Vétérinaire





Vétérinaire


Veterinary Surgeon.jpg

Vétérinaire soignant un chat dans son cabinet.











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Santé - Médecine vétérinaire - Agro-alimentaire - Industrie pharmaceutique - Recherche
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Médecin - Auxiliaire spécialisé vétérinaire - Auxiliaire de santé animalier

















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Le vétérinaire, ou médecin vétérinaire, est un spécialiste de la médecine et de la chirurgie des animaux. Le diplôme qui lui permet d'exercer est celui de docteur vétérinaire.


Initialement formés pour soigner les chevaux et les animaux de production (bovins, moutons, chèvres, porcs) en milieu rural et dans un but purement économique, les vétérinaires furent ensuite appelés à soigner de plus en plus les animaux de compagnie, et notamment les carnivores domestiques (chiens, chats, furets) et les lapins.


Outre le maintien des animaux en bonne santé et dans les meilleures conditions pour remplir leurs fonctions de production, le rôle des vétérinaires est important au regard de la santé humaine : tant pour maîtriser les maladies transmissibles à l’humain directement ou indirectement (zoonoses) qui peuvent être dangereuses, comme la rage, la tuberculose, l’influenza aviaire ou l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), que pour assurer le contrôle sanitaire des produits animaux qui entrent dans l’alimentation humaine. Ils furent les précurseurs et demeurent les spécialistes de l’hygiène des denrées animales ou d’origine animale (viande, lait, œufs, miel…), et partant de là, de la sécurité alimentaire.


Le vétérinaire actuel est donc une personne pluridisciplinaire. Soins aux animaux, conseils aux propriétaires, prescription de médicaments, suivi médical, médecine générale ou spécialisée, surveillance alimentaire, suivi des fermes, gestion du troupeau, rural, urbain ou mixte.




Sommaire






  • 1 Étymologie


  • 2 Généralités


    • 2.1 Origines du métier


      • 2.1.1 Antiquité (- 3000 à 476)


        • 2.1.1.1 Av. J.-C.


        • 2.1.1.2 Apr. J.-C.




      • 2.1.2 Moyen Âge (476 à 1492)


      • 2.1.3 Époque moderne (1492 à 1789)


      • 2.1.4 Époque contemporaine (dès 1789)




    • 2.2 La relation homme-animal


    • 2.3 Domaines d'action




  • 3 Formation


    • 3.1 Europe


      • 3.1.1 Belgique


      • 3.1.2 Espagne


      • 3.1.3 France


      • 3.1.4 Pays-Bas


      • 3.1.5 Suisse


      • 3.1.6 Allemagne




    • 3.2 Afrique


      • 3.2.1 Sénégal


      • 3.2.2 Cameroun


      • 3.2.3 Maroc


      • 3.2.4 Tunisie




    • 3.3 Amérique du Nord


      • 3.3.1 Canada


      • 3.3.2 États-Unis




    • 3.4 Notes et références




  • 4 Voir aussi


    • 4.1 Articles connexes


    • 4.2 Liens externes







Étymologie |


Le terme « vétérinaire » dérive du latin veterinarius, relatif aux bêtes de somme.


Le mot « vétérinaire » date de l’époque romaine. Il apparaît pour la première fois dans les œuvres de Columelle, au premier siècle de notre ère Medicina veterinaria ou Bestia veterina, signifiant bête de somme. En effet, le traité de Columelle Res rustica aborde la question des maladies du gros bétail.


Zooïatre est un synonyme qui n'a jamais été très utilisé et tombé en désuétude[1].



Généralités |



Origines du métier |



Antiquité (- 3000 à 476) |



Av. J.-C. |

Des textes anciens évoquent le statut de médecin des animaux (« c'est sous le règne du sixième Roi sémite Hammourabi, qui régna à Babylone vers 2000 av. J.-C., que fut édicté un code réglementant toute la vie civile du pays. Cette loi, gravée sur un bloc de diorite, prévoit en détail tout ce qui concerne les personnes et les biens. Les dispositions relatives à l’exercice de la médecine vétérinaire ne constituent qu’une petite partie du texte, mais elles sont néanmoins prévues »[2]).


La domestication du cheval, dont la plus ancienne trace remonte à environ 3000 av. J.-C. (Asie mineure), est un pas en avant vers l'approche animalière. Il servait au déplacement vers des terres plus fertiles.


Lors de la période gréco-romaine, des notions de maladies surgissent. L'observation des animaux permet de définir visuellement certaines maladies (gales, rage) ainsi que les manifestations physiologiques (œstrus), voire des problèmes causés par d'autres animaux (vipères)[3]. Le cheval domestiqué a acquis une valeur supérieure par rapport aux autres animaux domestiques (intérêt économique et agricole). Vers 300 av. J.-C., Aristote rédige une encyclopédie parlant de la médecine des animaux (maladies bien connues mais pathogénie hasardeuse).


Les Romains s'intéressèrent de près aux microbes et maladies, grâce à leurs agronomes et philosophes (Varron, et son Traité de l'agriculture 116 av. J.-C., traitant de l'élevage et des maladies). Varron a d'ailleurs écrit : « Si dans un lieu quelconque il y a des marécages, là se développent des animaux tellement petits que les yeux ne les peuvent voir, et qui, pénétrant dans le corps avec l’air, par la bouche ou les narines, produisent de graves maladies ».


La civilisation égyptienne laissa d'autres traces : des représentations graphiques sur les constructions et papyrus[2]. L'empereur Ashoka, bouddhiste, en 250 av. J.-C., érige deux asiles/hôpitaux : celui des hommes et des animaux. Les maladies des éléphants sont décrites, ainsi que la thérapeutique végétale utilisée.



Apr. J.-C. |

Columelle, en 40 apr. J.-C. traita dans son ouvrage Re Rustica de la médecine des animaux.


L'empire de Byzance va recevoir l'héritage gréco-romain et rédiger les Hippiatrica, textes écrits par les agronomes, hippiatres et vétérinaires byzantins. Apsyrte (300 apr. J.-C.) y apporta une grande contribution. Il fut vétérinaire de l'armée de Constantin le Grand. Il évoqua les soins aux chevaux pour les militaires. Ce fut ensuite Hiéroclès (400 apr. J.-C.) qui apporta des informations sur l'élevage, la médecine (examen des symptômes).





Re Rustica de Columelle.


L'ère chrétienne grandissant, la spiritualité se développant, la différence entre hommes et animaux fut posée : l’existence d'une âme immortelle chez l'homme et d'une âme matérielle chez l'animal. Dès le Ier siècle apr. J.-C., une rupture fut observée, la toute-puissance de Dieu mettant un frein à la légitimité des soins aux animaux[2].



Moyen Âge (476 à 1492) |


La période du Moyen Âge n'a pas révélé beaucoup d'évolution[2]. Seules les populations arabes ont entretenu le culte du cheval, à travers ses soins, et ont développé des méthodes d'élevage[3]. Les Celtes et Gaulois conservèrent une sorte d'éthique des soins grâce aux druides et prêtres[4].



Époque moderne (1492 à 1789) |


Des hippiatres rédigèrent des ouvrages, peu accessibles au grand public (notions sur les chevaux). Les maréchaux ferrants s'exerçaient en parallèle dans les campagnes aux soins de base des chevaux[2]. Ce sont eux les prédécesseurs pratiquants et techniciens des vétérinaires. Des méthodes thérapeutiques plus rationnelles ont vu le jour, ainsi que des ouvrages sérieux, marquant dès lors l'entrée dans l'aire scientifique de la médecine vétérinaire.



Époque contemporaine (dès 1789) |




École nationale vétérinaire de Lyon (ENVL).


Les guerres ont fait prendre conscience de l'intérêt des mesures sanitaires. Le siècle des lumières donna un essor grandissant à la médecine et la philosophie. Les maladies qui déciment le bétail favorisent la pensée d'une éducation à cette médecine. À cette époque, ce sont les écuyers qui exercent la médecine des animaux, ainsi que la maréchalerie[3]. Claude Bourgelat, qui était alors écuyer à Lyon et directeur de l'Académie fondée par le roi, décide en 1761 de fonder la première école vétérinaire française[5], à Lyon. Il est également l'initiateur de la création de l'école d'Alfort en 1765. Le succès de ces écoles attira des étudiants étrangers. Dès lors, d'autres écoles dans le monde ont vu le jour, comme Copenhague en 1773, Vienne en 1777, Budapest en 1786, Londres et Milan en 1791.



La relation homme-animal |


La relation humain-animal a beaucoup évolué. La domestication, l'animal de production, omniprésent dans les peintures, objet de culture voire de culte[6]. Son statut a changé : la religion ne lui octroyait pas d'âme matérielle. Elle était théocentrique. Puis est venu le concept de l'animal-machine de Descartes. L'animal était un objet au service de l'homme (agriculture par exemple). L'humaniste, poussé par les courants des pays du Nord, a veillé a reconsidérer l'animal. Nos sociétés tendent vers le zoocentrisme (l'animal au centre) et le biocentrisme, grâce à l'écologie notamment. La maltraitance animale prend de l'importance dans la juridiction et la pensée. Désormais on parle de l'animal de production, de compagnie et de laboratoire. La médecine vétérinaire a toute son importance au centre de ces considérations. La notion de bien-être a pris de l'essor dans la pensée commune.



Domaines d'action |




Opération chirurgicale sur un jeune chien.


Un docteur vétérinaire dispose d'un vaste champ de compétences. En médecine générale, il intervient en milieu rural (animaux d'élevage agricole) ou en milieu urbain (animaux de compagnie) et parfois en milieu mixte. Certains peuvent avoir des compétences en ce qui concerne les nouveaux animaux de compagnie (NAC). Le vétérinaire peut également être spécialisé dans un domaine : ophtalmologie, chirurgie, dermatologie, biologie médicale, comportement... En France et en Europe, des diplômes universitaires permettent au vétérinaire d'acquérir certaines spécialités reconnues[7].



Formation |



Europe |


En Europe, l'Association européenne des établissements d'enseignement vétérinaire (AEEEV) délivre des accréditations aux établissements, écoles ou facultés, permettant à leurs ressortissants d'exercer dans les autres pays en garantissant un certain niveau de formation. Au sein de l'Union européenne, les vétérinaires diplômés d'un pays membre peuvent exercer dans n'importe quel autre pays membre.



Belgique |


Article détaillé : Formation des vétérinaires en Belgique.

En Belgique, la formation est assurée en six ans. Deux cycles sont nécessaires : le premier, celui de bachelier en sciences vétérinaires, le second, celui de docteur en médecine vétérinaire. Deux universités assurent les six années de formation : l'université de Liège pour les francophones et l'université de Gand pour les néerlandophones. Le premier cycle de bachelier peut aussi se faire à l'université de Namur, à l'université catholique de Louvain, à l'université d'Anvers et à l'université libre de Bruxelles. Le second cycle se fait ensuite obligatoirement à Liège pour les francophones et à Gand pour les néerlandophones.


Le cycle de bachelier regroupe des matières générales en premier lieu, puis petit à petit des matières plus spécifiques (éthologie, écologie, anatomie, physiologie, etc.) et appréhende l'animal dans son ensemble. Chaque université dispose de spécificités, par exemple, l'université de Namur possède une ferme ovine expérimentale[8]. Le cycle de master est une approche clinique avec un stage de six mois en dernière année[9]. Une spécialisation est possible en trois ans[10].


Un concours d’entrée en médecine vétérinaire a été organisé de 2003 à 2005. Il est remplacé actuellement par un quota pour les non-résidents. Ainsi, depuis 2006, la sélection des étudiants non-résidents se fait par tirage au sort de dossiers. À titre d'exemple, lors de la promotion 2010, sur les 230 diplômés on comptait 164 lauréats de nationalité française (= 71 %)[11]. Le nombre d’étudiants non-résidents acceptés est maintenant égal aux 20 % des étudiants résidents inscrits l'année précédente. L'année académique 2016-2017 verra également apparaître un concours en fin de première année de bachelier en médecine vétérinaire[12] (dans les 4 universités francophones) afin de limiter à 250 étudiants le premier master.



Espagne |


Article détaillé : Formation des vétérinaires en Espagne.

En Espagne, le diplôme, Grado en Veterinaria, est délivré après cinq ans d'étude. Il est sans concours d'entrée contrairement au cursus français et sans tirage au sort pour les étudiants étrangers comme c'est le cas en Belgique.


Certaines universités comme l'université Alfonso X el Sabio de Madrid ou l'université CEU Cardinal Herrera de Valence, proposent des cours d'espagnol aux étudiants étrangers.


Le diplôme, reconnu en Europe par la directive européenne 2005/36 (système ECTS), permet d'exercer dans tous les domaines des sciences vétérinaires : clinique pour animaux de compagnie, médecine équine, médecine des animaux de production, santé publique.



France |


Articles détaillés : Formation des vétérinaires en France et Vétérinaire (France).

En France, le diplôme d’État de docteur vétérinaire est délivré à bac+7, soit 2 années d'études supérieures scientifiques (classe préparatoire en filière BCPST ou TB, faculté de biologie, DUT, BTS, ou BTSA) suivies d'une sélection sur concours national, puis 5 années d'études en école vétérinaire.


Les 4 écoles nationales vétérinaires françaises sont, par ordre de création :




  • VetAgro Sup, sur le campus vétérinaire de Lyon, à Marcy-l'Étoile, 1re école vétérinaire du monde, crée en 1761 par Claude Bourgelat ;

  • L'école nationale vétérinaire d'Alfort, à Maisons-Alfort, en banlieue parisienne ;

  • L'école nationale vétérinaire de Toulouse ;

  • L'école nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation, Nantes-Atlantique (aussi appelée Oniris), à Nantes.


La formation initiale conduisant au diplôme de docteur vétérinaire comprend :



  • quatre années de tronc commun pour la formation de base, au cours desquelles les étudiants sont confrontés à la clinique à partir de la 3e année, et qui comportent des stages hors campus ; au terme de ces quatre années, la validation conduit à l'obtention du diplôme d'études fondamentales vétérinaires (DEFV), équivalent au grade de master ; l'exercice de la pratique vétérinaire est alors autorisé en tant qu'assistant vétérinaire ;

  • une année d'approfondissement, au cours de laquelle l'étudiant peut choisir une filière particulière, clinique (animaux de compagnie, animaux de production, ou équine) ou bien une autre filière (recherche, industrie, ou santé publique vétérinaire) ; à la suite de la validation de cette cinquième année, l'étudiant est alors autorisé à soutenir une thèse d'exercice, qui permet l'attribution d'un diplôme d'État de docteur vétérinaire.


Une spécialisation nécessitera quatre années d'études supplémentaires.



Pays-Bas |



Aux Pays Bas, seule l'université d’Utrecht propose un cursus complet d’études vétérinaires en néerlandais. Le nombre d’étudiants est limité à 255. Les candidats sont sélectionnés sur les résultats et certaines places sont attribuées par tirage au sort. Le diplôme délivré est le seul, en Europe, qui soit reconnu aux États-Unis.[réf. nécessaire]



Suisse |



En Suisse, la formation de vétérinaire est une formation universitaire qui se fait soit à l'université de Berne soit à l'université de Zurich.



Allemagne |



En Allemagne, les études vétérinaires sont une formation universitaire de 11 semestres. Une fois le diplôme d'État obtenu, les jeunes vétérinaires peuvent choisir de se spécialiser (durée de 3 à 5 ans) ou de s'installer moyennant l'obtention d'une autorisation d'exercice.


Durant les études, la formation comprend de nombreuses matières (physique, chimie, anatomie) enseignées en cours magistraux et travaux pratiques. Les études comprennent également des stages, dont le principal est d'une durée de 6 mois. Comme beaucoup de filières d'études en Allemagne, l'admission se fait par le numerus clausus, c'est-à-dire en fonction des notes obtenues à l'Abitur - l'équivalent allemand du baccalauréat français[13].


À la rentrée 2015/2016, plus de 1000 étudiants ont été admis en formation dans les différentes universités allemandes dont :



  • Freie Universität Berlin

  • Justus-Liebig-Universität Gießen

  • Tierärztliche Hochschule Hannover

  • Universität Leipzig

  • Ludwig-Maximilians-Universität München



Afrique |




Sénégal |






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École inter-États des sciences et médecine vétérinaires de Dakar.


1 année CPEV (classe préparatoire).


2 années de théorie.


2 années de pratique et de théorie.


1 année de thèse dont 6 mois d'approfondissement.


Donc 6 années au total, car suit le système LMD (licence-master-doctorat).


Les étudiants français ayant commencé leurs études peuvent intégrer l’école directement en 2ème année.



Cameroun |


École des sciences et de médecine vétérinaire du Cameroun (ESMV)[14].



Maroc |


La médecine vétérinaire est enseignée au Maroc depuis 1969[15]. L'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II à Rabat, assure le déroulement de la formation qui s’étale sur six ans, une année préparatoire ou APESA commune à toutes les filières de formation de l'IAV Hassan 2 et cinq années d'études purement vétérinaires, les deuxième et troisième années sont consacrées aux sciences vétérinaires de base tandis que la pathologie et la chirurgie sont enseignées durant des trois dernières années. Les étudiants effectuent durant leur formation plusieurs stages cliniques au CHUV de l'IAV Hassan 2 et dans d'autres écoles vétérinaires d'autres pays notamment en France, en Tunisie ou en Italie dans le cadre des programmes d'échange.



Tunisie |


La médecine vétérinaire est enseignée à l'unique école vétérinaire du pays, l'école nationale de médecine vétérinaire de Sidi Thabet (à 20 km de Tunis). Les études durent six ans : une année préparatoire, quatre années d'études vétérinaires et une année d'internat. L'ENMV de Sidi Thabet dispense aussi une formation de vétérinaires spécialistes, celle-ci dure quatre ans.



Amérique du Nord |



Canada |


Au Canada, il existe cinq facultés vétérinaires qui sont situées à Calgary, Charlottetown, Guelph, Saint-Hyacinthe et Saskatoon. Celle de Saint-Hyacinthe est une faculté de l’université de Montréal. Il s'agit du seul établissement vétérinaire francophone en Amérique du Nord.


Au Québec, le diplôme de doctorat en médecine vétérinaire est obtenu après deux ans d'études dans un cégep et cinq ans d’études universitaires. Pour avoir le droit de pratiquer, les étudiants doivent, en plus de terminer leurs études, réussir l’examen théorique NAVLE.



États-Unis |


Sept années d'études supérieures sont nécessaires pour obtenir le diplôme de docteur vétérinaire généraliste (DVM ou VMD : Veterinary Medical Doctorate, littéralement doctorat de médecine vétérinaire).


Parmi les facultés de médecine vétérinaire les plus connues on trouve celles de l'université de Pennsylvanie à Philadelphie, de l'université de Californie à Davis, et de l'université Cornell à Ithaca.


À la suite du VMD de l'école vétérinaire de l'université de Pennsylvanie ou du DVM des autres facultés vétérinaires américaines, il faut réussir des examens, au niveau national US Board) et au niveau de l'État (State Board) pour pouvoir être autorisé à pratiquer dans un État. L'examen permet l'obtention d'un permis de praticien, renouvelable tous les deux ans sous conditions d'avoir complété un certain nombre de cours de conférence avec ou sans test. Les docteurs peuvent, s'ils le désirent, faire des residencies de spécialisations avant de postuler pour les diplômes (les diplomates, équivalent des DEVS européens). Il faut généralement être diplomate pour devenir professeur de faculté vétérinaire aux États-Unis.


Le vétérinaire est surnommé « vaccineur » en Louisiane.


The American Veterinary Medical Association (AVMA) Council on Education (COE) est une association décernant des accréditations aux établissements d'enseignement vétérinaires, témoignant d'un certain niveau de qualité. Lorsqu'un établissement est accrédité par l'AVMA, ses diplômés n'ont généralement pas à postuler pour l’examen d’équivalence permettant d'exercer sur le territoire des États-Unis. Ils ne doivent alors passer que les examens nationaux et d’État, au même titre que les docteurs vétérinaires diplômés des écoles américaines.



Notes et références |




  1. ZOOÏATRE , Émile Littré , [ 1873 ] Dictionnaire de la langue française (Littré). Tome 4 ( Hachette , Paris , 1873 )


  2. a b c d et ePol Jeanjot-Emery, « Les origines de la médecine des animaux domestiques et la création de l'enseignement vétérinaire », sur histoire-medecine-veterinaire.fr, 25 mai 2002.


  3. a b et c« L'histoire de la médecine vétérinaire », sur cosmovisions.com.


  4. Joseph Ortega, « Histoire de la médecine vétérinaire », sur ecole-de-chiot.fr, 14 décembre 2012.


  5. « Petite histoire de la médecine vétérinaire en France », sur santevet.com, 6 septembre 2010.


  6. Joseph-Paul Beaufays et Jean-Marie Giffroy, « Évolution des relations homme-animal », sur unamur.be.


  7. « Qu'est qu'un vétérinaire spécialiste ? | www.envt.fr », sur www.envt.fr (consulté le 20 avril 2018)


  8. « Accueil au centre de recherche ovine », sur unamur.be


  9. « Médecine vétérinaire - Le master », sur ulg.ac.be, 8 juillet 2015.


  10. « Médecine vétérinaire - Se spécialiser », sur ulg.ac.be, 8 juillet 2015.


  11. Stats : http://www.ping.be/~ping0522/Etudes_new.html.


  12. « Un concours sera organisé pour les étudiants en médecine vétérinaire de l'ULg », sur RTBF Info, 12 mai 2016(consulté le 19 mai 2016).


  13. « Devenir vétérinaire en Allemagne », sur https://www.veticy.com, 8 novembre 2016(consulté le 7 décembre 2016)


  14. « École des Sciences et de Médecine Vétérinaire (ESMV) de Ngaoundéré - CamerCampus », CamerCampus,‎ 10 octobre 2017(lire en ligne)


  15. http://www.iav.ac.ma/index.php?option=com_content&view=article&id=47&Itemid=66



Voir aussi |



Articles connexes |




  • Médecine vétérinaire

  • Animal

  • Zootechnie

  • Élevage

  • Bien-être animal

  • Castration

  • Euthanasie animale

  • Insémination artificielle

  • Vaccination

  • Zoonose

  • Technicien des services vétérinaires




Liens externes |


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  • Colloque sur la RHA, Gouv, 2011 : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Actes_29112011_SD_cle0dd1ba.pdf

  • Évolution des RHA, université de Namur : http://www.unamur.be/sciences/philosoc/revueqs/textes-en-ligne/RQS_2005_176_3_VI.pdf



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