Blanc
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Le blanc est un champ chromatique caractérisé par une impression de forte luminosité, sans aucune teinte dominante.
Pour certains, inspirés des expériences de décomposition et de recomposition de la lumière par Isaac Newton, le blanc n'est pas une couleur, mais « c'est la teinte obtenue en mélangeant la lumière de toutes les couleurs ». Pour d'autres, et suivant les théories de Goethe, de Hering et de nombreux autres, le blanc opposé au noir est une des trois paires de couleurs pures qui orientent la perception visuelle.
Le blanc s'associe dans la culture occidentale à de nombreux concepts positifs du domaine du sacré. Symboliquement, il s'oppose autant à la souillure, quelle qu'en soit la nature, matérielle ou morale, qu'au noir et aux autres couleurs.
Sommaire
1 Définition
1.1 Colorimétrie
1.2 Situation du blanc
2 Matériaux
2.1 Pigments
2.2 Blancs techniques
3 Blanc au sens large
3.1 Classification ethnique
3.2 Aliments
3.3 Sciences naturelles
3.4 Textiles
3.5 Vierge
3.6 Incolore
4 Symbolique
4.1 Occident
4.1.1 Dans l'art
4.2 Chine
4.3 Afrique
4.4 Asie
5 Usage
5.1 Politique
5.2 Codes de couleur
6 Annexes
6.1 Bibliographie
6.2 Articles connexes
7 Notes et références
Définition |
Colorimétrie |
Le blanc se définit, en colorimétrie, comme la plus lumineuse des valeurs de gris. L'œil humain situe les autres couleurs par rapport à cette teinte.
Le spectre énergétique d'une radiation lumineuse prise comme référence, qu'on appelle l'illuminant, sert de base pour dire ce qu'est le blanc. Cette radiation a ainsi été celle d'une ampoule à incandescence ou celle de la lumière du jour, ou la radiation du corps noir idéale à une température donnée, donnant la notion de température de couleur. Le blanc d'une température de couleur plus faible semble orangé, tandis que celui d'une température de couleur supérieure apparaît bleuâtre.
La détermination des couleurs complémentaires, qui, mélangées, peuvent donner un gris neutre, dépend du blanc choisi au préalable.
En synthèse additive des couleurs, le blanc s'obtient par un mélange équilibré des trois couleurs primaires.
En synthèse soustractive des couleurs, le blanc est la couleur de départ, et c'est souvent celle du support.
Du point de vue de la perception, cependant, le blanc scientifique de la colorimétrie peut souffrir quelques altérations. Les artistes et décorateurs connaissent le blanc cassé et plusieurs nuances de blanc, et les prothésistes dentaires présentent des échantillons de blanc, pour savoir celui qui correspond le mieux à la dentition naturelle de leur patient. Il est avéré qu'une teinte tendant légèrement vers le bleu se perçoit comme plus blanche qu'une autre, de caractère parfaitement neutre, même si celle-ci est légèrement plus lumineuse ; aussi les blanchisseurs ajoutent-ils du bleu aux lessives dans un procédé appelé azurage[1]. Il y a donc un champ des blancs, auquel il y a lieu de donner des limites ; une tâche assez complexe, puisque la présence d'une légère coloration affecte différemment la blancheur selon sa couleur. Une luminosité supérieure à 90 % du maximum sans aucune coloration peut se dire blanche[2]. Cette difficulté à définir le blanc augmente encore quand on considère les effets de la vue de surfaces colorées dans lesquelles les couleurs interagissent, et l'adaptation chromatique, qui fait que la perception de ce qui est blanc varie selon l'ensemble de la scène vue[3].
Situation du blanc |
Le blanc, c'est-à-dire la couleur des objets les plus lumineux, ou bien la tendance d'ensemble d'une scène visuelle, est une référence pour tous les processus qui relient la physique et la perception.
- Le point blanc est la position colorimétrique de la couleur blanche ;
- les appareils photographiques électroniques doivent, automatiquement ou par une intervention d'un opérateur, effectuer une balance des blancs ;
- dans les beaux-arts et les arts graphiques, le blanc est une couleur primordiale.
- Un blanc en sous-couche ou en mélange est indispensable pour les nombreux pigments-laques, qui sont transparents.
- Le blanc est le sommet de ce qu'on appelle les valeurs, luminosités échelonnées depuis le noir, qui forment le clair-obscur, qui fait partie, dans la conception académique, du coloris.
Influencés par les expériences de Newton sur la décomposition de la lumière, certains n'ont voulu voir de couleurs que dans celles de l'arc-en-ciel, plus les pourpres. Ce point de vue s'est trouvé influencé par l'invention de la photographie, initialement capable de proposer uniquement une représentation en grisaille ou en camaïeu, appelée, improprement puisqu'elle comporte principalement des gris, « en noir et blanc »[4].
Ce point de vue qui fait de la couleur une grandeur indépendante de la luminosité, malgré son apparente rigueur, se trouve en contradiction avec les perceptions exprimées dans le langage courant, qui ne considère pas que l'orange soit identique au marron, bien qu'ils ne diffèrent que par la luminosité. Chevreul compte le blanc parmi ses couleurs primitives[5]. Goethe, se basant sur l'échange avec des artistes et l'introspection, la rejette absolument dans sa Théorie de la couleur, qui reste influente jusqu'à nos jours. Hering établit sa psychophysique de la vision sur la triple opposition entre le blanc et le noir, le rouge et le vert, le bleu et le jaune. Les études physiologique plus récentes ont montré que la base de ces oppositions se trouvent dans les cellules de l'œil lui-même[6].
Matériaux |
Pigments |
Obtenir un blanchissement du fond suffisant pour donner de l'éclat à toutes les couleurs est un problème ancien, commun aux teinturiers et aux artistes. Non seulement le produit doit être aussi blanc que possible, avec un bon pouvoir diffusant, mais il doit le rester au cours du temps, alors que beaucoup de matières ont tendance à noircir ou à jaunir. Le Colour Index a donc une catégorie de pigments blancs, indiqués par la lettre W ((en) white).
La céruse (PW1), à base de plomb, a longtemps été le seul pigment vraiment blanc et couvrant, avec l'inconvénient de la toxicité, cause de son interdiction depuis son remplacement par le blanc de zinc (PW4), le lithopone (PW5) et le blanc de titane (PW6)[7].
Les pigments blancs pour la décoration sont encore susceptibles d'avoir d'autres qualités visuelles, qui les différencient les uns des autres. Les blancs brillants s'opposent aux mats et aux satinés, intermédiaires ; le nacré est blanc en lumière diffuse, mais les sources de lumière s'y reflètent avec des irisations.
Dans certaines applications, comme le blanc anti-flash, et d'autres moins belliqueuses, les caractéristiques d'absorption des infra-rouges et des ultraviolets doit aussi être considérée.
Blancs techniques |
Le blanc réfléchit bien tous les rayonnements. En conséquence ils n'absorbent et ne transforment en chaleur qu'une faible partie de l'énergie rayonnante qu'ils reçoivent. C'est pour cette raison que les réservoirs et contenants dont le contenu craint la chaleur, comme les réfrigérateurs domestiques, sont très souvent recouverts de blanc.
Dans les pays chauds, les voitures blanches sont particulièrement appréciées, car la couleur blanche met plus facilement en valeur la ligne du véhicule et, en renvoyant une partie des rayons solaires, permet un meilleur confort à l'intérieur. Depuis quelques années, au Moyen-Orient et au Japon, le blanc est très apprécié et le taux de voitures blanches augmente, d'autant plus que de nombreuses nuances sont disponibles (pur, neige, ivoire, nacré...).
Blanc au sens large |
Étymologiquement le mot blanc vient du germanique blank, ce qui signifiait « brillant, clair, sans tache », deuxième sens, « nu ». C’est à partir de cette racine que sont nés les mots dans les langues latines : « blanco » (espagnol), « branco » (portugais), « bianco » (italien). Dans les langues germaniques les mots « weiss » (allemand) ou « white » (anglais) sont à rapprocher du vieux haut-allemand « wiz » dont la racine indogermanique est « kuei » signifiant « brillant, clair » ; on retrouve cette racine dans « Weizen » en allemand ou « Wheat » en anglais, pour dire « céréale » en référence à la blancheur de la farine (sources étymologiques données par Duden[réf. incomplète]).
Dans la langue moderne, le blanc peut aussi désigner des objets qui ne sont pas de couleur blanche, par opposition à des objets similaires, mais qui présentent une plus forte coloration. Ainsi, dans les jeux de dames, d'échecs ou de go, oppose-t-on les pièces blanches aux pièces noires, bien qu'elles puissent être beiges et brunes. Divers auteurs, de Michel-Eugène Chevreul[8] à Claude Levi-Strauss, ont vu dans ces oppositions l'expression d'une loi générale de la pensée.
Les anthropologues Berlin et Kay, observant les termes de couleur fondamentaux d'une centaine de langues, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas des comparaisons avec des objets, ont conclu que, lorsqu'une langue n'a que deux termes de couleur, ceux-ci se traduisent par blanc et noir et désignent les champs chromatiques du clair opposé à celui du foncé[9].
Classification ethnique |
Le terme de Blanc — ou race blanche — désigne de manière générique l'ensemble des groupes ethniques composés d'individus à la peau claire originaires d'Europe du Moyen-Orient et d'Afrique du nord. L'usage de cette terminologie a été particulièrement courant en Europe à partir du XIXe siècle, en fonction de la classification des peuples humains selon un des critères apparents (théorie racialiste). Dans le langage courant, les personnes de type européen sont couramment désignés comme des Blancs.
La peau des blancs n'est pourtant pas blanche ; mais, dans ce cas comme dans d'autres, le blanc s'oppose au noir, au jaune et même au rouge, pour former des catégories qui ne sont pas gouvernées, en fait, par la couleur, qui n'est qu'une synecdoque.
Dans les sociétés coloniales européennes, un « petit blanc » est un homme d'origine européenne mais pauvre ou de condition modeste ; et un blanc honoraire est une personne qui ne présente pas les caractères physiques et ethniques d'un européen, mais qui en a les prérogatives.
Aliments |
- Le vin blanc est, du point de vue de sa couleur, de diverses nuances de jaune. Le vin blanc s'oppose au vin rouge ; un vin de couleur claire qui comporte encore un peu de rouge est dit rosé.
Beurre blanc, couleur crème, recette de beurre cuit sans être le beurre noir ;
Bière blanche, d'un jaune plus pâle que la bière blonde, jaune orangé, qui s'oppose à la bière brune ;
Boudin blanc, en fait beige, s'oppose à boudin noir, que désigne aussi boudin tout court ;
Chocolat blanc, de couleur crème, s'oppose à chocolat, marron, comme d'ailleurs chocolat noir, brun foncé, mais pas noir ;- le Haricot blanc, vert pâle, s'oppose au haricot vert ;
- le Jambon blanc, rose en fait, s'oppose au Jambon cru ou fumé, rouge ;
- le raisin blanc, jaune ou vert clair en fait, s'oppose au raisin rouge ;
Pain blanc, beige clair, s'oppose à pain noir ou pain complet ;
Viande blanche s'oppose à viande rouge.
Sciences naturelles |
- L'éléphant blanc, rhinocéros blanc, la baleine blanche, le loup blanc ne le sont que par comparaison à la couleur ordinaire de leurs congénères.
- De nombreuses espèces végétales, dont la feuille est d'un vert plus clair que les autres du même genre, sont dites « blanc(he) », comme Bouillon-blanc, Peuplier blanc, Sapin blanc, Saule blanc…
Textiles |
Dans le commerce des tissus, le blanc est l'ensemble des tissus à l'origine traités pour perdre leur couleur brute (écrue, beige, grège), comprenant les draps de lit, serviettes de bain, nappes, voilages. Le blanc s'oppose aux tissus teints, destinés à l'habillement.
Autrefois, ce blanchiment se faisait par l'exposition au soleil après la lessive de cendres ; plus tard avec de l'eau de Javel.
À l'époque moderne, rien n'empêche le blanc, dans ce sens particulier, d'être décoré en couleurs, teint ou imprimé.
Vierge |
Un blanc dans un texte s'oppose à toute partie écrite (quelle que soit la couleur du support). Un chèque en blanc est signé, mais laisse la personne qui le reçoit mettre le montant ; de même qu'un blanc-seing est, figurativement, un ordre en blanc signé du sceau de l'autorité, sans texte, de sorte que l'agent qui le reçoit se trouve investi de tous les pouvoirs de l'autorité, approuvé dans tout ce qui lui semblera utile d'y mettre. « Avoir carte blanche », a exactement la même signification ; par une lettre d'ordres en blanc, l'autorité délègue sans donner d'instructions.
Un vote blanc n'indique aucun vœu, aucune préférence.
Une pièce en vers blancs respecte la métrique sans rimes.
Une balle à blanc, un examen blanc, un mariage blanc n'ont en principe aucune conséquence dans leur domaines respectifs d'action.
Incolore |
Blanc s'applique aussi à des substances transparentes incolores : verre blanc, diamant blanc.
Symbolique |
Occident |
La symbolique est un système dont chaque élément ne vaut que dans ses rapports aux autres. Dans la symbolique des couleurs, le domaine de chacune d'entre elles se définit aussi bien par ce qu'elle n'est pas. Le blanc, d'un point de vue positif, est lumière ; mais « la lumière n'existe que par le feu dont le symbole est le rouge[10] ». Opposé aux ténèbres maléfiques, le blanc désigne le bien ; mais opposé à la séduction des couleurs et au rouge du sang vital, il désigne l'absence et la pâleur de la mort[11].
Georges Dumézil, constatant que cette symbolique se trouve dans toutes les cultures de l'Inde à l'Europe, interprète le blanc comme l'emblème de la première fonction, du magique et du religieux, dans l'idéologie indo-européenne de la trifonctionnalité.
Le blanc s'oppose à l'arc noir-rouge comprenant la suie, l'excrément, le sang, et peut ainsi signifier l'exemption de toutes les catégories de souillure physique ou morale ; ainsi en fait-on le signe de l'innocence, de la chasteté et de la virginité féminines.
Opposé au rouge du sang versé, le drapeau blanc signale un renoncement au combat, définitif par la reddition ou temporaire par la trêve. Le porteur du drapeau blanc indique qu'il souhaite parlementer.
Les symboles ont la particularité de pouvoir désigner à la fois une chose et, subrepticement, son contraire. La symbolique des couleurs n'échappe pas à cette règle, et celle du blanc est ainsi ambigüe ; notamment parce que la couleur apparaît comme une qualité superficielle. Ainsi, le blanchiment de l'argent ne change-t-il pas la qualité fondamentalement criminelle de son origine (PRV1).
Le blanc est ainsi associé, par son exclusion des couleurs, à la perte : la vieillesse (cheveux blancs) et la mort (linceul, os), mais aussi l'angoisse devant la fameuse « feuille blanche » des étudiants lors des examens, ou de l'écrivain lorsqu'il commence son œuvre. La pâleur de la peau ne marque pas que la mort ; c'est aussi le signe du froid et de la terreur :
« C'est cette qualité insaisissable qui, dès lors que la pensée de la blancheur est dissociée du monde des significations plaisantes et rattachée à un objet terrible par lui-même, porte cette terreur à sa plus extrême intensité. Voyez l'ours blanc des pôles et le requin blanc des tropiques ; d'où vient l'horreur transcendant qu'ils inspirent, sinon de la lisse et floconneuse blancheur de leur robe ? La blancheur sinistre - voilà ce qui donne à leur muette avidité un si repoussant caractère de douceur, qui révulse, d'ailleurs, plus qu'il ne terrifie. Pareillement, le tigre aux crocs cruels et au pelage armorié n'ébranle pas autant le courage que l'ours ou le requin enlinceulés de blanc. »
— Herman Melville, Moby Dick (1851), chapitre 42 « De la blancheur de la baleine ».
Dans l'art |
« Le blanc agit sur notre âme comme un silence, un rien avant tout commencement. »
— Vassily Kandinsky
À la Renaissance, la sculpture abandonne la couleur et ne s'exprime plus, désormais, que dans le volume blanc du marbre, à l'imitation des statues antiques retrouvées enfouies, dont la peinture a depuis longtemps disparu.
Carré blanc sur fond blanc est une huile sur toile de Kasimir Malevitch créée en 1917-1918.
Depuis 1998, Olivier Mérijon travaille essentiellement le blanc dans ses toiles intitulées « Whites »[12] : Le blanc est inaccessible, il se révèle, mais est hors d’atteinte.
Chine |
Dans la symbolique asiatique, le blanc est associé à la mort, au deuil. La mort étant le passage obligé vers un nouveau monde, elle est considérée comme une renaissance, dont le blanc évoque la pureté.
On retrouve l'opposition blanc/noir dans le Yin-Yang.
Afrique |
Comme dans la symbolique asiatique, le blanc est associé à la mort, au deuil.
Cependant, dans l'Égypte antique, le blanc est associé à la joie et au faste: il rappelle la couleur de l'aurore, la lumière qui triomphe de l'obscurité. Elle représente également l'argent dont les os des dieux sont faits. Le blanc est utilisé pour le hedjet dans la couronne des pharaons appelée skhemty pour représenter l'ancien royaume du sud (Haute-Égypte), associée au dieu Seth ; en opposition au rouge qui représente l'ancien royaume du nord (Basse-Égypte), associée au dieu Hor (Horus).
En fait, le verbe « hédji » tiré du mot « hedj » (blanc), veut dire « être blanc » mais aussi « détruire, être un peu simplet, anéantir, tuer, abattre, périr, renverser, désobéir, annuler, endommager » d’après les textes égyptiens mêmes « hedji » va dans le sens du désordre (c’est-à-dire Iséfèt en Égypte) et de Seth, le dieu roux à peau claire, assassin d’Osiris dans la ville de Nédit.
En Afrique de l'Ouest, le blanc est une des trois couleurs fondamentales avec le rouge et le noir. En Yoruba, le blanc (Funfun), s'associe à la vieillesse et à l'enfance, et à l'orisha Oxalà, qui est passé, sous ses aspects Oxaguian et Oxalufan, dans le vaudou et le candomblé brésilien.
Asie |
En Mongolie, pendant le Tsagaan Sar, le « mois blanc » on mange blanc. Dans tous les foyers un autel est confectionné à base de pain rassis, de gâteaux secs, de morceaux de sucre et de fromage séché, dans lequel on picore.
Usage |
Politique |
En France, le drapeau national est blanc, couleur du roi, jusqu'à ce que la Révolution française adopte le tricolore. Jusqu'au XXe siècle, le blanc est la couleurs des monarchistes.
En Belgique, la Marche Blanche est un mouvement de protestation qui s'est développé à la suite de l'affaire Dutroux, affaire criminelle dont le principal protagoniste était accusé de viols et de meurtres sur des enfants et jeunes adolescentes.
En Uruguay, le parti blanc est le parti national, conservateur, opposé au parti coloré, libéral.
Codes de couleur |
- Dans le code de couleurs des résistances électriques et des condensateurs, la couleur blanche correspond au chiffre 9 et à un coefficient de température de 1ppm.
- En héraldique, argent désigne la couleur blanche.
- Sur les tuyauteries de conduite de fluides en France, le marquage par anneaux blanc et noir indique l'air respirable ; le marquage par anneau blanc sur fond marron indique une huile minérale particulièrement inflammable ; sur violet pâle, un acide[13].
Annexes |
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Bibliographie |
Annie Mollard-Desfour, Le Blanc. Dictionnaire de la couleur. Mots et expressions d'aujourd'hui (XXe-XXIe siècles), CNRS Éditions, CNRS Dictionnaires, 2008, 332 p., préface de Jean-Louis Étienne.- Jean Petit, Jacques Roire et Henri Valot, Encyclopédie de la peinture : formuler, fabriquer, appliquer, t. 1, Puteaux, EREC, 1999
Articles connexes |
- Albinisme
- Leucistisme
Notes et références |
Robert Sève, Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam, 2009, p. 205sq
(AFNOR) NF X08-010 : Classification méthodique générale des couleurs ; Sève 2009, p. 245-251.
Sève 2009, p. 260-270.
Michel Pastoureau et Dominique Simonnet, Le petit livre des couleurs, Paris, Éditions du Panama, coll. « Points », 2005, p. 47-57 (entretiens).
Michel-Eugène Chevreul, De la loi du contraste simultané des couleurs et de l'assortiment des objets colorés, Paris, Pitois-Levrault, 1839(lire en ligne), p. 83.
Sève 2009, p. 23-25.
Voir PRV1, p. 340-370 notamment pour des précisions sur le blanc et tous les pigments blancs.
Eugène Chevreul, De la loi du contraste simultané des couleurs et de l'assortiment des objets colorés considérés d'après cette loi dans ses rapports avec la peinture, les tapisseries..., Paris, Pitois-Levrault, 1839(lire en ligne), p. 631sq
(en) Brent Berlin et Paul Kay, Basic Color Terms : Their Universality and Evolution, Berkeley, Ca, USA, University of California Press, 1969
Frédéric Portal, Des couleurs symboliques dans l'antiquité, le moyen-âge et les temps modernes, Paris, 1837(lire en ligne), p. 28.
Portal 1837, p. 32-33, 35-42.
Olivier Mérijon : Les Whites
Association française de normalisation « NF X 08-100 Février 1986 : Couleurs - Tuyauteries rigides - Identification des fluides par couleurs conventionnelles » (consulté le 18 octobre 2014).
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