Provence-Alpes-Côte d'Azur

































































































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Provence-Alpes-Côte d'Azur

Blason de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Blason


Drapeau de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Drapeau

Administration

Pays

Drapeau de la France France

Préfecture

Marseille

Départements et collectivités territoriales

Alpes-de-Haute-Provence (04)
Hautes-Alpes (05)
Alpes-Maritimes (06)
Bouches-du-Rhône (13)
Var (83)
Vaucluse (84)

Arrondissements
18

Cantons
237

Communes
963

Conseil régional

Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur

Président

Renaud Muselier (LR)
2017-2021

Préfet
Pierre Dartout[1]

ISO 3166-2
FR-PAC
Démographie

Gentilé
Provençaux

Population
5 007 977 hab. (2015)
Densité 159 hab./km2

Rang (population)

7e sur 18

Langues
régionales

Provençal (dialectes: maritime, rhodanien, niçois, alpin)[2]
Géographie

Superficie
31 400 km2

Rang

10e sur 18
Localisation

Localisation de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Liens

Site web

maregionsud.fr


La Provence-Alpes-Côte d'Azur[3],[4] (prononcé /pʁɔ.vɑ̃.salp(ə) kot da.zyʁ/ en français standard) est une région du sud-est de la France, au nord de la Corse et à l'est-nord-est de la région Occitanie. Anciennement région PACA par acronyme, elle a été renommée commercialement Région Sud en 2018, bien que l'appellation antérieure demeure la seule officielle[5].


En 1970, Provence-Côte d’Azur-Corse devient Provence-Côte d’Azur à la suite de la constitution de la région Corse. En 1976, elle est rebaptisée Provence-Alpes-Côte d’Azur[6]. Fin 2017, le conseil régional sous l'impulsion du Président de Région Renaud Muselier décide d'utiliser le nom « région Sud » sur ses documents de communication[7],[8]. Son chef-lieu est Marseille. Par contre, cette terminologie n'est toujours pas encore officialisée par l'administration nationale.


Provence-Alpes-Côte d'Azur est formée de six départements issus des anciennes provinces de Provence et du Dauphiné : les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, le Var et le Vaucluse .


La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est baignée au sud par la mer Méditerranée et limitrophe à l'est des régions italiennes de Ligurie et Piémont. Elle est bordée au nord par la région Auvergne-Rhône-Alpes et à l'ouest par la région Occitanie, le Rhône formant la limite régionale. Son territoire couvre une grande partie des Alpes du Sud. Provence-Alpes-Côte d'Azur comptait 4 983 938 habitants en 2014, ce qui en fait la septième région française la plus peuplée. En 2013 et en tenant compte de la fusion des régions de 2016, avec un PIB de 152,13 milliards d'euros, c'est la cinquième région la plus riche de France alors que le PIB par habitant est de 30 688 €, la classant à la troisième place. En raison d'une forte attractivité, pendant plusieurs décennies, pour les populations venant d'autres régions, et d'une proportion d'immigrés de 10,2 % en 2013[9], 47 % des habitants de la région ne sont pas nés sur son territoire[10]. Ces personnes proviennent autant des migrations internes à la France que des migrations étrangères.




Sommaire






  • 1 Toponymie


  • 2 Géographie


    • 2.1 Reliefs


    • 2.2 Climat




  • 3 Environnement


  • 4 Population


    • 4.1 Démographie


    • 4.2 Villes


      • 4.2.1 Grandes zones urbaines


        • 4.2.1.1 Zone urbaine de Marseille


        • 4.2.1.2 Zone urbaine de Nice


        • 4.2.1.3 Zone urbaine de Toulon


        • 4.2.1.4 Zone urbaine d'Avignon


        • 4.2.1.5 Zone urbaine de Cannes


        • 4.2.1.6 Zone urbaine d'Aix-en-Provence




      • 4.2.2 Autres zones urbaines




    • 4.3 Cohésion sociale




  • 5 Politique et administration


    • 5.1 Collectivités territoriales


    • 5.2 Administration déconcentrée


    • 5.3 Tendances politiques


    • 5.4 Jumelages




  • 6 Culture


    • 6.1 Langues


    • 6.2 Cuisine


    • 6.3 Littérature


    • 6.4 Musique


    • 6.5 Cinéma


    • 6.6 Symboles


    • 6.7 Identité visuelle (logo)




  • 7 Économie


    • 7.1 Agriculture


    • 7.2 Industries


    • 7.3 Commerce et services


    • 7.4 Recherche et enseignement supérieur




  • 8 Transports


  • 9 Sports


  • 10 Notes et références


  • 11 Voir aussi


    • 11.1 Bibliographie


    • 11.2 Articles connexes


    • 11.3 Liens externes







Toponymie |


Après le décret du 2 juin 1960[11], la région Provence-Côte d'Azur-Corse est créée : elle comprend les départements des Basses-Alpes, des Hautes-Alpes, des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, de la Corse, du Var et de Vaucluse. La Corse en est détachée par le décret du 12 janvier 1970.


La dénomination « Provence-Alpes-Côte d'Azur » est utilisée par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, les organismes de l'État et de l'Union européenne. Elle s'écrit avec deux traits d'union. La graphie « Provence-Alpes-Côte-d’Azur », avec trois traits d'union, est peu usitée bien que préconisée par la Commission nationale de toponymie[12] conformément aux règles de la typographie française qui prescrivent des traits d'union entre tous les mots composant un nom de territoire politique ou administratif déterminé.


En juin 2009, Michel Vauzelle, président du conseil régional, lance une consultation afin de rebaptiser la région, à la demande de plusieurs associations de promotion de l'identité régionale qui rappellent que « pacan » signifie « paysan » en provençal[réf. nécessaire] et jugeant que « Provence-Alpes-Côte d'Azur est un beau nom, mais il est trop long et peu pratique. L'acronyme PACA n'illustre ni la richesse, ni la diversité de ses territoires et de son patrimoine culturel exceptionnel et ne permet pas non plus de nommer ses habitants »[13]. Les termes « Provence » et « Méditerranée » se dégagent, laissant de côté « Alpes » et « Côte d'Azur », ce qui provoque la protestation d'élus des zones délaissées[14]. Finalement, le projet est abandonné quelques mois plus tard[14] et le nom de la région reste inchangé.


Le conseil régional a voté le 15 décembre 2017 l'utilisation du nom « région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur » sur tous les supports de communication, afin de promouvoir l'utilisation de l'abréviation « région Sud » au lieu de l'acronyme « PACA »[15].



Géographie |


Article détaillé : Géographie de Provence-Alpes-Côte d'Azur.


Carte topo de Provence-Alpes-Côte d'Azur

Carte topographique de Provence-Alpes-Côte d'Azur.




Les provinces après dislocation de la Provence historique et avant la Révolution au sein de la région actuelle.


Provence-Alpes-Côte d'Azur recouvre une superficie de 31 400 km2 et s'étend du Rhône à l'ouest à la frontière italienne à l'est. Son territoire comprend[16] :



  • la Provence historique (française depuis 1482),

  • le sud-est du Dauphiné (français depuis 1349),


  • Avignon et le Comtat Venaissin (intégrés à la France à la Révolution en 1791),

  • le comté de Nice (rattaché en 1860),


  • Tende et La Brigue (rattachés en 1947).


  • Menton et Roquebrune-Cap-Martin, détachées de facto de la principauté de Monaco en 1848 et rattachées de jure à la France en 1861 après rachat au Prince Charles III de ses droits moyennant 4 millions de francs-or.


La principauté de Monaco est une encoche côtière indépendante.



Reliefs |


Provence-Alpes-Côte d'Azur accueille une grande diversité de paysages.


À l'ouest, le relief est relativement plat, baigné par le Rhône et ses affluents (Aygues, Durance notamment). Les plaines de Vaucluse sont des plaines alluviales alors que la Crau est une plaine caillouteuse sèche[16]. Le delta du Rhône forme la Camargue, formée d'étangs (étang de Vaccarès) et de pâturages amphibies[16].


La côte d'Azur compte deux massifs forestiers, l'Esterel et le massif des Maures. Plus à l'ouest, le littoral est dominé par des falaises de calcaires blancs accidentées de gorges : les calanques[16].


Les Préalpes forment la moyenne et la haute Provence : Ventoux, montagne de Lure, préalpes de Digne et de Castellane, plateau de Valensole, plan de Canjuers (coupé des gorges du Verdon), plan de Caussols. Plus au sud se trouvent les reliefs du Luberon, des Alpilles, de la montagne Sainte-Victoire et de la Sainte-Baume. À l'est, les Préalpes s'achèvent près de la mer, vers Nice et Menton[16].


Enfin, la région comprend plusieurs zones de moyenne et haute montagne : le Mercantour à l'est, avec son point culminant à 3 143 m : la Cime du Gélas, le massif des Écrins au nord qui culmine à plus de 4 000 m d'altitude (Barre des Écrins à 4 102 m, Pelvoux à 3 946 m), et les massifs moins étendus du Dévoluy, du Queyras et des Cerces[16].




Climat |


La région se caractérise par un climat méditerranéen au niveau du littoral et à l'intérieur des terres et par un climat montagnard qui décline vers le froid en fonction de l'altitude. Sur la période 1971-2000, les secteurs les plus chauds en moyenne se situent sur le littoral est, de Nice à Sainte-Maxime, avec des températures moyennes annuelles[17] d'environ 16 °C; les hivers sont doux (de 7 à 14 °C) et les étés chauds (de 21 à 29 °C en moyenne). Les températures moyennes décroissent en s'enfonçant dans les terres avec des valeurs comprises entre 13 et 15 °C mais les étés y sont particulièrement chauds (31 °C en moyenne l'après-midi au Luc qui détient le record de France avec 42,7 °C en 1982). Les Alpes connaissent des températures plus ou moins froides en fonction de l'altitude avec des températures moyennes annuelles d'environ 10 °C à 1 000 m ; °C à 2 500 m.


La région est particulièrement ensoleillée : de 2 700 à 3 000 heures d'ensoleillement par an[16].


Les hivers sont froids, voire rudes et neigeux en montagnes, mais doux sur le littoral, notamment sur la côte d'Azur. La vallée du Rhône et une partie de la côte subissent le mistral, vent froid et fort soufflant du nord.


Les précipitations annuelles varient de 600 mm (delta du Rhône) à 1 000 mm (Alpes) mais sont très inégalement réparties dans l'année : s'il pleut autant à Nice et Marseille qu'à Brest et Paris, la sécheresse est très marquée l'été mais les averses sont violentes[16], notamment à l'automne.




Environnement |


Article détaillé : Flores originaires de Provence.

La montagne occupe la moitié du territoire régional et le littoral s'étend sur 700 km. Provence-Alpes-Côte d'Azur compte quatre parcs nationaux, cinq parcs régionaux dont quatre sont contigus, un parc régional marin et une dizaine de réserves naturelles[18]. Certains sites font aussi l'objet de classements en zones Natura 2000, etc.


Du fait de l'urbanisation, les territoires agricoles subissent une forte pression : entre 1970 et 2000, la surface agricole productive a été réduite de 20 %. C'est particulièrement le cas sur le littoral et dans le pays d'Avignon[18].




Population |



Démographie |


Article détaillé : Démographie de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Provence-Alpes-Côte d'Azur compte près de 5 millions d'habitants, ce qui en fait la septième région de France la plus peuplée.


Bien que son dynamisme soit aujourd'hui en diminution, la région se caractérise par une très forte croissance démographique dans la seconde moitié du XXe siècle : elle est la région de France qui a connu la plus forte progression de sa population entre 1962 et 2009[18]. Elle représentait 4,5 % du total de la population française en 1975 contre 7,8 % en 2014. Cette croissance est le fruit à la fois de l'excédent naturel et d'un fort apport migratoire.


Contrairement aux idées reçues, les migrations résidentielles ont contribué à ralentir le vieillissement de la population régionale[18]. Reste que près de 27 % des habitants ont plus de 60 ans (le taux national s'élevant à 24 %)[19] et la région compte plus de 500 000 personnes de 75 ans et plus. On estime qu'en 2030, un habitant de la région sur trois aura plus de 60 ans[18].


L'immigration internationale joue également un rôle important dans la démographie de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il y a aujourd'hui environ 430 000 immigrés dans la région, soit près de 10 % de la population. L'histoire de l'immigration est ancienne : dès le XIXe siècle, un tiers des employés des arsenaux de Toulon sont italiens, tout comme 43 % des ouvriers des parfumeries de Grasse au début du XXe siècle[20]. Marseille en particulier accueille de nombreux migrants au cours des 150 dernières années : travailleurs italiens puis nord-africains à partir des années 1920 et surtout 1950, comoriens plus récemment, réfugiés arméniens, espagnols puis Pieds-Noirs. Nice et la Côte d'Azur connaissent une immigration de luxe, composée de Britanniques, Russes et Allemands principalement[20].


La géographie, l'exode rural et l'industrialisation font que la population est aujourd'hui très inégalement répartie. 75 % des habitants se concentre sur 10 % du territoire[18] et 80 % de la population de la région habite sur le littoral, qui abrite les plus grandes villes régionales : Marseille, Nice, Toulon. La population de Provence-Alpes-Côte d'Azur est d'ailleurs très urbanisée, avec un taux de 94,3 %[19] et une périurbanisation très marquée[18].



Villes |


Sur le plan strictement administratif, voici la liste des communes de plus de 30 000 habitants avec leur population en 2014 :

























































































































































































Code Insee
Commune
Département
Population (2014)
Rang national
13055 Marseille Bouches-du-Rhône +0858 120, 2
06088 Nice Alpes-Maritimes +0343 895, 5
83137 Toulon Var +0165 584, 15
13001 Aix-en-Provence Bouches-du-Rhône +0142 149, 23
84007 Avignon Vaucluse +0092 209, 46
06004 Antibes Alpes-Maritimes +0075 731, 65
06029 Cannes Alpes-Maritimes +0073 744, 69
83126 La Seyne-sur-Mer Var +0064 675, 78
83069 Hyères Var +0056 502, 97
83061 Fréjus Var +0053 511, 111
13004 Arles Bouches-du-Rhône +0052 697, 118
06069 Grasse Alpes-Maritimes +0050 409, 122
13056 Martigues Bouches-du-Rhône +0048 870, 131
06027 Cagnes-sur-Mer Alpes-Maritimes +0047 811, 136
13005 Aubagne Bouches-du-Rhône +0045 128, 145
13103 Salon-de-Provence Bouches-du-Rhône +0044 187, 155
13047 Istres Bouches-du-Rhône +0043 463, 160
06030 Le Cannet Alpes-Maritimes +0042 454, 167
05061 Gap Hautes-Alpes +0040 225, 180
83050 Draguignan Var +0040 154, 181
13028 La Ciotat Bouches-du-Rhône +0035 631, 211
83118 Saint-Raphaël Var +0034 567, 223
13117 Vitrolles Bouches-du-Rhône +0034 236, 225
13054 Marignane Bouches-du-Rhône +0034 154, 226
83129 Six-Fours-les-Plages Var +0033 652, 231


Grandes zones urbaines |


L'acte III de la décentralisation renforce essentiellement deux types de collectivités : la région grâce à la loi NOTRe et l'intercommunalité grâce à la loi MAPTAM. Le premier volet a donné lieu à la création des nouvelles grandes régions française qui n'a pas changé les limites administratives de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur tandis que le second est axé sur les grandes agglomérations régionales. La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur compte en effet quatre grandes agglomérations de plus de 400 000 habitants au centre de grandes aires urbaines dépassant toutes 500 000 habitants qui sont répartis sur six zones. Il s'agit de Marseille - Aix-en-Provence, Nice - Cannes-Antibes-Grasse, Toulon et Avignon. Ces quatre agglomérations forment les six grandes zones économique régionales qui correspondent aux six grandes zones d'emploi[21]. Pour être considérée comme une grande zone d'emploi, la zone doit dépasser les 400 000 habitants, seuil requis pour la création d'une métropole.

























































Liste des quatre grandes zones urbaines (population au 1er janvier 2014)[22]
Ville centre
Aire urbaine 2014

(Habitants)


Unité urbaine 2014

(Habitants)



Zone d'emploi
Population
PIB/Hab.[23]

Marseille-Aix-en-Provence

1 743 990

1 578 484
Marseille-Aubagne
1 316 173
29 367 €
Aix-en-Provence
403 964
47 923 €

Nice

1 006 289

944 022
Nice
620 547
26 126 €
Cannes-Antibes
412 606
43 344 €

Toulon

616 763

565 951
Toulon
614 384
19 459 €

Avignon

524 490

453 296
Avignon
502 068
35 059 €

Ces agglomérations concentrent l'essentiel des services déconcentrés de l'État, des zones commerciales, des infrastructures culturelles, des zones industrielles, des technopoles, des ports fluviaux et maritimes, et des infrastructures aéroportuaires. Afin de piloter la dynamique de ces grandes agglomérations (politique de l'habitat, de mobilité, aménagement du territoire, etc.), une partie importante des communes qui les composent se sont regroupées au sein d'établissements publics de coopération intercommunale.


La métropole d'Aix-Marseille-Provence (1 876 019 habitants) est une fusion de six anciennes intercommunalités : la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (1 045 823 habitants), la communauté d'agglomération du pays d'Aix (402 040 habitants), Agglopole Provence (140 879 habitants), la communauté d'agglomération du pays d'Aubagne et de l'Étoile (103 497 habitants), le syndicat d'agglomération nouvelle Ouest Provence (98 113 habitants), la communauté d'agglomération du pays de Martigues (70 457 habitants) sur le territoire de l'aire urbaine de Marseille - Aix-en-Provence mais également celle de Salon-de-Provence et celle de Toulon (La Ciotat et Ceyreste).


La métropole Nice Côte d'Azur (538 555 habitants), quant à elle, n'englobe que la partie est de son aire urbaine. La partie ouest est divisée en trois communautés d'agglomérations : Pays de Lérins (158 812 habitants) autour de Cannes, Sophia-Antipolis (176 647 habitants) autour d'Antibes et Pays de Grasse (101 101 habitants) autour de Grasse.


La Métropole Toulon Provence Méditerranée (427 839 habitants) est positionnée sur le territoire très central de l'aire urbaine de Toulon. Cette dernière s'étant sur le centre Var autour du Val de l'Issole anciennement communauté de communes du Val d'Issole (22 903 habitants), actuellement réuni à la communauté d'agglomération de la Provence Verte, et du Gapeau avec la communauté de communes de la Vallée du Gapeau (30 315 habitants). Elle s'étant aussi à l'est de Toulon avec la communauté de communes Méditerranée Porte des Maures (39 891 habitants) ainsi qu'à l'ouest de Toulon avec la communauté d'agglomération Sud Sainte Baume (60 013 habitants) jusque dans les Bouches-du-Rhône (La Ciotat et Ceyreste). Le 15 décembre 2016, l'Assemblée nationale donne son accord pour la création de sept nouvelles métropoles dont Toulon, afin qu'elles rejoignent les 15 métropoles déjà existantes.


La communauté d'agglomération du Grand Avignon (193 563 habitants) est centrée uniquement sur Avignon et ses communes avoisinantes. Son aire urbaine s'étend aussi autour de Carpentras et la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin (68 641 habitants), d'Orange et la communauté de communes des Pays de Rhône et Ouvèze (44 901 habitants), L'Isle-sur-la-Sorgue et la communauté de communes du Pays des Sorgues et des Monts de Vaucluse (32 161 habitants), Cavaillon et la communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse (54 717 habitants), mais aussi autour de Châteaurenard dans les Bouches-du-Rhône et sa communauté d'agglomération Terre de Provence (57 602 habitants).



Zone urbaine de Marseille |



Vieux-Port de Marseille


La zone urbaine de Marseille — (Marselha / Marsiho en provençal) — se situe dans les Bouches-du-Rhône et dans la Var. Marseille est le chef-lieu du département des Bouches-du-Rhône et de la région, ainsi que le siège de sa préfecture.


Marseille constitue, en termes de population, la deuxième commune de France, avec 858 120 habitants, la troisième agglomération avec 1 578 584 habitants et la troisième aire urbaine après celles de Paris et Lyon avec 1 743 990 habitants en 2014. Marseille est depuis le 1er janvier 2016 le siège de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, la seconde plus peuplée de France avec 1 859 922 habitants.




Étang de Berre depuis Vitrolles


Plus ancienne ville de France, fondée sous le nom de Μασσαλία (Massalía) vers 600 av. J.-C. par des marins grecs originaires de Phocée, Marseille est depuis l'Antiquité un important port de commerce et de passage. Elle connait notamment un essor commercial considérable au cours du XIXe siècle devenant une ville industrielle et négociante prospère.


Héritage de ce passé, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) et l'économie maritime sont encore des pôles majeurs de l'activité régionale et nationale et Marseille reste le premier port français, le deuxième port méditerranéen et le cinquième port européen.


L'ouverture de Marseille sur la mer Méditerranée en fait depuis ses origines une ville cosmopolite d'échanges culturels et économiques avec l'Europe du Sud, le Proche-Orient, l'Afrique du Nord et l'Asie. Elle est d'ailleurs souvent considérée comme la « Porte de l'Orient ».




Baie des Anges de Nice



Zone urbaine de Nice |

La zone urbaine de Nice — (Nissa / Niça en niçois) — se situe dans les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence. Nice le chef-lieu du département des Alpes-Maritimes et siège de sa préfecture. Nice est la deuxième ville de la région derrière Marseille.


Nice constitue, en termes de population, la cinquième commune de France, avec 343 895 habitants, la cinquième agglomération avec 943 695 habitants et la septième aire urbaine avec 1004914 habitants. La ville est le centre d'une métropole, Nice Côte d'Azur, qui rassemble quarante-neuf communes et 536 327 habitants.




Vallée du Var et Alpes d'Azur


Capitale historique du Comté de Nice, elle a appartenu à la Provence avant d'en faire sécession et de choisir de rejoindre les États de Savoie en 1388 (Acte de Dédition). Nice ne devient française qu'en 1860, un an avant la réalisation de l'unité italienne.


Située entre mer et montagnes, capitale économique et culturelle de la Côte d'Azur, Nice bénéficie d'importants atouts naturels. Le tourisme, le commerce et les administrations (publiques ou privées) occupent une place importante dans l'activité économique de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays, après Paris, et accueille chaque année 4 millions de touristes. Elle dispose également du troisième aéroport de France (le premier de Province) et de deux palais des congrès consacrés au tourisme d'affaires. La ville possède aussi une université et plusieurs quartiers d'affaires. Nice est enfin dotée de certains équipements culturels importants. Elle possède ainsi de nombreux musées (il s'agit même de la ville qui en compte le plus en France, après Paris), un théâtre national, un opéra, une bibliothèque à vocation régionale, un conservatoire à rayonnement régional et des salles de concert.


Elle se situe à une trentaine de kilomètres de la frontière franco-italienne, elle est établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la baie des Anges et à l'embouchure du Paillon.




La Rade de Toulon



Zone urbaine de Toulon |

La zone urbaine de Toulon — (Tolon / Touloun en provençal) — se situe dans le Var. Toulon est le chef-lieu du département du Var et siège de sa préfecture. Elle abrite également le siège de la préfecture maritime de la Méditerranée.




Aéroport de Toulon à Hyères


Toulon constitue, en termes de population, la quinzième commune de France, avec 165 584 habitants, la neuvième agglomération avec 561 155 habitants et a treizième aire urbaine avec 611 237 habitants. La ville est le siège d'une communauté d'agglomération, Toulon Provence Méditerranée, la première de France, qui rassemble douze communes et 425 612 habitants.


Située entre mer et montagnes, capitale économique du Var, Toulon bénéficie de nombreux atouts naturels. La base navale (plus grand port militaire français), le commerce, les administrations (publiques ou privées), le tourisme et la recherche (pôle Mer PACA, IFREMER…) sont l'essentiel de l'activité économique de la ville, qui partage avec Hyères un aéroport par lequel transitent environ 500 000 passagers par an..


La ville possède aussi une université (sciences, sciences humaines, lettres, droit, Staps et des pôles d’enseignement supérieur : les classes préparatoires aux grandes écoles des lycées Dumont-d'Urville et Rouvière, l’Institut supérieur de l'électronique et du numérique (ISEN Toulon) et l'école d'ingénieurs SeaTech.


Toulon est enfin dotée d'un Opéra, d'un Conservatoire national de région, de plusieurs musées, salles de concert (Palais Neptune et Zénith-Omega) et d'un théâtre labellisé « scène nationale » : le Théâtre Liberté.


La ville de Toulon est située dans le Midi de la France dans le sud-ouest du département du Var sur le littoral méditerranéen, à mi-chemin entre Marseille, à l'ouest, et Saint-Tropez, à l'est. On la considère parfois comme la première ville à l'ouest de la Côte d'Azur.




Pont d'Avignon



Zone urbaine d'Avignon |

La zone urbaine d'Avignon — (Avinhon / Avignoun en provençal) — se situe dans le département du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et du Gard. Avignon est le chef-lieu du département du Vaucluse et siège de sa préfecture.


Avignon constitue, en termes de population, la quarante-cinquième commune de France, avec 92 209 habitants, la quatorzième agglomération avec 453 296 habitants et la seizième aire urbaine avec 518 981 habitants. La ville est le siège d'une communauté d'agglomération, Grand Avignon, qui rassemble dix-sept communes et 193 563 habitants.




Confluent Rhône (gauche) et Durance (Droite)


Surnommée la « cité des papes » en raison de la présence des papes de 1309 à 1423, elle est actuellement la plus grande ville et le chef-lieu du département de Vaucluse. C'est l'une des rares villes françaises à avoir conservé ses remparts, son centre historique, composé du palais des papes, de l'ensemble épiscopal, du Rocher des Doms et du pont d’Avignon. Elle a été classée patrimoine mondial de l'UNESCO sous les critères I, II et IV.


La renommée de son festival, véritable vitrine artistique et culturelle de la ville, a largement dépassé les frontières françaises. La ville fut capitale européenne de la culture en 2000.


Elle est installée sur la rive gauche du Rhône qui marque la limite avec le Gard et la région Occitanie. Au sud d'Avignon, c'est la Durance qui sépare la ville des Bouches-du-Rhône.




Port de Cannes et la Croisette



Zone urbaine de Cannes |

La zone urbaine de Cannes — (Canas / Cano en provençal) — se situe dans le département des Alpes-Maritimes, du Var et des Alpes-de-Haute-Provence.




Vue depuis Grasse


Cannes constitue, en termes de population, la soixante-neuvième commune de France, avec 73 744 habitants. Elle fait partie de la même aire urbaine que Nice qui comptait 1004941 habitants. La ville est le siège d'une communauté d'agglomération, Cannes Pays de Lérins, qui rassemble cinq communes et 158 812 habitants. A noter que les trois communautés d'agglomération de l'ouest des Alpes-Maritimes (Pays de Lérins, Sophia-Antipolis, Pays de Grasse) rassemble cinquante-deux communes et 436 560 habitants.


Village de pêcheurs ligure pendant l’Antiquité, liée aux légendes de Saint-Honorat et de l’homme au masque de fer sur les îles de Lérins au large de la baie de Cannes, station climatique et balnéaire de la Côte d'Azur au XIXe siècle, la ville prend son essor avec la construction de résidences de villégiature par les aristocrates anglais et russes puis, dès le début du XXe siècle, d'hôtels de luxe destinés aux touristes fortunés, constituant son patrimoine architectural.


Dotée d'une industrie de pointe, d’un petit aéroport d'affaires, de plusieurs ports et d’un palais des congrès, Cannes est aujourd’hui mondialement connue pour ses festivals du film et de la plaisance et pour sa Croisette bordée de quelques palaces.




Centre ville d'Aix-en-Provence et vue sur la Sainte-Victoire



Zone urbaine d'Aix-en-Provence |

La zone urbaine d'Aix-en-Provence — (Ais de Provença / Ais de Prouvènço en provençal) — se situe dans le département des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse.



Logo du Pays d'Aix

Logo du Pays d'Aix


Aix-en-Provence constitue, en termes de population, la vingt-quatrième commune de France, avec 142 149 habitants. Elle fait partie de la même aire urbaine que Marseille qui comptait 1 743 990 habitants La ville fait partie depuis le 1er janvier 2016 de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, la seconde plus peuplée de France avec 1 859 922 habitants. À noter que l'ancienne communauté d'agglomération du Pays d'Aix rassemblait trente-six communes et 402 040 habitants.


Fondée en 122 av. J.-C. sous le nom d'Aquae Sextiae par la garnison romaine de Gaius Sextius Calvinus, Aix devient par la suite la capitale du comté de Provence.


Ville thermale depuis l'Antiquité, Aix-en-Provence dispose d'un important patrimoine culturel (architecture, festival d'art lyrique, Grand Théâtre de Provence, etc.) et constitue un important pôle touristique.



Autres zones urbaines |


Liste des autres aires urbaines ayant plus 50 000 habitants (population au 1er janvier 2014)[22]




















































Ville centre
Aire urbaine 2014

(Habitants)


Unité urbaine 2014

(Habitants)


Zone d'emploi
Population

Fréjus

95 400

95 400
Fréjus-Saint-Raphaël
173 872

Draguignan

84 736

80 728
Draguignan
111 497

Menton-Monaco

73 138

68 781
Menton-Vallée de la Roya
82 831

Gap

62 567

40 700
Gap
101 346

Salon-de-Provence

59 351

59 351
Salon-de-Provence
117 130

Arles

55 575

55 575
Arles
76 418


Cohésion sociale |


Provence-Alpes-Côte d'Azur est une des régions les plus touchées par la pauvreté : 15 habitants sur 100 vivent sous le seuil de pauvreté. Les inégalités sont également plus marquées que la moyenne nationale[18].


La région est par ailleurs une des régions où l'accès au logement est le plus difficile. On compte seulement 10 % de logements sociaux (contre 14 % en France) et Provence-Alpes-Côte d'Azur est la région où le logement est le plus cher après l'Île-de-France[18].



Politique et administration |



Collectivités territoriales |


La région est administrée par le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur dont le siège est à Marseille. Il compte 123 conseillers régionaux et est présidé depuis 2017 par Renaud Muselier (LR).


Provence-Alpes-Côte d'Azur compte six départements :


































































Département Superficie Population (2013)[24]
Préfecture Sous-préfectures Densité (2013)
04 Alpes-de-Haute-Provence 6 944 km2
161 588 Digne-les-Bains
Barcelonnette, Castellane et Forcalquier
23 hab/km2
05 Hautes-Alpes 5 549 km2
139 883 Gap Briançon 25 hab/km2
06 Alpes-Maritimes 4 299 km2
1 083 312 Nice Grasse 251 hab/km2
13 Bouches-du-Rhône 5 112 km2
2 006 069 Marseille
Aix-en-Provence, Arles et Istres
392 hab/km2
83 Var 5 973 km2
1 038 212 Toulon
Brignoles et Draguignan
172 hab/km2
84 Vaucluse 3 566 km2
554 374 Avignon
Apt et Carpentras
154 hab/km2


On compte 18 arrondissements, 237 cantons et 963 communes, elles-mêmes regroupées en 86 intercommunalités. Provence-Alpes-Côte d'Azur compte deux métropoles : Nice Côte d'Azur (créée en 2011) et Aix-Marseille-Provence.



Administration déconcentrée |


Le préfet de région, également préfet des Bouches-du-Rhône, est basé à Marseille. En plus des directions régionales, la région est du ressort du Centre d'études techniques de l'Équipement Méditerranée, de la Direction interdépartementale des Routes Méditerranée, de la Direction interrégionale de la mer Mer Méditerranée, de la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille et de la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse Sud-Est.


Pour l'Éducation nationale, la région est divisée en deux académies : Aix-Marseille et Nice.



Tendances politiques |


Le département des Alpes-Maritimes a longtemps été dirigé par des hommes politiques centristes, bien que, depuis les années 1980, les partis de droite n'aient cessé de progresser. Les Bouches-du-Rhône et le Var ont longtemps été considérés comme appartenant au « Midi rouge ». Le courant socialiste y est influent dès la fin du XIXe siècle, comme le rappelle l'élection en 1881 du premier député socialiste de France, Clovis Hugues. Plus tôt, en 1851, le département des Basses-Alpes, ainsi que le Var et le Vaucluse, s'étaient distingués par une résistance républicaine au coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte.


Le Parti communiste a longtemps dirigé de nombreuses communes de la région (comme Aubagne, Draguignan, La Ciotat, Beausoleil) et maintient quelques bastions (Martigues, Gardanne, Arles notamment).


À partir des années 1980, la région a progressivement glissé à droite avec les changements démographiques et économiques, à l'exception des Alpes-de-Haute-Provence. Le Front national y enregistre également des scores particulièrement élevés. Si ce glissement est particulièrement fort pour les élections nationales, la gauche résiste cependant bien aux élections locales et conservent de nombreuses collectivités (conseil régional de 1998 à 2015, conseils généraux des Bouches-du-Rhône, de Vaucluse jusqu'en 2015, des Alpes-de-Haute-Provence, certaines communes).










































Élection / collectivités Droite
Gauche
Élection présidentielle de 2012 (2d tour)
57,62 % (Nicolas Sarkozy)
42,38 % (François Hollande)
Conseil régional de 2015
123 (LR-UDI-FN)
0
Conseils départementaux de 2015 5 1
Députés 27 15
Sénateurs 13 9
Villes chefs-lieux de département 4 2


Jumelages |

























Régions jumelées avec la région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Drapeau de la Californie Californie États-Unis 1990
États-Unis[25]
Carte de Guangdong Guangdong République populaire de Chine 1985
République populaire de Chine[26]
Carte du Maroc Tanger-Tétouan-Al Hoceima Royaume du Maroc 2000
Royaume du Maroc[27]


Culture |


Article détaillé : Culture de Provence-Alpes-Côte d'Azur.


Langues |




Variétés du provençal.


Articles détaillés : Occitan, Provençal, Niçois et Vivaro-alpin.

Selon la classification de la linguistique romane actuelle, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur appartient à l'aire linguistique occitane. Elle est d'ailleurs, depuis le redécoupage des régions françaises, l'unique région entièrement comprise dans l'aire occitane. Cependant, il existe une école revendiquant le provençal et le niçois comme langues distinctes de l'occitan, et distinctes entre elles-mêmes, (en contradiction avec le travail de Frédéric Mistral sur le sujet[28]) tout en appartenant à la famille des langues d'Oc, sur le modèle des langues par élaboration ou langues ausbau. Le conseil régional a adopté en décembre 2003 une motion affirmant « que la langue occitane ou langue d’Oc est la langue régionale de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur : le provençal rhodanien, le provençal maritime, le niçard et l’alpin sont les formes régionales de la langue occitane ou langue d’Oc en Provence-Alpes-Côte d’Azur » après avoir deux mois plus tôt retenu les langues provençales et niçoises[29],[30].


La langue régionale est généralement appelée provençal car ce fût longtemps l'ancienne appellation de la langue d'Oc qui a ensuite été renommé Occitan vers 1930, sous l'impulsion des languedociens. Par ailleurs, les populations ont longtemps cité la langue du Midi par le nom de leur dialecte, à titre d'exemple, les catalans surnommèrent la langue d'Oc de "Limousin" du fait de la notoriété de leurs troubadours. Le terme d'Occitan provoque, notamment en Provence, des critiques car il est étymologiquement un synonyme de languedocien.[31] Toutefois, il faut préciser que "provençal" comme "occitan" ou "oc" sont deux termes qui renvoient à la langue du Midi en général et qui se sont par la suite réduits à des provinces particulières : Languedoc (linguae occitanae), Provence (provinciae narbonensis). Les italiens avaient tendances à appeler la langue du Midi "provenzale". On distingue plusieurs sous-dialectes du dialecte provençal : rhodanien, maritime (ou marseillais), niçard, vivaro-alpin (ou provençal alpin). Si la pratique du provençal est aujourd'hui marginale comme langue maternelle, il subsiste cependant dans la création locale musicale (Massilia Sound System, Moussu T e lei Jovents, Lo Còr de la Plana, Crous e Pielo, Fatche d'eux, Zou mai Aqui, Guy Bonnet, André Chiron, etc.) ou littéraire (Mas-Felipe Delavouet, Jean-Pierre Tennevin, Roland Pécout ou précédemment Théodore Aubanel, Frédéric Mistral, Joseph d'Arbaud, Victor Gelu). Des associations, dont le Félibrige, l'Union provençale, le Collectif Provence, l'IEO Provence, l''Astrado prouvençalo, l'Ostau dau País marselhés, Parlarèn, etc., entretiennent ce patrimoine linguistique.


Du fait des migrations, d'autres langues sont également parlées en Provence-Alpes-Côte d'Azur, notamment le corse, le kabyle, l'arabe maghrébin, le comorien ou l'italien.[réf. nécessaire]



Cuisine |


Articles détaillés : Cuisine provençale, Cuisine des Alpes méridionales, Cuisine comtadine et vauclusienne, Cuisine de la Provence méditerranéenne et Cuisine niçoise.

Partie intégrante du bassin méditerranéen et proche de l'Italie, la cuisine de Provence-Alpes-Côte d'Azur est marquée par ces influences : utilisation d'huile d'olive, d'olives (tapenade…), d'ail, d'herbes aromatiques (thym, romarin, laurier, sauge, etc.). La consommation de légumes d'été et des légumes secs l'hiver est importante : aubergines, poivrons, courgettes, tomates, etc. Dans le sud et le centre, l'agneau et le mouton sont très utilisés ainsi que les produits de la mer. Dans les Alpes, la cuisine comporte une abondance de salaisons et de fromages et certaines recettes traditionnelles font partie de la cuisine dauphinoise.


Parmi les produits locaux : la truffe (dont le Vaucluse est le premier producteur en France), le pastis, les herbes de Provence, l'huile d'olive (la région compte plusieurs AOC).




Littérature |


De nombreuses œuvres littéraires évoquent la région, dont l'œuvre littéraire (mais aussi théâtrale et cinématographique) de Marcel Pagnol. Ses Souvenirs d'enfance, par exemple (La Gloire de mon père, Le Château de ma mère, etc.), se déroulent principalement à Marseille et dans les collines environnantes, de même que le diptyque L'Eau des collines. On peut noter aussi les nouvelles qui composent les Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet et qui se situent pour la plupart dans les environs de Beaucaire (20 km à l'est de Nîmes et en face de Tarascon), et reprennent parfois des récits tirés du folklore provençal.


De nombreuses autres œuvres s'inspirent ou racontent la Provence, les Alpes du sud ou encore le territoire de l'ancien comté de Nice et dont les auteurs sont Frédéric Mistral, Joseph Roumanille, René Char, Théodore Aubanel, Clovis Hugues, Henri Bosco, Marie Mauron, Yvan Audouard, Pierre Magnan, Jean-Yves Royer, Jean Giono et bien d'autres. D'autres œuvres prennent place dans les diverses zones de montagnes de la région.



Musique |


La musique en provençal est très créative, aussi bien dans les genres traditionnels que dans les genres plus modernes, avec une vague folk depuis les années 1970 (Miquèla e lei Chapacans, Jan Nouvè Mabelly, Daumas…) et une seconde vague renouvelée depuis les années 1990 avec des genres nouveaux (comme Jean-Bernard Plantevin et les groupes Massilia Sound System, Nux Vomica, Gacha-Empega, Dupain, Crous e Pielo, Terro de Sau, lo Còrou de Berra, D'Aquí Dub, lo Còr de la Plana par exemple). On retrouve une riche production de rap en région PACA, à la fois ancienne (depuis le début des années 1990) et dynamique (avec de nombreux disques d'or et de platine), avec des groupes comme IAM (Akhenaton, Kheops, Freeman, Imhotep, Shurik'n, ce dernier étant originaire de Miramas), Psy'4 de la Rime (Alonzo, Soprano, Vincenzo, Sya Styles) ou la Fonky Family (Le Rat Luciano, Sat l'Artificier, Don Choa, Menzo, Pone, DJ Djel, Fel) à Marseille, Chiens de Paille (Sako et Hal) à Cannes, le collectif D'en Bas Fondation[32] (Veust Lyricist, Infinit', Mr Agaz..), les artistes solo Jul, Bouga, REDK, Keny Arkana et l'Algerino à Marseille, SCH à Aubagne, Saigne J[33],[34], Dialectic Pimp et Deen Burbigo à Toulon, Hooss[35] à Fréjus, Kalash l'Afro à Berre-l'Etang et bien d'autres encore



Cinéma |


Les frères Lumière, qui possédaient une maison à la Ciotat, y ont réalisé leurs premières œuvres cinématographiques avec celles tournées à leur usine de Lyon : L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat, L'Arroseur arrosé. La première salle de cinéma de l'histoire, L'Éden, se situe à La Ciotat.


De nombreux films ont été réalisés dans la région, notamment de Marcel Pagnol et d'Henri Verneuil : Napoléon d'Abel Gance, Toni, réalisé et tourné à Martigues par Jean Renoir, La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, tourné au Castellet.



Symboles |


Article détaillé : Drapeaux de Provence-Alpes-Côte d'Azur.





Arms of the French Region of Provence-Alpes-Côte d'Azur 2.svg

Blasonnement :
parti, au premier d’or aux quatre pals de gueules, au second coupé en premier d’or au dauphin d’azur crété, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, et en second d’argent à l’aigle couronné de gueules, empiétant une montagne aux trois coupeaux de sable issant d’une mer d’azur et ondée d’argent



Le blason adopté par le conseil régional rassemble les armes anciennes de la Provence avec celles du comté de Nice et du Dauphiné. Sur le drapeau, les couleurs de Provence occupent les deux tiers de la surface à la hampe :


Flag of Provence-Alpes-Cote dAzur.svg

Le drapeau de la région est présent sur quelques établissements institutionnels mais les plus utilisés restent les drapeaux traditionnels de la Provence, de Nice et du Dauphiné dans les anciens territoires respectifs qui représentent la pluralité provençale, après la dislocation progressive de la Provence au Moyen-Âge.



Identité visuelle (logo) |




Économie |


La région Provence-Alpes-Côte d'Azur produit 7 % du PIB français, ce qui la situe au troisième rang national et 16e européen[18].


L'économie régionale a été touchée par la crise économique de 2008, mais moins que le reste du pays. Toutefois, la croissance démographique forte crée un déficit d'emplois et un chômage structurellement plus important[18].



Agriculture |


L'agriculture est diversifiée : viticulture (Côtes-du-Rhône, Côtes-de-Provence), maraîchage (Vaucluse), primeurs (Var), fleurs à parfums (Côte d’Azur), riziculture (Camargues). L'élevage reste extensif[36] : bovins et chevaux (Camargue) ou ovins (Alpes).


La forêt occupe un tiers du territoire régional, mais est peu utilisée par l'agriculture[16]. La région PACA est par ailleurs la première région de France, proportionnellement, en termes d'agriculture biologique, avec en 2012 13 % de la surface agricole utile (SAU) certifiée, contre 3,6 % en moyenne sur le territoire national[37]. Des initiatives ont été prises afin de favoriser les commandes publiques, notamment en restauration scolaire, de produits issus du bio[38].




Industries |


Longtemps, l'activité industrielle s'est concentrée autour des ports (construction navale, industries alimentaires et savonneries) puis dans la vallée du Rhône (chimie). Après la Seconde Guerre mondiale, le port de Marseille s'est étendu vers l'étang de Berre et le golfe de Fos, débouchant sur la création d'un important complexe pétrolier et industriel. Le secteur pétrochimique est ainsi particulièrement important (butadiène, chlore gazeux, propylène, éthylène, caoutchouc)[16].


L'industrie de l'aluminium est implantée à Gardanne, né de la proximité d'un bassin houiller et des mines de bauxite du Var[16], et qui subsiste même si les mines sont aujourd'hui fermées, ainsi que l'industrie du parfum à Grasse et, plus récemment, des activités liées aux télécommunications (micro-électrique, multimédia, informatique)[16].


L'agroalimentaire est présent par la production de fruits confits, lentilles en conserve, conserves de truffes, semoule, pâtes, confiserie, plats cuisinés[16]. Enfin, on note la présence d'industries liées à la mer, telle la Comex[16].


Comme ailleurs en France, l'emploi industriel est en déclin en Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais moins que dans le reste du pays car les secteurs les plus touchés par ce déclin (automobile, textile) sont moins présents dans la région[18].


Un très important développement des industries chimiques notamment a eu lieu sur le quartier des Riaux



Commerce et services |


L'économie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur est dominée par le secteur tertiaire, qui représente plus de 80 % des emplois[18].


Le tourisme est un secteur particulièrement important : forte de son climat et de la variété de ses paysages, Provence-Alpes-Côte d'Azur est la deuxième région touristique de France, après l'Île-de-France. Un tourisme d'hiver a émergé sur la côte d'Azur dès le XIXe siècle pour une riche clientèle étrangère, qui a lancé la réputation du littoral, en particulier pour son climat. Il a été remplacé par un tourisme d'été populaire à partir des années 1950, qui a gagné l'ensemble du littoral. Un tourisme de luxe caractérise aussi la région, qui bénéficie du renom de lieux tels que Saint-Tropez, Nice ou Cannes. Les sports d'hiver et la randonnée sont largement pratiqués dans les départements montagnards.




Recherche et enseignement supérieur |


Provence-Alpes-Côte d'Azur compte quatre universités :



  • l'université d'Aix-Marseille, la plus grande de France en nombre d'étudiants ;

  • l'université d'Avignon et des pays de Vaucluse ;

  • l'université Nice-Sophia-Antipolis ;

  • l'université de Toulon.


À cela s'ajoutent des écoles d'ingénieurs (notamment l'École centrale de Marseille et Polytech Marseille) et 14 organismes publics de recherche, pour un total de 17 000 chercheurs et enseignants-chercheurs[39]. La région abrite également six technopôles ainsi qu'un centre du Commissariat à l'énergie atomique à Cadarache où est conduit le projet international ITER de réacteur nucléaire utilisant la fusion.




Transports |



Mortalité du transport routier par 100 000 habitants.


  •      < 6

  •      < 8

  •      < 10

  •      *
Sources:

  • Pour la France: calculé par l'ONISR, sur la mortalité de la période 2012-2016 et la population INSEE 2016, Site ONISR[40],[41]
  • Pour l'Andorre, source: estimation OMS sur l'année 2013[42]
  • Pour les régions de Suisse et de l'UE, hors France, source: EUROSTAT (Victimes dans les accidents de la route par région NUTS 2 [tran_r_acci]) pour les années 2012-2016[43],[44].


v · m



Provence-Alpes-Côte d'Azur est desservie par les aéroports de Nice-Côte d'Azur et Marseille Provence, respectivement les premier et troisième aéroports de France hors région parisienne, ainsi que des aéroports moins importants (Toulon-Hyères, Avignon-Provence, Cannes-Mandelieu).


La ligne de train à grande vitesse Méditerranée relie Paris à Marseille Saint-Charles en trois heures et dessert Avignon et Aix-en-Provence. Le projet de LGV jusqu'à Nice a été abandonné récemment au profit du renforcement de lignes classiques sur lesquelles pourront rouler les TGV.


Les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur comptent un réseau de 1 008 km et environ 64 300 voyageurs par jour. Ce réseau souffre toutefois de retards fréquents[45]. La ligne de Nice à Digne est exploitée par les Chemins de fer de Provence. Le réseau ferroviaire régional est complété par des lignes d'autobus.


Marseille est la seule ville de la région dotée d'un métro. Elle dispose également d'un réseau de tramway, tout comme Aubagne et Nice ; un réseau de tramway est actuellement en construction à Avignon.


Les principales autoroutes de la région sont l'A7 (Lyon à Marseille via Avignon), l'A8 (A7 vers Nice et l'Italie), l'A50 (Marseille à Toulon), l'A51 (Marseille à Gap), l'A52 (Aubagne à Aix), l'A54 (Salon de Provence vers Saint-Martin-de-Crau, Arles et Nîmes), l'A55 (Marseille à Martigues) et l'A57 (Toulon à l'A8).


Provence-Alpes-Côte d'Azur est une importante région portuaire : le port de Marseille, qui s'étend du Vieux-Port de Marseille à Fos-sur-Mer, est le premier port de France, le deuxième de Méditerranée et le quatrième d'Europe. Le port militaire de Toulon est la principale base navale française.




Un TER Provence-Alpes-Côte d'Azur.




Sports |


La région Provence-Alpes-Côte d'Azur compte de nombreux clubs de sport importants :



  • l'Olympique de Marseille et l'OGC Nice jouent en Ligue 1 de football, Istres en Ligue 2 et Arles-Avignon, actuellement en régional, a joué en Ligue 2 et Ligue 1 ;

  • le RC Toulon évolue en Top 14 de rugby, le Provence rugby d'Aix-en-Provence, le Rugby olympique de Grasse et l'Union sportive seynoise en Fédérale 1, le Stade niçois en Fédérale 2

  • le Pays d'Aix Université Club handball et Saint-Raphaël Var Handball évoluent en Championnat de France de handball masculin

  • le Cercle des nageurs de Marseille joue en championnat élite masculin de water-polo,

  • les Sharks d'Antibes évoluent en Pro A et le Pays d'Aix Basket 13 joue en championnat de France de basket-ball de Ligue féminine 2 ;

  • les Diables rouges de Briançon, les Rapaces de Gap et les Aigles de Nice évoluent en Ligue Magnus de hockey sur glace.


Provence-Alpes-Côte d'Azur a accueilli plusieurs compétitions internationales :



  • les championnats du monde de patinage artistique à Nice en 2000 et 2012 ;

  • des matchs des coupes du monde de football de 1938 et 1998, des Euro de 1960, 1984 et 2016 ;

  • des matchs de la coupe du monde de rugby à XV 2007 au Stade Vélodrome de Marseille ;

  • les championnats du monde de pétanque à Nice en 1971 et à Marseille en 2012 ;

  • les championnats du monde de beach-volley à Marseille en 1999 ;

  • le mondial de l'escalade à Briançon comprend des épreuves de la coupe du monde d’escalade de difficulté IFSC[46],[47],[48],[49].


La région accueille par ailleurs de nombreuses épreuves cyclistes, dont certaines étapes du Tour de France et parfois des étapes du Tour d'Italie.


La pétanque est un sport particulièrement associée à la région et Marseille accueille chaque année le Mondial la Marseillaise qui en est une des plus importantes compétitions.






































Stades
Capacité
Club résident

Stade Vélodrome
67 394 places

Olympique de Marseille

Allianz Riviera
35 624 places

OGC Nice

Parc des Sports
17 518 places

AC Arles-Avignon

Stade du Ray
17 415 places
aucun, réaménagement immobilier prévu

Stade Parsemain
17 170 places

FC Istres

Stade Mayol
15 500 places

RC Toulon


Notes et références |




  1. « Pierre Dartout, préfet de la Nouvelle-Aquitaine nommé préfet de la région PACA », francetvinfo.fr, 22 novembre 2017(consulté le 22 novembre 2017)


  2. Cf. Daleite: Frédéric Mistral, Lou Tresor dou Felibrige, 1878, https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=dialeite


  3. La Commission nationale de toponymie utilise la version Provence-Alpes-Côte-d’Azur, conformément à l'usage français des traits d'unions.


  4. occitan : Provença-Aups-Còsta d'Azur


  5. https://www.lagazettedescommunes.com/581846/on-dirait-le-sud-mais-cest-bien-paca/


  6. [PDF] Décret no 76-722 du 2 août 1976 portant modification du nom d'une région, publié au Journal officiel de la République française du 3 août 1976.


  7. « La Provence-Alpes-Côte-d’Azur ne sera plus surnommée « PACA » mais « région Sud » », Le Monde.fr,‎ 16 décembre 2017(lire en ligne)


  8. « Paca, c'est terminé, on vit désormais dans la Région Sud », LaProvence.com,‎ 12 juin 2018(lire en ligne)


  9. Insee - Population par sexe, âge et situation quant à l'immigration en Provence-Alpes-Côte d’Azur, consulté le 11 novembre 2016


  10. « Provence-Alpes-Côte d'Azur : on y naît, on y (re)vient et souvent on y reste », Insee Provence-Alpes-Côtes d'Azur - Synthèse Flash, n° 6, janvier 2011, consulté le 11 novembre 2016


  11. Décret n° 60-516 du 2 juin 1960 portant harmonisation des circonscriptions administratives


  12. Liste des collectivités territoriales françaises, Commission nationale de toponymie.


  13. « La région PACA va changer de nom », Le Monde, 4 août 2009.


  14. a et bVauzelle renonce à changer le nom de Paca, Var-Matin, 29 septembre 2010.


  15. Régine Meunier, « Les conseillers régionaux rebaptisent PACA en Région Sud », sur nicematin.com, 15 décembre 2017.


  16. a b c d e f g h i j k l m et n« Provence-Alpes-Côte d'Azur », sur Larousse.fr


  17. « PACA CLIMAT », sur pacaclimat.blogspot.fr (consulté le 28 juillet 2016)


  18. a b c d e f g h i j k l et m« Portrait de la région PACA », sur pas.regionpaca.fr


  19. a et b« Le découpage en unités urbaines de 2010 », sur le site de l'Insee


  20. a et bYvan Gastaut, Histoire de l’immigration en PACA, Université de Nice


  21. « Zones d'emploi PACA », sur INSEE


  22. a et b« Zone d'emploi PACA », sur Gouv


  23. « France Urbaine », sur FranceUrbaine


  24. « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur le site de l'Insee, consulté le 6 novembre 2016


  25. California's sister state relationships


  26. Relations entre la France et le Guangdong, http://www.ambafrance-cn.org


  27. [1], http://www.amb-maroc.fr


  28. http://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?p=-1


  29. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ;
    aucun texte n’a été fourni pour les références nommées motionlangues



  30. Louis-Jean et Alain Calvet, Les Confettis de Babel, Éditions OIF, p. 12-13


  31. Cf. Oucitan, Frédéric Mistral, Lou Tresor dou Felibrige, 1878, https://www.lexilogos.com/provencal/felibrige.php?q=oucitan


  32. (en) « Collectif D'en Bas Fondation », sur Discogs (consulté le 26 septembre 2017)


  33. « [Section de Toulon de la LDH] rappeur toulonnais poursuivi pour injures envers la police : relaxe », sur section-ldh-toulon.net (consulté le 26 septembre 2017)


  34. (en-US) « Saigne J on Apple Music », sur Apple Music (consulté le 26 septembre 2017)


  35. (en) « Hooss », sur Genius (consulté le 26 septembre 2017)


  36. « La filière Élevage », sur draaf.paca.agriculture.gouv.fr


  37. Rapport au Parlement de juillet 2013 sur le Programme national pour l'alimentation, p. 48


  38. Par exemple, http://www.offre-alimentaire-paca.fr/


  39. « Recherche et innovation », sur regionpaca.fr


  40. http://www.securite-routiere.gouv.fr/content/download/37021/353698/version/1/file/Bilan+de+la+s%C3%A9curit%C3%A9+routi%C3%A8re+2016.pdf


  41. (ISBN 978-2-11-077397-5)


  42. http://gamapserver.who.int/gho/interactive_charts/road_safety/road_traffic_deaths2/atlas.html


  43. https://ec.europa.eu/eurostat/fr/home


  44. EUROSTAT (Victimes dans les accidents de la route par région NUTS 2 [tran_r_acci]) pour les années 2012-2016, en tués par millions d'habitants


  45. « Palmarès des Régions », La Vie du Rail,‎ décembre 2008(ISSN 0042-5478).[réf. incomplète]


  46. « Mondial de L’Escalade 2017 - Serre Chevalier », sur www.serre-chevalier.com (consulté le 20 juin 2017)


  47. « Hautes-Alpes : Le Mondial d'escalade à Briançon se dévoile », sur www.dici.fr, 30 mai 2016(consulté en juin 2017)


  48. (en-US) « Mondial de l'escalade de Briançon », sur mondial de l'escalade (consulté le 20 juin 2017)


  49. (en) « FFME - Escalade - Résultats », sur FFME (consulté le 20 juin 2017)



Voir aussi |


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Bibliographie |




  • Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin, Aubanel, Avignon, 1996 (ISBN 2-7006-0061-4).


  • Jacques Marseille (sous la direction de), Dictionnaire de la Provence et de la Côte d'Azur, Éd. Larousse, Paris, 2002. (ISBN 2-03-575105-5)

  • Philippe Blanchet, Jean-Michel Turc et Rémi Venture, La Provence pour les Nuls, 2014.

  • INSEE PACA, Atlas régional - Provence-Alpes-Côte d'Azur parmi les nouvelles régions françaises, INSEE Dossier n°4, juin 2016



Articles connexes |



  • Départements : Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var, Vaucluse

  • Provinces historiques : Provence (histoire), comté de Nice, Avignon (histoire), Comtat Venaissin, Dauphiné

  • Régions géographiques : Alpes du Sud Côte d'Azur



Liens externes |



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