Wurtzbourg
Wurtzbourg Würzburg .mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")} | |||
Vue de la ville depuis la forteresse de Marienberg. | |||
Héraldique | |||
Administration | |||
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Pays | Allemagne | ||
Land | Bavière | ||
District (Regierungsbezirk) | Basse-Franconie | ||
Arrondissement (Landkreis) | Wurtzbourg (ville-arrondissement) | ||
Nombre de quartiers (Ortsteile) | 13 | ||
Bourgmestre (Bürgermeister) | Christian Schuchardt (CDU) (2012- | ||
Code postal | 97018–97084 | ||
Code communal (Gemeindeschlüssel) | 09 6 63 000 | ||
Indicatif téléphonique | 0931 | ||
Immatriculation | WÜ | ||
Démographie | |||
Population | 124 449 hab. (31 décembre 2011) | ||
Densité | 1 420 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 49° 47′ 17″ nord, 9° 56′ 10″ est | ||
Altitude | 208 m | ||
Superficie | 8 763 ha = 87,63 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
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Liens | |||
Site web | www.wuerzburg.de | ||
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Wurtzbourg (en allemand : Würzburg) est une ville en Bavière, un land d'Allemagne. Chef-lieu de district et siège d'un évêché, elle comptait 133 501 habitants au 31 décembre 2008. Wurtzbourg est située sur le Main et est le point de départ septentrional de la Route romantique. La résidence de Wurtzbourg est classée depuis 1981 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
En 1973, elle est lauréate du prix de l'Europe[1].
Sommaire
1 Géographie
2 Histoire
3 Lieux et monuments
3.1 Galerie d'images
4 Transports
4.1 Réseau routier
4.2 Réseau ferroviaire
4.3 Transport urbain
5 Personnages célèbres
5.1 À Wurtzbourg sont nés
5.2 À Wurtzbourg ont vécu
5.3 À Wurtzbourg sont morts
6 Jumelages
7 Références
8 Voir aussi
8.1 Articles de Wikipédia
8.2 Littérature
8.3 Liens externes
Géographie |
Wurtzbourg se trouve en Basse-Franconie sur les deux rives du Main, dans sa vallée moyenne. La ville est dominée à l'ouest par la forteresse de Marienberg (mont Sainte-Marie).
La ville est divisée en 13 secteurs urbains et 25 quartiers.
Histoire |
704 : la ville de Wurtzbourg est mentionnée pour la première fois. Elle est évangélisée par les saints Kilian, Colman et Totnan.
742 : fondation de l'évêché de Wurtzbourg, fondé et attribué à Burchard par l’intermédiaire de Boniface[2].
1030 : l'évêque devient seigneur de la ville. Cet événement est célébré par la construction d'une nouvelle cathédrale entre 1040 et 1188.
1156 : mariage de Frédéric Barberousse et Béatrice Ire de Bourgogne.
1402 : fondation de l’université de Wurtzbourg.
1476 : hérésie de Hans Böhm, qui périt sur le bûcher.
1573–1617 : règne du prince-évêque Jules Echter de Mespelbrunn. Lors de son règne ont lieu les procès des sorcières de Wurtzbourg, qui perdurent jusqu'en 1631.
1631 : la ville est conquise par Gustave II Adolphe (de Suède).
1720-1744 : construction de la « Résidence ».
3 septembre 1796 : bataille de Wurtzbourg : défaite française, victoire autrichienne.
1814 : la ville devient bavaroise, siège de circonscription administrative et de district.
1817 : Wurtzbourg devient chef-lieu de la Basse-Franconie.- 1895 : Wilhelm Conrad Röntgen découvre les rayons X.
- 1914-1918 : au cours de la Première Guerre mondiale, un camp principal de prisonniers y est établi.
16 mars 1945 : la ville est sévèrement bombardée par la Royal Air Force. En vingt minutes, 5 000 personnes sont tuées et plus de 90 % des bâtiments du centre-ville sont détruits.- 1967 : fin de la reconstruction de la vieille ville.
- 2004 : la ville célèbre ses treize siècles d'existence.
- 2016 : attentat de Wurtzbourg.
Lieux et monuments |
- La Résidence : Johann Philipp Franz de Schönborn, prince épris de magnificence, fait construire la Résidence à partir de 1720. C'est l'une des réalisations architecturales les plus ambitieuses de l'Allemagne baroque. La collaboration des grands artistes européens de l'époque, placés sous la direction de l'architecte Balthasar Neumann, donna naissance au « Würzburger Rokoko », la plus exubérante des variantes du style rococo européen. La décoration intérieure fut réalisée en grande partie sous Charles Philippe de Greiffenclau, avec notamment Jean Baptiste Tiépolo. Le palais devint la résidence des princes-évêques, en remplacement de l'ancienne forteresse de Marienberg. Elle accueille de nos jours les archives nationales de Wurtzbourg.
- La Hofkirche (église de cour) : la chapelle de la résidence ou Hofkirche constitue un magnifique exemple d'art baroque religieux du XVIIIe siècle. Elle met en valeur toute la virtuosité de Balthasar Neumann qui conçut ici une structure extrêmement complexe à cinq coupoles ovales. Il a fait preuve de son originalité habituelle ; les courbes des lignes de force qui soutiennent la voûte, comme celles qui guident a balustrade surplombant le maître-autel, présentent une structure aussi complexe qu'agréable à l'œil. Les différentes variétés de marbre, les dorures d'abord discrètes au premier niveau puis omniprésentes au plafond, les couleurs chaudes des fresques de Johann Rudolf Byss, peintre de la cour, s'allient pour donner une composition de couleurs riches en contrastes. Au-dessus des autels latéraux, on peut voir deux tableaux de Jean Baptiste Tiépolo : l'Assomption et la Chute des anges. La somptueuse décoration est due à plusieurs artistes de renom : Luc de Hildebrandt, Antonio Giuseppe Bossi (stucage et figures en stuc), Jean Baptiste Tiépolo.
- La forteresse de Marienberg (Mont Sainte-Marie) : la construction du château-fort débute en 1201 sur un site occupé depuis l'âge de fer, une position dominante sur la rive gauche du Main. La forteresse devient la résidence des princes-évêques de 1253 à 1719. Elle est transformée aux XVIe – XVIIe siècles.
- L'Alte Mainbrücke : le vieux pont sur le Main est un des monuments-symboles de Wurtzbourg. Le pont a été construit en 1473, après un premier pont de style roman en 1133. Depuis 1730, il est orné de statues de saints et de personnages importants. Il rappelle fortement le pont Charles de Prague.
- L'Hôtel de Ville : le « Rathaus » est un bâtiment formé d'édifices distincts. À l'origine siège d'un administrateur de l'évêque, le bâtiment, construit au XIIIe siècle, devint hôtel de ville en 1316. La tour du comte Eckard est d'origine romane mais remaniée au XVe siècle. Le «Boter Bau» (maison rouge) lui fut adjointe en 1659. Le couvent des Carmélites bâti en 1712 mais très restauré au XIXe siècle fut rattaché à l'hôtel de ville à cette époque.
- La cathédrale : La cathédrale est un chef-d'œuvre de l'architecture allemande des XIe et XIIe siècles. C'est le quatrième sanctuaire roman d'Allemagne par ses dimensions. Commencée vers 1040, sa construction s'acheva en 1187. Au début du XVIIIe siècle, l'intérieur fut richement décoré de stucs. L'ensemble, très éprouvé pendant la Seconde Guerre mondiale, a été restauré en 1945. L'intérieur porte la marque de plusieurs styles, du roman à l'époque contemporaine. On peut citer en particulier les sculptures de Tilman Riemenschneider dans le côté droit du transept et la superbe chaire sculptée par Michael Kern (1609).
- La collégiale de Neumünster, fondée au XIe siècle, fut rebâtie au début du XIIe siècle dans un style de transition romano-gothique. Au début du XVIIIe siècle, l'église fut entièrement remaniée dans le goût baroque. On attribue cette belle réalisation à Johann Dientzenhofer. La beauté de l'édifice réside surtout dans sa façade de grès rouge dotée d'un portail auquel monte un escalier à double volée
- La chapelle Sainte-Marie : cette pseudo-basilique gothique fut édifiée entre 1377 et 1479 à l'emplacement de l'ancien quartier juif détruit après une épidémie de peste. Elle a conservé un portail et une tour d'origine. On y trouve des œuvres de Tilman Riemenschneider.
- Le Käppele (la Chapellette) : située au sommet d'un chemin de croix bordée de statues de Johann Peter Wagner (1767), la Käppele est une charmante petite église de pèlerinage rococo, aux coupoles en bulbes. Balthasar Neumann en dessina les plans. Les fresques qui décorent la chapelle centrale sont de Matthäus Günther (de), les stucs de Joseph Anton Feuchtmayer
- La Maison du Faucon : cette maison près de l'église Sainte-Marie montre une superbe façade rococo restaurée. L'édifice abrite l'office de tourisme de la ville.
Saint-Jean im Haug : chef-d'œuvre de l'architecte italien Antonio Petrini, cette collégiale fut le premier monument baroque érigé en Franconie (1670). Les deux tours qui flanquent sa haute façade et la puissante coupole qui s'élève à la croisée du transept confèrent à l'édifice sa majesté. Une Crucifixion par le Tintoret (1583) surmonte le maître autel.- Le Juliusspital : cet hôpital fut fondé en 1576 par le prince-évêque Julius Echter von Mespelbrunn « pour les indigents et les malades ». Il est encore en activité. Les bâtiments actuels (XVIIe siècle) ont été largement restaurés après la guerre. Aujourd'hui encore, l'hôpital tire ses ressource d'une centaine d'hectares de vignobles qu'il possède depuis le XVIe siècle.
- Le Buergerspital : c'est un hôpital pour les vieux, fondé par des riches bourgeois. Il possède aussi des vignobles. Dans le bâtiment il y a un bistro, où on peut déguster et boire les vins, par exemple du « Würzburger Stein ». Cour intérieure avec des arcades.
- Staatlicher Hofkeller : C'est un domaine vinicole qui a ses caves sous la place pavée de la Résidence de Wurtzbourg. Elle date de la sécularisation des propriétés des princes-évêques en 1802.
- Alter Kranen ou « vieille grue » est établie sur la rive droite du Main devant un ancien fort construit par Franz Ignaz Michael Neumann, le fils de Balthasar.
Galerie d'images |
La Résidence vue des jardins.
Cour intérieure de la forteresse de Marienberg.
St. Kilian sur le Vieux pont.
Grues anciennes.
Hôtel de Ville.
La cathédrale.
Neumünster.
Église Sainte-Marie.
Le « Käppele », église des pèlerins.
Stift Haug.
Le Juliusspital.
La Maison du Faucon.
Transports |
Réseau routier |
Frontière néerlandaise – Ruhr – Francfort-sur-le-Main – Wurtzbourg – Nuremberg – Ratisbonne – Passau - Frontière autrichienne | |
Frontière danoise – Hambourg – Hanovre – Cassel – Wurtzbourg – Ulm – Füssen - Frontière autrichienne | |
Wurtzbourg – Heilbronn – Stuttgart – Singen | |
Frontière néerlandaise – Ruhr – Francfort-sur-le-Main – Wurtzbourg – Nuremberg – Ratisbonne – Frontière autrichienne | |
Wurtzbourg – Ansbach – Eichstätt – Ingolstadt – Unterschleißheim – Munich – Bad Tölz – Sylvensteinstausee | |
Eisenach – Meiningen – Werneck – Wurtzbourg – Ulm – Oberstdorf – Frontière autrichienne | |
Wurtzbourg (Mainfrankenpark) – Bamberg – Bayreuth – Weiden in der Oberpfalz – Cham | |
Blankenburg (Harz) – Göttingen – Fulda – Wurtzbourg – Ludwigsbourg – Stuttgart – Tübingen – Villingen-Schwenningen – Frontière suisse |
Réseau ferroviaire |
Ligne | |
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ICE 25 | Hambourg - Hanovre – Cassel – Wurtzbourg – Augsbourg – Munich |
ICE 31 | Kiel – Hambourg – Dortmund – Düsseldorf – Cologne – Coblence – Francfort-sur-le-Main – Wurtzbourg – Nuremberg – Munich |
ICE 41 | Oberhausen - Essen – Düsseldorf – Köln Messe/Deutz – Aéroport de Francfort – Francfort-sur-le-Main – Wurtzbourg – Nuremberg – Munich |
Transport urbain |
La compagnie WSB (Würzburger Straßenbahn) exploite 5 lignes de tramway :
Ligne | Terminus | Durée du parcours | |
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1 | Grombühl – Sanderau | 20 minutes | |
2 | Hauptbahnhof (Gare principale) – Zellerau | 14 minutes | |
3 | Hauptbahnhof (Gare principale) – Heuchelhof | 27 minutes | |
4 | Sanderau – Zellerau | 23 minutes | |
5 | Grombühl – Rottenbauer | 39 minutes |
Par ailleurs, un réseau de bus, également exploité par la compagnie WSB, dessert l'ensemble de l'agglomération de Wurtzbourg.
Personnages célèbres |
À Wurtzbourg sont nés |
- 1220–1230 : Conrad de Wurtzbourg, un des Maîtres-chanteurs
- vers 1470 Matthias Grunewald, peintre, auteur du Retable d'Isenheim
- 1651 : Ferdinand Tobias Richter, organiste et compositeur
- 1749 : Georg Joseph Vogler (Abbé Vogler), compositeur et théologien.
- 1796 : Philipp Franz von Siebold, médecin, explorateur du Japon et naturaliste.
- 1807 : Heinrich Ambros Eckert, peintre et lithographe allemand.
- 1817 : Rudolph von Freyberg-Eisenberg, ancien membre du Reichstag.
- 1826 : Carl Gegenbaur, zoologue, un des père de la théorie de l'évolution.
- 1844 : Adolf Held, économiste.
- 1851 : Maximilian Joseph Bastelberger, médecin et entomologiste.
- 1874 : Hans Ritter von Seisser, colonel allemand
- 1882 : Friedrich Dollmann, militaire allemand.
- 1883 : Gottfried Feder, idéologue nazi.
- 1890 : Alfred Jodl, général allemand, proche d'Adolf Hitler.
- 1895 : Oskar Paul Dirlewanger, SS-Oberführer, chef de la brigade Dirlewanger
- 1901 : Werner Heisenberg, physicien (prix Nobel en 1932).
- 1906 : Otto Sonnleitner, sculpteur.
- 1914 : Otto Weidinger, dernier commandant du 4e régiment « Der Führer » de la 2e Panzerdivision SS Das Reich, au cours de la Seconde Guerre mondiale.
- 1924 : Yehuda Amichaï (né Ludwig Pfeuffer), poète juif.
- 1924 : Fritz Koenig, sculpteur.
- 1953 : Thomas Bach, escrimeur, membre du CIO (1991-) et président du CIO (2013-); Michael Eichberger, juge du Tribunal constitutionnel fédéral allemand.
- 1956 : Waltraud Meier, soprano et mezzo-soprano connue notamment pour ses rôles wagnériens.
- 1964 : Gottfried von der Goltz, violoniste.
- 1975 : Frank Baumann, footballeur.
- 1978 : Dirk Nowitzki, joueur de basket-ball.
- 1984 : Michael Müller, joueur de handball.
- 1987 : Simon Rösner, joueur de squash
- 1993 : Luca Burghardt, joueur de rugby
À Wurtzbourg ont vécu |
Burchard : évêque de Wurtzbourg au VIIIe siècle.
Lorenz Fries : historien.
Balthasar Neumann : architecte.
Tilman Riemenschneider : sculpteur.
Walther von der Vogelweide : poète lyrique du Moyen Âge.
Wilhelm Röntgen : physicien. (prix Nobel en 1901)
Jean Baptiste Tiépolo : peintre, †1770.
Rudolf Virchow : pathologue, †1902.
Otto Weidinger : , † 1990 membre de la Waffen-SS
Hermann Zilcher : compositeur.
Johannes Trithemius (1462-1516) : abbé, écrivain, magicien, alchimiste, savant, humaniste.
À Wurtzbourg sont morts |
- 994 : Léopold Ier de Babenberg : premier margrave d'Autriche de la maison de Babenberg.
- 1963 : Werner Beumelburg y est décédé.
- 1988 : Franz Rauhut, romaniste et militant pacifiste allemand
Jumelages |
Settat (Maroc)
Faribault (États-Unis) depuis 1949- Les Allemands de Trutnov (République tchèque) depuis 1956
Caen (France) depuis 1962
Dundee (Écosse) depuis 1962
Rochester (États-Unis) depuis 1966
Mwanza (Tanzanie) depuis 1966
Ōtsu (Japon) depuis 1979
Salamanque (Espagne) depuis 1980
Suhl (Allemagne) depuis 1988
Umeå (Suède) depuis 1992
Bray (Irlande) depuis 2000
Références |
http://assembly.coe.int/Committee/ENA/EuropaPrize/50thAnniversary/EuropePrizeMap.asp
G. Bührer-Thierry, L'Europe carolingienne (714-888), Paris, SEDES, 1999, p 21
Voir aussi |
Articles de Wikipédia |
- Arrondissement de Wurtzbourg
- Liste des évêques de Wurtzbourg
- Centrale thermique de Wurtzbourg
Deutsche Lepra- und Tuberkulosehilfe, association dont le siège se situe à Wrtzbourg- Amtsgericht de Wurtzbourg
Littérature |
- Congress - Tourismus - Wirtschaft (une entreprise communale de la ville de Wurtzbourg) : Würzburg, Guide pour le visiteur. Wurtzbourg, 2007. Un prospectus et plan de la ville.
Liens externes |
- Histoire de Wurtzbourg : [1]
- Portail de la Bavière