Cauterets





Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Cauterets (homonymie).

















































































Cauterets.mw-parser-output .entete.map{background-image:url("//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/7a/Picto_infobox_map.png")}

Cauterets
Mairie de Cauterets.

Blason de Cauterets
Blason

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Région

Occitanie

Département

Hautes-Pyrénées

Arrondissement

Argelès-Gazost

Canton

La Vallée des Gaves

Intercommunalité

Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves

Maire
Mandat
Michel Aubry
2014-2020

Code postal
65110

Code commune
65138
Démographie

Gentilé
Cauterésiens

Population
municipale
924 hab. (2016 en diminution de 18,45 % par rapport à 2011)
Densité 5,9 hab./km2
Géographie

Coordonnées

42° 53′ 20″ nord, 0° 06′ 52″ ouest

Altitude
Min. 503 m
Max. 3 298 m

Superficie
156,84 km2
Localisation


Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées



Voir sur la carte administrative des Hautes-Pyrénées

City locator 14.svg

Cauterets





Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées



Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées

City locator 14.svg

Cauterets





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte administrative de France

City locator 14.svg

Cauterets





Géolocalisation sur la carte : France



Voir la carte topographique de France

City locator 14.svg

Cauterets







Cauterets est une commune française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.


C’est à la fois une station thermale et une station de sports d'hiver.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Communes limitrophes




  • 2 Toponymie


    • 2.1 Microtoponymie




  • 3 Histoire


    • 3.1 Préhistoire et Antiquité


    • 3.2 Moyen Âge


    • 3.3 Temps modernes


    • 3.4 Période contemporaine


      • 3.4.1 Le XIXe siècle ou l’âge d’or du thermalisme


      • 3.4.2 Le XXe siècle : vers une société de loisirs






  • 4 Politique et administration


    • 4.1 Intercommunalité


    • 4.2 Tendances politiques et résultats


    • 4.3 Liste des maires




  • 5 Population et société


    • 5.1 Démographie


    • 5.2 Enseignement


    • 5.3 Manifestations culturelles et festivités


    • 5.4 Santé


    • 5.5 Sports


      • 5.5.1 Arrivées du Tour de France


      • 5.5.2 Arrivées du Tour d'Espagne




    • 5.6 Médias


    • 5.7 Cultes




  • 6 Économie


    • 6.1 Agriculture


    • 6.2 Artisanat et industrie


      • 6.2.1 Spécialités




    • 6.3 Activités de service


    • 6.4 Tourisme


      • 6.4.1 Thermalisme


      • 6.4.2 Sports d’hiver






  • 7 Culture locale et patrimoine


    • 7.1 Lieux et monuments


      • 7.1.1 Patrimoine architectural


      • 7.1.2 Patrimoine naturel




    • 7.2 Personnalités liées à la commune


    • 7.3 Héraldique




  • 8 Cauterets dans la littérature


  • 9 Notes et références


    • 9.1 Notes




  • 10 Voir aussi


    • 10.1 Bibliographie


    • 10.2 Articles connexes


    • 10.3 Liens externes







Géographie |




La vallée de Cauterets.


Entourée de hautes montagnes des Pyrénées, la commune de Cauterets s’étale dans l’étroite vallée du gave de Cauterets, torrent de montagne prolongeant le gave de Jéret et le gave du Marcadau ainsi que leurs affluents, le gave de Lutour et le gave de Gaube. Le village donne accès à de nombreux sentiers de randonnées qui desservent des sites naturels touristiques, comme le Péguère, le lac de Gaube, le Petit Vignemale (3 032 m), le pont d'Espagne, village à flanc de montagnes traversé par une cascade ou encore le petit massif de la Fruitière.


L’altitude minimale, 503 m, se situe au nord, là où le gave de Cauterets quitte le territoire communal et entre sur celui de Soulom. L’altitude maximale avec 3 298 m correspond au point culminant des Pyrénées françaises, le Vignemale, marquant la frontière avec l’Espagne.




Communes limitrophes |




Carte de la commune de Cauterets et des proches communes.


Commune très étendue, Cauterets est limitrophe de l'Espagne (Aragon) au sud et de treize communes françaises.






















Communes limitrophes de Cauterets[1],[2]

Saint-Savin,
Arcizans-Avant,
Arras-en-Lavedan

Uz, Soulom

Villelongue,
Chèze,
Viscos

Estaing
Cauterets
Grust,
Sazos

Sallent de Gállego (Espagne),
Panticosa (Espagne)

Torla-Ordesa
(Espagne)


Luz-Saint-Sauveur,
Gavarnie-Gèdre



Toponymie |


On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[3] qui rapporte les dénominations historiques du village :


Dénominations historiques :




  • Caldarez, (v. 1060, cartulaire de Saint-Savin ; 1077-1078, ibid. ; v. 1094, ibid.) ;


  • vallem Caldarensem, latin (1083-1094, ibid. ; 1317, Meillon, cartulaire Saint-Savin) ;


  • in valle Caldarea, latin (1094-1118, ibid.) ;


  • de Cautereis, latin (1168, bulle d’Alexandre III) ;


  • Cautares, (1285, Montre Bigorre) ;


  • De Cauteresio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;


  • De Cautaresio, latin (1379, procuration Tarbes) ;


  • Cauteres, (1429, censier de Bigorre) ;


  • Cauterez, (1614, Guillaume Mauran) ;


  • Cauterés, (1790, Département 1) ;


  • Cauterez, (1790, Département 2) ;


Le -t final est infondé ; il n’est pas documenté avant le XIXe siècle.


Étymologie : la signification ne pose pas de problème : du latin (villa / vallis) caldarensis = (villa ou vallée) où il y a des bains chauds, en gascon « los cautarers ».


Nom occitan : Cautarés.



Microtoponymie |



  • L'Arraillère, ou La Raillère par mécoupure, du gascon Arralhère / Arralhèra 'éboulis'[4] (le radical est arr- 'pierre') ;

  • Bourdalats, du gascon bourdalà / bordalar ou bourdalat / bordalat 'hameau', 'lieu de bordes' ;

  • Catarrabes, du gascon catarrabe 'lieu abrupt'[4],[5] ;

  • Le Lis ou Lys, un hydronyme fréquent dans le Sud-Ouest.



Histoire |




Préhistoire et Antiquité |


De nombreux vestiges préhistoriques et protohistoriques ont été trouvés dans les vallées au-dessus de Cauterets : onze cromlechs, quatre tumulus-cromlechs, six tumulus simples et cinq dolmens. Les cromlechs sont plutôt situés dans la vallée du Marcadau et quelques plats et pâturages[6].


On a peu de traces de la période qui précède la conquête romaine. De l’époque gallo-romaine, on a retrouvé des vestiges d’utilisation thermale des eaux de Cauterets tels qu’une piscine. Sur le balcon de Saint-Savin, un castrum fut édifié ainsi que la villa Palatium Aemilianum. La villa Bencer était située sur l’emplacement actuel du bourg de Cauterets.



Moyen Âge |


Au VIIIe ou au IXe siècle, un moine du nom de Sabinus serait venu vivre en ermite dans la vallée. Futur saint Savin, ses miracles et sa canonisation font affluer des pèlerins. Une abbaye est construite autour de son ermitage. Elle possède l’hôpital de Cauterès, nommé ainsi dans une bulle papale du XIIe siècle ainsi que des territoires donnés par divers seigneurs comme Charlemagne et le comte de Bigorre. L’abbaye fut pillée et détruite par les Normands.


De 1059 à 1078, Bernard III, abbé de Saint-Savin, fait aménager une piscine dénommée « bain d’en-haut ». Des cabanes d’habitations se groupent autour de ce bassin. C’est le début du village de Cauterets (Caouteres).


Au XIIe siècle, un conflit opposa les habitants du Lavedan et ceux de la vallée d'Aspe pour un vol de bestiaux ; la conséquence fut la mort de plusieurs Aspois. L’évêque de Comminges, Bertrand, excommunia les Bigourdans qui se repentirent et furent condamnés à payer à perpétuité et annuellement une amende le jour de la Saint-Michel dans l’église de Saint-Savin. Elle fut régulièrement payée jusqu’en 1789 : elle s’appelait le tribut des Médailles.


Il existait alors trois bains autour des différentes sources d’eau chaude et on comptait vingt feux dans le village. Gaston Fébus vint soigner sa surdité à Cauterets en 1380.



Temps modernes |


Le retour à des valeurs « antiques » au cours de la Renaissance favorise le retour aux bains et aux thermes. Les multiples visites de Marguerite de Navarre au cours de ce siècle vont donner à Cauterets sa véritable renommée.


Au XVIe siècle, l’abbaye de Saint-Savin perd de son prestige et se délabre par manque d’entretien. Pendant les guerres de religion, le thermalisme s’arrête suite aux destructions et aux guerres contre l’Espagne.


La construction de routes carrossables au XVIIIe siècle jusqu’à la Raillère aide au développement de la vallée ; la Raillère devient la source à la mode grâce à des éditions de livres sur les sources de Cauterets. À la fin du XVIIIe siècle, l’établissement thermal Bruzaud est construit.



Période contemporaine |



Le XIXe siècle ou l’âge d’or du thermalisme |


Les Thermes de César, le Grand hôtel d’Angleterre, le Grand hôtel Continental…, aux façades monumentales, sont autant de témoins d’un XIXe siècle, âge d’or du thermalisme. Parmi ses visiteurs fameux, George Sand s’y rend en 1825, Chateaubriand en 1829 et Victor Hugo en 1843. Mais les mondains ne sont pas les seuls à fréquenter Cauterets : Bernadette Soubirous, atteinte d’asthme, y est allée à plusieurs reprises en 1858 et 1859.


La vogue du thermalisme au XIXe siècle fait venir de nombreuses personnalités dont des membres de la famille Bonaparte. Hortense de Beauharnais, reine de Hollande, fille de l’impératrice Joséphine et épouse de Louis Bonaparte, roi de Hollande, séjourne à Cauterets du 18 juin au 10 août 1807. Le 25 juillet 1807, la Reine accompagnée des guides Clément, Lacrampe et Martin, fait la traversée Cauterets - Gavarnie par la Hourquette d'Ossoue[7]. En 1822, Vincent Chausenque, réalisa la première ascension de la pointe qui désormais porte son nom, à 3 205 mètres d’altitude. Le comte Henry Russell et d’autres célèbres alpinistes viennent réaliser de nombreuses ascensions dans la vallée. Le 8 septembre 1859, Napoléon III et l’impératrice Eugénie visitent Cauterets.





Hortense de Beauharnais, Vue du pont d'Espagne près de Cauterets, 1807, musée Paul-Dupuy, Toulouse.


La Raillère est construite en pierre entre 1818 et 1828.




Gravure d’A. M. Perrot, 1834.


Les infrastructures de transport se développent fortement, notamment la ligne ferroviaire entre Lourdes et Pierrefitte qui ouvre en 1871, puis une ligne électrique Pierrefitte-Cauterets en 1899, et un tramway Cauterets - la Raillère mis en service le 2 août 1897.



Le XXe siècle : vers une société de loisirs |


Au début du XXe siècle, Louis Falisse est l’un des pionniers du ski dans les Pyrénées. Avec Henri Sallenave et Louis Robach, il réalise les premières ascensions du Vignemale et de l’Aneto en ski. Le pic Falisse (2 765 m), proche de la Grande Fache lui rend hommage. Le club de ski de Cauterets est créé en 1907. En 1910, le championnat de France de ski est organisé aux Eaux-Bonnes et à Cauterets. En 1918, l’un des premiers gardiens du refuge Wallon était Pantet ; le pic R.-Pantet (2 867 m) porte son nom.


En 1937, l’idée d’un téléphérique pour développer le ski est lancée mais remise à plus tard à cause de la Seconde Guerre mondiale.


Dans les années 1950, lors de la construction de nombreux barrages hydroélectriques, Cauterets refusa l’implantation de plusieurs retenues au pont d’Espagne[8].


Le 18 juin 2013, une inondation catastrophique a détruit plusieurs constructions du village. La route départementale 920, route d’accès à Cauterets depuis Pierrefitte-Nestalas, a été emportée par le gave. Les services du Conseil général des Hautes-Pyrénées ont fait réaliser en un temps record une nouvelle section de route de plusieurs centaines de mètres tracée à flanc de montagne, au moyen d’une succession de lacets spectaculaires qui permettent de contourner la zone effondrée.



Politique et administration |



Intercommunalité |


Cauterets fait partie de la communauté de communes de la Vallée de Saint-Savin, créée en décembre 1997, qui réunit sept communes.



Tendances politiques et résultats |


Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Hautes-Pyrénées.



Liste des maires |




























Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité

Les données manquantes sont à compléter.
 
 
 
 
 
mars 2006 (réélu en mars 2014)
En cours
Michel Aubry[Note 1]
 
 



Population et société |



Démographie |


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].



En 2016, la commune comptait 924 habitants[Note 2], en diminution de 18,45 % par rapport à 2011 (Hautes-Pyrénées : -0,61 %, France hors Mayotte : +2,44 %).





























Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
659 600 672 720 1 001 956 1 054 1 269 1 301



























1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 376 1 457 1 611 1 555 1 786 1 989 1 941 1 685 1 594



























1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 547 1 416 1 424 1 374 1 300 1 577 1 253 1 012 1 242



























1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
1 034 1 130 1 065 1 105 1 201 1 305 1 107 1 118 941



























2016 - - - - - - - -
924 - - - - - - - -

De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)



Histogramme de l'évolution démographique





Enseignement |




Manifestations culturelles et festivités |




Santé |




Sports |


De par sa proximité avec certains grands cols pyrénéens (cols d’Aspin, d’Aubisque, du Soulor, et du Tourmalet), Cauterets est au départ ou à l’arrivée d’une étape du Tour de France en 1953 (10e étape Pau-Cauterets et 11e étape Cauterets-Luchon), 1989 (9e étape Pau-Cauterets (le Cambasque) et 10e étape Cauterets-Luchon-Superbagnères), 1995 (15e étape Saint-Girons-Cauterets (crêtes du Lys)) et 2015 (11e étape Pau-Cauterets (vallée de Saint-Savin))[13].



Arrivées du Tour de France |




  • 1953, étape 10, Pau - Cauterets (2C) : Jesús Loroño[14].


  • 1989, étape 9, Pau - Cauterets-Cambasque (1C) : Miguel Indurain[15].


  • 1995, étape 15, Saint-Girons - Cauterets-Cambasque (1C) : Richard Virenque[16].


  • 2015, étape 11, Pau - Cauterets (2C) : Rafał Majka.



Arrivées du Tour d'Espagne |



  • 2003 : Michael Rasmussen.


Médias |




Cultes |




Économie |



Agriculture |




Artisanat et industrie |




Spécialités |


Confiserie arrivée au XVIe siècle en Europe, le berlingot fait son apparition au XIXe siècle dans les communes thermales des Pyrénées, dont Cauterets, selon les préconisations de certains médecins, pour atténuer le goût soufré de l’eau[17]. De la dizaine de fabriques de berlingots existant au début du XXe siècle à Cauterets, il en reste quatre commerces en 2014, dont trois spécialisés dans ce produit[17].



Activités de service |




Tourisme |



Thermalisme |




Thermes de César.


Cauterets est une ville thermale ayant des indications en ORL et rhumatologie. Les eaux de ses onze sources sont exploitées dans deux établissements qui accueillent les curistes : les Thermes de César dans le village de Cauterets même, et les Thermes des Griffons au hameau de la Raillère. Les sources restent encore aujourd’hui la propriété d’un syndicat des communes limitrophes.




Sports d’hiver |


Article détaillé : Station de sports d'hiver de Cauterets.




Tapis roulant Funbelt pour skieurs.


Cauterets est une station de sports d’hiver où l’on peut pratiquer le ski alpin et le ski de fond sur le domaine du cirque du Lys et sur celui du pont d'Espagne. Ainsi, le domaine du cirque du Lys compte deux pistes vertes pour les débutants, six pistes bleues pour le niveau dit moyen, six pistes rouges pour le niveau dit difficile et deux pistes noires de niveau très difficile.


L’Association européenne d'athlétisme y a organisé le 8 juillet 2007 les championnats européens de course en montagne (European Mountain Running Championships).


En février 2013, Cauterets a connu un enneigement record[18], faisant d’elle la station la plus enneigée du monde devant Mammoth Mountain[19] avec 5,5 mètres dans la station.



Culture locale et patrimoine |



Lieux et monuments |



Patrimoine architectural |



  • À l’emplacement de l’ancienne église démolie en 1884 fut érigée l’église Notre-Dame, inaugurée en 1886[20]. En 1995, l’Association des Amis de l’Orgue a fait l’acquisition d’une œuvre de Pierre Baldi : « Le Chemin de croix », 1er prix mondial de peinture sacrée en 1996, qui trône aujourd’hui dans l’église.

  • Inaugurée en 1901, l’ancienne gare ferroviaire de Cauterets a été inscrite au titre des monuments historiques en 1981 pour ses façades et toitures[21]. Il s’agit d’une construction originale que certains apparenteront aux chalets de montagne alors que d’autres voudront y voir un décor de western. La ligne ferroviaire Pierrefitte-Cauterets ayant été abandonnée en 1949, elle a été transformée en une voie verte de trente kilomètres. La gare est elle-même aujourd’hui le lieu de spectacles et autres manifestations mais, seuls les bus l’abordent désormais. En effet, elle reste tout de même une gare routière.

  • L’ancienne gare du téléphérique a été édifiée par les équipes de Gustave Eiffel.

  • Les Thermes de César, rénovés en 1999, ont été édifiés en 1844.

  • L’ensemble constitué de la rue Richelieu poursuivie par la rue de la Raillère se présente comme l’axe historique du village. Situé sur la rive droite du gave, des hôtels et des résidences emblématiques de Cauterets s’y trouvent.

  • Chalet Galitzine, datant de 1840.

  • Le boulevard Latapie-Flurin présente plusieurs immeubles remarquables de la fin du XIXe siècle, l’hôtel d’Angleterre, l’hôtel Continental et le Casino Club[22]. L’hôtel Continental, devenu l’immeuble Continental Résidence et le Casino Club, devenu résidence le Lys offrent des façades ornées de nombreuses sculptures. L’immeuble Continental Résidence est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1984 pour sa façade principale[23].




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Patrimoine naturel |


Commune pyrénéenne très étendue, Cauterets offre de nombreux sites naturels au contact du Parc national des Pyrénées : le pont d'Espagne, le lac de Gaube ou les cascades qui agrémentent le gave de Jéret ou le gave de Lutour.


Depuis le village de Cauterets, la télécabine du Lys puis le télésiège du Grand Barbat permettent d’accéder au cirque du Lys.




Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.




Personnalités liées à la commune |





Renélys (1913-1991), célèbre illusionniste, citoyen d'honneur de Cauterets.



  • À Cauterets, Victor Hugo composa un poème inclus dans le livre troisième « Les Luttes et les Rêves » des Contemplations : « L’enfant voyant l’aïeule… » (25 août 1843).


  • Giuseppe Verdi et Giuseppina Strepponi séjournent durant l’été 1866 à Cauterets où le maestro poursuit la composition de Don Carlos et tente de soigner ses maux de gorge chroniques[24].


  • Louis Varney (1844-1908), compositeur d’opérettes y est mort.


  • Ralph Soupault (1904-1962), dessinateur au journal collaborationniste Je suis partout est décédé à Cauterets le 12 août 1962.


  • Renélys (1913-1991), de son vrai nom René Lachartre, est un illusionniste, citoyen d'honneur de Cauterets[25].


  • Sim (1926-2009), de son vrai nom Simon Jacques Eugène Berryer, est un acteur, comique et écrivain, né à Cauterets.

  • Le 17 novembre 2008, le chef militaire présumé de l’ETA, Mikel Garikoitz Aspiazu Rubina, alias « Txeroki », a été arrêté à Cauterets, portant un coup sévère à l’organisation séparatiste basque.


  • Gaston Fébus, Marguerite de Navarre, la reine Hortense, la duchesse de Berry, George Sand, Alfred de Vigny, Chateaubriand et le baryton français Ismaël y ont également séjourné.



Héraldique |






Blason

Blasonnement :
D’azur à la montagne d’argent, sur une plaine de sinople, sommée d’un choucas essorant de sable accosté de deux chaudrons de gueules[26].


Commentaires : La montagne rappelle la situation géographique de la commune sommée du légendaire choucas de Lavedan.
Les chaudrons sont remplis d’eau froide (torrent glacé) et d’eau chaude (source sulfureuse à 55°C) et rappellent l’origine du nom de la ville ; Cauterets = chaud et froid.



Cauterets dans la littérature |


  • Cauterets constitue le cadre de L’Héptaméron, recueil de nouvelles inachevé écrit par Marguerite de Navarre. La crue des eaux retient à Cauterets, où ils étaient en cure, dix dames et gentilshommes qui décident de se divertir en racontant chacun une histoire par jour.


Notes et références |




  1. Carte IGN sous Géoportail


  2. (es) Ministère espagnol de l'agriculture, pêche et environnement, « GeoPortal », sur sig.mapama.es (consulté le 22 février 2018)


  3. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, 2000, 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, notice BnF no FRBNF37213307).


  4. a et bSimin Palay, Escole Gastoû Febus, Dictionnaire du gascon et du béarnais modernes, Paris, CNRS, 1991, 3e éd. (1re éd. 1932-1934), 1053 p. (ISBN 2-222-01608-8).


  5. Gerhard Rohlfs, Le Gascon : Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer ; Marrimpouey Jeune, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », 1er janvier 1977, 2e éd. (1re éd. 1935), 252 p. (ISBN 9783484520257 et 3484520256, OCLC 3345494, lire en ligne), n° 66.


  6. René Flurin, Histoire de Cauterets : des origines à nos jours, « La vallée de Cauterets dans la Préhistoire », éditions Créer, 2006 (ISBN 978-2848190730), page 15.


  7. http://vppyr.free.fr/pages_transversales/voies_lavedan/lavedan_pat03_cauterets.php.


  8. http://www.tourisme-midi-pyrenees.com/cauterets-pont-d-espagne-grand-site-de-midi-pyrenees/cauterets/tabid/2271/offreid/849b564d-4d8b-4cad-a8ed-dde56e57691e/detail.aspx.


  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.


  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.


  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.


  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.


  13. Cauterets dans le Tour de France sur le site le dico du tour, consulté le 15 juillet 2015.


  14. L’historique du Tour 1953.


  15. L’historique du Tour 1989.


  16. L’historique du Tour 1995.


  17. a et bLaurence Fleury, Le berlingot des Pyrénées, Le Mag no 136, supplément à Sud Ouest du 8 novembre 2014, p. 34-35.


  18. http://lci.tf1.fr/france/pyrenees-record-de-neige-a-cauterets-7815358.html.


  19. http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/02/06/meteo-record-du-monde-d-enneigement-a-cauterets,1116635.php.


  20. Sur place, panneau d’information Place Pierre Jarré - Le Turoun, vu le 22 mai 2012.


  21. « Gare (ancienne) », notice no PA00095365, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 août 2012.


  22. Au nord du boulevard, panneau d’information Boulevard Latapie-Flurin, vu le 22 mai 2012.


  23. « immeuble Continental Résidence », notice no PA00095367, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 28 août 2012.


  24. Mary Jane Phillips-Matz, Giuseppe Verdi, Fayard, 1996, p. 606.


  25. Renélys (1913-1991)


  26. Armorial de France.



Notes |




  1. Élu en mars 2006 lors d’élections partielles à la suite de la démission d’une partie du précédent conseil municipal.


  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.



Voir aussi |



Bibliographie |




  • Jean-Louis Vallas, Cauterets, Mille ans d’histoire et d’idylles, éd. Couloir de Gaube, 1982.

  • René Flurin, Histoire de Cauterets, des origines à nos jours, éd. Créer, 1999.

  • René Flurin, Cauterets thermal au fil de l’histoire, éd. Monhélios, 2010.



Articles connexes |



  • Liste des communes des Hautes-Pyrénées

  • Hautes-Pyrénées

  • Bigorre (région naturelle)

  • Guides de montagne de Cauterets



Liens externes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





  • Site de la ville de Cauterets

  • Site de l’office du tourisme de Cauterets

  • Site des thermes de Cauterets

  • Cauterets sur le site de l’Institut géographique national




  • Portail des Hautes-Pyrénées Portail des Hautes-Pyrénées
  • Portail des Pyrénées Portail des Pyrénées
  • Portail des communes de France Portail des communes de France



Popular posts from this blog

Ellipse (mathématiques)

Quarter-circle Tiles

Mont Emei