéu sur le score historique de six buts à deux. Messi, auteur de deux buts et d'une passe décisive, sort ovationné par les supporters du Real, à l'instar de Ronaldinho en 2005[92],[93]. En demi-finale de la Ligue des champions, les Barcelonais sont tout prêts d'être éliminés par Chelsea. Menés au score et réduits à dix, ils inscrivent un but salvateur à la 93e minute du match retour. Messi, auteur d'une double-prestation moyenne, délivre la passe décisive à Iniesta[94],[95].


Assuré de remporter le championnat, le Barça est qualifié pour les finales de la Coupe d'Espagne et de la Ligue des champions. Pour la première finale face à l'Athletic Bilbao, il l'emporte largement en inscrivant quatre buts, dont un de Messi[91]. Pour la seconde, il s'impose encore face au tenant du titre Manchester United, Messi inscrivant, de la tête, le second but du match (2-0)[96]. C'est le 38e et dernier but de Messi sur la saison, le 9e en Ligue des champions 2008-2009 dont il termine meilleur buteur et meilleur joueur.


2008-2009 est la saison de la consécration pour Lionel Messi, atout no 1 d'une équipe qui remporte un triplé inédit en Espagne. C'est sa première saison terminée sans blessure. Sous la houlette de Guardiola, Messi est devenu plus professionnel, a amélioré son hygiène de vie et son alimentation, gère mieux ses efforts sur le terrain, au point de marcher pendant des temps assez longs lors d'un match. Le joueur a ainsi pu enchaîner soixante matchs sans passer par l’infirmerie[64]. Plus largement, le trio Messi-Eto'o-Henry a particulièrement brillé, marquant à lui seul cent buts dans la saison, un record.


En sélection, Messi a cependant connu une saison plus mitigée. Sur les quatre matchs éliminatoires de la Coupe du monde 2010 disputés par l'Albiceleste en septembre et octobre, l'Argentine ne remporte qu'une victoire. Cible de vives critiques dans la presse argentine, l'entraineur argentin Alfio Basile démissionne après quatre ans à la tête de la sélection[97]. Diego Maradona est nommé à sa place, malgré une faible expérience à ce poste, en novembre 2008[98]. Les débuts sont prometteurs, comme lors de la large victoire sur le Venezuela fin mars (4-0)[99]. Quelques jours plus tard, Messi, transparent, ne peut empêcher la correction reçue par les siens en Bolivie, à La Paz (6-1). Il s'agit là de la première défaite de Maradona depuis sa nomination. Les Argentins s'inclinent encore face à l'Équateur en juin, face au Brésil et au Paraguay en septembre, au point que leur qualification pour la Coupe du monde inquiète.



Le meilleur joueur du monde (2009-2013) |



Sextuplé du Barça et premier Ballon d'or (2009-2010) |

L'intersaison 2009 du FC Barcelone est marquée par le départ du buteur Samuel Eto'o, échangé contre le Suédois Zlatan Ibrahimović, et l'éclosion du jeune Pedro, qui va profiter des blessures d'Henry pour se mettre en évidence. Du côté du Real Madrid, le rival historique, le président Florentino Pérez investit très lourdement pour contrarier la domination barcelonaise, en recrutant notamment Cristiano Ronaldo, Kaká, Karim Benzema et Xabi Alonso. Le 23 août, le FC Barcelone l'emporte facilement sur l'Athletic Bilbao en Supercoupe d'Espagne, avec un nouveau doublé de Messi[100]. Cinq jours plus tard, le club enlève la Supercoupe de l'UEFA face au Shakhtar Donetsk, et remporte ainsi son cinquième titre en 2009[101]. Le 18 septembre 2009, Lionel Messi signe un nouveau contrat qui le lie au Barça jusqu'en 2016 avec une clause libératoire montée à 250 millions d'euros, contre 150 millions précédemment[102]. Messi touche désormais entre 10 et 12,5 millions d'euros par an, ce qui en fait le joueur le mieux payé du Barça et l'un des mieux payés dans le monde[103].


Il débute la Liga avec autant d'efficacité que la saison précédente (cinq buts en trois matchs), mais connaît une fin d'année 2009 plus difficile. Avec la sélection, Messi et ses compatriotes remportent en octobre les deux derniers matchs qualificatifs, face au Pérou et l'Uruguay, qui assurent finalement la qualification directe des Argentins pour la Coupe du monde[104]. Victime d'une légère blessure aux adducteurs en novembre, il revient juste à temps pour participer à la victoire sur le Real Madrid au Camp Nou (1-0)[105].


Malgré un automne moins brillant, il est le grand favori pour le Ballon d'or 2009, distinction individuelle suprême dans le football[106]. Il le remporte avec une avance record de 240 points sur le second, Cristiano Ronaldo, et 98,5 % des votes possibles. Il est le premier Argentin à remporter ce trophée (réservé aux Européeens jusqu'en 1994)[107], le troisième plus jeune lauréat, le sixième Blaugrana sacré mais le premier formé au club[108]. Ce plébiscite s'explique par son niveau de jeu individuel, qui fait qu'il est considéré par beaucoup comme le meilleur footballeur du monde depuis deux ans[109], et les nombreux titres remportés avec le FC Barcelone[91],[110]. Quelques jours plus tard, il remporte également le trophée de Meilleur joueur FIFA, avec un nombre record de votes[111].




Messi pendant un entrainement du FC Barcelone.


Légèrement blessé, Messi fait son retour lors de la Coupe du monde des clubs 2009 en décembre à Abou Dabi. En finale face aux Argentins d'Estudiantes de La Plata, le Barça, mené 1-0, égalise à la 89e minute avant que Messi ne lui donne un avantage définitif en prolongation, en reprenant un centre de Dani Alves. Champions du monde des clubs, Messi et ses camarades réalisent l'exploit de remporter les six compétitions auxquelles ils ont participé en 2009 - un sextuplé inédit dans l'histoire du football[112].


La saison 2009-2010 marque une évolution importante dans le positionnement de Messi. Alors qu'il est généralement placé sur l'aile droite dans le traditionnel 4-3-3 du Barça, Pep Guardiola modifie son système de jeu pour permettre d'exploiter au maximum le potentiel de son attaquant vedette. Désormais placé en milieu offensif libre derrière l'avant-centre au sein d'un 4-2-3-1, Messi franchit un nouveau palier. Situé au cœur du jeu, avec une zone d'influence plus grande, il devient plus déstabilisant et imprévisible pour les adversaires. Auparavant bridé par son objectif de rentrer à l'intérieur du terrain depuis l'aile droite, Messi est à cette place beaucoup plus imprévisible dans ses dribbles, étant capable d'accélérer du pied gauche ou du pied droit[113].


Éliminé en Coupe du Roi par le FC Séville, les Blaugrana se vengent en championnat face au même club (4-0). Auteur d'un doublé, Messi dépasse à vingt-deux ans la barre des cent buts en matchs officiels avec le Barça[114]. À mi-saison, après dix-neuf matchs, Messi est en tête des classements des buteurs et des passeurs, avec quinze buts et sept passes décisives. Le Barça est premier et toujours invaincu, une première dans son histoire[115].


En huitième de finale retour de Ligue des champions face à Stuttgart, Messi inscrit un doublé synonyme de qualification[116],[117]. En Liga, Messi inscrit deux coups du chapeau consécutifs, contre Valence en 27 minutes seulement[118], puis face au Real Saragosse, alors qu'il est déminué par un abcès dentaire[119], une performance inédite au FC Barcelone. Cette série de prestations lui vaut les éloges incessants de ses coéquipiers, entraineurs, adversaires et de la presse du monde entier[120],[121],[122]. Couvert de titres en club, sacré Ballon d'or, Messi n'en finit plus d'impressionner, à tel point qu'en Catalogne, certains médias voient déjà en lui le meilleur joueur de football de l'histoire[123].


Brillant sous le maillot de Barcelone, Lionel Messi tarde à confirmer avec l'Albiceleste, où ses prestations en dents de scie sont pointées du doigt par la presse argentine, notamment face à l’Allemagne début mars. Le Ballon d'or 2009 ne parvient à être aussi décisif avec la sélection qu'avec le Barça, et ne fait pas l'unanimité dans son pays. À moins de cent jours de la Coupe du monde, son statut est fragilisé[124].


En avril, en quart de finale retour de la Ligue des champions, le Barça est mené 0-1 par Arsenal quand Messi inscrit un quadruplé qui qualifie son équipe pour les demi-finales[125],[126],[127],[128]. Ce quadruplé est le quatrième inscrit dans le tableau final de la compétition depuis sa création en 1955, après ceux de Di Stefano, Puskas et Kocsis, mais le premier inscrit depuis la réforme de la Ligue des champions en 1992[129]. Le journal L'Équipe lui décerne la note de 10 sur 10, exceptionnelle, à cette occasion[130]. Messi rejoint Rivaldo à la première place des buteurs du Barça en Ligue des champions, avec 25 buts. Peu après a lieu un Clásico décisif pour le titre de champion d'Espagne. Alors que le Real Madrid a remporté les quinze derniers matchs de Liga à Santiago Bernabéu, le Barça l'emporte 2-0. Messi, installé en pointe, inscrit son 40e but de la saison[131],[132].


Il s'ensuit une période inhabituelle de cinq matchs sans but de Messi, durant laquelle le Barça est éliminé par l'Inter Milan en demi-finale européenne[133],[134], et voit revenir le Real Madrid en championnat. Messi retrouve le chemin du but et son équipe la victoire[135], Séville[136] et Valladolid[137]. Le Barça empoche ainsi son vingtième titre de champion d'Espagne avec un total inédit en Europe de 99 points sur 114 possibles[138]. À titre personnel, Messi, avec trente-quatre buts en championnat, remporte pour la première fois les trophées de Pichichi et de Soulier d'or européen[139]. Il est aussi meilleur buteur de la Ligue des champions avec huit buts. Messi égale le record de buts inscrits par un Barcelonais en une seule saison, détenu par le Brésilien Ronaldo depuis 1996-1997.




Messi et l'Argentine sont éliminés en quart de finale de la Coupe du monde de football 2010 contre l'Allemagne par 4-0.


Brillant sous le maillot de Barcelone, Lionel Messi tarde à confirmer avec l'Albiceleste. Ses prestations en dents de scie sont pointées du doigt pas la presse argentine, notamment celle en demi-teinte face à l’Allemagne en mars, quelques mois avant la Coupe du monde. Le Ballon d'or 2009 ne parvient à atteindre en sélection le même niveau qu'en club, et voit ainsi son statut fragilisé[124]. Malgré tout, la sélection de Maradona attaque la compétition, organisée en Afrique du Sud avec ambition et une certaine confiance[140]. Ballon d'or et Meilleur joueur FIFA 2009, l'attente du public et des médias argentins autour de Messi est immense[141],[142]. Messi évolue en sélection dans un rôle de meneur de jeu, plus loin du but qu'au FC Barcelone. Au premier tour, l'Argentine bat le Nigeria (1-0). Omniprésent, Messi se crée de nombreuses occasions, toutes repoussées par un Vincent Enyeama en pleine réussite[143]. L'Argentine écrase ensuite la Corée du Sud (4-1). Malgré le marquage serré pratiqué sur Messi, ce dernier est impliqué sur les quatre buts de son équipe[144]. Pour le dernier match de poule face à la Grèce, Messi est capitaine[145]. Deux jours avant ses vingt-trois ans, il devient le plus jeune capitaine de l'histoire de la sélection. L'Argentine l'emporte 2-0. Remarquable dans le jeu, Messi est malchanceux dans la finition, alors qu'il est le joueur qui a le plus tiré au but, et cadré, lors du premier tour[146]. En huitième de finale face au Mexique, Messi délivre la passe décisive sur l'ouverture du score de Tévez. L'Argentine maitrise sans briller et l'emporte 3-1. En quart de finale elle retrouve l'Allemagne, comme quatre ans auparavant. Cette fois les Allemands dominent largement le match, notamment au milieu de terrain, où le jeu collectif mis en place par Joachim Löw fait merveille. L'Allemagne l'emporte (4-0), marquant une nouvelle désillusion en sélection pour Messi[147]. À titre individuel, Messi fait partie des dix nommés pour le « Ballon d'or » récompensant le meilleur joueur du tournoi, bien qu'il n'ait pas marqué le moindre but.



Victoire en Ligue des champions et déception en Copa América (2010-2011) |



Messi en 2011 lors de la Coupe du monde des clubs de la FIFA.


L'intersaison du FC Barcelone est marquée par le départ de Zlatan Ibrahimović remplacé par David Villa, buteur de la sélection espagnole, et l'arrivée de Javier Mascherano, capitaine de l'Albiceleste. La saison du club débute par la Supercoupe d'Espagne, face au FC Séville. Sans Messi et ses huit champions du monde, le Barça s'incline au match aller. Lors du retour, l'équipe retourne la situation grâce au septième triplé de Messi sous les couleurs Blaugrana (1-3, 4-0)[148].


En septembre, il est victime d'une déchirure des ligaments interne et externe de la cheville après une semelle du joueur de l'Atlético Madrid Tomáš Ujfaluši[149]. Messi ne manque que deux matchs de Liga mi-septembre, et retrouve un rythme de buteur conséquent dès la mi-octobre. Auteur de quinze buts en neuf matchs de Liga, Coupe du Roi et Ligue des champions, il atteint les 150 réalisations en matchs officiels, devenant ainsi le cinquième meilleur buteur de l'histoire du Barça. Le 29 novembre, Barcelone bat les Madrilènes de José Mourinho sur le score historique de 5-0, Messi offrant deux des buts à Villa[150],[151].


En fin d'année, Lionel Messi remporte le Ballon d'or 2010, qui fusionne pour la première fois l'ancien « Ballon d'or France Football » et le titre de Meilleur footballeur de l'année FIFA. Il devance ses coéquipiers du Barça Andrés Iniesta et Xavi Hernández, pourtant champions du monde avec l'Espagne, et le Néerlandais Wesley Sneijder, vainqueur de la Ligue des champions avec l'Inter et finaliste de la Coupe du monde. La nouvelle formule instaurée à la suite de la fusion des deux distinctions l'a grandement avantagée[152]. Messi est le premier joueur à obtenir le Ballon d'or deux fois d'affilée depuis Marco van Basten en 1989[153] et, à vingt-trois ans, devient le plus jeune joueur de l'histoire à gagner un deuxième Ballon d'or[154].




Messi lors de la Copa América 2011.


Le 5 février, le FC Barcelone de Pep Guardiola et Messi inscrit une nouvelle fois son nom dans les annales du football espagnol en réalisant la plus longue série de victoires jamais établie en Liga, dépassant les quinze succès du Real Madrid d'Alfredo Di Stéfano de la saison 1960-1961[155]. Messi inscrit un triplé lors du 16e succès de rang, face à l'Atletico Madrid. Le 8 mars, le Barça élimine Arsenal en huitième de finale de la Ligue des champions, Messi inscrivant un nouveau doublé au Camp Nou au match retour (3-1)[156]. Le 12 avril, Messi inscrit sur la pelouse de Donetsk, en quart de finale retour de la Ligue des champions, son 48e but de la saison, établissant un nouveau record de buts inscrits sous le maillot du FC Barcelone en une même saison. Le 49e but est inscrit cinq jours plus tard face au Real Madrid, à Santiago Bernabéu, dans une ambiance délétère ; il égale ainsi le total de Ferenc Puskás datant de 1959-1960. Habituellement calme sur un terrain, Messi perd ses nerfs et frappe le ballon sur les supporteurs adverses au cours de ce match alors qu'il filait tranquillement en touche[157]. Dix jours plus tard, il marque en demi-finale aller de la Ligue des champions, encore contre le Real Madrid à Santiago Bernabéu, ses 51e et 52e buts de la saison, ce dernier après un slalom d'anthologie dans la défense madrilène[158].


Les Barcelonais remportent le 21e titre de champion d'Espagne de l'histoire du club, le 5e pour Messi. Le 28 mai, le FC Barcelone à Wembley remporte la Ligue des champions face à Manchester United à l'issue d'une finale de très haut niveau. Messi, auteur du second des trois buts de son équipe et de gestes techniques de grande classe, est élu homme du match[159]. Cette 12e réalisation lui permet d'égaler le record de buts marqués lors d'une édition de la Ligue des champions moderne (depuis 1992).


Après une Coupe du monde décevante en 2010, la Fédération argentine a remplacé Diego Maradona par Sergio Batista. Ce dernier annonce qu'il fera de Messi son prochain capitaine après Javier Mascherano[160]. Messi et l'Albiceleste comptent sur la Copa América 2011, disputée à domicile, pour renouer avec le succès qui fuit la sélection depuis 1993[161]. Lors du match d'ouverture, ils sont tenus en échec par la Bolivie (1-1) malgré un très bon match de Messi[162]. Ils concèdent un deuxième nul face à la Colombie (0-0)[163], Messi et ses coéquipiers tentant en vain de percer la solide défense colombienne. Après ce match décevant, Messi et ses coéquipiers sont conspués par les supporters[164], au point d'avoir une altercation avec coéquipier, Nicolás Burdisso, qui l'a insulté[165]. Face au Costa Rica, l'Albiceleste s'impose largement (3-0) et gagne le droit de poursuivre le tournoi. Messi, auteur de deux passes décisives, est logiquement élu homme du match[166]. L'Argentine tombe pourtant dès les quarts de finale face à l'Uruguay, la sélection en forme du continent et futur vainqueur de l'épreuve, au bout de la séance de tirs au but (1-1 a.p., 5-4 t.a.b.)[167]. C'est une grande déception pour le joueur et le peuple argentin[168]. Messi termine meilleur passeur du tournoi, avec le Brésilien Ganso, mais le trophée de meilleur joueur va à l'Uruguay en Luis Suárez, qui succède au Brésilien Robinho[169].



Troisième Ballon d'or et records de buts sur une saison (2011-2012) |



Messi face à Al Sadd Doha lors de la Coupe du monde des clubs, le 15 décembre 2011.


Du fait de la Copa América, Messi arrive à Barcelone le 8 août, en compagnie d'Adriano et Javier Mascherano, pour une période d'entraînement intensive avec l'objectif d'être prêt pour le duel face au Real Madrid en Supercoupe d'Espagne. Le 14 août, lors du match aller à Santiago Bernabéu, le Barça est dominé mais Messi parvient à marquer son premier but de la saison et à donner sa première passe décisive de la saison à David Villa, pour un match nul heureux (2-2)[170]. Au match retour le 17 août, l'Argentin est auteur d'un doublé - son 200e but en compétition - et d'une passe décisive à Andrés Iniesta, pour une victoire 3-2. Impliqué sur les cinq buts des siens, il s'adjuge ainsi le premier trophée de la saison[171].


Le 25 août, Messi est élu meilleur footballeur de l'année UEFA, loin devant son coéquipier Xavi Hernández et son grand rival Cristiano Ronaldo[172]. Le lendemain en Supercoupe de l'UEFA, il ouvre le score face au FC Porto et offre une passe décisive à la recrue Fàbregas (2-0)[173]. Quatre jours plus tard, le FC Barcelone bat facilement Villarreal pour l'ouverture de la Liga (5-0). Auteur d'un énième doublé, Messi inscrit son 100e but au Camp Nou[174]. Fin septembre, il est auteur de deux triplés d'affilée en championnat face à Osasuna[175] et l'Atlético Madrid[176], suivi d'un doublé contre BATE Borisov en Ligue des champions[177]. Mi-octobre, il devient le second meilleur buteur de l'histoire du club avec 196 buts, devant László Kubala.


Muet pendant trois matchs, il est immédiatement l'objet des critiques des journaux non catalans. Au sein d'une équipe qui peine à suivre le rythme imposé par son rival madrilène[178], Messi inscrit deux nouveaux coups du chapeau, face à Majorque en Liga[179], puis contre les Tchèques de Viktoria Plzen le 1er novembre[180]. Les Barcelonais remportent le 10 décembre le Clásico à Bernabéu (3-1), malgré l'ouverture du score concédée à Karim Benzema, grâce notamment à un grand match de leur no 10[181]. Le 18 décembre, le FC Barcelone remporte la Coupe du monde des clubs au Japon. Messi inscrit un doublé en finale face au Santos FC du Brésilien Neymar (4-0)[182].


Le 9 janvier 2012, Messi remporte son troisième Ballon d'or d'affilée, une exploit qui n'avait été réalisé que par Michel Platini. Il rejoint aussi les Néerlandais Marco van Basten et Johan Cruyff, seuls autres vainqueurs du trophée à trois reprises. Contrairement à l'année passée, cette nomination ne fait pas polémique et ne surprend personne[183],[184],[185].




Messi au stade Santiago Bernabéu lors du 1/4 de finale aller de la Coupe d'Espagne


Le 19 février, pour son 200e match de championnat avec le Barça, Lionel Messi est auteur d'un quadruplé face au FC Valence[186]. Le 7 mars, en huitième de finale retour de la Ligue des champions, Barcelone écrase le Bayer Leverkusen 7-1 au Camp Nou. Ce soir-là, Messi réussit le premier quintuplé de sa carrière et devient le premier joueur à le réaliser en Ligue des champions[187],[188]. Le 20 mars face à Grenade, il devient le meilleur buteur en matchs officiels de l'histoire du Barça en inscrivant son 233e but, devant César Rodríguez[189]. Peu après il marque son 35e but de la saison en championnat, battant le record du FC Barcelone (Ronaldo, en 1996-1997)[190]. Le 3 avril, il inscrit contre l'AC Milan son 14e but en Ligue des champions, un record sur une saison[191]. Messi inscrit ensuite contre Getafe le 61e but de sa saison, record de l'histoire du football espagnol (il devance Isidro Lángara, auteur de 60 buts lors de la saison 1933-1934)[192].


Malgré les nombreux buts de son no 10, le Barça est éliminé le 2 mai 2012 en demi-finale de la Ligue des champions par Chelsea, Messi tirant un pénalty sur la barre transversale, puis perd le Clásico en championnat (1-2). Messi poursuit son exceptionnelle série de buts. Il inscrit son 68e but de la saison contre Málaga, battant là le record européen de Gerd Müller datant de 1973[193]. Il porte ce soir-là, et pour la première fois en match officiel, le brassard de capitaine. Trois jours plus tard, il inscrit un quadruplé face à l'Espanyol Barcelone et devient le meilleur buteur de l'histoire du football mondial sur une seule saison, effaçant le record d'Archibald Stark datant de 1924-1925. Lors de ce même match, il devient le meilleur buteur dans un championnat européen sur une saison depuis la création du Soulier d'or en 1968 (50), et remporte logiquement le Soulier d'or pour la deuxième fois[194],[195].


Pour le dernier match de Pep Guardiola, après quatre ans à la tête du Barça, il remporte la Coupe du Roi en inscrivant le 2e but de la rencontre. Au total, il a inscrit 73 buts toutes compétitions confondues avec le club catalan au cours de la saison[196],[197]. Sous les ordres de Guardiola pendant 4 ans, Messi inscrit 211 buts en 219 matchs et remporte quatorze titres. Il a de surcroît, marqué treize fois en quatorze finales[198].


En Argentine, après la déception de la Copa América, Sergio Batista est limogé de son poste de sélectionneur. Alejandro Sabella, qui lui succède, déclare vouloir construire son équipe pour le Mondial 2014 autour de Messi, qu'il nomme capitaine[199],[200]. Les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 commencent et l'Argentine débute par deux victoires contre le Chili puis contre la Colombie[201]. En février, il signe le premier coup du chapeau de sa carrière en sélection face à la Suisse à Berne (3-1), où sa présence seule dope les ventes de billets[202].


En fin de saison, Messi participe à un match amical face au Brésil, le 9 juin. Auteur d'un triplé, il permet à l'Argentine de l'emporter quatre buts à trois. Aucun joueur depuis l'Italien Paolo Rossi en 1982 n'avait inscrit trois buts au Brésil[203]. Il dépasse Luis Artime et devient le 4e meilleur buteur de l'histoire de l'Albiceleste. Avec sa sélection, il marque à douze reprises en 2012 et pendant six matchs consécutifs, deux records qu'il partage respectivement avec Gabriel Batistuta et Hernán Crespo[204],[205].



Quatrième Ballon d'or consécutif et meilleur buteur de l'histoire sur une année civile (2012-2013) |

À l'été 2012, Tito Vilanova remplace Pep Guardiola sur le banc du Barça. Contrairement aux deux étés précédents, Messi peut réaliser l'intégralité de la préparation avec son club[206]. Efficace lors des matchs de préparation[207], il déclare être en forme[197] et vouloir tout gagner avec le FC Barcelone[208].


Le Barça débute la saison avec la Supercoupe d'Espagne, pour la cinquième année consécutive, encore une fois face au Real Madrid. Cette fois les Madrilènes l'emportent au bénéfice de la règle du but à l'extérieur. Messi, auteur de deux buts, devient le meilleur buteur Blaugrana lors des Clásicos, égalant César Rodríguez avec quatorze buts[209]. Il débute la Liga avec trois doublés en cinq matchs[210],[211],[212], ce qui permet de dépasser dès le mois de septembre son précédent record de nombre de buts inscrits dans une année civile (60)[213]. Le Barça réalise une excellente première partie de saison, qui lui permet d'aborder le Clásico en championnat avec une avance confortable. Avec un nouveau doublé au Camp Nou, Messi inscrit son centième but en Liga. Il inscrit face à La Corogne son quinzième triplé en Liga, un record au club[214]. En Ligue des champions, le Barça affronte le 20 novembre le Spartak Moscou. Messi marque deux fois et devient le meilleur buteur en compétitions internationales en une seule année civile avec 25 buts, à égalité avec Vivian John Woodward en 1909[215],[216],[217]. Le Barça signe en Liga le meilleur début de l'histoire de la compétition avec treize victoires et un match nul, dépassant le record du Real Madrid de Radomir Antić en 1991-1992[218],[219].




Messi, à la lutte avec Aymeric Laporte lors d'un match face à Bilbao.


Incertain à cause d'une légère blessure[220] Messi réalise un nouveau doublé sur le terrain du Bétis, portant son total à 86 buts en 2012. Il devient le meilleur buteur de l'histoire mondial sur une année civile, effaçant les précédents records de buts de Pelé en 1958 (75)[221] et de Gerd Müller en 1972 (85). Gerd Müller salue l'exploit de l'argentin en affirmant que « Messi est un joueur incroyable, un géant du football également très sympathique et un professionnel posé »[222]. À la suite de cet exploit, la presse espagnole et mondiale salue Messi[223],[224], qui fait son entrée dans le Livre Guinness des records qui recense les records du monde reconnus au niveau international[225]. Avec 192 buts, Messi devient par la même occasion le meilleur buteur de l'histoire de son club en championnat[226]. Au cours du dernier match de l'année face à Valladolid, Messi établit définitivement le record de buts au cours d'une année civile à 91 buts. Messi paraphe alors un nouveau contrat qui le lie au FC Barcelone jusqu'en 2018.


Début 2013, Messi remporte le Ballon d'or pour la quatrième fois, un exploit inédit[227]. Messi poursuit sa saison avec régularité. Le 27 janvier, en inscrivant un quadruplé face à Osasuna, Messi s'approprie trois records de Liga : il est le premier à marquer au moins un but lors de onze matchs consécutifs, le premier à marquer plus de trente buts sur quatre saisons consécutives et le plus jeune joueur à dépasser la barre des 200 buts[228],[229]. Dans la foulée, il atteint la barre des 300 buts dans son club[230]. Mis en difficulté par le Milan AC en huitième de finale de la Ligue des champions, le FC Barcelone réussit à renverser la tendance au Camp Nou le 5 mars (4-0), grâce à un Messi décisif, auteur de deux buts rapides. Fin mars, il porte à dix-neuf le nombre de matchs consécutifs de Liga au cours duquel il marque, un record mondial[231].


Le 2 avril, Messi ouvre le score lors du quart de finale aller de la Ligue des champions face au Paris SG, au Parc des Princes, puis se blesse. Préservé au retour, il entre en jeu alors que son équipe est virtuellement éliminée et retourne la situation avec une accélération. Pedro égalise et permet au Barça de se qualifier pour la sixième fois consécutive en demi-finale, du jamais vu[232],[233].


Diminué par la blessure, Messi ne peut pas empêcher l'élimination de son équipe en demi-finale face au Bayern de Munich, large vainqueur sur les deux matchs (7-0)[234]. Il retrouve le chemin des buts à la fin avril. Le 11 mai, le FC Barcelone est champion d'Espagne pour la 22e fois de son histoire. Pour Messi, il s'agit de la 6e fois. Le 12 mai, Messi se blesse à nouveau contre l'Atlético Madrid, toujours à la cuisse, et termine là sa saison[235]. Auteur de 46 réalisations en Liga, Messi est Pichichi et Soulier d'or européen pour la troisième fois, une première.


Avec la sélection, Messi dispute les éliminatoires pour la Coupe du monde 2014. Alejandro Sabella, qui l'aligne le plus souvent comme électron libre, parvient à le mettre dans les conditions adéquates pour qu'il atteigne un niveau proche de celui de Barcelone[236]. Il inscrit dix buts en six matchs. En octobre, son doublé permet à la sélection de battre l'Uruguay et de prendre la tête de la zone Amsud[237]. Le 23 mars, double passeur et buteur, il est décisif face au Venezuela. Les spectateurs l'acclament et scandent son nom, symbole d'une réconciliation longue à s'être dessinée entre Messi et son pays[238],[239]. En juin 2013, il participe à trois matchs avec l'Albiceleste. Pour son dernier match de la saison, Messi inscrit trois buts au Guatemala et devient le second meilleur buteur de son pays avec 35 réalisations, devant Maradona et à égalité avec Hernán Crespo[240].



Une saison sans titre malgré une finale de Coupe du monde (2013-2014) |


Remis de sa blessure, Messi reprend l'entraînement dès le 15 juillet. D'après Tito Vilanova, il a retrouvé la plénitude de ses capacités physiques[241]. Malade, ce dernier démissionne quelques jours plus tard[242]. Les dirigeants choisissent pour le remplacer l'Argentin Gerardo Martino, un entraîneur pratiquement inconnu en Europe mais une grande figure de Newell's Old Boys, l'ancien club de Messi, qui aurait été consulté sur le choix de l'entraîneur[243]. Messi réussit ses matchs de pré-saison mais manque la rencontre Italie-Argentine organisée à Rome le 14 août en l'honneur du pape François en raison d'une surcharge au quadriceps de la jambe gauche[244],[245].


Messi est cependant titulaire pour le match d'ouverture de la Liga le 18 août, contre Levante au Camp Nou. Auteur d'un doublé, il est remplacé à la 70e minute, ce qui ne lui était plus arrivé depuis plus de trois ans, sauf pour cause de blessure[246]. Le 21 août, en Supercoupe d'Espagne contre l'Atlético Madrid, il est victime d'un hématome intramusculaire du biceps fémoral gauche et cède de nouveau sa place, cette fois à la mi-temps. Il ne s'agit que d'une contusion mais la presse argentine commence à s'inquiéter des lésions à répétitions du joueur[247],[248]. Lors du match retour une semaine plus tard, il est titulaire et remporte pour la sixième fois le trophée. Le 1er septembre, il inscrit son premier triplé de la saison lors de la première mi-temps contre le Valence CF (3-2), qui permet au Barça de prendre la tête du championnat[249]. Il garde son extraordinaire cadence de buts, avec notamment un triplé le 18 septembre contre l'Ajax Amsterdam en Ligue des champions. Le 28 septembre il inscrit son 324e but avec le FC Barcelone avant d'être remplacé dès la 21e minute par Andrés Iniesta pour une lésion musculaire au biceps fémoral droit qui l'oblige à se reposer pendant trois semaines. Messi revient brièvement à la compétition, marque notamment deux fois contre l'AC Milan, avant de subir le 11 novembre sur la pelouse du Bétis Séville une déchirure musculaire au biceps fémoral gauche, qui l'éloigne des terrains pour deux mois.


Messi, déterminé à retrouver ses coéquipiers le plus vite possible, suit une récupération intensive à Rosario. En janvier 2014, il perd le Ballon d'or, attribué cette fois à son grand rival du Real Madrid Cristiano Ronaldo, après un vote serré[250]. Ce dernier n'a pas gagné de titre cette année (contrairement au troisième, Franck Ribéry, qui en a gagné cinq) mais brille comme l'Argentin par le nombre extraordinaire de buts qu'il inscrit. Messi réalise son retour en signant deux doublés consécutifs contre Getafe en Coupe d'Espagne courant janvier. Bien que manquant de rythme, La Pulga est particulièrement sollicitée par Tata Martino. Après plusieurs passes décisives, il met fin à une inhabituelle période de 126 jours sans marquer en championnat, le 1er février face à Valence sur pénalty. Il retrouve vite le chemin des filets, avec deux doublés de suite en championnat, qui lui permettent de dépasser le légendaire Alfredo Di Stéfano au classement des meilleurs buteurs de l'histoire de la Liga. Il marque également deux buts décisifs, en demi-finale de la Coupe d'Espagne face à la Real Sociedad et en huitième de finale de la Ligue des champions contre Manchester City, sur pénalty. Avec 338 buts inscrits toutes compétitions confondues sous les couleurs du FC Barcelone, Messi dépasse le record parmi les clubs espagnols, devant le Basque Telmo Zarra (335 buts pour l'Athletic Bilbao) et Raúl (323 buts pour le Real Madrid)[251].


Messi continue sa marche en avant, réussit le 4 mars contre Almeria un coup-franc sélectionné parmi les trois plus beaux buts de la Liga en 2013-2014, marque encore le 12 mars contre Manchester City, puis inscrit un triplé contre Osasuna. Lors du Clásico du 23 mars, il signe un nouveau triplé, ainsi qu'une passe décisive, qui lui permet de devenir à 26 ans le meilleur buteur de l'histoire du derby espagnol (avec 21 buts marqués, il dépasse notamment Di Stéfano). Contre toute attente, le FC Barcelone enchaîne trois défaites en avril, à un moment clé de la saison : d'abord en quart de finale de la Ligue des champions contre l'Atlético Madrid le 9 avril - Messi y est particulièrement décevant[252], puis en Liga à Grenade et enfin face au Real Madrid en finale de la Coupe d'Espagne. Touché par la disparition de leur ancien entraîneur Tito Vilanova le 25 avril, les Barcelonais se reprennent et restent au contact de l'Atlético Madrid, le leader du championnat, grâce notamment à plusieurs buts décisifs de leur no 10. Le 17 mai, l'Atlético Madrid remporte cependant la Liga, en venant chercher le match nul au Camp Nou. Messi marque à la 64e minute mais le but est refusé de façon polémique par l'arbitre Mateu Lahoz.


Malgré cette saison sans trophée, Messi signe en mai 2014 une prolongation de contrat jusqu'en 2019. Il devient le footballeur le mieux payé au monde, avec un salaire de 20 millions d'euros par an[253]. Le 5 juin, la chaîne catalane TV3 révèle que Tito Vilanova, malade, serait intervenu pour persuader le joueur de rester au club.




Messi lors de la finale de la Coupe du monde.


Après sa saison avec Barcelone, Messi rejoint sa sélection pour préparer la Coupe du monde au Brésil. Le 11 septembre 2013, il a été l'auteur d'un doublé face au Paraguay qui a qualifié son pays[254]. Diminué physiquement et usé par les critiques dont il est la cible, la formation de Messi, capitaine, débute le tournoi dans la peau de l'outsider. Il inscrit quatre buts lors du premier tour, face à la Bosnie-Herzégovine, l'Iran et le Nigeria. Fort des dix-sept dribbles réussis[255], il est élu trois fois homme du match, une première[256]. En huitième de finale contre la Suisse, Messi offre le but de la victoire à Ángel Di María et est élu homme du match pour la quatrième fois consécutive[257]. Il est aussi à l'origine du but de Gonzalo Higuaín qui élimine la Belgique en quart de finale. En demi-finale face aux Pays-Bas, il ne parvient pas à se montrer dangereux, tout comme ses coéquipiers. Les deux équipes se départagent aux tirs au but après un nul vierge. Messi inscrit le sien, et les Argentins l'emportent 4-2.




Messi, dépité, après la défaite de l'Argentine face à l'Allemagne.


Les Argentins retrouvent en finale les Allemands, qui ont impressionné en écrasant le Brésil, pays-hôte, en demi-finale. Le match est équilibré mais Messi est malheureux lors des occasions qu'il se crée. Finalement les Allemands marquent au bout de la prolongation et l'emportent[258]. Malgré la défaite, Messi est nommé meilleur joueur du tournoi, ce qui fait polémique[259].



Meilleur buteur de l'histoire de la Liga et de la Ligue des champions (2014-2015) |




Messi, célébrant un but face à Grenade.


Pendant l'été, Tata Martino a quitté le FC Barcelone pour prendre en main la sélection, et a été remplacé par Luis Enrique, un fidèle du club en poste au Celta Vigo. Du fait du Mondial, Messi ne reprend l'entraînement que le 5 août. Il participe cependant à la victoire du Trophée Joan Gamper et marque la première journée de Liga le 24 août par un doublé contre Elche. Fin août il connaît une nouvelle surcharge au biceps fémoral droit, un muscle souvent touché depuis un an. Il manque notamment le match amical opposant l'Argentine aux champions du monde allemands le 3 septembre.


Luis Enrique replace d'abord Messi au poste de meneur de jeu, une position qui lui permet d'avoir davantage de liberté sur le terrain et où il doit aussi participer aux tâches défensives. Il devient le principal dépositaire du jeu des Culés, avec devant lui le Brésilien Neymar et l'Uruguayen Luis Suárez (cependant suspendu en début de saison), nouveaux buteurs de l'équipe catalane. La Pulga fait preuve d'altruisme, distribuant les passes décisives et comblant les carences d'un milieu de terrain usé physiquement, à l'image de Xavi Hernandez, toujours précieux mais moins endurant. Il marque toujours, notamment contre Grenade face auquel il atteint la barre des 400 buts en carrière professionnelle. Le 5 novembre, il inscrit les deux buts de son équipe sur la pelouse de l'Ajax d'Amsterdam (2-0). Trois semaines, il signe un triplé sur la pelouse de l'APOEL Nicosie, à Chypre, qui fait de lui le meilleur buteur de la Ligue des champions avec 74 réalisations (en 91 matchs). Le 7 décembre, il est l'auteur d'un troisième triplé en l'espace de deux semaines, lors du Derby barcelonais en Liga.


Le 5 janvier, après une défaite sur la pelouse de la Real Sociedad lors du premier match de l'année, et à la suite des départs d'Andoni Zubizarreta, directeur sportif du club, et de son adjoint Carles Puyol, les médias font été de menaces de départ à Chelsea qu'il aurait proféré en interne. Ses relations avec Luis Enrique sont difficiles[260] et créent des tensions au sein du vestiaire catalan[261], à tel point que les trois autres capitaines de l'équipe (Xavi, Andrés Iniesta et Sergio Busquets) sont obligés d'intervenir. Il reçoit le 11 janvier le titre de meilleur buteur de l'histoire de la Liga des mains de Carles Rexach, l'homme qui l'a fait entrer au Barça en septembre 2000[262], et réalise le même soir un grand match contre l'Atlético Madrid en Liga, où il est impliqué dans quatre buts.


Le 12 janvier, Messi apprend qu'il termine à la deuxième place du FIFA Ballon d'Or 2014 avec 15,76 % des votes, derrière le Portugais Cristiano Ronaldo, vainqueur de la Ligue des champions. Le 18 janvier, il signe un triplé sur la pelouse du Deportivo la Corogne, et suit son rythme de buteur effréné. Le 8 février, il réalise une grande performance face à l'Athletic Bilbao marquée par un but et deux passes décisives pour Luis Suárez et Neymar, qui permet à son équipe de revenir à un point du Real Madrid. Le 15 février, pour son 300e match de Liga, Messi devient le meilleur passeur de l'histoire du championnat espagnol (depuis 1990) avec une 106e passe décisive, pour Neymar[263]. Le 8 mars, Messi réalise face au Rayo Vallecano son 24e triplé en Liga, un record en la matière. Il s'assure ainsi d'une 7e saison consécutive terminée avec plus de 40 buts toutes compétitions confondues. En huitième de finale de la Ligue des champions, le FC Barcelone vient à bout de Manchester City, grâce notamment à deux prestations convaincantes de Messi, impliqué dans les trois buts de Luis Suárez et Rakitić[264]. Messi se fait remarquer en réalisant des petits ponts millimétrés sur Fernandinho et James Milner[265]. En conférence de presse d'après match, Luis Enrique dit de lui :« C'est le meilleur joueur du monde, sans aucun doute, à l'époque actuelle, et de l'histoire du football. »[266].


Touché physiquement fin mars, il est ménagé en équipe d'Argentine et retrouve son efficacité en avril. En quart de finale de la Ligue des champions, il brille avec ses compères d'attaque, Neymar et Luis Suárez, face au Paris Saint-Germain, impuissant. Le trio enchaîne les performances de haut vol en championnat, marquant et s'offrant des passes décisives à chaque rencontre. Le 6 mai, en demi-finale aller de la Ligue des champions contre le Bayern Munich de Pep Guardiola, il signe un doublé et offre le troisième but à Neymar. Au retour, il est à l'origine des deux buts marqués par le Brésilien qui assurent la qualification du Barça en finale (2-3). Le 17 mai, un an jour pour jour après le sacre de l'Atlético Madrid au Camp Nou, le FC Barcelone est champion d'Espagne pour la 23e fois de son histoire. Messi, encore une fois buteur, remporte à 27 ans sa septième Liga. Il termine deuxième meilleur buteur du championnat avec 43 buts, derrière Cristiano Ronaldo (48 unités), et meilleur passeur (18 passes décisives). Le 30 mai, le lutin Argentin est avec un nouveau doublé un grand artisan de la victoire du Barça en finale de la Coupe d'Espagne face à l'Athletic Bilbao. Le 6 juin, son équipe remporte la Ligue des champions pour la 4e fois en dix ans, face à la Juventus Turin à Berlin (3-1). Messi, impliqué sur les trois buts des siens, finit co-meilleur buteur du tournoi (10 buts) et co-meilleur passeur (5 passes décisives) avec ses coéquipiers Neymar et Andrés Iniesta.


La saison de Lionel Messi en sélection est marquée par le Superclásico de las Américas organisé à Pékin le 11 octobre, au cours duquel il voit son penalty arrêté par le gardien Brésilien, ce qui lui vaut des critiques[267], par une série de matchs amicaux (Hong-Kong, Croatie, Portugal), qui lui permet de marquer 3 buts et de donner une passe décisive à Nicolas Gaitan, et par la Copa América 2015, organisée du 11 juin au 4 juillet et dont l'Argentine est une des favorites. Il marque sur penalty contre le Paraguay et est impliqué sur le but d'Aguero contre l'Uruguay et sur celui de Gonzalo Higuain contre la Jamaïque, aidant les protégés de Tata Martino à finir en tête du groupe B. L'Argentine vient à bout de la Colombie à la suite d'une séance de tirs aux buts en quart de finale et humilie le Paraguay 6 à 1 en demi-finale (Messi donne 3 passes décisives à Javier Pastore, Gonzalo Higuain et Marcos Rojo et est à l'origine des buts marqués par Angel Di Maria et Sergio Aguero). En finale contre le Chili, La Pulga est impuissante et voit les coéquipiers d'Alexis Sanchez s'imposer (0-0, 4-1 a.p. t.a.b).



Quintuple Ballon d'Or (2015-2016) |


Le 5 août 2015, une saison compliquée débute pour Messi et les siens qui ne montrent aucune pitié contre l'AS Roma (3-0) au cours de la 50e édition du Trophée Joan Gamper. La semaine suivante, les Catalans remportent la Supercoupe de l'UEFA aux dépens du FC Séville à la suite d'un match riche en évènements (5-4 après prolongations) à Tbilissi, et auteur de deux sublimes coups-francs, Messi est élu homme du match. À la tête d'une équipe bis, il ne peut cependant rien faire contre l'Athletic Bilbao à San Mamés (défaite 0-4) et malgré un but au Camp Nou, il doit s'incliner en Supercoupe d'Espagne. Le 21 août 2015, il manque un penalty sur la pelouse des Basques (victoire 1-0) en match d'ouverture de la Liga. Le 28 août 2015, pour la deuxième fois de sa carrière, il est élu meilleur joueur européen de l'année par l'UEFA à Nyon, devançant l'Uruguayen Luis Suárez et le Portugais Cristiano Ronaldo.


« La Pulga » répond aux fausses rumeurs lancées par la presse Argentine le 5 septembre 2015 en réalisant un doublé contre la Bolivie et le 9 septembre 2015 en égalisant contre le Mexique en match amical aux États-Unis. Le 12 septembre 2015, il fête la naissance de son fils Mateo avec un but capital contre l'Atlético Madrid (victoire 2-1) au Stade Vicente Calderon et le 20 septembre 2015, il réalise un doublé et une passe décisive pour Marc Bartra contre Levante à domicile en Liga.


Le 26 septembre 2015, il est victime d'une rupture du ligament collatéral interne du genou gauche contre Las Palmas qui l'oblige à se tenir éloigné des terrains pendant deux mois. Il effectue son retour le 21 novembre 2015 devant le Real Madrid, et est à l'origine du quatrième but de son équipe (victoire 4-0) en Liga.


Le 25 novembre 2015, il s'offre un doublé en Ligue des Champions face à l'AS Roma et donne une passe décisive à Gerard Piqué. Le 28 novembre 2015, il marque à nouveau au cours de la victoire 4-0 du Barça contre la Real Sociedad en Liga.


Le 30 novembre 2015, il est sélectionné parmi les 3 finalistes du FIFA Ballon d'or 2015, aux côtés de son coéquipier au FC Barcelone, Neymar, et du Portugais Cristiano Ronaldo. Le même jour, il est élu meilleur joueur et meilleur attaquant de la Liga.


En décembre, il intègre l'expédition catalane qui voyage au Japon pour y jouer la Coupe du monde des clubs. Victime d'une colique néphrétique, il est préservé en demi-finale contre Guangzhou Evergrande (3-0) mais revient en grâce le 20 décembre 2015 au cours de la finale face au club argentin de River Plate où il marque un but (victoire 3 à 0). Il remporte pour la troisième fois la Coupe du monde des clubs après 2009 et 2011, et devient le meilleur buteur de l'histoire du tournoi. En remportant la Coupe du monde des clubs à Yokohama, Messi devient le joueur le plus titré de l'histoire du club à égalité avec Andrés Iniesta (26 titres). Le 30 décembre 2015, Lionel Messi marque un but contre le Bétis Séville et termine l'année civile avec 53 réalisations et 27 passes décisives.


Lionel Messi débute l'année 2016 par deux offrandes pour Neymar et Gerard Piqué et un doublé réalisé le 6 janvier contre l'Espanyol Barcelone en huitième de finale de la Coupe d'Espagne ainsi qu'un coup du chapeau accompli le 9 janvier contre Grenade en Liga. Le 11 janvier, Lionel Messi est élu FIFA Ballon d'or 2015 avec 41,33 % des votes, devant le Portugais Cristiano Ronaldo (2e avec 27,76 % des votes) et le Brésilien Neymar (3e avec 7,86 % des votes). Il remporte ainsi le titre de meilleur joueur du monde au cours d'une année civile pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue une performance historique. Le 14 janvier, il met un terme aux espoirs de l'Espanyol Barcelone en Coupe d'Espagne avec une passe décisive pour Munir El Haddadi. Le 17 janvier, il présente son Ballon d'Or au public du Camp Nou, transforme un penalty et sort à la 45e minute contre l'Athletic Bilbao à la suite de douleurs ressenties au niveau des ischio-jambiers. Ménagé contre les Leones en Coupe d'Espagne, il se montre décisif le 23 janvier à Malaga et le 30 janvier contre l'Atlético Madrid, ce qui lui permet d'être logiquement élu meilleur joueur du mois en Liga.


Le 3 février, il humilie Valence à lui tout seul avec un triplé en demi-finale de la Coupe d'Espagne et le 7 février, il donne une passe décisive à Luis Suarez au Stade Ciudad de València de Levante en Liga. Le 14 février, auteur d'un coup-franc et de deux présents, il rend hommage à Johan Cruyff et Jesper Olsen en réalisant une combinaison ingénieuse avec Luis Suárez sur penalty au cours de la victoire 6 à 1 du Barça contre le Celta Vigo en Liga. Le 17 février, il passe le cap des 300 buts marqués en Liga avec un doublé sur la pelouse du Sporting Gijon. Le 23 février, en huitième de finale de la Ligue des champions, il délivre les Catalans contre Arsenal avec un doublé en l'espace de douze minutes à l'Emirates Stadium, venant à bout du gardien tchèque Petr Čech. Le 26 février, face au FC Séville, il revient à hauteur du Brésilien Willian, le seul joueur en Europe à avoir transformé six coups-francs cette saison.


Le 17 avril 2016, lors de la défaite face à Valence, il inscrit son 500e but sous les couleurs du FC Barcelone mais ne peut empêcher la défaite des siens quelques jours après l'élimination de son club en Ligue des champions[268]. Le 14 mai 2016, Messi sert son coéquipier Luis Suárez pour l'ouverture du score barcelonaise contre Grenade. Cette victoire 3-0 permet au FC Barcelone de remporter le titre en Liga. Le 23 mai 2016, il distille deux passes décisives pour Jordi Alba et Neymar et offre la Coupe du Roi au FC Barcelone face au FC Séville (2-0 a.p). Le FC Barcelone effectue à nouveau le doublé Coupe-Championnat.


Lors de la Copa América Centenario, absent lors du premier match (victoire 2-1 de l'Argentine contre le Chili), Messi revient à l'occasion du second match contre le Panama et inscrit un triplé en 20 minutes qui assure la victoire de son équipe. En quarts de finale contre le Venezuela, il inscrit le troisième but de son équipe et délivre deux passes décisives dont une pour Gonzalo Higuaín. Il répète la chose en demi-finale contre les États-Unis avec un coup-franc magnifique. Grâce à ce but, Lionel Messi dépasse Gabriel Batistuta au nombre de buts en équipe d'Argentine avec cinquante-cinq buts. Il connait cependant une nouvelle fois la défaite en finale face au Chili, à nouveau aux tirs au but (0-0, 4-2 a.p. t.a.b). À la suite de ce nouvel échec, il annonce sa retraite internationale[269]. Cependant, après plusieurs appels de personnalités telles que le président argentin Mauricio Macri, Diego Maradona[270], ou encore sa compagne[271] et que sa ville natale ait inauguré une statue à son effigie, Messi annonce officiellement son retour en sélection le 12 août 2016[272]



Saison collective mitigée et quatrième Soulier d'Or (2016-2017) |


Lionel Messi débute sa saison 2016-2017 en soulevant la Supercoupe d'Espagne, en tant que capitaine de Barcelone en l'absence de Andrés Iniesta après avoir inscrit un but le 17 août, lors du match retour[273]. Trois jours plus tard, il inscrit deux buts et délivre une passe décisive lors de la victoire 6-2 de Barcelone contre le Betis Séville lors du match d'ouverture de la Liga[274]. Le 13 septembre 2016, Lionel Messi inscrit son premier triplé de la saison en match d'ouverture de la Ligue des champions de l'UEFA 2016-2017, lors de la victoire 7-0 contre le Celtic Glasgow. Il s'agit de son sixième hat-trick en Ligue des Champions. Une semaine plus tard, Lionel Messi a subi une blessure à l'aine lors du nul 1-1 contre l'Atlético Madrid ce qui la éloigné des terrains pendant trois semaines. Le 16 octobre, il marque son retour avec un but trois minutes après son entrée lors de la victoire à domicile 4-0 contre le Deportivo La Corogne. Trois jours plus tard, il inscrit son trente-septième triplé en club lors de la victoire 4-0 contre Manchester City. Le 1er novembre, Messi inscrit son 54e but dans l'histoire de la phase de groupes de l'histoire de la Ligue des Champions, lors de la victoire 3-1 contre Manchester City pour battre l'ancien record de Raúl qui avait inscrit 53 buts[275]. Le 12 décembre, il termine 2e du Ballon d'or derrière Cristiano Ronaldo qui remporte son quatrième Ballon d'or[276]. Il termine l'année avec 51 buts, ce qui fait de lui le meilleur buteur d'Europe devant Zlatan Ibrahimović[277].


Après avoir fini deuxième du Ballon d'Or, le 9 janvier 2017 Messi finit aussi à la seconde place derrière Cristiano Ronaldo qui remporte le prix de Meilleur footballeur de l'année FIFA[278]. Le 11 janvier, Lionel Messi à marqué sur coup franc lors de la victoire 3-1 de Barcelone contre l'Athletic Bilbao lors du seizième de finale de la Coupe d'Espagne. Avec ce 26e but sur coup franc, il égale le record historique du club qui appartenait à Ronald Koeman[279]. Le 14 janvier, Messi a marqué lors de la victoire 5-0 contre Las Palmas et égale le record de Raúl pour le plus grand nombre d'équipes face auxquelles il à marquées en Liga (35)[280]. Le 4 février, Messi inscrit son 27e but sur coup franc contre l'Athletic Bilbao (victoire 3-0) pour battre le record de Ronald Koeman[281]. Le 23 avril, Messi marque le but de la victoire contre le Real Madrid (3-2) dans les ultimes instants, avant d'exhiber son maillot devant tous les supporters madrilènes, célébration mémorable qui fit le tour du monde. C'est son 500e buts avec le FC Barcelone[282]. Le 27 mai, le Barça remporte la Coupe d'Espagne pour la troisième année consécutive, où Messi marque un but et délivre une passe décisive pour Paco Alcácer lors de la finale pour permettre à Barcelone de l'emporter 3-1 sur le Deportivo Alavés, et a été nommé Homme du Match[283]. En Ligue des champions, il inscrit 11 buts en 7 matchs et fini donc meilleur buteur du club mais ne peut empêcher l'élimination de son club en demi-finales face à la Juventus Turin. Au terme du championnat d'Espagne, Barcelone termine deuxième et perd le titre au profit de son rival le Real Madrid. Messi gagne le trophée de meilleur buteur avec 37 buts inscrits devant son rival Cristiano Ronaldo. Il termine aussi quatrième meilleur passeur du championnat avec 10 passes décisives. Au total, Lionel Messi termine la saison 2016-2017 avec 54 buts et 16 passes décisives en 52 matchs. Il aura inscrit 37 buts en Liga qui lui permet de remporter le Prix Pichichi de Meilleur buteur du championnat d'Espagne et le Soulier d'or européen pour la quatrième fois de sa carrière[284]. Il remporte le Trophée Di Stéfano de meilleur joueur de la Liga à l'issue de la saison.



Doublé Liga - Coupe du Roi, cinquième Soulier d'Or et nouvelle déception avec l'Argentine |


Le 10 décembre 2017, il égale le record de Gerd Müller comme meilleur buteur dans un seul club des grands championnats européens avec 525 buts[285]. Le 23 décembre 2017, il marque lors du Clásico au stade Santiago Bernabéu (victoire 3 à 0) ce qui lui permet d'être le deuxième meilleur buteur de l'année avec 54 buts (toutes compétitions confondues), derrière l'Anglais Harry Kane[286].


Le 7 janvier 2018, il joue face au Levante UD son 400e match en première division. Il en profite pour inscrire son 365e but dans cette compétiton.


En fin de saison, il remporte son cinquième Soulier d'or européen avec 34 buts marqués en championnat d'Espagne[287].


Il dispute avec l'Argentine la Coupe du monde 2018 en Russie. L'Argentine fait match nul contre l'Islande 1-1 lors du premier match, s'incline lourdement 0-3 contre la Croatie, puis bat le Nigeria 2-1 avec un but de Messi. À cette occasion, Messi devient le joueur ayant réussi le plus de dribbles en Coupe du monde devant Maradona[288]. Elle se qualifie in extremis pour les huitièmes de finales où elle s'incline face à l'Équipe de France sur le score de 4-3. Messi, bien muselé, offre tout de même deux passes décisives, qui font de lui le premier Argentin à offrir deux services dans un même match depuis Diego Maradona. Il devient le seul joueur à avoir délivré au moins une passe décisive lors des quatre dernières éditions de la Coupe du monde[289].



Capitaine du FC Barcelone et joueur le plus titré de l'histoire du club |


À la suite du départ d'Andrés Iniesta, Lionel Messi devient capitaine du FC Barcelone en juillet 2018[290].
Grâce au succès du FC Barcelone en Supercoupe d'Espagne, Lionel Messi a remporté son 33e titre avec le club catalan. Devenant seul le joueur le plus titré de l'histoire barcelonaise devant Andrés Iniesta, parti au Japon.


Le 23 septembre 2018, il obtient un nouveau record en devenant le joueur étranger ayant joué le plus de matches dans l'histoire de la Liga avec 423 matches[291].


Le 13 janvier 2019, il marque son 400e but en championnat espagnol (record absolu).



En dehors du football |



Vie privée et personnalité |


Depuis janvier 2009, Messi est en couple avec Antonella Roccuzzo, la cousine d'un ami d'enfance devenu aussi joueur professionnel, Lucas Scaglia. Il est le père de deux garçons, l’aîné prénommé Thiago est né le 2 novembre 2012 à Barcelone[292], ce qui veut dire exactement 869 jours après Cristiano Junior, le fils de Cristiano Ronaldo, soit précisément le même écart qui sépare les naissances de leurs pères[293]. Le 11 septembre 2015, les médias annoncent la naissance du deuxième fils de Lionel et Antonella prénommé Mateo.


Après dix ans de vie commune, Lionel Messi épouse Antonella Roccuzzo, le vendredi 30 juin 2017. Le mariage a eu lieu à Rosario[294].


La famille vit à Castelldefels, près de la mer Méditerranée, à 20 minutes de Barcelone. La vie privée de Messi semble être calme. Il consacre son temps à sa famille et aux siens en Argentine. Le joueur a toujours refusé de vendre la maison familiale où il a fait ses premiers pas[14]. Sur sa vie de famille, il déclare: « Je ne regarde jamais le football à la maison. Antonella s’ennuie. Je rentre à la maison, je lui dis que j’ai marqué deux ou trois buts et elle ne m’écoute même pas… (…) J’aime regarder des dessins animés avec Thiago, ça l’amuse beaucoup. » Sa demi-sœur se désole: « Il est heureux quand il dort. Mais dès que tu lui demandes de sortir, ça l’ennuie. Même une balade, ça le fatigue. »[295],[14].


Messi a eu auparavant une aventure amoureuse avec Macarena Lemos, originaire de Rosario, en 2006[296]. Il a aussi fréquenté le mannequin Luciana Salazar[296].


L'alimentation de Messi est contrôlée au centre d’entraînement du FC Barcelone. C’est là-bas qu’il prend tous ses repas, selon les consignes de son ancien entraîneur, Pep Guardiola. D'un naturel casanier, son train de vie se limite à regarder des films, jouer aux jeux vidéo, faire la sieste, et s'entraîner[297],[298],[299].


Régulièrement, Messi revient à Rosario où il retrouve des amis d'enfance. Ils vivent notamment à Roldan, et le week-end, sortent au Madamme, la plus grande boîte d’Amérique du Sud. Le reste du temps, Messi le passe à Arroyo Seco, ville luxueuse à 30 kilomètres au sud de Rosario, où enfermé, il s'ennuie et ne voit pratiquement personne[14].



Actions caritatives, engagement humanitaire et philanthropique |


En 2007, Lionel Messi et sa famille créent la Fundación Leo Messi[300] dans le but de favoriser l'accès à l'éducation et aux soins aux enfants les plus vulnérables.


Messi est nommé officiellement ambassadeur international de bonne volonté pour l'UNICEF le 11 mars 2010. Il se rend en Haïti six mois après le séisme pour apporter son soutien[301]. L'Argentin se joint à la campagne internationale de la Croix-Rouge qui aide les victimes de mines terrestres en Afghanistan, en offrant prothèses, physiothérapie et formation professionnelle[302].


Des produits dérivés estampillés Messi servent à financer des projets sociaux en collaboration avec sa fondation[303],[304]. En 2012, Messi prête son nom à du vin. Les vignobles sont en Argentine, sur la commune de San Rafael dans la province de Mendoza. La gamme de vins se décline en plusieurs versions vendues à l’international[305]. L'année d'après, des bonbons sont estampillés Messi pour financer des projets sociaux. Produits dans sa ville natale de Rosario, à 300 km au nord de Buenos Aires, ils participent au financement de sa fondation à l'instar des vignobles[306].



Activités lucratives et investissements |


Parallèlement à ses œuvres sociales dans les domaines du sport et de l'enfance, Messi a multiplié les investissements immobiliers dans sa ville natale. Outre sa maison d'enfance, dans un quartier de classe moyenne, la famille Messi acquiert notamment une résidence disposant d'un parc et d'un terrain de tennis à Arroyo Seco, une petite localité tranquille du sud de l'agglomération[307].


Il prévoit de construire un club de campagne privé haut de gamme appelé Azahares del Parana, constitué de 382 parcelles sur 80 hectares, prévu pour ouvrir en 2015, après un investissement de 30 millions de dollars d'après la presse locale argentine. Le projet est situé sur la commune de Fighiera, à 30 kilomètres au sud de Rosario, et comprendra un débarcadère sur le fleuve Paraná, un héliport, des piscines, 600 mètres de plage, des salles de massages, des terrains de volley, de golf, de tennis et de football, entre autres installations de luxe[307].


Avec le fonds d'investissement Hope Fund, Messi lance une chaîne de cafés à son nom. Le premier ouvre ses portes fin 2013, à Barcelone. Ce café est le premier de la chaîne dont le plan de développement prévoit l'ouverture de 18 établissements en Espagne, conçus sur le modèle des Hard Rock Cafe. La décoration comprend des maillots, des trophées et autres objets en rapport avec le joueur. Si Lionel Messi n'investit pas d'argent personnel dans le projet, il doit empocher 50 % des bénéfices réalisés grâce aux droits d'image[308],[309].



Autres implications |


Lionel Messi apporte en 2013 son soutien à la candidature de Madrid, en lice avec Tokyo et Istanbul pour accueillir les Jeux olympiques d'été de 2020. Il déclare à ce sujet que Madrid devrait l'emporter car elle possède des sportifs de premier niveau. Dans la foulée, il revêt un Tee-shirt portant l’inscription Madrid-2020, remis par le président du Comité olympique espagnol. Finalement cette prise de position ne permet pas à Madrid d'organiser ces Jeux olympiques puisque Tokyo est désigné le 8 septembre[310],[311].



Statistiques |



Statistiques détaillées |












































































































































































































































































































































































































































































































































Statistiques de Lionel Messi au 16 février 2018[312],[313]
Saison
Club
Championnat
Coupe(s) nationale(s) Supercoupe Compétition(s)
continentale(s)
Supercoupe UEFA Coupe du monde des clubs Drapeau : Argentine Argentine Total
Division
M B
Pd
M B Pd M B Pd C M B Pd M B Pd M B Pd M B Pd M B Pd

2004-2005

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
7
1 0
1
0 0 - - - C1 1 0 0 - - - - - - - - -
9 1 0

2005-2006

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
17
6 2
2
1 1 0 0 0 C1 6 1 1 - - - - - - 10 2 4
35 10 8

2006-2007

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
26
14 2
2
2 1 2 0 0 C1 5 1 0 1 0 0 - - - 10 4 1
46 21 4

2007-2008

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
28
10 12
3
0 0 - - - C1 9 6 1 - - - - - - 10 3 5
50 19 18

2008-2009

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
31
23 11
8
6 1 - - - C1 12 9 5 - - - - - - 9 3 2
60 41 19

2009-2010

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
35
34 10
3
1 0 1 2 0 C1 11 8 0 1 0 1 2 2 0 11 1 2
64 48 13

2010-2011

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
33
31 18
7
7 3 2 3 0 C1 13 12 3 - - - - - - 11 4 6
66 57 30

2011-2012

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
37
50 16
7
3 4 2 3 2 C1 11 14 5 1 1 1 2 2 1 10 10 4
70 83 33

2012-2013

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
32
46 12
5
4 1 2 2 0 C1 11 8 2 - - - - - - 11 8 3
61 68 18

2013-2014

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
31
28 11
6
5 3 2 0 0 C1 7 8 0 - - - - - - 11 7 2
57 48 16

2014-2015

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
38
43 18
6
5 4 - - - C1 13 10 5 - - - - - - 10 4 4
67 62 31

2015-2016

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
33
26 16
5
5 6 2 1 0 C1 7 6 1 1 2 0 1 1 0 11 9 4
60 50 27

2016-2017

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
34
37 9
7
5 3 2 1 2 C1 9 11 2 - - - - - - 5 3 2
57 57 18

2017-2018

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
36
34 12
6
4 4 2 1 0 C1 10 6 2 - - - - - - 10 7 3
64 52 21

2018-2019

Drapeau de l'Espagne FC Barcelone

Liga
22
22 10
3
2 2 1 0 1 C1 4 6 1 - - - - - - - - -
30 30 14
Total sur la carrière
440 405 159 71 50 33 18 13 5 - 129 106 28 4 3 2 5 5 1 128 65 42
795 647 270


En sélection nationale |








































































































































































































































Statistiques détaillées de Messi avec l'Argentine
Année
Sélection
Amicaux

Éliminatoires CDM

Coupe du monde

Copa América

C. confédérations
Totaux

J. olympiques
Matchs Buts
Matchs Buts
Matchs Buts
Matchs Buts
Matchs Buts
Matchs Buts
Matchs Buts
2005

Drapeau : Argentine Argentine
2 0 3 0 5 0
2006
4 1 3 1 7 2
2007
4 2 4 2 6 2 14 6
2008
2 1 6 1 8 2

Drapeau : Argentine Argentine olympique

6
2
2009

Drapeau : Argentine Argentine
2 2 8 1 10 3
2010
5 2 5 0 10 2
2011
5 2 4 2 4 0 13 4
2012
4 7 5 5 9 12
2013
2 3 5 3 7 6
2014
7 4 7 4 14 8
2015
2 3 6 1 8 4
2016
1 0 5 3 5 5 11 8
2017
2 0 5 4 7 4
2018
1 3 - - 4 1 4 4
Totaux
43 30 45 21 19 6 21 8 0 0 128 65 6 2

Liste des buts en sélection de Lionel Messi[314] :













































































































































































































































































































































































































































































































































































Palmarès et distinctions en club et en sélection |



Palmarès |




Messi remporte sa deuxième Ligue des champions en 2009, à Rome, face à Manchester United.


Sous les couleurs du FC Barcelone, Messi remporte toutes les compétitions possibles collectivement, tant sur le plan national avec la Liga, la Supercoupe d'Espagne, la Coupe du Roi que sur le plan international avec la Ligue des champions, la Supercoupe d'Europe et la Coupe du monde des clubs[315]. À titre personnel, Messi est prépondérant dans les conquêtes de titres, se montrant souvent décisif dans les grands rendez-vous avec son club[316].


Vainqueur pour la première fois de la Liga en 2005, il ne figure pas dans l'équipe catalane qui remporte cette année-là la Supercoupe d'Espagne. Il remporte l'année suivante à nouveau le championnat ainsi que la Supercoupe d'Espagne, mais blessé, ne dispute pas la finale de Ligue des champions remportée par ses coéquipiers, ni la Coupe du monde des clubs (perdue en finale) en décembre. Son palmarès devient considérable en 2009, quand il remporte avec son équipe le triplé Liga, Coupe du Roi et Ligue des champions, un exploit inédit dans l'histoire du football espagnol, puis la même année, la Supercoupe d'Espagne, la Supercoupe d'Europe et la Coupe du monde des clubs. Remporter ainsi les six compétitions majeures la même année est une performance sans précédent dans l'histoire du football[317].


Les années suivantes lui permettent de compléter son palmarès, avec une Liga et une Supercoupe d'Espagne en 2010, puis un quintuplé l'année suivante, la Coupe du Roi échappant seule au club catalan, battu en finale par le Real Madrid. En 2012, il remporte seulement la Coupe du Roi. L'année suivante, il gagne de nouveau la Liga et la Supercoupe d'Espagne. Après une saison 2013-2014 achevée inhabituellement sans titre, Messi remporte le championnat d'Espagne, la Coupe du Roi, la Ligue des champions, la Supercoupe d'Europe et la Coupe du monde des clubs en 2015. En 2016, il remporte de nouveau le championnat, la Coupe du Roi et la Supercoupe d'Espagne. En 2017, il remporte pour la troisième année consécutive la Coupe du Roi puis est finaliste de la Supercoupe d'Espagne, battue par le Real Madrid.
En 2018, il remporte un neuvième Championnat d'Espagne, une nouvelle Coupe du Roi la sixième de sa carrière ainsi que sa septième Supercoupe d'Espagne. Son total de titres étant à 33, il devient le joueur le plus titré de l'histoire du Barça.


Avec l'Argentine, son palmarès est en revanche moindre puisqu'il n'a encore remporté aucun titre majeur avec l'équipe senior, malgré quatre finales. En 2007, il s'incline en finale de la Copa América face au Brésil, puis en finale de la Coupe du monde face à l'Allemagne en 2014. En 2015 puis 2016, il connaît deux nouvelles défaites en finale de la Copa América, face au Chili. Pour le reste il est éliminé à trois reprises en quart de finale, lors des Coupes du monde de 2006 et 2010, et lors de la Copa América 2011.


Il compte cependant deux titres majeurs en sélection de jeunes : la Coupe du monde des moins 20 ans de 2005 et la médaille d'or aux Jeux olympiques de 2008, réservés aux joueurs de moins de 23 ans.



Records personnels |


Articles connexes : Meilleurs buteurs du championnat d'Espagne de football, de la Ligue des champions et sur une saison.



Messi est le meilleur buteur de l'histoire de la Liga.


Tout au long de sa carrière, Messi établit énormément de records. On lui en dénombre, en 2013 au moins 125 battus ou égalés[318]. Les records de Messi relèvent principalement du nombre de buts qu'il inscrit.


Il se distingue au début de sa carrière par quelques records de précocité, comme en 2006, quand il devient le plus jeune de l'histoire à réussir un Coup du chapeau (hat trick) lors d'un Clásico[319]. La même année avec l'Alibiceleste, il devient successivement le plus jeune joueur et buteur argentin en phase finale de Coupe du monde. Il est à vingt ans, huit mois et trois jours le plus jeune joueur à atteindre la barre des cent matchs officiels avec le FC Barcelone[Note 6].


Replacé à partir de janvier 2010 à un poste plus axial sur le terrain, Messi devient plus efficace devant le but et s’approprie rapidement des records dans ce domaine. Il devient par exemple le premier joueur de l’histoire du Barça à réaliser deux coups du chapeau consécutifs en Liga lors de la saison 2009-2010 et atteint les cent buts en compétitions officielles plus rapidement que n'importe quel joueur[320],[321].


Deux ans après, il devient le meilleur buteur dans un championnat européen sur une saison depuis la création du Soulier d'or en 1967-1968, avec 50 buts inscrits en Liga[194],[195],[Note 7]. Lauréat de trois Soulier d'or, il le remporte plus que quiconque. De surcroît, ce record a une portée mondiale puisqu'il lui permet également d’être le meilleur buteur de l'histoire sur une saison toutes compétitions confondues en club avec 73 buts en 2011-2012 devançant Archie Stark avec 70 buts en 1924-1925 et Gerd Müller avec 67 buts en 1972-1973[322],[323]. La même année, il marque et réalise au moins une passe décisive dans les six compétitions auxquelles le Barça participe à savoir la Liga, la Coupe d'Espagne, la Ligue des champions, la Supercoupe d'Europe, la Supercoupe d'Espagne et la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2011[324],[325] ce qui constitue un exploit inégalé. En 2012, Messi améliore encore le nombre de buts inscrit sur une saison ou une année. Avec 91 buts inscrits avec le FC Barcelone et l'équipe nationale argentine, il devient le meilleur buteur mondial sur une année, bien que ce record soit contesté par la Fédération de Zambie de football[326],[327] et par le club brésilien de Flamengo[328],[329].




Messi est le meilleur buteur de l'histoire de l'Argentine.


En Ligue des champions, avec 14 buts, Messi est le deuxième meilleur buteur de l'histoire sur une saison après Cristiano Ronaldo (17 buts), grâce notamment à un quintuplé réalisé au cours d'un match, ce que personne n’avait fait avant[187],[330]. Dans cette compétition, il finit cinq fois meilleur buteur ; seul Cristiano Ronaldo a réussi une performance supérieure (6 fois).


Considéré comme un joueur régulier d'une saison à l'autre[331],[332], Messi est le meilleur buteur de l'histoire de la Liga et le meilleur buteur de l'histoire de son club en matchs officiels. Avec 382 buts inscrits sous les couleurs du club blaugrana, Messi a inscrit son nom au sommet du classement des meilleurs buteurs d'un club espagnol, toutes compétitions confondues, reléguant Telmo Zarra (335 buts sous le maillot de l'Athletic Bilbao 1940-1955) à la 2e place. En outre, le 17 août 2015, lors de la finale retour de la Supercoupe d'Espagne, Messi établit un nouveau record: il a donc disputé 20 finales et en a gagné 16, pour 22 buts marqués.


Internationalement, Messi établit de nombreux records: il est devenu, le 21 juin 2016, seul meilleur buteur de l'histoire de l'Albiceleste (55 buts), dépassant les 54 buts de son prédécesseur Gabriel Batistuta. Il est aussi le meilleur buteur de l'histoire de sa sélection sur une année avec 12 buts à égalité avec ce même Batistuta[333]. Avec Hernán Crespo, il est le seul joueur argentin à marquer lors de six matchs consécutifs avec la sélection[334]. Le 20 octobre 2017, il devient le meilleur buteur de l'histoire des Éliminatoires de la Coupe du monde de football zone Amérique du Sud à égalité avec Luiz Suarez (21 buts).


Lors du Clásico le 23 avril 2017, Lionel Messi atteint la barre des 500 buts sous les couleurs du FC Barcelone.


En 2018, il atteint les 1 000 buts marqués, parcours junior compris[335],[336],[337].




Distinctions honorifiques |


Ballon d'or à cinq reprises de 2009 à 2012 et en 2015, trophée individuel le plus prestigieux récompensant le meilleur joueur du monde, il termine par ailleurs deuxième du scrutin à cinq reprises en 2008, 2013, 2014, 2016 et 2017, et troisième en 2007 preuve de sa constance au plus haut niveau (dix podiums consécutifs). De manière similaire, Messi est nommé meilleur buteur mondial de l'année de première division par l'IFFHS en 2011 et 2012[374],[375].
Toujours d’après cette fédération de statistiques, Messi est le deuxième meilleur buteur du XXIe siècle.


Outre ces distinctions, le prestigieux World Soccer, titre anglophone de référence, le désigne à quatre reprises meilleur joueur de l'année et de ce fait deuxième meilleur joueur de la première décennie du XXIe siècle. Le magazine l'inclut également dans le onze des meilleurs joueurs de l'histoire aux côtés, entre autres de Pelé et Maradona[376]. En outre, l'UEFA fait de lui le deuxième meilleur joueur de la Ligue des champions des 20 dernières années.


Recevant le Soulier d'or européen en 2010, 2012 et 2013 en vertu de ses 34, 50 et 46 buts en Liga, il est plusieurs fois distingué dans ce championnat où il évolue. Ainsi, il reçoit le Prix LFP du meilleur joueur et du meilleur attaquant de la Liga cinq fois d'affilée[377],[378].


Dans son pays, il est désigné cinq fois footballeur argentin de l'année, meilleur jeune joueur de la Copa América en 2007 et meilleur joueur des Jeux olympiques d'été de 2008.
Auteur d'une coupe du monde mitigée, il fait toutefois partie de la liste des dix nommés pour le Ballon d'Or du meilleur joueur de la Coupe du monde 2010.


Ses performances lui valent également plusieurs prix internationaux tels ceux de athlète international de l'année par le médias ESPN[379], celui de L'Équipe en 2011 qui fait de lui le Champion des champions tout sports confondus[380] ou encore Marca qui récompense les meilleurs professionnels de l'histoire du sport[381].


Lors de la Coupe du monde 2014, Messi devient le premier joueur de l'histoire de la compétition à être élu quatre fois de suite homme du match, dont à 3 reprises en phase de groupe[256]. Le 13 juillet 2014, il remporte le Ballon d'or Adidas du meilleur joueur de la Coupe du monde et est également membre de l'équipe type de cette compétition.


En août 2017, il est désigné meilleur joueur de l'histoire de la Liga par le Centro de Investigaciones de Historia y Estadística del Fútbol Español (CIHEFE)[4]




Style de jeu |




Lionel Messi balle au pied sous le maillot de l'Albiceleste le 9 février 2011.


De par son style de jeu semblable et sa taille, Lionel Messi est souvent comparé à Diego Maradona[417],[418]. Son centre de gravité, inférieur à la plupart des autres joueurs, lui permet d'être plus agile, de changer de direction plus rapidement et d'éviter les tacles plus facilement[419]. Ses jambes, courtes et puissantes, lui permettent d’exceller dans les accélérations brèves, sa conduite de balle lui permettant d'en garder le contrôle en dribblant, même à haute vitesse[420]. Il peut ainsi éliminer ses adversaires qui pensent toujours pouvoir intervenir au dernier moment, mais qui sont presque toujours pris par sa vitesse et le timing de son dribble, et doivent soit le laisser passer, soit faire faute pour l'arrêter[421]. Son ancien entraineur du FC Barcelone, Pep Guardiola, explique que « Messi est le seul joueur qui court plus rapidement avec la balle que sans[422] ».


Selon l'Université Brunel, les joueurs de football de haut niveau sont capables d'activer plus de zones de leur cerveau que les amateurs. C'est la raison pour laquelle ils peuvent éviter plus facilement leurs adversaires lors d'un match. Dans le cas de Messi, il semble devoir ses feintes de corps à son cerveau, plus sollicité que celui d'un joueur lambda[423],[424],[425]. Gaucher, il utilise l'extérieur de son pied pour dribbler, éliminer ou remiser[421]. Il utilise l'intérieur de son pied gauche pour tirer les coups de pied arrêtés ou pour enrouler sa frappe[421]. Il n'utilise son pied droit que lorsque la situation l'y oblige, ou pour surprendre l'adversaire[421].


Régulièrement buteur, Messi est connu pour sa régularité[426],[427] et pour son sang-froid devant les buts adverses, ses buts étant souvent conclus en finesse à l'intérieur de la surface de réparation. Il est parfois adepte du lob face au gardien mais est tout aussi capable de marquer en force, que ce soit à l'intérieur ou hors de la surface de réparation[428]. Il s'illustre également sur coups de pied arrêtés tels que les coups francs, s'inspirant notamment de Pirlo et de Ronaldinho[429] et sur penalty. Il possède également une qualité de passe rare, qui lui permet d'offrir un grand nombre de ballons décisifs à ses coéquipiers[421].


Il entreprend parfois de longs raids vers le but, en particulier lors de contre-attaques, bien qu'il soit aussi décrit comme une personne à l'esprit d'équipe, avec une très bonne vision du jeu. Selon des études scientifiques néerlandaises menées par l'université Radboud de Nimègue, il possède une durée de fixation oculaire particulièrement développée lui permettant d'analyser une situation en moins de temps que la plupart des autres joueurs[430],[431]. Mais Messi est aussi connu pour son intelligence de jeu[432], ses combinaisons efficaces et créatives, en particulier avec ses coéquipiers du FC Barcelone Andrés Iniesta et Xavi Hernandez[433],[434],[435]. Joueur essentiel de son club, il n'hésite pas à revenir au milieu de terrain, touchant ainsi beaucoup de ballons[436].


Tactiquement, Messi a passé cinq années à animer de manière plus ou moins régulière l'aile droite du Barça. Dans un registre somme toute classique d'ailier inversé, il impressionnait déjà par sa faculté à passer en récitant presque toujours les mêmes dribbles, afin de rentrer de son aile droite vers l'intérieur du terrain. Pep Guardiola décide alors d'entamer ce qui sera une véritable révolution, le placer dans l'axe. Comme Totti, l'attaquant de l'AS Rome, mais dans un autre registre, Messi devient un modèle de faux numéro 9 : plus dynamiteur que meneur, ce qui l'amène à éviter les contacts physiques régulièrement[113]. Il change ainsi sa façon de se déplacer sur le terrain : plus précisément, il peut désormais perturber les milieux adverses, ses seuls déplacements pouvant aussi créer le danger au cœur de l'organisation défensive adverse. Plus vif que la majorité de ses adversaires, il profite de ses quelques dixièmes de secondes d'avance et de son aisance balle au pied, pour se retourner et se lancer. Auparavant bridé par son objectif de rentrer à l'intérieur du terrain, l'Argentin est beaucoup plus imprévisible dans ses dribbles, pouvant partir pied gauche ou pied droit. Alors qu'un attaquant de pointe classique intervient le plus souvent dans les 25 derniers mètres, Messi peut se retrouver à couvrir une zone d'influence s'étalant de la surface de réparation adverse jusqu'au rond central, voire jusqu'à la ligne médiane, avec une réelle préférence pour le côté droit, Andrés Iniesta s'occupant de la percussion côté gauche. D'autre part, Messi peut être amené à évoluer en tant que milieu offensif, comme avec l'équipe nationale argentine[437].


Rarement blessé depuis la nomination de Pep Guardiola[438],[439], Messi est suivi par un préparateur physique personnel, Juanjo Brau[440], qui l'accompagne partout et avec lequel il n'a plus connu de blessure musculaire importante. Pep Guardiola a également incité Messi à modifier ses habitudes alimentaires, lui conseillant notamment de manger davantage de poisson. Tout ceci, pour éviter que les multiples blessures qu'il a subies au début de sa carrière ne se renouvellent[441],[442].


Professionnel, grand travailleur et passionné par son métier[443],[444], il célèbre souvent ses buts de manière simple, parfois le regard pointé vers le ciel pour les dédier à sa grand-mère[445],[446]. Son fair-play sur le terrain et sa générosité font de lui un joueur respecté et apprécié[442].



Revenus, valeur marchande et influence socio-économique |



Revenus |


Ce tableau retrace les revenus bruts annuels de Lionel Messi, comprenant les salaires, primes et contrats publicitaires[447],[448].































































Année
Revenus (Dollar)
Revenus (Euro)
2004-2009
87 800 000 $
65 600 000 
2010
20 000 000 $
13 800 000 
2011
32 000 000 $
24 000 000 
2012
39 000 000 $
30 100 000 
2013
41 300 000 $
31 300 000 
2014
64 700 000 $
46 900 000 
2015
73 800 000 $
60 800 000 
2016
81 400 000 $
74 800 000 
2017
80 000 000 $
75 900 000 
2018
154 000 000 $
126 000 000 

Total

674 000 000 $[449]

549 200 000 

Note : Pour la saison 2014-2015, le salaire hebdomadaire moyen d'un joueur évoluant en Liga est d'environ 30 000 [450].

Les revenus en euros sont directement calculés à partir de la moyenne du taux de change Euro/Dollar de l'année étudiée[451].


En 2011, France Football révèle que Messi est le footballeur qui a engrangé le plus de revenus annuels avec un total de 32 millions de dollars. Il devance David Beckham avec 30,4 millions et Cristiano Ronaldo avec 30 millions[452]. En 2013, il rétrograde à la seconde place derrière Ronaldo, bien que ses revenus ont ostensiblement augmenté avec plus de 41 millions d'euros perçus[453]. Sa fortune personnelle est alors estimée à hauteur de 158 millions de dollars selon Forbes[454].


En 2013, il est détrôné par David Beckham, malgré une hausse de son salaire, à hauteur de 16 millions d'euros par an. Deuxième footballeur le mieux payé au monde cette année-là, il se classe dixième au rang des sportifs. Pourtant, au Barça, il profite, de l’intégralité de ses droits à l’image, ce qui est inhabituel du point de vue des autres clubs. Avant qu’il ne rempile, ses droits à l'image représentait 64 % de sa fortune annuelle[455],[456],[457]. Cette année-la, ses contrats publicitaires lui rapportent le plus. Il est ainsi sponsorisé par Adidas, Pepsi et Dolce & Gabbana, entre autres, ce qui lui rapporte près de 21 millions d'euros en contrats publicitaires par an[458],[459]. Auparavant il était en contrat avec Nike, mais un litige l'a opposé à la marque américaine et la justice a donné raison à Messi et Adidas en mars 2007[460].



Valeur marchande |


Après de bonnes performances réalisées sous les couleurs du FC Barcelone, la valeur marchande de Messi devient élevée. Ainsi, en 2012 un « club russe » aurait été prêt à payer la clause libératoire du joueur fixée à 250 millions d'euros avec un salaire de 30 millions d'euros à la clé[461]. Déjà dès 2010, il fait l'objet de convoitises notamment de la part de l'Inter Milan[462],[463].


Les consultants de l’agence brésilienne Pluriconsultoria spécialisée dans le domaine de l’économie, de la gestion et du marketing sportif notent que Messi pointe, début 2013, largement en tête avec une valeur marchande estimée à 140 millions d'euros. Un mois plus tard, sa valeur sur le marché serait de 152,3 millions d'euros, loin devant son dauphin Ronaldo qui serait évalué à plus de 55 millions d'euros. Pour justifier son évaluation, l’agence évoque deux évènements exceptionnels lors de l'année 2012 : le record de buts en une année civile et le quatrième Ballon d'or obtenu[464].


En 2013, il est le joueur le plus performant selon les chercheurs de l'Observatoire du football, il estime sa valeur marchande entre 217 et 252 millions d'euros. Pour établir ce classement, les chercheurs ont pris en compte des critères comme l'âge du joueur, la trajectoire de carrière, la durée restante de son contrat, ses performances sur le terrain, le niveau du club où il évolue ainsi que ses sélections en équipe nationale ou non[465]. Pour le FC Barcelone, sa valeur est ostensiblement supérieur : 580 millions d'euros correspondant au 250 millions d'euros qu'il faut débourser pour payer sa clause libératoire, plus 56 % d'impôts en vigueur en Espagne[466].



Influence socio-économique |




Le maillot de Messi est l'un des plus vendus dans le monde.


Son impact commercial est précieux pour le Barça. En Espagne, où il évolue une grande partie de l'année sous les couleurs du Barça, il est le joueur qui vend le plus de maillots pour son club devant Andrés Iniesta, Xavi Hernandez et David Villa en 2011[467],[468]. Concrètement, cela représente, 85 % des maillots vendus en boutique officielle[467].
De même, à chaque déplacement avec l'équipe nationale argentine se constitue une « messimania »[469],[470],[471]. Elle se manifeste rapidement par des affluences accrues dans les stades, une rupture de stock des maillots du joueur. De même, chacune de ses apparitions en public est attendue comme le sont les entraînements des Argentins où s'amassent parfois plusieurs milliers de spectateurs[472],[473].
Ponctuellement, des spectateurs pénètrent sur la pelouse pendant un match pour saluer Messi[474],[475].


Dans son pays natal, la popularité de Messi est bien moindre qu'en Catalogne en 2012. Cette année-là, Forbes recense les 50 personnalités les plus influentes d'Argentine en se basant sur différents critères : la popularité, l'impact sur les réseaux sociaux, les revenus et la place dans les médias. Et c'est Sergio Agüero qui s'approprie la première place devant Lionel Messi[454].
La même année, Forbes recense les 100 personnalités les plus puissantes du monde. Lionel Messi est le 50e sportif le plus influent de la planète. En ne prenant en compte que les footballeurs, il se classe à la troisième place[476].


Selon un ex-agent du joueur, la personnalité de Messi permet de « toucher un public de jeunes entre 10 et 22 ans, ce qui constituait leur cœur de cible. »
Il précise que « C’est en partie grâce à ce personnage qu’aujourd’hui, le footballeur gagne chaque année 10,5 millions d’euros de salaire et 21 autres millions d’euros de revenus publicitaires. On a regardé les sept grandes marques liées à la FIFA, puis on a commencé à démarcher celles qui touchaient un public de jeunes, notre cœur de cible. Pour des marques grand public comme McDonald’s ou Danone, Messi est un produit d’image d’excellente qualité... »[14].


Messi est nommé trois fois dans le classement des personnalités les plus influentes de la planète par le magazine Time en 2011[477], 2012[478] et 2013[479] et est le premier footballeur de l'histoire en une du magazine[480].



Reconnaissance et hommages |



Reconnaissance par ses pairs et par les médias |


Depuis 2009, il est considéré par de nombreux organismes sportifs[481],[482],[483], par plusieurs joueurs[484],[485],[486],[487], par beaucoup d'anciens joueurs légendaires[488],[489],[490], entraîneurs[491],[492] et la presse en général[493] comme l'actuel meilleur joueur du monde.


Certains commentateurs, entraîneurs et joueurs désignent Messi comme le plus grand footballeur de tous les temps[494],[495]. En revanche si la presse accorde à Messi le fait d’être l'un des plus grands joueurs toutes générations confondues, elle ne le définit pas en général comme le plus grand joueur de tous les temps[496].



Hommages |


Le 12 juillet 2013, un espace permanent exclusivement consacré aux exploits de Lionel Messi est inauguré à l'intérieur du Musée du FC Barcelone[497]. De même, un musée à sa gloire, va être construit dans sa ville natale de Rosario, en Argentine. La famille Messi s’est engagée à fournir des objets inédits de la star argentine. Ce sera un musée des sports où Leo Messi sera la figure centrale, mais d’autres sportifs de la ville seront à l’honneur, comme Angel Di Maria[498].


Par ailleurs, Antonio Cassano décide de baptiser son fils Lionel, en hommage à Messi. Selon lui, c'est le plus grand joueur de tous les temps[499].
Le joueur de basket américain, Nate Robinson, joueur des Nuggets de Denver décide de porter le numéro 10, en l’honneur de Lionel Messi son joueur de foot préféré[500].


Un jeune homme de la ville de Centenario peint avec d'autres personnes une fresque murale représentant Messi. Mesurant à peine 3,87 mètres de large et 2,23 de haut, la fresque est en l'honneur du footballeur argentin[501].



Messi dans la culture populaire |



Impacts médiatique et culturel |




Un exemple de la popularité et de l'influence de Messi dans le monde.


La notoriété de Lionel Messi est considérable. Selon l'IFFHS, il est le footballeur actif le plus populaire au monde en 2009[502],[503].


Toutes sortes d’enquêtes ou sondages viennent justifier cette popularité. D’après une enquête mené par As en 2011, il est le joueur préféré de la Liga espagnole devant Andrés Iniesta et Xavi Hernandez[502], et le joueur préféré de toute l'histoire de la Liga devant Diego Maradona et Alfredo Di Stéfano[503].


Lors de la Copa América de football en 2011, l’agence Social Metrix, spécialisée dans l’analyse des réseaux sociaux et du trafic sur internet, s’est intéressée à l’impact que la compétition peut avoir sur le web.
Messi n’est pas seulement en tête des recherches en Argentine, mais sur l’ensemble du continent sud-américain. Depuis le début de la Copa América, 82,3 % des recherches se rapportaient à Lionel Messi contre 7,9 % seulement pour son dauphin, le Colombien Falcao, 4,9 % pour Alexis Sánchez, 3,7 % pour Diego Forlán et 1,7 % pour Neymar[504]. Qui plus est, l'Observatoire du Sport montre que l'Argentin est l'un des sportifs préférés aux côtés de Rafael Nadal chez les enfants[505],[506].


Évoluant au FC Barcelone le club le plus médiatique au monde[507], le plus populaire en Europe[508] et le plus apprécié en Espagne[509], il est le joueur de football le plus médiatique du monde selon une étude menée en 2012 par le centre des médias de l’Université de Navarre[510],[511]


Sa renommée est également importante sur Internet. En avril 2011, il ouvre son compte Facebook qui, en quelques heures, dépasse 6 millions de fans. En mars 2012, sa page Facebook affiche plus de 30 millions de membres[512]. En décembre 2012, il atteint la barre des 40 millions de membres[513]. Sur Google, premier moteur de recherche mondiale, Messi est le sportif le plus cité en 2012 en France devant le français Tony Parker et le portugais Cristiano Ronaldo[514],[515]. Après avoir rencontré le pape François en août 2013, il ouvre un compte sur le réseau social Instagram permettant de partager ses photographies et ses vidéos[516].


Sur Wikipédia, Messi est le footballeur dont la page en version française est la plus vue en 2012. Il pointe à la 18e place des requêtes les plus tapées, avec plus de 2,2 millions de pages vues[517]. En outre, il aura un film qui lui sera consacré. Cette initiative est à l'origine de Epic Pictures, une société de production américaine[518].


En Espagne, il fait son entrée dans le dictionnaire en 2013 grâce au néologisme
« inmessionante » qui se traduit ainsi : « Qualificatif se référant à Lionel Messi, à sa façon parfaite de jouer au football, à sa capacité illimitée à se dépasser ». Inmessionante qualifie en somme « le meilleur joueur de tous les temps » selon la définition donnée[519]. L'année suivante, il fait son entrée dans le Petit Robert en France[520].


Selon un philosophe italien, auteur d'une biographie sur le joueur : « Il a changé le modèle du héros manichéen. Car Messi, lui, est comme ces personnages de Disney, fragile et valeureux à la fois. Ça le rend plutôt touchant, spécialement pour le public juvénile[14]. »


En 2014, il franchi les 70 millions de fans sur le réseau social Facebook[521].



Controverses |


En 2013, Lionel Messi est accusé de fraude fiscale. Pour cela, il encourt une forte amende ou une peine de prison. Son image, quant à elle est quelque peu écornée[522].


Mis en examen avec son père, il déclare dans les heures qui suivent une déclaration complémentaire au trésor public afin de modifier sa fiche d'imposition pour les années 2010 et 2011. La somme s'élèverait à 10 millions d'euros[523].


Dans la foulée, son image se détériore aux États-Unis où certains spectateurs de Chicago ont déboursé 2 000 euros pour bénéficier d'un billet VIP leur donnant le droit d'accéder au terrain à la fin de la rencontre et de repartir chez eux avec un maillot et un ballon dédicacé. Or, remplacé à la 68e minute de jeu, Messi n'a pas rempli ses obligations[524]. Le 3 juillet 2013, il annule à la dernière minute un match amical prévu à Los Angeles, ce qui endommage davantage la réputation du joueur[525].


Le 6 juillet 2016, Lionel Messi et son père sont condamnés à 21 mois de prison pour fraude fiscale, mais ils font tous les deux appel[526].



Notes et références |



Notes |





  1. Pour que le contrat de Messi soit enregistré, il fallait que deux dirigeants apposent leur signature. Et l’un (Brugueras) a toujours refusé de s’y résoudre.


  2. Horacio Gaggioli, présent ce jour-là, affirme que la serviette était juridiquement valide d'après son cabinet. Tandis que selon un ex-haut dirigeant du FC Barcelone : « Cette serviette n’avait aucune valeur juridique car elle avait été signée par Minguella. Un homme qui n’était tout simplement pas autorisé à signer au nom du Barça »


  3. L'Albiceleste (en français : « blanc et bleu ciel ») est le surnom donné à l'équipe nationale argentine, signifiant.


  4. En Espagne, une haie d'honneur, nommée « pasillo », est réservée au champion par leur adversaire.


  5. Sont réunis dans cette compétition les joueurs de moins de 23 ans. Trois joueurs sont cependant acceptés au-delà de cette limite d'âge.


  6. Messi conservera ce record jusqu'en 2009, Bojan Krkić dépassant cette barre à seulement dix-neuf ans, bien que ce dernier soit moins souvent titulaire[82].


  7. Il est cependant toujours devancé par Dixie Dean qui avait inscrit 60 buts en 39 matchs en 1927-1928, c'est-à-dire avant la création du Soulier d'or.


  8. En 2013, le nombre de records de Messi s'établit à 125. Il s'agit de records soit établit par lui-même soit ce sont des records égalés. Leurs nombres étant conséquents, la liste qui suit n'est pas exhaustive.




Références |





  1. a et b(en) FIFA, « FIFA World Cup 2010 Squad Lists », FIFA (consulté le 18 août 2013)


  2. « Profil de Lionel Messi », sur fcbarcelona.fr (consulté le 7 décembre 2017)


  3. « Fiche de Lionel Messi », sur fifa.com (consulté le 27 avril 2013)


  4. a b et cMessi désigné meilleur joueur de l'histoire de la Liga, mundodeportivo.com, 6 août 2017


  5. « Ribéry sur le podium des meilleurs dribbleurs de la décennie », 2 mai 2018(consulté le 2 mai 2018)


  6. Pascal Milano, « milenaros », 9 décembre 2012(consulté le 27 avril 2013)


  7. (en) John Carlin, « Lionel Messi: Magic in his feet », 27 mars 2010(consulté le 27 avril 2013)


  8. (es) Gustavo Veiga, « Los intereses de Messi », 7 mars 2009(consulté le 27 avril 2013)


  9. (en) « Athletes> Lionel Messi> Bio », sur nbcolympics.com (consulté le 2 juin 2013)


  10. (es) Alexander Aguilar, « El origen de los Messi está en Italia », sur aldia.cr, 24 février 2006(consulté le 27 avril 2013)


  11. a et b(es) Cristina Cubero, « Las raíces italianas de Leo Messi », sur mundodeportivo.com, 7 octobre 2005(consulté le 27 avril 2013)


  12. « Messi et Bojan sont cousins ! », L'Équipe, 18 octobre 2011(consulté le 27 avril 2013)


  13. Frenzall, « Lionel Messi: Voici la maison où il est né ! », 10 janvier 2012(consulté le 18 juin 2013)


  14. a b c d e f g et hPierre Boisson, Javier Prieto Santos et Leo Ruiz, « Lionel Messi, l'enfant lune », 21 avril 2013(consulté le 15 juin 2013)


  15. a b et cGuy Roger, « Une star, quatre petites histoires », L’Équipe, no 21000,‎ 10 janvier 2013, p. 2


  16. Guy Roger, « Le parcours d'un génie », L’Équipe, no 20637,‎ 11 janvier 2011, p. 2


  17. (en) Richard Williams, « Messi has all the qualities to take world by storm », 24 février 2006(consulté le 27 avril 2013)


  18. a et b(en) Candace Piette, « Argentine home city's pride in football star Messi », 3 juin 2010(consulté le 18 juin 2013)


  19. Imanol Corcostegui, « 10 choses que vous ignorez sûrement sur Lionel Messi », 10 avril 2013(consulté le 15 juin 2013)


  20. (es) « Youtube revela que Messi jugó en Central Córdoba de Rosario », 17 mars 2012(consulté le 17 mai 2013)


  21. (en) « Newell’s: así comenzó la leyenda de Leo Messi », sur golesmagicos.com, 29 juillet 2016(consulté le 8 janvier 2018)


  22. (en) Veronique de Miguel, « Lionel Messi and Antonella Rocuzzo a love story », 18 avril 2012(consulté le 27 avril 2013)


  23. (en) « Messi agent: He was so short & thin! », 28 décembre 2012(consulté le 27 avril 2013)


  24. Lionel Messi, foot.fluctuat.net


  25. a et bVincent Machenaud, « L'abécédaire de Messi », France Football, no 3321,‎ 1er décembre 2009, p. 32 à 36


  26. a et b« Messi, tout petit déjà », 10 janvier 2012(consulté le 17 mai 2013)


  27. Pascal Milano, « De Rosario à Barcelone », 9 décembre 2012(consulté le 27 avril 2013)


  28. « Jorge Messi : « C'était Barcelone ou l'Italie » », 10 avril 2013(consulté le 15 mai 2013)


  29. « Messi n'aime pas qu'on lui fasse de l'ombre », 25 mai 2012(consulté le 27 avril 2013)


  30. a b et c« Ballon d'Or 2012 : Lionel Messi, made in Spain », 8 janvier 2013(consulté le 17 mai 2013)


  31. a et bAlexandre Juillard, « Messi : au commencement était la serviette », sur eurosport.fr, 7 janvier 2013(consulté le 27 avril 2013)


  32. (en) « From « Infantil B » to World number one », 18 septembre 2009(consulté le 17 mai 2013)


  33. « Messi, 10 ans déjà … », sur eurosport.fr, 17 février 2012(consulté le 27 avril 2013)


  34. « Barça : Messi, 10 ans déjà … », 17 février 2012(consulté le 17 mai 2013)


  35. (es) Álvaro Heralta, « Tito Vilanova ya entrenó a Cesc, Messi y Piqué en el cadete invencible del Barça », 9 avril 2012(consulté le 18 juin 2013)


  36. GB, « Messi, l'homme qui dormait 12h par jour », 27 avril 2012(consulté le 27 avril 2013)


  37. (es) Barroso Alberto, « Reacciona el Barcelona C », El Mundo Deportivo,‎ 30 novembre 2003, p. 41 (lire en ligne)


  38. (es) J-M Roca, « Recital, 'hat trick' y ovación para Messi », El Mundo Deportivo,‎ 5 janvier 2004, p. 36 (lire en ligne)


  39. (es) Alberto Barroso, « El 'C' prosigue la escalada », El Mundo Deportivo,‎ 18 janvier 2004, p. 36 (lire en ligne)


  40. (es) Ramon Duron, « El filial roza la proeza ante el Badalona », El Mundo Deportivo,‎ 9 février 2004, p. 38 (lire en ligne)


  41. (es) Sergio Garrido, « Messi debuta en el Barça C en el derbifrente al Europa », El Mundo Deportivo,‎ 29 novembre 2003, p. 46 (lire en ligne)


  42. (es) Robertino Martinez, « Leonel Messi, el prototipo del jugador total », El Mundo Deportivo,‎ 12 juillet 2004, p. 12 (lire en ligne)


  43. (es) Roberto Martinez, « Messi estará en el stage de Peralada », El Mundo Deportivo,‎ 27 mai 2004, p. 13 (lire en ligne)


  44. Dix choses que vous ignorez sûrement sur Lionel Messi


  45. Jordi Clos, « Leo Messi: Premier match avec le Barça il y a 8 ans », sur fcbarcelona.com, 16 octobre 2012(consulté le 27 avril 2013)


  46. « Messi 10 », sur fcbarcelona.com (consulté le 2 juin 2013)


  47. « Messi, une histoire de buts », sur fifa.com, 20 mars 2012(consulté le 27 avril 2013)


  48. (es) « Messi a failli jouer pour l'équipe d'Espagne », sur intereconomia.com (consulté le 2 juin 2013)


  49. « Championnat du Monde Juniors de la FIFA, Pays-Bas 2005 », sur fifa.com (consulté le 5 juin 2015)


  50. « Messi fait vibrer les Pays-Bas », sur fifa.com (consulté le 5 juin 2015)


  51. « Messi, la douche froide », sur fifa.com (consulté le 2 juin 2013)


  52. « Biographie de Messi », sur fcbarcelona.com (consulté le 27 avril 2013)


  53. « Leo Messi a 20 ans », sur fcbarcelonaclan.com, 24 juin 2007(consulté le 27 avril 2013)


  54. Xavier Sueur, « Barcelone : Messi naturalisé espagnol », sur football365.fr, 26 septembre 2009(consulté le 27 avril 2013)


  55. (en) « Messi has all the qualities to take world by storm », sur guardian.co.uk (consulté le 2 juin 2013)


  56. (en) Graham Hunter, Barça. The Making of the Greatest Team in the World, BackPage Press, 2012, p. 56.


  57. (en) José Luis Pierrend, « Argentina - Player of the Year », sur rsssf.com, 16 janvier 2009(consulté le 27 avril 2013)


  58. (en) Rob Salisbury, « Isco wins Tuttosport's Golden Boy award », sur goal.com, 22 décembre 2012(consulté le 27 avril 2013)


  59. « Del Horno suspendu un match », sur uefa.com, 28 février 2006(consulté le 27 avril 2013)


  60. « La tornade argentine s'abat sur la Serbie-Monténégro (6-0) », sur lemonde.fr, 16 juin 2006(consulté le 2 juin 2013)


  61. (en) « Argentina 6-0 Serbia & Montenegro », sur bbc.co.uk, 16 juin 2006(consulté le 10 juin 2015)


  62. « L'Allemagne prolonge le rêve », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  63. « L’Allemagne élimine l’Argentine aux tirs au but », sur rfi.fr (consulté le 2 juin 2013)


  64. a b et c« Pourquoi Messi ne se blesse plus ? », sur sofoot.com (consulté le 4 juin 2013)


  65. Jean-Philippe Rimbault, « Liga : Barcelone perd du terrain sur Séville. », sur footmercato.net, 22 décembre 2006(consulté le 27 avril 2013)


  66. (en) Sid Lowe, « Inter beat AC, Messi headlines derby », sur fifa.com, 11 mars 2007(consulté le 2 juin 2013)


  67. « Barcelone - Getafe : 5-2 », sur lequipe.fr, 18 avril 2007(consulté le 27 avril 2013)


  68. (en) « The greatest goal ever? », sur telegraph.co.uk (consulté le 2 juin 2013)


  69. « Liga: Messi imite Maradona avec une « main de Dieu » », sur lepoint.fr, 10 septembre 2007(consulté le 27 avril 2013)


  70. (en) « Lionel Messi », sur ft.com (consulté le 27 avril 2013)


  71. (en) « Franck Ribery the man to challenge Lionel Messi and Barcelona », sur telegraph.co.uk (consulté le 2 juin 2013)


  72. « L'Argentine s'impose difficilement sur l'Algérie », sur fifa.com (consulté le 2 juin 2013)


  73. « Brésil 3-0 Argentine », sur lequipe.fr (consulté le 2 juin 2013)


  74. « FC Barcelone: les « Quatre fantastiques », exagéré, selon Henry », sur fifa.com (consulté le 2 juin 2013)


  75. « Barcelone, c'est le rêve », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  76. (en) « Lionel Messi seen spitting at Duda during Barcelona’s win over Malaga », sur telegraph.co.uk (consulté le 2 juin 2013)


  77. « Kaka, ballon d'or 2007 », sur liberation.fr, 2 décembre 2007(consulté le 27 avril 2013)


  78. « Foot - FIFA - Kakà joueur de l'année », sur lequipe.fr, 17 décembre 2007(consulté le 27 avril 2013)


  79. « Le Meilleur Meneur de Jeu Mondial 2007 », sur iffhs.de (consulté le 2 juin 2013)


  80. (es) « Totti le daría el Balón de Oro a Messi antes que a Kaká », sur marca.com (consulté le 2 juin 2013)


  81. (en) Alex O'Henley, « Two for Messi as Barça see off Celtic », sur uefa.com, 21 février 2008(consulté le 27 avril 2013)


  82. a et bJoachim Dauphin, « Bojan le nouveau Messi », sur sport24.com, 21 octobre 2007(consulté le 27 avril 2013)


  83. (en) « Barcelona's Lionel Messi sidelined with thigh injury », sur cbc.ca, 21 février 2008(consulté le 2 juin 2013)


  84. « Barcelone, année zéro », sur eurosport.fr, 21 février 2008(consulté le 2 juin 2013)


  85. (en) « Manchester United FC 1-0 FC Barcelone : The End », sur fcbarcelonaclan.com, 30 avril 2008(consulté le 27 avril 2013)


  86. « Barça : Messi disputera bien les JO », sur maxifoot.fr (consulté le 27 avril 2013)


  87. « Messi libère l'Argentine », sur lefigaro.fr (consulté le 27 avril 2013)


  88. « VIDEO. Messi 4e fois Ballon d'Or : le voilà meilleur joueur de l'Histoire », sur lci.tf1.fr (consulté le 2 juin 2013)


  89. « Cristiano Ronaldo, Ballon d'or 2008 », sur lemonde.fr, 2 décembre 2008(consulté le 27 avril 2013)


  90. « Cristiano Ronaldo décroche le Ballon d'or 2008 », sur liberation.fr, 2 décembre 2008(consulté le 27 avril 2013)


  91. a b c et dVincent Machenaud, « Une année de jeune roi », France Football, no 3321,‎ 1er décembre 2009, p. 24 à 27


  92. « Le Barça, comme un champion », sur lequipe.fr, 2 mai 2009(consulté le 27 avril 2012)


  93. « Messi, cet «anti-mythes» », sur lequipe.fr, 30 janvier 2013(consulté le 27 avril 2013)


  94. Vincent Bregevin, « Ce Barça a tout pour lui », sur eurosport.fr, 7 mai 2009(consulté le 27 avril 2013)


  95. « Barcelone en un coup de poignard », sur lequipe.fr, 7 mai 2009(consulté le 27 avril 2013)


  96. Vincent Bregevin, « Messi prend la couronne », sur www.eurosport.fr, 28 mai 2009(consulté le 27 avril 2013)


  97. « Démission du sélectionneur Alfio Basile », sur fifa.com (consulté le 2 juin 2013)


  98. « Diego prend l’Albiceleste », sur sport24.com (consulté le 2 juin 2013)


  99. « La Bolivie humilie l'Argentine 6 à 1 à La Paz », sur france24.com (consulté le 2 juin 2013)


  100. « Barcelone, déjà un titre », sur www.eurosport.fr (consulté le 4 août 2010)


  101. « 2009 : le Barça couronné grâce à Pedro », sur uefa.com


  102. « Messi prolonge au Barça jusqu'en 2016 », sur site officiel du FC Barcelone, 18 septembre 2009(consulté le 4 août 2010)


  103. « Salaires : le top 10 des joueurs les mieux payés au monde », sur footmercato.net (consulté le 2 juin 2013)


  104. « L'Argentine-qualifiée », sur sport365.fr (consulté le 30 mai 2013)


  105. « Football - Liga : Ibrahimovic offre le « clasico » au Barça », sur rtl.fr (consulté le 2 juin 2013)


  106. « Lionel Messi Ballon d'or 2009 », sur liberation.fr, 1er décembre 2009(consulté le 27 avril 2013)


  107. Xavier Barret, « Messi, un sacre historique ! », sur francefootball.fr, 1er décembre 2009(consulté le 1er décembre 2009)


  108. « Messi, 7e Ballon d'Or du Barça », sur fr.fifa.com (consulté le 4 août 2010)


  109. « Robben: «Messi est le meilleur joueur du monde» », sur fifa.com (consulté le 4 août 2010)


  110. « Classement ballon d'or 2009 », sur www.lefigaro.fr (consulté le 4 août 2010)


  111. « Messi, dans la cour des grands », sur fr.fifa.com (consulté le 5 août 2010)


  112. « Barcelone réussit le Grand Chelem », sur eurosport.fr (consulté le 30 mai 2013)


  113. a et b« Le registre Messi », sur www.eurosport.fr (consulté le 4 juin 2013)


  114. « Le Barça a pris sa revanche », sur www.lequipe.fr (consulté le 5 août 2010)


  115. « Barça : nouveau record pour la « Pep Team » », sur topfoot.com (consulté le 24 janvier 2010)


  116. « Messi magistral face à Stuttgart », sur fr.uefa.com (consulté le 5 août 2010)


  117. « Barcelone remercie Messi », sur www.eurosport.fr (consulté le 5 août 2010)


  118. « Henry et Messi déterminants », sur www.lequipe.fr (consulté le 5 août 2010)


  119. « Messi vient d'une autre planète », sur www.lequipe.fr (consulté le 5 août 2010)


  120. (es) « La prensa considera a Leo Messi « Dios del fútbol » y la reencarnación Maradona », sur www.elmundodeportivo.es (consulté le 5 août 2010)


  121. « Football: Lionel Messi et ses buts d'anthologie: meilleur que Maradona? », sur www.leparisien.fr (consulté le 5 août 2010)


  122. « Messi, meilleur que Maradona », sur www.lequipe.fr (consulté le 5 août 2010)


  123. « Messi, déjà le plus grand? », sur www.eurosport.fr (consulté le 5 août 2010)


  124. a et b« L'Argentine critique Messi », sur lefigaro.fr (consulté le 30 mai 2013)


  125. « Messi sort l'arsenal », sur www.eurosport.fr (consulté le 5 août 2010)


  126. « Messi, quatre coups de canon », sur www.lequipe.fr (consulté le 5 août 2010)


  127. « Messi est géant », sur www.lefigaro.fr (consulté le 5 août 2010)


  128. « Messi : la presse crie au génie ! », sur www.lefigaro.fr (consulté le 5 août 2010)


  129. « Messi, le sixième quadruplé en C1 », sur www.lequipe.fr (consulté le 5 août 2010)


  130. « L'académie des 10/10 », sur http://www.lequipemag.fr (consulté le 14 mai 2011)


  131. « Barcelone assomme la Liga », sur www.lequipe.fr (consulté le 5 août 2010)


  132. « Un seul maître, le Barça », sur www.eurosport.fr (consulté le 5 août 2010)


  133. « L'Inter écœure le Barça », sur www.eurosport.fr (consulté le 5 août 2010)


  134. « Le Barça découvre l'impuissance », sur www.eurosport.fr (consulté le 5 août 2010)


  135. « Barcelone garde le contrôle », sur www.eurosport.fr (consulté le 5 août 2010)


  136. « Barcelone touche au but », sur www.eurosport.fr (consulté le 6 août 2010)


  137. « Barcelone, « més que un titre » », sur www.lequipe.fr (consulté le 6 août 2010)


  138. « La presse s'incline », sur lequipe.fr, 17 mai 2010


  139. « Messi, Soulier d'Or européen », sur www.lequipe.fr (consulté le 6 août 2010)


  140. « L'Argentine termine sa préparation en affrontant le Canada », sur lapresse.ca (consulté le 2 juin 2013)


  141. « Mondial 2010, Argentine - Messi, tel un fantôme », sur goal.com (consulté le 2 juin 2013)


  142. « L'inconnue Messi », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  143. « L'Argentine s'impose face à un faible Nigeria », sur rfi.fr (consulté le 2 juin 2013)


  144. « Mondial: la France sombre, l'Argentine vole », sur lepoint.fr (consulté le 2 juin 2013)


  145. « Messi capitaine face aux Grecs », sur lequipe.fr (consulté le 2 juin 2013)


  146. « Coupe du monde 2010: Lionel Messi le frappeur fou », sur chronofoot.com (consulté le 2 juin 2013)


  147. « Coupe du monde 2010: L'Allemagne donne une leçon à l'Argentine (4-0) », sur chronofoot.com (consulté le 2 juin 2013)


  148. Vincent Duchesne, « Chapeau Messi », sur lefigaro.fr, 22 août 2010


  149. « Le Barça gagne mais perd Messi », sur lequipe.fr, 19 septembre 2010


  150. « Le Barça humilie le Real », sur lequipe.fr (consulté le 2 juin 2013)


  151. «Humillacion y lideres», lequipe.fr, 30 novembre 2010


  152. « Sneijder aurait gagné... », sur lequipe.fr (consulté le 2 juin 2013)


  153. Messi comme Van Basten, sport24.com, 10 janvier 2011


  154. (es) Messi, le plus jeune à gagner un deuxième Ballon d'Or, sport.es, 12 janvier 2011


  155. « Le Barça établit un record de 16 victoires consécutives en Liga », sur lemonde.fr (consulté le 2 juin 2013)


  156. « Sept secondes avec Messi », Le Tigre, no 5, mai 2011.


  157. « Insolite : Messi tire sur le public lors du Clasico (vidéo) ! », sur tf1.fr (consulté le 2 juin 2013)


  158. Maxime Dupuis, « Messi écrit un nouveau classique », sur eurosport.fr, 27 avril 2011


  159. Messi élu homme du match lors de la finale de 2011, uefa.com


  160. « Batista : Messi sera le prochain capitaine de l'Argentine », sur french.peopledaily.com.cn (consulté le 2 juin 2013)


  161. « Messi veut gagner la Copa America », sur fifa.com (consulté le 2 juin 2013)


  162. « LA PLATA (Argentine) - Copa America 2011: l'Argentine tombe sur un os bolivien », sur 20 minutes.fr, 2 juillet 2011(consulté le 28 avril 2013)


  163. « L'Argentine encore à plat, la Colombie presque qualifiée ! », sur huffingtonpost.fr (consulté le 28 avril 2013)


  164. « Messi dans les secousses à la Copa América, les aînés à la rescousse », sur AFP (consulté le 28 avril 2013)


  165. « Burdisso a insulté Messi », sur l'équipe (consulté le 28 avril 2013)


  166. « Batista, Messi, Tevez : trois hommes et un échec », sur fifa.com (consulté le 2 juin 2013)


  167. « Copa America: l'Uruguay efface l'Argentine au bout du suspense », sur lepoint.fr (consulté le 2 juin 2013)


  168. « Copa America : l'Argentine de Messi éliminée », sur www.tf1.fr, 17 juillet 2011(consulté le 4 juin 2011)


  169. « Copa America - Suarez meilleur joueur ! », sur lepoint.fr (consulté le 2 juin 2013)


  170. « Une entame royale », sur europe1.fr (consulté le 31 mai 2013)


  171. « Le Barça déjà au top », sur eurosport.fr (consulté le 31 mai 2013)


  172. « Messi couronné Meilleur joueur d'Europe de l'UEFA », sur uefa.com (consulté le 31 mai 2013)


  173. « Le Barça poursuit sa récolte », sur lefigaro.fr (consulté le 31 mai 2013)


  174. « Le Barça répond au Real », sur lequipe.fr (consulté le 31 mai 2013)


  175. « L'orgueil du Barça », sur lequipe.fr (consulté le 31 mai 2013)


  176. « Le Barça sans pitié », sur lequipe.fr (consulté le 31 mai 2013)


  177. « Trop facile pour le Barça », sur eurosport.fr (consulté le 31 mai 2013)


  178. « Messi ça suffit », sur eurosport.fr (consulté le 31 mai 2013)


  179. « Barça et Real ne lâchent pas », sur lequipe.fr (consulté le 31 mai 2013)


  180. Guillaume Willecoq, « Le Barça à 200 à l'heure », sur eurosport.fr, 1er novembre 2011


  181. « La loi du plus fort », sur eurosport.fr (consulté le 31 mai 2013)


  182. « Barcelone un autre monde », sur eurosport.fr (consulté le 31 mai 2013)


  183. « Messi, évidemment ! », sur lequipe.fr (consulté le 31 mai 2013)


  184. « Messi égale Platini, le Barça rayonne », sur eurosport.fr (consulté le 31 mai 2013)


  185. « Lionel Messi, Ballon d'Or par excellence », sur lefigaro.fr (consulté le 31 mai 2013)


  186. « Le Barça s'est retrouvé », sur eurosport.fr (consulté le 31 mai 2013)


  187. a b et cMessi stratosphérique, lequipe.fr, 07/03/2012


  188. « Le meilleur de tous les temps », lequipe.fr, 08/03/2012


  189. Messi, seul tout là-haut, eurosport.fr, 20/03/2012


  190. (es) Messi bate el récord de Ronaldo: 35 goles, marca.com, 25 mars 2012


  191. « Nouveau record pour Messi », sur eurosport.fr, 3 avril 2012


  192. « Le Barça à un souffle du Real », sur eurosport.fr, 10 avril 2012


  193. (es) « Messi bate todos los récords goleadores », sur sport.es, 2 mai 2012


  194. a b et cMaxime Dupuis, « Messi : 50 buts, c'est... », sur eurosport.fr, 6 mai 2012


  195. a et b« Messi dans l'histoire », sur lequipe.fr, 14 mai 2012


  196. « Le cadeau blaugrana de Guardiola », sur lequipe.fr (consulté le 31 mai 2013)


  197. a et b« Le Barça soigne sa sortie », sur eurosport.fr (consulté le 31 mai 2013)


  198. « Barça : le dernier record hallucinant de Messi », sur le10sport.com (consulté le 31 mai 2013)


  199. « Sabella veut bâtir l'équipe autour de Messi », sur fifa.com (consulté le 31 mai 2013)


  200. Maxime Lambert, « Alejandro Sabella va faire de Lionel Messi son capitaine en sélection argentine », 21 décembre 2011(consulté le 28 avril 2013)


  201. sport24.com, « Messi sauve (enfin) l’Argentine », 16 novembre 2011(consulté le 28 avril 2013)


  202. Alexis Billebault, « Messi, Messi, Messi ! », 29 février 2012(consulté le 28 avril 2013)


  203. (es) sport.es, « Leo Messi emula a Paolo Rossi 30 años después » (consulté le 28 avril 2013)


  204. (es) hastaelgolsiempre.com, « World Cup qualifying: Argentina beat Paraguay at home for first time since 1973 (video) » (consulté le 4 juin 2013)


  205. (es) Goal.com, « Lionel Messi y un 2012 soñado: igualó el record anual » (consulté le 4 juin 2013)


  206. « Messi-fera-toute-la-preparation », sur lequipe.fr, 16 juillet 2012


  207. « Le Barça gagne le trophée de Paris », sur equipe.fr, 4 août 2012


  208. « Messi veut «tout gagner» », sur lequipe.fr, 4 juin 2013


  209. a et b« Supercoupe: FCB-R. Madrid Saviez-vous que …? », sur fcbarcelona.com, 4 juin 2013


  210. « Le Barça ne s'arrête pas », sur lequipe.fr, 16 septembre 2012


  211. « Le Barça déjà aux commandes », sur lequipe.fr, 19 août 2012


  212. « Merci Messi », 26 août 2012


  213. « Nouveau record pour Lionel Messi », sur rtbef.be, 16 septembre 2012


  214. « Encore deux buts et Lionel Messi entre dans le Top 10 des buteurs de Liga », sur french.peopledaily.com, 23 octobre 2012


  215. a et b« Messi un peu plus dans l'histoire », sur fcbarcelonaclan.com, 20 novembre 2012


  216. a et b(es) « Leo Messi, de récord en récord, también en Europa », sur fcbarcelonaclan.com, 20 novembre 2012


  217. « Le Barça se promène à Moscou », sur lequipe.fr, 20 novembre 2012


  218. « La promenade du Barça », sur lequipe.fr (consulté le 2 juin 2013)


  219. « Le Barça régale, Lionel Messi se rapproche de Gerd Muller », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  220. « Messi blessé... pour quelques instants », sur foot01.com, 6 décembre 2012


  221. « Messi dépasse Pelé », sur l'équipe.fr, 11 novembre 2012


  222. « Gerd Müller : « Messi est un géant » », sur lequipe.fr (consulté le 2 juin 2013)


  223. « L'exploit de Messi salué partout dans le monde ! », sur fc-barcelone.com, 10 décembre 2012


  224. « EN IMAGES. La presse espagnole salue Leo Messi », sur leparisien.fr, 10 décembre 2012


  225. (es) « El Libro Guinness de los Récords calla las bocas », sur mundodeportivo.com (consulté le 2 juin 2013)


  226. « Lionel Messi, meilleur buteur de l'histoire du Barça en Liga », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  227. « Foot - FIFA Ballon d'or : Messi, «Continuer comme ça» », sur lequipe.fr (consulté le 2 juin 2013)


  228. a et b« Lionel Messi (FC Barcelone) signe un quadruplé face à l'Osasuna Pampelune (5-1) », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  229. a et b« L'autre quadruplé de Messi », sur sports.fr (consulté le 2 juin 2013)


  230. « Messi dépasse les 300 buts », sur sport24, 18 février 2013


  231. a b et c« Leo Messi en est à 19 journées consécutives en marquant, record historique du football », sur lequipe.fr, 30 mars 2013


  232. « Le Barça passe la cinquième », sur lequipe.fr, 3 avril 2012


  233. « Messi a tout changé », sur lefigaro.fr, 11 avril 2013


  234. « FC Barcelone : sept buts d'écart face au Bayern Munich, c'est historique », sur eurosport.fr, 2 mai 2013


  235. « Barça : deux à trois semaines d'arrêt pour Messi », sur eurosport.fr, 14 mai 2013


  236. « C'est le Messi de Barcelone », sur eurosport.fr, 10 septembre 2012


  237. « Messi, de Clasico en Clasico », sur eurosport.fr, 13 octobre 2012


  238. « Lionel Messi met l’Argentine à ses pieds ! », sur footmercato.net, 23 mars 2013


  239. « Messi et l’Argentine régalent », sur football.fr, 23 mars 2013


  240. « Messi dépasse Maradona », sur lefigaro.fr, 15 juin 2013


  241. (es) « Vilanova: « Messi ha venido en un estado de forma espectacular » », sur sport.es, 16 juillet 2013


  242. « FC Barcelone: Victime d'une rechute, Tito Vilanova démissionne du banc du Barça », sur 20minutes.fr, 20 juillet 2013


  243. « FC Barcelone: Gerardo Martino, qui c'est celui-là? », sur lexpress.fr, 23 juillet 2013


  244. (es) « Messi: Doblete y 'pichichi' de la pretemporada del Barça », sur sport.es, 18 août 2013


  245. « Même sans Messi, l'Argentine bat l'Italie », sur fifa.com, 14 août 2013


  246. (es) « Messi, casi tres años sin ser sustituido », sur marca.com, 18 août 13


  247. « La lesión de Messi enciende las alarmas en Argentina », sur mundodeportivo.com, 25 août 2013


  248. « FC Barcelone : Messi n'arrive plus à enchaîner les matches », sur rtl.fr, 22 août 2013


  249. « Un Leo Messi de record à Mestalla », sur fcbarcelona.com, 2 septembre 2013


  250. « Cristiano Ronaldo a battu Ribéry et Messi », sur lequipe.fr, 13 janvier 2014


  251. « Lionel Messi au panthéon de la Liga avec son doublé contre le Rayo Vallecano », sur eurosport.fr, 16 février 2014


  252. « Quand ses stars sont quelconques, Barcelone l’est aussi », sur eurosport.fr, 10 avril 2014


  253. « Lionel Messi, un nouveau contrat à 20 millions d’euros par an », 20minutes.fr


  254. « L'Argentine premier qualifié », sur lequipe.fr, 11 septembre 2013


  255. « Coupe du monde 2014 : le premier tour en 10 chiffres » (consulté le 26 juin 2014)


  256. a et b« Messi, premier joueur de l'histoire de la Coupe du monde à être élu trois fois homme du match en phase de groupe » (consulté le 26 juin 2014)


  257. « 48 étoiles au firmament brésilien » (consulté le 26 juin 2014)


  258. « Mondial 2014 : quatrième sacre pour l'Allemagne », Le Monde, 13 juillet 2014


  259. « Gérard Houllier : « Messi mérite amplement le Ballon d’or du Mondial » », Le Monde, 15 juillet 2014


  260. Didier Burnod, « FC Barcelone, un club en crise », sur euronews.com, 5 janvier 2015(consulté le 19 mars 2015)


  261. « Jérémy Mathieu : "Messi a pété un plomb" », sur lequipe.fr, 29 janvier 2015(consulté le 19 mars 2015)


  262. « Barça v Atlético : Messi a reçu son trophée LFP », sur footespagnol.fr, 11 janvier 2015


  263. Anthony Procureur, « Une pluie de records et de stats de martien », sur eurosport.fr, 16 février 2015(consulté le 19 mars 2015)


  264. Alexandre Coiquil, « Lionel Messi et Joe Hart ont illuminés le Camp Nou », sur eurosport.fr, 19 mars 2015(consulté le 19 mars 2015)


  265. Adrien Le Roux, « Messi, ce magicien », sur gentside.com, 19 mars 2015(consulté le 19 mars 2015)


  266. « Pour Luis Enrique, Messi est le "meilleur joueur de l'histoire" », sur lequipe.fr, 19 mars 2015(consulté le 19 mars 2015)


  267. « Amical: le Brésil remporte le "Superclasico" contre l'Argentine », sur lexpress.fr, AFP", 11 octobre 2014


  268. Déjà 500 buts pour Lionel Messi ! sur lequipe.fr, le 17 avril 2016


  269. « Lionel Messi annonce sa retraite internationale après la nouvelle finale perdue en Copa America », sur lequipe.fr, 27 juin 2016(consulté le 27 juin 2016)


  270. « Maradona et toute l'Argentine supplient Lionel Messi de ne pas prendre sa retraite internationale - Copa America. Football » (consulté le 29 juin 2016)


  271. « Messi retourné par sa femme? », sur Sports.fr (consulté le 30 juin 2016)


  272. « Lionel Messi fait son retour en équipe d'Argentine », sur eurosport.fr, 12 août 2016(consulté le 12 août 2016)


  273. Damien Dorso, « Le Barça sacré pour la 12e fois après sa victoire sur le FC Séville (3-0) », sur eurosport, Eurosport, 18 août 2016


  274. « Luis Suarez plunders hat-trick, Lionel Messi scores twice as Barca smash six past Betis », 20 août 2016(consulté le 21 août 2016)


  275. Alex Dowd, « Watch Lionel Messi score to pass Raul for most goals in the UCL group stage », Fox Sports, 1er novembre 2016(consulté le 4 novembre 2016)


  276. Cristiano Ronaldo Ballon d'or France Football


  277. Roger Gonzalez, « Top goal scorers in 2016: Messi claims crown, Ibrahimovic and Ronaldo follow », CBS Sports, 31 décembre 2016(consulté le 12 février 2017)


  278. Cristiano Ronaldo joueur FIFA de l'année 2016


  279. « Lionel Messi equals Ronald Koeman's Barcelona free-kick record », ESPN FC, 11 janvier 2017(consulté le 16 janvier 2017)


  280. Caitlin Murray, « Watch Lionel Messi match record for the most La Liga teams scored against », Fox Sports, 14 janvier 2017(consulté le 16 janvier 2017)


  281. Paul Green, « Lionel Messi embarrasses Gorka Iraizoz with free-kick for Barcelona », Sky Sports, 4 février 2017(consulté le 5 février 2017)


  282. Staff, « Lionel Messi scores 500th goal for Barcelona against Real Madrid », ESPNFC, 23 avril 2017(consulté le 24 avril 2017)


  283. Le FC Barcelone s'impose en finale face à Alaves (3-1), eurosport.fr, le 27 mai 2017


  284. (es) « Estadísticas », sur laliga.es (consulté le 11 avril 2017)


  285. Messi égale un record d'un autre temps, elmundo.es, 11 décembre 2017


  286. 54-53: Messi termine l'année 2017 devant Ronaldo, goal.com, 23 décembre 2017


  287. palmares du Soulier d'Or


  288. « Record de dribbles réussis en Coupe du monde pour Lionel Messi », L'Équipe, 26 juin 2018.


  289. [1]


  290. Les dix derniers capitaines du Barça, mundodeportivo.com, 31 juillet 2018


  291. Messi, l'étranger ayant joué le plus de matches, marca.es, 23 septembre 2018


  292. « Messi a un fils ! », sur leparisien.fr, 2 novembre 2012(consulté le 27 avril 2013)


  293. La Rédaction, « Football - La troublante ressemblance entre Thiago Messi et Cristiano Ronaldo Junior », Le 10 Sport


  294. « Les images du mariage de Lionel Messi et Antonella Roccuzzo », sur Le Huffington Post (consulté le 5 juillet 2017)


  295. Fazila, « Messi et sa vie de famille », 22 juin 2013(consulté le 22 juin 2013)


  296. a et b(es) « Aún le mueve el tapete a Messi », sur archive.org, 28 mars 2009(consulté le 27 avril 2013)


  297. « Lionel Messi dort 12 heures par nuit et a viré son sosie », sur huffingtonpost.fr, 9 avril 2013(consulté le 27 avril 2013)


  298. « Lionel Messi : « dès que tu lui demandes de sortir, ça l’ennuie ! » », sur dontmiss.fr, 9 avril 2013(consulté le 27 avril 2013)


  299. « FC Barcelone: Lionel Messi et son quotidien « plan plan »… », sur sportune.fr, 27 avril 2011(consulté le 27 avril 2013)


  300. (es) « Site officiel de la fondation », sur fundacionleomessi.org (consulté le 27 avril 2013)


  301. « Lionel Messi en Haïti ! », sur unicef.fr, 28 juillet 2010(consulté le 27 avril 2013)


  302. « Lionel Messi et d'autres célébrités soutiennent la campagne », sur cicr.org, 29 octobre 2009(consulté le 27 avril 2013)


  303. « Des bonbons estampillés Messi pour financer des projets sociaux », sur leparisien.fr, Le Parisien, 22 mars 2013(consulté le 28 avril 2013)


  304. « Une cuvée de vin Lionel Messi », sur sport.fr, 7 février 2012(consulté le 28 avril 2013)


  305. « FC Barcelone: Messi va se décliner… en vin ! », sur sportune.fr, 27 février 2012(consulté le 14 août 2013)


  306. « Des bonbons estampillés Messi pour financer des projets sociaux », sur sportune.fr, 22 mars 2013(consulté le 14 août 2013)


  307. a et b« Lionel Messi est un contribuable modèle », sur 20min.ch, 22 juin 2013(consulté le 23 juin 2013)


  308. « FC Barcelone: Bientôt des « Café Messi » en Espagne », sur sportune.fr, 2 juin 2013(consulté le 14 août 2013)


  309. « Messi se lance dans la restauration », sur eurosport.fr, 29 mai 2013(consulté le 14 août 2013)


  310. « Messi, vedette de Barcelone, soutient Madrid pour les JO-2020 », sur AFP, 3 septembre 2013(consulté le 2 octobre 2013)


  311. « L'Espagne « trahie par le CIO » », sur courrierinternational, 2 octobre 2013(consulté le 14 août 2013)


  312. « Lionel Messi », sur UEFA.com (consulté le 22 décembre 2018)


  313. « Lionel Messi », sur transfermarkt (consulté le 22 décembre 2018)


  314. (en)« Lionel Andrés Messi - Goals in International Matches », sur rsssf.com (consulté le 23 juin 2015)


  315. Statistiques et palmarès sur le site de L'Équipe


  316. Gilles Festor, « le dernier record hallucinant de Messi », 26 mai 2012(consulté le 7 mai 2013)


  317. (en) « Champions' Cup Trivia : Domestically Best Winners », RSSSF (consulté le 14 janvier 2011). Seul Linfield FC fait mieux en 1921-1922 avec sept trophées, mais ils étaient tous limités à l'Irlande du Nord : (en) « Beyond Trebles », RSSSF (consulté le 14 janvier 2011)


  318. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa et ab(en) « Stats: 125 records that Lionel Messi has either made or broken », sur fcbarcelona.com, 15 mars 2013


  319. (en) Sid Lowe, « There's something about Messi », sur guardian.co.uk, 12 mars 2007(consulté le 27 avril 2013)


  320. a et b(es) « Messi se convierte en el culé más joven en llegar a los 100 goles », sur marca.com, 15 décembre 2012


  321. a et b« Football - Portrait de Lionel Messi, le Ballon d'or 2011 », sur globedia.com, 15 décembre 2012


  322. a et b« Messi dépasse Müller », sur sport24.com, 9 décembre 2012


  323. a et b« FC Barcelone : Messi tient enfin son record de buts », sur tf1.fr, 10 décembre 2012


  324. a b c d et e« FC Barcelona individual records », sur fcbarcelona.com, 21 mars 2012


  325. a et b(en) « Le point sur les records de Messi », sur sport.fr (consulté le 6 juin 2013)


  326. « Le record de Messi contesté... en Zambie », sur sport.fr, 12 décembre 2012


  327. « Et si le record de Messi ne valait rien ? », sur europe1.fr, 12 décembre 2012


  328. (en) « Flamengo set to dispute Messi record », sur espnfc.com, 13 décembre 2012


  329. « Flamengo conteste à son tour le record de Messi ! », sur footmercato.net, 13 décembre 2012


  330. « Les 14 buts de Messi en Ligue des champions », sur sportmagazine.levif.be (consulté le 2 juin 2013)


  331. « Lineker : "Messi est meilleur que Maradona" », sur eurosport.fr, 13 mars 2013


  332. «Messi est incontournable», sur lequipe.fr, 5 décembre 2011


  333. a et b(es) « Lionel Messi y un 2012 soñado: igualó el record anual de Gabriel Batistuta », sur goal.com, 17 octobre 2012


  334. a et b« World Cup qualifying: Argentina beat Paraguay at home for first time since 1973 (video) », sur goal.com, 8 septembre 2012


  335. « messi llegos a los 1000 goles », 29 avril 2018(consulté le 30 avril 2018)


  336. « Messi milenario: los 1000 goles de su carrera », 29 avril 2017(consulté le 29 avril 2017)


  337. Gabriel Sanz, « Messi llega a los 1.000 goles con un ‘hat trick’ y lidera otra vez la Bota de Oro », 30 avril 2017(consulté le 30 avril 2017)


  338. « Avec 86 buts en 2012, Lionel Messi bat le record de Gerd Müller », sur eurosport.fr, 10 décembre 2012


  339. « Messi plus fort que Pelé », sur sport24.com, 11 novembre 2012


  340. « Lionel Messi fait tomber le record de Gerd Müller », sur metrofrance.com, 9 décembre 2012


  341. « Messi marque (encore) l'histoire », sur eurosport.fr, 2 mai 2012


  342. « Ballon d'or 2011 : Lionel Messi égale Michel Platini », sur rtl.fr, 10 janvier 2012


  343. (en) « Messi wins third Onze d’Or in a row », sur totalbarca.com, 128 septembre 2012


  344. « Records individuels du FC Barcelone », sur fcbarcelona.com (consulté le 2 juin 2013)


  345. (it) « Messi come Müller: due annate da record », sur it.eurosport.yahoo.com (consulté le 2 juin 2013)


  346. (it) « Pep aveva ragione sul caricare Messi... la 'Pulce' verso l'annientamento di tutti i record individuali, spicca la differenza con Ibra nelle reti in partite ad eliminazione diretta: 26! », sur goal.com (consulté le 2 juin 2013)


  347. « Ligue des champions : Lionel Messi déboule sur Raul, meilleur buteur de l'histoire », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  348. (es) « Messi, Pichichi y Bota de Oro 2012-2013 », sur grada360.com, 5 juin 2013


  349. (es) « Messi, Xavi e Iniesta, finalistas del premio 'World Soccer' », sur fcbarcelona.es, 23 octobre 2012


  350. (es) « Messi, mejor jugador del 2012 según la revista 'World Soccer' », sur elperiodico.com, 23 octobre 2012


  351. a et b« Messi a sa place définitive dans l'histoire du Clasico », sur http://fr.sports.yahoo.com/ (consulté le 23 mars 2014)


  352. (es) « 35 goles como local », sur le10sport.com (consulté le 2 juin 2013)


  353. « Barça : le dernier bijou de Messi », sur le10sport.com (consulté le 2 juin 2013)


  354. (en) « Messi becomes first player in La Liga to score 44 goals in a calendar year », sur sportingalert.com (consulté le 2 juin 2013)


  355. « Le record de Messi en détails », sur fcbarcelona.com (consulté le 2 juin 2013)


  356. (es) « Una segunda vuelta estratosférica », sur fcbarcelona.es (consulté le 2 juin 2013)


  357. « Barça-Real, ça sent la poudre », sur sports.orange.fr (consulté le 2 juin 2013)


  358. (en) « Barcelona forward Lionel Messi scores eighth hat-trick of season as Argentine becomes club's all-time record scorer », sur telegraph.co.uk (consulté le 2 juin 2013)


  359. (en) « Messi equals César as FC Barcelona's all-time goalscorer against Real Madrid », sur fcbarcelona.com (consulté le 2 juin 2013)


  360. (en) « Messi vuelve por sus fueros y bate otro récord », sur marca.com, 27 avril 13


  361. (es) « El récord que Messi no pudo alcanzar », sur clarin.com (consulté le 2 juin 2013)


  362. (en) « Messi iguala el récord de goles a domicilio de la Liga », sur fcbarcelonanoticias.com, 15 mars 2013


  363. Martin Mosnier, « Seuls Ronaldo et Pelé... », sur eurosport.fr, 7 janvier 2012


  364. (en) « Messi equals César’s record », sur fcbarcelona.com (consulté le 2 juin 2013)


  365. « Messi égale le record de César en nombre de buts en Liga », sur fcbarcelona.com (consulté le 2 juin 2013)


  366. (es) « Lionel Messi Equals César's Record, Barça Launch Anti-Smoking Campaign », sur barcablaugranes.com (consulté le 2 juin 2013)


  367. « Lionel Messi, tel César », sur football.fr (consulté le 2 juin 2013)


  368. « Lionel Messi se paie encore un nouveau record », sur chronofoot.com, 1er décembre 2011


  369. (it) « Barcellona:Messi,vicino nuovo », sur transfermarkt.it (consulté le 2 juin 2013)


  370. a et b« Liga - Après FC Barcelone - Rayo (6-1) : Les stats de Messi en 2015, ça devient vraiment délirant » (consulté le 8 mars 2015)


  371. « Barcelone : Quand Lionel Messi s'offre deux nouveaux records grâce à son triplé ! », sur le10sport.com (consulté le 8 mars 2015)


  372. (es) « Un Messi imparable marcó 5 goles y el Barça humilló al Bayer Leverkusen », sur telegraph.co.uk (consulté le 2 juin 2013)


  373. a et b« BARÇA : LES CHIFFRES FOUS DE MESSI », sur rmcsport.bfmtv.com (consulté le 25 mars 2014)


  374. a et b« IFFHS: Messi toujours meilleur buteur du monde, Cristiano Ronaldo grimpe à la 3e place », sur lematinhaiti.com (consulté le 2 juin 2013)


  375. a et b« Messi bat C.Ronaldo au palmarès des meilleurs buteurs 2012 d'IFFHS », sur french.peopledaily.com.cn (consulté le 2 juin 2013)


  376. a et b(es) « Leo, único futbolista en activo en el Once de los Mejores Jugadores de la Historia » (consulté le 3 juillet 2013)


  377. a et b« FC Barcelone : Messi élu meilleur joueur de la Liga », sur tf1.fr (consulté le 2 juin 2013)


  378. a et b« Liga : Lionel Messi meilleur joueur, le Barça à l'honneur », sur www.eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  379. a et b« ESPY Awards 2012 : LeBron James, Lionel Messi et David Beckham récompensés », sur melty.fr (consulté le 2 juin 2013)


  380. a et b« Messi champion des champions monde », sur lequipe.fr, 24 décembre 2011


  381. a et b« Les athlètes récompensés par la marque », sur www.marca.com (consulté le 6 août 2010)


  382. « Messi: Onze d'or », sur onzemondial.com, 5 juin 2018


  383. Lionel Messi, meilleur meneur de jeu selon l'IFFHS, pasionfutbol.com, 12 décembre 2017


  384. a et b« Ronaldo et Messi commencent leur moisson de récompenses », sur ouest-france.fr (consulté le 26 décembre 2013)


  385. « Football - Top 100 : Pour The Guardian, Messi reste le numéro un », sur eurosport.fr (consulté le 27 décembre 2013)


  386. (es) « Messi, mejor goleador y más efectivo que Cristiano Ronaldo », sur sport.es, 27 décembre 2012


  387. a et b(es) « Messi, MVP-2012 de 'World Soccer' por delante de Cristiano e Iniesta », sur mundodeportivo.com, 14 décembre 2012


  388. (es) « Messi, el mejor de 2012 para 'World Soccer' », sur sport.es, 27 décembre 2012


  389. « Messi: Onze d'or », sur onzemondial.com, 5 juillet 2012


  390. « Iniesta meilleur joueur », sur eurosport.fr, 30 août 2012


  391. (es) « Messi recibe el Trofeo EFE como mejor futbolista latinoamericano de la Liga BBVA », sur mundodeportivo.com, 14 mai 2012


  392. a b et c« FIFA/FIFPro World XI », sur fr.fifa.com (consulté le 10 janvier 2012)


  393. (es) « Messi gana su tercer Balón de Oro consecutivo », sur mundodeportivo.com, 9 janvier 2012


  394. « Lionel Messi encore une fois Meilleur Buteur du Monde ! », sur iffhs.de (consulté le 6 juin 2013)


  395. « Le Meilleur Buteur Mondial de Première Division 2011 », sur iffhs.de (consulté le 6 juin 2013)


  396. « Lionel Messi sportif de l'année pour la Gazzetta », sur 7sur7.be (consulté le 6 juin 2013)


  397. (es) « Messi consigue su tercer Trofeo Di Stéfano », sur marca.com, 1er juin 2011(consulté le 2 juin 2011)


  398. « Messi membre de l'équipe-type de Sports Illustrated », sur chronofoot.com (consulté le 6 juin 2013)


  399. a et b(es) « El Barça triunfa en los premios de la LFP », sur sport.es (consulté le 6 juin 2013)


  400. « Sacré, Lionel Messi (photo Presse-Sports) a devancé ses coéquipiers espagnols du FC Barcelone, Xavi (2e) et Andrés Iniesta (3e). », sur www.francefootball.fr (consulté le 11 janvier 2011)


  401. (es) « Messi se corona como el mejor jugador de la Liga », sur marca.com, 3 juin 2010(consulté le 3 juin 2010)


  402. « Le Meilleur Buteur Mondial de Première Division 2010. », sur iffhs.de (consulté le 6 juin 2013)


  403. « FIFA/FIFPro World XI », sur fr.fifa.com (consulté le 6 août 2010)


  404. « Ballon d'Or France Football 2009, Lionel Messi (photo Presse-Sports) possède une avance historique sur son dauphin Cristiano Ronaldo. Xavi s'installe sur la troisième place du podium. », sur www.francefootball.fr (consulté le 6 août 2010)


  405. « Messi joueur de l'année 2009 », sur www.lequipe.fr (consulté le 6 août 2010)


  406. a et b« Résultat », sur fr.uefa.com (consulté le 6 août 2010)


  407. (es) Marca.com, « Messi recibe el "Champions n°1" », sur marca.com, 10 novembre 2009(consulté le 10 novembre 2009)


  408. a et bArticle sur Le Barça truste les prix LFP sur https://www.lequipe.fr


  409. (es) Froilan Mora, « Messi es el nuevo Di Stéfano », sur marca.com, 9 juillet 2009(consulté le 9 juillet 2009)


  410. « Ronaldinho joueur de la décennie », sur https://www.lequipe.fr, 10 décembre 2009(consulté le 12 décembre 2009).


  411. (en) « World Team of the Decade », sur thesun.co.uk (consulté le 6 juin 2013)


  412. (es) Agences, « Otro premio para Messi », sur sport.es, 10 novembre 2009(consulté le 10 novembre 2009)


  413. « Le classement 2008 », sur www.francefootball.fr (consulté le 6 août 2010)


  414. a b et c« UEFA Champions League - News - liste », sur uefa.com


  415. « Site officiel », sur francefootball.fr (consulté le 6 août 2010)


  416. a et b« Lionel Messi rafle le Ballon et le Soulier », sur fr.fifa.com (consulté le 6 août 2010)


  417. (en) « Maradona proclaims Messi as his successor », sur chinadaily.com.cn (consulté le 2 juin 2013)


  418. « Eto'o: "Messi est le nouveau Maradona" », sur fcbarcelonaclan.com (consulté le 2 juin 2013)


  419. (it) « Controllo, corsa, tocco di palla Perché nel calcio piccolo è bello », sur archiviostorico.corriere.it (consulté le 2 juin 2013)


  420. (en) « Lionel Messi - the new Maradona? », sur uefa.com (consulté le 2 juin 2013)


  421. a b c d et ePatrick Urbini, « Explosif, imprévisible, déstabilisant », France Football, no 3321,‎ 1er décembre 2009, p. 28 et 29


  422. (en) « Lionel Messi », sur ft.com (consulté le 2 juin 2013)


  423. « Messi, les jambes... et la tête », sur lequipe.fr (consulté le 2 juin 2013)


  424. « FC Barcelone: Messi, un cerveau plus actif que les autres… », sur sportune.fr (consulté le 2 juin 2013)


  425. « La virtuosité de Messi trouve son origine dans son cerveau (étude) », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  426. « Piqué: "Maradona, moins de la moitié de Messi" », sur ledauphine.com (consulté le 2 juin 2013)


  427. « Le meilleur c’est Messi, et les autres disent n’importe quoi pour Ibrahimovic », sur foot01.com (consulté le 2 juin 2013)


  428. « Messi : Quatre buts pour son 200e match », sur francesoir.fr (consulté le 2 juin 2013)


  429. « FC Barcelone : Lionel Messi s'inspire de Pirlo et de Ronaldinho pour tirer ses coups-francs », sur chronofoot.com (consulté le 2 juin 2013)


  430. « Le sixième sens de Messi décrypté », sur uefa.com (consulté le 2 juin 2013)


  431. « FC Barcelone: Lionel Messi expliqué par la science », sur sportune.fr (consulté le 2 juin 2013)


  432. « Lionel Messi, Xavi Hernandez et Carles Puyol prolongent leurs contrats avec le Barça », sur eurosport.fr (consulté le 2 juin 2013)


  433. (en) « Lionel Messi: 10 reasons why he's the world's greatest player », sur telegraph.co.uk (consulté le 2 juin 2013)


  434. (es) « Lionel Messi: The Complete Footballer (Part Two: Passing/Vision) », sur barcablaugranes.com (consulté le 2 juin 2013)


  435. (en) « Real Madrid 1 Barcelona 3: Lionel Messi once again lights up El Clasico », sur periscopepost.com (consulté le 2 juin 2013)


  436. « Bebeto : "Messi doit jouer comme au Barça" », sur fifa.com (consulté le 2 juin 2013)


  437. « Lionel Messi », sur ft.com (consulté le 2 juin 2013)


  438. « Barça : Quand le cas Messi interroge », sur footespagnol.fr (consulté le 2 juin 2013)


  439. « Messi, plus de peur que de mal », sur sports.orange.fr (consulté le 2 juin 2013)


  440. « Messi un chauve lui colle aux fesses », sur le10sport.com (consulté le 2 juin 2013)


  441. « Barça : Messi, 10 ans déjà … », sur footespagnol.fr (consulté le 2 juin 2013)


  442. a et b« Barcelone - Messi se blesse face au Celtic Glasgow », sur football-actualites.fr (consulté le 2 juin 2013)


  443. « A. Song : « Messi, c'est un bosseur » », sur le10sport.com (consulté le 2 juin 2013)


  444. « LdC, Barça - Vilanova :"Messi voulait jouer" », sur goal.com (consulté le 2 juin 2013)


  445. « Messi nous rend-il heureux? », sur slate.fr (consulté le 2 juin 2013)


  446. « ESP, Barça - Messi :"Je dédicace mes buts à ma grand-mère" », sur goal.com (consulté le 2 juin 2013)


  447. https://votresalaire.fr/main/salaire/vip/lionel-messi


  448. http://www.sportune.fr/sport-business/fc-barcelone-ce-que-lionel-messi-a-financierement-gagne-au-cours-de-sa-carriere-167171


  449. Cristiano Ronaldo-Lionel Messi : the worlds highest paid soccer players


  450. « Salaires la Premier League loin devant », sur sofoot.com (consulté le 27 février 2016)


  451. http://fxtop.com/fr/conversion-devises-date-passee.php?A=20&C1=USD&C2=EUR&DD=01&MM=01&YYYY=2005&B=1&P=&I=1&btnOK=Chercher


  452. Roberto Notorianni, Philippe Auclair, Rachel Pretti et Vincent Villa, « Jeunes et nouveaux riches... », France Football, no 3389,‎ 22 mars 2011, p. 5


  453. AFP, « Tiger Woods redevient le sportif le plus payé du monde », sur lepoint.fr, 7 juin 2013(consulté le 22 juin 2013)


  454. a et bTP, « Agüero plus influent que Messi », sur sofoot.com, 20 août 2012(consulté le 18 juillet 2013)


  455. Rachid Nahli, « Beckham, mieux payé que Messi », sur lesoir-echos.com, 20 mars 2013(consulté le 28 avril 2013)


  456. Frenzall, « FC Barcelone: Messi, son nouveau salaire explose de 43% ! », sur sportune.fr, 19 décembre 2012(consulté le 28 avril 2013)


  457. Frenzall, « Cristiano Ronaldo, Messi et leurs droits à l’image », sur sportune.fr, 21 décembre 2012(consulté le 21 juin 2013)


  458. Yannick Merciris, « Lionel Messi, champion des fiches de paie », sur chronofoot.com, 20 mars 2012(consulté le 28 avril 2013)


  459. « Messi en tête du classement des salaires », sur sport.fr, 21 mars 2011(consulté le 28 avril 2013)


  460. « Un juge donne raison à Messi dans l'affaire Adidas-Nike », sur fcbarcelonaclan.com, 28 mars 2007(consulté le 28 avril 2013)


  461. Palissarde, « FC Barcelone: Messi, le salaire de dingue proposé par des Russes… », sur sportune.fr, 27 décembre 2012(consulté le 28 avril 2013)


  462. Vincent Bogard, « Barça : Guardiola fixe le prix de Messi », sur topmercato.com, 22 octobre 2010(consulté le 28 avril 2013)


  463. Pierre-Damien Lacourte, « Real : une offre de 140 millions pour Messi ? », sur maxifoot.fr (consulté le 28 avril 2013)


  464. Palissarde, « Lionel Messi: L’estimation de sa valeur marchande grimpe encore ! », sur sportune.fr, 8 janvier 2013(consulté le 28 avril 2013)


  465. Eurosport - avec AFP, « Lionel Messi vaudrait deux Cristiano Ronaldo », sur eurosport.fr, 13 juin 2013(consulté le 20 juin 2013)


  466. « Transferts - Messi coûterait 580 millions ! », sur goal.com, 4 août 2013(consulté le 4 août 2013)


  467. a et b« FC Barcelone : Le maillot noir de Lionel Messi plébiscité », sur sportune.fr, 6 octobre 2011


  468. « Cristiano Ronaldo, Messi… Les plus gros vendeurs de maillots en Liga », sur sportune.fr, 6 octobre 2011


  469. « Football: Cristiano Ronaldo et Lionel Messi attirent les foules à Genève », sur rts.ch (consulté le 26 mai 2013)


  470. « Messi, un joueur sous haute protection », sur europe1.fr (consulté le 26 mai 2013)


  471. « La Messi-mania s’empare de l’Inde », sur lefooteur.com (consulté le 26 mai 2013)


  472. « Argentine: Le prix scandaleux pour voir Messi s'entraîner! », sur pro.footeo.com, 9 juin 2012


  473. « 62 euros pour voir Messi... s'entraîner », sur eurosport.fr, 11 juin 2012


  474. « Un supporter embrasse Messi en plein match ! », sur footmercato.net, 7 février 2013


  475. « Un fan entre sur le terrain pour saluer Messi », sur 20min.ch, 16 août 2012


  476. « Forbes sacre Woods sportif le plus puissant du monde », sur eurosport.fr, 7 mai 2012


  477. « Barça : Messi dans le top 100 du Time ! », sur tf1.fr, 25 avril 2011


  478. « Messi, Djokovic et Lin : dans le Top 100 des personnalités influentes », sur sportune.fr, 3 mai 2012


  479. « Les 100 personnalités les plus influentes du Time : Lagarde, seule française pour le cru 2013 », sur atlantico.fr, 25 avril 2013


  480. « Messi, premier footballeur en Une du Time », sur 7sur7.be, 31 janvier 2012


  481. (en) « Messi - Joueur FIFA 2009 », sur fifa.com, 3 février 2011


  482. (es) « Messi - FIFA Ballon d' Or 2010 », fifa.com, 3 février 2011


  483. (en) « Lionel Messi - Soulier d'Or 2010 », eusm . eu, 3 février 2011


  484. « Cristiano Ronaldo : Messi est le meilleur au monde », espndeportes.com, 11 février 2011


  485. (es) « Iker Casillas : Messi est le meilleur joueur du monde », intereconomia.com, 30 janvier 2013


  486. (es) « Neymar : Messi est le meilleur au monde », marca.com, 30 janvier 2013


  487. (es) « Arjen Robben : Messi est le meilleur du monde, il est d'une autre planète », comme com., 14 janvier 2009


  488. (es) « Pelé : Messi est le meilleur joueur du monde », sport.es, 30 janvier 2013


  489. (es) « Zico : " Lionel Messi est le meilleur, il est incomparable " », elcomercio.pe, 30 janvier 2013


  490. (es) « Carlos Valderrama : Lionel Messi est le meilleur joueur au monde », libero.pe, 30 janvier 2013


  491. (es) « Miguel Ángel Lotina: Messi es el mejor jugador con mucha diferencia », sur as.com, 3 février 2011


  492. (es) « Míchel: Messi es el mejor del mundo, pero el Madrid es el máximo favorito », sur elmundodeportivo.es, 23 mars 2010


  493. (es) « Sports Illustrated elige a Messi como el mejor de la historia y a Elías Figueroa 96º », sur latercera.com, 5 décembre 2012


  494. (en) « Guti: Messi is better than Cristiano Ronaldo », sur GOAL.com, 15 septembre 2013


  495. (en) « David Beckham: Lionel Messi is the best », sur ESPN, 12 avril 2013


  496. « Lionel Messi est-il le meilleur joueur de tous les temps ? », sur lefigaro.fr, 9 janvier 2012


  497. « Messi ya tiene su espacio "exclusivo" en el Museo del Barcelona », Mundo Deportivo


  498. « Un musée à la gloire de Messi à Rosario », sur lematin.ch, 12 octobre 2011(consulté le 13 juillet 2013)


  499. « Cassano rend hommage à Messi », sur lequipe.fr, 19 mars 2013(consulté le 13 juillet 2013)


  500. « Nate Robinson va porter le 10 en hommage à Lionel Messi », sur sport.es, 27 juillet 2013(consulté le 14 août 2013)


  501. (es) « Pintan en Argentina un mural como homenaje a Leo Messi », sur sport.es, 30 juin 2013(consulté le 14 août 2013)


  502. a et b« Cristiano Ronaldo – Messi: Les Espagnols ont choisi leur chouchou… », sur sportune.fr, 12 octobre 2011


  503. a et b« Messi 1er, Cristiano Ronaldo 4e: Les joueurs préférés de Liga », sur sportune.fr, 11 octobre 2011


  504. « Lionel Messi l’homme le plus recherché d’Amérique Latine ! », sur sportune.fr, 13 juillet 2011


  505. « Nadal, Messi, Manaudou, … La liste des sportifs préférés des enfants ! », sur sportune.fr, 21 septembre 2012


  506. « Messi, Nadal… Ils sont le symbole du bonheur en Espagne », sur sportune.fr, 26 juin 2012


  507. « Real Madrid, FC Barcelone… Top 10 des clubs les plus médiatiques », sur sportune.fr, 13 août 2011


  508. « Le FC Barcelone champion d'Europe de la popularité », sur sportune.fr, 9 septembre 2010


  509. « FC Barcelone-Real Madrid: Le Barça plait, le Real énerve ! », sur sportune.fr, 10 octobre 2011


  510. « Barça: Messi est le joueur le plus médiatique », sur footespagnol.fr, 6 juin 2012


  511. « Cristiano Ronaldo, Messi… 10 joueurs les plus médiatiques en 2012 », sur sportune.fr, 5 juin 2012


  512. (en) « Cristiano Ronaldo, Messi… Les plus gros vendeurs de maillots en Liga », sur worldfootballextra.com, 6 octobre 2011


  513. (es) « ¡Messi llega a los 40 millones de fans en Facebook! », sur worldfootballextra.com, 14 décembre 2012


  514. « Whitney Houston, PSY et Messi en tête », sur lessentiel.lu, 12 décembre 2012


  515. « PSG: Ibrahimovic dans le top 10 des sportifs Google en 2012 », sur sportune.fr, 13 décembre 2012


  516. Fazila, « Barça: Messi ouvre un compte Instagram », 14 août 2013(consulté le 15 août 2013)


  517. « Messi et Ronaldo dominent le football sur Wikipédia », sur footespagnol.fr, 30 janvier 2012


  518. (en) « Epic Pictures Acquire Rights To Make Lionel Messi Biopic », sur barcablaugranes.com, 8 mai 2013


  519. « Insolite - FC Barcelone : Messi fait son entrée dans le dictionnaire », 11 février 2013(consulté le 22 juin 2013)


  520. Valentin Vié, « Lionel Messi et Cristiano Ronaldo entrent dans le dictionnaire Robert 2014 », 28 mai 2013(consulté le 22 juin 2013)


  521. « Lionel Messi remercie ses 70 millions de fans Facebook », sur Africeleb, 1er septembre 2014


  522. « Lionel Messi et son père mis en examen », sur Le Monde.fr, 20 juin 2013(consulté le 22 juin 2013)


  523. « Lionel Messi est un contribuable modèle », 22 juin 2013


  524. « Lionel Messi détériore son image aux États-Unis », sur 7sur7.be, 11 juillet 13


  525. « Un match annulé à Los Angeles à cause de Messi ! », sur footmercato.net, 11 juillet 13


  526. « Barcelone : Lionel Messi condamné à 21 mois de prison pour fraude fiscale », sur L'Equipe.fr, 6 juillet 2016




Annexes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Bibliographie |




  • Armelle Renoult, Lionel Messi, les pieds en or, Éditions Belize, août 2012, 29 p., broché (ISBN 978-2917289693).


  • Alexandre Juillard et Alexandre Juillard, Le mystère Messi, Éditions JC Gawsewitch, mai 2012, 320 p., broché (ISBN 978-2350133119).


  • Frédéric Traïni, Messi, une vie en grand, Éditions Hugo et Compagnie, janvier 2012, 217 p., broché (ISBN 978-2755609257).


  • Luca Caioli, Magic Messi, Éditions du Rocher, septembre 2011, 315 p., broché (ISBN 978-2268071718).


  • (es) Ramiro Martín, Messi, un genio en la escuela del fútbol, Lectio Ediciones, mars 2013, 168 p., broché (ISBN 978-8415088776).



Filmographie |




  • 2014 : Adaptation au cinéma du livre de Luca Caioli: Magic Messi.


  • 2013 : Spécial Messi sur Bein Sport 1.


  • 2011 : Messi, l'Intégrale de Canal+.



Articles connexes |



  • Records de Lionel Messi avec le FC Barcelone

  • Liste des footballeurs recordmans de buts avec leur sélection nationale



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel

    • International Standard Name Identifier


    • Bibliothèque nationale de France (données)

    • Système universitaire de documentation

    • Bibliothèque du Congrès

    • Gemeinsame Normdatei

    • Bibliothèque nationale de la Diète

    • Bibliothèque nationale d’Espagne

    • Bibliothèque royale des Pays-Bas

    • Bibliothèque nationale d’Israël

    • Bibliothèque nationale de Catalogne

    • Bibliothèque nationale de Suède

    • WorldCat



  • (es + en) Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

  • Ressources relatives au sport : As • Base de Datos del Futbol Argentino • BDFutbol • ESPN FC • Fédération internationale de football association • FootballDatabase.eu • Footballfacts.ru • Mackolik.com • Mondedufoot.fr • Munzinger Sport • National Football Teams • Scoresway (football) • Soccerbase (joueurs) • Soccerway • Sportbox.ru • Sports Reference • Transfermarkt (joueurs) • Union des associations européennes de footballVoir et modifier les données sur Wikidata


  • (en) Lionel Messi sur l’Internet Movie Database

  • Présence dans des médias ou sur des réseaux sociaux : Dagens Nyheter • Facebook (compte) • Instagram (compte) • The New York TimesVoir et modifier les données sur Wikidata


  • (en) Biographie sur le site du FC Barcelone





  • Portail du football Portail du football
  • Portail des records Portail des records
  • Portail de l’Argentine Portail de l’Argentine



Popular posts from this blog

Ellipse (mathématiques)

Quarter-circle Tiles

Mont Emei