Eric Clapton






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Eric Clapton



Description de cette image, également commentée ci-après

Eric Clapton en concert le 28 juin 2008 à Hyde Park, Londres.





































Informations générales
Surnom

Slowhand
God
Nom de naissance

Eric Patrick Clapton
Naissance

30 mars 1945(73 ans)
Ripley, Surrey, Angleterre
Drapeau : Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre musical

Blues rock, blues, rock psychédélique, hard rock
Instruments

Voix
Guitare
Dobro
Années actives

Depuis 1963
Labels

Polydor, RSO Records, Warner Bros. Entertainment, Reprise Records, Duck Records
Site officiel

www.ericclapton.com/



Eric Clapton, né le 30 mars 1945 à Ripley, près de Guildford[1], est un guitariste, chanteur et compositeur de blues et de rock britannique.


En 2011, dans son classement « les 100 plus grands guitaristes de tous les temps », le mensuel Rolling Stone le positionne en deuxième position, juste derrière Jimi Hendrix[2].


Il est le seul artiste à avoir été intronisé à trois reprises au sein du Rock and Roll Hall of Fame : une fois en tant qu'artiste solo puis en tant que membre des Yardbirds et de Cream.




Sommaire






  • 1 Biographie


    • 1.1 Jeunesse


    • 1.2 1963 - 1965 : les Yardbirds


    • 1.3 1965 - 1966 : John Mayall and The Bluesbreakers


    • 1.4 1966 - 1968 : Cream


    • 1.5 1969 : Blind Faith


    • 1.6 1969 - 1970 : Delaney, Bonnie And Friends, Clapton en solo


    • 1.7 1970 : Derek and the Dominos


    • 1.8 1971 - 1973 : les années noires


    • 1.9 1974 - 1991 : Clapton en solo


    • 1.10 De 1992 à nos jours : le renouveau de Slowhand




  • 2 Discographie


    • 2.1 Albums studio & Live




  • 3 Matériel


    • 3.1 Guitares


    • 3.2 Amplificateurs




  • 4 Publications


  • 5 Filmographie


  • 6 DVD


  • 7 Honneur


  • 8 Notes et références


  • 9 Bibliographie


  • 10 Liens externes





Biographie |



Jeunesse |


Né à Ripley, à proximité de Guildford, dans le Surrey au Royaume-Uni, Eric Clapton est le fils d'un soldat canadien et d'une mère anglaise. Son père, parti combattre en Europe peu après sa naissance, est ensuite retourné au Canada. Sa mère, qui n'a alors que seize ans, est trop jeune pour s'occuper de lui, aussi le jeune Eric est confié à ses grands-parents maternels (dont le nom, Clapp, est à l'origine de la rumeur selon laquelle le véritable nom du guitariste serait Clapp). Il sera plus tard définitivement abandonné par sa mère, partie à son tour au Canada au bras d'un autre soldat.


L'histoire de sa naissance restera longtemps un secret de famille, et l'enfant n'apprend qu'à l'âge de neuf ans que ceux qu'il croyait être ses parents ne l'étaient pas, et que sa prétendue grande sœur est en réalité sa mère. Le choc est terrible pour Eric.


L'enfance de Clapton ne se passe pas sans accrocs – il a plus tard confessé avoir été un « sale gosse ». Peu attentif à l'école, il faillit même abandonner l'apprentissage de la guitare – il avait reçu sa première guitare acoustique, une Hoyer de fabrication allemande, en cadeau pour ses treize ans – car il le jugeait « trop difficile ». Postier pour gagner quelques sous, il intègre la classe de design de l'École d'art de Kingston upon Thames ; ses résultats médiocres lui valent d'être rapidement renvoyé.


Encore adolescent, Eric Clapton puise son inspiration musicale – il est finalement parvenu à jouer un peu de guitare – dans le blues américain : Big Bill Broonzy, Muddy Waters, Elmore James, Howlin' Wolf et surtout Robert Johnson, le légendaire bluesman du Mississippi. Surnommé par ses amis « Eric the mod »[3] en référence à ses vêtements qui rappellent le mouvement Mods, il commence vers 1962 à fréquenter des clubs de musiciens comme le Ealing Club[4] de Londres, dans lequel se produisent notamment les Rolling Stones. Il les accompagnera même occasionnellement comme chanteur[5]. Peu confiant à l'époque envers ses talents de guitariste, il déclare : « J'en fais un peu ; j'ai bossé quelques trucs de blues depuis un moment ; rien de sérieux. »[6]. Dans ce même club jouent les Blues Incorporated d'Alexis Korner, dont les batteurs et bassistes sont, de temps à autre (le personnel varie beaucoup à cette époque), Ginger Baker et Jack Bruce, ses futurs acolytes de Cream.


C'est pourtant l'apprentissage par cœur d'un album de Chuck Berry qui lui permet finalement d'intégrer, en mars 1963, son premier groupe : les Roosters. Il joue avec eux jusqu'au mois d'octobre de la même année, puis, lorsque le groupe se dissout, rejoint Casey Jones and The Engineers en même temps que Tom McGuiness (l'ancien bassiste des Roosters).


Mais cette nouvelle association ne dure qu'un mois : Clapton, qui a déjà acquis une certaine réputation en tant que guitariste, est embauché par les Yardbirds, son premier groupe véritablement professionnel.



1963 - 1965 : les Yardbirds |


Article détaillé : Yardbirds.

Avec l'arrivée de Clapton, les Yardbirds commencent à véritablement décoller. Petit groupe de rock 'n' roll comme tant d'autres, très influencé par le blues, ils ne jouent aucune composition personnelle, se limitant à des morceaux de blues issus des catalogues Chess, Checker ou Vee-Jay. Succédant aux Rolling Stones comme groupe résident du légendaire Crawdaddy Club de Richmond, ils deviennent un groupe culte parmi les jeunes Anglais branchés fans de blues. Leurs premiers singles, I Wish You Would/A Certain Girl, sont des succès relatifs, et ils partent même en tournée en 1963 avec le bluesman américain Sonny Boy Williamson, enregistrant ensemble un album Sonny Boy Williamson and The Yardbirds qui sortira en 1966 à la fois comme un disque des Yardbirds et de Williamson.


Clapton, de son côté, crée peu à peu son style personnel : sa façon de jouer bien sûr, intégrant de manière révolutionnaire les influences de Buddy Guy, Freddie King et B.B. King, mais aussi sa façon de s'habiller. Cette forte personnalité, ainsi que ses talents de guitariste, pourtant assez peu mis en valeur sur les premiers enregistrements du groupe, lui valent d'en devenir le principal soliste. L'autre guitariste des Yardbirds à l'époque, Chris Dreja, était plutôt concentré sur la rythmique.


Devenant rapidement une figure importante de la scène anglaise, il se fait un surnom : Slowhand. La paternité de ce surnom revient à l'assistant de Gomelsky, Hamish Grimes, qui s'occupe de leur campagne de publicité, concoctant des slogans comme « Les Yardbirds, la sensation blues du moment ». Grimes baptisa ainsi Clapton « Slowhand », un jeu de mot au sujet des claquements de mains du public (slowhand clap) quand le spectacle devait s'interrompre le temps qu'il remplace une corde cassée[7]. Mais en mai 1965, le premier vrai succès du groupe, For Your Love, coïncide avec le départ du guitariste, mal à l'aise à cause de cette chanson trop « commerciale » selon lui. En effet, à cette époque, Clapton est encore un fanatique de blues authentique, et considère comme une trahison de jouer autre chose que des reprises de grands bluesmen. Recommandant Jimmy Page à ses collègues, il quitte les Yardbirds.



1965 - 1966 : John Mayall and The Bluesbreakers |


Article détaillé : Bluesbreakers.

Parti se reposer à Oxford chez Ben Palmer (l'ancien guitariste des Roosters), Clapton ne reste pas inactif très longtemps après son départ des Yardbirds : dès mars 1965, John Mayall lui propose de rejoindre les Bluesbreakers. À l'époque, le groupe est déjà une référence du R&B britannique, Clapton accepte donc la proposition. Échangeant sa Fender Telecaster contre une Gibson Les Paul Standard pour un son plus authentique et puissant, Clapton joue avec passion, et assoit sa réputation d'instrumentiste prodige. Ce qui ne l'empêche pas de manquer parfois de sérieux, allant jusqu'à rater certains engagements… Lassé par la routine des concerts dans les night-clubs, il abandonne, en août 1965, les Bluesbreakers pour se joindre à un groupe composite supposé parcourir le monde : The Glands.


L'intention première de ce groupe de « musiciens voyageurs » était de parcourir le monde dans un autobus à deux étages, en jouant un peu partout. Une épopée qui s'achève rapidement en Grèce, d'où ils reviennent sans un sou après avoir eu un accident de la route et s'être presque fait kidnapper à Athènes. Clapton reprend donc dès octobre 1965 sa place au sein des Bluesbreakers…


Son escapade avec The Glands n'a nullement entamé la réputation de Clapton, qui devient peu à peu une véritable idole, et gagne un nouveau surnom : sur les palissades et dans le métro de Londres fleurit l'inscription « Clapton is God » (Clapton est Dieu). Un nouveau statut difficile à assumer pour le jeune guitariste, qui hésite dans ses déclarations entre d'une part la conviction qu'il possède des « pouvoirs », et d'autre part leur dénégation.

Parlant de cette période en 1987, à la télévision britannique, Eric déclare : « Qu'est-ce que je pouvais y faire ? Aller nettoyer les murs ? Bien sûr, les gens pensaient que ça allait trop loin… Je ne voulais pas m'embarrasser de ça, surtout pas. On disait que j'étais le meilleur guitariste du monde. C'est vrai, j'ai toujours voulu l'être, mais ce n'est qu'un idéal inaccessible[8] »


En mars 1966, Clapton, Mayall et les Bluesbreakers enregistrent l'album Blues Breakers - John Mayall with Eric Clapton. Considéré encore aujourd'hui comme un monument du British Blues Boom, le disque connaît un grand succès, mais son titre, ambigu, ne satisfait ni les membres des Bluesbreakers, ni Clapton, qui trouve que son nom « se voit moins que celui de John Mayall ». Quand l'album sort, Clapton a déjà quitté le groupe. Il vient en effet de former avec Jack Bruce et Ginger Baker un « supergroupe » qui deviendra bientôt Cream.


Clapton utilisa un amplificateur Marshall 1962 et une Gibson Les Paul pour l'enregistrement de l'album Blues Breakers - John Mayall with Eric Clapton. Après cela, l'amplificateur adopta le surnom Bluesbreaker, et gagnera un statut iconique, étant considéré aujourd'hui comme « l’amplificateur le plus important de la marque »[9], « ayant lancé le blues rock britannique au milieu des années 1960 »[10].



1966 - 1968 : Cream |


Article détaillé : Cream.

Formé par trois musiciens déjà très célèbres - Eric Clapton, Ginger Baker et Jack Bruce - Cream est le premier « supergroupe », et l'un des premiers « power-trios » célèbres. Il est aussi pour Clapton l'occasion de développer sa technique de chant et ses talents de guitariste et d'auteur de chansons. Attendu comme un groupe de blues pur et dur, le groupe s'oriente pourtant dès son premier album vers une musique pop autant inspirée par le psychédélisme que par le blues. Un terrain fertile, à partir duquel Clapton crée un style de guitare plus expérimental que jamais : les concerts du groupe sont l'occasion de très longues improvisations à un volume sonore délirant pour l'époque, où Clapton, qui doit assurer à la fois la rythmique et les solos, est forcé de se surpasser.


D'autant que, malgré les déclarations enthousiastes de la presse et de leurs proches, l'ambiance n'est pas toujours au beau fixe entre les membres de Cream : leur association se fonde plus sur une rivalité parfois brutale que sur une réelle émulation. Plus tard, Henry Shapiro exprimera clairement la situation : « Cream est mort le jour où ils ont cessé de faire des étincelles entre eux ».


En 1967, la popularité de Clapton est quelque peu entamée après l'arrivée à Londres de Jimi Hendrix, dont le style flamboyant concurrence le sien. Arrivé en Angleterre fin septembre 1966, pour y rencontrer Clapton, Hendrix devient rapidement une nouvelle idole, y compris pour Clapton lui-même, les Rolling Stones et les Beatles. Mais Clapton continue à être désigné, par tous les sondages des magazines, comme le « meilleur guitariste du monde », et le succès d'Hendrix n'empêche pas Cream de vendre environ 5 millions de disques en 40 ans (y compris best of et singles), rien qu'aux États-Unis[11]


Après trois albums, le groupe est cependant victime de l'inimitié qui règne entre ses trois membres, mais aussi des hésitations de Clapton. Ce dernier est en effet très affecté par une critique négative d'un concert de Cream, lue dans le magazine Rolling Stone, ainsi que par sa découverte de l'album Music From Big Pink du groupe canadien The Band, qui lui fait penser que le rock 'n' roll est en train de prendre une nouvelle direction. À tel point qu'il tentera, en vain, de rejoindre le groupe et faire la connaissance du guitariste Robbie Robertson ; les deux artistes se retrouveront sur scène le 6 mars 2000 lors du Rock and Roll Hall of Fame annuel donné en l'honneur de Clapton, qui recevra cette année-là son troisième prix Grammy en tant qu'artiste solo et, le 28 juillet 2007, lors du festival annuel de guitare Crossroads au Toyota Park Center de Bridgeview.


Le dernier album de Cream, Goodbye, disque en partie live, paraît donc en 1969, après la dissolution du groupe. Il contient, entre autres, la chanson Badge, première collaboration de Clapton avec son ami George Harrison, guitariste des Beatles. Clapton joue le solo de While My Guitar Gently Weeps, chanson de Harrison figurant sur le « white album » paru en 1968, devenant ainsi le premier - et le seul - musicien extérieur au groupe à jouer de la guitare sur un disque des Beatles. Lorsqu'en janvier 1969, Harrison quitte brièvement le groupe en plein milieu de l'enregistrement de Let It Be, John Lennon proposera même que Clapton le remplace.



1969 : Blind Faith |


Article détaillé : Blind Faith.

Après la séparation de Cream, Clapton fonde un nouveau supergroupe, Blind Faith, avec l'ancien organiste et chanteur de Traffic Steve Winwood, à qui s'ajoute le batteur Ginger Baker de Cream. La frénésie que déclenche chez les fans la création de ce nouveau groupe dépasse encore celle suscitée par la formation de Cream. Blind Faith apparaît pour la première fois en public devant une foule de 100 000 personnes à Hyde Park, le 7 juin 1969. Mais les musiciens, en particulier Clapton, semblent tendus, et beaucoup parmi le public sont déçus. Le groupe part ensuite pour une tournée américaine à guichets fermés, puis enregistre son unique album du même nom. Le disque est réalisé si rapidement que sa face 2 ne comporte que deux chansons, dont une improvisation de 15 minutes.


Jamais vraiment à la hauteur des attentes de Clapton comme du public, Blind Faith est dissous après moins d'un an d'existence ; et Eric, décidé à rester un peu plus dans l'ombre, cherche des musiciens pour réaliser son rêve : jouer une musique plus proche de celle du Band.



1969 - 1970 : Delaney, Bonnie And Friends, Clapton en solo |


Pendant l'expérience Blind Faith, Eric Clapton a fait la connaissance de Delaney & Bonnie, un couple de musiciens « simples, naturels, libres et pas du tout vaniteux », qui prennent simplement plaisir à jouer : tout le contraire des supergroupes, dont il est si fatigué. Il décide donc de les rejoindre, et les accompagne comme simple guitariste pour une tournée européenne. Au cours de ce voyage, Clapton s'ouvre à des influences musicales très diverses : musique sud-américaine, ballades, chansons lentes, chansons d'amour, thèmes country, qu'il exploitera par la suite.


Mais la période Delaney, Bonnie and Friends est de courte durée : en septembre 1969, Clapton est entré un peu plus dans le cercle très restreint des Beatles, en participant à un concert donné par John Lennon et Yoko Ono. Delaney et Bonnie ne l'acceptent pas[réf. nécessaire], et la séparation intervient en 1970.


Commence alors une période de quelques mois au cours de laquelle Clapton, privé de groupe, n'en reste pas pour autant inactif : encouragé à chanter par Delaney, il enregistre en 1970 son premier album solo, sobrement intitulé Eric Clapton, avec quelques amis musiciens, dont Leon Russell et Stephen Stills. L'album remporte un certain succès commercial, montant jusqu'à la 18e place des charts américains. Il joue également sur plusieurs disques d'amis, comme le célèbre All Things Must Pass de George Harrison (même si, pour des raisons contractuelles, son nom n'apparaîtra pas sur la pochette avant plusieurs décennies), ou le premier album du Plastic Ono Band de John Lennon et Yoko Ono.


Vers la fin de 1969, influencé par son ancien camarade Steve Winwood de Blind Faith et le bluesman Buddy Guy, Eric fait ses débuts à la Fender Stratocaster. La première Stratocaster, surnommée Brownie, une guitare au coloris tobacco sunburst datant de 1956, fut acquise par Clapton au Sound City de Londres le 7 mai 1967 lors d'une tournée avec Cream pour un montant total de $400. Elle fut utilisée pour l'enregistrement de nombreux disques, dont Layla and Other Assorted Love Songs. Vient ensuite la célèbre Blackie, une Stratocaster noire composite assemblée à partir de différentes pièces de trois Stratocaster des années 1950 achetées au Sho-Bud Shop de Nashville (Tennessee) en 1970 pour $100 chacune, qui, avec Brownie, restera sa guitare préférée durant 15 ans, jusqu'à ce que Fender lui crée un modèle « signature » assez proche de la dernière, mais équipé de micros Lace Sensor Gold actifs (qui furent remplacés par des micros Fender Vintage Noiseless à partir de 2001), un manche au profil « V » adouci (comme sur les guitares acoustiques Martin des années 1930) avec la touche en érable de 22 cases et des mécaniques Kluson traditionnelles, et une électronique active comprenant un égaliseur de médiums (mid-boost) avec une puissance de sortie maximale de 25 dB produisant une « compression sonore » (compressed pickup sound), similaire à celle d'un micro double bobinage (humbucker) et un circuit TBX atténuant les graves et les aigus, ainsi qu'un chevalet traditionnel bloqué par une cale en bois placée sur la partie arrière du corps (blocked vintage synchronized tremolo) rendant la tige du vibrato inopérante, du fait que Slowhand ne se servait jamais de celle-ci en raison de sa prédilection pour la tenue d'accord stable des Stratocaster pourvues d'un chevalet fixe (hardtail). La sortie officielle de la Stratocaster Eric Clapton (qui fut classée parmi les premières guitares « signature » créées par le célèbre géant américain de la guitare électrique depuis 1987) fut lancée en 1988 et remise à jour en 2001, date durant laquelle les micros Lace Sensor furent remplacés par les nouveaux Fender Vintage Noiseless, introduits par la firme américaine en 1998. Cette guitare est également disponible en version Custom Artist (fabriquée par le Fender Custom Shop) depuis 2004.



1970 : Derek and the Dominos |


Article détaillé : Derek and the Dominos.

Fin 1970, Clapton débauche la section rythmique de Delaney & Bonnie (le claviériste Bobby Whitlock, le bassiste Carl Radle et le batteur Jim Gordon) et forme un nouveau groupe, Derek and the Dominos. Fatigué de son statut de star adulée, il a en effet envie de se couler dans un groupe dont il ne serait qu'un membre parmi d'autres. Le groupe entre rapidement en studio pour enregistrer son premier album, aujourd'hui considéré par beaucoup comme le chef-d'œuvre de Clapton.


Les séances n'ont commencé que depuis quelques jours lorsqu'il rencontre le guitariste Duane Allman à un concert de son groupe, le Allman Brothers Band. Les deux musiciens, qui ne se connaissent que de réputation, jouent ensemble une séance impromptue et tombent immédiatement amoureux, chacun de son côté, du jeu de l'autre. Allman est donc invité à devenir le cinquième Domino, et l'album du groupe devient principalement l'œuvre des deux guitaristes, dont les phrases s'entremêlent, s'imitent et s'émulent sans cesse.


L'autre aspect essentiel de cet album, intitulé Layla and Other Assorted Love Songs, se trouve dans la chanson titre, Layla, qui sera deux ans plus tard un grand tube partout dans le monde. L'histoire de ce morceau commence en mars 1964, lorsque George Harrison rencontre le jeune mannequin Pattie Boyd, sur le tournage de A Hard Day's Night, le premier film des Beatles. C'est le coup de foudre, et ils finissent par se fiancer. Clapton, lui, fait la connaissance du couple pendant l'été 1967 ; George et lui sont rapidement devenus de grands amis, mais leur amitié ne se limite pas à des goûts musicaux communs : très vite, Clapton à son tour tombe amoureux de Pattie. Non partagée à l'époque, cette passion deviendra le thème de Layla, un prénom suggéré à Clapton par la lecture d'un livre persan, The Story of Leïla and Majnun du poète Nizami, qui raconte l'amour passionné d'un homme pour une femme mariée.
La suite de la carrière du groupe est cependant nettement moins brillante : ravagé par la nouvelle de la mort de Jimi Hendrix, Clapton commence à augmenter sérieusement sa consommation de drogues et d'alcool. L'accueil mitigé réservé à Layla… n'arrange rien. Pire encore, Duane Allman meurt brutalement d'un accident de moto le 29 octobre 1971, juste avant le début de la tournée américaine de Derek and the Dominos. Effondré, Clapton passe toute la tournée dans un brouillard permanent de drogue. La sortie d'un album live étonnement bon, In Concert n'empêchera pas le groupe de se désagréger pendant l'enregistrement du second album, l'ego des musiciens étant exacerbés par les drogues.


Les années suivantes, la malédiction semble poursuivre les anciens Dominos : le bassiste Carl Radle sombre dans l'alcool et la drogue, qui finiront par le tuer en 1981, tandis que le batteur Jim Gordon tue sa mère à coups de marteau lors d'une crise de schizophrénie. Condamné à quatorze années de prison, il sera plus tard placé dans une institution pour malades mentaux, où il vit toujours aujourd'hui. Clapton retrouvera son ancien camarade Bobby Whitlock sur scène, le 25 avril 2000, lors du show annuel Later présenté par Jools Holland.



1971 - 1973 : les années noires |




Eric Clapton - Swing Auditorium, San Bernardino en 1975.




Clapton durant un concert au Mehrzweckhalle de Wetzikon (Suisse) le 19 juin 1977


Au début des années 1970, la vie de Clapton devient pour le moins chaotique : la fin tragique de Derek and the Dominos, groupe qui avait pourtant commencé sous les meilleurs auspices, et son amour malheureux pour Pattie Boyd plongent le musicien dans la déprime. Il cesse d'enregistrer et d'apparaître publiquement, et se retire dans sa résidence du Surrey. Cependant, en 1970, lui est offert l'occasion de jouer avec une de ses idoles, le bluesman Howlin' Wolf, ce qui aboutit à l'enregistrement de l'album The London Howlin' Wolf Sessions (en) pour lequel jouent aussi Steve Winwood, Bill Wyman et Charlie Watts[12]. Ces sessions d'enregistrement, en mai 1970, et la sortie de l'album en août 1971 n'empêchent pas Clapton de dériver ; il commet alors la même erreur tragique que nombre de musiciens de son époque, en cherchant consolation et oubli dans l'héroïne. Commence une terrible période de dépendance à cette drogue qui le marquera à vie : durant trois ans, Clapton n'enregistre pas, et ne sort de sa retraite qu'à quelques rares occasions comme le concert pour le Bangladesh organisé par George Harrison en août 1971. Le public peut alors avoir un aperçu de l'état de délabrement de sa santé : Clapton s'évanouit sur scène, et doit être réanimé avant de continuer à jouer.


C'est un autre musicien qui l'aidera à sortir de cette spirale infernale : Pete Townshend, guitariste des Who et ami de Clapton, fonde un supergroupe plutôt singulier, (deux ex-membres de Blind Faith Steve Winwood aux claviers et Rick Grech à la basse, deux ex-Traffic Jim Capaldi à la batterie et Rebop Kwaku Baah aux percussions, plus Ron Wood et Townshend à la guitare ainsi que Jim Karstein à la batterie) et pousse Eric à en prendre la tête pour deux concerts au Rainbow Theatre de Londres en janvier 1973. Clapton y apparaît diminué, son jeu abîmé par ses trois années de dépendance, mais il est bien vivant, et Townshend atteint son but : lui montrer qu'il peut encore s'en sortir. Le concert produit l'effet escompté : Clapton suit ensuite une cure de désintoxication, et parvient à surmonter sa dépendance à l'héroïne. Mais ses problèmes personnels ne sont pas terminés : s'il est parvenu à se débarrasser de son problème de drogue, il retombe encore régulièrement dans l'alcoolisme, malgré des succès discographiques qui s'enchaînent.



1974 - 1991 : Clapton en solo |


Libéré de l'héroïne, ayant entamé une liaison avec Pattie Boyd-Harrison (qui finira par l'épouser en 1979), Clapton monte en 1974 un groupe pour enregistrer un nouvel album solo, 461 Ocean Boulevard. Inspiré par son voyage en Jamaïque l'année précédente, au cours duquel il avait rencontré le jeune et encore inconnu Bob Marley, le disque comprend peu de solos de guitare. Il remporte un très grand succès et, grâce à la reprise de I Shot the Sheriff, lance à la fois la carrière internationale de Marley et la vague du Reggae en Occident.


Les années suivantes voient Clapton continuer à sortir des albums, qui se situent musicalement dans la lignée de 461 ... plutôt que de Derek and the Dominos : peu de solos, et des chansons mieux écrites. Clapton veut dépasser sa réputation de « plus grand guitariste du monde » (le titre original et ironique de l'album There's one in every crowd de 1975) pour devenir un auteur de chansons reconnu. Mais cette nouvelle tendance n'est pas toujours comprise par le public, et les albums remportent des succès inégaux, le plus réussi, de l'avis des médias comme du public, étant Slowhand, qui contient les tubes Wonderful Tonight (une chanson d'amour inspirée par Pattie Boyd) et Cocaine (une reprise du bluesman blanc J.J. Cale). Mais les ennuis de Clapton ne sont pas terminés : le musicien continue à boire bien plus que de raison, et en 1976, déclenche une violente polémique lors d'un concert à Birmingham. Considérant le Royaume-Uni comme « trop plein », il appelle le public à voter pour le politicien controversé du Parti Conservateur Enoch Powell, afin d'éviter que le pays ne devienne une « colonie noire ». Ces propos, qui font écho à ceux d'artistes comme David Bowie[13] ou Siouxsie Sioux à la même époque[réf. souhaitée], provoquent un tollé général, et sont sans doute pour beaucoup dans la création du mouvement anglais Rock Against Racism. Refusant à l'époque de revenir sur ses déclarations, et affirmant (dans une interview à Q Magazine) ne pas voir de contradiction entre elles et son amour pour la musique noire, Clapton finira par les attribuer à son état passablement alcoolisé au moment des faits[14]. « Quand j'ai dit ça, j'étais complètement ivre. Et comme tous les gens ivres, je racontais n'importe quoi. Quel crédit peut-on porter aux propos d'un poivrot ? Moi, ce qui m'étonne le plus, ce n'est pas ce que j'ai pu dire, c'est d'avoir été capable de jouer ensuite ! »[15].


À la fin des années 1970, l'alcoolisme de Clapton devient critique, et il doit être hospitalisé, puis suivre une cure à Antigua (il y installera plus tard un centre de désintoxication entièrement financé par lui, le Crossroads Center). Les disques que Clapton réalise dans les années 1980 se plient à la mode des synthétiseurs et des boîtes à rythme. August, sorti en 1986 et produit par Phil Collins, est l'un de ses plus grands succès. Il part ensuite pour une tournée de deux ans aux côtés de Collins et remporte des récompenses pour son travail (dont le British Academy Television Award pour la bande originale de la série Edge of Darkness, diffusée par la BBC en 1985). Cette période fut, entre autres choses, marquée par l'utilisation, pour la première fois, d'une guitare synthétiseur dans certaines chansons du disque éponyme. L'album Journeyman, enregistré en 1989 avec des collaborations de George Harrison, Robert Cray, Daryl Hall, Chaka Khan, Mick Jones du groupe Foreigner et Phil Collins de Genesis à la batterie sur Bad Love, confirme aux yeux du public la renaissance artistique de Clapton.


Mais, encore une fois, le guitariste n'a guère le temps de profiter de son succès. En 1985, il rencontre Yvonne Kelly, avec qui il a une petite fille, Ruth. Cette liaison, puis celle avec le mannequin italien Lory Del Santo, qui lui donne en 1986 un fils, Conor, mènent à son divorce de Pattie Boyd en 1988.


Puis, au début des années 1990, deux tragédies majeures touchent Clapton.


Il y aura tout d'abord la mort, le 27 août 1990, du guitariste Stevie Ray Vaughan, alors en tournée avec Clapton. Vaughan se trouve avec deux membres de son équipe dans un hélicoptère qui s'écrase lors d'un trajet entre deux concerts. Clapton devait initialement faire partie du vol, avant de laisser sa place à Stevie Ray Vaughan.


Le 20 mars 1991, son fils Conor, âgé de quatre ans, meurt brutalement des suites d'une chute du 53e étage, par la fenêtre de son appartement. Effondré, Clapton racontera ses émotions dans la chanson Tears in Heaven.



De 1992 à nos jours : le renouveau de Slowhand |




Eric Clapton en concert au TUI Arena de Hanovre (Allemagne) le 2 avril 2004




Eric Clapton à Rotterdam en 2006.


En 1991 Eric Clapton pousse son vieil ami, George Harrison, à reprendre la route. Les deux camarades commencent par une tournée au Japon, où ils reprennent les vieux standards de ce dernier. Une tournée européenne est prévue mais annulée. Un enregistrement en public est cependant disponible : Live In Japan.


Mais le véritable grand retour de Clapton sur la scène musicale se fait en 1992 avec l'album Unplugged, où il reprend, en public et en acoustique, des standards de blues et ses propres chansons. L'album, qui contient notamment une version de Layla devenue un tube, remporte un immense succès. Le guitariste confirme ce retour à ses premières racines musicales, en 1994, avec l'album From The Cradle, entièrement constitué de reprises de vieux (voire très vieux) morceaux de blues. Dans cet album, le plus grand succès commercial de l'année 1994 en Angleterre, Eric démontre sa maîtrise hors du commun, à la guitare électrique, de tous les styles de blues.


Les années suivantes, Clapton partage son temps entre des collaborations avec Carlos Santana et B. B. King, qui remportent un immense succès, et des albums de musique électronique (Retail Therapy en 1997, puis Pilgrim en 1998), qui déchaînent beaucoup moins d'enthousiasme.


Il est des amis de Luciano Pavarotti avec qui il interprète Holy Mother en 1996, lors du concert for War Child, et également en 2003 pour SOS Irak. Une version est disponible sur l'album Pavarotti - The Duets.


Sortant régulièrement de nouveaux albums suivis de tournées à travers le monde (notamment au Japon et en Amérique latine), le guitariste semble même avoir trouvé un certain bonheur conjugal et domestique : en 1999, à l'âge de 54 ans, Clapton rencontre, à Los Angeles, la jeune vendeuse Melia McEnery (elle a 23 ans), qu'il épousera un peu plus tard, en 2002, dans son propre village natal du comté anglais de Surrey, Ripley. En 2005, le couple a déjà trois filles : Julie Rose (née en 2001), Ella Mae (née en 2003) et Sophie Belle (née en 2005).


L'album Reptile (2001), sans rencontrer un très grand succès, sera toutefois bien accueilli : Clapton y chante et joue avec beaucoup de son ancienne conviction. C'est dans cet album que l'on trouve la chanson - surprenante de gaieté - Believe in Life, dont l'artiste dira, au cours d'une interview donnée quelque temps plus tard, que c'est « l'une de ses chansons préférées ». Chanson d'amour très simple, elle a été écrite en hommage à son épouse Melia.


En 2002 Clapton organise et dirige le Concert for George au Royal Albert Hall de Londres en hommage à son ami de toujours George Harrison, mort d'un cancer du poumon un an plus tôt. Ce concert réunit notamment Paul McCartney, Ringo Starr, Jeff Lynne, Tom Petty et le virtuose du sitar indien Ravi Shankar.


Clapton a été invité en guest star sur l'album True Love de Toots and the Maytals, qui a gagné le Grammy du meilleur album reggae en 2004, et qui inclut de nombreux musiciens notables dont Willie Nelson, Jeff Beck, Trey Anastasio, Gwen Stefani / No Doubt, Ben Harper, Bonnie Raitt, Manu Chao, The Roots, Ryan Adams, Keith Richards, Toots Hibbert, Paul Douglas, Jackie Jackson, Ken Boothe, et The Skatalites[16].


"Slowhand" organise et dirige également le premier festival de guitare Crossroads Guitar Festival au stade Cotton Bowl de Dallas (Texas), du 4 au 6 juin 2004, destiné à financer le centre de désintoxication Crossroads Centre situé sur la petite île d'Antigua (mer des Caraïbes), et fondé en 1998. Ce festival, qui réunit les plus grandes vedettes de la guitare électrique, connait un immense succès, ce qui pousse Eric à organiser une seconde séance au Toyota Park de Bridgeview près de Chicago (Illinois) le 28 juillet 2007. Une troisième séance du Crossroads Guitar Festival a eu lieu le 26 juin 2010. Gregg Allman, qui a subi avec succès une greffe du foie le 23 juin, est remplacé par Derek Trucks et Susan Tedeschi. Après ces succès, Eric organise un quatrième festival de guitare Crossroads au Madison Square Garden de New York en avril 2013.


En 2005, Eric Clapton reforme Cream avec Jack Bruce et Ginger Baker pour une série de concerts, les 2, 3, 5 et 6 mai au Royal Albert Hall de Londres, ainsi qu’au Madison Square Garden de New York quelques mois plus tard. Les concerts sont enregistrés et font l'objet d'une publication sous forme de DVD et CD, à la fin de la même année.


Parmi les albums sortis par Clapton, on remarque entre autres Me & Mr Johnson (2004), disque de reprises du bluesman Robert Johnson, qui est depuis toujours la plus grande influence du guitariste, et sa collaboration récente (novembre 2006) avec la légende du blues blanc J.J. Cale, The Road to Escondido.


En février 2008, Clapton et Steve Winwood donnent un concert au Madison Square Garden, à New York. Le concert a été enregistré, et un CD et un DVD sont sortis en mai 2009[17]. Les deux anciens membres de Blind Faith se sont retrouvés sur scène, entre le 10 et le 30 juin 2009 pour une série de 14 concerts aux États-Unis et furent annoncés à Anvers, au Sportpaleis Antwerp pour le 23 mai 2010 et à Paris, au POPB pour le 25 mai 2010. Ils repartageront ensuite la scène au Royal Albert Hall de Londres pour une série de 5 concerts qui eurent lieu entre le 26 mai et le 1er juin 2011 avant d'entamer une tournée de 13 concerts au Japon en novembre et décembre 2011.


En janvier 2010, Eric Clapton reforme avec Yoko Ono et Paul Simon le groupe Plastic Ono Band pour des concerts à Central Park en mars.
Son dernier opus (Reprise records, 2010) sobrement titré Clapton est un recueil de titres jazzy sur lesquels apparaissent entre autres ses vieux complices Jim Keltner, J.J. Cale, Paul Carrack ou encore Sheryl Crow, Doyle Bramhall II et Derek Trucks.
Kim Wilson et Wynton Marsalis entrent dans le cercle des musiciens qui ont joué avec Clapton.


Autres participations récentes (2011) d’Eric Clapton :



  • Avec Chris Barber sur Memories Of My Trip

  • Avec Robbie Robertson sur How To Become Clairvoyant

  • Avec Paul Wassif sur Looking Up Feeling Down


Clapton est apparu dans le documentaire de 2011 Reggae Got Soul: The Story of Toots and the Maytals / Le reggae a de l’âme: l’histoire de Toots and the Maytals qui a été diffusé sur la chaîne BBC et a été décrit comme “l’histoire jamais racontée de l’un des artistes les plus influents à avoir jamais émergé de Jamaïque”[18],[19].


Les 7, 8 et 9 avril 2011, Wynton Marsalis et Eric Clapton ont joué ensemble au Lincoln Jazz Center de New York City, Taj Mahal assurait la première partie et a rejoint les deux légendes pour deux titres. La première soirée était un concert de charité. Un double CD de ces concerts est sorti le 10 septembre 2011. Le 24 février 2012, Eric partage la scène avec Keith Richards, Kim Wilson, Derek Trucks et d'autres grandes vedettes à l'Apollo Theater de New York lors d'un concert intitulé Howlin' For Hubert donné en l'honneur du bluesman Hubert Sumlin, décédé le 4 décembre 2011 à l'âge de 80 ans. Les 13 et 14 novembre 2013, sous le titre The One And Only, il se produit aux Baloise Sessions de Bâle [20]. Quelques jours plus tard, un mix des 2 concerts sera radiodiffusé sur les ondes de la chaîne suisse SRF3[21] puis diffusé sur la Web TV de Arte. En 2014, Clapton entreprend une tournée mondiale en Asie, en Amérique et en Europe avant d'entamer une série de concerts au Madison Square Garden de New York et au Royal Albert Hall de Londres en mars 2015 à l'occasion de son 70e anniversaire. Depuis 2015, le chanteur souffre d'une lésion du système nerveux, la neuropathie périphérique, maladie qui handicape ce maître de la guitare dans son jeu[22].


En 2016 sort son 23e album, I Still Do.



Discographie |


Article détaillé : Discographie d'Eric Clapton.


Albums studio & Live |




































































































































































































































































































































































Année
Album
Charts

Drapeau de la France

Drapeau du Canada

Drapeau de la Belgique

Drapeau de la Suisse

Flag of the United Kingdom.svg

Drapeau des États-Unis

1970

Eric Clapton
-
17
-
-
17
13
1970

Layla and Other Assorted Love Songs







1974

461 Ocean Boulevard
-
1
-
-
-
1

1975

E.C. Was Here
-
-
-
-
-
-

1975

There's One in Every Crowd
15
11
-
-
15
21

1976

No Reason to Cry
-
25
-
-
8
15

1977

Slowhand
13
2
-
-
-
2

1978

Backless
-
6
-
-
-
8

1980

Just One Night







1981

Another Ticket
9
25
-
-
18
7

1982

Timepieces: The Best of Eric Clapton (en)







1983

Time Pieces Vol.II Live in the Seventies (en)







1983

Money and Cigarettes
-
-
-
-
13
16

1985

Behind the Sun
-
-
-
3
8
34

1986

August
-
-
-
23
-
37

1988

Crossroads







1989

Journeyman
17
-
-
7
-
16

1992

Unplugged







1994

From the Cradle
6
-
-
-
-
1

1995

The Cream of Clapton







1996

Crossroads 2: Live in the Seventies (en)







1998

Pilgrim
5
5
6
4
6
4

2000

Riding with the King
-
-
-
-
-
-

2001

Reptile
9
11
13
2
-
5

2002

One More Car, One More Rider







2004

Me and Mr. Johnson
11
3
16
7
-
6

2004

Sessions for Robert J
120
-
-
-
-
172

2005

Back Home
16
-
11
4
-
13

2006

The Road to Escondido
-
-
-
-
-
-

2010

Clapton
-
-
-
-
-
-

2013

Old Sock
-
-
-
-
-
-

2014

The Breeze: An Appreciation of JJ Cale (en)
-
-
-
-
-
-

2016

I Still Do (en)
-
-
-
-
-
-

2018

Happy Xmas
-
-
-
-
-
-


Matériel |






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Guitares |


Eric Clapton reste lié à l'image de guitares mythiques, et en particulier certaines, qui l'accompagnent depuis des années :



  • la Fender Telecaster, dans les années Yardbirds.

  • la Fender Jazzmaster, également dans les années Yardbirds.

  • la Gibson Les Paul, dans les années Bluesbreakers et début Cream, surnommée "Beano Les Paul", en référence à la BD qu'Eric lit sur la pochette de l'album Bluesbreakers with Eric Clapton.

  • la Gibson SG, surnommée Fool SG', dans les années Cream, dont la finition multicolore fut attribuée à un couple de peintres néerlandais, Simon Posthuma et Marijke Koger, à l'origine du collectif The Fool.

  • la Gibson Firebird, que l'on retrouve encore une fois à la période Cream.

  • la Gibson ES-335, également dans les années Cream et qui a fait l'objet d'une série limitée chez Gibson en 2005.

  • la Fender Stratocaster noire, Blackie, la guitare fétiche de l'artiste, vendue aux enchères chez Christie's en 2004 un million de dollars alors qu'elle n'était mise à prix que trente mille.

  • La Fender Stratocaster 1956 de couleur Sunburst, Brownie, acquise à Londres en 1970.

  • la Fender Custom Telecaster de la période Blind Faith 1969-1970. Cette guitare au coloris brown sunburst du milieu des années 1960 avait le manche de Brownie attaché au corps. Eric utilisa cette guitare lors d'un concert donné au Hyde Park de Londres en 1969.

  • la Fender Stratocaster multicolore, Crash 3, également vendue aux enchères. Elle fut la guitare de scène principale d'Eric lors du premier festival de guitare Crossroads Guitar Festival qu'il organisa à Dallas en 2004.

  • la Fender Stratocaster dorée Gold Leaf de 1996. Elle fut fabriquée par le Fender Custom Shop pour Eric à l'occasion du 50e anniversaire de la firme américaine. La Gold Leaf Stratocaster comprenait un corps en aulne sélectionné couvert de paillettes en or massif de 24 carats avec un accastillage assorti au corps, un manche en érable flammé au profil « V » adouci avec 22 frettes moyennes, des micros actifs Lace Sensor Gold avec un circuit TBX et un mid-boost actif de 25 dB, des mécaniques Kluson traditionnelles et un chevalet vibrato « bloqué ». Clapton utilisa cette guitare au Festival de Jazz de Montreux (Suisse) en 1997, qui, huit ans plus tard, fera l'objet d'une réédition limitée (limited-edition run) de 50 pièces, excepté les trois micros actifs Fender Vintage Noiseless et un réglage de tonalité passive traditionnelle remplaçant le circuit TBX du modèle original.

  • la Martin 000-42, jouée notamment sur l'album MTV Unplugged.

  • le synthétiseur de guitare GR-505 du géant japonais des synthétiseurs Roland, utilisé dans certains morceaux du disque Edge of Darkness, sorti en 1985. Cette guitare au coloris Candy Apple Red (Rouge Pomme d'Amour), fabriquée par la firme japonaise Ibanez en 1982, fut également utilisée dans l'album Behind the Sun, paru quelques mois avant la sortie de la série télévisée Edge of Darkness en 1985, durant la tournée The Pros and Cons of Hitch Hiking en 1984 et vendue aux enchères en 1999.



Amplificateurs |


Eric Clapton utilisa des Vox AC30 avec les Yardbirds[23].


À partir du milieu des années 1960, il utilisa des amplificateurs Marshall. La légende raconte qu’il demanda à Jim Marshall de lui créer un amplificateur combo assez petit pour rentrer dans le coffre de sa voiture, mais assez puissant pour utiliser sur scène[24]. Il en naît les combos Marshall 1961/1962, qu'il utilisa lors des sessions de l’album Blues Breakers with Eric Clapton avec John Mayall & Bluesbreakers. À la suite de ces sessions, l'amplificateur adopta le surnom « Bluesbreaker »[10]. Il s'agit encore aujourd'hui d'un des amplificateurs les plus importants de la marque[10].


Avec Cream, il utilisa des Marshall JTM45/100[25].


À partir de Blind Faith, il utilisa un grand nombre d'amplificateurs de la marque Fender ( Fender Dual Showman, Fender Champ, Fender Twin Tweed)[25]. De nos jours, on le voit principalement avec des Fender Twin Tweed du Custom Shop de Fender[25].


Il utilisa aussi au cours de sa carrière des amplificateurs Dumble[26], Music Man et SLO[25].



Publications |




  • 24 Nights, dessin de Peter Blake


  • Clapton par Eric Clapton, traduit par Florence Bertrand, éd. Buchet/Chastel, 2007 (ISBN 978-2-2830-2251-1)



Filmographie |




  • 1975 : Tommy de Ken Russell


  • 1985 : Ouragan sur l'eau plate (Water) de Dick Clément avec Michael Caine


  • 1986 : Otis Rush & friends live in Montreux avec Luther Allison


  • 1986 : La Couleur de l'argent (The Color of Money) de Martin Scorsese


  • 1996 : The Rock and Roll Circus concert de 1968 des Rolling Stones


  • 1996 : Phénomène de Jon Turteltaub avec John Travolta - Titre : Change the World


  • 1998 : Blues Brothers 2000 de John Landis.



DVD |



  • Eric Clapton live @Hyde Park

  • MTV Unplugged : Eric Clapton

  • 2010 Crossroads Guitar Festival, june 26, Chicago.



Honneur |



  • (4305) Clapton, astéroïde nommé en son honneur.


Notes et références |




  1. (en)
    « Eric Clapton Biography », ericclapton.com (consulté le 27 février 2010).



  2. (en) « The 100 Guitarists of All Time », rollingstone.com, 2011(consulté le 12 décembre 2012).


  3. Dixit James Phelge dans son livre Nankering with the Rolling Stones.


  4. Il y rencontrera Ginger Baker et Jack Bruce, alors membres des Blues Incorporated, qui y jouaient eux aussi.


  5. Voir le livre Nankering with the Rolling Stones, ou la biographie de F.Bon RS, une biographie;


  6. À James Phelge, qui le reprendra dans son livre Nankering with the Rolling Stones.


  7. Clapton le Dieu du Blues. Chris Welch. Éditions place des victoires.


  8. Eric Clapton un gentleman guitariste, de J.-E. Néaumet et P. Verbeke. Éditions du Rocher.


  9. Grant, Tina. et Thomson Gale (Firm), International directory of company histories. Vol. 62., St. James Press, 2004(ISBN 9781558625075, OCLC 769044921, lire en ligne)


  10. a b et cPittman, Aspen., The tube amp book, Backbeat, 2003(ISBN 9780879307677, OCLC 52530319, lire en ligne)


  11. https://www.riaa.com/goldandplatinumdata.php?table=SEARCH Taper Cream dans la case Artiste.


  12. Collectif, Les dieux du blues, Éditions Atlas, 1995, 312 p. (ISBN 2731217901), p. 194


  13. qui revint sur ses propos et s'en excusa


  14. The Independent (Londres), article du 22 mars 2004 intitulé « Why they're rocking against racism again »


  15. Eric Clapton, un gentleman guitariste par Jean-Émile Néaumet et Patrick Verbeke, aux éditions du Rocher


  16. “True Love - Linear CD Notes." Toots and the Maytals. tootsandthemaytals.net. Web. <http://www.tootsandthemaytals.net/linear-cd-notes/>. Consulté le 9 novembre 2016.


  17. [1]


  18. “Toots and the Maytals: Reggae Got Soul”. BBC Four (documentary). Directed by George Scott. UK. 2011. 59 min. Consulté le 15 décembre 2016. <http://www.bbc.co.uk/programmes/b00ymljb>


  19. Tootsandthemaytals. "Toots & The Maytals - Reggae Got Soul - Documentary Trailer." YouTube. YouTube, 15 Aug. 2013. Web. Consulté le 15 décembre 2016. <https://www.youtube.com/watch?v=SfiNMBhnd8w>


  20. Eric Clapton & Band: Baloise Sessions, Basel


  21. Eric Clapton an der Baloise Session - Blues Special - Sendungen - Schweizer Radio


  22. Laure Narlian, « Eric Clapton révèle qu'une lésion nerveuse affecte son jeu de guitare », sur francetvinfo.fr, 13 juin 2016.


  23. (en) « ERIC CLAPTON'S GUITAR, AMP AND EQUIPMENT SET UP (HISTORICAL) », sur whereseric.com


  24. (en-US) « Marshall Bluesbreaker 1962: A History and Review », ProAudioLand Musician News,‎ 15 août 2012(lire en ligne)


  25. a b c et d(en) « Eric Clapton’s Guitars and Gear », sur groundguitar.com


  26. (en-US) « Eric Clapton Talks Gear, Robert Johnson and New Album, 'I Still Do' », Guitar World,‎ 10 juin 2016(lire en ligne)



Bibliographie |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :






  • (en) Steve Turner, Conversations with Eric Clapton, Londres, Abacus, 1976 ;


  • (en) Harry Shapiro, Slowhand - The Story Of Eric Clapton, Proteus Books, 1984 ;


  • (en) Ray Coleman, Clapton! The Authorised Biography, Warner Books, 1985, publié originellement sous le títre de Survivor ;


  • (en) D. Widgery, Beating Time, Chatto & Windus, 1986 ;


  • (en) Fred Weiler, Eric Clapton, Smithmark, 1992 ;


  • (en) Harry Shapiro, Eric Clapton, Cátedra, 1993 ;


  • (en) Marc Roberty, Clapton - The Complete Chronicle, Mitchell Beazley, 1993 ;


  • (en) Marc Roberty, Eric Clapton: The New Visual Documentary, Omnibus Press, 1994 ;


  • (en) Marc Roberty, Eric Clapton - The Complete Recording Sessions 1963-1992, St Martins Pr, 1995 ;


  • (en) Robin Bextor, Eric Clapton - Now & Then, Carlton Books, 2006.



Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • Bibliothèque nationale d’Espagne • Bibliothèque royale des Pays-Bas • Bibliothèque universitaire de Pologne • Bibliothèque nationale de Catalogne • Bibliothèque nationale de Suède • WorldCat


  • (en) Site officiel d’Eric Clapton


  • (en) The Eric Clapton Fan Club Magazine


  • (en) Claptons "Crossroads" Rehab centre, Antigua


  • (fr) ClaptonWeb.com - Le portail français

  • (fr) Eric Clapton And Friends -https://ericclaptonandfriends.com

  • ericclapton.fr - Le site français



  • New Official Ginger Baker Archive and Drummers forum launched by the Baker family September 2010 - rare Eric Clapton articles




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