Eugène Riguidel





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Biographie
Naissance

24 novembre 1940Voir et modifier les données sur Wikidata (78 ans)
ArradonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité

FrançaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

SkipperVoir et modifier les données sur Wikidata







Autres informations
Distinction

Ordre de l'Hermine (2015)Voir et modifier les données sur Wikidata



Eugène Riguidel est un navigateur français né le 24 novembre 1940 à Arradon (Morbihan). Il est le vainqueur de la Transat en double en 1979.




Sommaire






  • 1 Biographie


  • 2 Carrière sportive


  • 3 Après-carrière


  • 4 Vie militante


  • 5 Publications


  • 6 Hommages


  • 7 Distinctions


  • 8 Notes et références


  • 9 Voir aussi


    • 9.1 Liens externes







Biographie |


Eugène Riguidel est le fils posthume d'Eugène Riguidel, mort le 4 juillet 1940 à Oran alors qu'il était maître mécanicien sur le contre-torpilleur Mogador [1],[2]



Carrière sportive |




  • 1971 : 1er Le Cap-Rio ;


  • 1974 : 1er de la Course de l'Aurore ;


  • 1972-1976 : Transat ;


  • 1979 : victoire obtenue sur la Transat en double. Avec Gilles Gahinet sur VSD, il bat le duo Éric Tabarly-Marc Pajot, sur Paul Ricard, de 5 minutes et 42 secondes à l'arrivée ;


  • 1981 : 1er de la troisième étape de la Whitbread, une des plus célèbres de toutes les courses à la voile, sur Mor Bihan, un bateau imaginé et construit par trois jeunes architectes. Mor Bihan se classera 7e à l’issue de cette régate de 50 000 km et 2e des moins de 40 pieds. 13e en temps réel sur 20 à l’arrivée. Il y avait 29 partants ;


  • 1983 : 2e de la Transat en double Lorient-Les Bermudes-Lorient sur William Saurin, trimaran de 27,10 équipier : Jean-François Le Menec.



Après-carrière |


En 1985, il arrête de participer à des compétitions[3], refusant d'une part les contraintes du sport de haut niveau, et d'autre part n'étant pas intéressé par le jeu des médias, préférant vivre pauvre mais libre. Il dit d'ailleurs : « La liberté ne se réclame pas. Elle existe, il faut la prendre et la vivre. »[4].


C'est ainsi qu'il se passe même de la propriété d'un anneau dans le port de sa ville natale, grâce au système du va-et-vient (sa plate est attachée par une corde à la terre, et il peut ainsi haler son embarcation quand il le veut). Il participe à des régates en amateur (les jangadas à Brest, la régate de l'île-aux-Moines).



Vie militante |


En 1968, il donne la conférence de Rostan comme citoyen du monde pour sortir du nucléaire.
Ces choix de vie se retrouvent dans ses choix politiques, oscillant entre anarchisme et militantisme écologique (il est vice-président de l'association Menhirs libres). Il a été interpellé en 2006 lors des manifestations antinucléaires (Sortir du nucléaire, Greenpeace, etc) contre l'importation de plutonium américain à l'usine de retraitement de la Hague[5]. Il fut également poursuivi pour avoir bousculé un des gardiens du château de Josselin (occasionnant six jours d'ITT) lors d'une manifestation à l'occasion des Journées européennes du patrimoine en 2004, mais fut relaxé des poursuites par le tribunal de police[6].


En 2011, il apporte son soutien public à Stéphane Lhomme, dans le cadre de la primaire écologiste pour la présidentielle française de 2012.


En août 2014, il apporte son soutien à l'Association Sea Shepherd lors du Grindstop 2014 pour la protection des globicéphales aux îles Féroé. Lors des élections départementales de 2015, il fait partie du comité de soutien aux candidats de l'Union démocratique bretonne (UDB)[7].



Publications |



  • Deux pour vaincre paru en 1979, avec le navigateur Gilles Gahinet.


Hommages |


  • Il est cité dans la chanson de Renaud, Dès que le vent soufflera, aux côtés d'autres grands navigateurs français :


Mais Tabarly, Pajot
Kersauson et Riguidel

naviguent pas sur des cageots

ni sur des poubelles !





Distinctions |



  • Ordre de l'Hermine, promotion 2015, collier de l'ordre remis le 19 septembre au Palais des arts de Vannes.


Notes et références |




  1. http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523d3660dce49


  2. http://enenvor.fr/eeo_actu/mer/de_skipper_a_activiste_eugene_riguidel.html


  3. Sébastien Mainguet, « Le tour de Belle-ileen Multi 23, C'est du brutal », Voile Magazine, no 187,‎ janvier 2011, p. 108 (ISSN 1268-2888)


  4. Dans son récit de voyage au Chiapas, paru en 1997[réf. incomplète].


  5. Christian Bucher, « Le combat d’Eugène Riguidel, le marin rebelle et libre, citoyen du monde », sur le site Brest-ouVert, 29 novembre 2004


  6. « Bousculade chez Rohan. Eugène Riguidel relaxé », sur Le Télégramme, 18 janvier 2003


  7. « L'UDB, « une véritable alternative » », Le Télégramme,‎ 27 février 2015(ISSN 0751-5928, lire en ligne)



Voir aussi |



Liens externes |



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