Élections municipales françaises de 2014










































































































































































Élections municipales françaises de 2014
les 23 et 30 mars 2014
Type d’élection
Élections municipales
Postes à élire
526 341 conseillers municipaux
Corps électoral et résultats
Population
66 000 000
Inscrits
45 773 248
Votants au 1er tour
29 088 710


63,55 %  +2,5
Votes exprimés au 1er tour
94,51
Votes nuls au 1er tour
5,49
Votants au 2d tour
11 393 554


62,13 %
Votes exprimés au 2d tour
96,43
Votes nuls au 2d tour
3,57



French party Droite.svg

Droite parlementaire



Voix au 1er tour
10 201 821


46,38 %


 −1,7

Voix au 2e tour
4 567 296


45,65 %


Sièges obtenus
105 840

 +63 213



French party Gauche.svg

Gauche parlementaire



Voix au 1er tour
8 400 706


38,20 %


 −9,2

Voix au 2e tour
4 157 711


41,56 %


Sièges obtenus
72 624

 +28 385



French party FN.svg

Front national



Voix au 1er tour
1 073 033


4,88 %


 +3,8

Voix au 2e tour
687 370


6,87 %


Sièges obtenus
1 600

 +1 529
Résultats dans les villes de France métropolitaine de plus de 10 000 habitants, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].


Carte

Les plus grands cercles correspondent aux villes de plus de 100 000 habitants, les cercles moyens aux villes entre 30 000 et 100 000 habitants, les plus petits aux villes entre 10 000 et 30 000 habitants. En raison de leur mode de scrutin particulier, les villes de Paris, Lyon et Marseille ne sont pas représentées.


Les élections municipales françaises de 2014 ont lieu les 23 et 30 mars 2014 pour le renouvellement des conseils municipaux des 36 681 communes françaises. Pour la première fois, les conseillers communautaires représentant les communes de plus de 1 000 habitants au sein des intercommunalités à fiscalité propre sont également élus en même temps et sur le même bulletin, alors que les représentants des communes de moins de 1 000 habitants sont déterminés par l'élection des maires et adjoints.


À l'issue du scrutin, la droite détient une majorité des villes de plus de 10 000 habitants : 572 contre 349 à la gauche. Ce scrutin est une défaite pour la gauche, qui perd 121 villes de plus de 15 000 habitants. L'extrême droite gagne 14 villes, un niveau jamais atteint sous la Ve République.




Sommaire






  • 1 Modes de scrutin


    • 1.1 Communes


    • 1.2 Intercommunalités




  • 2 Candidatures


    • 2.1 Communes sans candidats


    • 2.2 Ministres candidats


    • 2.3 Déclaration de nuance politique




  • 3 Campagne


    • 3.1 Contexte général


    • 3.2 Primaires


    • 3.3 Sondages




  • 4 Résultats


    • 4.1 Résultats généraux


    • 4.2 Conseil municipal élu dès le premier tour


      • 4.2.1 Villes restées à droite


      • 4.2.2 Villes restées à gauche


      • 4.2.3 Villes restées à l'extrême droite


      • 4.2.4 Villes ayant basculé à droite


      • 4.2.5 Villes ayant basculé à gauche


      • 4.2.6 Villes ayant basculé à l'extrême droite




    • 4.3 Conseil municipal élu au deuxième tour


      • 4.3.1 Villes restées à droite


      • 4.3.2 Villes restées à gauche


      • 4.3.3 Villes restées à l'extrême droite


      • 4.3.4 Villes ayant basculé à droite


      • 4.3.5 Villes ayant basculé à gauche


      • 4.3.6 Villes ayant basculé à l'extrême droite


      • 4.3.7 Autres villes ayant basculé




    • 4.4 Maires des communes de plus de 100 000 habitants




  • 5 Analyse des résultats


    • 5.1 Analyse globale


    • 5.2 Conséquences dans les intercommunalités


    • 5.3 Les résultats du Front national


    • 5.4 Caractéristiques sociologiques des nouveaux élus


      • 5.4.1 Parité


      • 5.4.2 Diversité des origines






  • 6 Notes et références


    • 6.1 Notes


    • 6.2 Références




  • 7 Annexes


    • 7.1 Liens externes


    • 7.2 Bibliographie







Modes de scrutin |


Article détaillé : Élection municipale française.



Affiches électorales officielles des municipales de 2014 à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence).


Les élections municipales ont lieu tous les six ans dans l'ensemble des communes françaises.


Les dates du scrutin ont été fixées par un décret du 23 septembre 2013[2] : le premier tour a lieu le dimanche 23 mars et le second, dans les communes concernées, le dimanche 30 mars 2014. Ces dates ont été décalées de deux semaines par rapport à celles qui avaient été envisagées en raison des vacances scolaires de la zone A[3].


La loi du 17 mai 2013 a modifié le mode de scrutin : le seuil d'application du scrutin majoritaire a été abaissé et celui-ci ne concerne plus que les communes de moins de 1 000 habitants (au lieu de 3 500 auparavant)[4]. Cette réforme a notamment pour objet d'imposer le respect des règles de parité entre femmes et hommes dans les 6 659 communes dont la population est comprise entre 1 000 et 3 500 habitants[5] : « alors que les femmes représentent 48,5 % des conseillers municipaux dans les communes de 3 500 habitants et plus à l’heure actuelle, elles ne sont que 32,5 % dans les communes de moins de 3 500 habitants. Avec le nouveau seuil, ce sont environ 10 000 femmes supplémentaires qui doivent faire leur entrée dans les instances communales, au moins dans les assemblées délibérantes[6] ». Elle vise également à favoriser la parité dans les intercommunalités[6].


De plus, les électeurs des communes de 1 000 habitants et plus élisent désormais sur le même bulletin de vote les représentants de la commune aux conseils des EPCI à fiscalité propre[7].



Communes |


Le mode de scrutin (proportionnel ou majoritaire) et le nombre d'élus de chaque conseil municipal sont fixés par le nombre d'habitants de chaque commune au 1er janvier 2014, les données utilisées devant, selon l'article R. 25-1 du code électoral, être les dernières authentifiées par décret et publiées au Journal officiel.


Afin de permettre aux communes et aux candidats de préparer les élections, l'INSEE communique aux mairies les chiffres de populations municipales dès décembre 2013[8],[9]. En 2013, une centaine de communes ont franchi le seuil de 1 000 habitants à la hausse et une vingtaine à la baisse[9].


Les modes de scrutin sont donc les suivants :




  • Communes de moins de 1 000 habitants : scrutin majoritaire plurinominal avec panachage. Au premier tour, des candidats sont élus s'ils ont obtenu la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits ; au second tour, la majorité relative suffit. Depuis la loi du 17 mai 2013, on ne peut plus être élu si l'on n'a pas préalablement fait acte de candidature[10].


  • Communes de 1 000 habitants et plus : scrutin proportionnel de liste avec prime majoritaire. Au premier tour, la liste qui remporte la majorité absolue et le vote d'au moins le quart des électeurs inscrits remporte 50 % des sièges, le reste est réparti entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés ; si aucune liste n'obtient la majorité absolue, un second tour a lieu auquel peuvent se présenter les listes ayant réuni au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour (les listes ayant obtenu au moins 5 % peuvent fusionner avec une liste qualifiée pour le second tour). Au second tour, la liste arrivée en tête obtient 50 % des sièges et le reste est réparti entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5 %. En application de la loi de 2007 sur la parité[11], les listes doivent être composées alternativement d'un candidat de chaque sexe.


  • Paris, Marseille et Lyon : le scrutin a lieu dans chacun des arrondissements (secteurs à Marseille) de la même manière que dans les communes de plus de 1 000 habitants. Dans chaque arrondissement (ou secteur), environ le tiers des élus siègent également au conseil municipal.


Le nombre de membres devant former le conseil municipal est déterminé en fonction de la population municipale légale au 1er janvier 2014[12] et a été abaissé par la loi du loi du 17 mai 2013 pour les plus petites communes (moins de 100 habitants) de 9 à 7 conseillers municipaux[13] :






























































Sièges au conseil municipal
Nombre d'habitants

< 100

< 500

< 1 500

< 2 500

< 3 500

< 5 000

< 10 000

< 20 000

< 30 000

< 40 000

< 50 000
Conseillers municipaux
7
11
15
19
23
27
29
33
35
39
43
Nombre d'habitants

< 60 000

< 80 000

< 100 000

< 150 000

< 200 000

< 250 000

< 300 000

> 300 000

Lyon

Marseille

Paris
Conseillers municipaux
45
49
53
55
59
61
65
69
73
101
163

Élection des maires et adjoints

Dans toutes les communes, le maire et les maires-adjoints sont élus au scrutin secret parmi les conseillers municipaux, au cours de la première réunion du conseil municipal, alors présidé par son doyen d'âge, et qui doit se tenir de plein droit entre le vendredi et le dimanche qui suit l'élection complète du conseil[14],[15]. Les deux premiers tours se font à la majorité absolue et le 3e tour, si nécessaire, se fait à la majorité relative. Le conseil municipal doit être convoqué par le maire sortant trois jours francs avant sa réunion, quel que soit le nombre d'habitants de la commune.



Intercommunalités |




Exemple de bulletin de vote dans la commune de Gignac-la-Nerthe : à gauche, les candidats pour le conseil municipal de la commune et, à droite, les candidats pour le conseil communautaire de Marseille Provence Métropole.


Article détaillé : Élection des conseillers communautaires.

À compter des élections municipales de 2014, les délégués des communes de 1 000 habitants et plus au sein du conseil des communautés de communes, des communautés d'agglomération, des communautés urbaines et des métropoles sont élus lors des élections municipales.


Chaque commune est représentée au conseil communautaire par un nombre de représentants tenant compte de sa population défini aux articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales[16] :




  • commune de moins de 1 000 habitants : les représentants de la commune au conseil communautaire sont les membres du conseil municipal désignés dans l'ordre du tableau[17]. Il n'y a donc pas d'élection directe de leurs représentants au conseil de l'intercommunalité dont elles sont membres, mais, en fonction du nombre de représentants attribués à la commune, le maire, des maires-adjoints et éventuellement des conseillers municipaux sont de droit membres du conseil communautaire ;


  • commune de plus de 1 000 habitants : les conseillers communautaires sont élus lors des élections municipales, en même temps et sur la même liste de candidats que les conseillers municipaux. Les bulletins de vote de ces communes comprennent, dans leur partie gauche, la liste des candidats au conseil municipal, et, dans la partie droite, la liste des candidats au conseil communautaire[18].


En revanche, les représentants des communes dans les EPCI sans fiscalité propre (syndicat intercommunal à vocation unique, syndicat mixte, syndicat intercommunal à vocations multiples), ainsi que les syndicats d'agglomération nouvelle, continuent d'être élus par chacun des conseils municipaux concernés, comme c'était le cas avant 2014 pour toutes les intercommunalités.



Candidatures |


L'ensemble des informations concernant les listes et les candidats de cette élection municipale 2014, pour l'ensemble des communes de France, est publié sur un site officiel du ministère de l'Intérieur[1].


À la clôture des dépôts le 6 mars 2014 à 18 h, 926 068 candidatures sont enregistrées[19]. Dans les 9 734 communes comportant, selon les données de population légales de 2011 entrées en vigueur au 1er janvier 2014, 1 000 habitants ou plus, 21 186 listes ont été déposées. Pour le premier tour, 3 032 n'ont qu'une seule liste de candidats, 4 107 n'en ont que deux. Dans les deux cas, et sauf égalité parfaite en nombre de voix entre deux listes, les sièges de conseillers municipaux de ces 7 139 communes doivent être pourvus dès le premier tour. Parmi elles, 1 235 communes ont plus de 3 500 habitants, par comparaison, elles étaient, en 2008, 1 292 à ne présenter qu'une ou deux listes[20].



Communes sans candidats |


Une seule commune de plus de 1 000 habitants, Gironde-sur-Dropt (Gironde)[19], n'a reçu aucune liste de candidats et 61 communes de moins de 1 000 habitants, parmi 26 930, n'ont aucune candidature[note 1]. Cette particularité, qui n'avait pas été observée lors du précédent scrutin[22], s'explique par plusieurs facteurs : les règles plus contraignantes pour les petites communes, notamment l'obligation de déclaration de candidature en préfecture ou en sous-préfecture deux semaines et demie avant le scrutin, ont compliqué la tâche d'éventuels candidats dans les 33 702 communes qui n'étaient jusqu'alors pas soumises à cette règle[23] ; l'ingratitude de la fonction de maire, mal rémunérée dans les petites communes mais engendrant malgré tout nombre de sollicitations et d'importantes responsabilités, provoque une crise de vocation[24] ; l'obligation de parité, étendue aux communes entre 1 000 et 3 500 habitants, rend plus difficile la constitution de listes.


Dans ce cas, le premier tour est annulé dans ces localités, mais de nouvelles candidatures peuvent se déclarer pour le second tour, qui se déroule normalement. En effet, si, à Gironde-sur-Dropt, l'obligation de déclaration pour le deuxième tour laisse une possibilité qu'une liste se forme avant le 25 mars, la loi prévoit, dans les communes de moins de 1 000 habitants, s'il y a moins de candidats que de sièges à pourvoir, la possibilité de nouvelles candidatures[25]. Dans le cas contraire, une délégation spéciale est mise en place par la préfecture, chargée de gérer les affaires courantes, à savoir, selon le Code général des collectivités territoriales, les « actes de pure administration conservatoire et urgente », à l'exclusion des affaires de finances ou de personnel non prévues au budget[26]. Elle est composée de trois membres (jusqu'à sept pour les villes de plus de 35 000 habitants), qui sont généralement des élus, d'anciens élus ou des fonctionnaires territoriaux. En cas d'absence persistante de candidats au terme d'un second scrutin, la préfecture peut ordonner la fusion de la commune avec une commune voisine[22].


Liste des communes de moins de 1 000 habitants sans candidature au premier tour[21]




  • Marlieux (Ain)


  • Pollieu (Ain)


  • Clamecy (Aisne)


  • Colomby-sur-Thaon (Calvados)


  • Estry (Calvados)


  • Champagne (Charente-Maritime)


  • Bard-lès-Époisses (Côte-d'Or)


  • Saint-Gilles-du-Mené (Côtes-d'Armor)


  • Tréogan (Côtes-d'Armor)


  • Troguéry (Côtes-d'Armor)


  • Ceyroux (Creuse)


  • Chapelle-des-Bois (Doubs)


  • Rang (Doubs)


  • Saint-Dézéry (Gard)


  • Courties (Gers)


  • Éclans-Nenon (Jura)


  • Mallerey (Jura)


  • Marnoz (Jura)


  • Crouy-sur-Cosson (Loir-et-Cher)


  • Châtelus (Loire)


  • Lupé (Loire)


  • Lion-en-Beauce (Loiret)


  • Carnac-Rouffiac (Lot)


  • Cuzac (Lot)


  • Laval-de-Cère (Lot)


  • Nadillac (Lot)


  • Sénaillac-Latronquière (Lot)


  • Verrie (Maine-et-Loire)


  • Beuzeville-au-Plain (Manche)


  • Corbeil (Marne)


  • Glannes (Marne)


  • Grandchamp (Haute-Marne)


  • Brillon-en-Barrois (Meuse)


  • Rigny-la-Salle (Meuse)


  • Savonnières-en-Perthois (Meuse)


  • Saint-Maur (Oise)


  • Lucé (Orne)


  • La Roche-Mabile (Orne)


  • La Cauchie (Pas-de-Calais)


  • Planques (Pas-de-Calais)


  • Chalus (Puy-de-Dôme)


  • Compains (Puy-de-Dôme)


  • Orsonnette (Puy-de-Dôme)


  • Usson (Puy-de-Dôme)


  • Ance (Pyrénées-Atlantiques)


  • Higuères-Souye (Pyrénées-Atlantiques)


  • Aspin-Aure (Hautes-Pyrénées)


  • Pintac (Hautes-Pyrénées)


  • Preuschdorf (Bas-Rhin)


  • Émeringes (Rhône)


  • Saint-Laurent-de-Vaux (Rhône)


  • Raincourt (Haute-Saône)


  • Mussy-sous-Dun (Saône-et-Loire)


  • Diant (Seine-et-Marne)


  • Misery (Somme)


  • Isches (Vosges)


  • Baon (Yonne)


  • Fontenay-près-Vézelay (Yonne)


  • Jully (Yonne)


  • Sauvigny-le-Beuréal (Yonne)


  • Villiers-sur-Tholon (Yonne)



Dans 57 de ces 62 communes, des candidatures ont été déposées pour le deuxième tour, ce qui rend possible la tenue du scrutin le dimanche 30 mars. En revanche, cinq communes restent sans candidats, dont une de plus de 1 000 habitants. De nouvelles élections doivent se tenir avant le 22 juin 2014, date d'expiration du mandat temporaire de la délégation spéciale[27] :




  • Gironde-sur-Dropt (Gironde)


  • Châtelus (Loire)


  • Nadillac (Lot)


  • Grandchamp (Haute-Marne)


  • Chalus (Puy-de-Dôme)


Une autre commune du Lot, Carnac-Rouffiac, n'ayant élu qu'un seul conseiller municipal, est elle aussi administrée provisoirement par une délégation spéciale, dans l'attente d'élections éventuelles au mois de mai[28].



Ministres candidats |


Dix-sept ministres du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur trente-huit sont candidats au premier tour de ces élections[29],[30]. Lors de la fusion des listes de gauche, certains membres du gouvernement se sont retirés[31].











































































































































































































Ministres du gouvernement Ayrault candidats aux élections municipales de 2014
Ministre Ministère Commune Population Liste Étiquette Position Résultat

Benguigui, Yamina Yamina Benguigui
Francophonie
Paris (10e secteur)
94 027 Paris qui ose[32],[33]

PS-PCF-PRG EELV

4e/6e
Élue au conseil (majorité)[34]

Canfin, Pascal Pascal Canfin
Développement
Paris (12e secteur)
144 402 Vivre mieux à Paris[35]
EELV 29e Retiré au 2e tour

Carlotti, Marie-Arlette Marie-Arlette Carlotti
Handicapés et exclusion
Marseille (3e secteur)
94 133 Un nouveau cap pour les Marseillais[36]

PS-EELV
1re Élue au conseil (opposition)[37]

Cuvillier, Frédéric Frédéric Cuvillier
Transport, mer, pêche Boulogne-sur-Mer 42 680 J'aime Boulogne[38]

PS-PCF-EELV
1re Élu maire[39],[40]

Delaunay, Michèle Michèle Delaunay
Personnes âgées Bordeaux 239 399 Un grand Bordeaux pour changer d'ère[41]

PS-EELV
2e Élue au conseil (opposition)[42]

Duflot, Cécile Cécile Duflot
Logement
Paris (11e secteur)
154 647 Vivre mieux à Paris[43]
EELV 33e Retirée au 2e tour

Fabius, Laurent Laurent Fabius
Affaires étrangères Le Grand-Quevilly 24 637 Grand-Quevilly ensemble[44]

PS-PCF-EELV
11e Élu au conseil (majorité)[45]

Filippetti, Aurélie Aurélie Filippetti
Culture et communication Metz 119 962 Fiers d'être Messins[46]

PS-PRG-EELV
2e Élue au conseil (majorité)[47]

Fourneyron, Valérie Valérie Fourneyron
Jeunesse et sport Rouen 111 553 Notre force c'est Rouen[48]

PS-PCF
2e Élue au conseil (majorité)[49]

Garot, Guillaume Guillaume Garot
Agroalimentaire Laval 50 843 Laval au cœur[50]

PS-PCF-EELV-PRG
3e Élu au conseil (opposition)[51]

Hamon, Benoît Benoît Hamon
Consommation Trappes 29 563 Union pour le développement de Trappes[52]
PS 5e Élu au conseil (majorité)[53]

Lamy, François François Lamy
Ville Palaiseau 30 316 Palaiseau passionnément[54],[55]

PS-PCF

2e/8e
Élu au conseil (opposition)[56]

Le Foll, Stéphane Stéphane Le Foll
Agriculture Le Mans 143 240 Le Mans pour tous[57]

PS-EELV
7e Élu au conseil (majorité)[58]

Lurel, Victorin Victorin Lurel
Ministère des Outre-mer Vieux-Habitants 7 617 Unis pour Vieux-Habitants[59]
FGPS 29e Battu[60]

Moscovici, Pierre Pierre Moscovici
Économie et finances Valentigney 11 155 Aimer Valentigney[61]
PS 3e Élu au conseil (opposition)[62]

Sapin, Michel Michel Sapin
Travail Argenton-sur-Creuse 5 070 Liste de progrès et d'union pour Argenton[63]

PS-PCF-EELV
3e Élu au conseil (majorité)[64]

Valls, Manuel Manuel Valls
Intérieur Évry 52 184 Ensemble pour réussir à Évry[65]

PS-PCF-EELV
3e Élu au conseil (majorité)[66]

Après la défaite de la gauche lors de cette élection le gouvernement Jean-Marc Ayrault démissionne. Pendant la composition du gouvernement dirigé par Manuel Valls aucun des ministres ou des ministres délégués battus, retirés au second tour ou élu dans l'opposition ne sont reconduits au gouvernement.



Déclaration de nuance politique |


La réforme électorale qui abaisse de 3 500 à 1 000 habitants le seuil au-delà duquel le scrutin est proportionnel par liste entraîne un changement important, l'obligation de déclarer une nuance politique au moment de l'inscription de la liste en préfecture. Ainsi, les candidats des communes entre 1 000 et 3 500 habitants, qui ne sont habitués ni au principe de liste ni à une étiquette politique, ont été enjoints par les services de l'État de faire un choix, même dans les cas de listes uniques rassemblant des affinités politiques différentes. En outre, l'attribution forcée de ces indications a suscité des contestations[67].



Campagne |



Contexte général |




Lancement de la campagne du Front de gauche à Paris.


Lors des dernières élections municipales en 2008, la gauche, alors dans l'opposition au niveau national, avait remporté de nombreuses grandes villes, notamment Strasbourg, Toulouse, Amiens, Reims, Saint-Étienne, tout en conservant Paris et Lyon.


En 2014, les observateurs anticipent un possible « vote sanction » à l'égard de la gauche, en raison de la forte impopularité du président de la République François Hollande[68]. Une étude du journal L'Opinion menée dans 240 villes anticipe toutefois une bonne résistance de la gauche malgré quelques conquêtes de la droite[69].


Le Front national pourrait gagner quelques villes, notamment dans le sud-est[68],[70],[71],[72],[73], et jouer les arbitres dans environ 90 communes[69].



Primaires |


Sur le modèle de la primaire présidentielle de 2011, le Parti socialiste décide d'organiser des primaires ouvertes dans cinq villes les 13 et 20 octobre 2013 : Aix-en-Provence, Béziers, Boulogne-Billancourt, Le Havre et Marseille. La primaire de Marseille est particulièrement observée et, au premier tour, la participation y est considérée comme « particulièrement élevée »[74] avec 20 000 votants. Une primaire ouverte est également organisée en décembre 2013 à La Rochelle[75].


L'UMP organise également des primaires ouvertes en juin 2013 à Paris (via un vote par Internet, auquel participent 23 300 votants mais dont les modalités suscitent une polémique[76]) et Lyon (environ 10 000 votants[77]).


Aucun des candidats désignés lors de ces primaires ouvertes n'est parvenu à remporter le scrutin municipal.





































































Primaires ouvertes
Ville
Organisé par
Participation
Vainqueur

Aix-en-Provence


Parti socialiste
2 821[78](premier tour)
2 433 (second tour)
Édouard Baldo

Béziers


Parti socialiste
1 119[79](tour unique)
Jean-Michel Du Plaa

Boulogne-Billancourt


Parti socialiste
679[80](tour unique)
Pierre Gaborit

Le Havre


Parti socialiste
1 472[81](tour unique)
Camille Galap

Lyon


UMP
env. 10 000[77](second tour)

Michel Havard

Marseille


Parti socialiste
20 731[82](premier tour)
24 037 (second tour)

Patrick Mennucci

Paris


UMP
23 300[76](tour unique)

Nathalie Kosciusko-Morizet

La Rochelle


Parti socialiste
3 656[75](tour unique)
Anne-Laure Jaumouillié



Sondages |


Ci-dessous figure la liste des intentions de vote nationales. Les intentions de vote dans les communes spécifiquement sondées peuvent se trouver dans la page qui leur est consacrée.















































































































Institut

Date

Échantillon

LO et NPA

FG

EELV

PS, PRG et alliés

MoDem

UDI

UMP et alliés

FN (RBM) et alliés
Autres










CSA
5 au 7 mars 2013
1 004
2 %
9 %
6 %
27 %
4 %
38 %
12 %
2 %

CSA
10 au 12 septembre 2013
993
2 %
10 %
4 %
26 %
4 %
35 %
16 %
3 %

CSA
17 au 21 janvier 2014
1 206

41 %
46 %
9 %


Ifop
7 au 8 février 2014
1007
/
11 %
8 %
21 %
/
29 %
17 %
10 %

CSA
14 au 18 février 2014
1198
1 %
43 %
46 %
8 %
2 %

CSA
14 au 19 mars 2014
1198
1 %
41 %
49 %
6 %
4 %

OpinionWay
19 et 20 mars 2014
1005
1 %
4 %
3 %
35 %
3 %
43 %
6 %
5 %


Résultats |



Résultats généraux |


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Couleur politique des listes arrivées en première position lors des élections municipales françaises.






Listes ayant remporté le plus de sièges à l'issue des premier et deuxième tours, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].


  •      EXG

  •      FG - PG - PCF

  •      PS - Union de la gauche

  •      DVG

  •      EELV

  •      SE

  •      MoDem

  •      UDI - DVC

  •      UMP - Union de la droite

  •      DVD

  •      FN

  •      EXD

  •      Communes de moins de 1 000 habitants, non concernées par le vote par liste.







  • Listes ayant remporté le plus de voix à l'issue du premier tour, selon les nuances définies par le ministère de l'Intérieur[1].


    •      EXG

    •      FG - PG - PCF

    •      PS - Union de la gauche

    •      DVG

    •      EELV

    •      SE

    •      MoDem

    •      UDI - DVC

    •      UMP - Union de la droite

    •      DVD

    •      FN

    •      EXD

  •      Communes de moins de 1 000 habitants, non concernées par le vote par liste.







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    Résultats nationaux des élections municipales de 2014 par nuances de listes[83]
    Liste
    Premier tour
    Second tour
    Sièges
    Voix
    %
    Voix
    %


    Divers droite
    5 405 378
    24,57
    1 668 335
    16,68
    76 341

    Union de la droite
    2 554 108
    11,61
    1 973 309
    19,72
    11 334


    UMP
    1 518 167
    6,90
    724 654
    7,24
    11 151


    UDI
    511 541
    2,33
    132 033
    1,32
    5 373


    MoDem
    107 748
    0,49
    25 826
    0,26
    997

    Union du centre
    104 879
    0,48
    43 139
    0,43
    644


    Droite parlementaire

    10 201 821

    46,38

    4 567 296

    45,65

    105 840



    Divers gauche
    3 494 896
    15,89
    1 164 657
    11,64
    44 259

    Union de la gauche
    2 507 417
    11,40
    2 188 440
    21,88
    12 923


    Socialiste
    1 455 487
    6,62
    573 065
    5,73
    12 278


    Front de gauche
    417 618
    1,90
    93 417
    0,93
    1 015


    EELV
    254 828
    1,16
    46 937
    0,47
    333


    Communiste
    200 937
    0,91
    80 110
    0,80
    1 656


    Parti de gauche
    69 523
    0,32
    11 085
    0,11
    160


    Gauche parlementaire

    8 400 706

    38,20

    4 157 711

    41,56

    72 624



    Front national
    1 046 603
    4,76
    675 268
    6,75
    1 498


    Extrême droite
    26 400
    0,12
    12 102
    0,12
    102


    Extrême droite

    1 073 003

    4,88

    687 370

    6,87

    1 600



    Extrême gauche
    132 420
    0,60
    4 544
    0,05
    64


    Extrême gauche

    132 420

    0,60

    4 544

    0,05

    64



    Divers

    2 190 739

    9,96

    587 335

    5,87

    34 703













































































































    Résultats nationaux des élections municipales de 2014[83]
    Communes à scrutin de listes Communes à scrutin majoritaire Toutes communes
    Premier tour
    Second tour
    Premier tour
    Second tour
    Premier tour
    Second tour
    Voix
    %
    Voix
    %
    Voix
    %
    Voix
    %
    Voix
    %
    Voix
    %
    Exprimés
    21 998 689
    94,09
    10 004 256
    96,54
    5 493 781
    96,22
    982 282
    95,33
    27 492 470
    94,51
    10 986 538
    96,43
    Blancs et nuls
    1 380 693
    5,91
    358 863
    3,46
    215 547
    3,78
    48 153
    4,67
    1 596 240
    5,49
    407 016
    3,57

    Votants
    23 379 382
    61,22
    10 363 119
    61,22
    5 709 328
    75,29
    1 030 435
    73,11
    29 088 710
    63,55
    11 393 554
    62,13
    Abstentions
    14 810 285
    38,78
    6 564 228
    38,78
    1 874 253
    24,71
    379 059
    26,89
    16 684 538
    36,45
    6 943 287
    37,87
    Inscrits
    38 189 667
    100,00
    16 927 347
    100,00
    7 538 581
    100,00
    1 409 494
    100,00
    45 773 248
    100,00
    18 336 841
    100,00

























    Attribution des sièges lors des élections municipales[83]
    Communes à scrutin de listes Communes à scrutin majoritaire
    Sièges
    à pourvoir
    Sièges pourvus
    au premier tour
    Sièges pourvus
    au second tour
    Sièges
    à pourvoir
    Sièges pourvus
    au premier tour
    Sièges pourvus
    au second tour
    215 560
    166 228
    49 317
    310 781
    293 264
    17 051


    Conseil municipal élu dès le premier tour |



    Villes restées à droite |


    Agen, Aix-les-Bains, Alès, Amilly, Annecy-le-Vieux, Antibes, Antony, Arcachon, Arnouville, Arras, Aubenas, Aubergenville, Auchel, Avrillé, Basse-Terre, Bayeux, Beaune, Bellegarde-sur-Valserine, Bernay, Biscarrosse, Bischheim, Bois-Colombes, Bois-Guillaume, Bonneville, Bordeaux, Brunoy, Cagnes-sur-Mer, Caluire-et-Cuire, Cambrai, Canet-en-Roussillon, Carrières-sur-Seine, Caudry, Cernay, Challans, Chamalières, Chantepie, Chantilly, Charenton-le-Pont, Chartres, Château-Gontier, Châteaubriant, Châteaurenard, Châtenay-Malabry, Châtillon, Chatou, Chaville, Claye-Souilly, Colmar, Combs-la-Ville, Comines, Compiègne, Cormeilles-en-Parisis, Coulommiers, Courbevoie, Courcouronnes, Creutzwald, Croissy-sur-Seine, Dammarie-les-Lys, Dole, Domont, Drancy, Draveil, Dugny, Élancourt, Enghien-les-Bains, Épinal, Épinay-sur-Seine, Ermont, Étampes, Faches-Thumesnil, Freyming-Merlebach, Gagny, Gaillard, Garches, Genas, Gex, Gif-sur-Yvette, Gradignan, Guilherand-Granges, Guidel, Gujan-Mestras, Haguenau, Haubourdin, Hautmont, Hem, Herblay, Hérouville-Saint-Clair, Hœnheim, Illzach, Issy-les-Moulineaux, Joinville-le-Pont, L'Isle-Adam, La Baule-Escoublac, La Celle-Saint-Cloud, La Crau, La Garde, La Garenne-Colombes, La Madeleine, La Motte-Servolex, La Valette-du-Var, Landerneau, Laon, Lavaur, Laxou, Le Bourget, Le Bouscat, Le Cannet, Le Chambon-Feugerolles, Le Chesnay, Le Havre, Le Mée-sur-Seine, Le Pecq, Le Perreux-sur-Marne, Le Plessis-Robinson, Le Plessis-Trévise, Le Puy-en-Velay, Les Clayes-sous-Bois, Les Herbiers, Les Pavillons-sous-Bois, Levallois-Perret, Lingolsheim, Lons-le-Saunier, Lunéville, Mâcon, Maisons-Alfort, Maisons-Laffitte, Mandelieu-la-Napoule, Manosque, Marcq-en-Barœul, Marignane, Marly-le-Roi, Marquette-lez-Lille, Massy, Meaux, Mennecy, Meudon, Meyzieu, Mont-de-Marsan, Montargis, Montélimar, Montereau-Fault-Yonne, Montesson, Montfermeil, Montigny-le-Bretonneux, Montigny-lès-Metz, Montluçon, Montrouge, Mougins, Moulins, Mouvaux, Nemours, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Seine, Obernai, Olivet, Ollioules, Olonne-sur-Mer, Orléans, Orvault, Osny, Oullins, Oyonnax, Ozoir-la-Ferrière, Pacé, Pernes-les-Fontaines, Persan, Plaisir, Plan-de-Cuques, Plougastel-Daoulas, Pont-à-Mousson, Pontarlier, Pontoise, Provins, Puteaux, Rive-de-Gier, Rixheim, Roncq, Roquebrune-Cap-Martin, Rueil-Malmaison, Rumilly, Sablé-sur-Sarthe, Saint-Amand-Montrond, Saint-André-les-Vergers, Saint-André-lez-Lille, Saint-Avertin, Saint-Avold, Saint-Brevin-les-Pins, Saint-Brice-sous-Forêt, Saint-Cyprien, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Cyr-sur-Mer, Saint-Dizier, Saint-François, Saint-Germain-en-Laye, Saint-Gratien, Saint-Jean-de-Luz, Saint-Just-Saint-Rambert, Saint-Leu-la-Forêt, Saint-Louis, Sucy-en-Brie, Saint-Maurice, Saint-Michel-sur-Orge, Saint-Quentin, Saint-Raphaël, Saint-Saulve, Saint-Sébastien-sur-Loire, Sainte-Maxime, Sallanches, Sarreguemines, Sartrouville, Sassenage, Saverne, Seyssinet-Pariset, Soisy-sous-Montmorency, Sorgues, Stiring-Wendel, Suresnes, Talence, Tarbes, Tinqueux, Toulon, Tournon-sur-Rhône, Troyes, Vaires-sur-Marne, Vannes, Vanves, Verneuil-sur-Seine, Verrières-le-Buisson, Versailles, Vertou, Vesoul, Vichy, Vidauban, Vienne, Ville-d'Avray, Villefranche-de-Rouergue, Villemomble, Villenave-d'Ornon, Villeneuve-la-Garenne, Villeneuve-le-Roi, Villeneuve-lès-Avignon, Villeneuve-Loubet, Vincennes, Viroflay, Vitré, Wattignies, Woippy, Yerres, Yutz



    Villes restées à gauche |


    Abbeville, Allonnes, Annonay, Arcueil, Argentan, Audincourt, Auch, Aurillac, Auriol, Avion, Bagneux, Baie-Mahault, Bègles, Berre-l'Étang, Betton, Bezons, Billère, Blanquefort, Bolbec, Bonneuil-sur-Marne, Bourg-de-Péage, Bourg-en-Bresse, Bressuire, Bruay-sur-l'Escaut, Bruges, Bully-les-Mines, Buxerolles, Cahors, Canteleu, Castelnaudary, Cenon, Cestas, Châlette-sur-Loing, Chambray-lès-Tours, Champs-sur-Marne, Château-Thierry, Clichy-sous-Bois, Coudekerque-Branche, Couëron, Cournon-d'Auvergne, Courrières, Denain, Déville-lès-Rouen, Douchy-les-Mines, Elbeuf, Équeurdreville-Hainneville, Erstein, Eysines, Fameck, Flers, Fos-sur-Mer, Foix, Gennevilliers, Gentilly, Gonesse, Grande-Synthe, Gravelines, Grigny, Guyancourt, Illkirch-Graffenstaden, Issoudun, Kingersheim, La Courneuve, La Flèche, Lamballe, Le Gosier, Le Grand-Quevilly, Le Moule, Le Petit-Quevilly, Le Pont-de-Claix, Le Pré-Saint-Gervais, Le Relecq-Kerhuon, Les Abymes, Les Lilas, Les Mureaux, Les Pennes-Mirabeau, Lieusaint, Liévin, Limay, Limoux, Lognes, Longuenesse, Lormont, Malakoff, Marly, Maromme, Mayenne, Méricourt, Miramas, Mons-en-Barœul, Montataire, Morsang-sur-Orge, Mouans-Sartoux, Nanterre, Neuilly-sur-Marne, Nogent-le-Rotrou, Nogent-sur-Oise, Noisiel, Oignies, Oissel, Panazol, Pantin, Petit-Bourg, Pierrefitte-sur-Seine, Plérin, Ploufragan, Plouzané, Pointe-à-Pitre, Raismes, Riorges, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-Avé, Saint-Claude, Saint-Egrève, Saint-Étienne-du-Rouvray, Saint-Jacques-de-la-Lande, Saint-Jean, Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-de-la-Ruelle, Saint-Junien, Saint-Martin-Boulogne, Saint-Martin-de-Crau, Saint-Pierre-des-Corps, Sainte-Geneviève-des-Bois, Saran, Sarcelles, Seclin, Septèmes-les-Vallons, Somain, Tarnos, Tergnier, Torcy, Tournefeuille, Trélazé, Tremblay-en-France, Tulle, Val-de-Reuil, Valenton, Vandœuvre-lès-Nancy, Vauréal, Vaux-le-Pénil, Vernouillet, Wattrelos



    Villes restées à l'extrême droite |


    Orange



    Villes ayant basculé à droite |


    Balma, Bois-d'Arcy, Brétigny-sur-Orge, Bruz, Chalon-sur-Saône, Châteauneuf-les-Martigues, Clamart, Cosne-Cours-sur-Loire, Florange, Juvisy-sur-Orge, L'Haÿ-les-Roses, Limeil-Brévannes, Maizières-lès-Metz, Montgeron, Niort, Onet-le-Château, Pierre-Bénite, Poissy, Roissy-en-Brie, Saint-Fargeau-Ponthierry, Saint-Orens-de-Gameville, Sainte-Luce-sur-Loire, Tarare



    Villes ayant basculé à gauche |


    Vire



    Villes ayant basculé à l'extrême droite |


    Hénin-Beaumont



    Conseil municipal élu au deuxième tour |



    Villes restées à droite |


    Agde, Aix-en-Provence, Albi, Andernos-les-Bains, Andrésy, Annecy, Avon, Bayonne, Beausoleil, Beauvais, Biarritz, Bischwiller, Bouc-Bel-Air, Boulogne-Billancourt, Bourg-la-Reine, Bourges, Brignais, Bry-sur-Marne, Bussy-Saint-Georges, Calais, Cannes, Capesterre-Belle-Eau, Carquefou, Castanet-Tolosan, Castelnau-le-Lez, Castres, Cavaillon, Châlons-en-Champagne, Château-d'Olonne, Châteaudun, Châteauroux, Châtellerault, Chaumont, Chauny, Chennevières-sur-Marne, Chevigny-Saint-Sauveur, Cholet, Cluses, Concarneau, Corbeil-Essonnes, Croix, Cuers, Deuil-la-Barre, Dinan, Dinard, Douarnenez, Draguignan, Dreux, Dumbéa, Écully, Épernay, Épinay-sur-Orge, Fleury-les-Aubrais, Fontainebleau, Fontenay-le-Fleury, Franconville, Gap, Garges-lès-Gonesse, Gien, Grasse, Guérande, Houilles, Hyères, L'Isle-sur-la-Sorgue, La Ciotat, La Roche-sur-Foron, La Teste-de-Buch, La Trinité, Lagny-sur-Marne, Lambersart, Le Mont-Dore, Le Raincy, Le Vésinet, Les Sables-d'Olonne, Lisieux, Longjumeau, Lons, Lunel, Mantes-la-Jolie, Marseille, Mazamet, Melun, Menton, Méru, Meylan, Montauban, Montmagny, Morlaix, Mulhouse, Nancy, Neuville-en-Ferrain, Nice, Nîmes, Nogent-sur-Marne, Noisy-le-Sec, Nouméa, Païta, Pamiers, Parthenay, Passy, Perpignan, Pertuis, Pierrelatte, Pornic, Pornichet, Porto-Vecchio, Rambouillet, Riedisheim, Rognac, Romilly-sur-Seine, Roquebrune-sur-Argens, Rosny-sous-Bois, Royan, Saint-Brieuc, Saint-Cloud, Saint-Cyr-l'École, Saint-Estève, Saint-Genis-Laval, Saint-Laurent-du-Var, Saint-Lô, Saint-Malo, Saint-Mandé, Saint-Maur-des-Fossés, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Sainte-Foy-lès-Lyon, Sanary-sur-Mer, Sannois, Sarrebourg, Savigny-sur-Orge, Sceaux, Sélestat, Senlis, Sète, Sèvres, Seynod, Six-Fours-les-Plages, Solliès-Pont, Talant, Tarascon, Tassin-la-Demi-Lune, Thiais, Thonon-les-Bains, Trets, Triel-sur-Seine, Valenciennes, Vallauris, Vedène, Vélizy-Villacoublay, Vence, Vigneux-sur-Seine, Villefontaine, Villefranche-sur-Saône, Villiers-sur-Marne, Voisins-le-Bretonneux, Wasquehal, Wittelsheim, Yerres.



    Villes restées à gauche |


    Alençon, Alfortville, Allauch, Ambarès-et-Lagrave, Amboise, Annemasse, Anzin, Apt, Arles, Armentières, Arpajon, Aubervilliers, Autun, Auxerre, Bagnolet, Bagnols-sur-Cèze, Barentin, Besançon, Blagnac, Blois, Boissy-Saint-Léger, Bondy, Bouguenais, Boulogne-sur-Mer, Brest, Briançon, Brie-Comte-Robert, Bron, Bruay-la-Buissière, Cachan, Carpentras, Carros, Carvin, Cergy, Champigny-sur-Marne, Chenôve, Cherbourg-Octeville, Chevilly-Larue, Choisy-le-Roi, Clermont, Clermont-Ferrand, Clichy (passé à droite lors d'une élection partielle en juin 2015[84]), Cognac, Colomiers, Corbas, Cran-Gevrier, Creil, Créteil, Dax, Dieppe, Digne-les-Bains, Dijon, Dunkerque, Échirolles, Évry, Firminy, Floirac, Fonsorbes, Fontaine, Fontenay-sous-Bois, Forbach, Fougères, Fresnes, Frontignan, Gardanne, Givors, Goussainville, Graulhet, Grenoble, Guéret, Guipavas, Harnes, Hennebont, Héricourt, Istres, Ivry-sur-Seine, Joigny, L'Isle-d'Abeau, La Chapelle-Saint-Luc, La Chapelle-sur-Erdre, La Riche, La Rochelle, La Seyne-sur-Mer, Lamentin, Lanester, Lannion, Lattes, Le Creusot, Le Kremlin-Bicêtre, Le Mans, Lens, Les Ulis, Lescar, Lézignan-Corbières, Les Ponts-de-Cé, Libourne, Lille, Lillers, Lorient, Lucé, Lyon, Mainvilliers, Martigues, Mauguio, Mende, Mérignac, Metz, Mèze, Mitry-Mory, Moissy-Cramayel, Monteux, Montigny-en-Gohelle, Montigny-lès-Cormeilles, Montlouis-sur-Loire, Montpellier, Montreuil, Morangis, Morne-à-l'Eau, Muret, Nantes, Nœux-les-Mines, Noisy-le-Grand, Noyon, Orly, Orsay, Orthez, Ostwald, Outreau, Paris, Plaisance-du-Touch, Poitiers, Pont-du-Château, Pont-Saint-Esprit, Pontault-Combault, Port-de-Bouc, Ramonville-Saint-Agne, Rennes, Rezé, Ris-Orangis, Rodez, Romainville, Romorantin-Lanthenay, Ronchin, Rouen, Saint-Denis, Saint-Gaudens, Saint-Herblain, Saint-Martin-d'Hères, Saint-Nazaire, Saint-Ouen-l'Aumône, Saint-Paul-lès-Dax, Saint-Rémy-de-Provence, Sainte-Savine, Savigny-le-Temple, Sedan, Sevran, Sotteville-lès-Rouen, Stains, Strasbourg, Thiers, Toul, Tourlaville, Trappes, Valbonne, Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Vierzon, Vieux-Condé, Villeneuve-d'Ascq, Villeneuve-Saint-Georges, Villeneuve-sur-Lot, Villetaneuse, Villeurbanne, Villiers-le-Bel, Vitrolles, Vitry-le-François, Vitry-sur-Seine, Wittenheim, Yvetot, Yzeure



    Villes restées à l'extrême droite |


    Bollène



    Villes ayant basculé à droite |


    Achères, Ajaccio, Albertville, Ambérieu-en-Bugey, Amiens, Angers, Anglet, Angoulême, Aniche, Argenteuil, Asnières-sur-Seine, Athis-Mons, Aubagne, Aulnay-sous-Bois, Auray, Bailleul, Bar-le-Duc, Beaumont, Belfort, Berck, Bergerac, Béthune, Bobigny, Bourg-lès-Valence, Bourgoin-Jallieu, Brignoles, Brive-la-Gaillarde, Caen, Carcassonne, Carrières-sous-Poissy, Cesson-Sévigné, Chambéry, Charleville-Mézières, Chelles, Chilly-Mazarin, Clichy (lors d'une élection partielle en juin 2015)[84], Colombes, Conflans-Sainte-Honorine, Cugnaux, Cusset, Décines-Charpieu, Eaubonne, Épinay-sous-Sénart, Éragny, Étaples, Évreux, Fécamp, Fondettes, Fontenay-aux-Roses, Fontenay-le-Comte, Fourmies, Francheville, Gaillac, Gerzat, Gisors, Guebwiller, Halluin, Hazebrouck, Ifs, Igny, Issoire, Joué-lès-Tours, Jouy-le-Moutier, La Queue-en-Brie, La Roche-sur-Yon, Laval, Le Blanc-Mesnil, Le Pradet, Limoges, Livry-Gargan, Loos, Louviers, Lys-lez-Lannoy, Marmande, Maubeuge, Maurepas, Millau, Mions, Moissac, Mont-Saint-Aignan, Montbéliard, Montbrison, Montceau-les-Mines, Montivilliers, Montmorency, Narbonne, Oloron-Sainte-Marie, Palaiseau, Pau, Périgueux, Pessac, Ploemeur, Pont-Sainte-Maxence, Pontivy, Quimper, Reims, Rillieux-la-Pape, Riom, Roanne, Roche-la-Molière, Rochefort, Roissy-en-Brie, Romans-sur-Isère, Roubaix, Saint-Chamond, Saint-Claude, Saint-Dié-des-Vosges, Saint-Étienne, Saint-Fons, Saint-Gilles, Saint-Hilaire-de-Riez, Saint-Julien-en-Genevois, Saint-Médard-en-Jalles, Saint-Omer, Saint-Ouen, Saint-Priest, Saintes, Salon-de-Provence, Schiltigheim, Sens, Sin-le-Noble, Soissons, Taverny, Thionville, Toulouse, Tourcoing, Tours, Valence, Valentigney, Vendôme, Vernon, Villejuif, Villeparisis, Villepinte, Villers-lès-Nancy, Viry-Châtillon, Voiron



    Villes ayant basculé à gauche |


    Avignon, Castelsarrasin, Douai, Dourdan, Hendaye, L'Union, Longwy, Lourdes, Quimperlé, Sainte-Anne, Sainte-Rose, Saumur, Vauvert, Verdun



    Villes ayant basculé à l'extrême droite |


    Beaucaire, Béziers, Cogolin, Fréjus, Hayange, Le Luc, Le Pontet, Mantes-la-Ville, le VIIe secteur de Marseille, Villers-Cotterêts[85]



    Autres villes ayant basculé |


    Amnéville, Bastia, Crépy-en-Valois, Granville, Nevers



    Maires des communes de plus de 100 000 habitants |




    Résultats du scrutin dans les communes de plus de 100 000 habitants en France métropolitaine.


    Avant les élections de 2014, la gauche (PS, EELV, Front de gauche et Pour La Réunion) détenait 29 villes de plus de 100 000 habitants contre 12 à la droite et au centre (UMP et UDI). À l'issue du scrutin, la droite détient 22 villes de plus de 100 000 habitants contre 19 pour la gauche, qui perd donc dix villes par rapport au scrutin de 2008 (neuf villes en métropole et une en Outre-mer).


































































































































































































































































































































































































    Commune
    Maire sortant

    Parti
    Maire élu ou réélu

    Parti
    Aix-en-Provence
    Joissains-Masini, Maryse Maryse Joissains-Masini
    UMP
    Joissains-Masini, Maryse Maryse Joissains-Masini

    UMP
    Amiens
    Demailly, Gilles Gilles Demailly*
    PS
    Foure Brigitte Fouré

    UDI
    Angers
    Beatse Frédéric Béatse
    PS
    Bechu Christophe Béchu

    UMP
    Argenteuil
    Doucet, Philippe Philippe Doucet
    PS
    Mothron, Georges Georges Mothron

    UMP
    Besançon
    Fousseret, Jean-Louis Jean-Louis Fousseret
    PS
    Fousseret, Jean-Louis Jean-Louis Fousseret

    PS
    Bordeaux
    Juppe Alain Juppé
    UMP
    Juppe Alain Juppé

    UMP
    Boulogne-Billancourt
    Baguet, Pierre-Christophe Pierre-Christophe Baguet
    UMP
    Baguet, Pierre-Christophe Pierre-Christophe Baguet

    UMP
    Brest
    Cuillandre, François François Cuillandre
    PS
    Cuillandre, François François Cuillandre

    PS
    Caen
    Duron, Philippe Philippe Duron
    PS
    Bruneau, Joël Joël Bruneau

    UMP
    Clermont-Ferrand
    Godard, Serge Serge Godard*
    PS
    Bianchi, Olivier Olivier Bianchi

    PS
    Dijon
    Rebsamen, François François Rebsamen
    PS
    Rebsamen, François François Rebsamen

    PS
    Grenoble
    Destot, Michel Michel Destot*
    PS
    Piolle, Éric Éric Piolle

    EELV
    Le Havre
    Philippe, Édouard Édouard Philippe
    UMP
    Philippe, Édouard Édouard Philippe

    UMP
    Lille
    Aubry, Martine Martine Aubry
    PS
    Aubry, Martine Martine Aubry

    PS
    Limoges
    Rodet, Alain Alain Rodet
    PS
    Lombertie, Émile-Roger Émile-Roger Lombertie

    UMP
    Lyon
    Collomb, Gérard Gérard Collomb
    PS
    Collomb, Gérard Gérard Collomb

    PS
    Le Mans
    Boulard, Jean-Claude Jean-Claude Boulard
    PS
    Boulard, Jean-Claude Jean-Claude Boulard

    PS
    Marseille
    Gaudin, Jean-Claude Jean-Claude Gaudin
    UMP
    Gaudin, Jean-Claude Jean-Claude Gaudin

    UMP
    Metz
    Gros, Dominique Dominique Gros
    PS
    Gros, Dominique Dominique Gros

    PS
    Montpellier
    Mandroux, Hélène Hélène Mandroux*
    PS
    Saurel, Philippe Philippe Saurel

    DVG
    Montreuil
    Voynet, Dominique Dominique Voynet*
    EELV
    Bessac, Patrice Patrice Bessac

    PCF
    Mulhouse
    Rottner, Jean Jean Rottner
    UMP
    Rottner, Jean Jean Rottner

    UMP
    Nancy
    Rossinot, André André Rossinot*
    UDI
    Hénart, Laurent Laurent Hénart

    UDI
    Nantes
    Rimbert, Patrick Patrick Rimbert*
    PS
    Rolland, Johanna Johanna Rolland

    PS
    Nice
    Estrosi, Christian Christian Estrosi
    UMP
    Estrosi, Christian Christian Estrosi

    UMP
    Nîmes
    Fournier, Jean-Paul Jean-Paul Fournier
    UMP
    Fournier, Jean-Paul Jean-Paul Fournier

    UMP
    Orléans
    Grouard, Serge Serge Grouard
    UMP
    Grouard, Serge Serge Grouard

    UMP
    Paris
    Delanoë, Bertrand Bertrand Delanoë*
    PS
    Hidalgo, Anne Anne Hidalgo

    PS
    Perpignan
    Pujol, Jean-Marc Jean-Marc Pujol
    UMP
    Pujol, Jean-Marc Jean-Marc Pujol

    UMP
    Reims
    Hazan, Adeline Adeline Hazan
    PS
    Robinet, Arnaud Arnaud Robinet

    UMP
    Rennes
    Delaveau, Daniel Daniel Delaveau*
    PS
    Appéré, Nathalie Nathalie Appéré

    PS
    Rouen
    Robert, Yvon Yvon Robert
    PS
    Robert, Yvon Yvon Robert

    PS
    Saint-Denis (La Réunion)
    Annette, Gilbert Gilbert Annette
    PS
    Annette, Gilbert Gilbert Annette

    PS
    Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
    Paillard, Didier Didier Paillard
    PCF
    Paillard, Didier Didier Paillard

    PCF
    Saint-Étienne
    Vincent, Maurice Maurice Vincent
    PS
    Perdriau, Gaël Gaël Perdriau

    UMP
    Saint-Paul
    Bello, Huguette Huguette Bello
    PLR
    Sinimalé, Joseph Joseph Sinimalé

    UMP
    Strasbourg
    Ries, Roland Roland Ries
    PS
    Ries, Roland Roland Ries

    PS
    Toulon
    Falco, Hubert Hubert Falco
    UMP
    Falco, Hubert Hubert Falco

    UMP
    Toulouse
    Cohen, Pierre Pierre Cohen
    PS
    Moudenc, Jean-Luc Jean-Luc Moudenc

    UMP
    Tours
    Germain, Jean Jean Germain
    PS
    Babary, Serge Serge Babary

    UMP
    Villeurbanne
    Bret, Jean-Paul Jean-Paul Bret
    PS
    Bret, Jean-Paul Jean-Paul Bret

    PS

    * Ne se représente pas


    Analyse des résultats |



    Analyse globale |


    Ces élections sont marquées par une forte abstention[86] et de nombreuses pertes pour la gauche. Sur les 509 communes de plus de 10 000 habitants détenues par la gauche après les élections de 2008, elle n'en conserve que 349[87]. Parmi les pertes importantes : Toulouse, Amiens, Angers, Caen, Limoges (dirigée par la gauche sans interruption depuis 1944), Saint-Étienne, Reims, Tours. Grenoble est perdue par le PS au profit d'une liste EELV-PG et Montpellier au profit d'un maire divers gauche. Le PS conserve tout de même Paris, Lyon, Lille et Strasbourg et gagne Avignon grâce à une fusion entre les deux tours avec la liste du Front de gauche et l'existence d'une triangulaire (gauche/FN/droite). Montreuil, à l'issue d'une complexe réorganisation des rapports de force à gauche, voit un maire Front de gauche succéder à la maire EELV.


    La droite passe de 433 à 572 villes de plus de 10 000 habitants : elle garde notamment Marseille, Bordeaux, Le Havre, Nice, Nancy, Nîmes, Orléans et Toulon et gagne de nombreuses villes[87].


    Enfin, le FN réussit à gagner huit villes dont, pour la première fois, une ville dès le premier tour (Hénin-Beaumont)[87].



    Conséquences dans les intercommunalités |


    La direction de 51 % des 242 intercommunalités urbaines (communautés d’agglomération, communautés urbaines et métropoles) a été modifiée. Au terme du renouvellement des exécutifs à procéder au plus tard le 3 mai, la droite 62,8 % des présidences, 23 % de ces structures ayant basculé de gauche vers la droite, comme à la Communauté urbaine de Bordeaux ou Marseille Provence Métropole. La gauche conserve cependant la présidence quelques agglomérations comme Le Grand Narbonne, Limoges Métropole ou le Grand Angoulême malgré la perte des communes-centre. 70 % des exécutifs associent des élus de gauche et de droite, en général les maires de l'EPCI concerné. De même environ 70 % des EPCI sont dirigés par un membre de la majorité municipale de la ville la plus peuplée de l'intercommunalité[88].



    Les résultats du Front national |


    Chercheur associé au Centre d’études européennes, Florent Gougou dément une « poussée historique » du Front national mais décrit un retour au niveau global de 1995. Il souligne que le FN n'a « quasiment jamais mis l'UMP sous tension » étant donné la forte poussée de la droite, due à l'effondrement de la gauche. Toutefois, il estime que la « frontière » entre les électorats de droite et d'extrême droite n'est plus « étanche », des électeurs de FN n'hésitant plus à voter à droite quand celle-ci est en position de battre la gauche au second tour, comme à Limoges. Le basculement de territoires ancrés à gauche vers l'extrême droite s'expliquerait selon lui d'abord par la radicalisation d'électeurs de droite[89].



    Caractéristiques sociologiques des nouveaux élus |



    Parité |


    Un plus grand nombre de femmes sont candidates et élues du fait de l'obligation de parité abaissée aux villes de 1 000 habitants contre 3 500 précédemment et de l'obligation de parité dans la liste des élus intercommunaux[90]. Sur la France entière, 312 694 hommes et 211 546 femmes sont élus soit un rapport restant de 60 % à 40 %[91]. En effet, le taux d'élus tombe à 35 % dans les communes de moins de 1 000 habitants et au-delà, 87 % des têtes de listes sont des hommes alors que le nombre de sièges à pourvoir est impair[91]. Sur 4 095 listes enregistrées dans les communes de plus de 10 000 habitants, 20 % avaient une tête de liste féminine[90]. Toutefois, la progression est nette puisque le nombre d'élues est passé de 21 % en 1995, puis 34,8 % en 2008 à 40 % en 2014[91].


    Avant les élections de 2014, 13,9 % des maires étaient des femmes, un taux passant sous les 10 % dans les villes de plus de 3 500 habitants, dont six dans les communes de plus de 100 000 habitants : Hélène Mandroux (PS) à Montpellier, Martine Aubry (PS) à Lille, Adeline Hazan (PS) à Reims, Maryse Joissains-Masini (UMP) à Aix-en-Provence, Dominique Voynet (EELV) à Montreuil et Huguette Bello (PLR) à Saint-Paul[90].


    Le projet de loi sur l'« égalité réelle » entre les hommes et les femmes, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale le 28 janvier 2014, prévoit de nouvelles mesures telles que la parité entre le maire et son premier adjoint[90]. En 2014, la plus grande ville de France, Paris, élit une femme maire, Anne Hidalgo.


    Seules 6 % des intercommunalités urbaines (15 sur 242) sont présidées par des femmes[88].



    Diversité des origines |


    L'accession à des postes de premier plan de deux immigrés de première génération est particulièrement remarquée : Anne Hidalgo est élue maire de Paris, et Manuel Valls est nommé Premier Ministre le lendemain des élections. Tous deux sont nés en Espagne et ont été naturalisés français au cours de leur jeunesse[92],[93].


    Quatre maires des minorités visibles sont élus dans des villes de plus de 30 000 habitants. Guadeloupéenne, la socialiste Hélène Geoffroy est élue à Vaulx-en-Velin (43 000 habitants, Rhône), tandis que le communiste Azzedine Taïbi[94], d'origine algérienne, est élu à Stains (35 000 habitants, Seine-Saint-Denis). L'ancienne ministre UMP Rachida Dati est réélue dans le 7e arrondissement de Paris, tout comme la sénatrice PS Samia Ghali dans le 8e secteur de Marseille[95]. À Elbeuf (17 000 habitants, Seine-Maritime), le maire socialiste sortant, Djoudé Mérabet, d'origine algérienne est réélu. À Yèbles (Seine-et-Marne, 700 habitants), la nouvelle maire est Marieme Tamata-Varin (sans étiquette), une femme noire et musulmane. Mohand Hamoumou, fils de harki, est réélu à Volvic (4 000 habitants) dès le premier tour, tout comme Blaise Diagne à Lourmarin (Vaucluse) ou encore Xavier Cadoret, né Karim Kadouri, à Saint-Gérand-le-Puy (Allier, 1 000 habitants)[95]. D'origine togolaise, le socialiste Simon Worou est élu maire de Sainte-Juliette-sur-Viaur (Aveyron, 577 habitants) sur une liste sans étiquette[96].


    En raison de la vague bleue, des maires sortants ont été battus : Philippe N'Guyen Thanh à Vernon, Rafika Rezgui à Chilly-Mazarin, Eddie Aït à Carrières-sous-Poissy (Yvelines), battus par l'UMP. En Essonne, Sonia Dahou aux Ulis cède son siège à une liste divers gauche.


    Le sociologue Éric Keslassy souligne un retard de la droite sur ces questions : « La question de la diversité, telle que mise en avant par Nicolas Sarkozy, est passée de mode à droite. [Même avant] l'UMP était dans une logique du symbole: elle mettait quelques personnes en avant mais sans mettre en place de politique structurelle. » Selon une étude du Haut Conseil à l'intégration, dans les villes de plus de 9 000 habitants, les conseillers municipaux d'origine extra-européenne étaient passé en 2008 de 1 069 à 2 343 (soit 6,68 % du total des élus)[95]. Selon une enquête du CRAN, les équipes sortantes comptaient 9 % d’adjoints issus de la diversité : « Ce n’est pas ridicule, puisque pour être équitable, il en faudrait 13 % ou 14 % » selon son président[97]. En 2014, un sondage OpinionWay montrait que 44 % des Français déclaraient « prioritaire » ou « important » pour leur choix que les listes reflètent une diversité des origines[95].



    Notes et références |



    Notes |




    1. Le communiqué de presse a été émis par le ministère de l'Intérieur le 6 mars 2014 alors que les préfectures n'avaient pas finalisé leurs listes, le nombre de communes sans candidats est donc bien de 61, comme dans la liste suivante[21].





    Références |




    1. a b c et delections.interieur.gouv.fr Élections municipales et communautaires 2014


    2. Décret no 2013-857 du 26 septembre 2013 fixant la date de renouvellement des conseils municipaux et communautaires et portant convocation des électeurs, JORF no 0225 du 27 septembre 2013.


    3. « Les élections municipales se dérouleront les 23 et 30 mars 2014 », Sud Ouest, 4 septembre 2013.


    4. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013, art. 27 à 39.


    5. Chiffre de 2013


    6. a et bVerpeaux.


    7. art L. 276-3 du code électoral


    8. Question no 30183 de Jean-Pierre Barbier au ministre de l'Intérieur du 25 juin 2013, réponse du 10 septembre 2013, Assemblée nationale.


    9. a et bQuestion no 37313 de Marie-Jo Zimmermann au ministre de l'Intérieur du 17 septembre 2013, réponse du 22 octobre 2013, Assemblée nationale.


    10. art L. 257 du code électoral


    11. Loi no 2007-128 du 31 janvier 2007 tendant à promouvoir l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, JORF no 27 du 1er février 2007.


    12. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.


    13. Frédéric Potier, « L'architecte, la parité et le métronome : retours sur l'édification de nouvelles règles électorales pour les élections locales », La Semaine juridique, édition administrations et collectivités territoriales, no 2187,‎ 24 juin 2013(ISSN 1637-5114)


    14. CGCT art L. 2121-7 du Code général des collectivités territoriales


    15. CGCT art L. 2122-4 du Code général des collectivités territoriales


    16. articles L. 5211-6-1 et L. 5211-6-2 du code général des collectivités territoriales


    17. art L. 257273-11 du code électoral


    18. Article R. 117-4 du Code électoral


    19. a et b« Élections municipales : clôture des inscriptions, 926 068 candidatures enregistrées », Le Figaro,‎ 7 mars 2014(lire en ligne).


    20. « Plus de 7 000 maires seront connus dès le premier tour », Dominique Albertini, Libération, 18 mars 2014.


    21. a et b[PDF]Liste des communes de moins de 1 000 habitants sans candidatures à la date limite de dépôt le 6 mars 2014, communiqué du ministère de l'Intérieur.


    22. a et b« Municipales : 64 communes sans candidats », Les Échos,‎ 7 mars 2014(lire en ligne).


    23. « Soixante-quatre communes n'ont pas de candidats aux municipales », Le Monde,‎ 6 mars 2014(lire en ligne).


    24. « Élections municipales. Que doivent faire les communes sans candidat ? », Ouest-France,‎ 7 mars 2014(lire en ligne).


    25. « Municipales : ces 64 communes où les candidats font défaut », Le Figaro,‎ 7 mars 2014(lire en ligne).


    26. Section 6 : Délégation spéciale, Code général des collectivités territoriales, version du 23 mars 2014.


    27. « Municipales : toujours aucun candidat dans cinq communes », L'Express, 27 mars 2013.


    28. Carnac et Nadillac : on vote ou pas ? sur ladepeche.fr du 15 avril 2014.


    29. « A Paris, Marseille ou encore Argenton-sur-Creuse, seize membres du gouvernement sur trente-huit se présentent - mais un seul peut espérer être élu maire », Dominique Albertini, Libération, 14 mars 2014.


    30. « Municipales : certains ministres candidats en grande difficulté », Anne Rovan, Le Figaro, 24 mars 2014.


    31. « Municipales : au second tour l'UMP veut confirmer la vague bleue, le PS tenter de limiter les dégâts », Elsa Freyssenet et Isabelle Ficek, Les Échos, 27 mars 2014.


    32. Liste des candidats du 1er tour.


    33. Liste des candidats du 2e tour.


    34. Résultats du 2e tour pour le 10e arrondissement de Paris


    35. Liste des candidats du 1er tour.


    36. Liste des candidats du 1er tour.


    37. Résultats du 2e tour pour le 3e secteur de Marseille


    38. Liste des candidats du 1er tour.


    39. Résultats du 2e tour pour la commune de Boulogne-sur-Mer


    40. Boulogne : Frédéric Cuvillier a repris sa place de maire, Amandine Faraud, La Voix du Nord, 6 avril 2014.


    41. Liste des candidats du 1er tour.


    42. Résultats du 1er tour pour la commune de Bordeaux


    43. Liste des candidats du 1er tour.


    44. Liste des candidats du 1er tour.


    45. Résultats du 1er tour pour la commune du Grand-Quevilly


    46. Liste des candidats du 1er tour.


    47. Résultats du 2e tour pour la commune de Metz


    48. Liste des candidats du 1er tour.


    49. Résultats du 2e tour pour la commune de Rouen


    50. Liste des candidats du 1er tour.


    51. Résultats du 2e tour pour la commune de Laval


    52. Liste des candidats du 1er tour.


    53. Résultats du 2e tour pour la commune de Trappes


    54. Liste des candidats du 1er tour.


    55. Liste des candidats du 2e tour.


    56. Résultats du 2e tour pour la commune de Palaiseau


    57. Liste des candidats du 1er tour.


    58. Résultats du 2e tour pour la commune du Mans


    59. Liste des candidats du 1er tour.


    60. Résultats du 1er tour pour la commune de Vieux-Habitants


    61. Liste des candidats du 1er tour.


    62. Résultats du 2e tour pour la commune de Valentigney


    63. Liste des candidats du 1er tour.


    64. Résultats du 1er tour pour la commune d'Argenton-sur-Creuse


    65. Liste des candidats du 1er tour.


    66. Résultats du 2e tour pour la commune d'Évry


    67. « Municipales : le micmac des nuances continue », Dominique Albertini, Libération, 18 mars 2014.


    68. a et bMunicipales 2014 : les villes à suivre, Libération, 29 mars 2013.


    69. a et bMunicipales 2014 : ces villes qui pourraient basculer, L'Opinion, 2 juin 2013.


    70. Scores élevés du FN aux législatives


    71. Les points chauds des municipales


    72. Les villes que le FN pourrait gagner


    73. Ces dix villes que le FN espère gagner


    74. Primaires PS: participation "particulièrement élevée" à Marseille, Le Parisien, 13 octobre 2013.


    75. a et bhttps://www.lemonde.fr/municipales/article/2013/12/02/municipales-jaumouille-remporte-la-primaire-ps-a-la-rochelle_3523485_1828682.html


    76. a et bPrimaire UMP à Paris : NKM élue dès le premier tour, Le Monde, 3 juin 2013.


    77. a et bPrimaires UMP à Lyon : Copé félicite Michel Havard pour sa victoire, Le Parisien, 9 juin 2013.


    78. http://resultats.lesprimairescitoyennes.fr/premier-tour/aix-en-provence/


    79. http://resultats.lesprimairescitoyennes.fr/premier-tour/beziers/


    80. http://www.liberation.fr/politiques/2013/10/14/primaires-ouvertes-du-ps-le-point-sur-les-duels_939381


    81. http://resultats.lesprimairescitoyennes.fr/premier-tour/le-havre/


    82. http://resultats.lesprimairescitoyennes.fr/premier-tour/marseille/


    83. a b et c« Élections municipales 2014 », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le 6 avril 2014).


    84. a et b« Municipales : Clichy, dernier bastion socialiste des Hauts-de-Seine, bascule à droite », lemonde.fr, 22 juin 2015(consulté le 23 juin 2015)


    85. Le FN élu dans 12 villes au second tour


    86. Céline Braconnier et Jean-Yves Dormagen, « Ce que s’abstenir veut dire : Une autre forme d’expression politique », Le Monde diplomatique,‎ mai 2014(lire en ligne)


    87. a b et c« Municipales 2014 : enseignements-clés d’un scrutin historique », sur LeMonde.fr (consulté le 2 avril 2014).


    88. a et bXavier Sidaner, « La droite majoritaire dans les intercommunalités urbaines », Acteurs Publics, 9 mai 2014(consulté le 9 mai 2014)


    89. Marine Turchi, « La frontière des électorats UMP et FN n’est plus étanche », Mediapart.fr, 12 avril 2014(consulté le 12 avril 2014)


    90. a b c et dPatrick Roger, « Malgré la parité, à peine 14 % des villes sont dirigées par une femme », lemonde.fr, 21 mars 2014(consulté le 12 avril 2014)


    91. a b et cMaxime Vaudano, « Municipales : pourquoi la parité a échoué », lemonde.fr, 3 avril 2014(consulté le 12 avril 2014)


    92. « Municipales : l'Espagne salue Hidalgo, la «femme andalouse» de Paris », Le Figaro,‎ 31 mars 2014(lire en ligne)


    93. « Valls à Matignon : la presse catalane salue le «Français de Barcelone» », Le Parisien,‎ 1er avril 2014(lire en ligne)


    94. « Stains se choisit un maire issu de la diversité », Le Monde, 31 mars 2014(consulté le 6 avril 2014)


    95. a b c et dJoël Saget, « Maires de la diversité: ni "raz-de-marée" ni reflux », www.lexpress.fr, 65 avril 2014 (consulté le 6 avril 2014)


    96. Laurence Boutreux, « Simon Worou, né à Lomé, séminariste, militaire et maire de village français », Yahoo !, 11 avril 2014(consulté le 12 avril 2014)


    97. Martine Kis, « Municipales : la diversité, absente du scrutin », Le Courrier des maires, 2 avril 2014(consulté le 6 avril 2014)



    Annexes |


    .mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

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    Liens externes |



    • Tous les candidats et tous les résultats sur le site du Ministère de l'intérieur

    • collection de tous les sondages d'intentions de vote aux élections municipales 2014

    • 50 villes qui pourraient changer de majorité en 2014

    • Ministère de l'intérieur : dossier consacré aux élections municipales 2014

    • Ministère de l'intérieur : foire aux questions relatives aux élections municipales 2014

    • Ministère de l'intérieur : site relatif à la campagne d'information #ouijevote aux élections municipales 2014

    • Ministère de l'intérieur : site consacré à la publication des candidatures et des résultats des élections municipales 2014

    • « Municipales en France : pourquoi 36 680 mairies ? » (RTS)



    Bibliographie |



    • Michel Verpeaux, « Réformes des modes de scrutin locaux : révolutions et continuités », La Semaine juridique, édition administrations et collectivités territoriales, no 2186,‎ 24 juin 2013(ISSN 1637-5114)

    • Ministère de l'intérieur, Élections municipales de mars 2014 : Mémento à l'usage des candidats des communes de moins de 1 000 habitants, octobre 2013, 43 p. (lire en ligne [PDF])

    • Ministère de l'intérieur, Élections municipales et communautaires de mars 2014 : Mémento à l'usage des candidats des communes de 1 000 habitants et plus, octobre 2013, 75 p. (lire en ligne [PDF])

    • « Code électoral, version applicable aux 23 et 30 mars 2014 », Légifrance (consulté le 10 mars 2014)

    • Sandrine Lévêque, Anne-France Taiclet (dir.), À la conquête des villes. Sociologie politique des élections municipales de 2014 en France, Presses universitaires du Septentrion, Villeneuve d'Ascq, 2018.




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