Engie























































































Engie

logo de Engie
Logo d'Engie

Image illustrative de l’article Engie
Siège social d'Engie



Création

22 juillet 2008[1](fusion de Gaz de France et de Suez sous le nom de « GDF Suez »)
Dates clés

10 août 2010(rachat d'International Power)

24 avril 2015(GDF Suez devient Engie)


Fondateurs

Gaz de FranceVoir et modifier les données sur Wikidata

Forme juridique

Société anonyme

Action

Euronext : ENGI

Siège social

Tour T1, La Défense à Courbevoie
Drapeau de France France

Direction

Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d'administration
Isabelle Kocher, directrice générale
Actionnaires
Au 31 décembre 2017[1] :
État français : 24,10 %
Actionnariat salarié : 2,06 %
Blackrock : 5,09%
CDC : 1,88 %
CNP Assurances : 0,99 %
Auto-détention : 1,92 %
Public : 63,36 %

Activité
Fourniture d'énergie et services

Produits

Gaz naturel, électricité, services à l'énergie

Filiales
GRDF
GRTgaz
Elengy
Storengy
Altiservice Engie
Endel Engie
Engie Axima
Engie Cofely
Engie Ecova
Engie Electrabel
Engie Fabricom
Engie Global Markets
Engie Home Services
Engie Ineo
Engie IT (Information et Technologies)
SHEM
Engie Lab
Engie M2M
Engie Réseaux
Solairedirect
Tractebel Engie
Culturespaces
Engie Green
La Compagnie du vent
Électricité de Tahiti
Effectif
151 667 (2017)
SIREN
542 107 651

Site web

engie.com


Capitalisation
36,639 Mds d'€ (2017)

Dette
22,5 Mds d'€ (2017)

Chiffre d’affaires

en diminution 65,0 Mds d'€ (2017)

Résultat net
2,25 Mds d'€ (2017)

Engie, anciennement GDF Suez, est un groupe industriel énergétique français. C'est le troisième plus grand groupe mondial dans le secteur de l'énergie (hors pétrole) en 2015[2]. Son principal actionnaire est l'État français, qui détient un quart du capital (24,1 % du capital et 27,6 % des droits de vote d'Engie).


Le groupe naît le 22 juillet 2008 d'une fusion entre Gaz de France (GDF) et Suez. En 2010, GDF Suez devient « la plus grande société de services au public au monde en termes de chiffre d’affaires »[3] par son rapprochement avec l'électricien britannique International Power[4]. En avril 2015, le groupe annonce le changement de son nom commercial, « GDF Suez » devenant « Engie »[5], dénomination sociale du groupe à partir du 29 juillet 2015.


En 2016, Engie compte 153 090 salariés dans 70 pays[6] pour un chiffre d’affaires de 66,6 milliards d’euros[7].


Coté à Bruxelles, Luxembourg et Paris, le groupe est présent dans les indices boursiers : CAC 40, BEL20, Euronext 100.




Sommaire






  • 1 Histoire


    • 1.1 Fusion Gaz de France - Suez


    • 1.2 Post-fusion et acquisition d'International Power


    • 1.3 Changement de nom : GDF Suez devient Engie


    • 1.4 Adhésion au Comité Français du Butane et du Propane (CFBP)


    • 1.5 Achèvement de la privatisation




  • 2 Logos de l'entreprise


  • 3 Stratégie


    • 3.1 Décarbonation


    • 3.2 Décentralisation


    • 3.3 Numérisation




  • 4 Activités


    • 4.1 Électricité


      • 4.1.1 Les centrales


        • 4.1.1.1 Centrales hydroélectriques


        • 4.1.1.2 Centrales à cycle combiné gaz (CCCG)


        • 4.1.1.3 Centrales charbon


        • 4.1.1.4 Centrales au fioul


        • 4.1.1.5 Centrales nucléaires




      • 4.1.2 Énergies renouvelables


        • 4.1.2.1 Éolien


        • 4.1.2.2 Solaire


        • 4.1.2.3 Biomasse


        • 4.1.2.4 Géothermie


        • 4.1.2.5 Éolien marin






    • 4.2 Gaz


    • 4.3 Services à l'énergie




  • 5 Chiffres clés


    • 5.1 Chiffres généraux


    • 5.2 Chiffres par activité


    • 5.3 Répartition des effectifs


    • 5.4 Répartition du capital




  • 6 Organisation


    • 6.1 Entités


    • 6.2 Entreprises du groupe


    • 6.3 Principales filiales du groupe Engie


      • 6.3.1 GrDF


      • 6.3.2 Engie Cofely


      • 6.3.3 Engie Electrabel


      • 6.3.4 Engie Ineo


      • 6.3.5 Engie IT




    • 6.4 Gouvernance




  • 7 Critiques et polémiques


    • 7.1 Émissions de CO2 à l'étranger et fin des investissements dans le charbon


    • 7.2 Écoblanchiment


    • 7.3 Pollution de la nappe phréatique en Saxe-Anhalt


    • 7.4 Optimisation fiscale


      • 7.4.1 Via le Luxembourg


      • 7.4.2 De l'Australie au Royaume-Uni




    • 7.5 Abus de position dominante


    • 7.6 Concurrence déloyale


    • 7.7 Entente illégale




  • 8 Activité de lobbying


    • 8.1 En France


    • 8.2 Auprès des institutions de l'Union européenne




  • 9 Culture et responsabilité d'entreprise


    • 9.1 Mécénat


    • 9.2 Mixité




  • 10 Notes et références


    • 10.1 Notes


    • 10.2 Références




  • 11 Annexes


    • 11.1 Articles connexes


    • 11.2 Liens externes







Histoire |


Le groupe Engie est né de la fusion en 2008 entre Gaz de France, groupe énergétique français spécialisé dans le transport et la distribution de gaz naturel, créé en 1946, et Suez, un des leaders mondiaux dans les domaines de l'énergie (gaz et électricité) et de l'environnement (eau et propreté), créé en 1858.



Fusion Gaz de France - Suez |


Le projet de fusion entre les groupes Gaz de France et Suez a été annoncé officiellement pour la première fois au public le 25 février 2006.


Ce projet visait "officiellement" à contrer une menace d'OPA hostile sur Suez par l'Italien Enel. Dans le cadre de son discours sur le « patriotisme économique », le Premier ministre Dominique de Villepin annonçait alors la fusion du groupe public Gaz de France avec le groupe privé Suez : « Avec cette fusion, nous avons l'ambition de créer un des tout premiers groupes mondiaux de l'énergie, en particulier dans le secteur du gaz : cette entreprise serait en effet le premier acteur mondial du gaz naturel liquéfié. Elle donnerait à la France un deuxième grand acteur énergétique à côté d'EDF et renforcerait la vocation industrielle mondiale de notre pays »[8].


Pour permettre cette fusion, la loi relative au secteur de l'énergie[9] prévoit, dans son article 39, la privatisation de Gaz de France. La participation de l'État devait ainsi baisser de 70 % (son niveau minimal prévu par la loi du 9 août 2004 relative au service public de l'électricité et du gaz et aux entreprises électriques et gazières) à 34 % environ. Elle prévoyait une parité d’échange de 21 actions Gaz de France pour 22 actions Suez.


Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Économie et des Finances, s'est d'abord opposé pendant plusieurs mois au projet du gouvernement Villepin de fusionner les deux entreprises avant de l'accepter[10]. Ce projet de fusion a été longtemps critiqué[11], non seulement par l'ensemble de la gauche, qui craignait une hausse des prix de la consommation, mais aussi par les gaullistes sociaux. Ainsi, Marc-Philippe Daubresse, député UMP du Nord et ancien ministre délégué au Logement, déclarait que « tout cela manque de souffle et d'ambition européenne », tandis que Claude Gaillard, député UMP de Meurthe-et-Moselle, affirmait que « le rôle de Premier ministre n'est pas d'être le porte-parole d'une simple fusion industrielle, mais d'avoir une vraie vision »[12].


Selon Le Canard enchaîné, « on a rapidement appris » que la menace d'Enel, agitée par Breton et Villepin, n'était qu'un prétexte, et que la fusion était en réalité « en projet depuis des mois, voire des années »[13].


Cette fusion sera finalement retardée en novembre 2006 par la cour d'appel de Paris[14], pour défaut d'information au Comité d'entreprise de Gaz de France, et repoussée à nouveau par le Conseil Constitutionnel jusqu'après le 1er juillet 2007[15], soit après l'élection présidentielle. Les représentants du personnel de Gaz de France (Comité central d'entreprise, Comité central européen…) se sont à plusieurs reprises prononcés contre le projet de fusion. Selon eux, ce projet était avant tout politique et financier et ne contenait pas de projet industriel optimisé.


Juridiquement, il s'agit d'une absorption de Suez par Gaz de France. Politiquement, on parle de fusion entre égaux. Pratiquement, la taille et la puissance réelle des groupes, les schémas managériaux post fusion ainsi que les profils des dirigeants dessinaient une prédominance industrielle de Suez sur Gaz de France.


Plus d'un an et demi après l'annonce de leur rapprochement, Suez et Gaz de France ont officialisé le 3 septembre 2007 leur fusion qui a donné naissance à un nouveau géant énergétique européen, en même temps que Suez Environnement acquérait une existence distincte. Dans le contexte de scission EDF-GDF, les dossiers des 11 millions de clients de Gaz de France ont été transférés vers GDF Suez.



Post-fusion et acquisition d'International Power |


Le 11 mars 2009, la Commission de régulation de l'énergie (CRE) a rendu publique la formule de calcul de l'évolution des coûts d'approvisionnement de GDF Suez[16].


À la suite de la polémique des années 2000 sur les stock-options, GDF Suez est en 2011 l'un des premiers grands groupes français à renoncer à ce type de rémunération.


GDF Suez a annoncé le 10 août 2010 son rapprochement avec l'électricien britannique International Power. Elle va apporter une partie de ses activités, dont celles regroupées sous le nom de GDF Suez Energy International (Amérique latine, Amérique du Nord, Moyen-Orient, Asie, Afrique) et celles au Royaume-Uni et en Turquie, à International Power[17]. L'opération donnera naissance à « New International Power »[18]. Le groupe français recevra en échange 70 % du capital de la société britannique[19].


Le rapprochement entre « International Power plc » et « GDF Suez Énergie International » a été approuvé le 16 décembre 2010 à plus de 99 % par l’assemblée Générale des actionnaires d’International Power[20]. Elle renforce également la production d’électricité et le leadership mondial de GDF Suez dans le secteur des services aux collectivités (« utilities »). Le groupe devient ainsi le numéro 1 mondial du secteur en termes de chiffre d’affaires avec plus de 84 milliards d’euros en 2009, ainsi que la 1re entreprise de type « utility » en Europe en termes de volumes de gaz gérés (plus de 1 300 TWh).


En août 2013, GDF Suez annonce le rachat de « Balfour Beatty Workplace », une filiale de services énergétiques du groupe Balfour Beatty, pour un montant inconnu[21]. En mai 2014, GDF Suez via sa filiale Cofely, acquiert pour 335 millions de dollars l'entreprise américaine Ecova, présente dans l'optimisation énergétique et qui emploie 1 450 personnes[22].



Changement de nom : GDF Suez devient Engie |


Le 24 avril 2015, le groupe GDF Suez annonce qu'il aura désormais pour nom la marque « Engie »[5],[23],[24]. Pour Gérard Mestrallet, le nouveau nom incarne la dynamique de changement face aux enjeux de transition énergétique, et le mot « Engie » évoque l'énergie dans toutes les cultures[25]. La dénomination sociale quant à elle prend aussi ce même nom à la suite de l'assemblée extraordinaire des actionnaires le 29 juillet 2015.


En juillet 2015, Engie acquiert 95 % de Solairedirect pour un montant indéterminé permettant de faire passer sa production d'énergie photovoltaïque de 125 à 486 MW[26].


En septembre 2015, Engie acquiert TSC, une entreprise australienne présente dans les services énergétiques (climatisation, chauffage) et employant 600 personnes[27].


Engie conclut, en avril 2016, un accord avec la société russe Gazprom afin d'adapter le prix de leurs contrats d’approvisionnement de gaz à long terme[28].


En mai 2016, Engie acquiert 80 % de l'entreprise californienne Green Charge Networks (en), spécialisée dans le stockage d'énergie[29] sur batteries.


Le 29 janvier 2017, Engie annonce avoir remporté un contrat en Arabie saoudite pour la construction d'une centrale de cogénération d’électricité pour une valeur de 1,2 milliard de dollars. Ce contrat couvre la construction, l'exploitation et la maintenance de la centrale « la plus efficace du pays » selon la direction[30]. En février 2017, Engie annonce la vente de sa participation dans une coentreprise en Asie et aux États-Unis pour 3,3 milliards d'euros à Dynegy[31]. En avril 2017, Engie vend sa participation de 40 % dans NuGeneration (en), filiale spécialisée dans la construction de centrales nucléaires au Royaume-Uni, à Toshiba pour 139 millions d'euros[32]. Le même mois, Engie monte sa participation de 59 % à 100 % dans la Compagnie du Vent[33].


En janvier et en septembre 2017, l'État français procède à des ventes de participations dans le capital d'Engie (un bloc de 4,1 % de capital en janvier 2017 puis un bloc de 4,56 % du capital début septembre 2017). Le 15 septembre 2017, l'État, au travers de l'Agence des participations de l'état, ne détient plus que 24,1 % du capital et 27,6 % des droits de vote d’Engie[34],[35].



Adhésion au Comité Français du Butane et du Propane (CFBP) |


En 2018, ENGIE adhère au CFBP[36] en tant que fournisseur de propane par réseaux canalisés, alors qu'à la suite de l’ouverture du marché du gaz (2001) les délégations de service public et surtout les réseaux canalisés augmentent (en 2018, plus de 3 225 réseaux maillent la France des 27 000 communes non reliées à un réseau de gaz naturel[37].

Selon le CFBP, cette adhésion montre que le propane garde une place importante dans le mix énergétique français en parallèlement au gaz naturel (21 millions de clients consomment ces 2 types de gaz, à parts égales, principalement comme alternative (moins polluante) au fioul et (moins chère) au tout-électrique[37]. Cette offre complète le gaz en citerne ou en bouteille et le développement du biométhane injecté dans le réseau (qui a comme équivalent le développement du biopropane[38] et du biobutane, les versions "vertes" du propane et du butane, c'est-à-dire produite à partir de ressources renouvelables)[37].



Achèvement de la privatisation |


Le projet de loi PACTE autorise l'État à céder l'intégralité de sa participation dans Engie, soit 24,1 % des actions et 34,8 % des droits de vote. L'État conservera une action spécifique lui donnant le droit de s'opposer aux décisions les plus stratégiques. La loi autorisera également GRTgaz à ouvrir son capital à des investisseurs privés ; elle imposera désormais seulement une « détention majoritaire » du capital par Engie ou des entités publiques, alors que cette obligation concernait auparavant l'intégralité du capital (Engie 75 %, Caisse des dépôts et CNP Assurances 25 %)[39].



Logos de l'entreprise |




Stratégie |


Depuis l'arrivée d'Isabelle Kocher à la direction générale, Engie organise sa stratégie autour de trois axes prioritaires (dite stratégie des « 3D ») : une énergie décarbonée (pétrole et charbon remplacés par les énergies renouvelables et le gaz naturel), décentralisée (l'énergie est produite et stockée au plus près de son lieu de consommation) et numérisée (capteurs, big data et outils numériques au service de l'efficacité énergétique et de la gestion des réseaux)[40],[41],[42],[43],[44].



Décarbonation |


Depuis 2014, Engie renforce ses investissements dans les énergies peu émettrices de CO2[45] (les énergies renouvelables telles que l'éolien, le solaire, la géothermie, la biomasse et l'hydroélectrique, et le gaz naturel), ainsi que dans les services à l’énergie pour les collectivités, les entreprises et les particuliers[46],[47].


En 2015, Engie a annoncé sa décision d’arrêter ses investissements dans le charbon. 


Le groupe avait déjà annoncé son intention de devenir le leader de la transition énergétique en 2013 et avait notamment émis une obligation verte d’un montant de 2.5 milliard d’euros, en 2014[48],[49].


Le groupe cible également de nouveaux marchés sur le plan international : en Europe, en Afrique, au Chili, aux États-Unis et au Mexique.


Avec la cession de sa part de 70 % dans la centrale électrique au charbon de Loy Yang B, en Australie, d'une capacité de 1 000 mégawatts, au chinois Alinta Energy, annoncée en novembre 2017, Engie aura bouclé 88 % de son programme de cessions d'actifs de 15 milliards d'euros et ramené la part du charbon dans sa production d'électricité à 6 % contre 13 % en 2015[50].


En 2015, lorsque Engie s'était engagé à ne plus construire de nouvelles centrales à charbon, il avait explicitement exclu les contrats déjà signés pour des projets au Chili, au Brésil et au Maroc. Engie devra les revendre après leur mise en service pour tenir ses engagements. Au Maroc, la centrale de Safi (1 250 MW) doit entrer en service en 2018 ; c'est un investissement de 2 milliards d'euros qu'Engie partage avec le japonais Mitsui et le marocain Nareva. Au Brésil, la nouvelle usine est mise en vente avant même d'être inaugurée. Le charbon représente 31 % des nouvelles capacités en construction d'Engie, devant les centrales au gaz (25 %), l'éolien (22 %) et le solaire (20 %). Le groupe cherche aussi à céder ses centrales à charbon en Allemagne et aux Pays-Bas, mais les négociations n'ont pas encore abouti[51].



Décentralisation |


Pour favoriser la production d'énergie décentralisée, Engie a développé des offres d'autoconsommation pour les particuliers, les entreprises ou les collectivités (panneaux solaires, transformation des surfaces solarisables). Cet axe de la stratégie d'Engie implique des cessions d'actifs dans le domaine de la production d'électricité à partir de grosses centrales, au profit des solutions décentralisées[52].



Numérisation |


Engie a pris de nombreuses initiatives de numérisation de ses métiers, services et de son organisation, notamment à travers plusieurs partenariats dans les domaines de la relation client, de la cybersécurité, de l'analyse des données du big data ; et en lançant l'entité Engie Digital pour la production de logiciels et l'anticipation des besoins numériques. Engie a reçu en 2016 le prix eCac40 de la transformation numérique, remis par Les Echos Business[53],[54],[55].


Engie mise également sur l’innovation ouverte, via un fonds qui finance des start-up innovantes et des appels à projets internes et externes[56],[57],[58].



Activités |


Engie est présent sur trois grandes activités : l'électricité, le gaz et les services à l'énergie.



Électricité |


Premier producteur mondial "indépendant" d’électricité, Engie dispose en 2015 d’une capacité de production d’électricité de 112,7 GW ; son parc de production électrique est l’un des plus diversifiés du monde.


Au 31 décembre 2017, la capacité de production d’électricité d'Engie n'est plus que de 102,7 GW, répartie entre les centrales au gaz naturel (56 %), au charbon (7 %), nucléaires (6 %) et celles utilisant les énergies renouvelables : 31 % (hydroélectricité : 19 %, éolien : 5 %, solaire : 2 %, autres renouvelables : 5 %)[51].



Les centrales |



Centrales hydroélectriques |

La filiale Tractebel Engie est l’un des premiers bureaux d’ingénierie européens et leader mondial dans le domaine des barrages ; sa filiale Coyne et Bellier est un cabinet d’ingénierie qui possède le plus grand nombre de références en grands barrages hydrauliques et hydroélectriques à l’échelle mondiale.


En France, 17 % des capacités installées d'Engie produisent 25 % de l’hydroélectricité de la France à travers la Compagnie nationale du Rhône (CNR), deuxième producteur français d’électricité[59] et la SHEM, ancienne filiale de la SNCF (barrages dans le Sud-ouest de la France, production annuelle moyenne de 1 836 GWh).


Au Brésil, Engie est le premier producteur indépendant d’électricité du pays, par l’exploitation de 21 centrales, dont 13 hydroélectriques.


Aux États-Unis, sa filiale FirstLight Power Resources exploite des centrales hydroélectriques sur les rivières Shetucket et Housatonic dans le Connecticut et au Massachusetts, et une autre filiale exploite une station de pompage-turbinage de 1 080 MW à Northfield, au Massachusetts.


En Belgique, Engie Electrabel exploite la station de pompage-turbinage de Coo-Trois-Ponts, d’une puissance installée de 1 164 MW, dans les Ardennes


Au Royaume-Uni, First Hydro Company, filiale de IPR-GDF-Suez, a une capacité installée de 2 088 MW et assure la gestion et l'exploitation des centrales de pompage-turbinage de Dinorwig et Festiniog, au Pays de Galles.



Centrales à cycle combiné gaz (CCCG) |

Les centrales à cycle combiné gaz (CCCG) constituent la majorité du parc de centrales électriques du groupe : en 2015, le gaz naturel représentait 56 % des capacités et 58 % de la production électrique du groupe[60], en fort développement comme chez la plupart de ses concurrents.


En France, GDF Suez a construit CyCoFos (490 MW) mis en service début 2010 à Fos-sur-Mer, CombiGolfe d'Engie Ectrabel (juillet 2010, 435 MW) à Fos-sur-Mer et la centrale Spem de Montoir-de-Bretagne de 435 MW.


Un coup d'arrêt à ce développement des centrales à gaz semble avoir été donné : GDF Suez a annoncé le 11 avril 2013 la fermeture provisoire de trois de ses quatre centrales à gaz en France : CyCoFos (Fos-sur-Mer) sera mise sous cocon pour une période indéterminée, Combigolfe (Fos-sur-Mer) et Spem à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) seront mises sous cocon pendant l'été et continueront à fonctionner l'hiver. Comme tous les énergéticiens en Europe, le groupe français subit la concurrence du charbon américain bon marché et la baisse de la demande d'électricité sur le Vieux Continent. Ne tournant plus assez, ses centrales à gaz ne sont plus rentables. En moyenne, leur taux d'utilisation est tombé de 42 % en 2011 à 33 % en 2012[61]. En octobre 2015, redémarrage de la centrale CCGT de CyCoFos après une période de deux ans de mise en conservation[62].


Tirant les conséquences de cette baisse de rentabilité de ses centrales à gaz, GDF Suez a annoncé le 27 février 2014 des dépréciations d'actifs d'un total de 14,9 milliards d'euros, essentiellement sur des centrales électriques thermiques et des capacités de stockage de gaz en Europe, qui l'ont fait plonger dans le rouge avec une perte nette de 9,7 milliards au titre de 2013 ; le groupe est affecté par le bas niveau des prix de marché de l'électricité en Europe, dû à une combinaison de surcapacités et de faible demande et son PDG, Gérard Mestrallet, a souligné que ces dépréciations reflétaient sa conviction d'une crise « durable et profonde » ; mais elles n'impactent ni la trésorerie ni la solidité financière du groupe, et le résultat net récurrent (hors exceptionnels) est ressorti à 3,4 milliards d'euros[63].


En 2017, Engie annonce la construction à l'horizon 2019 de la centrale de Fadhili en Arabie saoudite. Elle devrait atteindre une capacité supérieure à 1500 mégawatts[64].



Centrales charbon |

Engie exploite le charbon comme combustible pour produire de l’électricité dans des centrales thermiques aux Pays-Bas (Rotterdam : 731 MW), en Allemagne (1 924 MW de capacités gaz et charbon dont 1 619 MW pour les centrales de Farge, Zolling et Wilhelmshaven), en Australie (deux centrales dont la centrale à charbon d'Hazelwood) et en Thaïlande.


En 2014, selon une étude de l'université d'Oxford pour les ONG Oxfam et les Amis de la Terre, Engie, avec ses trente centrales à charbon dans le monde, émet 81 millions de tonnes de CO2 par an. De plus, avec son partenaire Exxaro, la société venait de remporter un appel à projets pour une nouvelle centrale à charbon à Thabametsi, en Afrique du Sud. Alors que la France organise la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques et s’est engagé à réduire ses émissions domestiques, «la France pollue allègrement à l’étranger via ses entreprises à capital public», selon le rapport[65].


En octobre 2015, Engie confirme une déclaration de la Ministre de l'Environnement Ségolène Royal selon laquelle l'entreprise n'investira plus dans le charbon. Concrètement, les projets en cours sont abandonnés, sauf ceux qui avaient déjà fait l'objet d'un engagement ferme. Sont donc abandonnés les projets de centrale à charbon à Ada Yumurtalik (Turquie) et à Thabametsi (Afrique du Sud). Engie poursuit deux projets en cours dans lesquels il s'était fermement engagé (Mongolie et Brésil) ainsi que la construction de 4 centrales à charbon (Brésil, Chili, Inde, Maroc)[66].


En février 2016, Engie signe un accord pour la vente de ses participations dans Paiton et Meenakshi, deux centrales à charbon situées en Indonésie et en Inde. Cette opération réduit de 16 % les capacités de production d’électricité d’Engie à partir de charbon[67]. Engie annonce également la fermeture de la centrale charbon de Rugeley au Royaume-Uni pour l'été[68]. Fin décembre 2016, Engie annonce avoir cédé sa centrale de production d'électricité de Polaniec en Pologne[69],[70].


En 2016, Engie a procédé à des fermetures ou ventes d'actifs dans le domaine du charbon portant sur plus de 5 GW. À fin 2016, le charbon représente 9 % de la production électrique nette du groupe.


En mars 2017, Engie annonce la fermeture de la centrale à charbon d'Hazelwood en Australie.



Centrales au fioul |

Engie exploite une centrale au fioul au Royaume-Uni (Indian Queens 1 : 133 MW).[réf. nécessaire]



Centrales nucléaires |

Engie exploite sept réacteurs en Belgique avec Electrabel, plus des participations dans les centrales de Chooz et Tricastin en France (1 208 MW, équivalent à un réacteur nucléaire) et des droits de tirage en Allemagne ; au Royaume-Uni, le groupe a créé une joint venture avec Iberdrola et acquis un terrain en 2010 pour développer 3 600 MW de capacité nucléaire d’ici 2020 ; au Brésil, un Memorandum of Understanding (MOU) a été signé avec Eletronuclear/Eletrobras en 2009 ; des projets sont en cours de développement en Arabie saoudite, en Pologne et en Turquie


Avec 30 % des parts, GDF Suez est associé à Toshiba dans le consortium NuGen qui prévoit de construire 3 réacteurs de type AP1000 de technologie Westinghouse au nord-ouest de l'Angleterre (West Cumbria)[71],[72],[73].


La société Endel, filiale d'Engie, a été condamnée en 2016 pour « faute inexcusable » par le Tribunal des affaires de sécurité sociale, après le décès par cancer d'un de ses salariés[74], [75].



Énergies renouvelables |


En décembre 2013, GDF Suez annonce la vente de sa participation de 50 % dans sa filiale d'énergie éolienne au Crédit agricole, pour 400 millions d'euros[76].


En janvier 2015, GDF Suez prévoit de doubler sa capacité installée en Europe dans l’hydraulique, l’éolien, le solaire, la biomasse et le biogaz, passant de 8 000 MW à 16 000 MW d’ici à 2025. Le groupe a pour cela créé une nouvelle entité dédiée aux énergies vertes en Europe. GDF Suez compte notamment sur les deux projets remportés dans l’éolien en mer en France, qui à eux seuls pèsent 1 GW. Avec 21,5 GW de capacité installée dans le monde en 2015, les renouvelables représentent aujourd’hui 18,3 % du portefeuille du groupe, essentiellement dans l’hydroélectrique (16 %). Les pays émergents sont aussi concernés, avec 27 GW en construction ou en développement dans des projets comme le barrage de Jirau, au Brésil[77]. Ce dernier est cependant contesté en raison de la corruption qu'il a suscité, ainsi que pour les atteintes à l'environnement qu'il entraîne, enfin pour l'utilisation de crédits carbone accordés par l'ONU[78].


Cette stratégie passe notamment par des prises de participation dans des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables. En juillet 2015, Engie acquiert 95 % de Solairedirect, permettant de faire passer sa production d'énergie photovoltaïque de 125 à 486 MW[26]. En mars 2016, c'est Maïa Eolis, exploitant de 21 parcs éoliens (246 MW), dont Engie prend le contrôle, portant sa capacité totale installée en éolien à 1 533 MW, devant EDF[79].


À fin 2016, les capacités de production électrique renouvelable installées d'Engie s'élèvent à 19,5 % de son mix énergétique.



Éolien |

Engie est le premier opérateur en énergie éolienne en France avec plus de 1 550 MW en 2015, à travers plusieurs filiales : Compagnie du vent, Éole Generation, Erelia Groupe, etc., et a des parcs éoliens au Canada (560 MW), au Portugal (963 MW), en Australie (46 MW), en Amérique Latine (142 MW), au Maroc (301 MW) et en Afrique du Sud.



Solaire |

Dans le monde, Engie dispose d’une capacité de production photovoltaïque de 201 MW dans 15 pays (notamment au Canada et au Portugal, en Italie et en Belgique, aux Pays-Bas, au Chili et aux États-Unis).


En France, avec l’acquisition en juillet 2015 de 95 % de la société Solairedirect[80], Engie est le numéro un du secteur avec une capacité installée totale brute de 383 MW. Avec ce rapprochement, le groupe exploite 22 centrales photovoltaïques au sol pour une puissance totale de 158,5 MW installés, soit les deux tiers de la production photovoltaïque. Engie exploite notamment la centrale de Curbans (Alpes-de-Haute-Provence), dotée de 105 000 panneaux photovoltaïques, implantés à 1 000 m d’altitude. Il s’agit de la plus importante centrale photovoltaïque du groupe en France[81] avec une puissance installée de 26,1 MW permettant de produire l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 10 500 foyers.


En 2016, Engie remporte plusieurs projets solaires en Inde (140 MW et 75 MW), au Mexique (180 MW), au Pérou (40 MW) et en France (78 MW). Le groupe lance également les travaux de construction du parc solaire de Kathu en Afrique du Sud (100 MW) et investit dans la société allemande Heliatek (en), spécialiste du photovoltaïque, en septembre 2016. En avril 2017, Engie prend une participation de 30 % dans le capital d'Unisun (entreprise chinoise spécialisée dans le solaire photovoltaïque). En octobre 2017, Engie annonce le rachat de la société Fenix International, fournisseur d'installations solaires pour particuliers en Afrique[82].



Biomasse |

Avec plus de 50 sites en Europe, aux États-Unis et au Brésil, Engie consomme chaque année plus de 2 000 000 tonnes de biomasse : « Green Unit » du site de Polaniec en Pologne (190 MW) ; projet Andrade (centrale à bagasse) au Brésil (33 MW) ; une nouvelle centrale charbon-biomasse de 736 MW est en cours de construction à Rotterdam et doit avoir été mise en service en 2013.


L'entreprise est aussi présente sur le marché du biogaz en France, avec des projets de grande taille (23 GWh par an pour le projet du Gâtinais inauguré en 2018)[83].



Géothermie |

En Indonésie, des forages réalisés en 2012 et 2013 par PT Supreme Energy Muara Laboh (SEML), co-entreprise détenue par Engie et Sumitomo Corporation à Muaralaboh, à l’ouest de Sumatra, ont confirmé l’existence d’un réservoir à haute température (supérieure à 200 °C). Une première phase d’exploitation des ressources géothermiques[84]. Avec un objectif de capacité de 240 MW, le projet devrait assurer, à partir de 2016, une production d’électricité d’origine géothermique pendant plus de trente ans permettant d’alimenter 500 000 foyers et de réduire les émissions de dioxyde de carbone de près d’un million de tonnes par an.


En France, Engie a mise en service en novembre 2015 le réseau de chaleur de Villepinte, reconverti à la géothermie à 60 %. D’une puissance totale de 40 MW, dont 11 MW de géothermie, il fournit le chauffage et l’eau chaude sur 7 km de réseaux. Il « permettra à 5 200 équivalents-logements de bénéficier d’une chaleur de faible empreinte environnementale : le réseau évitera le rejet dans l’atmosphère de 17 000 tonnes de CO2 par an, équivalents aux émissions annuelles de 6 600 véhicules »[85].


En octobre 2016, Engie inaugure sur le grand port de Marseille la centrale de géothermie marine Thassalia, qui utilise l'énergie thermique marine pour alimenter en chaud et froid l'ensemble des bâtiments qui lui sont raccordés. Il s'agit d'une première en Europe[86].


En mai 2017, Engie obtient trois permis d'exploration de ressources géothermiques au Mexique[87].



Éolien marin |

Engie participe au développement de l'éolien en mer à travers plusieurs projets en Europe. En France, Engie fait partie du groupement retenu par l'État pour installer deux parcs d'une puissance de 1 000 MW sur les zones de Dieppe et du Tréport, et des Iles d'Yeu et de Noirmoutier. En Mer du Nord (Belgique), Engie est engagé à hauteur de 35 % dans le projet Mermaid, un parc éolien d'une puissance de 250 MW qui devrait voir le jour d'ici 2020[88],[89]. Le groupe participe également au projet WindFloat Atlantic au large du Portugal (mise en service pour 2018 d'un parc pilote d'une capacité de 25 MW), et au projet de ferme pilote de Leucate (mise en service en 2020, capacité prévue 24 MW)[90].



Gaz |


Le groupe Engie est présent sur toute la chaîne gazière, de l'exploration-production à la distribution.


Les infrastructures de gaz naturel en Europe[91] :




  • 1er réseau européen de transport de gaz naturel : 32 456 km d’infrastructures françaises gérées par GRTgaz, filiale du Groupe à 75 %, plus des réseaux en Espagne (Medgaz), en Allemagne (Megal), en Autriche (BOG) et en Slovaquie (Eustream), à travers les participations du Groupe ;


  • 1er réseau européen de distribution de gaz naturel : en France, le groupe gère 196 886 km de réseau par sa filiale GrDF, plus des parts dans près de 100 000 km de réseaux d’autres opérateurs gaziers (Hongrie, Roumanie, Italie, Mexique, etc) ;


  • 1re capacité européenne de stockage de gaz naturel : plus de 12,2 Gm3 (14 stockages souterrains en France et des capacités supplémentaires au Royaume-Uni et en Allemagne), gérée par sa filiale Storengy[92] ;


  • 2e capacité européenne de réception dans les terminaux GNL : trois terminaux en France (21,25 Gm3 au 31 décembre 2015), géré par la filiale Engie Elengy ;


Engie est autorisé à exploiter du gaz de schiste aux États-Unis et prévoyait d'en produire au Royaume-Uni dans les années 2020[93],[94]. En mars 2017, Engie cède ses licences d'exploitation de gaz de schiste en Grande-Bretagne au suisse Ineos[95],. En mai 2017, Engie annonce son entrée en négociation exclusive avec le britannique Neptune Energy pour la cession de sa participation de 70 % dans l'entité Exploration & Production International[96],[97],[98],[99],[100].


L'entreprise est aussi présente sur le marché du biométhane en France, avec des projets de grande taille (23 GWh/an injectés pour le projet du Gâtinais inauguré en 2018)[101].



Services à l'énergie |


Engie conçoit et met en œuvre des solutions d’efficacité énergétique et environnementale. Dans ce domaine, le groupe est présent dans quarante pays et compte 90 000 collaborateurs, en 2017 Engie est le premier fournisseur de services d’efficacité énergétique dans le monde. Elle opère plus de 250 réseaux de chaleur et de froid dans le monde [102].


Les services à l’énergie incluent les prestations suivantes :



  1. Conception : études de faisabilité, ingénierie de base, gestion de projets, assistance à maîtrise d’ouvrage, démantèlement ;

  2. Installations et maintenance : solutions d’installation électrique, climatisation et réfrigération, systèmes d’information et de communication, maintenance industrielle ;

  3. Services énergétiques : amélioration de la performance énergétique des bâtiments; production, exploitation et distribution d’énergies locales et renouvelables (cogénération, utilités industrielles, réseaux de chaleur et de froid) ; services généraux ; gestion de réseaux urbains (mobilité, éclairage public) ;

  4. Services à l’habitat : solutions de maîtrise de la consommation autour des énergies renouvelables et de la rénovation thermique des logements, services de financement de travaux d’isolation de logements ;

  5. « Ville intelligente » : développement de réseaux interconnectés avec capteurs « intelligents » et compteurs communicants, technologies numériques de suivi des consommations, outils de pilotage à distance des installations énergétiques, solutions de réduction de l’empreinte carbone des bâtiments.

  6. Microréseaux (microgrids) et énergie décentralisée : systèmes de production et de consommation d'énergie à échelle locale, fourniture d'énergie dans les zones isolées, autoconsommation résidentielle ou en secteurs industriels et commercial, éco-quartiers[103]

  7. Mobilité verte : carburants alternatifs (GNV, bio GNV, hydrogène, etc.), installations de bornes de recharges électriques, infrastructures de transport, conception et planification en amont, fluidification de trafic, optimisation des réseaux de transport


Les filiales d'Engie qui interviennent dans ces domaines d'activité sont Engie Axima, Endel Engie, Engie Fabricom, Engie Ineo, Engie Réseaux, Engie Cofely et Tractebel Engie.


Engie développe des initiatives dites de « mobilité verte »[104]. En mars 2017, Engie acquiert le néerlandais EV-Box, un des plus gros fournisseurs en recharge de véhicules électriques. Cela constitue une opportunité de développement dans l’énergie verte pour Engie[105]. En juin 2017, Engie remporte un contrat de cinq ans avec Transports Of London pour la fourniture de services de maintenance pour le métro londonien[106].


En juin 2017, Engie annonce vouloir développer ses activités de services à l'énergie en Australie, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Brésil et Mexique et d'envisager de réaliser 2 milliards d'euros d'acquisitions pour cela[107],[108]. En juillet 2017, Engie acquiert 40 % de la société Tabreed, spécialiste de solutions de climatisation dans la région du Golfe[109].


Engie et Axium Infrastructure ont remporté une concession de cinquante ans pour assurer la gestion durable de l'énergie de l'université d'État de l'Ohio à Colombus (un des plus grands campus universitaires américains avec 485 bâtiments)[110].



Chiffres clés |



Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez pour voir d'autres modèles.
Cette section contient une ou plusieurs listes et gagnerait à être introduite par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items  (octobre 2017).





2017-fr.wp-orange-source.svg


Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2017)
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.





Chiffres généraux |


En 2016, d'après le journal Les Échos, Engie dispose d'une capacité de production de 115,3 GW d'électricité, et est le premier opérateur d'infrastructures de gaz naturel en Europe. Le chiffre d'affaires 2016 d'Engie est de 66,6 milliards d'euros, en baisse de 31 % sur 4 ans (97 milliards d'euros en 2012). Ce chiffre d'affaires est réalisé à 37 % en France, 42 % dans le reste de l'Europe, 11 % aux Amériques et 10 % dans le reste du monde. Le groupe a un effectif de 242 000 salariés, en hausse de 3 % depuis 2012. Parmi ces salariés, on compte 900 chercheurs et experts dans 11 centres de recherche et développement. Le résultat net 2016 du groupe est de +0,2 milliards d'euros (-5,1 milliards en 2015). Engie est en 2016 la quatrième entreprise du secteur de l'énergie (hors pétrole) derrière Gazprom, Glencore et E.on. Son capital est détenu à 24 % par l'État français, 3 % par les salariés, 2 % par le Groupe Bruxelles Lambert, 2 % par la Caisse des dépôts et consignations, 2 % en autocontrôle et 67 % par d'autres actionnaires[111].


Le document de référence 2017 d'Engie[1] donne quant à lui les chiffres suivants:



  • 151 667 collaborateurs dans 70 pays


  • 22 milliards d’euros d’investissements sur la période 2016-2018

  • 1 100 chercheurs et experts dans onze centres de recherche et développement en 2016


  • 1er groupe mondial dans le secteur des services au public (Forbes Global 2000)


  • 1re marque mondiale du secteur des services au public (Brand Finance Global 500)


  • 6e entreprise mondiale (A.T. Kearney – World’s Best Companies 2009)[112]



Chiffres par activité |


Selon Engie[113] :




  • Électricité


    • 1er producteur indépendant dans le monde au 31 décembre 2015


    • 1er producteur indépendant dans les pays du golfe Persique, au Brésil et en Thaïlande au 31 décembre 2015


    • 7e fournisseur en Europe en 2015

    • 5,2 GW de capacités de production électrique en construction à fin 2016

    • 112,7 GW de capacités de production électrique installées à fin 2016

    • 50 % d’augmentation des capacités en énergie renouvelable entre 2009 et 2015[114]

    • En 2012, la filiale Electrabel exploite sept réacteurs nucléaires en Belgique, et dispose de participations dans les centrales nucléaires françaises de Chooz et du Tricastin[115]

    • Objectif[Quand ?] de 150 GW de capacités en 2016 dont 90 GW hors d’Europe




  • Gaz naturel

    • Un portefeuille d’approvisionnement de 1 082 TWh à fin 2016


    • 3e vendeur en Europe


    • 1er réseau de distribution en Europe à fin 2016


    • 2e réseau de transport en Europe à fin 2016


    • 1er vendeur de capacités de stockage en Europe à fin 2016


    • 319 licences d’exploration et/ou de production dans 12 pays au 31 décembre 2016


    • 672 millions de barils-équivalents-pétrole de réserves prouvées et probables à fin 2016

    • 51,2 millions de barils-équivalents-pétrole de gaz naturel et d’hydrocarbures liquides produits en 2010




  • Gaz naturel liquéfié (GNL)


    • 1er importateur en Europe en 2016


    • 5e portefeuille dans le monde en 2016

    • Un portefeuille d’approvisionnement en GNL de 245 TWh (16,4 mtpa)[Quoi ?] en provenance de six pays

    • Une flotte de 12 méthaniers dont deux navires « regazéifieurs » à fin 2016




  • Services à l’énergie


    • 1er fournisseur de services d’efficacité énergétique dans le monde en 2016

    • 1 300 implantations en Europe [Quand ?]


    • 250 réseaux urbains de chaleur et de froid gérés dans 13 pays à fin 2016


    • 48 partenariats public-privé à travers l’Europe [Quand ?]





Répartition des effectifs |


Le groupe Engie emploie 153 090 collaborateurs en 2016, dont 97 154 dans les services et 54 383 dans l'électricité et le gaz naturel[116] :




  • Europe : 133 770 collaborateurs à fin 2016 (dont 73 951 en France et 16 950 en Belgique) ;


  • Amérique du Nord : 4 350 collaborateurs à fin 2016 ;


  • Amérique du Sud : 6 235 collaborateurs à fin 2016 ;


  • Afrique : 400 collaborateurs à fin 2016 ;


  • Asie et Pacifique : 8 335 collaborateurs à fin 2016.



Répartition du capital |


Au 31 décembre 2017, le capital social d'ENGIE s'élève à 2,435 285 011 milliards d'euros et est composé du même nombre d'actions, totalement libérées, de valeur nominale 1 euro, dont 46 858 019 actions autodétenues [117].
















Variation significative de l'actionnariat d'Engie (en % du capital social)

31 décembre 2013


  • Flottant : 52.9 %

  • État français : 36,7 %

  • Salariés : 2,4 %

  • Dirigeants : NS


  • Groupe Bruxelles Lambert : 2,4 %


  • Autodétention : 2,2 %

  • Groupe CDC : 1,9 %


  • CNP Assurances : 1 %


  • Sofina : 0,5 %[118]



31 décembre 2015


  • Flottant : 58.88 %

  • État Français : 32,76 %


  • Salariés : 2,72 %

  • Dirigeants : NS


  • Groupe Bruxelles Lambert (GBL) : NC


  • Autodétention : 1,62 %

  • Groupe CDC : 1,88 %


  • CNP Assurances (CNP) : 1,77 %



31 décembre 2016


  • Flottant : 59.48 %

  • État Français : 32,76 %


  • Salariés : 2,75 %

  • Dirigeants : NS


  • Groupe Bruxelles Lambert (GBL) : 0,57 %


  • Autodétention : 1,54 %

  • Groupe CDC : 1,88 %


  • CNP Assurances (CNP) : 1,02 %



31 décembre 2017


  • Flottant : 63,36 %

  • État Français : 24,10 %


  • Salariés : 2,66 %

  • Dirigeants : NS


  • BlackRock : 5,09 %[Note 1]


  • Autodétention : 1,92 %

  • Groupe CDC : 1,88 %


  • CNP Assurances (CNP) : 0,99 %


Total : 100 %
Total : 100 %
Total : 100 %
Total : 100 %

Entre 2009 et 2016, selon Oxfam, le taux de distribution des bénéfices atteint 333 % (pour 100 euros de bénéfices, l’actionnaire d’Engie a gagné 333 euros de dividende)[119]. Le rapport d'Oxfam est dénoncé comme biaisé par certains commentateurs[120],[121],[122]. Un article du Parisien donne le détail des bénéfices et des dividendes de 2009 à 2016 : on constate que sur cette période, Engie a subi des pertes importantes en 2013 et 2015 ; les dividendes ont été réduits (2,3 milliards d'euros en 2015 contre 4,8 en 2009), mais l'entreprise a maintenu une continuité de la distribution de dividendes en puisant dans les réserves ; hors de ces deux années, les dividendes sont en moyenne inférieurs aux bénéfices[123]. Selon Pierre Mongin, directeur général adjoint, « la rémunération du capital des fonds propres de l’entreprise est un élément clé pour celle-ci. C’est ce qui donne envie à un actionnaire d’investir sur ses fonds propres, en prenant des risques »[123].



Organisation |



Entités |


Depuis 2016, Engie est organisé en 23 entités[124] :




  • 11 entités géographiques : Afrique, Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie Pacifique, Benelux, Brésil, Chine, Europe du Nord, du Sud et de l'Est, « Génération Europe » (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Royaume-Uni), Moyen-Orient, Asie du Sud et centrale, Turquie, Royaume-Uni ;


  • 8 entités implantées en France : « France BtoB », « France BtoC », « France Renouvelables », « France Réseaux », « Transport de gaz naturel » (GRT Gaz), « Distribution de gaz naturel » (GRDF), « Terminaux gaz naturel liquéfié - GNL » (Elengy), « Stockage de gaz naturel » (Storengy) ;


  • 4 entités « transversales » : « Exploration et production international », « Global Energy Management », « Tractebel Engineering », « GTT » (Gaz Transport et Technigaz).



Entreprises du groupe |



Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez pour voir d'autres modèles.
Cette section contient une ou plusieurs listes et gagnerait à être introduite par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items  (juin 2017).

Filiales à 100 % :



  • Altiservice Engie

  • La Compagnie du Vent

  • Culturespaces

  • Engie Axima

  • Engie Cofely


  • Engie Ecova[125]

  • Engie Electrabel

  • Engie Endel

  • Engie Entreprises & Collectivités

  • Engie Fabricom

  • Engie Global Markets

  • Engie Home Services

  • Engie Ineo

  • Engie IT (Information & Technologies)

  • Engie Lab

  • Engie M2M (opérateur de réseau télécom Sigfox en Belgique)

  • Engie Réseaux

  • GRDF


  • Solairedirect leader français du développement de centrales solaires au sol

  • Tractebel Engie

  • Maïa Eolis

  • MINERG-APPELSA Services (Suisse)


  • MesDépanneurs.fr[126]


Participations :



  • Compagnie nationale du Rhône

  • Gazocean (Marseille - transport maritime de gaz liquéfié par navires méthaniers; part d'Engie : 80 %)

  • SHEM (Société hydroélectrique du Midi)


  • Suez (filiale minoritaire, Engie est le premier actionnaire)

  • Agenda Diagnostics



Principales filiales du groupe Engie |



GrDF |


GrDF est une société de distribution de gaz, principal distributeur de gaz naturel en France et en Europe.
Elle construit, exploite et entretient le réseau de distribution de gaz naturel, dans le cadre d’un contrat de service public signé avec l’État français. Elle achemine le gaz naturel jusqu’aux clients, pour 30 fournisseurs de gaz.
Elle emploie près de 12 000 collaborateurs et est dirigée par Edouard sauvage.
[réf. nécessaire]



Engie Cofely |


Engie Cofely est une société de services en efficacité énergétique et environnementale. Elle s’adresse à des collectivités, des entreprises du tertiaire, de l’industrie et de la santé.
Elle travaille sur la performance énergétique des bâtiments, produit des énergies renouvelables et s’occupe de la maintenance multitechnique et du facility management.
Elle emploie 12 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 2.5 milliards d’euros. Elle est dirigée par Jean-Pierre Monéger.[réf. nécessaire]



Engie Electrabel |


Engie Electrabel est une société de fourniture d’énergie (électricité, gaz naturel) et de services. Elle est le plus grand producteur et fournisseur d’électricité au Benelux.



Engie Ineo |


Engie Ineo est une société spécialisée en génie électrique, systèmes d’informations et de télécommunications. Elle réalise des infrastructures de transport, de télécommunications et d’énergie (par exemple, la rénovation du POPB ou le chantier du Forum des Halles).
Elle compte 15 600 collaborateurs et est dirigée par Yann Rolland.
[réf. nécessaire]



Engie IT |


Engie IT (pour Engie Information et Technologies) est la filiale chargée des systèmes d’information du groupe Engie. La filiale IT conçoit, met en œuvre et exploite des solutions informatiques pour les 150 000 collaborateurs du groupe et propose des services applicatifs et d’infrastructure. À la suite de la fusion Gaz de France et Suez (2008)[127], Jean-Michel Carboni démarre la mutualisation des systèmes d'informations du groupe puis fonde la filiale Engie IT (GDF Suez IT à l'époque) et en devient le Directeur-Général (jusqu'en 2015)[128]. Engie IT est lancée avec un capital de €45 millions[129] et réalise un chiffre d'affaires de €600 millions (en 2013)[130]. L'actuel Directeur-Général est Olivier Sala (2015-)[131],[132] et le revenu annuel réalisé en 2016 est de €400 millions[133].



Gouvernance |


La gouvernance d'Engie est organisée autour d'un comité exécutif et d'un conseil d'administration.




  • Un comité exécutif réunissant 11 directeurs généraux adjoints autour d'Isabelle Kocher (composition en mai 2016[134]) :


    • Isabelle Kocher, directeur général

    • Paulo Almirante (responsable des entités « Génération Europe » ; Brésil ; Europe du Nord, du Sud et de l'Est ; Moyen-Orient ; Asie du Sud et Centrale ; Turquie ; et responsable de la filière RSE)

    • Franck Bruel (chargé de l'entité France BtoB)

    • Ana Busto (chargée de la communication et de la marque)

    • Pierre Chareyre (responsable des entités Global Energy Management, GNL, Exploration & Production International, Amérique latine et de la présidence du Comité des Risques Commodités)

    • Pierre Deheunynck (responsable des ressources humaines groupe, de Global Business Support (le centre de services partagés du groupe), de la transformation, de la santé, sécurité et de l'immobilier)

    • Judith Hartmann (directeur financier et responsable des entités Royaume-Uni et Amérique du Nord)

    • Didier Holleaux (chargé des entités Elengy, GRDF, GRTgaz, Storengy, Asie Pacifique, Chine et GTT, de la direction Sourcing Stratégique et Achats, des projets industriels et du développement du nucléaire)

    • Shankar Krishnamoorty (chargé de la supervision des cinq métiers du groupe, de la stratégie, du développement de projets, de Tractebel et d'Engie Solar)

    • Yves Le Gelard (chief digital officer et directeur des systèmes d’information)

    • Thierry Lepercq (chargé de la recherche & technologie et de l’innovation)

    • Pierre Mongin (secrétaire général, responsable des entités Afrique, Benelux, France Renouvelables, France Réseaux et France BtoC et de la coordination de la sûreté nucléaire)




  • Le conseil d’administration :

    • 19 membres (administrateurs) : 10 désignés par l'assemblée générale des actionnaires, 5 administrateurs représentant l’État français, 3 administrateurs représentant les salariés et 1 administrateur représentant les salariés actionnaires.

    • 4 comités, chacun présidé par un administrateur indépendant :

      1. Un comité d’audit,

      2. Un comité des nominations et des rémunérations,

      3. Un comité pour l'éthique, l’environnement et le développement durable,

      4. Un comité de la stratégie, des investissements et des technologies.







Critiques et polémiques |



Émissions de CO2 à l'étranger et fin des investissements dans le charbon |


En 2014, selon une étude de l'université d'Oxford pour les ONG Oxfam et les Amis de la Terre, Engie, avec ses trente centrales à charbon dans le monde, émet 81 millions de tonnes de CO2 par an. L'agence de presse canadienne Thomson Reuters indique également en 2014 que l'entreprise est le sixième plus grand émetteur mondial de CO2 au monde[135]. Le Guardian estime en 2015 que les centrales à charbon de ce géant de l'énergie constituent le troisième parc de centrales le plus polluant au monde[136]. De plus, avec son partenaire Exxaro, la société vient[Quand ?] de remporter un appel à projets pour une nouvelle centrale à charbon à Thabametsi, en Afrique du Sud. Alors que la France organise la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques et s’est engagée à réduire ses émissions domestiques, «la France pollue allègrement à l’étranger via ses entreprises à capital public»[65].


Le 9 février 2014, un feu de brousse atteint la mine de charbon de Hazelwood[137] (appartenant depuis 2010 à GDF Suez), située dans la Latrobe Valley, dans la province de Victoria, en Australie, à 150 km de Melbourne. Le charbon brûle à ciel ouvert pendant plusieurs semaines[137], la fumée chargée de particules fines est poussée par le vent vers la ville de Morwell, dont une partie est évacuée. Plus de 7 000 pompiers australiens interviendront au cours des 45 jours de lutte contre l'incendie. Une commission d'enquête parlementaire est ouverte en Australie, qui conclut que les risques d'incendie étaient prévisibles par l'exploitant, mais que les mesures de sécurité nécessaires n'ont pas été prises, et critique le sous-financement par GDF Suez du programme de nettoyage du site[138]. Après cet événement, GDF Suez a fait l'objet de plaintes de la part de l'organisation de défense des travailleurs Worsafe Victoria[139] et de l'agence de protection de l'environnement EPA (Environment Protection Authority)[140]. L'entreprise fait également face aux tentatives des pompiers de la CFA (Country Fire Authority, pompiers de l'état de Victoria) de récupérer 18 millions d'euros pour alléger le poids de l'incident sur les finances des collectivités australiennes[141],[142]. La position officielle de GDF Suez est qu'ils ont déjà participé financièrement à cette intervention, en payant les taxes associées à ses activités[141],[142].


La ministre de l’Énergie, Ségolène Royal, a annoncé le 14 octobre 2015 qu'Engie n’investira plus dans le charbon. Les projets en cours sont abandonnés, sauf s’ils ont déjà fait l’objet d’un engagement ferme. Engie affirme de son côté qu’il s’agit d’une décision soigneusement mûrie, prise lors du séminaire stratégique des administrateurs du groupe qui s’est tenu les 12 et 13 octobre. Le groupe va ainsi abandonner un gros projet de centrale au charbon en Turquie, à Ada Yumurtalik (1 320 MW) ; il avait déjà annoncé en juin qu’il renonçait à un projet de 600 MW en Afrique du Sud, à Thabametsi[143]. Il poursuivra deux projets en cours, sur lesquels il est fermement engagé, en Mongolie et au Brésil ; il a par ailleurs déjà engagé la construction de quatre autres centrales au charbon, au Brésil (324 MW), au Chili (338 MW), en Inde (638 MW) et au Maroc (1 386 MW). Elles viendront s’ajouter aux 28 centrales que le groupe exploite déjà dans le monde, en Europe (Allemagne, Pays-Bas, Italie, Pologne, Royaume-Uni) et ailleurs dans le monde. Au total, le charbon représente 13 % de sa production électrique nette à fin 2015[144].


Engie a signé un accord pour la vente de ses participations dans Paiton et Meenakshi, deux centrales à charbon situées en Indonésie et en Inde, représentant une capacité de production électrique de 3 GW. Cette opération réduit de 16 % les capacités de production d’électricité d’Engie à partir de charbon[67].


En février 2016, Engie annonce la fermeture de la centrale charbon de Rugeley au Royaume-Uni pour l'été[68].


En octobre 2016, Engie décide la fermeture de la centrale à charbon d'Hazelwood (1 550 MW)en Australie, considérée comme la plus polluante du monde avec 1,6 tonnes de CO2 émis par MWh produit. Depuis sa décision de se désengager du charbon, Engie a vendu ses centrales américaines, indienne et indonésienne (3 700 MW) et fermé celles de Rugeley au Royaume-Uni (1 000 MW), de Vado Ligure en Italie (600 MW) et de Gelderland aux Pays-Bas (600 MW)[145],[146],[147].


En octobre 2017, Engie annonce la cession de ses parts (70 %) détenue dans la centrale australienne Loy Yang B à Alinta Energy, à un conglomérat chinois[148].



Écoblanchiment |


Engie est fréquemment accusée d'écoblanchiment, ou greenwashing, notamment lors de son soutien officiel à la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques (COP21). Plusieurs ONG[149] critiquent l'achat d'une vertu à bon compte, les possibles conflits d'intérêts et doubles discours[150],[151],[152].



Pollution de la nappe phréatique en Saxe-Anhalt |


Selon la chaîne allemande WDR, Engie a entreposé jusqu'en 2012 dans la fosse d'enfouissement de Brüchau, en Saxe-Anhalt, des déchets pétroliers et gaziers toxiques et radioactifs, alors que l'entreprise savait depuis 2000 que la fosse n'était plus étanche et que la nappe phréatique avait été contaminée[153],[154].



Optimisation fiscale |



Via le Luxembourg |


Selon une enquête publiée en 2016 par le site d'information en ligne Les Jours, Engie disposerait d'au moins vingt-six filiales au Luxembourg. Leur objectif principal serait d'y faire transiter des masses financières du groupe afin de diminuer son taux d'imposition. Certaines d'entre elles sont des sociétés ayant une réelle activité opérationnelle (mais hors du Luxembourg), d'autres de simples holdings sans salariés. En octobre 2016, la Commission européenne a annoncé avoir ouvert une enquête approfondie sur le traitement fiscal accordé par le Luxembourg à Engie. Plusieurs filiales luxembourgeoise du groupe n'auraient pas payé d'impôts en bénéficiant d'une « décision fiscale anticipative », c'est-à-dire d'un « ruling », objet du scandale LuxLeaks. Quatre filiales sont concernées par l’enquête de la Commission : GDF Suez LNG (Luxembourg), GDF Suez LNG Supply, Electrabel Invest Luxembourg et GDF Suez Treasury Management[155].


Toujours selon Les Jours, Engie a ainsi transféré 27 milliards d'euros au Luxembourg par le biais de la holding Engie Invest International chapeautant les quatre filiales d'Engie sur lesquelles enquête depuis septembre 2016 la Commission européenne[156]. Deux filiales d'Engie auraient pu déduire un milliard d'euros sur leurs bénéfices entre 2009 et 2015 et auraient bénéficié d'un avantage fiscal de la part de Luxembourg à hauteur de 300 millions d'euros environ[157].


Le 20 juin 2018, la Commission européenne oblige Engie à rembourser au Luxembourg 120 millions d'euros d'impôts non payés. Son enquête a conclu que deux séries de décisions fiscales anticipatives émises par le Luxembourg ont artificiellement réduit la charge fiscale de la société dans ce pays pendant une dizaine d'années, sans la moindre justification valable[158].



De l'Australie au Royaume-Uni |


En 2018, dans le cadre des Paradise Papers, le Consortium international des journalistes d'investigation révèle qu'Engie a usé de méthodes d'optimisation fiscale « agressive » pour transférer vers le siège, au Royaume-Uni, un milliard de dollars issus de deux centrales à charbon et gaz australiennes sans payer d'impôts, économisant au moins 245 millions de dollars[159].


International Power (IP), propriété d'Engie depuis février 2011, utilisait depuis 2004 un schéma d'optimisation fiscal : au lieu de procéder par le biais d'un versement de dividendes au siège — imposés à hauteur de 30 % —, les centrales prêtaient les sommes voulues au siège d'IP via des banques australiennes, évitant ainsi toute imposition, sans jamais que le siège ne procède au remboursement. Le fisc britannique envisage cependant début 2012 de supprimer cette possibilité de prêts (dits « prêts spécialisés »). Sous le nom de « projet Salomon », International Power monte un autre système d'optimisation fiscal, s'aidant d'une faille législative britannique apparue en 2009 : depuis cette date, les dividendes versés par des filiales étrangères à leur siège britannique ne sont plus sujets à l'impôt. Le milliard de dollars de dette est ainsi transformé en dividendes en juin 2012[159]. Au même moment, l'État australien verse une compensation de 500 millions de dollars à International Power pour l'aider à mettre aux normes environnementales ses centrales, les entreprises australiennes du charbon « agitant le chiffon rouge de la faillite », écrit le journal Le Monde[159].


Engie répond avoir « parfaitement respecté la législation fiscale tant en Australie qu’au Royaume-Uni »[160].



Abus de position dominante |


En mars 2017, Engie est condamné à une amende de 100 millions d'euros pour abus de position dominante en France par l'Autorité de la concurrence, qui reproche à l'entreprise d'avoir utilisé les anciens fichiers clients de Gaz de France pour commercialiser ses offres, et d'avoir eu recours à un « argument commercial trompeur » pour influer sur le choix des clients[161]. Les faits ne sont plus contestés par Engie, qui a souhaité recourir à une transaction. Cette sanction fait suite à la saisine de l'Autorité, en 2014, par Direct Énergie et l’association de consommateurs UFC-Que choisir[162].



Concurrence déloyale |


En décembre 2017, Engie est condamné à payer 150.000 euros de dommages et intérêts à EDF pour concurrence déloyale en raison de ses pratiques de démarchage agressives des clients en porte à porte et téléphonique, selon un jugement du Tribunal de commerce de Nanterre[163]. Cette décision intervient à la suite du rapport du Médiateur National de L'Energie, qui lui aussi remarque des démarchages agressifs de la part d'Engie dont les prestataire vont jusqu'à usurper la marque EDF, utilise de la tromperie (en jouant sur la méconnaissance du marché de l'énergie) ou de la fraude à la signature des démarchés. Le Médiateur National de L'Energie réitère ses critiques en 2017[164].



Entente illégale |


Engie, alors GDF-Suez, et son concurrent E.ON ont été condamnés par la Commission européenne en 2009 pour « entente illégale sur le marché du gaz » à une amende de 553 millions d'euros chacun[165].



Activité de lobbying |



En France |


Pour l'année 2017, Engie et Engie énergie services déclarent à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant global qui n'excède pas 600 000 euros[166],[167].



Auprès des institutions de l'Union européenne |


Engie est inscrit depuis 2011 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Il déclare en 2015 pour cette activité 13 collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant compris entre 2 250 000 et 2 500 000 euros[168]. Sur le même exercice, Engie a reçu 113 millions d'euros de subventions des institutions de l'Union européenne[168] et figure en troisième position des groupes du CAC 40 en dépenses de lobbying, au cours de l'année 2015[169].



Culture et responsabilité d'entreprise |



Mécénat |


Engie a lancé en 2011 un fonds d’investissement dont l’objectif est de favoriser l’accès de populations défavorisées à l’énergie. Doté de 50 millions d’euros, le fonds (intitulé « Rassembleurs d’énergie ») apporte un soutien technique ou financier à une vingtaine d’entreprises sociales, d’ONG ou de fondations dans une quinzaine de pays[170].



Mixité |


Engie a été classé 3e au palmarès de la féminisation des instances dirigeantes du SBF 120 du Global Women’s Leadership Award 2015[171]. Le conseil d’administration du groupe compte 63 % de femmes en 2015[172]. Engie est la seule entreprise du CAC 40 dont le directeur général est une femme, Isabelle Kocher.



Notes et références |



Notes |





  1. Pourcentage au 30 novembre 2018, issu de la déclaration de franchissement de seuil délivrée à l'AMF par BlackRock.




Références |





  1. a b et cEngie, « Document de référence 2017 » [PDF] (consulté le 26 novembre 2018).


  2. « Global 500 », sur Fortune  (consulté le 10 novembre 2018).


  3. Citation de Gérard Mestrallet, PDG du groupe, « GDF Suez rachète le groupe britannique International Power », sur Le Point via AFP, 10 août 2010(consulté le 26 novembre 2018).


  4. « GDF Suez devient du coup no 2 mondial de l'électricité derrière EDF », sur La Tribune, 10 août 2010(consulté le 10 novembre 2018).


  5. a et b« GDF Suez devient Engie », 24 avril 2015(consulté le 10 novembre 2018).


  6. Carl_Pigeot, « ENGIE dans le monde », sur www.happ-e.fr, 16 août 2017(consulté le 13 décembre 2017)


  7. « Engie : résultats 2016 en ligne », Capital.fr,‎ 2 mars 2017(lire en ligne)


  8. « Déclaration de M. Dominique de Villepin, Premier ministre, sur la fusion de Gaz de France et de Suez », sur vie-publique.fr, Paris, 25 février 2006.


  9. « Dossier législatif sur le site du [[Sénat (France)|Sénat]] » (consulté le 10 novembre 2018).


  10. « L'environnement finalement favorable à la fusion Suez-GDF », Libération, 1er septembre 2007.


  11. Nicolas Cadène, « Gaz de France & Suez, un mariage arrangé ? », sur agoravox.fr, 21 mars 2006.


  12. « GDF-Suez: de l'eau dans le gaz », L'Express, 30 août 2006.


  13. Du 49-3 dans le gaz, Le Canard enchaîné, 6 septembre 2006.


  14. « Le projet de fusion GDF-Suez remis en cause par la justice », sur lemonde.fr.


  15. « Le Conseil constitutionnel valide la privatisation de GDF mais retarde sa mise en œuvre », sur lemonde.fr.


  16. « La CRE publie la formule de calcul de l’évolution des coûts d’approvisionnement de GDF Suez - Communiqué de presse » [PDF], Commission de régulation de l'énergie (CRE), 11 mars 2009.


  17. Cf. la page 10 de la présentation « Creation of the global leader in independent power generation » sur le site de GDF Suez.


  18. « Électricité : naissance d'un nouveau géant mondial », sur Euronews, 10 août 2010(consulté le 12 novembre 2018).


  19. « GDF Suez rachète le groupe britannique International Power », sur Les Échos, 10 août 2010(consulté le 12 novembre 2018).


  20. « L’assemblée générale d'International Power approuve à plus de 99 % le rapprochement avec GDF Suez », sur gdfsuez.com, 16 décembre 2010.


  21. Véronique Le Billon, « GDF Suez se renforce dans les services énergétiques en Grande-Bretagne », sur lesechos.fr, 9 août 2013.


  22. Armelle Bohineust, « GDF Suez se renforce dans l'efficacité énergétique », sur Le Figaro, 31 mai 2014.


  23. a et bDenis Cosnard, « En pleine mutation, GDF Suez se renomme Engie », sur Le Monde, 24 avril 2015.


  24. « Communiqué de presse : Assemblée Générale de GDF SUEZ SA du 28 avril 2015 » [PDF], Site officiel, 28 avril 2015.


  25. « GDF Suez devient Engie, communiqué de presse d'annonce du changement de nom ».


  26. a et b« Solaire : Engie rachète Solairedirect », sur Le Figaro, 1er juillet 2015.


  27. Engie enchaîne les rachats dans les services à l'énergie - Anne Feitz, Les Échos, 17 septembre 2015.


  28. « Synthèse de l'actualité du pétrole et du gaz semaine du 11 au 17 avril 2016 », Euro-petrole.com (consulté le 22 avril 2016).


  29. « Engie acquiert 80 % de Green Charge Networks », sur Le Figaro/Reuters, 10 mai 2016


  30. « Engie remporte un projet de centrale en Arabie saoudite », Reuters, 29 janvier 2017(consulté le 29 janvier 2017)


  31. « Engie vend des centrales électriques en Asie », sur Le Figaro, 8 février 2017


  32. (en) « Toshiba to buy Engie's 40 stake in NuGen for $139 million », sur Reuters, 4 avril 2017


  33. « Engie détient la Compagnie du Vent à 100 % », sur Le Figaro, 5 avril 2017


  34. « L'État engage la cession de 4,1 % du capital d’Engie », sur Le Monde, 5 septembre 2017


  35. Philippe Jacqué, « L'État a cédé 4,5 % du capital d’Engie », sur Le Monde, 5 septembre 2017


  36. Comité français butane propane


  37. a b et cEnvironnement-Magazine (2018) Engie rejoint le Comité Français du Butane et du Propane ; publié le 16 mars


  38. Environnement-Magazine (2018) Primagaz lance le biopropane en France, par Eva Gomez, le 28 mar


  39. Loi Pacte : GRTgaz pourra s'ouvrir au privé, Les Échos, 19 juin 2018.


  40. Construire un nouvel univers décarboné et digital, tribune d'Isabelle Kocher sur Les Echos, le 1er juillet 2017


  41. Engie se donne trois ans pour aligner son portefeuille sur sa nouvelle stratégie, par Dominique Pialot, La Tribune, le 6 juillet 2016


  42. Isabelle Kocher, PDG d'Engie : "Un groupe qui fait des envieux", interview d'Isabelle Kocher, Paris Match, le 25 mars 2017


  43. Engie aux prises avec «une véritable révolution énergétique», par Frédéric de Monicault, Le Figaro, le 7 janvier 2017


  44. La directrice d'Engie prône une "révolution énergétique", Interview d'Isabelle Kocher sur le JDD, le 21 juin 2017


  45. Engie veut devenir leader de la transition énergétique, Interview de Gérard Mestraller sur BFM TV, le 29 février 2016.


  46. GDF Suez se réorganise pour être un acteur clé de la transition énergétique, Jean-Michel Bezat, Le Monde, 1er avril 2015.


  47. GDF SUEZ présente son nouveau projet d’entreprise afin d’accélérer la mise en œuvre de sa stratégie de développement, Communiqué de presse Engie, 1er avril 2015.


  48. Gérard Mestrallet : comment empêcher l'Europe d'aller dans le mur..., Entretien avec Gérard Mestrallet sur le site de l'Expansion, 11 décembre 2013.


  49. Succès pour l’émission d’obligations vertes de GDF Suez, Marina Alcaraz sur Lesechos.fr, 12 mai 2014.


  50. Engie parachève sa transition vers les énergies propres, Les Échos, 23 novembre 2017.


  51. a et bEngie : le difficile désengagement du charbon, Les Échos, 4 avril 2018.


  52. Isabelle Kocher : « Nous avons changé radicalement l’organisation d’Engie », interview d'Isabelle Kocher par Philippe Escande et Vincent Giret, Le Monde, 23 septembre 2016.


  53. CAC40 : Engie, champion numérique 2016, Ariane Gaudefroy, Les Echos Business, 6 octobre 2016.


  54. Les champions 2016 de la transformation digitale, Laurent Guez, Les Echos Business, 10 octobre 2016.


  55. Isabelle Kocher inaugure Engie Digital pour accélérer la transformation numérique de l’entreprise, Ludovic Dupin, L'Usine Nouvelle, 4 octobre 2016.


  56. Engie (ex-GDF Suez) mise sur les startups pour offrir une meilleure énergie dans la ville, Vincent Puren sur Maddyness.com, 6 mai 2015.


  57. Comment Engie innove pour ne pas être "uberisé", Dominique Pialot sur LaTribune.fr, 9 juin 2016.


  58. Engie récompense ses projets internes innovants… même ceux qui ont échoué, Sylvain Arnulf sur L'Usine Digitale, 8 juin 2016.


  59. [1], site officiel.


  60. Découvrir nos activités - Gaz naturel et GNL, site de GDF-Suez consulté le 28 février 2014.


  61. GDF Suez va arrêter des centrales à gaz en France, sur le site du journal Les Échos.


  62. Document de référence Engie 2015


  63. GDF Suez déplore une perte abyssale de 9,7 milliards d'euros, site de La Tribune consulté le 28 février 2014.


  64. Frédéric De Monicault, « Un projet industriel majeur pour Engie en Arabie saoudite », Le Figaro,‎ 29 janvier 2017(ISSN 0182-5852, lire en ligne)


  65. a et bCharbon : EDF et GDF polluent en loucedé, Libération, 18 mai 2015.


  66. Engie confirme l’arrêt de ses investissements dans le charbon, L'Usine nouvelle, 14 octobre 2015.


  67. a et bCommuniqué de presse, 25 février 2016, Site officiel.


  68. a et bRugeley Power Station expected to cease operations this summer, Site de la centrale.


  69. Engie cède sa centrale à charbon de Polaniec à l'état polonais, LeFigaro.fr, 23 décembre 2016.


  70. Engie cède la centrale à charbon polonaise de Polaniec pour 250 millions d'euros, LesEchos.fr, 23 décembre 2016.


  71. GDF Suez : Grande-Bretagne /Nucléaire : Toshiba prend 60 % de NuGen, GDF Suez garde 40 %, LesEchos/Reuters, 14 janvier 2014.


  72. GDF Suez s’écarte de l’équipe de France du nucléaire, Ludovic Dupin, L'Usine Nouvelle, 23 janvier 2014].


  73. Le nucléaire britannique aiguise l’appétit des géants de l’énergie, sur le site du quotidien Les Échos consulté le 22 octobre 2013.


  74. Cécile Chevallier, « Victime du nucléaire : le tribunal d’Evry reconnaît la « faute inexcusable » de l’employeur », Le Parisien,‎ 26 avril 2016(lire en ligne)


  75. « Une filiale d'Engie condamnée après le cancer mortel d'un agent travaillant sur des sites nucléaires », sur 20minutes.fr, 28 avril 2016(consulté le 26 mai 2016)


  76. (en) « GDF Suez sells French wind farm stake to Credit Agricole », sur Reuters, 9 décembre 2013.


  77. « Énergies vertes : GDF Suez veut doubler sa capacité installée en Europe », Les Échos, 13 janvier 2015.


  78. Aude Massiot, « Finance verte : deux avancées et deux dérives », Libération,‎ 11 décembre 2017, p. 4 (lire en ligne)


  79. Florence Roussel, « Engie fait l'acquisition du spécialiste de l'éolien Maïa Eolis », sur actu-environnement.com, 14 mars 2016(consulté le 15 mars 2016).


  80. « Communiqué de presse Engie », 1er juillet 2015.


  81. « L’énergie solaire », sur Engie.


  82. « Engie rachète l'opérateur solaire Fenix », sur Le Figaro, 19 octobre 2017(consulté le 20 octobre 2017)


  83. Dominique Pialot, « Comment Engie veut booster le gaz vert », sur La Tribune, 10 novembre 2018(consulté le 12 novembre 2018).


  84. Communiqué de presse Engie, 30 juin 2015.


  85. Le réseau de chaleur de Villepinte en Île-de-France converti à la géothermie, 27 novembre 2015, sur le site du groupe.


  86. La première centrale de géothermie marine inaugurée par Engie à Marseille, 27 octobre 2016, sur Le Journal Économique


  87. Engie obtient trois permis d'exploration de ressources géothermiques au Mexique, 23 mai 2017 sur Les Échos


  88. Les parcs éoliens en mer refusent de recevoir moins de subsides, 22 mars 2017 sur LaLibre.be


  89. Electrabel veut doubler sa capacité éolienne onshore pour 2020, 16 juillet 2015 sur RTBF.be


  90. Leucate : Engie dévoile enfin son projet pilote de ferme éolienne en mer, 17 mars 2017 sur L'Indépendant


  91. Découvrir nos activités - Gestion d’infrastructures, site de GDF-Suez consulté le 28 février 2014.


  92. Storengy, site officiel.


  93. GDF Suez autorisé à exporter le gaz de schiste américain, Ludovic Dupin, Usine Nouvelle, 12 février 2014].


  94. Total va exploiter le gaz de schiste au Royaume-Uni, Rachida Boughriet, ActuEnvironnement, 14 janvier 2014].


  95. Engie tourne le dos au gaz de schiste en Grande-Bretagne, Le Monde de l'Énergie, 9 mars 2017]


  96. Engie vend son activité d’exploration-production d’hydrocarbures, Jean-Michel Bezat, Le Monde, 12 mai 2017]


  97. Engie en passe de céder ses actifs d’exploration-production à Neptune, Véronique Le Billon, Les Échos, 11 mai 2017]


  98. Engie: accord imminent pour céder le pôle exploration et production à Neptune, L'Usine Nouvelle, 11 mai 2017]


  99. Engie se désengage de l'exploration-production d'hydrocarbures, Challenges, 11 mai 2017]


  100. Engie cède son pôle exploration-production pour 4,7 milliards d'euros, Capital 11 mai 2017]


  101. Dominique Pialot, « Comment Engie veut booster le gaz vert », sur latribune.fr, 10 novembre 2018(consulté le 12 novembre 2018).


  102. A suivre aujourd'hui... ENGIE - Capital, 21 mai 2017


  103. Électricité : l'essor des microréseaux - Véronique Le Billon et Anne Feitz, Les Échos, 13 octobre 2016


  104. Engie veut se développer dans les villes de demain - Frédéric de Monicault, Le Figaro, 8 décembre 2016


  105. Engie acquiert les solutions de recharge de véhicules électriques EV-BOX - Fusacq.com, 17 mars 2017


  106. Engie: contrat de services dans les transports à Londres - Le Figaro, 22 juin 2017


  107. Engie a toujours de grandes ambitions dans les services - Anne Feitz, Les Échos, 26 juin 2017


  108. Engie veut plus internationaliser ses services - Le Figaro 23 juin 2017


  109. « Engie rachète à Mubadala 40 % de Tabreed », sur Les Échos, 19 juin 2017


  110. « ENGIE remporte un contrat avec l'Université d'État de l'Ohio », sur Capital, 19 juin 2017


  111. Tout savoir sur Engie, Les Échos, consulté le 1er février 2018


  112. World's Best Companies 2009


  113. « Nos cœurs de métiers | ENGIE », sur www.engie.com (consulté le 17 octobre 2017)


  114. Les entreprises françaises s'engagent pour le climat, p. 19.


  115. GDF-Suez et le nucléaire, sur le site gdfsuez.com - consulté le 12 juillet 2012.


  116. Document de référence Engie 2016


  117. « Document de référence 2017 », sur library.engie.com (consulté le 25 avril 2018), p. 170, 182


  118. Rapport d'activité 2013 GDF Suez.


  119. Romaric Godin, « Le CAC 40, machine à dividendes et à inégalités », sur Mediapart, 14 mai 2018(consulté le 19 mai 2018).


  120. « Rapport Oxfam : donne-t-on vraiment trop aux actionnaires du CAC 40 ? », sur Les Échos, 17 mai 2018.


  121. « Polémique sur les dividendes du CAC 40 : tout ce qu'Oxfam passe sous silence », sur Le Point, 18 mai 2018.


  122. « Entreprises et dividendes : les erreurs d'Oxfam », 17 mai 2018.


  123. a et b« Engie et ses très chers actionnaires », sur Le Parisien, 18 mai 2018.


  124. Organisation opérationnelle, Site officiel Engie, 4 janvier 2016.


  125. « GDF Suez achète l'américain Ecova pour 335 millions de dollars », sur challenges.fr, Paris, Challenges (avec AFP), 30 mai 2014(consulté le 3 mai 2016).


  126. Engie, « ENGIE rachète MesDépanneurs.fr : un positionnement de leader du dépannage ! - ENGIE Pro », Communiqué de presse ENGIE,‎ 15 novembre 2017(lire en ligne)


  127. http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2008-07-16/la-fusion-gdf-suez-est-lancee/916/0/260631


  128. https://www.lalettrea.fr/strategies-d-entreprise/2015/04/02/gdf-suez-tente-de-remettre-son-it-a-flot,108068105-ARL


  129. https://www.societe.com/societe/engie-information-et-technologies-340793959.html


  130. http://www.lalettredelexpansion.com/11-Article-payant.htm?article=25276


  131. https://www.lenouveleconomiste.fr/annonces-legales/consultation/annonce-legale-gdf-suez-information-et-technologies-17877.html


  132. https://www.actu-environnement.com/ae/news/olivier-sala-gdf-suez-information-technologies-23981.php4


  133. https://www.lalettrea.fr/strategies-d-entreprise/2015/10/01/l-it-d-engie-change-de-braquet,108094250-ARL


  134. Une nouvelle équipe dirigeante Communiqué de presse Engie.


  135. (en) « Global 500 Greenhouse Gases performance 2010-2013: 2014 report on trends », sur http://site.thomsonreuters.com, décembre 2014(consulté le 26 mai 2016), p. 6


  136. (en) Damian Carrington, « US and Chinese companies dominate list of most-polluting coal plants », The guardian,‎ 13 mars 2015(lire en ligne)


  137. a et b« Incendie d'une mine en Australie : GDF Suez se défend », sur RTL.fr (consulté le 3 juin 2016)


  138. Gay Alcorn, « Latrobe coalmines not paying enough for cleanup: Hazelwood fire inquiry », sur the Guardian, 14 avril 2016(consulté le 3 juin 2016)


  139. « Hazelwood Power Corporation charged - WorkSafe News », sur worksafenews.com.au (consulté le 3 juin 2016)


  140. Tom Arup, « Hammer comes down on Hazelwood: environmental charges to be laid over mine fire », The Age,‎ 14 mars 2016(lire en ligne)


  141. a et bAustralian Associated Press, « Hazelwood mine owners GDF Suez refusing to pay $18m firefighting bill », sur the Guardian, 7 juillet 2015(consulté le 3 juin 2016)


  142. a et bCash investigation, « Cash Investigation. Climat : le grand bluff des multinationales », France Télévisions, émission diffusée le 24 mai 2016 (page consultée le 18 septembre 2016). (fr) [vidéo] Cash investigation - Climat: le grand bluff des multinationales sur YouTube.


  143. Engie ne construira plus de centrales au charbon, LesEchos.fr, 14 octobre 2015.


  144. Résultats annuels Engie, p. 43, Site officiel.


  145. Engie ferme une centrale géante ultrapolluante, Les Échos, 24 octobre 2016.


  146. Engie boucle la moitié de son programme de cessions, Frédéric de Monicault, Le Figaro, 9 février 2017.


  147. Engie engage une révolution stratégique, Anne Feitz, Les Echos, 25 février 2016.


  148. « Engie clôt le chapitre du charbon en Australie en cédant la centrale Loy Yang B », La Tribune,‎ 23 novembre 2017(lire en ligne)


  149. Martine Valo, « Laurent Fabius fait appel aux entreprises pour financer la COP 21 », Le Monde,‎ 27 mai 2015(lire en ligne)


  150. Christian Losson, « La COP 21, paradis du greenwashing et des conflits d'intérêts ? », Libération,‎ 5 décembre 2015(lire en ligne)


  151. « Engie : Leader de la transition vers le chaos climatique », sur Prix Pinocchio (consulté le 26 mai 2016)


  152. (en) Michael Stothard, « COP21: corporate sponsors accused of ‘greenwashing’ », Financial Times,‎ 29 novembre 2015(ISSN 0307-1766, lire en ligne)


  153. (de) Jürgen Döschner, « Undichte Bohrschlammgrube betrieben? », sur Tagesschau, 20 avril 2016


  154. (de) « Radioaktiver Schlamm und Chemieabfälle: Der wohl giftigste See Deutschlands », sur Vice, 20 avril 2016(consulté le 26 mai 2016)


  155. Nicolas Cori, « Engie compte l’emporter au paradis », sur Les Jours, 29 septembre 2016


  156. « Engie a transféré 27 milliards d'euros au Luxembourg », sur Le Point, 17 octobre 2016.


  157. Eléanor Douet, « Engie aurait bénéficié de 300 millions d'euros d'avantages fiscaux », sur RTL, 6 janvier 2017


  158. « ENGIE boucle son plan de cessions, mais est jugé coupable d'évasion fiscale par Bruxelles », Le Figaro,‎ 20 juin 2018(lire en ligne)


  159. a b et cMaxime Vaudano, « « Paradise Papers » : le tour de passe-passe d’Engie pour économiser des millions d’euros d’impôts », Le Monde,‎ 8 novembre 2017(lire en ligne)


  160. Myrtille Delamarche, « Ces industriels empêtrés dans les Paradise Papers », L'Usine nouvelle,‎ 11 novembre 2017(lire en ligne)


  161. « Gaz: Engie écope d'une forte amende pour abus de position dominante », sur Boursorama, 22 mars 2017


  162. Jean-Michel Bezat, « Engie condamné à 100 millions d’euros d’amende pour abus de position dominante », Le Monde,‎ 22 mars 2017(lire en ligne)


  163. « Démarchage des clients: EDF fait condamner Engie », sur FIGARO, 15 décembre 2017(consulté le 5 janvier 2018)


  164. « Energie: le médiateur épingle les « mauvaises pratiques » des fournisseurs », Libération.fr,‎ 29 mai 2018(lire en ligne)


  165. « Ententes: la Commission inflige des amendes de €553 millions chacune à E.ON et à GDF Suez pour un partage des marchés français et allemand du gaz », sur Europa/Communiqués de presse (consulté le 26 mai 2016)


  166. « Fiche Engie », sur Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (consulté le 29 mai 2018)


  167. « Fiche Engie energy services », sur Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (consulté le 29 mai 2018)


  168. a et b« Registre de transparence », sur Europa (consulté le 18 octobre 2016)


  169. « Lobbying : ces firmes qui dépensent sans compter pour influencer la politique européenne », sur Capital, 24 juin 2015.


  170. Engie : "Engie Rassembleurs d'Énergies" augmente sa taille, Boursier.com, 14 avril 2016.


  171. Anne-Marie Rocco, « Quand Challenges salue la marche des femmes », sur Challenges, 9 octobre 2015.


  172. « GDF Suez : 63 % de femmes administratrices », sur Le Figaro, 23 mars 2015.




Annexes |


.mw-parser-output .autres-projets ul{margin:0;padding:0}.mw-parser-output .autres-projets li{list-style-type:none;list-style-image:none;margin:0.2em 0;text-indent:0;padding-left:24px;min-height:20px;text-align:left}.mw-parser-output .autres-projets .titre{text-align:center;margin:0.2em 0}.mw-parser-output .autres-projets li a{font-style:italic}

Sur les autres projets Wikimedia :





Articles connexes |




  • Gaz de France

  • Suez (entreprise, 2015)

  • Engie - Electrabel

  • Classement des entreprises leader de l'énergie

  • Fédération nationale des collectivités concédantes et régies

  • Énergie en France

  • Électricité en France

  • Marché de l'électricité en France

  • Tour T1




Liens externes |




  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata : International Standard Name Identifier • Gemeinsame Normdatei

  • Site officiel

  • Offre d'électricité GDF Suez Dolce Vita




  • Portail des entreprises Portail des entreprises
  • Portail de l’énergie Portail de l’énergie
  • Portail de la France Portail de la France



Popular posts from this blog

Ellipse (mathématiques)

Quarter-circle Tiles

Mont Emei