Agnatha






Agnatha



Description de cette image, également commentée ci-après


Lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis)

























Classification selon ITIS
Règne
Animalia
Sous-règne
Bilateria
Infra-règne
Deuterostomia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata

Infra-embranchement



Agnatha
Cope, 1889

Classes de rang inférieur





  • Myxini (les myxines)


  • Petromyzontida (les lamproies)

  • †Pteraspidomorphi





Ne doit pas être confondu avec Cyclostomatida.

Le terme Agnathe (Agnatha du grec a, sans et γνάθος [gnathos], mâchoire), ou Cyclostome (ou Cyclostomata qui signifie bouche en forme de cercle), désigne l'ensemble des crâniates dépourvus de mâchoire. Le fait qu'il regroupe des animaux comme les myxines (non vertébrés) et les lamproies (vertébrés basaux) en fait un groupe paraphylétique, qui ne peut donc pas être considéré comme un taxon dans le sens phylogénétique du terme. Selon la définition qu'on en donne, ces organismes sont, ou non, considérés comme des poissons.




Sommaire






  • 1 Classification


  • 2 Paléontologie


  • 3 Classification


  • 4 Liens externes


  • 5 Notes et références


    • 5.1 Notes


    • 5.2 Référence







Classification |


Seules deux formes actuelles appartiennent au groupe des Agnathes : les lamproies (Petromyzontida) et les myxines (classe Myxini). De nombreuses lignées entièrement fossiles (thélodontes, hétérostracés, ostéostracés...) sont connues au paléozoïque. L'ensemble ne compose toutefois pas un groupe monophylétique puisque la plupart de ces lignées fossiles sont plus proches des vertébrés à mâchoires (gnathostomes) que des lamproies et myxines : ils ont acquis des caractères tels qu'un squelette externe et dans certains cas, des membres pairs que l'on retrouve chez les gnathostomes[1]. La position des myxines et des lamproies dans l'arbre phylogénétique est débattue, mais des données génétiques et embryologiques de plus en plus nombreuses soutiennent que les deux lignées sont étroitement apparentées, formant le clade des cyclostomes[2],[3].


Les myxines et lamproies partagent des caractères morphologiques ancestraux à tous les crâniates, qui seront perdus chez les gnathostomes (pourvus de mâchoires). Leur bouche rudimentaire, qui se comporte comme une ventouse, ne possède pas de mâchoires, et ne peut donc pas modifier son ouverture, contrairement aux Gnathostomata dont les mâchoires permettent la prédation de proies de plus grande taille et mobiles[4]. Leur squelette est cartilagineux et composé d'une capsule crânienne et d'une corde dorsale. Ce dernier supporte quelques éléments cartilagineux, dont un squelette branchial qui supporte les branchies.


Ces organismes sont exclusivement adaptés au milieu marin à dulçaquicole (ne vit qu'en eau douce). Les myxines vivent enfouies dans la vase où elles se nourrissent de poissons, tandis que les lamproies sont des parasites hématophages de poissons et crustacés. Elles se différencient aussi par leur développement, direct pour les myxines et indirect (stade larvaire) pour les lamproies.


Article connexe : Chordata (classification phylogénétique).


Paléontologie |


Les premiers organismes dotés d'une chorde (de laquelle dérive la colonne vertébrale) sur laquelle peuvent se fixer des muscles leur conférant ainsi une meilleure mobilité apparaissent au Cambrien. Puis au cours de l'Ordovicien, apparaissent des organismes tels que Sacabambaspis (Bolivie), Arandaspis (Australie) et Astraspis (Amérique du Nord) qui se dotent d'un exosquelette (carapace externe) protégeant la partie antérieure de leur corps et laissant la partie postérieure souple pour faciliter les mouvements de leur unique membre (queue). Ils sont ainsi les premiers crâniates à apparaître.


Les Hétérostracés puis les Anaspidés, apparus au Dévonien et Silurien, améliorent l'exosquelette qui s'organise en baguettes chez les Anaspidés. Il devient composé d'aspidine (os dépourvu de cellules incorporées dans l'os, les ostéocytes) et de dentine puis s'ossifie chez les Ostéostracés. Dans le même temps, la queue, simple extension de la chorde, se spécialise avec le développement de lobes.


L'apparition des gnathostomes résulte de la migration des arcs branchiaux les plus antérieurs au niveau du crâne pour former les mandibules (mâchoires). On parle donc d'homologie entre la mâchoire des gnathostomes et les arcs branchiaux des agnathes. Les premiers organismes appartenant à ce groupe sont apparus au Silurien ; ce sont les premier vertébrés prédateurs.



Classification |



Selon World Register of Marine Species (26 mars 2011)[5] :



  • classe Cephalaspidomorphi

  • classe Myxini


Selon ITIS (26 mars 2011)[6] : :



  • classe des Cephalaspidomorphi
    • ordre des Petromyzontiformes
      • famille des Petromyzontidae (Lamproie)



  • classe des Myxini
    • ordre des Myxiniformes
      • famille des Myxinidae (Myxine)



  • classe des Pteraspidomorphi (animaux fossiles)



Liens externes |


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  • (en) Référence Fauna Europaea : Agnatha

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  • (en) Référence uBio : Agnatha

  • (en) Référence Paleobiology Database : Agnatha

  • (en) Référence World Register of Marine Species : taxon Agnatha (+ liste espèces)



Notes et références |



Notes |





Référence |





  1. (en)Janvier, P. (2015). Facts and fancies about early fossil chordates and vertebrates. Nature 520: 483-489 (doi: 10.1038/nature14437).


  2. « microRNAs revive old views about jawless vertebrate divergence and evolution », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, vol. 107, no 45,‎ novembre 2010, p. 19137–8 (PMID 21041649, PMCID 2984170, DOI 10.1073/pnas.1014583107)


  3. « Craniofacial development of hagfishes and the evolution of vertebrates », Nature, vol. 493, no 7431,‎ janvier 2013, p. 175–80 (PMID 23254938, DOI 10.1038/nature11794)


  4. Georges B. Johnson, Peter H. Raven, Jonathan B. Losos, Susan R. Singer, Biologie, De Boeck Supérieur, 2011, p. 699


  5. World Register of Marine Species, consulté le 26 mars 2011


  6. ITIS, consulté le 26 mars 2011




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