Milan






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Blason de Milan
Héraldique


Drapeau de Milan
Drapeau


Milan
Noms
Nom italien
Milano
Administration

Pays

Drapeau de l'Italie Italie

Région

Drapeau de la région de Lombardie Lombardie 

Ville métropolitaine

Milan 

Maire

Giuseppe Sala
(2016-2021)

Code postal
20100

Code ISTAT
015146
Code cadastral
F205
Préfixe tel.
02
Démographie

Gentilé
Milanais

Population
1 368 590 hab. (31-12-2016)
Densité 7 520 hab./km2
Géographie

Coordonnées

45° 28′ 00″ nord, 9° 10′ 00″ est

Altitude
Min. 102 m
Max. 147 m

Superficie

18 200 ha = 182 km2
Divers

Saint patron

Saint Ambroise
Fête patronale

7 décembre
Localisation


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Milan





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Milan





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Milan





Liens

Site web

http://www.comune.milano.it/


Milan (en italien Milano, du latin Mediolanum ; en lombard Milàn) est une ville d'Italie située au nord du pays, à proximité des Alpes. Chef-lieu de la région Lombardie, située au milieu de la plaine du Pô, Milan compte approximativement 1 369 000 habitants en 2016, ce qui en fait la deuxième ville d'Italie en nombre d'habitants. En comprenant son agglomération, elle constitue toutefois la plus grande aire urbaine du pays ; avec ses 7 123 563 d'habitants en 2009, celle-ci est la quatrième aire urbaine d'Europe, après celles de Moscou, de Paris et de Londres. Région dynamique et densément peuplée, cœur industriel et poumon financier de l'Italie, elle représente la partie méridionale de la dorsale européenne[1], aussi appelée « Banane bleue ».


Fondée durant l'Antiquité par des peuples celtes, les Insubres, Milan est conquise en -222 par les Romains et sera la capitale de l'Empire romain d'Occident pendant un siècle, de 286 à 402. Elle devient durant les siècles suivants un lieu majeur du christianisme, gouverné par des comtes puis par la famille Visconti, qui en font l'une des places financières les plus importantes du Moyen Âge. De 1395 à 1796, la ville forme le Duché de Milan, fief du Saint-Empire romain germanique successivement sous la domination de la France, des Habsbourg d'Espagne et de l'Autriche, avant de rejoindre en 1859 le Royaume d'Italie. Au début du XXe siècle, Milan devient la région la plus industrielle du pays et est à l'avant-garde du processus de consolidation de la jeune nation italienne. En grande partie dévastée durant la Seconde Guerre mondiale, en raison de l'occupation nazie, la ville devient le centre de la Résistance italienne. De l'après-guerre à aujourd'hui, Milan connaît une explosion démographique et économique, attirant de nombreux travailleurs du sud de l'Italie ainsi que des étrangers, faisant d'elle l'une des villes les plus cosmopolites du pays[2].


Milan est considéré comme le cœur industriel, commercial, financier et universitaire de l'Italie. Siège de la Bourse italienne, elle représente un grand pôle d'attraction pour les sièges d'entreprises, notamment dans le secteur de la mode et du design, dont Milan est l'une des capitales mondiales - elle accueille notamment l'une des principales fashion weeks et le Salon international du meuble. Elle accueille par ailleurs 185 000 étudiants – soit 11 % des étudiants en Italie –, dans des établissements tels que la prestigieuse université Bocconi. Enfin, Milan est le lieu de résidence de deux grands clubs de football européens : le Milan AC et l'Inter de Milan.


Destination touristique de premier plan, avec près de deux millions de touristes chaque année[3], elle abrite un patrimoine culturel important composé de places (la Piazza del Duomo, la Piazza Mercanti), de palais construits à la Renaissance (Palais royal de Milan, Palazzo della Ragione, Casa Panigarola), de son célèbre opéra (La Scala) et de nombreux musées. Le Château des Sforza, à proximité du Parco Sempione, en accueille plusieurs. Ces bâtiments anciens en côtoient de plus récents, comme la Galleria Vittorio Emanuele II ou la tour Pirelli. Milan est la deuxième ville italienne - après Naples - étoilée au Guide Michelin[4].


Milan accueille l'Exposition universelle de 2015.




Sommaire






  • 1 Géographie


    • 1.1 Situation


    • 1.2 Climat




  • 2 Histoire


    • 2.1 Chronologie


    • 2.2 Emblème de la ville


    • 2.3 Autres symboles de Milan




  • 3 Lieux et monuments


    • 3.1 Églises


    • 3.2 Musées


    • 3.3 Bibliothèques


    • 3.4 Opéras, théâtres et salles de spectacle


    • 3.5 Parcs et jardins




  • 4 Voies de communication et transports


    • 4.1 Transport aérien


    • 4.2 Transports en commun


      • 4.2.1 Métro


      • 4.2.2 Tramways




    • 4.3 Transport ferroviaire


    • 4.4 Vélos en libre-service


    • 4.5 Réseau routier




  • 5 La Milan du futur


  • 6 Économie


  • 7 Culture


    • 7.1 Film tourné à Milan




  • 8 Religion


  • 9 Sports


  • 10 Cuisine et gastronomie


  • 11 Personnalités


    • 11.1 Personnalités nées à Milan


    • 11.2 Personnalités liées à Milan




  • 12 Blasonnement -Héraldique


  • 13 Administration


    • 13.1 Zones de Milan


    • 13.2 Communes limitrophes


    • 13.3 Évolution démographique




  • 14 Jumelages


  • 15 Notes et références


  • 16 Voir aussi


    • 16.1 Articles connexes


    • 16.2 Liens externes







Géographie |




Milan, le Parc Sempione en octobre.



Situation |



Carte interactive de Milan.


La ville est implantée dans une zone de plaine, dans la partie occidentale de la Lombardie. Elle est située en plein milieu d'une zone marécageuse (la « Bassa ») et est installée sur une avancée de terre sèche. La métropole est irriguée par de petites rivières en partie souterraines, le Lambro, l'Olona, le Seveso, et par plusieurs canaux, Naviglio Grande, Naviglio Pavese, Martesana. Elle se trouve à 25 km à l'est du Tessin (Ticino), à 25 km à l'ouest de l'Adda, à 35 km au nord du Pô et à 50 km au sud du lac de Côme et de la frontière suisse.


Plusieurs géographes ont calculé le barycentre exact de la ville, celui-ci se trouvant sur la Via San Siro au numéro 33, rue située proche du métro d'Amendola Fiera.


Milan est au carrefour de plusieurs voies de communication d'importance régionale, nationale et internationale : elle est reliée à Turin, à Gênes, à l'axe de l'Émilie-Romagne (l'ancienne voie romaine Via Emilia), à l'axe Brescia-Vénétie, à Bergame et aux vallées orobiques, aux traversées alpines par la Valteline et le Tyrol (Val Venosta), par la Valteline et les Grisons (Engadine et haute vallée du Rhin), au Tessin et aux Grisons (Saint-Gothard et cols du San Bernardino et du Lukmanier débouchant sur les hautes vallées du Rhin), en Vallée d'Aoste et en Valais (cols du Grand-Saint-Bernard et du Simplon débouchant sur la vallée du Rhône). Cette position, associée à la fertilité de son territoire, est le principal facteur qui explique son histoire et son rôle tant à l'égard de la nation italienne que des pays transalpins.



Climat |


Le climat de Milan est subtropical humide, avec des étés chauds et humides et des hivers froids et potentiellement neigeux. D'épaisses couches de brouillard (nebbia) peuvent recouvrir la ville et ses alentours, surtout au Sud de la ville, durant les mois d'octobre à février. Toutefois la douceur printanière revient plus rapidement qu'au nord des Alpes grâce à la barrière naturelle du massif alpin, formant un mur naturel contre les courants nord atlantique. La pluie est présente toute l'année mais est particulièrement marquée lors des orages d'été, ainsi que lors de perturbations d'origine méditerranéenne en automne. Ci-dessous le relevé, basé sur les observations de l'Aéronautique Militaire italienne de 1971 à 2000, de la Station météorologique de l'aéroport de Linate, situé 8 km au sud-est du centre ville. Il est important de considérer que les températures de l'aéroport de Linate, particulièrement les minimales, sont inférieures à celles du centre de Milan à cause de l'îlot de chaleur urbain, phénomène dont cette ville est notoirement affectée à cause de la densité de population, de la basse albédo des surfaces et de l'absence de ventilation; dans certains cas, surtout durant des nuits hivernales avec ciel serein et sans vent, il est même possible de relever des différences de plus de °C entre le centre de Milan et la campagne immédiatement en dehors de la ville, tandis que les températures moyennes maximales automnales et hivernales sont plus basses au sud de la ville, par exemple à l'aéroport de Linate, à cause d'une majeure fréquence de jours de brouillard.





















































































Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1 0 4 7 12 15 18 18 14 9 4 0 8,3
Température maximale moyenne (°C) 6 9 14 17 22 26 29 29 24 18 11 6 17,7
Précipitations (mm) 59 49 65 76 96 67 67 89 93 122 77 62 1 017
Humidité relative (%) 83 75 70 72 72 71 70 72 74 80 83 84

Source : Stazione meteorologica di Milano Linate (it)[réf. insuffisante]




Histoire |


Article détaillé : Fondation de Milan.

Article détaillé : Duché de Milan.

Milan est créée par des Celtes, les Insubres, une tribu probablement autochtone qui faisait partie à l'époque préhistorique de la culture de Golasecca[5]. D'après Tite-Live, la ville aurait été fondée par des Gaulois, les Bituriges, emmenés par Bellovesos, neveu du roi mythique Ambigatos.




L'Arco della Pace.





Château des Sforza.


Après avoir été la plus importante ville des Gaulois Insubres, Milan est conquise en -222 par les Romains, à la suite d'un âpre siège des consuls romains Gnæus Cornelius Scipio Calvus et Marcus Claudius Marcellus. La conquête est contrariée par l'arrivée d'Hannibal auquel la population locale doit s'allier. C'est seulement dans les premières années du IIe siècle av. J.-C. que les Insubres sont assujettis à la domination romaine.


Les Romains nous ont transmis le nom de la ville comme Mediolanum (« au milieu de la plaine »), probablement adaptation d'un toponyme celtique. La légende raconte qu'à l'arrivée des Romains, les Insubres prélevèrent les enseignes dorées placées dans le temple de Minerve, pour les emporter en lieu sûr, en montagne.


Après la conquête définitive, la romanisation des Insubres s'avéra profonde et relativement rapide, en -89 les habitants de la région obtiennent la citoyenneté latine (Lex Pompeia) et finalement en -49 la pleine citoyenneté romaine (Lex Roscia). L'importance militaire, politique et économique permet à la ville de Milan de recevoir le titre de municipalité puis de colonie romaine.




La Cathédrale de Milan.





Galleria Vittorio Emanuele II.


En 286, l'empereur Dioclétien divise l'Empire en deux parties ; la capitale de l'Empire romain d'Occident est déplacée à Milan, celle d'Orient à Nicomédie. Maximien édifie un grand cirque (ou hippodrome, 470 × 85 m), les « thermae erculee » (bains). Depuis le Ier siècle, Milan possède un grand amphithéâtre (155 × 125 m), le troisième du monde antique, après le Colisée de Rome et celui de Capoue. En 401, les Wisigoths assiègent la ville sans succès. Officiellement, la cour impériale reste à Milan jusqu'en 402, quand Ravenne devient la nouvelle capitale de l'Empire d'Occident.


L'empereur Constantin Ier y promulgue l'édit de Milan (313) qui légalise le culte chrétien.


Avec Saint Ambroise, Milan devient un des centres les plus importants du christianisme. L'empereur Théodose Ier est obligé à la pénitence, la tête couverte de cendre, en dehors de l'église. Après cette humiliation, Théodose prendra des mesures contre les païens.


Au Moyen Âge, Milan est dirigée par des comtes (840-979) des Comtes-archevêques (979-1101) puis des Consuls ou des Podestats impériaux. À l'époque moderne, Milan est la capitale d'un duché tenu d'abord par la famille Visconti, dont le nom figure sur les remparts du Château des Sforza. Sa dynastie tient la ville de 1263 jusqu'en 1447, puis elle cède la place à la famille Sforza après le bref intermède de gouvernement populaire de la République ambrosienne (1447-1450).


Les rois de France (Valois-Orléans) revendiquant des droits dynastiques sur le duché de Milan participent aux guerres d'Italie à la Renaissance. En 1535, à la mort de François II Sforza, dernier duc de Milan, la ville passe aux mains des Espagnols de Charles Quint, puis est conquise par les Autrichiens en 1713 avant de faire partie de la République cisalpine sous Napoléon Bonaparte. En 1859, Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne, qui deviendra par la suite roi d'Italie, s'empare du Milanais.


Milan est également siège épiscopal.


Furent évêques de Milan :




  • Saint Ambroise ;


  • Saint Charles Borromée.



Chronologie |




La bataille de Legnano, 1176.




Couronnement de Napoléon Roi D'Italie dans la cathédrale de Milan, 1805.




Milan bombardé et réduit en ruines pendant la Seconde Guerre mondiale.




  • 222 av. J.-C. : les Romains prennent Milan, capitale des Celtes insubres, et réduisent la Gaule cisalpine en province romaine.


  • 286 : Milan devient la capitale de l'Empire Romain d'Occident jusqu'en 402.


  • 313 : promulgation par l'empereur Constantin de l'Édit de Milan, accordant la liberté de culte à toutes les religions.


  • 397 : mort de l'évêque Saint Ambroise, qui deviendra saint patron de la ville de Milan.


  • 539 : Milan est pris par les Ostrogoths.


  • 840 : Leone (840-865), premier comte de Milan.


  • 979-998 : Landolfo Carcano, premier des Comtes-archevêques.


  • 1037 : Milan se révolte contre l'archevêque Aribert et force l'empereur Conrad II à signer l'édit des Bénéfices qui assure l'hérédité des fiefs.


  • 1117 : Arialdus de Badaglo devient Consul.


  • 1142 : première mention de la présence des templiers à Milan[6].


  • 1162 : Milan est rasée par les troupes de Frédéric Barberousse.


  • 1162-1164 : Henri, évêque de Liège, nommé Podestat impérial.


  • 1176 : l'empereur Frédéric Barberousse, descendu en Italie, est vaincu par les Milanais, réunis aux troupes de la Ligue Lombarde, à la célèbre bataille de Legnano.


  • 1277 : L'archevêque Otton Visconti dirige Milan et établit la dynastie des Visconti.


  • 1295 : Mathieu Visconti prend le pouvoir à Milan.


  • 1386 : construction du Dôme de Milan.


  • 1447 : fin de la domination de la dynastie Visconti à Milan et début de la République ambrosienne.


  • 1450 : Francesco Sforza devient duc de Milan et établit la dynastie des Sforza.


  • 1524 : la ville est prise par François Ier de France.


  • 1535 : mort de François II Sforza, dernier duc de Milan. Charles Quint annexe le duché, Milan passe sous contrôle de la Maison de Habsbourg et devient une possession Espagnole.


  • 1713 : le traité d'Utrecht donne Milan à l'Autriche.


  • 1797 : Milan devient la capitale de la République cisalpine et ensuite du Royaume d'Italie, inféodé à la France. Elle reçoit pour vice-roi, le fils adoptif de Napoléon Ier, Eugène de Beauharnais.


  • 1801 : Milan ouvre la deuxième bourse des valeurs d'Europe[7], 24 ans après la première à Londres et un quart de siècle avant l'inauguration du Palais Brongniart à Paris.


  • 1815 : après la Restauration, Milan devient, avec Venise, capitale du Royaume lombardo-vénitien sous suzeraineté Autrichienne.


  • Risorgimento


    • 1848 : Milan se soulève en vain contre l'occupation autrichienne.


    • 1859 : Soutenu par les armées de Napoléon III, Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne, s'empare du Milanais à la suite de la bataille de Magenta.


    • 1861 : Milan est intégrée dans le Royaume d'Italie.





Emblème de la ville |


Les armes de la Commune de Milan sont constituées d'un blason blanc ou argent, superposé d’une croix rouge ; le blason est surmonté d'une couronne noire ou or. Le tout bordé d'une branche de laurier, lié par un ruban tricolore.


Le symbole naît au début du XIe siècle de la fusion de l'enseigne de la noblesse, de couleur rouge, avec celle du peuple, de couleur blanche.


En mars 1167, avec le serment de Pontida, se constitua entre les principales villes du nord de l’Italie la Ligue Lombarde, dans le but de combattre l’empereur Frédéric Barberousse et conquérir l'indépendance. La Ligue adopta comme symbole l'emblème de Milan. En 1176, à la triomphale bataille de Legnano, l'emblème fut hissée sur le carroccio.


De cet instant l'emblème milanais devint symbole d'autorité et autonomie, et beaucoup de villes du Nord Italie l'adoptèrent.



Autres symboles de Milan |




La Vouivre (Biscione en italien), un des symboles de la cité de Milan.



  • Le premier symbole de la ville est un animal lié à l'étymologie du nom Mediolanum et à l'histoire de la fondation de la ville : la « laie mi-poilue » (medio lanum).
    La légende de la fondation de Milan veut que le Celte Bellovesos décida de construire une ville à l’endroit où il trouva l'animal magique que la déesse Belisama lui révéla dans un rêve. La sculpture de cette « laie semi-poilue » se trouve sur un bas-relief du Palazzo della Ragione (dans l’Antiquité, bâtiment de l’administration publique sur la place marchande de Milan).

  • Un biscione (la bissa en milanais, traduction de vipère ou serpent, équivalent de la vouivre), qui dévore un enfant ou un homme, est le symbole de la maison Visconti, et par conséquent celui de la ville de Milan. C’est le symbole de la puissance et éternité de la lignée, mais il est aussi le symbole du mal, et pour cette raison il n’est jamais choisi en héraldique.


Ce symbole a été inséré dans le logo de l’Alfa Romeo, en outre « la vipère » est un des symboles de l’Inter Milan, l'autre équipe de football principale de Milan. En 1978, ce symbole, avec un homme se faisant dévorer dans sa bouche, est devenu l’emblème de la société Fininvest, de S. Berlusconi.




Lieux et monuments |



Carte interactive du patrimoine de Milan.



  •      Architecture civile



    • 1 Château des Sforza


    • 2 La Scala


    • 3 Galleria Vittorio Emanuele II


    • 4 Palais royal


    • 5 Pinacothèque de Brera





  •      Architecture religieuse



    • 1 Dôme


    • 2 Basilique Saint-Ambroise


    • 3 Église Santa Maria delle Grazie


    • 4 Basilique Saint-Laurent


    • 5 Basilique San Calimero





  •      Espace public



    • 1 Cimetière monumental


    • 2 Parco Sempione


    • 3 Piazza del Duomo


    • 4 Piazza Mercanti


    • 5 Stade Giuseppe-Meazza





  •      Transport



    • 1 Gare de Milan-Centrale


    • 2 Aéroport de Milan Malpensa


    • 3 Aéroport de Milan-Linate


    • 4 Gare de Milan-Cadorna









  • La piazza Mercanti, point central de la cité médiévale, qui présente encore, malgré les différentes opérations d'urbanisme et destructions ayant émaillé l'histoire de la ville, un certain nombre de constructions.

  • La piazza del Duomo, cœur de la ville moderne, sur laquelle est présent le monument équestre dédié à Victor-Emmanuel II et le Duomo.

  • La galleria Vittorio Emanuele II, surnommée Il Salotto di Milano (Le Salon de Milan). Ce passage couvert rassemble des magasins et des restaurants de prestige. On peut y admirer de superbes arcades ainsi qu'une magnifique coupole de fer et de verre.

  • Le castello Sforzesco, château construit au XVe siècle par Francesco Sforza.


  • Ca' Granda, projeté par l'architecte Le Filarète, siège de l'Université de Milan.


  • Ca’ Brütta, œuvre-manifeste du mouvement Novecento, édifiée par Giovanni Muzio.

  • La gare de Milan-Centrale, important et imposant témoin de l'architecture monumentale.


  • Famedio et Cimitero Monumentale di Milano.

  • La tour Pirelli, gratte-ciel de 127 m proche de la gare, qui subit en 2002 le crash d'un avion de tourisme.

  • Le Palazzo Reale, demeure des seigneurs de Milan, des Visconti aux Sforza, et enfin résidence royale des Savoie, accueille aujourd'hui un centre d'exposition.


  • Chiostri di Sant'Ambrogio, projetés par le peintre Bramante, les cloîtres sont le siège de l'Université Catholique de Milan.

  • L'Arena di Milano, l'amphithéâtre édifié au début du XIXe siècle.

  • Le cheval de Léonard.



Églises |





Basilique Saint-Ambroise.





La Cène de Léonard de Vinci.




  • Dôme de Milan, il Duomo ou cathédrale.

  • Basiliques paléo-chrétiennes :


    • Basilique Saint-Ambroise ;


    • San Lorenzo alle Colonne ;

    • San Nazaro maggiore ;

    • Sant'Eustorgio.




  • Abbaye de Clairvaux (Chiaravalle).


  • Église Santa Maria delle Grazie, où l'on peut voir La Cène, peinture murale de Léonard de Vinci.


  • Église Saint-Alexandre, qui comptait 144 000 reliques au XIXe siècle, déconsacrée, devenue lieu culturel aujourd'hui.


  • Église San Maurizio al Monastero Maggiore.


  • Église Santa Maria presso San Satiro.


  • Église San Bernardino alle Ossa.


  • Basilique San Calimero.



Musées |





Pinacothèque de Brera.





Museo del Novecento.




  • Pinacothèque de Brera, qui rassemble une importante collection de tableaux.


  • Pinacothèque Ambrosienne (de la bibliothèque Ambrosienne).


  • Villa Belgioioso, siège de la Galerie d'art moderne de Milan.


  • Museo del Novecento, musée consacré à l'art du XXe siècle.


  • Musée Poldi-Pezzoli.


  • Musée Bagatti Valsecchi : collections d’objets et d’art décoratifs, de l’époque de la Renaissance italienne dans une maison historique du XIXe siècle.


  • Antiquarium : collections de la période romaine.


  • Musée des sciences et des techniques Léonard de Vinci.


  • Triennale de Milan, siège du Design Museum,


  • Musée archéologique, situé dans le complexe du Monastero Maggiore, où l'on peut admirer les fresques de Bernardino Luini du XVIe siècle,

  • Musée d'Histoire Naturelle,

  • Musée du Risorgimento, situé dans le prestigieux Palazzo Moriggia, conçu par Piermarini, dans le quartier de Brera

  • Palazzo Morando Costume Mode Image

  • HangarBicocca.

  • Galerie d'Italia.



Bibliothèques |





Bibliothèque Ambrosienne.



  • Bibliothèque Ambrosienne

  • Bibliothèque nationale Braidense

  • Bibliothèque Trivulziana


  • Palazzo Sormani, siège de la Bibliothèque Central de Milan

  • Biblioteca Umanistica dell'Incoronata



Opéras, théâtres et salles de spectacle |




Intérieur de La Scala de Milan.




  • La Scala, l'Opéra de Milan


  • Piccolo Teatro di Milano,


  • Teatro Dal Verme,


  • Teatro Carcano,


  • Teatro degli Arcimboldi.



Parcs et jardins |





Parco Sempione.



  • Parco della Vettabbia

  • Parco Sempione

  • Giardini Pubblici Montanelli

  • Monte Stella

  • Giardini della Guastalla

  • Collina dei Ciliegi

  • Parco Lambro

  • Parco Bompiani

  • Parco Nord

  • Parco di Trenno



Voies de communication et transports |



Transport aérien |





Aéroport international de Malpensa.


Milan est desservie par trois aéroports (code générique AITA : MIL), situés dans l'agglomération du Grande Milano.


L'aéroport international de Malpensa (MXP), qui est situé dans la province de Varèse, est le plus grand aéroport de la ville. Il est relié au centre-ville par une navette ferroviaire, le Malpensa Express, et par diverses lignes de bus. Il est le deuxième aéroport d'Italie après l'aéroport Léonard-de-Vinci de Rome Fiumicino. Il relie généralement l'Europe et les autres grandes destinations internationales. Le Terminal 2, quant à lui, est consacré exclusivement aux vols low cost de la compagnie EasyJet, dont c'est la deuxième base en Europe.


L'aéroport de Linate (LIN), plus proche, est réservé aux lignes intérieures, et relie les principales villes européennes. Il se trouve à l'est de la ville et est très facilement accessible, à 20 minutes de bus du centre-ville.


Enfin, à Bergame, se trouve l'aéroport de Milan-Bergame (BGY), international, il est utilisé principalement par les compagnies à bas coût et les vols charters, le fret et certains services à bas prix.


Globalement, les trois aéroports gèrent un trafic annuel de 44 millions de passagers environ, et constituent le deuxième plus important système aéroportuaire d'Italie après celui de la capitale, Rome.



Transports en commun |


Articles détaillés : Métro de Milan, Tramway de Milan et Service ferroviaire suburbain de Milan.


Métro |





Garibaldi FS, ligne 5.


Le métro milanais comprend cinq lignes, dont une en construction :



  • M1, rossa (rouge) ;

  • M2, verde (verte) ;

  • M3, gialla (jaune) ;

  • M4, en construction ;

  • M5, lilla (lilas).


Le réseau est géré par l'ATM et se distingue par son logo « M » blanc sur fond rouge. Il s'étend sur plus de 96 km. De la station de Cascina Gobba (M2), part en outre une ligne de métro automatique qui la relie à l'hôpital universitaire voisin San Raffaele (Métro San Raffaele).


L'extension du réseau est en cours ou programmée : prolongement de la ligne M3 sur 15 km environ et 10 nouvelles stations ; construction de la nouvelle ligne M4 (liaison directe avec l'aéroport de Linate) et prolongement de la ligne M5 ; la ligne M6 est en cours d'étude.



Tramways |




Tramway à Milan, ligne 9.


Les tramways font partie du paysage milanais. Ils se partagent la chaussée avec les voitures. C'est l'un des réseaux de tramways les plus étendus du monde avec environ 145 km de voies qui desservent l'ensemble du Grand Milan[8].



Transport ferroviaire |




La Gare de Milan-Centrale.


Les gares de Milan-Centrale et Porta Garibaldi sont deux gares internationales avec des liaisons avec la France et la Suisse, elles permettent de voyager vers toutes les métropoles importantes de l'Italie. La Gare des Ferrovie Nord est desservie par la compagnie régionale des FN Ferrovie Nord reliant Milan à sa proche aire urbaine. D'autres gares secondaires et stations desservent l'ensemble de la commune et de la périphérie.


Le Service ferroviaire suburbain de Milan (lignes « S »), composé globalement de 10 lignes suburbaines, dessert une grande partie de l'aire métropolitaine milanaise (le Grand Milan), et d'autres centres voisins importants (Saronno, Varèse, Côme, Novare, etc.) au départ de la gare de Milan-Centrale. Ces lignes, qui constituent un réseau express régional, sont exploitées conjointement par Trenitalia et les Ferrovie Nord Milano. Les 8 lignes S sont cadencées au minimum à la demi-heure, de h du matin à h 30, tous les jours de l'année. Les trains passent chaque heure aux mêmes minutes (horaire cadencé) et desservent toutes les stations de la ligne. À Milan, on l'emprunte avec un billet urbain.


Après l'achèvement du Passante ferroviario, ligne traversant Milan et intégrée au réseau « S », est en cours d'étude une seconde transversale Passante qui traversera la ville à l'ouest.


Le « Service ferroviaire régional (lignes « R ») relie Milan au reste de la Lombardie et au réseau ferroviaire national.


Les trois réseaux de transport sont bien distincts et reconnaissables de l'extérieur des stations et aux arrêts grâce à des panonceaux lumineux indiquant M, S ou R, facilitant ainsi les correspondances entre les systèmes.


Milan est reliée au reste du pays par plusieurs lignes à haute vitesse TAV Treno Altà Velocità (équivalent du TGV français). Les lignes TAV Milan-Turin, Milan-Florence-Bologne-Rome-Naples sont en fonction. La ligne Milan-Venise et Milan-Gênes sont actuellement en construction et complèteront le nœud TAV qui sera le plus important du pays.



Vélos en libre-service |


Article détaillé : BikeMi.

Depuis fin 2008, Milan est doté d'un système de vélos en libre-service. Mise en place par la municipalité, le service « BikeMi » propose environ 1 300 vélos répartis sur 103 stations. BikeMi est une déclinaison du système SmartBike du groupe Clear Channel, qui en assure la gestion.



Réseau routier |


Milan possède la première autoroute du monde, inaugurée en 1924, la A8 « autostrada dei laghi » Milan-Varese. Elle est toujours en service et a été modernisée à plusieurs reprises.


Carrefour routier le plus important du pays, Milan possède plusieurs périphériques majeurs. La rocade Ouest A50, la rocade Nord A52, la rocade Est A51, la rocade Est externe A58, et la tangente A4 faisant partie de l'autoroute Turin-Venise. En 2015, a été inaugurée la A36 « pedemontana », rocade péri-urbaine contournant l'agglomération milanaise. À terme, elle sera raccordée à la A4 Turin-Venise.


Pour accéder au centre historique, il est nécessaire de se munir d'un pass Area « C » certains jours de la semaine dans des tranches horaires de h 30 à 19 h 30.



La Milan du futur |




Les gratte-ciel de Milan.


La ville connaît un profond revirement du point de vue architectural, avec d'une part des opérations de requalification urbaine de vastes quartiers, et d'autre part de grands chantiers qui cherchent, à travers une architecture ambitieuse, à exprimer la vitalité économique de Milan.


C'est le cas de la nouvelle Fiera di Milano, la rénovation du théâtre de la Scala, du projet Citylife qui comprendra trois gratte-ciel de hauteurs comprises entre 170 et 218 mètres dont le plus imposant est en phase de finalisation, la bibliothèque européenne, le quartier S.Giulia, la città della moda qui culminera au plus haut à 220 mètres de haut, le gratte-ciel du futur siège de la région Lombardie (163 m), les deux gratte-ciel Vaserine qui atteindront 140 et 150 mètres, les immeubles ex-Falck de Sesto S.Giovanni (110 m), un projet de gratte-ciel à plus de 215 mètres, un autre d'hôtel de ville de 150 mètres de haut et un dernier projet nommé Famagosta (150 m). Actuellement le gratte-ciel de la banque Unicredit est le plus haut de la ville avec 263 mètres de haut. Il fait partie d'un vaste projet de requalifiaction urbaine appelé « Porta Garibaldi » du nom de la station ferroviaire desservant le quartier.


Tous ces projets vont profondément modifier le panorama de la métropole milanaise, qui ne sera plus dominée par Il Duomo, ni par la très ancienne silhouette du gratte-ciel Pirelli (127 m) ou l'intrigante Torre Velasca qui date des années 1950 (106 m), mais par de nouvelles constructions d'immeubles de grande hauteur qui rivaliseront à l'échelle européenne avec ceux de quartiers comme Moskva-city à Moscou, Innenstadt à Francfort, La Défense à Paris ou la City à Londres.


En 2015, Milan reçoit l'Exposition universelle.



Économie |


Milan est le centre industriel et économique de l'Italie, avec un PIB de 241,2 milliards d'euros (312,3 milliards de dollars) en 2004. La Bourse italienne y est située, dans la Piazza Affari. Beaucoup d'entreprises importantes, comme UniCredit, Luxottica, Banca Intesa, Alfa Romeo, Campari, Pirelli, RCS MediaGroup, Fininvest et AlterVista ont été créées ou ont aujourd'hui leur siège à Milan.


La vitalité économique de la ville se traduit par la forte concentration d'activités économiques, de services financiers et de centre de décisions stratégiques tels que les sièges sociaux, les directions exécutives d'entreprises, les centres de recherche en R&D de grandes entreprises (en particulier italiennes) ainsi que par la profusion de moyens de communications (la ville dispose de deux Aéroports, Malpensa et Linate, de nombreuses autoroutes, de métros, de tramway, de plusieurs gares dont Centrale CF et Porta Garibaldi) faisant de Milan l'un des principaux hub européens.


Véritable capitale économique et poumon financier de l'Italie, la ville a vu au cours de ses dernières années fleurir bon nombre de gratte-ciels et construction architecturales de dernière génération, comme le célèbre Bosco Verticale, qui sont autant de symboles de l'effervescence économique d'une ville en pleine expansion, parfaitement intégrée dans la mondialisation et l'Europe et dont l'Exposition Universelle de 2015 a constitué la vitrine des réalisations déjà accomplies.


Milan dispose par ailleurs de deux quartiers d'affaires, à savoir Porta Nuova (dont l'emblème est la tour UniCredit) situé au Nord de la ville à côté de Porta Garibali et CityLife (qui hébergera notamment les assureurs Generali et Allianz dans l'Allianz Tower et la Generali Tower) situé à l'Ouest de la ville dans le nouveau quartier Tre Torri. Ce dernier quartier est toujours en construction fin 2017 et les travaux devraient s'achever d'ici à 2019.


La mode, la finance, le design et le tourisme contribuent notamment à la prospérité économique de la ville.



Culture |




Le Teatro alla Scala.




La Piazza San Babila, quartier prestigieux de la mode.


Léonard de Vinci a peint à Milan, en particulier sa célèbre peinture murale La Cène. D'autres peintres célèbres y ont exercé leur art comme Le Caravage et Bramante.


Pendant la domination autrichienne, la ville voit se développer de nombreuses écoles artistiques, ainsi que son ballet et son théâtre lyrique : le Teatro regio ducale. Trois opéras de Mozart ont été créés dans ce théâtre : Mitridate, re di Ponto (1770), Ascanio in Alba (1771) et Lucio Silla (1772). Mozart a failli devenir le compositeur officiel de la cour ducale, mais l'impératrice Marie-Thérèse le refusa car Mozart était considéré comme un compositeur « vagabond ».





Gucci dans la Via Montenapoleone.


Pendant le siècle suivant, avec la Scala, le teatro alla Canobbiana, le Carcano et d'autres théâtres, Milan devient un des centres majeurs de l'opéra lyrique en Europe. Elle accueille des compositeurs étrangers, de langue allemande (Mozart, Simon Mayr ou Giacomo Meyerbeer), napolitains (Saverio Mercadante, Niccolò Vito Piccinni...) mais aussi d'autres états italiens (Vincenzo Bellini, Gioachino Rossini, Gaetano Donizetti, Giuseppe Verdi). Les premiers opéras de Verdi (Oberto, Conte di San Bonifacio et Nabucco) comme ses derniers chefs-d’œuvre (Otello et Falstaff) sont créés à la Scala. Le maestro est inhumé aux côtés de son épouse la soprano Giuseppina Strepponi dans l'oratoire de la casa di riposo per musicisti, la maison de retraite pour les musiciens qu'il a fondée à Milan.


Au cours du XXe siècle, d'importantes institutions théâtrales voient le jour, comme le Piccolo teatro animé par Giorgio Strehler, Paolo Grassi et la Commune fondé par Dario Fo (prix Nobel de littérature) et Franca Rame.


C'est à Milan, que se tient chaque année depuis 1991, vers la fin du mois de mars ou le début d'avril, le Festival du cinéma africain, qui a permis de découvrir et de couronner des cinéastes tels que Idrissa Ouedraogo, Hailé Gerima, Moufida Tlatli, Rachid Benhadj, Cheick Oumar Sissoko, Abderrahmane Sissako… Depuis 2004, le festival s'est ouvert aux films provenant du continent asiatique et de l'Amérique latine, prenant le nom de Festival du cinéma d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Le Cahier (2007) de la jeune cinéaste iranienne Hana Makhmalbaf a ainsi été primé en 2008.


La ville est reconnue aussi pour être une capitale mondiale de la mode, avec Paris, Londres et New York, ainsi qu'un haut lieu du design européen. Beaucoup de maisons de prêt-à-porter comme Prada, Marni, et Dolce & Gabbana, ou certaines défilant en haute couture, comme Versace, Giorgio Armani, Valentino, se trouvent à Milan. D'autres maisons prestigieuses, italiennes ou européennes, comme Maison Martin Margiela, Roger Vivier, Salvatore Ferragamo, Church's, Gucci, et Viktor & Rolf ont une ou plusieurs boutiques dans la ville, surtout dans la prestigieuse Via Monte Napoleone, la Via della Spiga, où à Corso Como comme le renommé concept store de Carla Sozzani[9].


Grand rendez-vous mondial du design d'intérieur, la ville accueille chaque année le Salon international du meuble, et depuis 2007, elle est dotée de son propre musée du design, nommé Triennale Design Museum.


Milan est aussi la ville de naissance de la RAI (radio télévision italienne) aujourd'hui installée à Rome. À Milan sont nées d'autres chaînes plus récentes comme Mediaset et Sky Italia.



Film tourné à Milan |



  • Milan est le cadre en 1960 de la suite de Rocco et ses frères, de Luchino Visconti (Viale Bligny).

  • Milan est le cadre en 2011 de la suite de Benvenuti al Sud, Benvenuti al Nord de Luca Miniero.


  • 1er octobre 2013, Europ Assistance Italie, du groupe Generali, met en scène la remontée d'un sous-marin, le L1 F3, en plein centre-ville. Cette supercherie, tournée de façon aussi réaliste que possible, est un coup de communication. En utilisant le hashtag #L1F3, l'événement peut être suivi par les internautes.



Religion |


Milan conserve un rite catholique particulier, le rite ambrosien (rito ambrosiano). Les cérémonies religieuses sont donc un peu différentes de celles des autres régions de l'Europe. Il y a aussi quelques différences dans le calendrier (par exemple, le carnaval de Milan a lieu avec quelques jours de retard sur ceux du reste du monde).


La différence la plus importante, c'est la présence du chant ambrosien, en lieu et place du chant grégorien, méconnu et jamais utilisé à Milan. Pour la conservation de ce chant (plus ancien que le grégorien) il y a, à Milan, un institut, le PIAMS[10]. Le rite ambrosien est en usage dans les paroisses de Milan, quelques paroisses de Bergame, Côme et Crémone ainsi qu'en Suisse.



Sports |




Le Stade Giuseppe Meazza à Milan.


Le sport principal est le football, la ville étant une référence en la matière pour tous les amateurs et qui occupe évidemment une grande place dans le cœur des Italiens, et encore plus dans ceux des Milanais, du fait des deux grands clubs installés dans la ville qui sont le Milan AC (Rossoneri), et l'Inter de Milan (Nerazzurri).


En Italie, les deux équipes sont toujours appelées seulement « Milan » et « Inter ». Le Milan a remporté sept Ligues des champions et l'Inter trois, dont les dernières ont été gagnées respectivement en 2007 par le Milan et en 2010 par l'Inter (ils sont aussi été finalistes à six reprises). Le Milan a participé à 11 finales et a participé à trois finales d'affilée entre 1993 et 1995 en gagnant seulement celle de 94. Les deux clubs ont aussi tous deux remporté la coupe du monde des clubs, l'année ou ils ont gagné leur dernier titre européen. Cela fait de Milan, avec Madrid, la ville la plus victorieuse en Europe et, par conséquent, dans le monde entier en termes de clubs de football.


Les deux équipes jouent au même endroit, dans le stade Giuseppe Meazza, plus communément connu sous le nom de San Siro, théâtre des plus grands matches du championnat italien et des coupes européennes. Les derbys, appelés Derby della Madonnina, sont des matches de grande intensité au cours desquels s'exacerbe la rivalité historique entre les deux clubs et leur supporteurs, mais i cugini (les cousins) se respectent avant tout.



  • Olimpia Milan

  • Milan a été désignée « Capitale Européenne du Sport » pour l'année 2009[11].

  • Milan est également le théâtre de la dernière étape du Tour d'Italie et la ville de départ de la classique Milan-San Remo, un des cinq Monuments du cyclisme. La ville lombarde a par ailleurs accueilli une fois les championnats du monde de cyclisme sur route en 1926.



Cuisine et gastronomie |




Le Naviglio Grande à Milan.


Les restaurants sont surtout concentrés dans le centre historique, et les quartiers de Brera. En général, dans le centre historique et à Brera, on trouve des restaurants plus sophistiqués et élégants, et aux Navigli, des restaurants plus rustiques, comme les trattorie et osterie. On trouve aussi de nombreux restaurants ethniques qui sont une alternative à la cuisine traditionnelle. À Milan, on mange bien, mais le prix d'un repas est un peu élevé.


Article détaillé : Cuisine milanaise.



Le panettone est une spécialité milanaise populaire lors de la période de Noël.


Les plats typiques de la cuisine milanaise sont notamment :




  • risotto à la milanaise ;


  • escalope à la milanaise (en italien cotoletta alla milanese) ;


  • osso buco ;


  • cassoeula ;


  • panettone ;


  • michetta ;


  • Panzerotto ;

  • salame Milano ;


  • cacciatore (un petit salame).



Personnalités |



Personnalités nées à Milan |





Paolo Maldini.





  • Giuseppe Arcimboldo (1527-1593), peintre maniériste.


  • Le Caravage (1571-1610), peintre baroque né sous le nom de Michelangelo Merisi.


  • Claudio Abbado (1933-2014), chef d'orchestre.


  • Maria Gaetana Agnesi (1718-1799), linguiste, mathématicienne et philosophe.


  • Enrico Alvino (1809-1872), architecte et urbaniste, particulièrement actif à Naples au milieu du XIXe siècle.


  • Cesare Beccaria (1738-1794), philosophe et penseur de la fin du XVIIIe siècle.


  • Silvio Berlusconi (1936-...), homme d'affaires et homme politique, président du Conseil italien (1994-1995, 2001-2006, puis 2008-2011).


  • Benedicta Boccoli (1966), actrice


  • Bramantino (milieu du xve siècle - vers 1530), peintre et architecte.


  • Enrico Bombieri (1940-...), mathématicien, lauréat de la médaille Fields en 1974.


  • Federico Borromeo (1564-1631), cardinal, archevêque de Milan de 1595 à 1631.


  • Lou Colombo (1952), chanteuse


  • Henri Conneau (1803-1877), médecin particulier de l'Empereur Napoléon III, d'Eugénie de Montijo, de la Reine Hortense et de la famille Bonaparte.


  • Giorgio Intoppa (1981-...), joueur international de rugby à XV.


  • Danilo Mainardi (1933-2017), éthologue.


  • Paolo Maldini (1968-...), footballeur, évoluant au sein de la défense du Milan AC.


  • Roland de Medici (v. 1330-1386), religieux italien, ermite en Émilie, saint catholique.


  • Pietro Moscati (juin 1739 - 19 janvier 1824 - Milan), médecin et homme politique italien des XVIIIe et XIXe siècles.


  • Gian Giacomo Trivulzio (1448-1518), connu en France sous le nom de Jacques de Trivulce, militaire italien de la Renaissance, maréchal de France en 1499.


  • Orio Vergani (1899-1960), journaliste, photographe et écrivain.


  • Maurizio Milani (1961), acteur, humoriste et écrivain.


  • Emilio Polli (1901-1983), nageur.


  • Paolo Seganti (1965-...), acteur.


  • Francesca Schiavone (1980-...), joueuse professionnelle de tennis, sur le circuit de la WTA depuis 1998.


  • Francesco Spinelli (1853-1913), prêtre catholique canonisé




Personnalités liées à Milan |




Blasonnement -Héraldique |


D'argent à la croix de gueules.


Administration |















































































































































































Les maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1943
1944
Piero Parini
 

Podestat
1944
1944
Guido Andreoni
 

Podestat
1944
1945
Giuseppe Spinelli
 

Podestat
1945
1945
Mario Colombo
 

Podestat
1945
1951
Antonio Greppi
 
 
1951
1961
Virgilio Ferrari
 
 
1961
1964
Gino Cassinis
 
 
1964
1964
Angelo Amoroso
 
 
1964
1967
Pietro Bucalossi
 
 
1967
1967
Lino Montagna
 
 
1967
1976
Aldo Aniasi

Parti socialiste italien
 
1976
1976
Vittorio Korach
 
 
1976
1986
Carlo Tognoli

Parti socialiste italien
 
1986
1986
Elio Quercioli
 
 
1986
1992
Paolo Pillitteri

Parti socialiste italien
 
1992
1992
Angelo Capone
 
 
18 janvier 1992
11 mars 1993
Giampiero Borghini

Parti socialiste italien
 
11 mars 1993
20 juin 1993
Claudio Gelati
 
Commissaire extraordinaire
20 juin 1993
11 mai 1997

Marco Formentini

Ligue du Nord
 
11 mai 1997

1er juin 2006

Gabriele Albertini

Forza Italia
 
1 juin 2006

1er juin 2011

Letizia Moratti

Peuple de la liberté
 

1er juin 2011
19 juin 2016

Giuliano Pisapia

Gauche, écologie et liberté
avocat
20 juin 2016
en cours

Giuseppe Sala
Indépendant (soutenu par le
Parti Démocrate)
Dirigeant d'entreprise

Les données manquantes sont à compléter.



Zones de Milan |


Article détaillé : Zones de Milan.


Communes limitrophes |


Arese, Assago, Baranzate, Corsico, Peschiera Borromeo, Rho, Sesto San Giovanni, Cormano, Cologno Monzese, Bresso, Novate Milanese, Vimodrone, Pero, Segrate, Settimo Milanese, Cusago, Cesano Boscone, Trezzano sul Naviglio, San Donato Milanese, Buccinasco, Rozzano, Opera



Évolution démographique |


Habitants recensés (en milliers)








Jumelages |





  • Drapeau du Brésil São Paulo (Brésil) depuis 1961


  • Drapeau de l'Argentine Buenos Aires (Argentine)


  • Drapeau du Royaume-Uni Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1966


  • Drapeau de la France Lyon (France) depuis 1966


  • Drapeau de l'Allemagne Francfort (Allemagne) depuis 1971


  • Drapeau de la République populaire de Chine Canton (Chine) depuis 1988


  • Drapeau du Canada Toronto (Canada)


  • Drapeau du Canada Montréal (Canada) depuis novembre 1996, protocole d'échange et de coopération


  • Drapeau des États-Unis Chicago (États-Unis)


  • Drapeau de la Turquie Samsun (Turquie)


  • Drapeau de la Colombie Medellín (Colombie)


  • Drapeau du Sénégal Dakar (Sénégal)


  • Drapeau de la Tunisie Carthage (Tunisie)


  • Drapeau de la Serbie Belgrade (Serbie) depuis 2000, mémorandum pour un accord ville à ville.




Notes et références |





  1. « dorsale européenne - Terminale Géographie », sur Le Monde.fr (consulté le 13 mars 2016).


  2. (it) « Comune di Milano », sur le site officiel de la mairie de Milan, 31 décembre 2013(consulté le 24 octobre 2014).


  3. (en) Top City DestinationsRanking


  4. http://www.luxgallery.it/guida-michelin-2016-ristoranti-stellati-in-lombardia-64338.php


  5. Venceslas Kruta, Les Celtes, histoire et dictionnaire, Laffont, Paris, 2000, p. 684-685. (ISBN 2-221-05690-6)


  6. (en) Elena Bellomo, The Templar order in north-west Italy (1142-c.1330), Leiden /Boston, Brill, 2008, 464 p. (ISBN 978-9-0041-6364-5, lire en ligne), p. 13.


  7. Histoire de la Bourse - Site de la bourse suisse


  8. Il tram in Europa: la tabella con i dati delle principali città tranviarie europee


  9. Donata Sartorio, « Shopping à Milan », Tendances, L'Express, 2 mai 2002(consulté le 23 février 2013).


  10. PIAMS.


  11. (en) « European Capitals of Sport List », sur European Capitals of Sport Association (consulté le 1er juillet 2009).




Voir aussi |


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Articles connexes |




  • Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants

  • Duché de Milan

  • Liste des souverains de Milan

  • Liste des évêques puis archevêques de Milan

  • Liste des grandes villes d'Italie classées par leur nombre d’habitants

  • École polytechnique de Milan

  • Festival du cinéma d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine de Milan

  • Triennale de Milan

  • Cuisine milanaise




Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • WorldCat


  • Site officiel de la commune de Milan.

  • Simonetta Greggio, « Milan, ville ouverte », L'Express Styles, no 3164,‎ 22 février 2012, p. 64 à 67




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