Hamid Karzai




















































































Hamid Karzai

Illustration.
Hamid Karzai, le 5 août 2009.
Fonctions

Président de la République islamique d'Afghanistan[N 1]
22 décembre 2001[N 2] – 29 septembre 2014
(12 ans, 9 mois et 7 jours)
Élection

13 juin 2002
(par la Loya Jirga)
Réélection

9 octobre 2004
(au suffrage universel)
2 novembre 2009[N 3]
Vice-président

Premier vice-président :
Mohammad Qasim Fahim
Ahmad Zia Massoud
Mohammad Qasim Fahim
Younous Qanouni
Gouvernement

Administrations intérimaire et transitoire
Gouvernement Karzai I et II
Prédécesseur

Burhanuddin Rabbani
Successeur

Ashraf Ghani
Biographie
Date de naissance

24 décembre 1957(61 ans)
Lieu de naissance
Karz, province de Kandahar (Afghanistan)
Nationalité

afghane
Parti politique

Indépendant
Conjoint

Zeenat Quraishi
Enfants

Mirwais Karzai
Religion

Islam
Résidence

Citadelle du Roi (Kaboul)




Hamid Karzai Hamid Karzai
Présidents de la République islamique d'Afghanistan

Hamid Karzai, né le 24 décembre 1957 à Kandahar (Afghanistan), est un homme d'État afghan.


Le 22 décembre 2001, il succède à Burhanuddin Rabbani à la tête de l'État islamique d'Afghanistan, devenant président de l'Administration intérimaire jusqu'à son élection, le 9 octobre 2004, comme président de la République, toujours à titre intérimaire.


Le 2 novembre 2009, il est élu président de la République au terme d'élections contestées et le 19 novembre, il est investi pour un deuxième mandat de 5 ans à la tête de l'exécutif afghan.




Sommaire






  • 1 Origines et études


  • 2 Vie politique


  • 3 Élection présidentielle de 2009


  • 4 Élection présidentielle de 2014


  • 5 Galerie de photos


  • 6 Notes et références


    • 6.1 Notes


    • 6.2 Références




  • 7 Bibliographie


  • 8 Liens externes





Origines et études |


D'origine pachtoune, issue de la tribu Popalzaï, sa famille s'installe à Quetta, au Pakistan, en 1979, pour fuir l'invasion soviétique. Il fait ses études en Inde et est diplômé de sciences politiques en 1983 ; il a également suivi une formation à l'école de journalisme de Lille. Il revient à Quetta, au Pakistan enseigner l'anglais, tandis que ses quatre frères émigrent aux États-Unis pour fonder une chaîne de restaurants. Il se marie en 1999 avec Zeenat Quraishi dont il a un fils Mirwais, né en 2007.



Vie politique |


Il fait partie d'un petit mouvement de résistance afghan pro-royaliste, et est nommé vice-ministre des Affaires étrangères lorsque les moudjahidines prennent Kaboul en 1992. Devant les affrontements des chefs de guerre membres du gouvernement, il tente en 1994 de persuader le commandant Massoud de reprendre le gouvernement, mais celui-ci le soupçonne d'être un agent du Pakistan et le met en prison. Il s'échappe grâce à la destruction fortuite de sa prison par une roquette. Il collabore ensuite avec les talibans mais, après la prise de Kaboul en 1996, il refuse le poste de représentant de ceux-ci à l'ONU proposé par le mollah Omar. Il rompt toute relation avec le régime après l'assassinat de son père le 14 juillet 1999, probablement par un taliban.


Hamid Karzai est repéré dans les années 1990 par Zalmay Khalilzad, un Afghan naturalisé citoyen américain en 1984 faisant partie de la RAND Corporation, un think tank proche de l'administration américaine, qui sera ambassadeur des États-Unis en Afghanistan. Sur ses conseils, le département d'État décide de promouvoir sa candidature comme futur président ; pour lui donner une légitimité, il est envoyé en Afghanistan en octobre 2001 pour rassembler quelques tribus pachtounes contre les talibans, les actes de guerre étant en fait largement effectués par les forces spéciales américaines et britanniques.




La Loya Jirga en 2002


Peu après la chute du régime des talibans, une conférence réunit, sous l'égide de l'ONU, à Bonn en Allemagne, plusieurs mouvements politiques afghans afin de régler l'avenir politique du pays. Elle débouche, le 5 décembre 2001 sur la signature des « accords de Bonn » qui prévoient notamment la mise en place d'un gouvernement intérimaire pour six mois au terme desquels une Loya Jirga doit être réunie pour mettre en place un nouveau gouvernement. Nommé par cette conférence, Hamid Karzaï prend ses fonctions de président du gouvernement intérimaire le 22 décembre.




Investiture de Hamid Karzai, le 7 décembre 2004.


Le 13 juin 2002, il est élu pour deux ans par la Loya Jirga président du gouvernement de transition, chargé d'administrer le pays jusqu'à la mise en œuvre d'une nouvelle Constitution. Le 5 septembre de la même année, il échappe à un attentat. Après l'adoption de la Constitution qui établit une république islamique, Karzai se présente à l'élection présidentielle du 9 octobre 2004. Soutenu par les États-Unis, il remporte le scrutin dans 21 des 34 provinces du pays avec globalement 55,4 % des voix (4,5 millions de votes sur 8,1 millions). Il entre officiellement en fonction le 7 décembre pour un mandat de cinq ans. Son autorité en dehors de la capitale Kaboul reste cependant extrêmement limitée, alors que le commerce de l'opium devient de plus en plus florissant, au point de saper les fondements de l'État dans plusieurs provinces. Pendant cette période, Karzai reçoit des financements de la CIA, versés secrètement [1].


Le 10 juin 2007, il est la cible de 12 roquettes lancées en direction de son domicile alors qu'il s'exprime devant des habitants du district d'Andar. Les talibans revendiquent cet attentat par la voix de leur porte-parole Qari Youssef Ahmadi[2]. Aucune victime n'est recensée à la suite de cette attaque.


Une nouvelle attaque à la roquette et aux armes automatiques survient le 27 avril 2008 lors d'un important défilé militaire à Kaboul qui fait trois morts, et une dizaine de blessés. Mais le président en sort finalement indemne.



Élection présidentielle de 2009 |




Karzai et Barack Obama (2010)


Article détaillé : Élection présidentielle afghane de 2009.

Karzai est candidat à un second mandat lors de l'élection présidentielle du 20 août 2009 au terme de laquelle il est d'abord donné victorieux sur son principal opposant, l'ex-ministre des Affaires étrangères issu de l’Alliance du Nord, Abdullah Abdullah. Mais environ un tiers des voix de Karzai sont invalidées pour fraude massive, selon la commission des plaintes électorales.
Un second tour est alors prévu pour le 7 novembre[3].
Cependant, à la suite du désistement d'Abdullah avant la tenue du deuxième tour, Karzai est déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante de l'Afghanistan, le 2 novembre[4]. Il est officiellement investi pour son second mandat le 19 novembre.



Élection présidentielle de 2014 |


Article détaillé : Élection présidentielle afghane de 2014.

À la suite du scrutin qui s'est déroulé les 5 avril et 14 juin 2014, après trois mois de contestation, c'est l'universitaire et économiste Ashraf Ghani qui a été déclaré, dimanche 21 septembre, vainqueur de l'élection présidentielle afghane, selon les résultats définitifs publiés par la commission électorale, et qui succède à Hamid Karzai.



Galerie de photos |




Notes et références |



Notes |





  1. Président de l'État islamique d'Afghanistan du 22 décembre 2001 au 13 juillet 2002 puis président de l'État transitoire islamique d'Afghanistan du 13 juillet 2002 au 26 janvier 2004. Enfin, il est président de la République islamique d'Afghanistan du 26 janvier 2004 au 29 septembre 2014.


  2. Par intérim jusqu'au 13 juillet 2002.


  3. En tête du premier tour, déclaré vainqueur par forfait, par la commission électorale indépendante de l'Afghanistan. Voir [ici https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/11/02/hamid-karzai-declare-vainqueur-de-la-presidentielle-afghane_1261547_3216.html].




Références |




  1. Afghanistan: des dizaines de millions versés à Hamid Karzai par la CIA rtbf.be


  2. (fr) « Le président afghan, Hamid Karzai, a échappé à un attentat » sur le site du Monde, 27 avril 2008.


  3. « Second acte pour la farce électorale afghane », L'Humanité, 21 octobre 2009


  4. « Abdullah Abdullah sort de scène avant la fin de la farce », L'Humanité, 2 novembre 2009



Bibliographie |



  • Karzaï, le caméléon afghan, P. Grangereau, Libération no 7296 du 26 octobre 2004


  • Afghanistan, sur la piste des dollars, émission de la Télévision suisse romande.


Liens externes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :

    • Fichier d’autorité international virtuel

    • International Standard Name Identifier

    • Système universitaire de documentation

    • Bibliothèque du Congrès

    • Gemeinsame Normdatei

    • Base de bibliothèque norvégienne

    • Bibliothèque nationale tchèque

    • WorldCat





  • Portail de la politique Portail de la politique
  • Portail de l’Afghanistan Portail de l’Afghanistan



Popular posts from this blog

Quarter-circle Tiles

build a pushdown automaton that recognizes the reverse language of a given pushdown automaton?

Mont Emei